Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bogota, Colombie,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-09-10 - P.M.  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous sommes tous rassemblés pour Jésus. Lorsque nous nous donnons à Celui qui s’est donné, nous apprenons à nous abandonner. Pas un seul instant, notre Dieu ne nous a pas donné de l’amour; pas un seul instant, notre Dieu d’amour ne nous a pas montré comment être amour pour nous-mêmes; pas un seul instant, notre Dieu ne nous a pas montré comment être amour pour notre prochain. L’amour, c’est être en Dieu, pour Dieu, avec Dieu. En Dieu, en notre Dieu, en Celui qui nous a donné la vie, pour Dieu, pour tous les enfants du monde à travers la vie, nous passons pour aller au Père; donc, nous sommes ensemble pour l’amour, pour chacun de nous, pour démontrer à notre Père : l’amour.

Nous sommes avec Dieu, sans Dieu nous ne pouvons pas aimer Dieu, nous ne pouvons pas aimer notre prochain, alors Dieu vient parler en chacun de nous pour tous les enfants du monde. Personne ne peut entendre ces paroles avec son intérieur s’il n’est pas en Dieu. Lorsque le Saint-Esprit vient parler, il vient nous guérir, il vient nous libérer, car le Saint-Esprit est en Dieu le Fils.

Je suis un instrument tout comme vous, vous êtes des instruments. Lorsque nous approchons Jésus Eucharistie, c’est lui qui approche. Nous devenons entre les mains de Dieu un instrument d’amour, nous devenons pour nous-mêmes ce que Dieu attend de nous : un être qui veut se donner pour Dieu, un être qui veut se nourrir de la Chair même et du Sang même de son Dieu. Chacun de nous, nous avons en nous ce don d’amour : celui de se donner. C’est par l’Eucharistie que nous apprenons à nous donner. Rappelons-nous des prophètes, ils se sont toujours sentis indignes de parler au nom de Dieu; alors Dieu, par sa toute-puissance, leur donnait sa propre force. Alors aujourd’hui, cela est encore : le Fils de Dieu nous donne sa Vie afin que nous soyons des instruments.

Chacun de nous, nous apprenons à nous donner, nous apprenons à nous donner pour les autres. Si on veut apprendre à se donner pour les autres, il faut savoir la raison pour laquelle nous sommes ici. Nous sommes ici pour découvrir la grandeur de l’amour de Dieu le Père qui nous a voulus ici. Aucun enfant sur la terre n’a pas cette valeur aux yeux de Dieu que d’être son enfant. Nous sommes tous importants pour Dieu. Si Jésus est venu mourir sur la Croix, c’est parce que son Père le voulait. Il est venu pour les pécheurs, il n’est pas venu pour ceux qui n’avaient pas besoin de lui. Nous sommes tous des pécheurs. Celui qui se dit être un petit pécheur ne comprend pas sa place parmi les autres. Puisque Jésus est venu sur la terre et (qu’)il a voulu prendre tous nos péchés, puisque Jésus a accepté de prendre en sa Chair tout ce que nous, nous avions accepté, c’était pour nous montrer qui nous étions : des enfants d’amour, prêts à faire ce que lui a fait.

Notre Dieu a eu confiance en nous. Nous, nous n’avons pas confiance en ce que nous sommes : nous avons peur de nous regarder comme étant des pécheurs, nous avons peur de nous dire : "Oui j’ai péché, oui je risque d’aller là où je ne veux pas aller." Si nous avons peur de nous regarder comme étant un pécheur, c’est parce que c’est Satan qui ne le veut pas. Jésus d’amour est devenu le plus grand des pécheurs et il a vaincu le mal. Voilà la victoire sur le mal : se regarder comme étant aimés du Père. Dieu le Père savait tout ce que nous étions pour faire. Aurions-nous un Dieu aveugle? Notre Dieu voit tout, sait tout. Dieu, lui, n’a pas le temps que nous, nous avons parce que Dieu est éternel, il est le présent. Le passé, le présent et le futur sont en Dieu, donc il est toujours dans son mouvement de vie. Alors, Dieu, avant même que nous commettions le péché, eh bien, il savait qui nous étions, mais il nous a voulus, il nous a aimés tels que nous sommes. Lorsqu’il a promis le Sauveur, il ne venait pas de promettre le Sauveur que pour Adam et Ève, mais pour tous ses enfants. Alors, ne nous cachons pas (de) ce que Dieu, lui, sait. Nous sommes tous faibles devant le péché, alors cela nous a valu le Rédempteur. Lorsque Jésus nous a dit : «Aimez-vous, aimez-vous en frère et en sœur. N’ayez donc pas peur de porter les péchés de vos frères et de vos sœurs», il ne nous disait pas de faire le péché comme nos frères et nos sœurs, il nous disait : «Portez-les, aidez-les. Faites ce que moi je fais. Soyez humbles, ne vous montrez pas plus grands qu’eux». C’est ce que Dieu veut nous apprendre afin de nous sortir de notre mort.

Nous sommes enfoncés dans un trou, et dans ce trou, il n’y a que de la boue. Cette boue, c’est nous qui l’avons voulue. Plus on essaie de s’agiter en disant : "Moi, je n’ai pas à faire là-dedans, il faut, Seigneur, que tu viennes faire de quoi pour eux", eh bien, on s’enfonce. Lorsqu’on regarde ceux qui pèchent, lorsqu’on regarde ceux qui nous font souffrir, on oublie, on oublie de prendre la main de Dieu. Il veut qu’on prenne la main du Sauveur : Celui qui a pris tous les péchés, alors nous allons nous reconnaître comme étant pécheurs. Mais nous allons reconnaître Celui qui a voulu être Pécheur par amour pour nous, alors nous n’aurons pas peur, nous n’aurons pas peur des démons qui sont autour de nous, car nous aurons les yeux fixés par Celui qui a vaincu le mal.

Il faut se débarrasser d’une carcasse lourde. Notre chair n’en peut plus : elle traîne cette peur, elle traîne l’angoisse, elle traîne tout ce qui est du désespoir. Ce que Dieu veut nous faire comprendre, c’est que notre chair est rendue qu’elle ne voit plus qu’elle est entre les mains de Dieu. Notre chair, c’est quoi? C’est notre regard, c’est notre pensée, c’est notre écoute, notre parole, nos mouvements, notre cœur : c'est ça notre chair. Et maintenant, notre chair est aveuglée, est sourde. Elle a tourné son regard que vers l’extérieur. Nous, nous avons à l’intérieur de nous la présence même de notre Sauveur; à l’intérieur de nous, il y a la confiance, il y a la paix, la joie, l’amour : elle a la liberté d’enfant de Dieu. N’essayons pas de gagner la liberté en demeurant extérieur : nous allons toujours tomber.

Ce ne sont pas les lois d’hommes qui vont nous donner ce que nous voulons, ce ne sont pas les armes qui viennent de la volonté humaine qui vont nous sauver, nous sommes déjà sauvés, on n’a pas besoin d’être sauvés. Nous avons en nous tellement de puissance et on ne sait pas comment s’en servir. On prie, mais on n’a pas confiance que Dieu écoute et qu’il exauce. Lorsqu’on se met à prier, on est tout enflammés. À peine le 'amen' est prononcé que nous retombons dans notre volonté humaine, et là on parle, on parle et on dit des paroles inutiles : on discute de ce qui nous fait peur. En discutant de ce qui nous fait peur, nous devenons la peur; alors la peur nourrit ce que nous sommes et nous, nous nous nourrissons de nous-mêmes, de notre extérieur. Comment pouvons-nous avoir confiance en nos prières? Nos yeux sont nourris par la peur; tout ce que nous entendons, c’est l’écho de la peur; notre parole est devenue une nourriture de peur pour le prochain, alors nous mettons nos mouvements au service de la peur. Alors, lorsque nous sommes là inactifs, nos sentiments nous ébranlent, ce sont des sentiments de peur.

Depuis tant et tant et tant d’années, le Seigneur nous parle de paix. À chaque Eucharistie, Jésus nous dit : «Je vous donne la paix». Nous sommes incapables de vivre les grâces que nous recevons parce que, sur nous, nous avons mis une couche très épaisse de boue et cela a fait une armure. Nous sommes incapables de franchir ce que Dieu nous demande : «Je te tends la main, tu n’as qu’un pas à faire, alors viens». Alors nous on est là, on reste là, on est figés, on est devant un précipice et ce précipice, c’est la peur. Et pourtant, on n'a seulement qu’à faire un seul pas. Nous sommes paralysés par la peur, et avec douceur, Jésus vient calmer nos cœurs. Il veut que notre cœur soit un cœur rempli d’amour pour nous-mêmes.

Oui nous aimons notre Dieu, oui nous aimons notre Maman d’amour, mais nous avons de la difficulté à nous aimer, parce que lorsque nous nous regardons, nous regardons ce que nous sommes devenus. Nous sommes devenus ce que nous avons accepté. Nous avons de la difficulté à nous aimer : "Oui je viole, oui je suis homosexuel, oui je suis un drogué, oui je suis une prostituée, oui j’ai avorté, j’ai menti, j’ai blasphémé, mais Dieu m’a pardonné, Dieu m’a aimé, Dieu m’a donné sa Vie et j’en vaux la peine de m’aimer." Regardons-nous comme étant aimés de Dieu, là nous allons nous aimer, nous allons arrêter de juger, nous allons arrêter de dire des paroles inutiles.

Regardez un seul enfant qui est à terre à cause qu’il a pris trop de boisson et ayez une seule pensée contre lui : "Qu’est-ce qu’il fait, il n’est pas capable de s’arrêter quand c’est le temps? Qu’est-ce que j’ai? Est-ce que je ne suis donc pas capable d’aimer? Est-ce que je ne suis pas capable de faire ce que Jésus a fait : tendre la main et dire 'prends soin de toi, je vais t’aider'?" Prenons soin de nos pensées, c’est notre nourriture. Parlons contre un seul enfant de Dieu et nous parlons contre nous. Allons-nous nous séparer de notre chair? Ma chair, c’est sa chair.

Regardez Jésus sur la Croix, il est notre chair, il nous a tous portés. Même avant que nous soyons dans le sein de notre maman, nous étions en Jésus. Alors, Jésus d’Amour, lorsqu’il était sur la Croix, il était avec nous, nous étions avec lui et pas un seul ne manquait. Croyez-vous que le violeur de notre enfant n’était pas en Jésus? Croyez-vous que celui qui a trahi Jésus n’était pas en Jésus? Croyez-vous que les pharisiens n’étaient pas en Jésus? Et Jésus les aimait parce qu’ils étaient sa Chair. Alors, tous nos frères et nos sœurs sont notre chair.

Vous vivez dans un pays de violence; peu de pays ont connu autant de violence que vous en ce moment. La plus grande violence, c’est vivre dans la peur, parce que cette peur est contre vous. Et qui fait en sorte de vous maintenir dans cette peur? C’est le même qui fait en sorte que la violence vous fasse peur : Satan. Il se sert de la chair de notre chair. Aujourd’hui, j’ai entendu qu’on tue des prêtres, qu’on viole des jeunes filles, qu’on maintient la peur pour mieux contrôler, cela est contre Dieu; mais tout cela n’est pas de l’enfant de Dieu, c’est de Satan. Il a pouvoir de prendre la vie et de la contrôler afin que nous, nous puissions être contre notre propre chair. Un seul enfant qui va en enfer, c’est notre frère, c’est notre sœur qui est séparé(e) de nous et qui est emmené(e) par Satan en enfer : notre chair est mutilée. Nous avons peur qu’on vienne arracher une partie de nous : ça, c’est pour un temps sur la terre, alors pensons à nos frères et à nos sœurs qui, eux, vont en enfer pour l’éternité.

Jésus nous supplie, Jésus nous supplie de nous aimer, de pardonner, de prier, d’avoir confiance en notre prière qui se fait en le Cœur de Marie pour être donnée au Fils, qui lui la présente à son Père. Là, le Père voit nos fruits. Notre Père est tout-puissant. D’un seul mouvement, il pourrait tous nous anéantir : quarante jours de pluie et plus personne après sur la terre! Il a ce pouvoir, mais Dieu tient à nous. Si notre Père ne tenait pas aux enfants qui ne veulent pas de son Fils, le sacrifice de son Fils n’aurait pas la valeur de l’amour inconditionnel. Son Fils a une valeur pour Dieu le Père : inestimable. L’amour du Père est inconditionnel, l’amour du Fils est inconditionnel, alors nous devons apprendre à nous conduire comme des enfants d’amour en ne laissant pas Satan ébranler notre amour. Dieu, lui, attend notre volonté humaine. Il veut prendre ce que nous, nous n’avons jamais voulu lui laisser : notre volonté humaine.

Lorsqu’Adam et Ève ont dit oui au tentateur, ils venaient d’accepter la connaissance du bien et du mal, donc la volonté humaine se faisait connaître aux premiers enfants de Dieu et le tentateur ne s’est pas arrêté là : il a tenté Caïn, il lui a appris comment aimer sa volonté humaine. D’année en année, de siècle en siècle, l’homme (et) la femme ont aimé la volonté humaine jusqu’à aujourd’hui. Nous aimons notre volonté humaine. Nous ne sommes pas prêts à aller vers Dieu le Père, nous aimons mieux demeurer sur la terre avec notre volonté qui nous contrôle. Notre volonté humaine contrôle notre âme, notre vie spirituelle.

Dieu le Père aime ses enfants tels qu’ils ont toujours été : des enfants de la Divine Volonté. Il a fallu des siècles et des siècles et des siècles pour nous faire comprendre que la volonté humaine n’est pas pour nous. La volonté humaine porte trop de faiblesses en elle. Adam et Ève ont commis une tentation. Plusieurs années à écouter leur Dieu, à adorer leur Dieu, à louer Dieu; un enfant parmi eux a dit oui à Satan qui voulait contrôler la volonté humaine. À cet instant, une porte venait d’être ouverte : elle laissa pénétrer le mal par le regard, par l’écoute, par la parole, par la pensée, par les actions et les sentiments. Il n’avait pas réussi à faire cela avec Adam et Ève. Adam et Ève avaient commis un péché : la désobéissance qui faisait d’eux des enfants qui devaient dorénavant choisir entre le bien et le mal.

Caïn, lui, pécha contre son prochain, alors il venait d’ouvrir une porte à l’intérieur de lui. À l’instant où il regarda son frère et qu’il sentit que son frère n’était pas ce que lui voulait qu’il soit, il venait de se juger : "Je ne suis pas l’enfant que Dieu veut." C’est lui qui s’est jugé, pas Dieu. Lorsque Satan (a) dit : "Regarde, ce qu’il offre est plus apprécié par Dieu que ce que tu offres", alors il regarda son frère et il était jaloux; cela se tourna contre lui, car c’est lui qui pensait cela : "Est-ce que je ne vaux pas la peine d’être aimé de Dieu? Non, parce que je vaux plus que cela." Il se mettait plus haut que Dieu. Tout cela était en lui parce qu’il acceptait la tentation. Lorsqu’il leva la main sur son frère, il leva la main sur lui : "Je veux enlever de moi la souffrance, je veux enlever de moi ce qui me fait mal. Je ne veux pas regarder ma souffrance, je veux cacher en moi ce qui me fait mal." Lorsque Dieu s’approcha et dit : «Où est ton frère?» Il dit : "Est-ce que je suis le gardien de mon frère?" Il se disait : "Vais-je donc me présenter devant lui et juger ce que j’ai fait? Je vais donc me punir, j’ai peur d’avoir encore mal." Il cachait sa souffrance parce qu’il avait peur. Dieu connaissait son enfant, Dieu aimait son enfant, il voulait lui démontrer : «Dis-moi, dis-moi que tu m’aimes malgré ta faiblesse», alors Dieu continua d’écouter. Malgré son mensonge, Dieu continua à lui parler : «Je vais t’éloigner de l’amour, mais je vais te protéger contre le mal», parce que son enfant avait crié vers lui : "On lèvera la main sur moi", et Dieu ne voulait pas, car il aimait son enfant.

Nous avons un Dieu prêt à nous écouter, il veut qu’on lui donne toutes les faiblesses de notre chair. Lorsque nous allons à la confesse, nous allons à Jésus, nous allons embellir notre âme. Maintenant il est temps qu’on embellisse notre chair. Nous vivons la purification de notre chair. Dieu est en train de nous enseigner. Nous sommes tout simplement à l’école de l’amour. C’est lui le professeur, ce n’est pas nous; c’est lui qui sait, ce n’est pas nous, alors laissons-nous enseigner. "Montre-moi comment te donner ce qui est caché dans ma chair. Montre-moi comment ne pas avoir peur d’avancer dans ma purification. Montre-moi comment toujours aller vers toi malgré que je chute tout le temps, car c’est toi le Purificateur, ce n’est pas moi" : voilà ce que Dieu nous enseigne.

Il vient parler en notre cœur, il vient changer les cœurs de pierre en cœurs de chair. Qu’est-ce qui a fait que nos cœurs se sont durcis comme ça? Notre manque d’amour : nous avons aimé Dieu avec un cœur qui manquait d’amour envers lui-même; nous avons aimé notre Dieu, mais en ne sachant pas qu’avec notre cœur rempli d’amour, on aurait pu aimer notre prochain. Maintenant, c’est l’affaire de Dieu : ce qu’il veut, c’est qu’on soit présents et qu’on aille vers ses enseignements. Plus nous serons à cette petite école, plus l’Évangile sera pour nous une nourriture. Nous allons nous apercevoir que l’Évangile ne porte pas (qu')un seul mot d’amour, nous allons apprendre à lire ce qu’il y a entre deux lignes. Plus nous allons être abandon, plus nous allons renoncer à notre volonté humaine, plus nous allons vivre l’Évangile. Ne sommes-nous pas la parole de la Parole? Alors, à Dieu, à Dieu d’alimenter sa propre Parole.

C’est ce que Dieu fait avec chacun de nous et c’est à petite goutte qu’il nous enseigne. C’est une nourriture remplie d’espérance. Il nous montre comment : comment aider ceux qui nous frappent. Tout se fait par l’intérieur. Tout comme Jésus qui a été sur la Croix. Il n’a pas eu besoin d’armes, Jésus, ni d’armées, il donnait : il donnait, de l’intérieur, à son Père ce que nous, nous étions; alors, nous serons en lui en faisant la même chose que lui.

Un monde d’amour se construit avec l’amour de Dieu, avec la Divine Volonté. Il ne veut aucune volonté humaine, car la volonté humaine s’est mise entre les mains du tentateur, mais il n’a jamais réussi à prendre le oui à l’Amour. Car Dieu, lorsqu’Adam et Ève ont dit non, la Divine Volonté se retira, mais pas l‘amour, pas le oui : "Oui Père, ta Volonté. Oui Père, je me donne à toi. Oui Père, tu es l’Éternel. Oui Père, tu es la Vie et tout ce que je suis est toi, car je n’aspire qu’à l‘amour, au bonheur." Allez voir dans le cœur de tous les enfants du monde, (en) plein centre du cœur, vous allez y trouver un oui à Dieu.

Alors Dieu, lui, il dit : «Je viens me servir des tout petits afin de percer les cœurs de pierre et une fois percés, là, mes grâces passeront». Mais ces enseignements sont spirituels, ils ne sont pas pour notre vie extérieure, ces enseignements touchent directement notre intérieur et qui vont sortir de, pour l’extérieur. Voilà ce que Dieu veut pour nous : nous faire découvrir ce oui puissant, ce oui qui veut être fidèle à ce qu’il est. Lorsque Jésus a dit 'la Fille du Oui', c’est qu’il nous disait 'les filles du oui et les fils du oui', et le oui est à Jésus; alors, nous avons tous un oui en nous. Mais Jésus dit aussi qu’il y a parmi nous des êtres qui portent un non catégorique, mais ne cherchez pas à savoir qui : «Aimez, aimez inconditionnellement tous les enfants, cela vous protège».

Voilà pourquoi Dieu nous demande : «Amours, amours, amours, soyez fidèles à ce que vous êtes, soyez des enfants qui veulent avancer dans la lumière, pour la Lumière, avec la Lumière. Ces temps sont des temps de grâces : elles vous montrent la puissance de Dieu. De par le monde, des choisis parlent en les cœurs. La Mère de Dieu vient préparer les enfants à vivre la Grande Purification. Elle amène tous les enfants à écouter le Cœur même de Jésus.

Petits enfants d’amour, avancez, avancez, car tout est accompli. C’est ma Volonté, enfants d’amour, qui vous a réunis, c’est ma Volonté, enfants d’amour, qui fait de vous des enfants abandonnés entre les mains de Dieu. Que la puissance de mon Père, que le Précieux Sang du Fils, que la force du Saint-Esprit vous fassent comprendre que vous êtes dans la grâce. Amen, mes enfants».

Alors, nous allons nous lever, nous en avons bien besoin. Alors, nous allons prendre un moment pour essayer de bouger un petit peu, même si nous sommes en présence de Jésus.