Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Calgary, Alberta
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.
2005-04-03
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Jésus est en chacun de nous, Jésus va parler dans le coeur, ce soir : dans le cœur de chacun de vous.
La façon que Dieu fait, c’est qu’il connaît chacun de vos cœurs, il sait ce que vous voulez entendre, moi je ne le sais pas.
Voilà pourquoi, à la dernière dizaine de chapelet, Jésus s’est présenté à moi.
J’ai vu Jésus qui longeait un mur et j’ai réalisé que c’était sur le bord d’une falaise, il m’a demandé : «Suis-moi» et il m’a dit : «Abandonne-toi» et là, j’ai dit oui.
Alors j’ai vu, je ne me suis pas poussée, mais j’ai tombé dans le vide sans que, moi, je l’aie voulu; alors j’ai ressenti une grande paix lorsque j’étais dans le vide : Dieu me soutenait.
Il a dit : «Ce n’est pas toi qui vas parler, c’est moi, car tu n’es plus.»
Jésus veut que je ferme les yeux, car lorsque je ferme les yeux, j’entends la voix à l’intérieur de moi.
Lorsque j’ai les yeux ouverts, c’est que les paroles, c’est comme si j’étais les paroles, je n’ai pas à penser, ça sort tout seul de ma bouche.
Jésus : Je veux atteindre les cœurs, je veux que vous vous abandonniez comme des petits enfants entre les mains de Dieu : tout en vous, vous êtes.
Dieu est la Présence et lorsque Dieu demande à ses enfants d’être présents, l’enfant vient à l’appel.
Je suis Celui qui est, je suis Celui qui vous conduit vers le bonheur éternel : tout en vous est en présence même de l’Amour.
Je vous appelle tous à devenir des enfants de Dieu tout petits : il n’y a seulement que l’enfant qui peut comprendre l’appel de Dieu; tout en vous est l’enfant que Dieu appelle.
Le monde ne peut pas vous attirer comme moi je peux vous attirer car, en moi, tout n’est que pureté, tout n’est que vérité.
Je suis la Lumière du monde et la Lumière du monde veut vous attirer à la Lumière.
Ne résistez pas à la Lumière, car la Lumière n’est que l’amour, n’est que la présence de Dieu.
Lorsque vous entrez dans la Lumière, tout votre intérieur se tend vers Dieu : je suis l’Amour et l’Amour est en vous.
Mes enfants, je vous demande d’être à l’écoute de votre Dieu, je veux parler à l’enfant que vous êtes.
Mes paroles ne peuvent atteindre l’adulte, car l’adulte repousse les paroles de Dieu, car lorsque la volonté humaine s’interpose entre Dieu et l’adulte, c’est parce que l’adulte n’est pas entré en lui.
À moi de vous faire découvrir votre présence à l’intérieur de vous : c’est là la vie éternelle, c’est là l’Amour.
Un grand vent souffle sur toute la surface de la terre.
En ce moment même, mes anges parcourent la terre;
en ce moment même, mes anges marquent les enfants de Dieu;
en ce moment même, je rassemble tous les enfants de mon Père afin qu’ils puissent entrer dans la Lumière;
en ce moment même, l’intérieur commence à écouter l’appel de Dieu.
Croire à la Lumière, c’est croire à votre présence.
Demeurez l’enfant et avancez, croyez au mouvement de la puissance de Dieu.
Ce que l’être humain peut percevoir n’est autre que ce qu’il veut voir, ce que la vie spirituelle peut percevoir : c’est la Volonté de Dieu.
La Volonté de Dieu veut vous rassembler dans la Lumière : ce mouvement se prépare pour tous les enfants de la terre,
voilà pourquoi mes anges, en ce moment même, font un mouvement à l’intérieur de la vie spirituelle.
L’Esprit de Dieu a parlé à toutes les âmes.
L'Esprit de Dieu a fait savoir aux âmes ce qui est.
Soyez dans ce mouvement comme des tout petits enfants, afin que votre vie extérieure ne soit que dans la paix et dans la joie.
J’ai parlé, j’ai prévenu, afin que chacun soit prêt pour le moment où mon Père a choisi : le mouvement de mon Père se fera dans la paix et dans la joie.
Le Fils de Dieu vous a tous pris en lui : l’Eucharistie a fait pour vous une présence, l’Eucharistie, c’est la présence de Jésus dans votre vie; votre vie appartient au Christ, votre vie est en le Christ.
Je vous parle ainsi pour vous faire comprendre l’importance de votre présence en l’Eucharistie.
L’année sainte, que mon pape a proclamée, rendant grâce à Dieu le Père pour la Sainte Eucharistie, vous amène à découvrir votre place en l’Eucharistie.
Tout a été préparé depuis tout temps afin que vous puissiez vivre ce moment d’amour en l’Église.
L’Église, en ce moment même, se reconnaît étant fidèle au Christ : en rendant hommage au Fondateur, elle s’est rendue fidèle en tout.
Il n’y avait que mon fils choisi de tout temps qui pouvait vous amener là où mon Père le voulait, il n’y avait que Jean-Paul II qui pouvait vous faire entrer dans ce mouvement béni de mon Père.
Il vous a parlé d’une civilisation d’amour; vous êtes tous les choisis pour venir dans cette civilisation qui sera éternelle.
Mes enfants, la Lumière est vivante, la Lumière est pour vous un lieu d’amour, laissez cette Lumière faire de vous des enfants.
Entrez dans cette Lumière en prononçant votre oui, ne laissez pas vos doutes en vous, mais pénétrez la Lumière.
Soyez obéissants à l’appel de votre Dieu, Dieu vous a conduits là où vous êtes.
Baptisés vous avez été, enfants de la Lumière vous êtes, la famille de Dieu est composée d’enfants de lumière.
Pas un seul enfant qui est appelé ne sera pas lumière, car la Lumière attire les enfants de Dieu comme un aimant.
Mes enfants d’amour, voici venir des joies pour vous, voici venir l’Amour qui vous appelle à rendre hommage à mon Père,
et par ma Croix, je vous ai faits enfants de l’Amour, enfants de la civilisation de l’Amour.
Aucun enfant ne pourra pénétrer cette lumière s'il ne porte en lui le oui à l’Amour.
Je suis le Bon Pasteur, à moi de rassembler mon troupeau.
J’ai mis entre les mains de mes prêtres mes enfants, afin qu’ils protègent mes enfants, afin qu’ils nourrissent mes enfants, afin qu’ils puissent rendre à mon Père ce qui est à mon Père.
Vous êtes tous à mon Père et, par les mains du prêtre, vous avez été nourris de ma Chair et de mon Sang.
Chacun de vous avez appris à vous reconnaître, chacun de vous avez appris à vous abandonner : l’Église est chacun de vous.
Combien l’enfant demeure lumière lorsqu’il apprend à reconnaître son supérieur!
Le prêtre est dans votre vie, il est le représentant du Christ dans votre vie, il est celui que mon Père a choisi afin de vous apporter la lumière.
Voilà pourquoi chaque enfant doit être obéissant à l’Église, obéissant aux enseignements que j’ai moi-même apportés à mes prêtres.
Chaque prêtre devient nourriture, chaque prêtre devient la Parole : son sacerdoce le rend pur.
Vous devez reconnaître la présence du Christ par le sacerdoce : obéissance au sacerdoce devient pour vous lumière.
Reconnaissez la Parole de Dieu, reconnaissez les enseignements de Dieu car, en vous, tout devient lumière, lorsque la Parole est en votre présence.
Autour de vous, tout devient plus clair, plus facile, la paix pénètre dans votre vie, et l’enfant de la Lumière sait reconnaître Jésus : il reconnaît la pureté, il reconnaît la vérité, il reconnaît son Pasteur.
L’enfant de la Lumière sait être tout petit devant la Lumière, car la Lumière est venue en ce monde et la Lumière a donné toute nourriture aux enfants de Dieu.
Mes enfants, dans les jours qui viennent, vous reconnaîtrez la Lumière, vous saurez lorsque le Christ parle.
Tout ne sera que bonté, tout ne sera que tendresse du Père; l’amour du prochain sera pour vous une nourriture, car cela vous apportera de l’amour, et plus que cela vous apportera de l’amour dans votre vie, et plus vous deviendrez lumière.
Vous allez apprendre de plus en plus à regarder avec les yeux de la Lumière, et vous verrez ce que les autres ne voient pas, vous entendrez ce que les autres ne peuvent entendre, car je mets en vous des mouvements inconnus de vous-mêmes.
Ces mouvements feront naître en vous des besoins de vous donner; ils seront comme une récompense de ce que vous êtes devenus à cause de la Lumière, et cela sera pour vous de plus en plus amour lorsque vous irez vers la Lumière.
Sachez reconnaître que la Lumière est entre les mains de mes prêtres, car il est moi, il n’est plus lui : il est en le Christ-Prêtre.
La puissance est dans son sacerdoce, elle n’est pas dans la volonté humaine; voilà pourquoi je vous dis, mes enfants, que vous allez reconnaître la Lumière.
Vous saurez différencier ce qui est de la Lumière et de ce qui est de la volonté humaine.
Vous apprendrez à ne vous nourrir que de la Lumière, vous apprendrez à laisser de côté ce qui est de la volonté humaine, car vous aurez goûté à l’amour qui est de la Lumière.
Voyez-vous, l’extérieur ne peut reconnaître ce qui est de la Lumière, c’est seulement qu’à l’intérieur de vous que tout cela va se passer.
Essayez de savourer la présence du Christ en demeurant à l’extérieur, cela ne pénétrera pas dans la profondeur de votre être.
Dieu coule à l’intérieur de vous, Dieu habite à l’intérieur de vous, Dieu y a mis sa Présence et c’est à l’intérieur de vous qu’est la vie spirituelle.
L’âme reconnaît son Dieu, l’âme se laisse envelopper des grâces de Dieu, l’âme devient tellement lumière qu’elle laisse sortir d’elle ses rayons d’amour, et tout votre être en ressent les effets.
C’est parce que cela est venu de l’intérieur, cela n’est pas venu de l’extérieur.
Il n’y a que Dieu qui puisse vous donner la lumière, alors soyez attentifs à ses paroles, laissez couler en vous la puissance de Dieu : le prêtre saura vous nourrir par la Présence.
Enfants d’amour, profitez de toutes ces grâces.
Il faut que vous appreniez à vous humilier : l’humilité en Dieu est un mouvement d’amour.
Jean-Paul II était un être humble, Jean-Paul II est un être humble, car il est présent : là où est le Christ, là est sa présence.
Je ne me sépare pas des enfants de la Lumière, car l’Église est Jésus et je suis l’Alpha et l’Oméga.
Je suis le Tout du tout de mon Père, tout en moi est la Présence, car je suis la Présence.
Lorsque je parle à l’intérieur de vous, je parle à tous ceux qui vous habitent, car vous êtes habités des enfants de Dieu, vous êtes habités de tous ceux qui sont présents en moi : vous portez l’Église militante, purifiante et triomphante.
Vous êtes des êtres complets, mes enfants, par moi; alors, conduisez-vous en enfants de Dieu, conduisez-vous comme des êtres complets, en sachant que vous êtes en Jésus, en sachant que vous êtes tous présents.
La Lumière est puissance et vous êtes par moi des êtres puissants; ne négligez pas la puissance qui vous habite.
Vous êtes comme des tout petits enfants à l’école en ce moment : vous apprenez à vous conduire en êtres de lumière.
Pour pouvoir profiter de tout ce que j’ai déposé en vous, par mon Corps, par mon Sang, je vous ai nourris, je vous ai préparés à venir vous plonger dans cette puissance.
Plus, mes enfants, que vous allez pénétrer la lumière, plus, mes enfants, que vous allez demeurer dans la lumière et plus votre puissance sera connue de vous-mêmes.
Lorsque je suis venu sur la terre, lorsque j’ai montré à mes apôtres qui était le Fils de Dieu, ils ont vu et ils ont cru, parce que je leur démontrais la puissance de mon Père, parce que le Fils faisait la Volonté du Père.
Je vous ai nourris de mon Corps, je vous nourris de mon Sang, alors vous êtes donc venus en moi dans ce mouvement de puissance.
Vous avez goûté à la puissance de Dieu, vous devez croire que Dieu a déposé en vous cette puissance.
Seul l’enfant qui se sait entre les mains du Christ va découvrir cette puissance et elle ne cessera pas de croître.
C’est la volonté humaine qui empêche l’enfant de pénétrer dans la lumière;
c’est la volonté humaine qui donne le doute à l’enfant;
c’est la volonté humaine qui apporte à l’enfant de Dieu l’handicap de ce qu’il est :
il est comme paralysé à cause de ses paroles;
il est muet, il est sourd à cause de son manque de foi;
il est malade à cause du manque d’amour :
tout cela parce que la volonté humaine est devenue pour lui sa propre nourriture.
Il faut quitter cette nourriture, il faut vous alimenter de la Présence Eucharistique en vous.
Cessez de croire en votre volonté humaine, elle n’a aucun pouvoir : la volonté humaine a deux facettes : le bien et le mal.
Le mal a pris une importance si grande dans la volonté humaine qu’il a écrasé le bien, qu’il a fait fuir le bien, empoisonnant votre vie.
Tout est en Jésus : Jésus est l’Amour, Jésus est le Verbe du Père, car il est la Volonté du Père : mourir en Jésus, c’est découvrir la puissance de Dieu.
Renoncer à la volonté humaine pour venir naître à nouveau à Jésus, c’est dépasser la noirceur, c’est entrer dans la Lumière.
La volonté humaine n’a pu vous apporter le bonheur, il n’y a qu’en renonçant à tout cela que vous allez apprendre à découvrir tout ce que Dieu a déposé à l’intérieur de vous.
Laissez à Dieu ce qui est à Dieu!
Ne savez-vous pas que vous êtes à Dieu? Mon Père vous a donnés à moi afin que je puisse vous ramener à lui.
Vous avez tous été choisis par mon Père, vous avez tous été choisis pour vivre en Jésus; la vie éternelle est pour vous, le bonheur est pour vous : tout est en Jésus.
Cette année, année sainte dont l’Eucharistie est en votre présence comme un mouvement de vie, un mouvement d’éternité dans votre vie temporelle, fait de vous des êtres vrais.
L’enfant qui ne veut pas venir à l’Eucharistie, l’enfant qui ne veut pas entrer dans l’Eucharistie, ne peut pénétrer dans l’éternité.
Qui est donc l’enfant qui ne veut pas entrer dans l’Eucharistie : c’est l’enfant qui ne veut pas faire la Volonté de mon Père, c’est l’enfant qui ne croit pas en Jésus.
Ne pas croire en Jésus, c’est ne pas croire au bonheur!
Ne pas croire au bonheur, c’est se refuser de l’amour!
Se refuser de l’amour, c’est de ne pas faire des gestes de bonté!
Ne pas faire des gestes de bonté, c’est haïr : la haine dans tout ce qui est laideur!
Voilà ce qu’est l’enfant qui ne veut pas de l’éternité.
Jésus est si amour qu’il a pris tous les enfants de Dieu le Père, afin qu’ils puissent choisir de vivre en l’éternité.
Tous ceux qui sont appelés deviennent amour, et Dieu connaît ses enfants, car ils sont tous inscrits dans le Livre de la Vie.
Il n’y a pas un seul enfant dont le nom n’est pas dans le Livre de la Vie : ces enfants sont tous appelés à entrer dans la lumière.
Voilà pourquoi mes anges, en ce moment même, parcourent la terre à la recherche de ces enfants pour les marquer d’un signe d’amour.
Voici venir le commencement de la fin, car lorsque mon Père décidera, il devra y avoir la moisson.
On séparera ceux qui ont été marqués de ceux qui n’ont pas été marqués.
Chacun devra se reconnaître enfant de la Lumière.
Tous ceux qui ont été marqués se reconnaîtront entre eux.
Demeurez les tout petits enfants que Dieu attend de vous, soyez simples, soyez humbles, aimez votre prochain!
Écoutez la parole du prêtre, allez vers les sacrements, suivez les commandements de mon Père.
Ne jugez pas votre prochain.
Supportez celui qui ne sait pas encore qu’il est enfant choisi : aimez-le tel qu’il est.
Priez, priez pour que tout ne soit que paix et amour.
Consacrez-vous au Coeur Immaculé de Marie, la Mère de Dieu est auprès de vous, elle déverse sur vous des grâces d’humilité, d’obéissance à l’Église.
Soyez des êtres bons envers vous-mêmes, ne vous demandez pas ce que vous n’êtes pas capables de vous offrir.
Demeurez comme des enfants de partage, pensez aux plus démunis : partagez ce que vous êtes capables de partager : Dieu connaît votre coeur, Dieu connaît ce que vous êtes capables de faire.
Demeurez dans la paix pour ceux qui ne sont pas capables de faire ce que les autres font, car Dieu a distribué ses dons, il vous connaît mieux que vous vous connaissez, alors aimez-vous tels que vous êtes; plus vous allez apprendre à vous aimer tels que vous êtes, plus vous allez aimer votre prochain tel qu’il est.
Suivez attentivement les enseignements que je vous ai donnés par mes apôtres, mes disciples.
Prenez exemple sur mes saints enfants qui sont l’Église triomphante.
Soyez attentifs aux commandements de mon Père en tout.
Aimez Dieu sans condition, car vous êtes tous appelés à devenir parfaits comme mon Père est parfait, car je suis en mon Père et mon Père est en moi et vous, vous êtes en moi : vous êtes l’Église.
Soyez respectueux de ce que vous êtes : l’Église, et tout de vous sera dans l’accomplissement pour ce qui vient.
Amen.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu est d’une telle simplicité, il sait ce qui va se passer.
Ce n’est pas à nous de chercher à comprendre ce que demain sera, mais c’est à nous d’être ce que nous sommes au présent, c’est ainsi que nous allons demeurer dans la paix.
Un être qui est dans la paix est un être qui n’a pas peur, n’a pas peur de se tromper, n’a pas peur de prendre des décisions, parce que ses décisions sont de Dieu.
La paix devient une source de bien-être qui nous amène à nous découvrir.
Quand on apprend à découvrir que nous sommes dans la paix, c’est que Dieu déverse en nous des grâces; nous découvrons que Jésus est dans notre vie et qu’il ne nous délaisse jamais.
Nous découvrons que nous sommes avec tous nos frères et nos soeurs du monde entier; lorsqu’on parle du monde entier, il faut penser que cela débute depuis Adam et Ève.
Dieu n’a pas mis de limite dans son temps, Jésus porte tous les enfants de son Père, il porte tous ceux qui ont été, qui sont avec nous et qui seront.
Alors, vivre dans la paix, c’est donner à ceux que nous portons en nous des grâces de paix; alors nos propres enfants profitent de ces grâces de paix et ceux que nous ne connaissons pas et qui vont venir au monde vont profiter de ces grâces de paix.
Sans le consentir, nous avons mis des peurs dans notre vie et nos enfants ont connu la peur, et nos petits enfants qui vont venir peuvent connaître la peur :
ils ne peuvent donc pas profiter des grâces de Dieu.
Il n’y a que Satan qui peut enlever en nous la paix, il se sert de tout ce que nous avons déjà entendu, de tout ce que nous avons déjà fait et qui était en nous, et qui était dans le mal.
Le mal, c’est comme une nourriture qui est contre nous, et le mal est vivant : le mal parle, le mal agit, c’est comme un mouvement contraire à la vie.
Nous ne devons plus lui laisser d’emprise sur nous-mêmes, nous ne devons plus lui laisser de la place, il n’y a seulement qu’en allant mourir en Jésus que nous allons découvrir cette force.
Jésus a parlé de puissance et cette puissance nous habite, mais nous ne pouvons découvrir cette puissance que si nous renonçons à ce que nous sommes pour mourir en Jésus.
Là, tout au fond de nous-mêmes, Dieu déverse sa puissance pour nous : nous apprenons à ne plus avoir peur, nous apprenons à regarder la vérité.
Il va falloir qu’on regarde la vérité de ce que nous sommes devenus.
C’est en Jésus que cela va se faire, c’est par Jésus que nous allons découvrir ce que nous sommes devenus et c’est pour Dieu le Père que nous allons le découvrir parce que nous devons nous redonner à Dieu le Père.
Dieu le Père nous a choisis : nous a donné la vie parce qu’il était bon pour lui de nous regarder;
Dieu le Père a créé tout être humain à la ressemblance de Dieu, alors lorsqu’il nous regarde : il voit la beauté de son Fils.
Mais comme il s’attriste lorsqu’il regarde ce que nous sommes devenus à l’extérieur de nous, mais Dieu le Père est l’Amour, Dieu le Père est notre Père!
Lorsqu’on regarde notre propre enfant, lorsqu’on regarde les enfants des autres : nous découvrons une tendresse dans l’enfant, mais nous le découvrons seulement lorsqu’il est endormi,
parce que lorsqu’il est réveillé et lorsqu’il est turbulent, lorsqu’il nous dit des mots qui ne sont pas amour : on s’irrite, on s’impatiente, des fois on se met en colère contre l’enfant;
mais lorsqu’on voit l’enfant dans un calme, lorsqu’on voit l’enfant dormir, à l’intérieur de nous, il y a tellement d’amour pour l’enfant!
Dieu le Père nous regarde, il regarde ce que nous sommes devenus à l’extérieur de nous avec notre volonté humaine;
on ne peut pas cacher à Dieu que nous sommes menteurs, hypocrites, que nous sommes égoïstes, mais lorsque nous retrouvons notre calme:
Dieu le Père découvre l’enfant que nous sommes;
Dieu le Père s’attendrit sur chacun de nous,
Dieu le Père ouvre tout son Être afin de nous combler de ses grâces.
Il veut qu’on entre à l’intérieur de son Fils, il veut qu’on aille puiser, là où est la Source qui ne s’arrête jamais.
Dieu le Père fait connaître sa Volonté par le Fils parce que le Fils lui a tout donné.
Dieu le Fils a accompli la Volonté de son Père intérieurement, extérieurement.
Alors Dieu le Père dit : «Parce que je t’ai tout donné, parce que tu n’as pas su garder en toi la beauté de ton intérieur afin que ton extérieur puisse en profiter, je vais donc prendre la décision de te donner un moyen d’être toujours amour» :
il nous a donné son Fils, il nous a donné le moyen ultime d’être parfait.
Il n’y avait que Dieu le Père qui pouvait faire un geste d’une si grande importance dans la vie de tous les humains.
Reconnaître l’amour du Père, reconnaître la puissance du Père dans notre vie, dans notre quotidien : nous amène à aller vers son Fils.
C’est parce que depuis plusieurs décennies, nous n’avons pas pensé à Dieu le Père;
depuis plusieurs et plusieurs années, on avait les yeux fixés sur ce qu’on avait appris;
depuis plusieurs et plusieurs années, nous avons fonctionné avec la liturgie;
depuis plusieurs et plusieurs années, la liturgie est devenue pour nous une nourriture quotidienne : nous l’avons prise, nous l’avons mangée, nous l’avons utilisée avec notre volonté humaine.
Maintenant, nous allons connaître ce que Dieu le Père veut, ce que Dieu le Père attend pour nous : nous allons apprendre qui nous sommes par Jésus, pour le Père.
Dieu le Père est pour nous un Père d’amour quotidien : voilà pourquoi Dieu le Fils nous a appris le Notre Père.
Nous devons faire de cette prière un mouvement présent dans notre vie : nous devons vivre le Notre Père.
Lorsque nous habitons avec nos parents, nous devenons comme nos parents, nous prenons leur langage, nous prenons leurs regards, les gestes : on devient le parent.
Tout cela, c’est parce que c’est de l’extérieur; on apprend de l’extérieur.
Maintenant, en allant en Jésus, on va devenir comme Dieu le Père veut qu’on soit : parfait comme Dieu le Père est parfait.
Le Notre Père va devenir pour nous notre demeure.
Le nom du Père va être pour nous une puissance d’amour parce que Jésus est le nom de Dieu.
Jésus est en le Père, Jésus est une source qui est du Père : nous ne pouvons pas séparer le Père du Fils.
Le Père est présent partout dans l’Évangile, absolument partout, que ce soit dans l’Ancien Testament, que ce soit dans le Nouveau Testament : Dieu le Père est la Source même de tout ce qui a été écrit.
Lorsque les paroles se sont inscrites, cela s’est fait par la puissance du Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit pénétrait tous les enfants du Père pour faire comprendre que tous les enfants ne faisaient qu’un seul tout en le Fils.
Lorsque l’Ancien Testament parlait du peuple de Dieu, il parlait de nous : tous les mouvements qui se sont faits étaient des mouvements qui se font présentement.
Tout ce qui a été est dans notre présent, car cela était pour nous : c’était une nourriture de présence du Père dans notre vie.
La vie, c’est quelque chose qui n’a pas de commencement et quelque chose qui n’a pas de fin : c’est présent, la vie.
La vie, c’est une lumière : lorsque nous allumons une chandelle : la chandelle, c’est le feu; le feu, c’est la présence : c’est la vie.
Laissez une chandelle qui n’est pas allumée sur une tablette, elle n’a pas vie,
c’est le mouvement d’une chaleur qui fait qu’on a un feu d’amour; lorsqu’il y a la lumière, tout s’éclaire : c’est ce qu’est notre vie.
La vie en Dieu est la lumière, elle est et elle sera toujours.
La présence de Dieu depuis l’Ancien Testament, c’est notre présence en le Père, c’est notre présence en le Fils, c’est notre présence en le Saint-Esprit : alors nous étions présents.
À l’instant où Adam a été créé, nous étions parce que Dieu a mis son souffle de vie en Adam : alors, tout mouvement d’Adam est à l’intérieur de nous.
Lorsque Adam connut la création de Dieu, lorsque Adam connut tout ce que Dieu le Père avait créé pour lui, nous étions donc présents : alors, si nous étions présents, cela est en nous;
mais nous ne pouvons pas profiter de cela à cause de notre volonté humaine, car à l’instant où Adam a connu le bien et le mal, un mouvement s’est fait :
tout ce que Dieu avait déposé de parfait en Adam n’a pu demeurer, car le mal venait d’entrer dans la perfection et la perfection s’est retirée.
Dieu n’a pas voulu demeurer, lui qui était parfait, avec le mal, parce que le mal et la perfection ne peuvent cohabiter ensemble;
alors Adam perdait la beauté intérieure de tout ce qu’il connaissait :
son intelligence devenait imparfaite, tous ses membres, tout son corps, de quoi il était composé, sont devenus imparfaits;
sa vue perdait de sa perfection;
tout ce qu’il entendait perdait de sa perfection;
et tout ce qu’il devait connaître et ce qu’il avait connu à l’intérieur : ses émotions d’amour, ses élans d’amour, venait de disparaître.
Lui qui était appelé à devenir un enfant divinisé par la puissance de Dieu : avait tout perdu.
Mais Dieu veut nous redonner tout cela, il nous a donné son Fils afin de nous préparer à cela.
En renonçant avec notre connaissance à la volonté humaine, en consentant avec connaissance à mourir en Jésus, nous allons reprendre notre place : dans le mouvement de la perfection.
Il n’y a que le Fils qui peut faire ce mouvement en chacun de nous : voilà pourquoi, en ce moment même, par la puissance du Saint-Esprit, nous sommes tous unis les uns les autres.
Sans un mouvement de notre volonté humaine, nous devenons pour nos frères et nos soeurs du monde entier : un mouvement d’amour.
- Si nous ne voyons pas la lumière en ce moment, c’est parce que nous sommes imparfaits.
- Si nous ne ressentons pas un feu brûlant d’amour pour nos frères et nos soeurs, en ce moment même, c’est que nous sommes imparfaits.
Mais est-ce que cela diminue la puissance qui nous habite par Jésus?
- Puisque nous avons consenti à lui donner notre oui,
- puisque nous lui donnons notre foi,
- puisque nous lui donnons notre confiance,
- puisque nous lui avons donné notre vie : il peut tout pour nous.
Aujourd’hui, chacun d’entre nous avons reçu l’Eucharistie, chacun d’entre nous et même ce petit bébé a reçu l’Eucharistie, et il nous a pris dans sa Vie.
Nous, nous n’avons rien fait que notre oui : nous avons consenti à aller à Jésus et Jésus a tout fait.
Voilà la puissance de l’Eucharistie : nous faire entrer en Jésus, nous apprendre à mourir en Jésus pour le Père, tout donner au Père comme des enfants de Dieu : tout est pour le Père.
Nous sommes tous les enfants du Père, nous sommes la Parole.
Au moment où il nous prend dans sa Vie : nous ne sommes plus, notre vie extérieure n’a plus d’importance, mais elle devient importante pour Dieu le Père parce que c’est lui qui l’a créée, et il prend soin de ce qu’il a créé parce qu’il nous regarde, et il veut qu’on soit dans la paix et dans le calme : il nous tient dans sa main.
Et Dieu le Père, lorsqu’il nous tient dans sa main, a le pouvoir sur notre vie intérieure et extérieure : alors, nous n’avons rien à craindre, nous n’avons pas à nous porter des jugements sur nous-mêmes.
Dieu le Père, lui, sait qui nous sommes parce qu’il voit notre vie intérieure, il nous a donné son Fils afin que nous puissions découvrir ce que nous sommes devenus.
Que nous découvrions que nous sommes imparfaits, cela devient pour notre vie extérieure moins important, mais si important pour notre vie intérieure parce que tout se passe à l’intérieur.
La purification est à l’intérieur, elle n’est pas extérieure.
Alors, n’ayons pas peur, faisons ce que notre saint Père nous a demandé.
Il a parcouru la terre entière et partout il a dit : «N’ayez pas peur!»
Il nous donnait le message qui nous apporte la nourriture intérieure.
Alors cela ne change pas qu’il soit au Ciel aujourd’hui, parce que nous savons qu’il est à l’intérieur de nous, en Jésus, par Jésus, pour la plus grande Gloire de Dieu le Père.
Alors, il vient de dire : «Maintenant, ma fille, fais ton signe de la croix et reposez-vous.»
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous allons parler tout de suite d’un fait qui s’est passé en avril, l’année passée, lorsque nous étions en Saskatchewan.
Juste avant de partir pour le Québec, Jésus m’a demandé d’aller voir Maureen.
Est-ce qu’il y en a qui connaisse Maureen, ici? C’est une Pakistanaise, elle ne parle que l’anglais.
Le Seigneur dit : «Nicole, explique en ce qui concerne à partir de la Sainte Vierge, de la croix de son mari, et brièvement jusqu’au message que j’ai reçu.» (Cela a été dit en anglais seulement)
Jésus: Alors Dieu dit comme ça : «Enfants d’amour, soyez attentifs à la présence de mon prêtre ici. Il est moi et vous, vous êtes à mon Père. Adam a sorti les enfants de mon Père de la Divine Volonté et c’est moi qui vais vous entrer dans la Divine Volonté. Mon prêtre est moi et je suis lui. Ce n’est que moi qui vais vous marquer du signe d’enfants de Dieu, parce que vous êtes ici, parce que Dieu, mon Père l’a voulu. Recevez cette puissance, tout est de moi.»
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsqu’on a lancé le livre IV, il y avait son Église de présente, à peu près une douzaine de prêtres.
Ils avaient avec eux, chacun une petite bouteille d’huile qu’ils ont bénie.
Jésus a dit que cette huile est purifiante, parce que l’huile apporte la guérison, la purification.
Votre âme a été purifiée de la tache originelle au moment de votre baptême;
votre âme se laisse purifier par les grâces du sacrement de la Pénitence;
votre âme se laisse nourrir des grâces de Dieu au moment de l’Eucharistie : elle devient toute belle;
mais votre chair connaît le péché, parce que votre chair a vu le péché, elle l’a laissé entrer à l’intérieur de vous par tous vos sens et cela a comme blessé notre chair à l’intérieur de nous.
Voilà pourquoi, même si nous recevons les sacrements, même si nous recevons Jésus, nous sommes portés à continuer à faire le mal, alors nous sommes assujettis au péché.
Jésus veut nous marquer du signe d’enfants de Dieu.
Lorsque nous recevons cette marque par Jésus, une grande lumière se fait et repousse les ténèbres et, à l’intérieur de nous, des guérisons se font.
Dieu veut purifier notre être, notre chair.
Lorsque nous recevons cette marque au front, nous la recevons seulement qu’une seule fois, mais lorsque nous consentons à retourner encore vers le prêtre, des grâces nous sont données.
Nous sommes marqués, mais nous recevons d’autres grâces : nous recevons aussi des grâces pour ceux que nous portons à l’intérieur de nous : nos enfants, nos frères, nos soeurs, ceux que nous ne connaissons pas.
Cette huile n’est pas une onction, c’est un sacramental, c’est par la puissance de l’Église.
Nous sommes l’Église, Jésus implante son Église à l’intérieur de nous.
Nous devons, si nous l’acceptons, laisser toute la place à Jésus.
Jésus nous a envoyé un de ses prêtres afin que nous puissions, si nous le consentons toujours, dans notre liberté, à recevoir cette marque, et pour ceux qui l’ont portée : se donner continuellement pour nos frères et nos soeurs.
Alors, Seigneur, il dit : «Maintenant, va t’asseoir.»
Le Seigneur, il dit : «Maintenant, ma fille, je veux que tu t’unisses à l’amour de tous les frères et les soeurs du monde entier.»
Chaque personne, ici, est un tout dans l’Église.
Voilà qu’il va déposer, dans le coeur des enfants de Dieu, le besoin de se donner.
Bénédiction par le prêtre
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Notre chair a connu beaucoup de souffrances, nous avons vu beaucoup de souffrances, et nous n’avons pas compris que cela était contre nous, mais Jésus, il dit : «Vous n’avez pas à comprendre, maintenant vous n’avez qu’à donner, c’est moi le Don de vie, vous devez pénétrer dans le Don de la vie.»
Chaque fois que nous allons faire un geste en Jésus, nous allons comme redonner à Jésus ce geste et tous les enfants, depuis Adam et Ève jusqu’au dernier qui sera créé, seront présentés à Dieu le Père.
N’ayons pas honte de dire que nous avons commis le péché de l’adultère, lorsque nous regardions une autre personne, autre que notre mari ou notre épouse, si nous le cachons à nous-mêmes : on ne peut pas le cacher à Dieu.
Alors si nous lui donnons ce mouvement à Jésus, Jésus va purifier notre chair.
Nous l’avons confessé ce péché, mais nous portons une cicatrice en nous.
Même si nous n’avons pas fait ce geste, nous avons vu ce geste à la télévision, dans les journaux.
Vous savez, deux voleurs : il y en a un qui tient le sac et l’autre fait l’action.
Si nous disons : «Toi, tu as péché, moi, je n’ai pas péché», nous disons : «Toi, tu es impur, moi, je suis pur», alors nous devenons un être impur, parce que notre parole n’est pas la parole de Jésus, parce que notre geste n’est pas le geste de Jésus : Jésus a consenti à se présenter à son Père comme un adultère.
Jésus a porté ce geste pas seulement qu’une fois, il l’a porté maintes et maintes fois, depuis le premier adultère, jusqu’au dernier qui sera fait.
Si, à l’intérieur de nous, quelque chose survient dans notre tête et nous pensons à l’adultère, alors donnons à Jésus : «Jésus, je te donne ce que je viens de penser. Viens purifier ma chair parce que cela est sorti de moi, et purifie tous ceux qui sont en moi.»
Dieu a ce pouvoir, nous, nous ne l’avons pas, mais nous pouvons le donner à Jésus.
Nous devenons à l’image du Fils de Dieu : nous ne cherchons pas à savoir, mais à donner.
C’est la même chose pour un vol, c’est la même chose pour un mensonge, un viol, c’est la même chose pour toute injustice, c’est comme si nous devenions des êtres entre les mains de Dieu pour tous les enfants de Dieu.
Dieu ne veut pas calculer si un tel ou un tel donne plus qu’un autre : laissons à Jésus cette mesure.
C’est par la puissance de l’amour de Dieu qu’il y a des mouvements qui vont venir à l’intérieur de nous et qui nous habitent, parce qu’il y en a qui ont reçu des grâces, il y en a qui ont reçu d’autres grâces, mais différemment.
C’est comme un repas : il y en a qui vont aimer ce qui est épicé, puis il y en a d’autres qui vont aimer ce qui est doux : nous avons reçu des grâces en conséquence de ce que nous sommes capables de donner à Dieu.
Lorsque nous avons regardé des émissions à la télévision qui étaient impures, lorsque nous avons lu des journaux, des revues qui étaient impurs, Dieu nous a donné des grâces à l’intérieur de nous sans que nous le sachions par les sacrements pour qu’on puisse lui redonner la souffrance que nos frères et nos soeurs ont subie.
Involontairement, nous avons fait souffrir notre chair, involontairement, eux ont contribué à faire souffrir notre chair; alors Dieu nous a donné les grâces afin que nous puissions avoir la force de lui redonner tout ce qui est impur en nous.
Alors ne cherchons pas à savoir : "Est-ce que c’est moi qui ai fait ça ou si c’est un autre qui a fait ça?" Dieu ne veut pas savoir ça.
Pourquoi? parce qu’on perdrait notre paix.
Dieu veut qu’on garde notre paix afin qu’on puisse encore plus se donner.
Lorsqu’on est en train de faire la vaisselle et qu’on vient d'avoir une pensée sur un geste qu’on a déjà fait dans notre adolescence : alors donnons cela à Dieu et gardons notre paix parce que c’est le mouvement de la purification qui est commencé.
Notre chair va se laisser purifier par la puissance de Dieu, pas par nous-mêmes, alors lorsque cela arrive : nous donnons.
Il y a eu des conséquences à tout ce qu’on a fait, ce sont les conséquences qu’on doit donner à Jésus parce que, Jésus, il sait que nous l’avons confessé ce péché-là, mais il y a eu des conséquences à ça, alors, il les veut et il veut aussi qu’on donne les conséquences qu’il a pu y avoir dans l’Église : on ne peut pas se laisser purifier tout seul.
Jésus, aujourd’hui, durant la messe, m’a fait voir des merveilles.
J’ai vu la lumière de Jésus à l’intérieur de moi, là, quand j’ai les yeux fermés, que je viens de recevoir la Présence :
à l’intérieur (de moi), j’ai vu une lumière, mais il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup d’enfants;
ils avaient les mains levées et après ils ont joint leurs mains et ils se sont recueillis : ils ont entré en eux comme dans un recueillement.
Alors, j’ai entendu la voix de Jésus qui a dit : «Maintenant, tous les enfants du oui sont rassemblés».
Ceux qui étaient prêts à prononcer leur oui étaient tous présents, il n’en manquait aucun, parce qu’il m’avait dit avant qu’il ne pouvait pas parce qu’il en manquait et, aujourd’hui, ils étaient tous là :
alors j’ai vu Jésus, il avait comme une tunique, il a ouvert ses mains comme ça : (il portait une tunique toute blanche sans ceinture, des manches amples, il se tenait debout, ses bras étaient ouverts;) étant donné que ses mains étaient ouvertes, ça faisait toute l’ampleur de tous les enfants de Dieu : il n'en manquait aucun, tous les enfants étaient là et il pouvait tous les couvrir.
Il m’a fait comprendre, sans me le dire, que ce mouvement-là ne pouvait être que si tous les enfants du oui étaient présents parce qu’il a dit : «Je suis le bon Pasteur.» J’étais dans la joie.
Il y avait aussi un autre mouvement que j’ai reçu à l’offertoire, et je crois que Jésus veut que je vous le dise.
Il m’a demandé à l’offertoire : «Donne-moi ta vie, donne-moi la vie de tous mes enfants»; alors dans ce temps-là je dis : "oui" et je vois qu'on avance, que j’avance devant l’autel;
alors, lorsqu’on s’est tous levés debout, (j'avais toujours les yeux fermés) : j’ai vu le Ciel, mais dans le Ciel, il y avait quelqu’un : c'était notre saint Père (Jean-Paul II) et notre saint Père nous bénissait, alors je me suis mise à genoux.
Il voulait que vous le sachiez.
(Avant la bénédiction), Notre saint Père m’a dit : «J’ai été le pasteur sur la terre, je serai le pasteur encore», il va être toujours avec nous.
Il a dit : «Soyez obéissants à l’Église, soyez obéissants à Jésus, il est le Bon Pasteur.»
Alors là, il est parti. J’étais dans la joie! Alors il voulait que vous le sachiez.
Réponses aux questions de l’assistance.
Question : Il y a comme une pesanteur en moi parce que quelqu'un du clergé ne vit pas ses vœux de chasteté.
Réponse: Jésus : À l’intérieur de toi, il y a l’amour, à l’intérieur de toi, tu as le don de te donner parce que Dieu a déposé en toi sa Présence.
Tout enfant est en toi, que ces enfants soient devant leur erreur ou que ces enfants se cachent leur erreur : ces enfants sont en toi.
J’appelle, enfants, ceux qui vivent dans leur volonté humaine.
Chaque enfant a reçu des grâces; ceux qui ont reçu des grâces par leurs sacrements et qui ne profitent pas des grâces qui viennent de leurs sacrements, eux seuls se présenteront devant Dieu, eux seuls devront se juger.
Mais toi qui es enfant de Dieu et vous qui êtes enfants de Dieu, vous devez aimer sans condition parce que mon Père vous aime, parce que mon Père connaît les blessures, parce que mon Père a donné le Fils bien-aimé pour racheter ces blessures.
Il faut aller, là, dans la profondeur de ton intérieur pour retrouver ta paix et avoir la foi en la Rédemption.
Tout est déjà accompli, tu dois vivre dans cet accomplissement.
Ta vie, ma douceur, est souffrance parce que vous vivez chacun de vous dans la volonté humaine.
À cause de la volonté humaine, l’Église souffre, à cause de la volonté humaine, l’Église a chuté, mais Jésus est la Tête de l’Église : Jésus ne tombe pas, car il a été glorifié par le Père.
Chacun devra se laisser purifier afin de participer à la gloire.
Lorsqu’on découvre la puissance du Précieux Sang, lorsqu’on découvre la miséricorde de Dieu, lorsqu’on découvre l’amour de Dieu le Père : on garde sa paix, on donne tout et on prie dans l’amour avec tous les enfants de Dieu en Jésus.
Ainsi, Jésus prend tout mouvement impur et il rebâtit à nouveau ce qui est parce que le présent, c’est Jésus.
C’est comme si Jésus rebâtirait à nouveau l’être qu’il est, par amour, pour l’Amour : c’est aimer sans condition.
Il faut aimer et s’oublier; il faut aimer et donner; il faut aimer et offrir; il faut aimer et remercier : alors, remerciez Dieu le Père pour ce qu’il lui a accordé déjà, et crois en sa miséricorde.
Question : On rencontre des gens qui ont changé d'Église; ils étaient catholiques et sont devenus luthériens ou sont devenus protestants; comment on s'adapte avec la culpabilité face à ces personnes-là?
Réponse: Jésus : Dieu va conter une histoire.
Un jour, un enfant va sur son chemin; il commence à regarder à gauche et à droite, en avant de lui, il y a une lumière, elle brille et il doit aller vers la lumière.
Alors il avance, mais il entend des sons à sa droite; il avance et il regarde des mouvements à sa gauche;
alors l’enfant se demande : "Qu’est-ce que c’est que ces sons? Qu’est-ce que c’est que ces mouvements que je ne connais pas? Pourquoi est-ce que je me sens attiré vers ces sons, vers ces mouvements? Je veux aller vers la lumière, je veux atteindre la lumière."
Il est tellement déchiré à l’intérieur de lui qu’il ne sait plus quoi faire.
Alors il décide d’aller voir ce qu’est ce son : il voit que des enfants sont en train d’écouter des paroles et que ces enfants semblent attirés par ces paroles;
ces paroles semblent porter la vérité, ces paroles semblent séduisantes parce que, ce qu’il voit, ce sont des enfants qui parlent le même langage : alors il se demande si cela est bon pour lui.
Il retourne sur le chemin et il veut avancer vers la lumière, car il se dit : "Oh! il y a quelque chose qui me manque."
Mais il avance, il avance et il est attiré vers des mouvements qu’il voit;
alors il quitte le chemin et il va voir : il voit des enfants qui sont dans des mouvements qu’il ne connaît pas; ils apprennent des choses que lui ne sait pas, et ceux qui sont dans ces mouvements semblent tous d’accord pour faire la même chose, ils semblent satisfaits de ce qu’ils connaissent, ils semblent croire à ce qu’ils font.
Mais lui n’a pas encore trouvé ce qu’il cherche, il y a quelque chose qui manque.
Il retourne sur son chemin et il avance.
Mais quelquefois il pense à ces enfants, quelquefois il pense à tous ceux qu’il a vus, il se demande où est la vérité;
et pourtant, il regarde en avant et il voit une lumière : cette lumière l’attire, le réchauffe, cette lumière lui donne ce qu’il n’a pas trouvé en les autres, avec les autres :
cette lumière l’a conduit là où il devait aller.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chaque enfant doit suivre le chemin de Dieu, chaque enfant est venu au monde pour faire des gestes et plaire à Dieu.
Mais on a créé des sons, on a fait des gestes, parce qu’il y avait des blessures, parce qu’il y avait des manquements, et que ça faisait mal : on a voulu se consoler, on a voulu connaître la vérité.
Des enfants ont cru panser leurs blessures avec ce qu’ils entendaient, avec ce qu’ils faisaient, parce qu’ils cherchaient l’amour, ils voulaient l’amour; mais c’est avec la volonté humaine qu’ils ont cherché et qu’ils ont voulu l’amour.
Le mal en eux les a trichés, le mal en eux les a trompés, séduits, et Jésus, lui, a tout vu car il était la Lumière, car Jésus est la Lumière, car Jésus sera toujours la Lumière.
Jésus, lui, sait que ces enfants étaient nés pour l’amour; alors, c’est Jésus qui va venir à eux.
Jésus est la Lumière et la Lumière est vivante, la Lumière bouge.
Jésus leur donnera la paix, Jésus se montrera à eux et là lorsqu’ils verront la Lumière devant eux, ça remplira ce qu’ils ont toujours cherché : l’Amour.
Chacun de nous avons vécu sur cette terre avec ce que nous sommes.
Il ne faut pas regarder au côté, il ne faut pas regarder de l’autre côté, puisque nous avons tous regardé d’un côté et de l’autre;
remercions Dieu d’avoir été là où Dieu voulait qu’on soit, au moment où Dieu voulait qu’on soit, et prions Dieu afin que nous soyons toujours sur le chemin.
Dieu ne juge pas, Dieu est la Miséricorde, Dieu veut les enfants de son Père.
Si on garde notre paix, ceux qui ont perdu leur paix vont recevoir des grâces, que ce soit des grâces d’humilité, des grâces d’obéissance, des grâces de pureté, de chasteté, cela est pour eux comme cela est pour nous.
Mais le temps n’est pas le temps que nous, nous connaissons : Dieu connaît le temps qu’ils ont besoin.
Le monde est ce qu’il est, mais Dieu dit : «Le monde n’est pas pour ceux qui se croient être vrais parce que c’est là qu’ils se trompent!»
Quand on se dit être dans la vérité, c’est là qu’on peut trébucher :
- il faut toujours avoir les yeux fixés vers la Lumière;
- il faut toujours aller vers les commandements de Dieu;
- il faut avoir dans notre coeur l’Évangile à l’intérieur, pas à l’extérieur, parce que si nous regardons l’Évangile avec notre extérieur, nous allons devenir orgueilleux de ce que nous lisons;
- alors, nous allons l’interpréter avec notre extérieur et là, nous allons commettre des erreurs, puisque la Lumière n’est pas nous, la Lumière c’est Jésus.
L’Esprit de Dieu, c’est là la Vérité.
On a qu’à être comme des enfants et c’est l’Esprit Saint qui va nous éduquer dans ce que nous apprenons.
Le prêtre, qui apprend à se donner à Dieu par le sacerdoce, découvre la vérité, pas par sa volonté humaine, mais par son sacerdoce.
Et nous l’avons tous expérimenté : lorsque nous allons à la messe, que nous écoutons l’Évangile qui est dit par le prêtre, il y a quelque chose en nous qui se développe : nous apprenons qu’une phrase est pour nous, nous apprenons qu’un mot vient nous guérir, parce que cela n’est pas humain, cela vient de Dieu.
Voilà pourquoi on peut écouter toujours les mêmes paroles et ça nous dit jamais la même chose.
Lorsque nous avons écouté l’Évangile, mettons à douze ans, nous l’avons écouté à treize ans : c’était plus le même, même si c’étaient les mêmes paroles, parce que notre vie est entrée dans l’Évangile;
alors, lorsque nous l’avons réécouté, il y avait un plus; nous étions dans l’Évangile, alors nous avons appris ce qui nous habitait à l’intérieur de nous;
voilà pourquoi cela nous apportait quelque chose dans notre vie : on se nourrissait de la Vie.
Puisque nous avons consenti à nous donner à Jésus, Jésus a pris notre vie, alors Jésus nous redonnait notre vie en sa Vie, et lorsque cela se fait de l’intérieur : on reçoit tout le temps, tout le temps.
C’est la vie en Dieu, c’est l’éternité : un mouvement qui ne s’arrêtera jamais.
C’est Dieu qui nourrit ce que nous sommes, et lorsqu’on est nourri de Dieu, alors un plus se met en nous,
et c’est un mouvement qui ne s’arrêtera pas : on se nourrit de Dieu qui est en nous et nous en lui.
Nous avons toujours voulu la vie éternelle, mais nous n’avons rien compris.
La vie éternelle, c’est la Parole de Jésus, et nous faisions partie de la Parole de Jésus quand la première fois nous l’avons entendue.
La première fois que nous avons entendu l’Évangile, notre vie est entrée dans l’Évangile et l’Évangile est devenu l’éternité pour nous; alors, nous faisions partie de l’éternité et ce n’est qu’un commencement.
Voyez-vous, sur terre, nous goûtons à l’éternité, mais avec les grâces que nous recevons, et plus nous quittons cette chair, et plus nous rentrons dans l’éternité.
Dieu dit qu’on a besoin de sa force à lui pour pouvoir quitter cette enveloppe charnelle.
Tant que nous nous attacherons à cette enveloppe, c’est à compte-gouttes que nous goûterons l’éternité,
mais lorsque, nous, nous renonçons à cette chair et que nous la donnons à Dieu, alors on se laisse prendre par le mouvement de l’éternité et c’est le mouvement de l’éternité qui nous fait avancer.
Voilà pourquoi, lorsque j’étais sur la falaise et que dans un mouvement j’ai été dans le vide, c’était comme une paix, tout se faisait en Dieu :
il n’y avait plus d’espace, il n’y avait plus de fond que je pouvais atteindre, parce que j’étais entre les mains de Dieu, il n’y avait plus de limite.
Merci, Seigneur.