Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Banneux, Belgique,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-03-13 – A.M.   Partie 1

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque le Seigneur invite ses enfants, il les invite à avancer. Chacun de nous devons vivre cette invitation. C'est un appel que le Seigneur fait en notre cœur. Dieu nous appelle. Dieu, il veut qu'on l'écoute, et non seulement il veut qu'on l'écoute, mais il veut qu'on agisse pour lui. Tout ce que nous apprenons lors de ces rencontres d'amour avec l'agir de Dieu nous apprend à nous accomplir. Nous ne sommes pas ici pour écouter un instrument. L'instrument n'a rien à vous apprendre, elle est comme vous. Mais Dieu a à nous apprendre.

Chaque parole vient de la puissance de Dieu, parce que c'est Dieu la Puissance, et cela est dit en chacun de nous. Dieu ne cesse de le répéter à chaque rencontre, afin qu'on puisse réaliser ce que nous sommes en ce moment même en train de vivre. Nous sommes les choisis de Dieu pour tous les enfants du monde, pas seulement pour nous, mais pour tous les enfants du monde. Nous sommes sa famille et c'est sa famille qu'il veut nourrir. Ce n'est pas un peuple, un autre, un autre, un autre, ce n'est pas un pays, un pays, un pays, ce n'est pas une race, ce n'est pas une telle langue, ce n'est pas une telle religion, c'est sa famille.

Nous n'avons qu'un seul Père et c'est le même de par l'univers, pas de par ce monde, de par l'univers. Tout est à Dieu le Père, car c'est lui le Créateur, c'est lui qui est le Maître, le Seigneur, c'est Dieu; alors, soyons dans notre intérieur pour apprendre de lui. Ces paroles viennent de vous parce qu'il parle en vous. Vous lui appartenez, vous ne vous appartenez même pas lorsque vous consentez à être ses enfants. Aucun enfant sur la terre, qui se dit être de Dieu, n’est à lui, il ne s'est pas créé. On ne peut se donner un droit que sur ce qui est à nous. Alors, disons-nous : 'Je suis à Dieu', et arrêtons-nous pour nous demander : 'Qu'est-ce que moi j'ai fait qui est à moi?' Rien, mais rien, parce que tout votre être appartient à Celui qui l'a créé. Dieu nous a demandé : «Produisez des fruits en abondance.» Lorsque nous produisons des fruits en abondance, nous donnons à Dieu ce qu'il nous a donné, et lui prend ce qu'il nous a donné et il le distribue à ceux qui ne savent pas qu'ils sont de Dieu et que tout ce qu'ils font de bien est à Dieu.

Lorsque nous sommes enfants de Dieu, lorsque nous voulons être enfants de Dieu, alors nous prenons conscience que nos bonnes œuvres sont à Dieu et que cela ne nous appartient pas. Nous n'avons aucun mérite. Tout le mérite n'en revient qu'à Dieu. Oui, vous direz : 'Oui, mais quand je fais ma vaisselle, bien, c'est moi qui la fais ma vaisselle.' C'est faux, ce n'est pas vous qui faites la vaisselle, c'est Dieu qui met en vous sa Vie afin que votre vie, qui est celle de Dieu, s'accomplisse en la Vie en Dieu pour tous les enfants de Dieu. Ainsi, ce que nous faisons devient une nourriture pour nous que nous partageons. Eh! Seigneur! Si on va au début de ce qu'il vient de nous dire, déjà là, on s'en souvient plus.

Dieu nous démontre que nous devons nous abandonner entre ses mains. Laissons notre pensée de côté et laissons Dieu nous nourrir. On veut guérir. On veut comprendre pourquoi nous sommes toujours dans la pensée qui est hors de notre vie, la pensée qui est en dehors de la Présence. Dieu va nous instruire, Dieu va nous montrer, Dieu va nous faire voir. Dieu va nous faire comprendre par notre vie spirituelle ce que nous avons consenti de faire en dehors de la présence de Dieu.

Nous sommes dans une volonté humaine que nous avons choisie. Combien d'entre nous veulent partir immédiatement avec ce que nous sommes, avec nos biens matériels, notre famille, avec nos connaissances, vers Dieu le Père? Eh bien, tout le monde aurait dû se lever! C'est que Dieu a mis quelque chose en nous : il a mis un bien terrestre. Il a fait en sorte de nous donner son amour pour sa création.

Lorsque nous fûmes, avant d'être dans le sein de notre maman terrestre, Dieu a mis son 'je t'aime' en nous. Il a dit : «Va, va t'accomplir.» Eh bien, est-ce que nous étions, nous, en Jésus, en la Chair Éternelle, Immaculée, la Matière? Nous étions en Jésus. Eh! Qu'on ne voulait pas, probablement pas, sortir de là, mais notre 'je t'aime' était de l'accomplissement. Alors, lorsque nous avons pris vie en le sein de notre maman, Dieu nous nourrissait d'amour; alors, nous avons aimé l'endroit où il nous a installés. Nous avons aimé être dans le sein de notre maman qui, elle, avait les deux pieds sur terre. Alors, tout ce qui était autour de notre mère et de notre père était pour nous maintenant un foyer : la terre. Alors, voilà pourquoi nous aimons être sur la terre. Nous aimons être là où Dieu nous veut, parce que nous vivons la présence de Dieu dans sa création.

Lorsque nous sommes en nous, dans notre vie spirituelle, nous ne cessons de rendre grâce à Dieu. 'Comme c'est beau, Dieu, ta création! Comme c'est beau, Dieu, ces sons que j'entends! Comme c'est beau, Dieu, l'harmonie, la diversité de la création, tes couleurs, tes odeurs!' On ne cesse de rendre grâce à Dieu. Mais, pour cela, il faut être en notre bonheur, en notre joie; il faut être dans l'amour, donc dans notre vie spirituelle.

Mais ceux qui regardent la nature pour eux-mêmes, ceux qui aiment tout ce qu'il y a pour eux-mêmes, sans rendre grâce à Dieu, le Créateur, eh bien, s'acquièrent de ce qui est à Dieu et ils se perdent. Ils sont toujours à la recherche. Ils ont beau regarder la mer, cette étendue, cette beauté; ils ont beau regarder ce ciel qui change à chaque instant de forme par les nuages, par un oiseau, par un vent; ils ont beau regarder tout cela, mais ils sont toujours à la recherche. Et ils associent ce qu'il y a à l'extérieur avec leur intérieur, et comme leur intérieur est un gros moi, ils sont là toujours à se demander : 'Est-ce que je suis en diapason avec la création? Est-ce que cette création a encore à me donner?' Toujours cette recherche, toujours ce moi qui veux pénétrer.

Nous, nous l'appelons le Nouvel Âge. Nous dissocions ce qui est nous et ce que Dieu a créé. Ce que Dieu a créé devant nous, il l'a mis en nous afin que nous puissions reconnaître que nous sommes avant ce que nous regardons. Ce que nous regardons a été créé pour nous, pour nous rappeler que Dieu est avec nous, pour nous rappeler que Dieu est présent, pour nous rappeler que Dieu veille sur nous, pour nous rappeler que Dieu nous nourrit, pour nous rappeler que Dieu nous vêtit, pour nous rappeler que Dieu nous a donné son amour à chaque instant. Nous devons nous en nourrir continuellement.

Pourquoi avons-nous perdu ce contact : Dieu, présent continuellement en nous? Pourquoi ne pénétrons-nous pas l'amour de Dieu? Ce bien qui nous vient de Dieu est à Dieu; donc, lorsque nous apprécions le bien que Dieu nous donne, nous pénétrons en Dieu, car Dieu ne se sépare pas de son bien. Nous avons perdu tout cela parce que notre pensée n'est pas en Dieu, notre pensée n'est pas en nous, notre pensée est hors de la vie. Nous marchons sur son lieu d'amour comme des étrangers, parce que nous n'arrivons pas à être présents en la présence de Dieu, être présents dans notre vie éternelle. Nous sommes trop imbus de nous-mêmes.

Nous croyons être capables de regarder, alors nous sommes aveugles. Nous croyons dire : 'Oui, j'entends.' C'est faux. Nous n'entendons que ce que nous pouvons entendre en dehors de la présence de la Présence, car si nous entendions l'amour de Dieu, tout nous serait connu. Nous serions en diapason avec notre intérieur et ce que nous entendons et ce que nous entendrions nous nourrirait d'amour de Dieu continuellement. On n'aurait jamais faim, on serait toujours nourri. On saurait que Dieu pénètre notre intérieur par les sons. On serait continuellement en Actions de grâce. Oh! louer notre Dieu par notre écoute! Notre écoute ne peut pas se séparer de nous. Nous sommes les créatures de Dieu, mais nous séparons notre écoute de nous-mêmes. Nous nous mutilons lorsque nous écoutons ce qui n'est pas de Dieu, nous nous mettons en dehors de notre vie.

Tout doit être que pour Dieu parce que Dieu est notre tout, notre Dieu. Nous ne devons pas écouter pour nous satisfaire, mais pour rencontrer notre Dieu, savourer notre Dieu. Cela n'est pas des paroles pour un autre monde, c'est pour aujourd'hui. Ce que nous entendons, nous l'entendons par amour. Nous voulons être ce que Dieu veut qu'on soit : des enfants de Dieu. "Parle, Seigneur, nous t'écoutons. Nourris-nous, Seigneur, nous voulons manger à ta bouche, nous voulons vivre." Il faut ressusciter. Nous ne cessons de nous promener avec notre tombe et notre tombe, nous l'avons devant nous lorsqu'on se regarde devant un miroir. Nous ne sommes plus que des ombres.

Notre pensée doit être la pensée de Dieu, notre pensée doit être nourrie de la pensée de Dieu. Donnons à Dieu ce qui est à Dieu et disons-lui : "Seigneur, je te donne ma pensée. Cette pensée n'est pas digne de ta pensée, car cette pensée est étrangère à moi. Je ne veux plus dire : ma pensée, car ma pensée a été infidèle à l'enfant de Dieu que je suis, ma pensée m'a amenée en dehors de la vie éternelle. Ma pensée est une nourriture malsaine, ma pensée est un poison, ma pensée est contre toi, ma pensée est contre mon prochain, mes frères, mes sœurs. Je ne veux plus de ma pensée, je ne veux plus de cette pensée, je veux ta pensée. Viens arracher de ma pensée le mal, viens avec ton Feu d'amour irradier toute impureté, je consens. Ce que tu me donnes, c'est la grâce de la présence en la Présence. Oui, je veux être présent en moi, je veux être présent dans ma vie éternelle. Nourris-moi de la Pensée, car tu es la Pensée, tu es l'Éternité. Comme tu as fait en Adam avant la tache qui a sali l'âme, qui a mis une ombre à ma vie, je veux cette pensée du début, car elle est ta pensée, elle est de toi."

Pour vivre ce que Dieu nous demande, il faut connaître, il faut accepter, il faut s'accomplir. Qui a fait que notre pensée, notre pensée est maintenant impure? Qui fait que notre pensée est dans le mal? À l'instant où Adam a voulu accepter la connaissance du bien et du mal, voilà que le mal s'installa, le mal s'installa! Nous ne sommes pas créés pour connaître le mal, mais nous avons fait un choix. La chair a fait un choix : cette chair a voulu entrer dans la volonté humaine. Elle a choisi avec la vie, la vie que Dieu avait donnée. La vie est le souffle de Dieu, et c'est avec le souffle de Dieu qu'Adam a choisi de connaître le bien et de connaître le mal.

Cela n'est pas venu instantanément dans notre pensée, mais cela s'est installé par le choix d'Adam en pénétrant son mal pour atteindre la vie. À l'instant où la connaissance du bien et du mal se fit connaître à la vie spirituelle, à l'âme, l'âme connut une ombre : elle eut honte. Elle eut honte, l'âme, de ce que l'homme venait, la création venait, la chair venait d'accepter, elle eut honte. Elle ne voulut plus regarder son Dieu, car elle ne se sentait plus digne. Comme elle ne se sentait plus digne de la vie, elle ne pouvait plus maintenant être, pour la chair, la création de Dieu, ce qu'elle était au début.

L'âme, elle est de Dieu. Tout passe par l'âme afin que le temple, que la chair, soit toujours en la Présence, en la Nourriture : les grâces. Mais elle venait d'être dans une ombre; toujours, maintenant, dans une hésitation, hésitation : "Je suis impure. Moi qui suis la beauté de Dieu, je me sens sale. Moi qui suis la perfection de Dieu, je suis imparfaite. Moi qui ai tout reçu de Dieu, j'en suis indigne." À cet instant, Adam perdit la pensée de Dieu. Parce qu'il perdit la pensée de Dieu, il ne put plus entendre son Dieu. Tout ce qui était autour de lui, tous ces sons ont diminué, diminué, diminué, jusqu'à demeurer comme lui avait, dorénavant, choisi : 'Je choisis de connaître. Je choisis de connaître si c'est un son qui vient d'un rossignol ou d'un merle, je choisis de connaître. Et à travers ce que je choisis, est-ce que cela est bien, ou est-ce que cela est mal?' Cela fut pour les sons, cela fut pour son regard.

Tout ce qui était de la création de Dieu, tout ce qu'il voyait, la présence de Dieu, il pénétrait la pensée de Dieu et tout ce qu'il voyait il connaissait, car la pensée de Dieu est une pensée de connaissance. Parce qu'il avait choisi de connaître, maintenant, il devait connaître avec ce qu'il était. Sa connaissance diminua jusqu'à lui. Lorsqu'il parla, il parla avec sa connaissance, ce qui faisait qu'il fallait qu'il réfléchisse avant de parler : 'Est-ce que ma parole est dans le bien ou dans le mal', car sa pensée en Dieu ne le nourrissait plus. La pensée de Dieu n'était plus dans son savoir. Ce qu'il savait maintenant, c'est selon ce qu'il était devenu.

Adam, première chair créée, fut créé avant en la Matière Parfaite, avant toute chose. Et à l'instant où Adam fut créé, nous, nous fûmes au même moment. Adam et nous, nous avons été créés en un mouvement, en une Volonté : la Volonté de Dieu, la Divine Volonté, la pensée de Dieu. La pensée de Dieu n'est que puissance, la pensée de Dieu n'est que lumière, la pensée de Dieu est éternelle. Alors, Dieu n'a eu qu'à penser et nous fûmes en la Matière Parfaite, en son Fils, en son Fils qui s'est montré, parce que Dieu le Père le voulait, à ses esprits créés, mais avant tout, à son Père. Il a été engendré, non créé. Dieu le Père regarda sa beauté. Dieu le Père regarda son Amour et son Amour se donna à lui, notre Dieu, notre Éternité, la Puissance, l'Éternel, notre Père : le Fils, notre Frère. Par la grâce, nous ne pouvons être frères et sœurs de Jésus que par la grâce, car nous ne sommes pas engendrés, nous sommes créés.

Adam, lorsqu'il fut créé en Jésus, bien, il fut créé au même moment que nous. Alors, nous avons tous eu la pensée de Dieu, pas une pensée comme nous, nous la connaissons et qui est à notre mesure. Elle était sans limites la pensée de Dieu que Dieu nous a donnée gratuitement. Dieu nous donne de l'amour. La pensée est l'amour et c'est gratuit l'amour; ça ne nous domine pas l'amour; ça ne nous prive pas l'amour; ça ne condamne pas l'amour; ça ne juge pas l'amour. Dieu ne nous juge pas. Nous, nous jugeons. Ce qu'Adam a reçu après la tache originelle, après la désobéissance, ce qu'il recevait de son choix, c'était ce que lui il était, ce que lui seul était. Nous, où étions-nous? Nous avons tous été créés en un Vouloir de Dieu, tous. Alors, avant la tache originelle, on était en la pensée d'Adam. On n'était pas en dehors, parce qu'on était en la pensée de Dieu.

Adam, dans la présence en la Présence, était toujours en la pensée de Dieu. Donc, chacun de nous était l'amour de Dieu et l'amour de Dieu était en la pensée d'Adam. Voilà pourquoi Adam connaissait la pensée de Dieu et que la pensée de Dieu était toujours en train de le nourrir. Alors, nous étions, tous ensemble, nourriture d'amour par la grâce, créés. Mais lorsqu'Adam, nous disons Adam, pourquoi? Parce que c'est le premier créé et non pas Ève. Ève fut créée par Dieu lorsque Dieu prit une partie de la chair d'Adam qui se multiplia : Ève. Parce qu'il n'y a qu'une seule chair, il n'y en a pas deux, un milliard, six milliards : une chair qui s'est multipliée, et elle s'est multipliée par la grâce, par le Vouloir. Lorsqu'Adam se nourrissait de la pensée de Dieu, il se nourrissait de l'amour de Dieu, et nous sommes l'amour. Tout était unité, tout était harmonie, tout était présence.

Aujourd'hui, à cause de la désobéissance, nous sommes divisés. C'est bien ce qui arriva à Adam. Son regard, son écoute, sa pensée, paroles, actions, sentiments, maintenant divisés à cause de la connaissance du bien et du mal, devinrent individualistes, séparés, divisés. Voilà pourquoi, il ne put être dans sa perfection. Il vivait cela, Adam. Ève vivait cela. Ils venaient de comprendre qu'ils avaient tout perdu. Ils ont vécu les conséquences. Adam et Ève ont vécu les connaissances – les premiers, la perfection – ont vécu les connaissances, ils ont vécu toutes conséquences, toutes conséquences, car ils savaient dorénavant que ceux qui étaient pour venir après eux n'auraient plus jamais ce regard, cette écoute, cette pensée, paroles, actions et sentiments parfaits. Ils savaient maintenant et ils ont pleuré.

Ils n'ont plus jamais commis autre faute que la tache originelle, ce péché que tout enfant porte dès la venue en le sein de la maman choisie par Dieu. Ils savaient maintenant et ils ont, ils ont prié Dieu, ils ont parlé à Dieu. Ils avaient encore quelque chose qui ne leur avait pas été enlevé : l'amour de Dieu, la liberté d'enfants de Dieu, et c'est avec cette liberté qu'ils ont prié Dieu, et Dieu leur a dit : «Je vais vous envoyer un Sauveur.» Et c'est son Fils, son unique Enfant, la Chair Parfaite, qu'il leur enverrait : la pensée de Dieu. Nous avons reçu la pensée de Dieu par le Fils de Dieu. Il ne se séparait jamais de son Père, il était toujours en sa Présence.

Chaque parole du Divin Roi, chaque parole du Ressuscité, est la pensée de Dieu. Et nous, nous connaissons avec ce que nous sommes, avec nos faiblesses, ce que Dieu a voulu pour nous, pas plus, parce que, à cause de notre chair impure assujettie au péché, nous ne sommes pas capables d'en apprendre plus. Nous ne sommes pas capables d'assimiler ce qu'il nous donne. C'est par la puissance du Saint-Esprit que nous pouvons comprendre, que nous pouvons voir, c'est par la grâce. Aucun enfant de Dieu, qui est dans sa volonté humaine, ne peut nous instruire. Aucun. Il n'y a que par la grâce que nous pouvons comprendre la pensée de Dieu, parce que la pensée de Dieu est parfaite et que nous, nous ne sommes pas parfaits parce que nous nous sommes divisés. Pour comprendre la pensée de Dieu, il faut former un tout. Du premier qui vint sur la terre, Adam, jusqu'au dernier qui sera sur la terre, voulu par Dieu : tous, ensemble, pour ne former qu'une seule pensée. Là, nous pouvons entendre et comprendre.

Les douze apôtres n'ont pas pu comprendre et n'ont pas pu entendre. Ils ont, avec une chair assujettie au péché, pu entendre que ce qu'ils étaient par eux-mêmes, pas plus; ils n'ont pu comprendre que ce qu'ils étaient dans leur chair. Alors, ils ne comprenaient pas cet amour qui se montrait, ils ne comprenaient pas ce qui était pour eux une nourriture. Jésus leur a dit : «Mangez ma Chair, buvez mon Sang.» Peut-on manger une chair, alors que cela était anathème? Pouvons-nous boire son Sang, alors que cela était anathème? Ils n'ont pu comprendre que Dieu leur donnait la Présence, la Présence dans leur vie qui n'était pas présente. Ils n'étaient pas présents dans cette éternité, dans la pensée de Dieu. Ils n'ont pu comprendre cela.

Mais le Saint-Esprit est venu à la Pentecôte. Il est venu leur donner les grâces afin qu'ils puissent comprendre la Présence. Ils ont pu saisir : 'Dieu est venu. La pensée de Dieu est venue, la pensée de Dieu nous a nourris, la pensée de Dieu nous a guidés, la pensée de Dieu est venue nous montrer la vérité.' C'est cela qu'ils ont pu comprendre. Ils ont pu comprendre : 'Oui, Dieu est venu.' Et ils ont témoigné de tout ce que la Présence avait fait sur la terre par amour pour tous les enfants de Dieu. Voilà ce qu'ils ont compris.

Voilà ce que Dieu, en ce moment même, est en train de nous montrer. Croyez-vous qu'un être humain peut vous parler comme en ce moment? Aucun être humain ne peut parler ainsi que si Dieu met sa Présence et que Dieu prend tout, et qu'elle se tait dans son être pour disparaître et laisser la place à notre Dieu. Personne ne mérite ce que nous entendons, personne, si ce n'est notre Mère qui demande obéissance, qui nous nourrit continuellement en ce moment en se maintenant dans notre cœur : «Obéis, écoute et abandon, car tu n'es pas la Nourriture, tu n'es que présence que par la grâce.» Nous sommes tous présence que par la grâce pour entendre ce que nous entendons, car ce temps est un temps de révélation, c'est un temps où nous devons regarder ce que nous sommes devenus par nos propres choix.

Nous avons choisi de demeurer dans notre imperfection, nous avons choisi de vivre nos mensonges, nous avons choisi d'être dans l'idolâtrie, nous avons choisi de nous séparer de notre propre vie éternelle. Et ce n'est pas Dieu qui l'a choisi pour nous, c'est nous qui l'avons choisi, parce qu'avant même que nous soyons dans le sein de notre maman, Dieu, en sa pensée, savait tout ce que notre pensée aurait voulu vivre. Alors, Dieu dit : «Que cela soit. Va et je te montrerai.» Car à l'instant où Adam choisit entre le bien et le mal, nous étions en lui. Nous n'étions pas en dehors de la chair, nous avons tous dit : 'Je choisis de connaître le bien et le mal.'

Une seule n'a pas choisi de connaître le bien et le mal, une seule, et c'est la Mère choisie pour être notre Mère : Marie, l'humble Marie. Elle est la seule qui, en la chair, a dit : «Mon Dieu, je suis la servante de la Divine Volonté, pas ma volonté.» Nous avons tous choisi et Dieu nous a fait vivre nos conséquences. Et nous les connaissons tous nos conséquences, nous les ressentons dans notre chair : division. Division : notre chair est divisée. Nous sommes des êtres mutilés. Nous ne pouvons nous dire 'je suis ressuscité.' Lorsque nous dirons 'je suis ressuscité,' nous ferons un tout. Nous serons dans le 'je t'aime' du Père, nous le goûterons, car nous serons dans la pensée du Père.

Alors, il dit : «Maintenant, assez mes enfants, levez-vous et reposez-vous.»