Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bogota, Colombie,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-09-10 - Soir 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La grâce de Dieu va nous être accordée afin que nous puissions être encore patients. Dieu a bien attendu après nous! Nous n’avons pas toujours été des enfants dociles envers ses propres demandes, voilà que le Seigneur va ajuster aussi nos cœurs afin que nous puissions tous ne faire qu’un seul cœur : le Cœur de Celui qui veut prendre chacun de nous et l’alimenter avec son Précieux Sang. Lorsque nous sommes tous réunis, le Cœur de Jésus se met à battre pour son Église, pour les membres de son Église. D’âge en âge, le Seigneur vient parler dans les cœurs, afin de frapper les cœurs pour qu’ils puissent s’ouvrir, s’ouvrir à la grâce. Dieu fait pour chacun de nous un mouvement d’amour pour son Église. Il n’y a qu’une seule Église, il n’y a qu’un seul Dieu.

Chacun de nous, nous avons la force de Dieu; chacun de nous, nous avons la tendresse de Dieu. La force de Dieu fait que l’homme est capable de comprendre la femme afin d’accueillir la tendresse, la tendresse qui vient de la femme par Dieu. On vous a appris à prier toujours accompagnés de Joseph. Cet homme qui portait la force de Dieu a reconnu la tendresse du Père à travers le regard de Marie. Cet homme était celui que Dieu avait choisi depuis tout temps afin qu’il sache que Dieu le Père avait tout accompli. Joseph a accueilli le Fils de Dieu parce qu’à travers la Mère de Dieu, Dieu agissait. Ce que le cœur de Joseph pouvait ressentir, c’était le battement d’amour du Cœur du Fils pour sa Mère.

Lorsqu’on prie saint Joseph, il ne cesse d’intercéder par le cœur, car Joseph est un homme de cœur : le premier homme à voir Dieu, le premier à l’accueillir comme il est : un Dieu d’amour, un Dieu qui vient se donner, un Dieu qui a la force pour prendre tous les enfants du monde, un Dieu qui devait porter : devait porter la faiblesse de tous les enfants de Dieu.

Ce que Joseph est, nous le sommes par le Cœur même du Fils qui a parlé au cœur même de celui qui représentait le Père. Joseph était plus qu’un père, il était la présence même de Dieu le Père auprès de son Fils. Tout ce qu’il était, il l’apprenait à la fraction de seconde : il passait par le Cœur du Fils pour présenter à son Père qui il était.

Dieu le Père l’a fait passer par où le Fils a passé. Joseph a connu ce qu’est se donner, à prendre soin des enfants de Dieu, car lorsqu’on prend soin de la Mère de Dieu on prend soin de tous ceux qu’elle porte. Jésus en le sein de Marie, le Fils du Père, était tout ce que nous, nous devions être. Elle portait la Chair Parfaite, elle portait la Chair Immaculée, elle portait Celui qui EST. Tout ce que nous, nous sommes, Dieu l’a été parce que nous venons de Jésus. La Matière Parfaite a donné la matière parfaite à son Père. Ce que Dieu veut nous faire voir c'est l'importance de notre vie en ce temps. Nous sommes la chair du Fils de Dieu, nous sommes (de) Celui qui a donné sa Vie pour remettre (à) notre chair sa pureté. Tout ce que nous sommes a déjà été purifié : à nous de nous accomplir en faisant la Volonté de Dieu. 

Joseph a fait la Volonté de Dieu. Lui, comment pouvait-il connaître ce que le Fils devait vivre? Parce que Dieu avait le regard sur lui, parce que Dieu le nourrissait, Dieu le protégeait, Dieu le maintenait dans sa Volonté. Il lui apprenait à renoncer à lui-même. Son âme était l’âme choisie pour être le premier fidèle à Celui qui devait nous montrer l’amour du Père. Joseph était le premier, le premier à être enseigné par le Fils de Dieu venu habiter la terre. Ce qu’il a vécu, nous devons le vivre.

"Ô Dieu Éternel, toi qui nous fais comprendre ta Volonté, tu as donné (à) ta Fille bien-aimée, Marie, la grâce de la pureté. Elle est venue en ce monde dans la Chair Immaculée. Son âme était la beauté de Dieu, elle était la splendeur de la lumière de Dieu. La lumière en ce monde ne pouvait être comparée à la pureté de Marie, car ce qu’elle était, était la lumière de Dieu pour ce monde : elle la recevait. Elle n’était pas la lumière : elle la recevait."

Dieu veut faire de chacun de nous un être parfait. Il a commencé par Joseph : il a regardé son âme, il a aimé son âme, il lui a fait goûter à la pureté, il l’a amené à renoncer à ce qu’il était : un enfant de sa volonté humaine. La Divine Volonté le nourrissait et il avançait. Il ne se gardait que pour Dieu. Sa pureté était un trésor offert à Dieu à chaque instant. Tout ce qu’il était, il le donnait.

 

Jésus : «Ô Dieu d’amour, apprends-(moi) à être ce que je suis, moi qui suis en toi et toi en moi. Moi, ton Fils bien-aimé, je suis toi et toi en moi. Fais de moi ce que tu veux.»  À cet instant, le Fils acceptait tout : le oui devenait le Oui du Père et le Père était en le Oui du Fils. Tout ne pouvait être que ce que Dieu est : un Dieu qui se donne, un Dieu qui se goûte, un Dieu qui se regarde, un Dieu qui se nourrit de ce qu’il est.

Joseph était dans ce mouvement d’amour par le Fils, car le Dieu tout-puissant le préparait. Il a été dans le mouvement de la purification. Il a été entouré de ces deux êtres d’amour, protégé par eux. Satan ne pouvait s’approcher, car il était toujours en présence de la Volonté Divine. Ce que Joseph a reçu est au-delà de tout ce que vous pouvez comprendre. À cause de votre volonté humaine blessée, vous ne pouvez savourer la présence même de Joseph, car il est auprès de vous! Enfants d’amour, soyez petits devant ce que vous entendez, car tout ce que vous êtes, vous l’êtes pour Dieu. Soyez des modèles pour ceux qui ont à apprendre à prier Joseph.

 

La Fille du Oui à Jésus en l’Esprit Saint : Nous vivons un temps de révélations, nous vivons un temps où Dieu nous a préparés. Nous avons tous été préparés pour ce temps de purification, tout comme Joseph a été préparé pour être le père de Jésus sur la terre. Dieu est là et il ne cesse de se pencher sur chacun de nous afin de nous amener là où il veut. Joseph a été là où Dieu voulait et Dieu ne lui a pas présenté cela sur un plateau d’argent. Il fallait que Joseph passe par le même chemin que Jésus : "Tout pour toi, Dieu le Père". Alors, ainsi sera notre cheminement : "Tout pour Dieu le Père."

Comment être ces instruments, parce que Joseph a été un instrument entre les mains de Dieu? Il a fait ce que Dieu voulait qu’il fasse et lui n’a pu être instrument que par la puissance de Dieu. Si Jésus était en le sein de Marie, il était avec Joseph : c’est Dieu, c’est la Présence, alors nous, nous sommes en présence de Jésus : en notre intérieur Jésus est, il nous apprend l’abandon. À travers toutes nos souffrances, nous apprenons tranquillement à entrer à l’intérieur de nous. La prière devient pour nous comme un chemin qui nous conduit en nous. Joseph est un langage d’amour, car c’est lui qui vous présente à Dieu le Fils. Prier saint Joseph, c’est être dans le chemin que Jésus a montré à saint Joseph.

Pourquoi faut-il entrer en nous? Pour découvrir l’abandon, être un don de soi-même, vivre ce que Jésus attend de nous : la croix. Il veut qu’on lui donne notre vie et il veut qu’on prenne la croix de tous les enfants de Dieu. Nous ne pouvons pas le faire nous-mêmes, mais Dieu, lui, peut le faire pour nous. Alors, il nous demande notre vie : «Donne-moi ta vie, elle deviendra ma vie et tu auras tout ce qu’il te faut pour porter la croix de tous les enfants de mon Père.» Voilà ce que Dieu est en train de nous montrer : aimer sans condition, aimer être la souffrance de nos frères et de nos sœurs, mais enveloppés des grâces, vivre les grâces et souffrir d’amour : la purification est un mouvement d’amour.

L’âme est entre les mains du prêtre, entre les mains du Christ, parce que nous consentons à aller au pied de la Croix et à donner toute notre impureté à Celui qui a pris tout péché. Quel don d’amour que de donner à notre âme la Vie de Jésus! Jésus lui-même se donne à notre âme, il la nourrit, il l’embellit. Maintenant, Jésus veut que notre chair, qui est de sa Chair, redevienne la beauté. Pour cela, il va falloir qu’on connaisse ce que notre chair a connu, et cela depuis le commencement, depuis Adam et Ève.

Dieu nous a démontré que la chair est de lui et que la chair d’Adam vient de Jésus, et que cette même chair a servi pour créer Ève, la même chair qui se rencontre pour ne former encore qu’une seule chair, afin que les enfants de Dieu viennent au monde. Les enfants de Dieu, qui viennent au monde, ont la même chair que celui qui a eu la première chair de Jésus : Adam. Nous sommes une unité d’amour, nous avons la même chair. Dieu vient purifier cette chair.

Comprenons que nous voulons la purification de la chair, nous l’aurons qu’au dernier qui donnera son oui à Jésus. Pour que cela soit, il faut apprendre à donner le oui et à aimer qui nous sommes : à aimer toute chair. Dieu ne regarde pas la langue ni la couleur, ça, c’est nous qui en sommes les conséquences. Nous sommes tous faits à la ressemblance de Dieu et Dieu vient reprendre ce qui est à lui : sa chair, sa pureté, son immaculée pureté. L’immaculée : c’est être sans faute; pureté : c’est être exempt de tout ce qui est faiblesse. Voilà que le corruptible va redevenir incorruptible.

Nous sommes dans ce mouvement de purification et cela ne pouvait se faire que si, nous, on prenne conscience que notre chair est trop assujettie au péché. Il fallait désirer cette pureté, il fallait être dans le mouvement du oui à l’Amour : "Viens nous chercher, car là où nous sommes rendus, il n’y a plus de retour." Alors, pour cela, il a fallu la prière, il a fallu que des personnes avant nous souffrent en leur chair par amour, afin qu’on puisse goûter à l’amour du Fils.

Combien d’enfants ont dit non à Dieu! Un enfant qui ment, un enfant qui parle contre son prochain, un enfant qui ne sait pas s’aimer, un enfant qui a de la difficulté à se pardonner, un enfant qui ne cesse de pleurer sur ses péchés, est un enfant qui a besoin de se reconnaître aimé de Dieu. Alors, nous avons tous besoin d’être devant l’amour de Dieu pour se reconnaître aimés. Aucun enfant sur la terre ne connaît ce qu’est l’amour en sa chair, car l’amour, c’est être dans ce mouvement qui est de donner : ne plus vouloir être pour soi-même mais pour le Christ, s’aimer à travers le regard du Christ, vouloir être ce qui est par amour pour son prochain, être dans un don d’amour, être nourris et redonner cette propre nourriture sans ne jamais demander que ce que Dieu veut donner, car il sait que Dieu donne, il sait que Dieu donne l’amour, il sait qu’il est dans sa nourriture : voilà ce qu’est l’amour.

Nous, on aime avec nos blessures, on est incapables de comprendre la saveur du don de vie. Se donner, c’est être amoureux de soi-même. On ne veut pas donner à son enfant un lait corrompu, alors allons-nous nous donner de l’amour alors qu’il est corrompu? Ne l’a-t-il pas été à cause de nos regards qui ont laissé pénétrer l’impureté? Nous avons laissé entrer en nous des sons qui n’étaient pas de Dieu, nous avons dit des paroles qui n’étaient pas amour pour nous-mêmes : nous nous sommes nourris de ce poison; nous avons fait des gestes qui ne nourrissaient pas notre âme et ces gestes ont fait souffrir l’être que nous sommes.

Une personne qui ne se donne pas le repos ne se donne pas de l’amour, une personne qui abuse de la nutrition ne se donne pas de l’amour, une personne qui a ses besoins et qui les retient n’est pas amour pour elle, ça va jusque-là. Nous sommes incapables de nous donner de ce qu’il y a de meilleur. Nous devons donner ce qu’il y a de meilleur à notre chair parce qu’elle vient de Dieu et Dieu doit être tout pour nous. Voilà ce qu’est s’aimer : se donner de l’amour pour redonner à Dieu ce qu’il est, se nourrir de nous-mêmes. La purification de la chair deviendra pour nous un mouvement éternel : nous serons dans cette éternité devant ce que nous, nous avons fait pour nous. Voilà ce que Dieu veut nous donner : une joie éternelle. Vouloir être dans une joie constante de nous avoir donné de l’amour, voilà un mouvement qui nous fait entrer dans l’éternité. Nous sommes éternels, mais nous ne nous conduisons pas comme étant dans l’éternité, parce que nous ne sommes pas capables de comprendre l’éternité à cause de notre volonté humaine.

La volonté humaine est un mouvement qu’il faut apprendre à rejeter. Plusieurs disent : "Comment je vais faire moi? Comment je vais vivre sans ma volonté humaine? Qui va me dire de me lever? Qui va faire que je vais aller travailler? Qui va payer mes comptes? Si je veux m’amuser, moi, je devrai toujours demander à Dieu? Je risque de m’ennuyer."

La Volonté d’amour, la Divine Volonté : c’est être en Dieu, ne plus chercher, mais toujours en présence; c’est toujours savourer la présence de Dieu sans la chercher; c’est être certains que Dieu est là; écouter ce que nous, nous ne pouvons pas percevoir; regarder ce que nous, nous nous sommes empêchés de voir; sentir les arômes du Ciel sans le demander, mais tout accueillir; ne plus avoir ce besoin d’apprendre, d’apprendre et d’apprendre, mais être dans le savoir de Dieu; percevoir un amour éternel en un mouvement d’amour, le pénétrer et ne jamais vouloir plus que ce que Dieu donne; être toujours avec Dieu; savourer la musique de Dieu dont l’âme se laisse prendre dans ce mouvement d’amour.

La purification de la chair sera pour nous une libération; la purification de la chair nous redonnera notre chair, celle qui est en harmonie avec Dieu. Tout cela, nous devons le mériter et Dieu va tout faire pour nous amener là où il veut nous amener. Il va, en premier, nous montrer l’amour : l’amour pour Dieu, pour nous-mêmes, pour notre prochain, ça c’est la force. Tout comme Joseph, il était dans cette force; il a fallu qu’il s’aime pour pouvoir prendre soin de Dieu, du Fils de Dieu. Une seule pensée qui aurait été contre lui aurait fait souffrir son Fils, aurait fait souffrir son Dieu. Alors, Dieu avait maintenu Joseph dans les pensées de Dieu.

Dieu va faire la même chose avec nous : il va nettoyer; il va faire surgir de nous-mêmes ce que nous nous avons pensé qui n’était pas amour. Nous n’aurons pas à faire d’efforts, c’est l’œuvre du Saint-Esprit. C’est Dieu qui nous fera voir ce que nous avons caché à l’intérieur de nous. Il va faire ces mouvements à travers notre quotidien. Cela va se faire lentement, mais toujours dans l’amour pour le prochain.

Au tout début, lorsque Dieu m’a parlé à l’intérieur de lui, parce que j’étais en Dieu : ce mouvement, c’est la Divine Volonté; je ne suis plus, je suis ce que Dieu veut que je sois, alors ce qui est à moi, c’est un oui, mais la vie est à Dieu; lorsque nous savons que nous ne sommes rien, mais que nous sommes tout en Dieu, on n’a rien à désirer d’autre qu’à disparaître. Alors, il m’a parlé ainsi; il m’apprenait à savourer la vie en nous, alors les oui se prononçaient avec tellement de facilité. La Mère de Dieu était toujours présente : «Abandon, abandon, obéissance, obéissance.» La prière était pour moi de la joie, le travail était pour moi un don. Dieu me donnait sa Vie pour que je puisse travailler. Faire la vaisselle, écrire pour Dieu étaient pour moi un mouvement en Dieu, car je n’étais pas dans ce mouvement sans prendre conscience que tout était Jésus. Plus j’entrais dans ce mouvement par la puissance de Dieu, (plus) Dieu m’emmenait : il m’emmenait à découvrir ce que je n’avais jamais saisi. Tout devenait facile, tout devenait lumière; je m’étonnais d’entendre ce que je disais, mais Dieu faisait en sorte de toujours tenir un équilibre entre ce que je voulais être pour lui et ce que lui voulait que je sois; alors, il apaisait mon amour afin que j’apprenne plus à découvrir son amour pour moi. Alors, les moments d’extases étaient dans son mouvement d’amour. Lorsque j’étais dans un mouvement trop fort, il m’en ressortait afin que je puisse être en diapason avec son amour, car il ne voulait pas de la volonté humaine, il voulait me faire goûter à sa Volonté; alors, tout était de lui.

Alors, j’ai appris à ne rien demander; même si j’entendais la Voix, je ne questionnais pas Dieu. J’étais là prête à être à son service et Dieu était toujours là pour moi. Même dans les moments les plus difficiles autour de moi, cette confiance se donnait sans cesse à lui, parce que j’ai aussi appris que la confiance n’était pas de moi, mais était de lui. Rien ne m’appartenait, j’étais tout simplement un mouvement qui devait dire oui. La peur devenait pour moi quelque chose que je devais donner à Dieu, constamment donner à Dieu. Alors Dieu m’a fait passer dans la peur afin que je puisse comprendre qu’en lui il n’y a pas de peur. Il m’a mise en présence de l’impie afin que j’apprenne à connaître sa force, car il est la Toute-Puissance et l’impie lui doit obéissance. Tout s’est fait sans que moi j’aie à y mettre mon vouloir. La Divine Volonté est Dieu et c’est Dieu qui fait goûter sa Divine Volonté. Ce que nous sommes, nous le sommes en Dieu. Ce qu’il a fait avec moi, il le fait avec d’autres, car nous sommes tous appelés à être enfants de la Divine Volonté.

Les sacrements sont d’une grande importance. Être à notre place devient une joie. Regarder le prêtre : c’est regarder le Christ; c’est boire la saveur de l’amour de Dieu à travers le prêtre; c’est aussi reconnaître mon frère, celui qui a besoin de la purification de la chair tout comme moi; c’est donner à Dieu toute souffrance; (c'est) être témoins de la volonté humaine; c’est voir combien nous nous sommes fait souffrir; c’est ne jamais faire ressentir à la personne qui vit dans sa volonté humaine que moi je sais ce qu’elle ne sait pas, cela serait me servir, cela ne serait pas de Dieu : nous sommes tous ici pour servir, être à l’image de Jésus.

Nous allons vivre ce que ceux qui ont entendu parler Jésus auraient aimé vivre. Obtenir des grâces pour la Grande Purification est très important. Voilà pourquoi vous priez, voilà pourquoi vous devez prier avec Joseph, mais en Jésus : ce n’est pas vous qui priez. Vous n’êtes pas le mouvement, c’est Jésus : vous devenez le mouvement en le Mouvement. On est un petit verbe dans le Verbe. Lorsqu’on fait cela, Jésus prend toutes les prières qui se sont dites et il les met au présent, et il va chercher toutes les prières qui se diront et il les met au présent. Les grâces deviennent pour nous une nourriture nécessaire à la purification de la chair, pourquoi? Parce que notre chair porte les marques qui sont les conséquences du péché, et cela depuis Adam et Ève jusqu'au dernier qui commettra un seul péché. C’est avec cela que nous allons nous présenter devant Dieu, mais avec les grâces de Dieu que nous, nous aurons obtenues par la prière aideront tous les enfants de Dieu à vivre ce mouvement d’amour.

La purification de la chair n’est pas souffrante, c’est une joie de donner à Dieu ce que nous, nous avons consenti à faire parce que Jésus est mort sur la Croix par amour. Alors, il veut goûter à ce don d’amour : "Tu es mort pour moi, alors je viens te dire merci", et ce merci, c’est nous-mêmes : tout ce que contient notre chair. C’est la même chose lorsqu’on va à la confesse : on va donner à Jésus nos péchés et lui purifie, et il nous donne la joie de la grâce sanctifiante. Ce que Dieu fait en ce moment même ce sont des guérisons. Lorsque Dieu, par la puissance du Saint-Esprit, nous fait entendre ce qu’il y a à l’intérieur de nous, ce n’est pas de la curiosité, ce n’est pas pour nous donner de l’orgueil face à ceux qui n’écoutent pas, ce sont des guérisons : nous goûtons à la guérison, nous nous laissons prendre dans ce mouvement d’amour. C’est puissant chaque guérison.

Imaginez-vous la mer : une goutte qui tombe dans la mer empoisonne la mer entière parce qu’elle se répand et tout est contaminé. Lorsqu’elle touche, elle contamine et cela se multiplie. Purification de la chair : c’est une grâce de guérison qui vient prendre dans cette mer de souffrances ce qui est impur pour la présenter à Dieu et Dieu, dans sa toute-puissance, guérit : un autre mouvement de vie. Et cela Dieu va le faire : plus nous allons nous laisser entre les mains de Dieu, plus notre chair goûtera à cela. Une grande paix nous envahira. Oui nous la reperdrons quelquefois parce que nous ne sommes pas tous purifiés et nous ne le serons pas tant qu’il y en aura un seul qui ne sera pas purifié, mais plus ça avancera, plus la paix durera : là où il y a la paix, il y a la joie; là où il y a la paix, la joie, on goûte à l’amour.

Maintenant, nous allons être prêts pour rejeter ce qui est tentation. Nous allons être capables de ressentir le mal autour de nous pour refuser la tentation, pour permettre à Jésus de l’envoyer au pied de la Croix. La tentation, c’est le péché et le péché, ce sont les esprits impurs. Tout cela nous apprend à faire ce que Dieu veut qu’on fasse : sa Volonté à travers nos blessures, à travers tout ce que nous avons accepté. Mais nous saurons que nous ne voulons plus être dans la souffrance qui est entrée à cause de notre volonté humaine.

Notre volonté humaine est entre les mains du mal. Il y a tellement de mal que le mal a étouffé le bien en nous. Nous allons communier et une fois que nous revenons à notre banc, nous sommes dans la tentation : on regarde en avant de nous et on a comme une gêne; on a hâte de s’asseoir à notre banc, mais là on vient de s’apercevoir que quelqu’un a pris toute la place, et là on voudrait, hein, qu’il se pousse. Nous sommes en présence même de la Pureté et notre chair n’est pas capable de vivre la pureté : elle se laisse déranger par le mal et le mal fait en sorte de prendre nos pensées et de s’en servir pour juger la situation.

Notre volonté humaine ne nous a jamais apporté le bonheur. Il fallait qu’on le réalise, il fallait qu’on vive cela pour dire : "Je ne veux plus souffrir, je veux connaître ce que Jésus a dit : «Vous ne connaîtrez plus jamais la souffrance. Vous ne pleurerez plus. Il n’y aura plus de pauvreté. Il n’y aura plus de maladie. Pour que cela soit, alors il ne faut plus de volonté humaine».

Alors, il dit : «Prenez un repos maintenant».

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, nous allons comme faire un moment de questions et de réponses. S’il vous plaît, il est bon de poser des questions dans le but de comprendre ce que nous venons d’entendre, pas des questions personnelles, s’il vous plaît.

 

Q.  Quand on vient en contact avec la Divine Volonté, est-ce qu’à ce moment-là, le Ciel s’ouvre? Quand je dis, c’est le Christ qui regarde en moi, c’est le Christ qui mange en moi, c’est le Christ qui sent en moi, c’est le Christ qui pense en moi, c’est le Christ qui marche en moi, est-ce que c’est ça être dans la Divine Volonté?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La Divine Volonté, c’est Dieu : c’est Dieu qui te prend et c’est Dieu qui agit, ce n’est pas toi.

L’enfant qui apprend à marcher, il est dans quelque chose qu’il ne connaît pas : il découvre à chaque instant qu’il est comme capable d’être debout, mais il ne sait pas que cela va l’emmener à marcher. Il est au présent dans quelque chose qui devient pour lui une connaissance à l’instant où il fait un mouvement.

La Divine Volonté prend l’enfant et elle lui fait goûter à l’amour. La Divine Volonté l'amène à découvrir qu’il n’est rien, mais que Dieu est tout pour lui. Alors, l’enfant devient comme dépendant de son amour pour Dieu. Il est si amoureux qu’il donne tout à Dieu : "C’est ton regard, Jésus, ce n’est pas le mien, car ce regard est de toi. Ce regard veut te servir et pour te servir, il faut que tu te serves de ce que toi tu m’as donné"; à cet instant, Dieu apprend à l’enfant à découvrir l’amour de Dieu : c’est Dieu qui donne et c’est l’enfant qui reçoit pour donner.

L’enfant est devenu ce que Dieu veut qu’il soit : un enfant à sa ressemblance; par les grâces, il devient ce que Dieu est. Alors ce qu’il fait, il le fait parce que c’est Dieu qui le nourrit de son amour. Il en prend conscience, et lorsqu'il en prend conscience, cela ne vient même pas de lui, c’est Dieu qui le nourrit de sa lumière pour l’amener à découvrir la profondeur de l’amour de Dieu. Que ce soit pour ramasser une simple épingle, Dieu donne son amour afin que l’enfant puisse être dans le mouvement de Dieu. C’est Dieu qui agit et qui fait que l’enfant puisse se mouvoir.

La volonté humaine ne peut comprendre cela parce qu’elle trop aux prises avec son contrôle. L’enfant de la Divine Volonté fait confiance en Dieu et il n’est plus dans ce qu’il est, il sait que Dieu fait tout, il respire ce que Dieu respire, il dit ce que Dieu dit. La différence n’existe plus, il n’y a plus rien qui est entre l’enfant et Dieu, il s’amalgame et il ne peut que percevoir la beauté de Dieu dans tout ce qu’il fait : que ce soit ramasser une épingle ou d’aider un enfant pauvre, son geste est aussi important, car c’est Dieu qui le fait.

 

Q.  Pourquoi, si toujours on veut faire la Divine Volonté, on finit par faire la volonté humaine?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : À cause de ta chair, cette chair qui a toujours eu le contrôle ne veut pas perdre le contrôle. Elle va être contre toi qui es enfant de Dieu, elle va te montrer que tu n’es pas capable, elle va te faire douter ce que Dieu va mettre en toi, elle va vouloir te manipuler jusqu’à te dire que la Divine Volonté n’est pas pour ce temps.

Laissons à Dieu ce qui est à Dieu. Dieu va purifier au rythme de chaque enfant. Nous sommes enfants de la Divine Volonté. Soyons convaincus que Dieu va reprendre ce qui est à lui, parce qu’il l’a gagné par son Sang. Amen.

 

Q.  Comment sont les tournées dans la Divine Volonté selon Luisa Piccarreta?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : On ne se tourne pas, ma douceur, on se laisse saisir par la Divine Volonté. La Divine Volonté vient à nous. Nous, nous n’irons pas à la Divine Volonté, nous l’avons refusée.

Dieu fait de son enfant le mouvement de l’appel : «Viens, entre à la Maison. Viens goûter à ma saveur, car ma saveur je te la présenterai.» Un oui aussi est ce qui nous est nécessaire pour que la Divine Volonté fasse de nous ce qu’elle a toujours voulu : ne pas connaître ce qui est le bien et le mal par nos propres moyens, mais être le bien, et être le bien, c’est ne plus connaître le mal. Voilà pourquoi personne ne se souviendra.

 

Q.  Quelles sont les intentions de Jésus? Parce que dans nos prières, on est sensés prier pour les intentions de Jésus, et surtout pour les intentions de Jésus dans l’Eucharistie. J’aimerais aussi entendre parler du Prisonnier de l’amour : Jésus dans l’Eucharistie.

 

R.  Jésus : Ce que les enfants de mon Père sont, ils le sont par moi. Aucun être humain ne peut pas voir ce qui est bon pour lui-même; alors, les intentions de prières ne viennent pas de vous. Laissez-vous nourrir par la bonté de Dieu, laissez-vous prendre dans l’amour du Christ qui s’est donné pour vous. Lorsque vous venez prendre mon Corps et ma Chair, je vous fais goûter à mon amour, je vous donne ce qu’il y a de plus beau pour vous-mêmes : le don de soi. Être un don de soi, c’est découvrir l’amour que Dieu a eu pour vous et c’est nourrir l’être que vous êtes pour le prochain. Vous devenez donc l’Eucharistie, vous devenez donc la Chair et le Sang qui se donnent par amour pour Dieu, par amour pour votre prochain; ainsi, vous pouvez parler avec un langage d’amour : "Ô Père Éternel, je passe par ton Fils pour te demander de l’aide. Viens, apporte-nous la paix, donne-nous la joie, arrête cette inflation, arrête cette destruction. Je suis en toi, ô Père, car ce que je suis, c’est la chair que j’ai reçue de ton Fils, c’est le sang qui circule en moi pour me dire : «Tu es enfant de Dieu, demande et ton Père t’écoute". La Divine Volonté, ô fils d’amour, est tout ce que tu es par l’Eucharistie.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : On ne peut faire de demande sans donner ce qu’on a reçu, ce n’est pas nous qui sommes le bien, c’est Dieu. Tout ce que nous sommes, nous le sommes à travers du Oui de Jésus. Nous devenons donc le Fiat du Fils devant Dieu le Père, alors là, nous pouvons nous donner pour ceux qu’on aime. Ceux qu’on aime, c’est notre chair, parce que nous sommes en tous les enfants de Dieu.

Comment ne pas vouloir tout pour eux, nous avons tellement besoin d’amour! Lorsque nous prions pour les autres, nous prions pour que Dieu nous comble d’amour, car ce qu’ils reçoivent, nous on le reçoit. Nous avons fait cela sans savoir que Dieu prenait tout, que Dieu faisait tout, et qu’il nourrissait à chaque instant l’être que nous sommes, pour nous amener à vouloir la Divine Volonté.

Voilà que nous vivons un temps, un temps d’amour dans tout temps : que ce soit dans le temps d’Ève, des prophètes, le temps des apôtres, nous sommes présents. Nous prenons conscience que nous avons toujours été et que nous serons toujours. Amen.

Alors, on va arrêter ici mon Père?