Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

Pourquoi ici au pied de la montagne

2011-08-30

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : J’ai eu cet appel il y a 23 ans. Il y a 23 ans, j’ai eu cet appel, et de la façon que ça s’est fait, c’était le besoin d’aller en dehors de la ville. On voulait être en campagne, on voulait être en campagne, – Eh, Seigneur, je viens de le comprendre, là, pourquoi – et c’était la raison pourquoi mon mari voulait m’offrir : mon mari 'voulait' m’offrir une maison en campagne. C’était pour moi qu’il voulait le faire, parce qu'il disait : tu y tiens tant.

C’est pas lui qui souffrait de demeurer à Laprairie, c’était moi. Ce besoin d’aller à la campagne, ça faisait deux ans, deux ans qu’on faisait un peu partout. Il disait : 'Viens, on va aller sur un no where'. On arrivait avec les trois enfants en arrière, puis on partait sur les chemins de la campagne. On a fait tous les environs pour trouver un endroit en campagne, puis on n’a pas trouvé, pourquoi? Parce que mon mari ne voulait pas s’endetter – hein Maurice? – il voulait pas s’endetter.

Alors, à un moment donné, sa compagnie a mal été, donc les actions qu'il avait achetées, il les a retirées, ce qui lui donnait un montant, un petit montant, juste assez pour nous offrir quelque chose. Il a dit : 'Tu sais, on pourrait aller s’acheter un chalet'. Alors, il a vu, lui-même a vu dans le journal trois petits chalets à vendre. On est venus ici, puis c’était – je sais pas comment on a pu tomber amoureux de ça, là – c’était trois shacks, là. On était assis dans la maison, puis on voyait, par les fenêtres, on voyait dehors là, c’était vraiment pas… Le monsieur au côté, il a dit : 'Ah non, c’est vraiment pas un beau lac, venez pas ici.'

O.k. on prend notre auto puis on va en voir un autre dans le Desrochers Est. Non, c’était pas lui. C’était vraiment lui qui attirait mes enfants, mes trois enfants. Il dit : 'On n'en veut pas d’autres, on veut avoir celui-là. Mon mari a discuté ça avec les enfants, puis c’est comme ça qu’on a pu…, et le montant qu’il avait reçu c’était le montant du chalet. Alors, on n’avait pas de dettes. Puis mon mari, tel qu'il me l’avait dit, il a mis ça en mon nom. Alors, c’est comme ça qu’on s’est retrouvés ici, ne sachant pas qu'il y avait le Sanctuaire Marie Reine des Cœurs. On n’était pas au courant. On a acheté ça au printemps et puis on est arrivés ici. Voilà l’appel que nous on a eu. Il a passé par le cœur de mes enfants.

Bien, ce besoin d’être en campagne, d’être retirés du monde était très fort, et c’est le but que le Seigneur a mis dans chacun, dans notre cœur. On est ici, c’est pour nous éloigner de l’esprit du monde, et Jésus l’a mis très fort dans notre cœur. Il veut qu’on quitte l’esprit de ce monde. Voilà pourquoi on est ici. Et regardez bien, c’est un peu chacun de nous, on le vit. On part d’ici, on retourne dans le monde, houp, on est comme, oui, on est siphonné, hein, par le monde là, par toute cette consommation, ces télévisions dont nos enfants s’emmagasinent. Alors, malgré qu'ils s’aperçoivent de quelque chose, il reste quand même qu'ils sont là-dedans, c’est normal, c’est normal dans un sens, parce que, bien, ils travaillent encore des 40 heures par semaine, ils ont des obligations, alors pourquoi?

André C. : Leur travail est dans l’esprit du monde.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est très fort, très très fort! Ma fille ne peut même plus dire le bénédicité à table avec les enfants de la garderie. Alors, ce qu’elle fait, c’est qu’elle se retire, puis tout haut elle dit son bénédicité, mais elle ne le dit pas avec les enfants. Ils ne peuvent pas lui empêcher ça, mais les enfants le disent. Elle ne peut plus parler de Jésus! C’est ça l’esprit du monde. Alors le Seigneur savait. Il sait ce qui se passe.

Vous souvenez-vous le Seigneur qu’est-ce qu’il nous a dit à Plantagenet? Lorsqu’on est arrivés ici au Canada, la première chose qui a été plantée sur cette terre c’est la croix. Alors il dit : «Vous avez la Croix dans votre cœur et on n’enlèvera pas la Croix dans votre cœur.» Alors le Seigneur nous maintient dans l’Esprit de Dieu. Rien ne vient de nous, parce que, regardez bien : pourquoi tu es ici toi, Michèle?

Michèle : Bien moi, l’année dernière, avant la neuvaine de Marie Reine des Cœurs, j’avais un CD de toi, puis j’écoutais ça dans ma voiture. Il y a une chose qui m'a touché le cœur, ça disait : "Ce que tu laisses à Marie Reine des Cœurs, elle le prend." Ça, ça m’a vraiment touché le cœur profondément. Je me disais, c’est Marie qui prend de quoi de nous. Je me suis informée à Colette puis à Jacqueline si elles ne connaissaient pas une place qu’on pourrait venir rester pour la neuvaine. Jacqueline m’a dit : 'Regarde, je vais vous trouver une place'.

Puis, le dimanche, à la fin de la neuvaine, Jacques et Marie-Ève sont venus pour me chercher. On a monté la montagne tous les trois, on s’est pris par la taille tous les trois, puis on a dit : "Écoute Marie, on te donne notre vie tous les trois, fais de nous ce que tu voudras". Je pense que ça pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Trois mois après, notre maison, tout était vendu. C’est ça, on avait trouvé.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ça n’a pas rapport avec…

Michèle : Ça pas rapport avec la Fille du Oui du tout, non, non. C’est Marie qui nous a emmenés ici. C'a vraiment été bien fort, c’était dans notre cœur tous les trois. S'il y en avait eu un qui n'aurait pas été d’accord, on serait pas ici; c’est parce que Marie nous l’a mis dans le cœur à tous les trois. Marie-Ève, elle a même quitté un emploi!

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Pourquoi t’es venue construire ici?

Irena : Nous, on cherchait une maison à la campagne depuis plusieurs années, 56 ans à peu près. Vraiment, on voulait quitter Montréal pour aller quelque part, on voulait quitter absolument la ville. On a cherché, on a presque acheté, mais ça coûte toujours. On n’était pas vraiment d’accord tous les deux que c’était bon pour nous. L’année passée, Nicole m’a invitée pour chercher une maison avec Maha. Elle a dit : viens avec nous.

J’ai dit je vais y aller et on a cherché toutes les trois et, un moment donné, on a justement tombé sur le terrain où il est  présentement. On a invité Jurek. Je sais pas comment ça se fait que j'ai dit : on va acheter avec Nicole et Maha. Après, Jurek m’a dit non; en tout cas, il m’a disputée : 'Ce n’est pas ça, qu’est-ce que tu as à Chertsey?' Parce qu’au début, tout au début, on a eu des difficultés, difficultés, difficultés. Moi, au plus profond, je savais que ça venait de lui. Quand on a mis notre maison à vendre, on l'a mis le dimanche soir. À huit heures lundi, on avait vendu, même pas vingt-quatre heures.

Pour moi, c’était un signe vraiment que ça venait de Dieu. C'était aussi dans mon cœur. Au plus profond, je savais que notre place était ici, et je me disais : si on peut trouver quelque chose ici. L’année passée, à l’automne, il n’était même pas question, il n’a même pas pensé à ça. Alors, je priais, l’année passée, beaucoup la Sainte-Famille. J’ai dit : 'Si on va se trouver là-bas, ce serait un refuge pour des familles. Sainte-Famille, c’est vous, il faut que vous nous aidiez dans cette démarche.'

Et quand on a signé les papiers avec Nicole, j'ai dit : "Nicole, tu sais, dans mon cœur depuis longtemps je demandais à la Sainte-Famille de nous aider", et elle m’a dit : "Irena, c’est la même chose pour moi".

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et toi Jean-Claude, pourquoi t’es ici, toi qui étais si bien à Saint-Jérôme?

Jean-Claude : Non, je le sais pas encore exactement, mais je veux pas parler sur ça.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : O.k.

Gisèle : Veux-tu que je parle à ta place?

Jean-Claude : Bien, si tu veux.

Gisèle : Bon, nous autres on a un bloc appartement et on vit avec des locataires. Puis on attendait – ah, je pense que ça fait dix ans – mon fils disait : 'Le jour que tu vendras, je te croirai quand tu auras signé les papiers', parce qu’à chaque fois qu'on allait voir des maisons : non, elle est trop petite, mon vaisselier rentre pas, il n’y avait rien qui rentrait. J’ai jamais été capable de trouver la maison. Puis ici, j’ai même pas demandé si le vaisselier rentrait : rien, rien qui rentre là, ça nous faisait rien.

Mais nous autres on connaissait Chertsey, parce que mes deux belles-sœurs ont un terrain l’autre côté, à l’autre bout là-bas, à Rivière Ouareau. On venait passer nos étés ici, puis on venait à Marie-Reine des Cœurs. Quand il y a eu la neuvaine, ça me le disait tellement, tellement de m’en venir ici, c’était pas possible. Je regardais s'il y avait pas un terrain, un terrain au moins; après ça, Jean-Claude pourra s’en venir ici aussi. Mais le Seigneur nous a trouvé la maison juste à côté du terrain, et la maison est à vendre. Un an après là, la maison est vendue, tout est fait. Mon mari aime ça rester ici, il a ses poules, son oie, puis on aime ça ici.

Jean-Claude : Il faut dire que le chalet, on l’aimait pas de tout notre cœur quand on l’a acheté en partant, c’est sûr. Il y a eu des réparations à faire. Le toit coulait un peu, fallait enlever le toit. On le savait en partant, mais on l’a achetée pareil. Gisèle, elle aimait beaucoup l’endroit, on était en…  (inaudible)

Gisèle : Il était tout petit, mais ça faisait rien. Toi tu as fait le toit, mais le Seigneur a permis que le toit soit plus haut. Gérald a dessiné, il a dit : si tu veux avoir un toit, ça te prend une lucarne, parce que sans ça, tu pourras pas. Moi je pensais avoir la deuxième partie, mais le Seigneur c’était pas dans son idée tout de suite, lui. Il m’apprend ici la patience. D’un autre côté, si on avait fait construire la rallonge, j’aurais oublié que ça prenait deux châssis là, tandis que là, si on fait la rallonge, on va la faire en bas des châssis. Mais il m’avait dit souvent : «Sois patiente».

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors il y a un autre couple, c’est Gérald et Lise. Pourquoi vous êtes ici?

Gérald : Pourquoi on est ici? Bien, j'ai déjà eu un chalet ici à Chertsey pendant dix ans.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tu as déjà eu un chalet ici?

Gérald : Au lac Brûlé pendant dix ans.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C’est à quel endroit ça?

Gérald : À Chertsey, du côté passé Green Lake, sur la 341, on a eu ça pendant dix ans.

Lise : Les enfants raffolaient de ça.

Gérald : Ah oui, ça, c’est sûr.

Lise : Il disait toujours, j’espère qu’un jour…

Gérald : On n'a eu aucune objection des enfants pour s’en venir ici. À part ça, ça faisait 55 ans qu’on était dans la même maison. Ça fait longtemps que je voulais l’emmener en campagne, elle voulait pas, même en Abitibi. Quand elle a dit, on s’en va en campagne à Chertsey, j’ai dit 'yes'.

Lise : C’est parce que notre maison, on l’avait mise en vente parce qu'il était pour avoir 80. Il est encore alerte, et moi j'ai 77. On se disait pendant qu’on est en santé, peut-être qu’on devrait vendre, puis s’en aller dans une résidence, parce qu’il ne voulait plus entretenir la piscine, rien de ça. Il disait : 'Je suis tanné de ça'. Mais ça nous faisait de la peine de laisser la maison; il a tellement travaillé dans ça, il m’avait tellement fait des belles choses, mais on a décidé quand même. On a opté pour s’en aller dans une résidence pour s’approcher de nos enfants qui restent dans Rosemère, c’était pas loin de chez-nous non plus. On est allés voir ça.

On a mis notre maison en vente pendant un an et demi. Mais dès qu’on l’a mis en vente, on a demandé au Seigneur : 'On sait pas si on doit déménager ou pas, on est bien ici, mais on sait pas ce qui nous attend'. On a demandé que si on ne vendait pas la maison, on saura que le Seigneur veut pas qu’on s’en aille dans une résidence ou qu’on vende la maison; alors, on restera ici, ce sera notre chez-nous, on comprendra. En un an et demi, la maison ne se vendait pas. Beaucoup de visiteurs, beaucoup de visiteurs! C’était presque vendu à chaque fois. Les gens étaient contents, c'était presque vendu, mais il arrivait toujours quelque chose à la fin que les gens n’achetaient pas. On se regardait tous les deux puis on disait : 'Nous autres on sait pourquoi, alors on a continué jusqu’à ce que le contrat se termine de la maison.'

Et puis, il y avait Normande et Léo qui sont nos amis depuis longtemps; avec leur motorisé, on faisait souvent des petits voyages ici et là, puis on va à la soirée de prières chez elle de la Flamme d'Amour tous les mois; on se visitait, on se recevait. On est venus à la neuvaine et c'est….

Gérald : C’est à ce moment-là que Léo a acheté son chalet.

Lise : Oui, il a acheté vers le mois de juin, puis la neuvaine était au mois d’août, mais comme on venait avec eux autres, ils ont fait leur achat – on était avec eux quand ils ont fait leur achat – On a fait la neuvaine ensemble, on venait tous les soirs. On partait de Laval, parce que Gérald et moi on est attachés à Chertsey, au Sanctuaire, parce que quand j’étais – Normande et Léo n'étaient pas là dans ce temps-là – jeune mariée, je venais avec des autobus ici remplis des Dames de Sainte-Anne – je suis pas jeune – et les Enfants de Marie. Je venais ici et j'animais la messe. C’était rempli dans ce temps-là beaucoup, beaucoup, parce qu’on savait qu'il y avait eu des apparitions ici et on venait. Alors je venais souvent, au moins deux fois par année, peut-être pas toujours deux fois, mais une fois par année, mais toujours quand ils organisaient des voyages, j'embarquais. Alors ça, ça nous a attachés. 

Quand Normande est venue visiter, on était avec elle. Quand elle a acheté, on venait souvent la visiter pour l'aider, donner un coup de main. Mais elle n'a pas vendu sa maison à Laval, elle a toujours sa maison, mais elle voulait avoir un pied-à-terre ici. Elle aimait ça.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Mais elle connaissait pas ce que la Sainte Vierge était pour demander, elle a acheté avant la neuvaine.

Lise : Oui, elle l’a achetée avant la neuvaine, elle l'a achetée au mois de juin, puis la neuvaine c’était le 14 août jusqu'au 22.

Gérald : C’est parce que tu en parlais toi, avant la neuvaine l’an passé, de Chertsey, du pied-à-terre.

Lise : Non, dans ce temps-là, on mettait pas de pied-à-terre, non non, c’est juste à la neuvaine.

André D. : Au petit chalet un moment donné… on était juste quelques-uns, c’est Marie qui avait parlé.

Gisèle : Elle a parlé du refuge.

André D. : Vingt minutes à peu près; c’était un pied-à-terre, tu voulais pas travailler à ton chalet, tu t’en souviens pas? En septembre, tu as dit o.k. on a défait le petit chalet. C’est à ce moment-là que, si je me souviens bien, c’est la fin de semaine que Jos Martin était venu; le lendemain il est parti.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Ciel nous joue des tours, hein, des fois?

Gérald : Le pied-à-terre, c’est pendant la neuvaine.

André D. : Elle spécifiait un pied-à-terre seulement, c'a été reconfirmé plus tard.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et toi, Robert?

Robert : Bien moi, j’ai senti vraiment un appel. J’attendais Francine pour confirmer lorsque Maman Marie a fait l'appel durant la neuvaine. Mais je voyais pas comment ça pouvait se faire. Je regardais à l’entour, oui, il y a possibilité. Je me promenais dans la rue ici. Une femme arrête, elle descend sa vitre, elle dit : 'Est-ce que vous êtes une personne qui cherche à acheter une maison ici?' – Je me demandais pourquoi elle me demandait ça – 'Parce que moi je pense vendre la mienne d’ici deux ans.' Deux ans!…

J'ai dit : 'Je peux-tu visiter votre maison?' Elle a dit : 'Bien oui, embarquez'. Je suis allé chez elle, elle m’a fait visiter. Dans la semaine, j'ai fait une offre, puis elle a accepté tout de suite. Elle a dit : 'J’étais pas prête, mais là, c’est un signe du Seigneur'. Elle est croyante elle aussi, elle était dans les Cursillistes. Quand elle a vu que Guilmer était dans les Cursillistes aussi, elle était toute contente.

La dernière fois, elle est venue t’écouter en haut. Le dimanche soir, elle était là aussi. Elle en avait entendu parler, elle disait : 'Ça m'intéresse, ça me fait plaisir d’y aller.' Elle était contente, elle a dit : 'Ah c’est beau, c’est grand!'

C’est comme ça, ça s’est fait rapidement. Avant qu’on signe, Seigneur, fais que notre maison se vende au moins, parce qu'une grosse maison c’est pas facile à vendre ces temps-ci; mais elle s’est vendue assez bien, au prix qu’on voulait avoir. On est arrivés ici et, encore là, on disait qu'on quittait quelque chose de beau, d'agréable; nos enfants venaient souvent. On était aimés dans le coin avec des groupes de prières, beaucoup d’amis. C’était vraiment tourner la page, quelque chose de nouveau.

Pendant qu’on l’a dans le cœur, il faut venir. C’est pas parce que d’autres étaient là, fallait vraiment qu’on quitte avec cet esprit que Dieu voulait nous retirer du monde pour vivre quelque chose, quoi? Je le sais pas, mais on savait qu'il fallait s’en venir ici. Et de plus en plus, comme disait Francine hier, c’est quitter cet esprit du monde, puis se laisser bâtir par Dieu. C’est de tout temps ça. C’est pas ce qu’on construit qu’on est intéressés, c’est notre construction à nous autres. Encore aujourd’hui, quand on veut faire quelque chose, c’est même pas pour nous autres, ce le sera peut-être jamais, mais ce qu’on fait, ça porte des fruits pour tout le monde, c’est ça.

André D. : Veux-tu nous dire ce que t’as dit après-midi concernant un de tes enfants qui était venu et qui était dans la paix?

Robert : C’est sûr que quand on leur a dit qu’on déménageait ici, il y en a plusieurs qui ont pleuré. Ils n'étaient pas d’accord. Vous vous en allez là-bas, pas de téléphone, c'est de la folie! Si vous êtes malades, c’est sûr, on va être inquiets. Mais là, oui, c'a commencé à venir maintenant. Un est venu avec sa femme et ses trois enfants; il est retourné chez lui et il a téléphoné pour nous dire : 'Ça fait des années qu’on n'a pas vécu tant de paix, tant de repos. Je trouve ça assez bien, je suis content, on ne ressentait pas ça là-bas. Ici, je sais pas ce qui se passe là, mais on se sent bien.'

Nos trois autres sont venus cette semaine. Ils étaient une quinzaine pour souper. Ils sont retournés chez eux en disant aussi la même chose. Ils étaient contents. Il y a eu de la paix et ils étaient contents pour nous autres. On voit que l’œuvre du Seigneur travaille dans les cœurs, partout, partout. Nos enfants n'ont pas la même réaction qu’il y a deux, trois ans, c’est vrai. Maintenant, on voit que ça avance dans les cœurs. Le Seigneur travaille beaucoup les cœurs, c’est encourageant.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et vous autres, André?

André C. : Moi, je dirais que ça s’est bâti de longue haleine. La première année qu’on a fait le premier refuge suite au miracle qu’on a été témoin, ça été le début. Quand on regarde les événements et les choses qui ont suivi la deuxième saison, et quand le Seigneur a parlé d’avoir un pied-à-terre, ça s’est fait tout de suite. Dans un rien de temps, on signait la vente du chalet à Saint-Pie le samedi et le lundi on passait le contrat de la maison ici.

À travers ça, son frère voulait vendre le chalet – ça faisait pas longtemps qu'il voulait le vendre parce que les propriétés ne se vendaient pas – il a fini par le vendre. Le Seigneur commence à travailler, parce que les miracles qu’on a vus étaient assez évidents.

Pierre : Nous, on fréquente la Fille du Oui, je crois, depuis 2004. À partir de ce moment-là, moi, intérieurement, quand j’entendais le Seigneur, j’entendais Marie à travers toi. Des fois, ça prenait un peu de temps, mais je ressentais intérieurement que c’était vrai, et je sentais vraiment que le Seigneur était présent dans ça.

Ça répond à quelque chose pour moi dans mon cheminement, et c’est sûr qu’on a été sensibles à l’appel un peu d’un pied-à-terre, et nous autres, dans notre cas, si on peut le prendre un peu en riant parce qu’on a vraiment pris un pied-à-terre, l’autre est dans l’eau. C'est littéralement un pied-à-terre.

Pour l’entourage, on n'a pas mentionné clairement les enjeux de ça : c’est un chalet pour notre entourage. On est conscient que c’est 'touchy', on l’avait compris comme ça et on agit le plus possible dans ce sens-là. C’est pas parce qu’on veut jouer sur deux terrains, mais on sait que c’est sensible. Ce qui compte, c’est que la paix règne finalement chez les gens qui peuvent nous fréquenter et qui n'adhèrent absolument pas à rien de ce qui se passe là.

Pour moi personnellement, l’idée d’un chalet, je pensais pas que ça arriverait comme ça, mais je dois avouer que cela a été un coup de cœur. Depuis l’automne passé, on est venus trois fois, je crois, autour du Sanctuaire, autour du lac Beaulne, puis ça ne fonctionnait pas; on n’était pas là dans le timing, ça marchait pas. L’acquisition qu’on a faite cette année s'est déroulée relativement mieux. On voyait à travers ça aussi qu'il y avait quelque chose du Seigneur. Ça c’est bien conclu.

Puis l’environnement du Sanctuaire! Moi je ne connaissais pas du tout le Sanctuaire Marie Reine des Cœurs. Je suis comblé d’être desservi par un tel Sanctuaire. J’aime beaucoup les Pères qui sont là. C’est vraiment extraordinaire. Pour ma vie spirituelle, je trouve ça extraordinaire. Donc, c’est un peu la raison. C’est sûr que l’appel du pied-à-terre nous a dirigés ici, mais on trouve notre compte, je pourrais dire même d’un point de vue purement humain, mais le point de vue spirituel, c’est le 'boute du boute' là.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et toi André, pourquoi tu es ici André? Qu’est-ce qui t’a amené ici comme les autres? Pourquoi toi ici?

André D. : Moi, ça commencé quand je travaillais dans les années 80. Une fois par année je venais ici en pèlerinage, puis la journée du samedi, le premier samedi de chaque mois, il y avait quelque chose ici. Pendant plusieurs années, je suis venu ici. C’était dans le temps du Père Barrette. Le Père Boies était là, je m’en souviens, on montait sur la montagne. Quand je venais ici le matin, j’étais brûlé de ma journée, de mon travail. Je venais ici, je priais, je me confessais, j’allais à la messe et je repartais. Il me semble que je n’étais plus le même, plus la même personne.

Ça m’est toujours resté. J’avais toujours le goût de revenir au moins une fois, deux fois dans l’année pour faire un genre de pèlerinage, chose que je faisais pas ailleurs, même pas à Sainte-Anne-de-Beaupré. Ici, c’était comme à tous les ans : 'Ah, il faut que j’aille à Chertsey.' Quand j’ai su que la Fille du Oui avait un chalet à Chertsey – parce que, dans les enseignements, j’ai vu ça –  j’ai dit o.k. oui, c’est correct, c’est à côté du centre Marie Reine des Cœurs.

Après ça, qu’est-ce qui s’est passé, pourquoi j’ai acheté ici? Mais c’est sûr, on a demandé de mettre un pied-à-terre. L’année passée, après une neuvaine, je suis venu une couple de fois ici tout seul en solitaire pour regarder s'il y avait des choses que je pourrais voir. Il y avait des petits chalets que j’ai vus sur la rue Desrochers qui m’auraient intéressé, mais non. Je suis allé voir le monsieur qui habite au côté. J’ai jasé un peu avec lui pour savoir si le terrain qui était là, on pouvait construire. Il m'a dit qu’il était trop petit et que la ville avait fait détruire un chalet qui était là-dessus.

Ça m’a un peu comme coupé l’herbe sous les pieds parce que Francine m’avait dit dans la semaine avant qu'il y avait ce terrain-là et qu’on pouvait peut-être mettre une bâtisse. J’ai pris les renseignements à la ville, puis je suis allé voir le monsieur à côté. J’ai dit au Seigneur : arrange-toi avec ça, moi je passerai pas des journées à venir ici à Chertsey, à regarder sans trop savoir ce que je voulais avoir. Ça me paraissait comme restreint aussi comme recherche. Je savais que les affaires avaient augmenté en flèche, le taux d’évaluation avait augmenté en flèche, que ce soit ici ou au lac Beaulac, un peu partout. Tout avait augmenté, dans certains autres cas que je connais moi aussi.

Mais au mois de septembre, j’ai reçu un téléphone de Monique Pepin me disant qu'ici, à Chertsey, il y avait un bâtiment qu’elle voulait visiter avec d’autres personnes, et qu'on pouvait se mettre en gang pour l’acheter. J’ai dit o.k. je vais aller voir ça. Je suis monté tout de suite. Dans l’espace de deux jours, on avait acheté. Parce que quand j’ai vu la bâtisse, j’ai dit : ça, c’est un refuge, c’est certain.

Parce que mon critère que j’avais ici pour choisir une bâtisse, je voulais pas être nécessairement au bord du lac; j’avais éliminé ça. Moi ça ne me faisait rien d'être l’autre bord du chemin. Pour moi, une chose était importante, c’était d'avoir une fosse septique, pas être obligé de la vider à tous les trois mois. Une affaire comme ça, c’était un petit peu pratique dans mon affaire. Je voulais avoir quelque chose qui n'était pas trop cher, et je savais que sur le bord du lac c’était plus dispendieux que l’autre bord du chemin.

Quand je suis venu ici avec Monique, là, tout de suite quand j’ai fait le tour, j’ai dit : c’est sûrement un refuge, ça pas d’allure que ça soit pas un refuge, on voyait le foyer, le terrain qui était là… Puis, dans l’espace de deux jours, trois jours, on a signé une offre d’achat; on était, je pense, quatre personnes qui ont signé l’offre d’achat; deux autres personnes se sont ajoutées le lendemain, Guy Harvey en tout cas, et deux autres qui se sont ajoutées. C’est ça.

C'a commencé un peu comme ça mon affaire. Mais aujourd’hui, j’ai quand même travaillé pas mal pour la rénover. Je sentais que Marie était ici. Moi je crois beaucoup à Marie Reine des Cœurs qu'elle va nous guérir dans notre cœur, peut-être parce que j’ai des blessures dans mon cœur qui font que j’ai une confiance en elle. Quand on dit la prière de Marie Reine des Cœurs, causes désespérées, moi je trouvais que j'étais un peu désespéré dans mon affaire. C'est ça. C’est pas encore parfait, mais je suis certain qu’elle va nous refaire notre cœur un jour; elle va nous guérir entièrement et on va devenir comme elle. Ça rejoint les enseignements de la Fille du Oui aussi qui nous dit qu'il faut écouter les messages du Ciel et qu’on se prépare à ce qui s’en vient, aveuglément dans l’abandon.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsqu’on parle de ce qui s’en vient, hein, qu’est-ce qui s’en vient? Un monde d’amour, un 'monde' d’amour. Pour avoir un monde d'amour, il faut accepter que le Seigneur nous transforme. Jésus, il a dit : «Ceux qui croient en moi auront la vie éternelle». Eh bien, c’est ça qui nous attire ici, c’est la Parole de Dieu. On veut tous croire, oui tous croire que, oui, il y aura un monde d’amour sur la terre, peut-être pas pour nous, pour nos enfants, nos petits-enfants ou pour ceux qui viennent. Mais si nous ne faisons pas ce que le Seigneur nous demande, si nous ne sommes pas abandon, si nous demeurons dans l’esprit de ce monde, c’est qu’on va toujours dire non à Dieu.

Jésus a dit lui-même : «Je ne suis pas de l’esprit de ce monde, je ne suis pas de ce monde». Il a dit : «Suivez-moi». Eh bien, si on veut suivre Jésus, il ne faut plus être de ce monde. Il dit encore : «Quittez ceux qu’on est habitués». On est habitués à nos enfants, notre père, notre mère, à notre ouvrage, on est habitués à notre ville, avoir notre Caisse Populaire ou notre banque. Il dit : «Quittez, quittez et suivez-moi». Oh, que c’est pas facile à faire! Regardons-nous. Ça fait quoi, quelques mois, un an? Et là on s’aperçoit que le Seigneur nous a transformés, tranquillement il nous a transformés.

André D. : Peut-être qu'il y a encore des transformations à faire?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oh oui, il y en a encore! Moi, j’avais mon chalet depuis 23 ans : 'Oh, je viendrai pas demeurer à Chertsey, oh! il n'en est pas question. Il y a une maison de campagne, mais j’ai besoin de mes enfants, j’ai besoin de mes enfants comme l’air que je respire.' J’avais besoin de mes enfants.

Quand j’étais jeune mariée, je disais comme ça : "Je suis la femme la plus égoïste du monde. Je vais aimer, je vais me donner, je vais oublier qui je suis pour l’amour pour mes enfants, ma famille, et un jour, eh bien, ils m’aimeront". Alors, voyez-vous, j’avais toujours cet intérêt-là, c’était vraiment la personne qui voulait qu’on m’aime à tout prix. Mais le prix à gagner, eh bien, c’était de s’oublier, d’aimer les autres, de donner matin jusqu’au lendemain matin, jour et nuit; c’était cette obsession tout le temps, d’aimer, d’aimer et d’aimer.

Eh bien, Jésus est encore bien plus, c’est un Dieu. Dieu est un Dieu jaloux. Amour, amour, amour, il s’est donné! Eh bien, oui, il nous veut, il veut qu’on le choisisse. Eh bien, si on continue à vivre dans l’esprit de ce monde, on ne choisira pas Dieu, puis on ne s’aimera pas.

C’est vrai, avec les années, j’ai aimé mes enfants. Oh oui, mais je les surveillais, je les conseillais, ah oui, je les conseillais! Je les tenais sous ma jupe là, qu’on dit, hein, autant mes deux filles que mon garçon. C’était de l’or en barre pour moi. Mais avec Jésus, j’ai appris que je ne les ai pas aimés comme j’aurais dû les aimer. Non, ce n’était pas ça le vrai amour, c'était cette liberté qu’on apprend à vivre en Dieu, la liberté d’aimer comme Dieu nous aime. Et ça, je l’ai appris avec les années d’enseignements du Seigneur, comme vous, vous avez appris en même temps que moi. On a tous appris ensemble.

André C. : Au travers des enseignements de Jésus, j’ai découvert moi, personnellement, la bonté de Dieu.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, si on demeure dans l’esprit de ce monde comme on nous a toujours montré, on ne sera pas cette nourriture que Dieu attend de nous pour les autres. Il n’y a pas seulement mes enfants qu’il fallait que j’apprenne à aimer, mais les enfants du monde, tous les enfants. Je me surprends même à travers mes voyages, un peu partout, à ne pas penser à mes enfants. Oh non, je pense à ceux qui sont autour de moi; c’est eux qui deviennent si importants, si importants que je pleure avec eux, que je ris avec eux, je mange avec eux, et c’est ça la famille.

Et quand je reviens à la maison, ah oui, je continue à aimer mes enfants, mais différemment, avec l’amour que j’ai eu pour les gens de la Colombie, de la France, du Vénézuéla, des États-Unis, oh, partout au Canada. Bien, cet amour se gonfle en moi et là j’aime mes enfants avec cet amour. C’est différent et je voudrais que tout le monde, que tout le monde – on est tous pareils, hein, on a appris à aimer – qu’ils aiment.

Oui, on est persécutés ici, persécutés en pensées. On sent les regards, on sent que des fois on prend la place. Alors je me mets, quelquefois… Je m’assois pas sur les chaises. S'il y a des chaises de libres, je m’assoirai pas sur les chaises, je vais m’asseoir sur les bancs en arrière pour laisser les chaises aux autres. C’est eux qui étaient avant nous ici, malgré que ça fait 23 ans que je suis ici, c’est eux.

André C. : Oui, mais ils sont pas nombreux.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Qu’importe, c’est eux. Et on apprend à être en arrière, on apprend à avoir l’Esprit de Dieu, voilà, l’Esprit de Dieu. C’est lui qui nous dirige, c’est lui qui nous apprend à aimer et on n’attend pas une date, on n’attend pas une date, on est bien ici, on a appris à s’aimer, hein, à regarder Gisèle qui se promène avec son oie...

André C. : On a appris à vivre au présent.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ah oui! On se réjouit quand on sait que vous avez la visite de vos enfants qui sont heureux, puis qui trouvent la paix ici. Bien, c’est tout le monde qui participe à ça. J’aurais jamais vécu ça moi dans une ville. Ici, c’est différent, on vit un monde d’amour, pour un monde d’amour. On devient une nourriture et l’Église c’est chacun de nous, c’est l’amour. Voilà pourquoi nous sommes ici, pour connaître l’Esprit de Dieu pour nous.

Ah! L’Esprit de Dieu! On n'arrivera jamais à le connaître. Mais on connait ce que Dieu veut bien nous faire connaître, puis on l'accepte, on fait pas trop trop de bruit. Il faut pas en faire, mais il faut être à sa place dans le Cœur de Marie. Jésus veut qu’on fasse connaître sa Mère : Marie Reine des Cœurs.

André D. : C’est ça qu'il t’a dit ce matin, je pense, hein?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, c’est ce qu’il m’a dit ce matin à la communion. Il faut pas mettre notre lumière sous le boisseau et il faut pas cacher cette lanterne. Nous sommes des enfants, nous avons la Lumière en nous lorsqu’on prend Jésus. C’est la Lumière du monde. Alors, on n’a pas le droit.

Micheline C. : Est-ce que je peux dire quelque chose?

Tu sais combien j’étais inquiète face à mon fils : des rejets, des rejets, il n'a pas de travail, puis tout ça. Mais hier, quand tu nous as dit de prendre le manteau que Maman Marie nous a donné pour le mettre sur quelqu’un, je l’ai mis sur mon fils, et aujourd’hui je me sens bien. Je suis arrivée à l’adoration à trois heures et je me suis endormie. J’étais bien, j’étais calme, et pour moi, aujourd’hui, c’est Maman Marie qui s’en occupe.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, voilà pourquoi on est ici, hein? Ce qui s’en vient, personne n'en connaît la date. L’Évangile en parle, puis elle va encore en parler. Bien, nous, on doit vivre dans la paix, dans la joie et dans l’amour. Nous sommes ici parce que Dieu, oui Dieu nous a choisis. Regardez chacun d’entre vous. On est tous ici parce que c’est vraiment Dieu qui l’a voulu.

On ressent tellement une paix, une joie d’être ensemble! Ça ne vient pas de la volonté humaine, cela vient de Dieu. Nous quittons tranquillement l’esprit de ce monde. Oh, il en reste encore, hein Jean-Claude? Il en reste encore, mais on quitte, tranquillement on quitte l’esprit de ce monde. On n'a plus d’attaches, hein? On construit ensemble ce monde d’amour.

Voilà pourquoi Maman Marie elle nous accueille dans son Cœur : Marie Reine des Cœurs, mais c’est tous les enfants du monde. Nous avons seulement une seule Maman du Ciel et elle n’a qu’une seule famille : la nôtre. On est tous une famille.

Alors, si on terminait en disant notre prière à Maman Marie? On en fait la nôtre maintenant, elle nous l’a donné cette prière. Notre Mère nous a donné cette prière, bien, c’est notre prière pour elle.

Lise : On est bien à ses pieds.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, au pied de Marie.

Récitation de la prière à Marie Reine des Cœurs.