Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bobcaygeon, On.,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-10-20 - Soir - Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, nous allons prendre encore un petit moment; ce moment c’est 'questions et réponses'.

Il y en a des personnes ici qui ont vécu ça; Claire a vécu ce moment, je crois.

Est-ce que Carmel, tu as vécu ce moment?

Alors, des personnes posent des questions et c’est Dieu qui répond.

Toi aussi Roger, je crois tu as vécu ce moment?

 

Q.  Est-ce que c’est Dieu le Père qui parle?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Au tout début, c’est le Saint-Esprit, le Saint-Esprit qui envahi notre être, le Saint-Esprit qui nous fait comprendre la Volonté de Dieu le Père et, par sa toute-puissance, Dieu le Fils se fait entendre en chacun de nous pour nous amener là où son Père le veut.

Comment comprendre ce qui est devant nous? Est-ce le Saint-Esprit, Dieu le Fils, Dieu le Père? C’est un Tout.

Ce que nous ressentons, c’est la Volonté de Dieu.

Lorsqu’on ressent la présence de Dieu le Père, c’est comme si Dieu le Père ouvre sa main et t’installe dans sa main, afin que tu sois dans sa Volonté, et là tu entends la Volonté du Fils qui fait la Volonté du Père, par la toute-puissance du Saint-Esprit. Alors, lorsque nous entendons, nous le ressentons à l’intérieur, c’est là que tu découvres qui parle; alors, ce que nous avons entendu, il y avait du Dieu le Père.

 

Nicole : La dame dit que la voix de Dieu le Père semble plus sévère.

 

Q.  Quand l’Esprit-Saint est venu à nous après l’Ascension, comment est-ce qu’il est venu l’Esprit-Saint, est-ce qu’il est venu par Dieu le Père ou par Jésus?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Au moment où Dieu prépara ses enfants, il les réunit par son amour en leur donnant la Mère de Dieu le Fils. La Mère de Dieu le Fils les rassurait; elle priait Dieu le Père pour eux. Son Cœur ne cessait de s’élancer vers le Cœur du Fils et tout ce qu’elle était devenait pour les apôtres un mouvement de présence. Lorsqu’ils étaient à l’extérieur, ils ressentaient l’insécurité, mais lorsqu’ils étaient à l’intérieur, là ils savaient, ils savaient qu’ils avaient auprès d’eux la Volonté de l’Amour.

Ils étaient tous ensemble parce qu’ils espéraient, espéraient cette puissance qu’ils n’avaient pas comprise, mais par les grâces de Dieu, ils avaient en eux quelque chose qui les amenait à être ensemble, à prier ensemble, à méditer ensemble, parce qu’il y avait recueillement.

Ils se rassemblaient dans la confiance qu’il se passerait quelque chose.

Ils ne pouvaient comprendre et ils ne pouvaient voir, mais tout était en eux comme un mouvement qui souffle au loin et qui s’approche doucement : ils ne savent pas qu’il est là, et pourtant il y a quelque chose en eux qui vit.

Lorsqu'au moment où Dieu, dans toute sa puissance, étendit son vouloir, là sa Volonté se fit entendre : un grand vent fut dans la pièce, tout comme le vent de Moïse, mon fils.

La puissance du Saint-Esprit est l’amour du Père, l’amour du Fils qui ne cessent de se donner : ce que Dieu le Père a donné à son Fils, son Fils le lui redonne. Le Saint-Esprit : mouvement de l'Amour qui donne et qui ne cesse de se donner, présence même de Dieu le Fils et de Dieu le Saint-Esprit en le Fils pour Dieu le Père : mouvement qui ne peut se séparer.

Lorsque cette puissance se fit connaître, tout s’ouvrit en eux : ce qu’ils étaient devenait lumière. Ils ne pouvaient pas saisir par leurs sens ce qu’ils connaissaient, leur intérieur était envahi d’amour de Dieu. En un instant, un seul instant, ils ont été dans l’amour du Père pour le Fils, le Fils pour le Père : tout se faisait comprendre par la Volonté de Dieu.

La lumière les envahissait, la lumière les nourrissait, la lumière leur donnait à boire. Le Saint-Esprit leur faisait comprendre que le Fils était en eux et qu’ils devaient tout à Jésus. Leur foi fut inébranlable, car ils se nourrissaient d’amour du Fils.

Chaque présence de Jésus en leur vie devenait en un instant une connaissance : leur vie s’associait à la Vie de Jésus fait Homme. Le souffle du Saint-Esprit était sur eux comme l’oxygène était en leurs poumons. Rien n’apparaissait pour eux comme quelque chose venant de leur volonté. Ils n’avaient pas besoin de savoir, ils savaient tout; ils n’avaient pas besoin de se souvenir, tout était au présent. Le Saint-Esprit était là, le Saint-Esprit leur faisait présence. Là où est le Saint-Esprit est Dieu le Père, Dieu le Fils.

Lorsque nous avons entendu la réponse tantôt pour Maureen, la réponse était que Dieu est en son tout : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Cela nous envahit de l’intérieur et, par la puissance du Saint-Esprit, c’est comme si on savait que c’est Dieu le Père qui avait parlé, c’est comme si on avait ressenti la présence de Jésus, et on reconnaît que la volonté humaine n’a rien à voir là-dedans.

Les apôtres ont vécu une grande puissance. Ils ont compris tout ce qui s’était passé lorsque Jésus était avec eux. La Parole de Jésus devenait pour eux de la lumière, mais ils ne pouvaient pas en parler avec leur volonté humaine, ils savaient, et cela était en eux.

C’est au moment où devant une telle situation que le Saint-Esprit faisait tout pour eux : tout sortait d’eux comme une source qui ne cesse de les alimenter. Ils n’avaient pas à chercher leurs mots, ils se nourrissaient de la Parole de Jésus qui avait été en eux.

Alors lorsqu’ils parlaient aux gens qui étaient autour d’eux, c’est comme si Jésus lui-même parlait. Voilà pourquoi les gens guérissaient et se laissaient libérer des esprits mauvais. Il n’y avait rien qui venait de la volonté humaine, mais tout de Jésus. Ils étaient dans leur ministère : servir les enfants de Dieu. Ils étaient Christ-Prêtre : prêtre qui renonce à toute volonté humaine, Christ qui est présent et qui fait la Volonté de son Père. Tout était dans la Volonté de Dieu pour sa plus grande Gloire.

 

Q.  Dans la vie d’aujourd’hui, comment est-ce qu’on atteint ce niveau, ce but, cette façon d’être?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Vous souvenez-vous du tout début lorsque le Saint-Esprit a dit : «Je viens vous prendre, je viens vous saisir»? Alors, à ce moment-là, on consentait, on disait notre oui. Il ne nous prenait pas par la force, il nous invitait à dire notre oui. Nous aurions pu dire : "Bien, voyons donc, qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce que c’est que cette affaire-là?" À cet instant, nous, on n'aurait pas suivi le mouvement de la Lumière, on n'aurait pas suivi le Verbe, la Divine Volonté, qui nous amenait au temps que, lui, il voulait nous amener. On serait restés au niveau de notre propre pensée : "Ah! qu’est-ce qu’il est en train de dire, qu’est-ce qu’il veut dire par là? Bon, moi, je ne comprends pas tout à fait, ça l’air compliqué cette affaire-là"; voilà que notre volonté est toujours en éveil, nous ne sommes pas abandon.

Notre oui n’était pas un oui d’enfant, mais un oui contrôlé : "Oui, je veux bien donner mon oui; je veux voir qu’est-ce que ça va faire, je ne suis pas sûre, moi, d’être d’accord avec ce que j’entends, là." Voilà que je contrôle mon oui : il n’y a donc pas d’abandon.

Celui qui a dit oui et qui a laissé toute la place à ce qu’il entendait a entré en lui sans aucun effort.

Lorsqu’on ouvre la télévision et qu’on regarde la lumière qui apparaît : l’écran noir qui devient de la lumière, à cet instant notre regard est captivé, à cet instant on est prêt à poursuivre le mouvement; on ne se pose plus de questions, on est devant une lumière extérieure et cette lumière extérieure fait appel à nos sens. Lorsque nous continuons, cela veut dire que nous consentons à ce que nos sens soient mis entre les mains d’un objet; c’est l’objet qui va contrôler ce que nous allons entendre. Et plus nos oreilles écoutent et plus notre esprit consent. Plus notre esprit consent et plus nous ne sommes plus en ce que nous sommes : notre intérieur est ouvert à l’extérieur et ce qui se laisse voir devient une ouverture pour laisser pénétrer des images : "J’ai consenti à accepter que la lumière soit, j’ai consenti à attendre"; donc, il a pouvoir à l’extérieur. Ce qui est extérieur prend de la place. C’est l’extérieur qui ouvre quelque chose à l’intérieur de nous, c’est l’extérieur qui contrôle ce qu’elle veut nous donner.

Si les images sont des images qui apportent des sentiments d’amour contrôlés par l’extérieur, cela entre en nous et, pour entrer en nous, ça pousse ce qui est déjà en nous pour prendre la place : alors ce qui est poussé est tassé et ce qui vient de se faire connaître s’étend. Voilà qu’un sentiment se laisse en nous prendre de la place; alors les images prendront une vie à l’intérieur. Ces images vont se loger dans ce que nous sommes, dans le passé et par le présent. C’est une vie étrangère qui vient de s’installer dans notre vie, et cela va contrôler ce que nous sommes pour se loger encore là où elle veut être logée.

Alors, lorsque nous, tantôt, nous avons accepté d’être dans la lumière, nous sommes devenus par notre oui consentants à ce que l’intérieur nous montre. Alors, ce qui est entré en nous nous a montré une connaissance, nous a montré ce qui est en nous dans le passé pour le mettre au présent; il a sorti ce qui est du passé pour que nous le vivions au présent en nous montrant que nous sommes vivants. Rien ne nous a été caché, tout nous a été montré; c’est la vie, notre vie, qui est devenue pour nous au présent, pour nous faire apprendre encore plus : là est l’abandon, là est la nourriture de Dieu.

Nous avons vécu notre propre vie contrairement à ce qui est extérieur; ce qui est extérieur vole, ne demande pas, ne fait pas un abandon pour amener l’enfant à voir, c’est le contraire : il triche, il entre, il se cache, et il pousse ce qui est vrai pour pouvoir contrôler, dans le but d’atteindre le passé et faire souffrir : il est contrôleur, il apporte la mort dans un mouvement de souffrance.

Lorsque nous regardons une scène qui est pour nous une scène d’un homme et d’une femme amoureux, ces images entrent à l’intérieur de nous sans notre permission. Ces images veulent prendre vie à l’intérieur de nous; alors, pour prendre vie à l’intérieur de nous, il faut qu’elles poussent ce qui est vraiment nous avec notre mari, nous avec notre fiancé, nous avec notre frère, notre père, notre mère. Alors, tout cela, il pousse pour contrôler : "Tu n’as pas affaire là"; alors, le sentiment que nous avons ressenti devant un homme et une femme devient pour nous un sentiment vrai, et ce sentiment vrai va contrôler le sentiment qui vient de nous-mêmes face aux personnes que nous aimons, et le faux sentiment qui contrôle tout va s’associer à tout ce qui nous a fait souffrir; alors, en s’associant à tout ce qui nous a fait souffrir, cela se présente à nous.

Mais cela n’est pas la vie, c’est un mouvement faux qui a pris possession de nous et qui prend ce qui est en nous en souffrance et en fait son propre mouvement. Ça ne nous appartient pas, mais ça contrôle notre vie, ça contrôle nos sentiments qui sont à nous; alors, nous devenons étrangers à nous-mêmes. Ça vole, ça ne donne pas, ça nous fait mourir. On ne vit même pas notre vie au présent, nous ne sommes pas dans la vie, nous sommes dans un mouvement qui n’existe même pas; ça, c’est le contraire de la vie en Dieu.

La vie en Dieu : ça donne, ça ne cesse de donner; ça reçoit ça donne, ça reçoit ça donne, ça nous fait grandir, ça nous remplit de paix et de joie; ça nous remplit tellement de mouvements d’amour à l’intérieur de nous qu’on n'a pas besoin d’aller chez l’autre pour nous remplir : on vit notre vie.

Pourquoi aujourd’hui les couples qui sont ensemble sont dans la souffrance? Ils ne vivent même pas leur propre vie : la femme ne vit pas sa vie et l’homme ne vit pas sa vie. Alors, la femme est portée à regarder la vie de l'autre : "Hé, donne-moi de l’amour, donne-moi ce que j’ai de besoin. Dis-moi que je suis belle, dis-moi que je suis gentille." Faux sentiments, une vie de souffrances, une vie qui se meurt : "J’ai besoin d’amour, où est mon amour à moi?"

Et l’homme, c’est la même chose. Il regarde celle qu’il aime, et il veut se sentir fort devant elle. Il veut se dire être capable de l’aimer, alors : "Donne-moi de la valeur, donne-moi ce que je suis. Je veux être ton homme, je veux t’apporter le bonheur, mais sois reconnaissante."

L’homme qui regarde sa bien-aimée veut être pour elle un être fort, il veut la combler, alors il va lui demander à elle : "M’approuves-tu? Est-ce que tu me regardes?" Il va chercher de l’amour : "Dis-moi que tu m’aimes." Il ne sera pas lui-même, il va aller chercher ce qui lui manque : " Ma vie d’homme, celui qui est vrai devant ce que je suis. Je veux être moi, je veux être l’amour".

Chacun veut être l’amour parce que chacun est amour. Il est complet avec lui-même, tout comme elle est complète avec elle-même. Il y a trop de mouvements étrangers en chacun d’eux; ils ne sont pas dans leur vie à eux, ils sont dans la vie des autres : c’est l’extérieur qui contrôle.

L’Esprit de Dieu est différent : Dieu est amour; alors, lui, il n'arrête pas de combler, combler, combler. On est tellement amour qu’on voit l’autre comme un être comme nous : un être qui a besoin de Dieu : "Il faut qu’il vive sa vie et que moi il faut que je vive ma vie. Je vais partager ce que je suis et lui va partager ce qu’il est au moment où lui le voudra, parce que je me respecte. Parce que je me respecte, je respecte aussi ses choix."

On ne vole plus maintenant, on n’exige plus, on tolère, on patiente, on est bon envers nous-mêmes; tout nous apparaît tellement rempli d’amour pour nous-mêmes, pour nous-mêmes! On est comblés de l’intérieur! On est si amour qu’on n'est même plus capables de le retenir! Alors là, ça devient contagieux.

Sans qu’on dise un seul mot, l’autre apprend; il apprend de son intérieur, pas de l’extérieur; il n’a pas besoin de nos paroles, de nos regards qui jugent; il n’a pas besoin de nos gestes d’impatience qui exigent : ça, c’est extérieur; ça, ça vole; ça, ça fait mal; ça, ça tue : ça tue un couple.

Il n’y a que de l’intérieur qu’on apprend, il n’y a que de l’intérieur qu’on peut trouver l’être que nous sommes; cela nous apprend à fermer notre regard sur les autres, parce que ça nous montre que nous avons besoin d’amour pour nous-mêmes, afin qu’on puisse s'aimer. Et ça, c’est un ouvrage qu’on a à faire, et plus on fait ça et plus on est rempli de paix, et comme la paix règne en nous, eh bien, on a la paix à l’extérieur. Parce que lorsque l’autre n’a pas encore atteint ça et que l'autre dit des paroles d’impatience, ça vient frapper notre paix, ça ne vient plus frapper nos nerfs.

Là, on apprend à se la fermer, on apprend à donner à Dieu : "Ah! je te donne tout ça, Seigneur; prends soin de nous deux". Ça, on avance ensemble : ton chemin, mon chemin. On ne vit pas sur le même chemin, parce que lorsque l’on est sur la même ligne on a toujours un penchant : "Tu me fais plaisir ou je te fais plaisir? Je me donne ou bien je me garde pour moi-même?"

C’est comme si on marchait sur le bord d’un précipice : "J’ai toujours peur de ne pas dire le bon mot, toujours peur de ne pas faire les bonnes actions". À force de marcher toujours ainsi, eh bien, là je commence à perdre l’équilibre : "Si c’est ça la vie à deux là, eh bien, moi je vais prendre mon bord, elle prendra son bord, mais je continue quand même au cas où ça s’améliorerait."

Mais tout ce temps-là, c’est encore de la souffrance : "Je porte sa souffrance, puis je porte ma souffrance!" Là, ça devient tellement lourd sur nos épaules qu’on prend nos chargements, puis là : "Tiens, je te le donne à toi tout seul".

Alors, notre chargement on le met sur le dos de l’autre, puis l’autre donne son chargement, puis il le met sur notre dos : "Vis ma vie parce que moi j’en peux plus! Si tu es pas capable de régler tout cela, c’est parce qu'on n'est plus capables de s’endurer, parce que je t’ai dit ce que je pensais, je t’ai dit ce que je ressentais". Alors là, il vient un moment où on n’en peut plus, on est trop malheureux, et là il vient un silence, un silence tellement lourd : on ne se regarde même plus.

Une vie qui est silencieuse est une vie solitaire; alors, on vient à être individuel : "Vis ta vie, je vais vivre ma vie". Vivre ainsi c’est vivre avec des ombrages, un passé : "Je t’ai tout donné et ça m’a servi à rien". On ne cesse de penser à notre vie gâchée, et il vient un temps où on ne cesse de pleurer, on perd tout espoir de bonheur; là, il y a séparation, soit séparation de corps ou soit séparation de présence. Mais lorsqu’on est ensemble et qu’on marche chacun sur notre propre chemin, là on devient de plus en plus forts. Regarde en avant, là on trouve les pas qu’il faut mettre dans les pas de Dieu.

Et l’autre qui marche au côté, on ne regarde pas s’il met les pas dans les pas de Dieu, on fait confiance en Dieu, on lui donne les guides, on fait ce qu’on a à faire sans dire : "Hé, ton chemin, là, il est trop à droite ou il est trop à gauche", non, on regarde le nôtre, on regarde notre chemin, et ceux qui sont sur notre chemin : nos enfants, ils marchent avec nous.

Croyez qu’ils ne sont pas tannés, eux autres, de suivre un chemin qui est le chemin de papa et de maman sur le bord d’un précipice? Ils veulent marcher sur un chemin où ils auront une sécurité d’avenir, parce qu'eux autres aussi veulent marcher sur leur propre chemin.

Mais on leur apprend à marcher sur le chemin de l’autre; alors, on leur apprend tout de suite à ne pas avoir confiance en eux : "Tu te fieras sur l’autre" : au moindre coup de vent, ils risquent de tomber.

Nous devons leur apprendre à marcher sur le chemin de la vie : leur chemin à eux. Nous serons des modèles pour eux. Alors, nous avons à apprendre à marcher sur notre chemin, et ça, c’est possible, puisque Jésus l’a fait avec les apôtres, il l’a fait avec les disciples, il l’a fait avec les saintes femmes, et qu’ils ont compris par la puissance du Saint-Esprit, mais ça n’a pas changé parce que le Saint-Esprit est encore là.

Jésus se donne à l’Eucharistie en Corps et en Sang, et Dieu le Père, Dieu le Père, par sa toute-puissance, nous fait goûter à la vie éternelle. Alors, nous devons mettre nos pas dans notre oui : "Je m’abandonne à toi, montre-moi le chemin, c’est là que je veux aller". Alors, lui il va tout faire. Alors il faut lui faire confiance, hein? Alléluia.

 

Tous : Alléluia.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci, Seigneur.

 

Q.  Jésus a dit à ses apôtres : «Viens», il n’a pas dit à ses apôtres : «Toi tu vas être un collecteur d’impôts, toi tu vas être un pêcheur d’hommes», il a dit : «Suivez-moi.» Alors, c’est la même chose dans le mariage, il n’a pas dit : «Toi suis le chemin de ta femme ou de ton épouse ou de ton mari», il dit : «Suivez-moi». Alors, quand on fait ça, qu’on suit le chemin de Dieu, tout le reste est secondaire.

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce qui devient pour nous un moment platonique devient pour Jésus un moment de découverte.

 

Jésus : Le couple qui est ensemble et qui s’ennuie a intérêt à aller prier pour entendre leur cœur chanter : le cœur qui chante, c’est le cœur qui ne s’ennuie pas; le cœur qui chante c’est le cœur qui sait qu’il est aimé.

Si aujourd’hui les enfants s’ennuient entre eux, c’est parce qu'ils ne savent pas chanter pour Dieu : c’est un grand mal dans le cœur des couples. Ils vivent leur vie comme des êtres qui ne mettent pas de saveur dans leur couple. S'il manque de sel, ils vont devenir si fades qu’ils ne conserveront pas leur mariage; s’il manque de saveur, leur vin n’aura pas de couleur.

Il faut toujours mettre son petit grain de sel dans le Sang de l’Amour.

Apprendre à se donner, c’est donner sa vie pour ceux qu’on aime. Alors, parce que vous êtes sur la croix, vous devez apprendre à porter la croix de l’autre et à donner votre propre croix à Jésus.

Alors, le sel c’est quelque chose, mes enfants, qui semble amer. Ça, c’est votre vie qui souffre à cause de l’autre, mais lorsque le sel tombe dans le Sang de Jésus, ça semble rehausser votre vie. Ainsi votre vie a le goût de l’amour : vous mourez en Jésus pour faire goûter l’amour qui se donne. Vous consentez à mourir par amour et lorsque vous êtes mort, l’autre reçoit.

Oh! enfants d’amour, cela est de Dieu. Laissez le Saint-Esprit vous envelopper de sa lumière, c’est votre âme qui vient de recevoir.

Je vous aime. Amen.

 

Tous : Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Amen, Seigneur.