Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bogota, Colombie,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2008-09-09 - A.M.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le partage, c’est se donner avant tout à Dieu. C’est toujours de notre intérieur que sortent les grâces et non pas de l’extérieur, alors nous sommes tous rassemblés ici afin de ne former qu’une seule grâce : la grâce du don de soi-même.

Lorsque le Saint-Esprit envahit chacun de nous, il enveloppe l’être que nous sommes et nous ne formons qu’un seul être. Être ce que nous sommes sans Dieu, c’est être rien. Si nous voulons être pour nos frères et nos sœurs du monde entier un fruit d’amour, alors il faut mourir en le Christ, il ne faut désirer que le Christ, il faut que nos yeux soient fixés sur la Croix. Nous devons reconnaître qu’autour de nous, nous n’avons pas toujours regardé la Croix. Si l’on veut être totalement en le Christ, il faut connaître qui nous sommes, ce que nous avons consenti à faire avec l’être que nous sommes.

Aujourd’hui, on regarde partout dans le monde entier des enfants de Dieu et nous avons de la difficulté à reconnaître que nous sommes tous des enfants de Dieu : nous prions, nous nous donnons à Dieu, mais nous nous différencions. Aux yeux de Dieu nous sommes tous ses enfants, mais aux yeux de ce monde, nous sommes différents. J’ai la peau blanche, vous avez la peau plus foncée, brune; lorsque nous sommes arrivés au Canada, il y avait la peau rouge : nous n’avons qu’une seule peau et c’est la peau de Dieu. Nous avons la couleur de ce que nous avons accepté. Nous sommes tous faits à la ressemblance du Fils de Dieu. Dieu vient parler en nos cœurs afin que nous puissions redevenir les enfants que nous devions être.

Depuis plus de 2000 ans après la venue de Jésus, l’Église s’est répandue de par le monde, mais elle a sa souffrance parce qu’elle s’est répandue avec ce qu’elle était. Il n’y avait que Jésus, le Fils de Dieu, qui était parfait. Nous, nous ne sommes pas parfaits. Nous n’entrerons pas la Mère de Dieu avec ce que nous sommes. Chacun de nous, nous avons fait partie de l’Église, mais nous avons la souffrance en notre chair. Aucun membre de l’Église, qu’il soit actif (ou non), ne porte pas la peur. Tout le monde a connu la peur, tout le monde a connu ce qu’est être égoïste. Pourquoi? Parce que nous avons peur de ne pas connaître l’amour, nous avons peur de partager le petit peu que nous sommes. Nous sommes des enfants qui marchons sur la terre, mais nous marchons comme des boiteux. Dieu veut faire de nous des êtres parfaits.

Par les grâces des sacrements, notre âme reçoit la grâce sanctifiante, mais nous ne cessons pas de la faire souffrir. Elle, elle regarde son Dieu; elle, elle voit la Lumière; elle est enveloppée de la grâce de Dieu, mais nous faisons souffrir notre âme à cause de nos pensées et de notre regard, à cause de tout ce que nous entendons, tout ce que la parole dit; nos actions font souffrir notre âme et nos sentiments. Comment donner à Dieu ce qu’il attend de chacun de ces mouvements? Dieu veut que nous soyons à la ressemblance de son Père. Nous le serons que si nous suivons le Christ, mais il va falloir des renoncements; pour renoncer, il faut connaître ce que nous devons renoncer.

Au tout début, Adam et Ève étaient parfaits, ils n’avaient que de regards pour Dieu. Leur écoute était toujours portée à vouloir ce que Dieu voulait leur faire entendre. Tout ce qu’ils disaient était un langage de l’enfant avec son père : tout était en harmonie d’amour. Leurs gestes étaient des fruits pour Dieu, car cela se faisait dans un élan d’amour : "Ô Père, prends ce qui est à toi, car tout ce qui est à moi vient de toi. Ma chair est de ta Chair, mon être est rempli de ton Être, car je suis ce que toi tu es. Ton regard qui me regarde, ô Père Éternel, est un regard rempli de ce que je dois regarder. Mon amour se remplit de ton amour, il se déverse comme une source qui ne cesse jamais d’être en harmonie d’amour". Mais Adam et Ève n’ont pu être fidèles à cet amour, car leur écoute a été séduite : on a capté leur attention. La parole qu’ils entendaient a été une parole trompeuse. À l’instant où ils ont écouté une parole qui ne portait pas cette source d’amour, ils ont été dans la tentation.

Adam et Ève ont été dans la tentation parce qu’ils n’ont pas fermé leur regard, leur écoute à la tentation. Alors, autour d’eux, un mouvement se faisait : la tentation les enveloppait, ils ne savaient pas où était le mouvement de Dieu, car la tentation coupait le mouvement de Dieu. Alors, la force de Dieu, la puissance de Dieu, ils ne pouvaient plus la sentir parce qu’ils avaient écouté, ils avaient osé ouvrir ce qui était à Dieu à ce qui n’était pas à Dieu. Alors, à cet instant, ils ont prononcé ce qu’ils ne devaient pas prononcer : "Je veux" : ils venaient de connaître leur volonté humaine. La Divine Volonté, la Volonté de Dieu qui les enveloppait, la Volonté de Dieu qui les nourrissait, qui les comblait, se retirait d’eux, parce que ce sont eux qui avaient choisi.

Dieu a mis en chacun de nous son amour, sa liberté : Dieu ne force pas ses enfants parce que l’amour est un mouvement qui va partout. Il n’emprisonne pas l’amour, c’est un mouvement qui ne cesse de se donner : lorsqu’il atteint un mouvement, il renvoie ce mouvement. C’est un mouvement d’amour, l’amour : il ne cesse de se donner. La Divine Volonté est éternelle, alors la Divine Volonté est dans son mouvement sans cesse. Voilà pourquoi les enfants de Dieu sont libres. Dieu n’a pas enlevé à Adam et Ève son amour, mais eux avaient choisi de comprendre par eux-mêmes ce qui était bien et ce qui était le mal. Ils n’étaient pas en présence du mal parce qu’ils étaient enfants de Dieu, enfants de la Divine Volonté.

Dieu est la Lumière. Lorsqu’il se laisse pénétrer, l’enfant pénètre la lumière; c’est un mouvement qui ne cesse de donner et ne cesse de nourrir. La lumière nourrit l’être que nous sommes parce que la lumière est toujours en mouvement de connaître et de donner, de connaître et de donner; alors l’enfant, dans la Divine Volonté, n’a pas à demander, il a tout.

Le mal : Dieu connaissait le mal parce qu’il avait été là devant le refus de ses esprits, les anges : l’infidélité à Celui qui EST. À cet instant, les esprits parfaits devenaient imparfaits. Comment un esprit parfait peut-il devenir imparfait? En étant un mouvement qui refuse. Alors le refus, c’est quelque chose qui n’est rien : ça ne porte pas la vie, donc ça ne nourrit pas.

Les esprits impurs sont le néant, ils n’ont pas de mouvement. Le mouvement, ça donne, ça ne cesse de donner, alors ils venaient de refuser le mouvement. Alors, ils ont pénétré dans le néant, ils ont été dans les ténèbres, là où il n’y a rien; c’est comme s’ils entraient dans une profondeur où la profondeur se nourrit de la profondeur, et lorsqu’on tombe dans une profondeur, il y a un vide qui se produit constamment, un vide de soi-même : ils étaient devenus le vide, là où il n’y a pas d’amour, là où le mal règne. L’amour, c’est une nourriture, mais le mal gruge, le mal prend et il ne donne rien, tout est porté vers le mal : voilà les esprits impurs. Lorsqu’ils ont refusé, ils ont été retirés, car il était impossible d’être en présence de la Lumière, car les ténèbres n’aiment pas la Lumière. Tout ce qui est amour est contre eux, car ce qu’ils veulent, c’est le mal, ils ne veulent pas d’amour, ils veulent le mal : les ténèbres qui se meuvent dans les ténèbres. Alors, à cet instant, ils furent projetés, car les ténèbres se sont projetées elles-mêmes là où tout n’était pas.

Lorsque le Fils de Dieu se présenta à son Père comme étant Homme-Dieu, il portait tout ce qui est matière, car il était Matière Parfaite, Immaculée. Rien n’est en dehors de Dieu, tout est en Dieu. N’essayez pas de trouver quelque chose ou d’essayer d’imaginer quelque chose en dehors de Dieu, cela est impossible, alors Dieu est éternel; alors tout ce qui est matière a toujours été en Dieu. Il est l’Alpha et l’Oméga, il est omniprésence, il est omnipotent, alors Dieu est tout, alors nous sommes en le Tout de tout ce qui est : alors nous avons toujours été. Dieu EST, il ne vient pas de. Lorsqu’on dit : 'On vient du singe' : mensonge, car le singe, il faut qu’il vienne de; alors, il y a toujours une création.

Nous, nous sommes de Dieu. Avant toute création, Dieu a regardé son amour. Il a donné l’amour à l’amour, alors il a donné vie à son amour. Donner vie à son amour : il n’a pas donné vie à son Fils, car son Fils EST, il n’a pas été créé, son Fils. Alors, qui est cette vie qui a été créée? Nous, chacun de nous. Il n’y en a pas un seul qui a été en dehors de Dieu. Alors, du premier qui a été créé : Adam, jusqu’au dernier qui sera créé, nous étions tous vie en Jésus. Voilà que Dieu voulut pour nous un mouvement d’amour : il créa l’univers et tout ce qu’il y avait dans l’univers pour la vie. Donc, nous étions avant l’univers. Les singes sont là pour nous, nous ne sommes pas là pour les singes. Nous venons de Dieu, nous ne venons pas du soleil, le soleil est là pour nous. Tout ce qui est créé est créé pour la vie, alors la vie c’est nous. Ne nous trompons pas, nous n’avons qu’un seul Dieu : c’est Celui qui nous a donné vie et Celui qui nous a donné vie est Dieu, le Créateur.

La vie, c’est un mouvement d’amour, un mouvement éternel, alors nous sommes éternels; depuis toujours, nous sommes éternels en Jésus. Au moment de l’éternité où Dieu dit : «Vis», alors nous sommes devant Dieu. Nous n’avons pas été, nous sommes devant Dieu. Ce n’est pas parce que nous sommes venus sur la terre que là nous sommes : nous avons été avant en Dieu. Alors, le temps appartient à qui? Non à nous, à Dieu. Si nous sommes ici sur la terre, c’est parce que Dieu a dit : «Voilà que tu devras me montrer ton amour". La vie doit reconnaître la Vie, la perfection doit reconnaître la Perfection. Nous devons être notre nourriture pour donner à Dieu ce qu’il nous a donné.

À cause de la volonté humaine, nous devons apprendre à nous redonner vie en disant oui à Dieu : "Oui, je veux toi, mon Dieu d’amour". Notre volonté humaine nous a empêchés d’être ce que nous avons toujours été : enfants de la Divine Volonté, là où il n’y a pas de mal, là où notre âme est éblouie par la lumière, là où notre chair est toujours dans son mouvement de nourriture en la Chair Parfaite, Immaculée, qui est Jésus. Voilà pourquoi Jésus vient parler en nos cœurs, voilà pourquoi Dieu dit : «Je ne parle pas seulement qu’à vous, je parle à tous mes enfants», parce que la Chair de Jésus, la Chair Parfaite, c’est chacun de nous. Nous n’avons qu’une seule chair et c’est la Chair de Dieu. Alors, lorsque Jésus nous a dit : «Aimez vos ennemis parce que lorsque vous faites du mal à un seul d’entre vous, qu’il soit pour vous ou contre vous, c’est à vous que vous faites du mal".

Maman Marie nous parle de paix, Maman Marie nous parle de nous aimer en frère et en sœur, parce que Marie elle a ressenti en elle cette puissance d’amour, elle a pénétré le mystère de l’amour. Elle, elle a tout su qui nous étions. Elle a accepté de nous prendre en elle tels que nous étions : des enfants de Dieu qui allaient faire de la peine à Dieu, des enfants de Dieu qui étaient pour se séparer. Nous avons accepté de nous séparer de notre chair. Que nous essayons de nous rassembler et qu’un seul, un seul, est mis de côté : nous nous séparons. Nous sommes un, nous ne sommes pas deux. Nous avons la vie et la vie ne peut pas se séparer. 

Le souffle de Dieu est en chacun de nous, il est dans son mouvement d’amour. Le souffle de Dieu réunit toujours ses enfants. Il fait ce mouvement sans cesse, sans cesse et sans cesse, c’est ce qui fait que nous sommes tous sur la terre dans un mouvement de protection. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’amour. Lorsqu’un seul enfant dit : "Non je ne veux pas de la vie", c’est lui, avec sa liberté, qui refuse. Alors là, il s’éloigne, il tombe dans les ténèbres, là les ténèbres le prennent; alors les ténèbres se nourrissent de lui et il devient la nourriture du mal. La vie est à Dieu et elle retourne à Dieu. Son mouvement d’amour reconnaît toujours l’amour, il ne peut pas se séparer, alors Dieu reprend son amour. Le souffle que l’enfant avait reçu retourne à Dieu, mais ce que Dieu avait donné à l’enfant en son âme n’a plus sa lumière, n’a plus sa nourriture, alors elle souffre pour l’éternité. Voilà pourquoi le Fils de Dieu est venu sur la terre pour prendre chacun de nous, afin de nous démontrer son amour, afin de nous démontrer l’amour du Père. Dieu le Père a donné son Enfant, son unique Enfant, son Amour. Parce qu’il aime la vie, il aime chacun de nous. Nous sommes la Chair de Dieu le Fils fait Homme, nous sommes l’amour : cet amour, ce mouvement qui est toujours pour le Père. Comment ne pas vouloir sa vie! Voilà pourquoi Dieu le Père nous a envoyé son Fils.

Maintenant, à nous de réaliser ce mouvement d’amour qui nous habite. Nous allons devoir regarder avec le regard de Dieu qui nous sommes : rien nous cacher. Nous, nous n’avons pas le droit de cacher qui nous sommes. Dieu vient parler en notre cœur, pas pour notre voisin, il vient parler en notre cœur pour nous. Dieu dit : «Ne regarde pas ton prochain, mais regarde-toi parce que ce que tu es a fait la souffrance de ton prochain, alors je veux te redonner ce que toi tu t’es refusé : l’amour». Mais Jésus nous regarde et il veut nous démontrer ce que nous avons accepté involontairement. Dieu veut faire de chacun de ses enfants un mouvement d’amour pour lui-même, afin qu’il puisse être devant ce qu’il a accepté : la tentation.

Chacun de nous, nous sommes parmi les ténèbres parce que le prince des ténèbres a fait, de son royaume, la terre. Pourquoi il est devenu le prince des ténèbres sur la terre? Parce que la vie a accepté de connaître ce qu'était le mal. Alors il a dit, Satan : «Toi qui avais la vie, toi qui étais parfait, toi qui étais la chair de la Chair Parfaite, tu ne t’es pas reconnu comme étant parfait, alors je vais te montrer, je vais te faire goûter à ce que toi tu veux. Tu as eu cette faiblesse et je vais te montrer que cette faiblesse a été contre toi jusqu’à vouloir t’amener au mal pour l’éternité". Alors, Dieu vient parler à nous pour nous dire : «Mes enfants, vous avez en chacun de vous l’amour. Mon Père vous a donné la puissance de comprendre qui vous étiez. Pas un seul instant, vous avez été seuls avec vous-mêmes. Dieu le Père est pour vous un Père d’amour.

Reconnaissez, enfants de mon Père, que vous devez être tout pour lui, et pour reconnaître que vous êtes tout pour lui, il a accepté de vous faire comprendre ce que vous, vous avez voulu comprendre, car mon Père savait que ce temps était pour vous faire comprendre que vous étiez dans la souffrance et que cette souffrance était pour vous lourde sur vos épaules jusqu’à crier vers lui. Il fallait que les enfants du monde crient vers Dieu. Les enfants de ce monde vivent les conséquences de leurs mauvais choix. Des enfants qui croient en Dieu crient vers Dieu, des enfants qui ne croient pas en Dieu crient à cause de leurs souffrances. Il fallait que cela soit pour que les enfants comprennent qu’ils ont au-dessus d’eux : Dieu. Mon Père est votre Père. Tout ce qu’il vous donne, il vous le donne par amour.

Acceptez ce temps, ce temps qui vous est accordé afin que vous puissiez comprendre que vous, enfants d’amour, vous vivez la souffrance à cause de votre acceptation à tout ce qui vient de la tentation. Ce qui vous est présenté est voulu de Dieu. Lorsque Dieu parle, il vient pour guérir et libérer. Votre chair, votre chair est meurtrie par tout ce que vous avez accepté. Ce qui va se passer, enfants d’amour, vous a été révélé par l’apôtre Jean. Il faut vivre ces temps avec les grâces de Dieu pour comprendre ce qui est autour de vous. Avec la liberté de Dieu, vous allez vivre ce temps de purification. Tout enfant devra vivre la purification de la chair. Malheur à celui qui dira non à Dieu, car il connaîtra le choix de son non à Dieu. Enfants d’amour, maintenant il est temps que vous vous reposiez.

 

Le prêtre et l’assemblée : Notre Père …Je vous salue Marie …Gloire au Père …

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, nous allons prendre quelques minutes de repos et après nous reprendrons aux questions et réponses, car nous avons le temps jusqu’à midi, mon Père, pour la messe.

 

Alors, nous allons prendre un temps de questions; cela veut dire un échange. Les questions ne doivent pas comporter des questions personnelles comme : 'Est-ce que je vais déménager au Canada? Est-ce que je vais savoir si mon mari va arrêter de fumer?' Ces questions, vous devez les poser à Dieu et il vous donnera ce qu’il veut. Alors, soyez certains que ce sera pour le bien de toutes les âmes.

Lorsqu’on fait une demande à Dieu, Dieu se penche sur chaque demande. Lui, il sait ce qui est le mieux pour nous et non pas pour demain, dans une semaine, mais dans cent ans d’ici. Vous savez qu’un mouvement de vie ne s’arrête pas après notre vie sur la terre, alors voilà pourquoi c’est si important pour Dieu de nous donner ce qu’il y a de meilleur pour nos enfants, nos petits-enfants, et pour tout le monde.

Quand vous faites une demande, dites : 'merci parce que je sais que ce que je vais vivre, c’est pour l’éternité une récompense, car tout ce que je ferai me sera montré et ce sera de la joie pour moi pour l’éternité'. On ne comprend pas pourquoi, lorsqu’on fait une demande, on n’est pas exaucés. Dieu sait, lui, que cela ne nous donnera pas la joie éternelle. Des fois, on voudrait avoir un emploi pour notre enfant, qu’il ait un bel emploi, mais à cause de cet emploi, là, il perd : il perd des grâces qui embelliraient son âme. Voilà pourquoi Dieu prend soin de nous. Alors, cela va être ainsi pour chaque demande. Mais, aujourd’hui, on voudrait comprendre un peu plus ce qui se passe face à ce que nous sommes : notre foi. Alors, posez des questions qui viennent de votre cœur pour l’Église.

 

Q.  Comment arriver à être plus humbles à Jésus?

 

R.  Jésus : La grâce vient du Ciel et le Ciel contemple ses enfants. C’est comme une fleur qui pousse dans un jardin : lorsque le soleil la nourrit de ses rayons d’amour, elle le regarde et elle se met à devenir toute belle; elle profite de la rosée, elle ne demande pas ce qu’elle n’est pas capable de donner, car elle se sait être une rose; sa couleur est de plus en plus belle parce qu’elle accepte le soleil, elle accepte la rosée. Lorsque son temps est terminé, là elle se met entre les mains de Celui qui l’a créée et ce qu’elle devient, elle devient une nourriture pour les jeunes pousses, car elle sait que lorsque le Créateur la prend, elle devient une force pour toutes celles qui en ont besoin.

C’est le Créateur qui donne la force, c’est le Créateur qui a pris la rose dans ses mains, c’est le Créateur qui a fait que le soleil la réchauffe, c’est le Créateur qui a donné la rosée. Alors, enfants d’amour, l’humilité vient de Dieu. Lorsqu’on demande à la Mère de Dieu la grâce de l’humilité, elle intercède auprès de la Trinité pour que chaque enfant soit humble.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous sommes là pour chacun de nous. Lorsque nous demandons des grâces d’humilité, nous devons le demander pour tous les enfants du monde : voilà la Divine Volonté. Lorsqu’on demande une grâce pour nous-mêmes, on le fait avec notre volonté humaine, mais lorsqu’on fait cette (demande) à travers Jésus, en Jésus, là, Jésus, lui, il prend cette demande et il en fait sa demande; alors, lui, (il) demande pour tous les enfants de son Père.

Maintenant, comprenons que lorsque Jésus demande la grâce d’humilité pour nous, il le fait du premier enfant jusqu’au dernier qui sera créé. Chaque enfant reçoit une grâce d’humilité et cette grâce d’humilité que chaque enfant a reçue devient de la nourriture pour la vie. Qui est la vie si ce n’est pas chacun de nous? Alors, l’humilité devient pour chaque enfant une nourriture pour nous-mêmes. Voilà ce que Dieu veut nous faire comprendre. Il veut nous faire comprendre qu’un monde d’amour s’installe où les enfants de volonté humaine ne seront plus, mais seront dans la Divine Volonté pour les uns et pour les autres : sans cesse le mouvement d’amour.

Essayez de mettre un manteau lourd sur vos épaules, avoir chaud, transpirer, pour être humbles, ça ne fera qu’épuiser la volonté humaine qui s’acharnera à nous faire sentir la souffrance. Alors, laissons à Dieu ce qui est Dieu et comprenons que Jésus peut tout pour nous, en passant par la Mère de Dieu. Amen.

 

Q.  Comment puis-je accepter la Volonté de Dieu sans avoir la conséquence de la peur et sans avoir aucune peur des conséquences, sans se laisser avoir par l’ennemi, parce que des fois c’est une volonté apparente?

 

R.  Jésus : Alors, je vais vous raconter une histoire. 'Un jour, un enfant était devant son miroir. Ce qu’il voyait était le reflet de son image. Alors, il regardait fixement ses yeux : plus il regardait et plus ses yeux étaient noirs et plus cette noirceur semblait prendre toute la place. Il ne comprenait pas ce qui se passait, mais il regardait et il regardait. À un moment donné, il entendit : "Viens". Alors, il ne savait pas quoi faire : "Est-ce que je reste ici ou je vais là où on me dit d’aller?" Dans un mouvement, il se laissa aller : il venait de répondre à la demande.

Alors, ce qu’il entendit est un bruit et le bruit commença à prendre de l’importance. À cet instant, il se retourna, il regarda où il était. "Y a-t-il quelqu’un dans la pièce?" Alors, il voulait sortir de la pièce, mais il n’osait pas bouger, car le bruit s’amplifiait, il était comme paralysé à cause de ce bruit. "Quoi faire? Je veux sortir d’ici, mais ce bruit, qu’est donc ce bruit?" Son être était devenu si rigide! Alors, il ne s’apercevait pas qu’il avait levé la main pour arrêter l’eau qui coulait dans le lavabo; son geste était si maladroit qu’il frappa le verre près de lui : le verre tomba et il se brisa. Là, il ne bougeait pas, il regardait : "Oh! je suis sans souliers, il y a des morceaux de verre partout". Là, tout son être se mit à trembler car, là, il avait conscience d’avoir peur : "Je vais me blesser"; alors il se mit à crier : "Quelqu’un peut-il venir m’aider?" Sa voix était angoissée, personne ne répondait; là, il savait qu’il était tout seul. Il ne bougeait pas. Il demeura ainsi plus d’une heure avant d’entendre un bruit à l’extérieur de la pièce. De nouveau il cria : "À l’aide". On vient! "Il faut venir m’aider". Sa voix était remplie de peur. La personne ouvrit la porte et elle vit. Et, dans un mouvement, elle tendit les mains et la personne tendit les mains vers l’autre qui voulait la secourir; alors, elle se laissa aller entre les mains de son sauveur.'

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous sommes les enfants qui avons toujours peur. L’enfant qui a regardé fixement dans le miroir a vu ses yeux, il n’a pas vu les yeux d’un autre, mais les siens. Mais les esprits impurs sont toujours là et ils ont vu la curiosité de la personne qui regardait dans le miroir, alors ils se sont approchés et un esprit de peur est venu tout autour pour l’inciter à avoir peur. Là, elle regarda encore, elle n’a pas détourné les yeux pour regarder ailleurs, elle était comme captivée. Elle était libre la personne de tourner son regard, mais elle ne l’a pas fait : elle venait donc d’accepter une tentation.

Lorsqu’on accepte une tentation, ce sont les esprits impurs qui viennent prendre un mouvement de vie. Ils ne peuvent rien faire. S’ils n’ont pas de mouvement de vie, alors ils viennent pour tenter. Quand la personne répond à la tentation, là ils prennent la vie, et lorsqu’ils prennent la vie, ils s'en servent jusqu’à pouvoir faire du bruit. Ils ne peuvent rien faire s’ils n’ont pas de mouvement de vie, il faut qu'ils aient ce mouvement qui vient de Dieu. Involontairement, la personne a répondu à une tentation, maintenant elle va en vivre les conséquences. Elle sait que l’eau coule. Ils lui font remarquer que l’eau coule, mais, avant, ils se sont assurés qu’elle ait encore amplifié la peur en faisant du bruit. Alors, la peur fait raidir les membres, elle paralyse la pensée, elle prend l’écoute et elle saisit le mouvement de la parole.

N’oublions pas que les tentateurs ce sont des esprits. Ils ne peuvent pas pénétrer en nous si on ne leur donne pas pouvoir, mais en nous mettant dans des situations difficiles, là, ils font comme manipuler tout l’être que nous sommes. En tenant l’enfant dans la peur : il est maladroit, il perd sa paix, il perd l’amour, la joie, la confiance en Dieu; là, il n’est plus en présence de Dieu, il est face à lui-même avec sa volonté humaine qui, elle, est manipulée par les tentateurs; alors, voilà pourquoi les mouvements sont maladroits afin de blesser l’enfant. Alors, l’enfant qui se tient maladroitement fait des gestes qui frappent : voilà pourquoi le verre est tombé. Ce ne sont pas eux qui ont fait tomber le verre, c’est l’enfant. Ils se servent des mouvements de vie contre nous. Ils aiment nous faire mal. N’oublions pas qu’ils se nourrissent du mal. Nous perdons notre confiance en Dieu, alors nous nous faisons du mal. Notre âme a besoin des grâces de Dieu, c’est elle qui nourrit notre chair. En coupant la confiance avec Dieu, l’âme est coupée de ses grâces, alors nous devenons maladroits. Cette peur, elle augmente en nous et elle se loge en nous pour mieux nous manipuler à l’occasion où nous, nous leur donnerons. Voilà ce qu’est donner notre peur au tentateur; il va s’en servir encore contre nous. Qui a mis la peur en notre chair la première fois? On ne le sait pas, mais Jésus le sait. Alors, plus tard, il va nous montrer comment faire pour ne plus avoir cette peur dans notre chair.

Maintenant, nous allons nous arrêter ici parce que c’est la messe. Amen.

Merci, Seigneur. Merci, Jésus.