Rencontre d'amour avec l'agir de Dieu à Cap-de-la-Madeleine, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2004-10-23 – P.M.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Dieu veut encore nous prendre en lui, Dieu veut nous saisir, il veut prendre ce qu’il y a de plus beau en nous et le nourrir : l’âme est pour nous une joie qui ne cessera jamais.

L’âme qui se laisse plonger dans les grâces de Dieu est joie pour nous; l’âme qui se laisse plonger dans l’amour de Dieu est amour.

Nous sommes amour et, parce que Dieu nous révèle qui nous sommes, nous nous laissons plonger au plus profond de nous-mêmes afin d’accomplir pour Dieu notre vie.

À l’instant où nous acceptons les grâces de Dieu, nous acceptons de vivre pour Dieu, de lui donner ce qui vient de lui : tout est de Dieu.

Nous venons de Dieu et nous lui redonnons ce qui est à lui : nous-mêmes.

Par la puissance de Dieu, nous avons entendu ce qu'il y a en nous : en nous, les femmes; Dieu nous a révélé ces choses afin que nous puissions nous épanouir dans tout ce qu'il a créé.

Cela est un appel à l'amour, à nous accomplir dans l'amour, afin de rendre à Dieu ce qui est à Dieu: nous-mêmes et, par ce fait même, nous lui redonnons tout ce qui est en nous : nos frères et nos sœurs; nos frères et nos sœurs, c'est aussi nos enfants.

Nous redonnons à Dieu ce qui est en nous, nous nous donnons entièrement à Dieu.

Nous ne pouvons pas mourir en Jésus sans que ceux qui sont en nous meurent en Jésus, eux aussi ; mais Dieu dit que chacune de nous devons prononcer notre oui.

C'est chacun de nous qui doit dire oui à Dieu; nous ne pouvons pas le faire pour nos enfants ni pour ceux que nous portons en nous, mais nous pouvons les donner comme nous, nous donnons, cela nourrit leur intérieur.

Ce que Dieu leur donne, il l'a donné à nous : (il) a fallu qu'il passe par nous pour aller à eux.

Dieu veut que tout soit fait dans la liberté : nous sommes venus au monde par la volonté de Dieu, nous avons vécu sur la terre en êtres libres et c'est en êtres libres que Dieu veut que nous nous donnions.

Voilà pourquoi Dieu attend un oui de chacun de nous, voilà pourquoi nos enfants, eux-mêmes, vont prononcer leur oui, mais à nous de donner, afin qu'ils puissent recevoir des grâces, afin qu'ils puissent être comblés de grâces jusqu'au moment où ils devront eux-mêmes prononcer leur oui.

Nous sommes responsables de nous-mêmes; mais nous-mêmes, c'est aussi notre prochain.

En nous, il y a tant d'amour que nous ne pouvons pas interrompre cet amour; que nous, nous répondions non à Dieu, il y aura en nous des enfants qui vont dire oui.

La vie ne peut mourir; la vie ne peut se séparer de la Vie; à nous d'être dans ce mouvement d'amour, afin que tout (ne) soit que pour Dieu.

Il est vrai qu'en nous nous portons aussi des enfants qui portent un non, mais Dieu dit que tant que sa Passion ne sera pas terminée, nous devrons, nous aussi, porter nos frères et nos sœurs sans condition; cela veut dire : ne pas les juger, les aimer comme s'ils étaient tous des enfants du oui.

Dieu nous a dit: «Aime ton ennemi, prie pour lui»; c'est ce que nous devons faire jusqu'à la fin; la fin, c'est jusqu'au moment du grand jugement.

Pour nous, il y aura bientôt un jugement qui se fera; ce sera le premier jugement sur la terre, pas celui de la fin du monde, là où les corps ressusciteront : ce sera notre jugement à nous.

Mais avant que cela (ne) soit, Dieu veut encore nous parler; Dieu veut nous parler de l'homme; Dieu veut nous parler de son langage, de son écoute, de son cœur, de ses pensées; n'a-t-il pas fait de même pour la femme?

L'homme est venu sur la terre afin de faire la Volonté de Dieu.

Dieu est le Créateur : Dieu a créé tout ce qu'il y a autour de nous et, même, Dieu a créé ce que nous ne pouvons pas voir. Dieu est le Tout-Puissant, Dieu est le Tout : l'homme est en ce Tout, il est comme une partie de Dieu pour la femme; il est venu sur la terre pour créer, tout comme la femme est venue sur la terre pour créer.

Les attributs de l'homme sont dans ce qu'il est en le Fils : l'homme est fait à la ressemblance du Fils, il est venu pour faire la Volonté de Dieu, pour accomplir la Volonté de Dieu.

Jésus est venu sur la terre, il nous a tous pris en lui pour nous protéger de nous-mêmes; Jésus est venu sur la terre prendre (tout) sur ses épaules afin de protéger les faibles, afin de rassurer les pauvres, afin de consoler ceux qui souffraient.

Dieu en demande autant à l'homme : l'homme doit protéger les faibles, doit soutenir la veuve; l’homme doit être pour sa famille un tout : oui, Jésus est venu sur la terre et a pris tous les enfants de son Père afin de les sauver de la mort.

C'est la grande famille de Dieu : Jésus est à la tête de la grande famille de Dieu; Jésus est la Puissance, il nous prend tous en lui; il nous fait avancer; il nous montre combien nous sommes faibles devant le péché et forts en lui; il nous montre que nous avons, oui, trébuché, mais que nous avons le choix de recommencer avec ses forces afin de toujours avancer; Jésus, c'est notre Guide, notre Protecteur, notre Amour; nous avons devant nous la puissance de Dieu le Père, nous avons devant nous l'amour de Dieu le Père, nous avons devant nous un Frère d'amour parfait : Dieu le Fils est cela pour nous.

L'homme doit être, pour sa famille, un être complet avec lui-même; il doit être tout à Dieu; il ne doit faire confiance qu'en Dieu afin d'avoir la force, la persévérance d'avancer malgré les difficultés; et ceux qui sont avec lui doivent ressentir cette force, cette force qui ne peut venir que de Dieu, pas de sa volonté humaine, mais que de Dieu; cela doit sortir de lui, il doit démontrer qu'il a confiance en Dieu, il doit démontrer que Dieu lui fait confiance : il lui a confié ses enfants.

Puisque l'homme a choisi de prendre épouse, puisque l'homme a choisi de fonder une famille : il devient donc le bras de Dieu pour cette famille, il devient donc pour la famille un être complet avec ce que Dieu lui a donné, et la femme qui regarde son époux peut s'appuyer sur lui; la femme, qui regarde son époux qui fait confiance en Dieu, a confiance en ce qu'il dit, en ce qu'il fait, parce que lorsqu'elle le regarde : elle voit combien Dieu lui a donné sa force, elle voit combien Dieu l'a comblé de grâces de paix, car l'homme, lorsqu'il est tout en Dieu, prend à lui seul sa famille et la protège contre l'extérieur, contre ceux qui peuvent l'attaquer.

Il a cette force parce (qu') en lui brûle un feu, un feu d'amour et ce feu n'est autre que la présence de Dieu.

C'est lui qui est responsable de cette famille, de cette famille en Dieu.

Il est là pour la guider, pour la soutenir, pour la défendre, pour la faire avancer vers le droit chemin; il n'est pas là comme étant une autorité qui fait peur; il n'a pas besoin de bâton pour faire avancer sa famille, car il est tout amour; il n'a pas besoin de lever la voix pour se faire entendre, car il est toute douceur; il n'a pas besoin de dominer pour démontrer qu'il est le chef de la famille, car en lui tout n'est que tendresse.

Il donne de lui-même : tout ce qu'il est transpire la justice, la vérité, la force de Dieu; lorsqu'il parle, on écoute, car son bavardage n'est que justice; il n'a pas besoin de discours prolongés, car ses paroles portent droit vers le cœur : là est l'homme de Dieu.

Dieu a choisi chaque homme sur la terre pour porter sur ses épaules la famille qu'il doit protéger; l'homme a reçu de Dieu tant de dons afin de les mettre au profit de sa famille : tout cela est en l'homme parce que tout est en Dieu, et Dieu vient de l'Amour.

Adam est venu par Dieu : Dieu a tout donné à Adam afin qu'il puisse prendre soin de ses créations, de sa créature qui devait venir.

Dieu n'a rien oublié et tout ce qu’Adam a reçu, l'homme de toutes générations, de génération en génération, il l'a en lui; mais il faut qu'il se garde dans un esprit d'amour, il faut qu'il se garde dans la confiance en Dieu.

Tout vient de Dieu.

Il faut que l'homme vive dans ce qu'il est, il faut qu'il ait un esprit de Dieu afin de protéger le trésor qu'il a entre les mains; ainsi l'homme peut s'accomplir comme le Créateur, car tout ce qu'il va créer ne sera qu'amour, et tous ceux qui seront autour de lui (verront) ses créations, ils seront pour eux des œuvres d'amour.

Des fruits sortiront de ses œuvres : la femme n'aura plus à se débattre, car elle aura tout; la femme n'aura pas à dominer, car elle se sentira protégée; la femme n'aura pas à séduire, car elle se saura aimée sans condition.

Ainsi Dieu protégera la famille : ainsi l'homme sera le protecteur de la famille de Dieu; mais à cause de la volonté humaine, aujourd'hui l'homme a perdu le trésor (qu'il) a en lui; le trésor n'est-il pas ce qui lui a été confié?

Il a entre ses mains ce que Dieu lui confie : lorsqu'un homme s'attache à son épouse, il reçoit de Dieu des grâces afin qu'il puisse être pour son épouse ce que Dieu est pour la femme : voilà l'œuvre de tout homme sur la terre.

Lorsqu'il n'est pas en Dieu, l'homme est aux prises avec la volonté humaine, et la volonté humaine fait un combat en l'homme, alors il perd ce qu'il a reçu en Dieu : cela s'enfuit au plus profond de lui, ne se souvenant pas qui il est, il perd la profondeur de ce qu'il est : homme en Dieu.

Et la femme qui regarde son époux sent que sa force lui manque, elle sent parfois qu'il a besoin d'aide; alors lui se confie à la femme, et la femme donne d'elle-même : il tourne son regard vers celle qu'il doit protéger, et la femme se sent quelquefois obligée de protéger l'homme et, parce qu'elle protège l'homme, elle regarde sa faiblesse, et elle peut facilement, lorsque le besoin lui en fait sentir à l'intérieur d'elle, le contrôler.

Voyez-vous, aujourd'hui, beaucoup d'hommes se laissent contrôler par la faiblesse qui vient de la volonté humaine, pas de la femme elle-même parce que la femme elle-même, en elle, est enfant de Dieu : elle veut aimer, elle veut donner d'elle-même, mais comme la femme ne reçoit pas, elle cherche : elle cherche qui la protégera.

Alors comme elle ne voit pas cette protection en l'homme, elle fouille au plus profond de lui avec sa volonté humaine, et ses paroles deviennent dominatrices, séductrices, trompeuses, mielleuses pour l'homme; l'homme, lorsqu'il se sent contrôlé, dominé, séduit, ne peut regarder la femme avec ses yeux d'amour; il commence à jeter son regard vers le vide, car ce qu'il voit n'est pas ce qu'il cherche parce que ce qu'il cherche, c'est la compagne idéale : son complément.

Comment peut-on aimer un complément qui prend la place de l'autre?

Alors l'un et l'autre se blessent, l'un et l'autre ne se comprennent plus, l'un et l'autre se tien(nent) l'un à côté (de l'autre) mais tous les deux semblent se noyer : se noyer dans des sentiments inconnus, fragiles, blessants.

L'homme et la femme, bien qu'ils se veulent amour, bien qu'ils cherchent l'amour, n'arrivent plus à trouver l'amour : le vrai amour; alors ils ne se contentent que de l'extérieur : un amour qui devient passager, parce qu'avec les années ça s'use un amour passager!

Lorsque l'homme, dans les premiers temps, trouve la femme, ce qu'il voit en la femme, c'est la femme idéale : celle qui va le rendre heureux, celle qui va lui donner la famille; mais lorsque cela ne répond pas à son besoin, qui n'est qu'extérieur, il tourne son regard, car ce qu'il a devant les yeux ne lui plaît plus, ne le séduit plus : il cherche donc ailleurs une consolation.

Combien se cherchent dans les sports? Combien se cherchent dans les loisirs? Combien se cherchent dans le travail? Combien se cherchent en allant vers l'extérieur? Il regarde celle qui passe devant ses yeux et il se demande si elle n'aurait pas été celle qui lui aurait convenu.

Il cherche un vide, car ce qu'il voit n'est que vide; c'est en lui qu'il faut qu'il cherche qui il est, c'est en lui qu'il faut qu'il retrouve l'être complet qu'il est en Dieu.

L'homme, lorsqu'il tourne son regard vers l'extérieur, ne peut pas trouver ce qu'il est en lui, alors il ne peut donc être heureux; il va se combler par l'argent, par le travail, les loisirs, mais ça ne lui apportera pas ce qu'il est vraiment : un homme fait pour s'accomplir.

En Dieu, il n'y a pas d'erreur, alors l'homme n'est pas une erreur; ni la femme, elle n'est pas une erreur : tout ce qui est sorti de Dieu est parfait.

Alors l'homme doit se chercher en lui afin de redevenir l'être complet qu'il est, et ce n'est seulement que par les grâces de Dieu que cela se fera, c’est seulement qu'en donnant à Dieu l'être qu'il est pour redevenir l'être à la ressemblance du Fils de Dieu : là, il pourra donner, protéger, soutenir, consoler, pardonner; il sera tendre et doux, patient, persévérant; il n'aura pas besoin de dominer, il n'aura pas besoin de se défendre, il sera lui-même : l'homme doit être cela afin que la famille redevienne une famille de Dieu.

La famille de Dieu est chacun de nous, mais dans le Corps du Christ.

Il y a des familles et ces familles doivent se réunir en Dieu afin de ne former qu'une seule et même famille.

Combien de petits noyaux se sont divisés! Combien de petits noyaux se sont brisés! Combien de petits noyaux ne croient plus en Dieu! Combien de petits noyaux ne cherchent plus!

Ils ont perdu la foi, ils ont perdu l'espérance du bonheur, ils ont perdu l'amour inconditionnel : si on met des conditions à l'amour, nous ne trouverons pas l'amour.

L'amour n'a pas besoin de faire du chantage, c'est gratuit l'amour, ça se donne l'amour, ça ne juge pas l'amour; l'amour, c'est un tout : nous devons être un tout dans le Corps de Jésus.

Jésus supplie tous les hommes et toutes les femmes de revenir à l'être qu'ils sont.

À force de chercher à l'extérieur, nous avons perdu notre identité d'homme et de femme : nous sommes devenus comme des créatures inférieures à tout ce que Dieu avait créé.

Dieu dit: «Mes couples d'animaux se conduisent mieux que vous; mes êtres inférieurs (sont) demeurés fidèles à ce qu'ils ont été créés, alors que le couple, l’homme et la femme se (conduisent) plus bas que les animaux. Ils ne se respectent plus entre eux; ils ne respectent plus leur corps qu'ils ont; ils ne respectent plus leurs sentiments; ils ne respectent plus leur cœur, car leur cœur est bafoué par leurs impuretés, et ils continuent à alimenter leur impureté afin de continuer à vivre avec leur bassesse.»

Dieu parle ainsi en chacun de nous afin de nous faire réaliser que nous, les êtres humains (que nous) appelons hommes et femmes, ne sommes (même) plus dignes d'être appelés hommes et femmes.

 

Nous avons perdu le sens de la dignité.

Nous nous disons être femmes, mais nous ne respectons pas qui nous sommes; nous nous disons être femmes, mais nous ne respectons pas les enfants qui sort(ent) de notre ventre; nous nous disons être femmes et nous ne méritons pas d'être en compagnie de l'être aimé, car lorsque celui-ci ne fait pas notre affaire, nous le jugeons, nous voulons le séduire, le dominer, le rejeter lorsque cela ne fait plus notre affaire.

Et lorsque l'homme, lui, n'est pas dans ce qu'il est, il en perd la fierté, il ne devient plus l'homme qu'il doit être, il n'est plus l'enfant qu'il doit être, il n'est plus qu'un être faible sans valeur pour les êtres humains, car les êtres humains tous rassemblés cherchent : cherchent l'amour, cherchent un Être divin qui sera au-dessus de lui : là est l'ensemble de tous les êtres humains.

Mais comment peut-on être tous ensemble à chercher Dieu, à chercher l'amour, si individuellement nous ne sommes plus ce que nous devons être : des êtres faits de l'amour de Dieu, ayant tout reçu de Dieu?

Dieu ne nous dit pas incurables parce que Dieu est venu sur la terre prenant chair en le Fils de Dieu le Père.

Il a porté en lui tous nos péchés, toutes nos faiblesses, toutes nos blessures; il les a apportés à la mort parce que Dieu a jeté un regard sur nous et a eu plus confiance en nous que nous nous avons confiance en nous-mêmes.

Nous nous disons : "Est-ce que nous allons être capables d'être femmes de Dieu, en Dieu, pour Dieu? Est-ce que nous sommes capables d'être hommes de Dieu, avec Dieu et pour Dieu?"

Nous nous posons ces questions, n'est-ce pas parce que nous avons perdu en nous l'estime de nous-mêmes?

Nous avons perdu notre volonté d'amour, notre oui.

Dieu veut nous faire saisir le oui que nous avons en nous : lui (-même) a déposé ce oui; lui-même a porté notre oui et l'a enveloppé de son propre oui, parce qu'il savait que nous venions de Dieu, parce qu'il sait que nous avons en nous le souffle de Dieu, parce qu'il sait que notre âme vient de lui, parce qu'il nous aime plus que nous-mêmes nous (pouvons) nous aimer.

Et Dieu dit: «Laissez-moi vous montrer combien je vous aime; laissez-moi vous dire, avec des mots simples, qui vous êtes; laissez-moi vous transformer en êtres parfaits, c'est moi qui vais vous ramener à mon Père, c'est moi qui vais vous faire découvrir la splendeur de votre intérieur, la beauté de votre création.»

Dieu a tout mis en chacun de nous.

Tout ce qui a fait notre chair vient de Dieu, tout ce qui est en nous, que ce soit osseux, musculaire, tout vient de Dieu : c'est la création de Dieu.

Nous sommes un tout en Dieu : tout ce qui fait battre notre cœur est de Dieu; tout ce qui nous porte à aimer vient de Dieu; tout ce qui nous fait agir vient de Dieu; l'âme est à Dieu, elle lui appartient.

En nous, nous (ne) sommes que de l'amour et Dieu veut nous faire découvrir cela : nous devons lui faire confiance en tout.

Nous avons des besoins : il les connaît avant que nous, nous puissions les prononcer; il sait si nous avons besoin d'une guérison; il sait si nous avons besoin d'un réconfort, d'une consolation; il sait si nous avons besoin d'un travail; il sait si nous avons besoin de protection : il connaît tout de nous avant même que nous puissions le prononcer; n’est-ce pas Jésus lui-même qui nourrit notre intérieur afin que nous puissions découvrir nos besoins?

Si nous avons besoin de prier pour un de nos enfants, croyez-vous que cela vient de nous-mêmes? Si nous venons à ses pieds lui demander un emploi, croyez-vous que cela vient de nous-mêmes? Cela vient de lui parce qu'il peut prendre soin de nous.

Tout ce qui est bon ne vient pas de nous, vient de Dieu.

Nous faisons des demandes, mais ces demandes, il les connaît avant même, parce que c'est lui qui les a mi(ses) en nous, c'est lui qui a mis ce besoin de demander à Dieu de l'amour : nous crions vers lui : “Donne-nous de l'amour.”

Lorsque nous crions que nous voulons du bien pour ceux qu'on aime, c'est lui qui met tout cela en nous : ce besoin de nous donner sans cesse, ce besoin de prendre en nous des grâces pour notre âme et pour ceux que nous portons en nous.

Si nous cherchons à aimer quelqu'un, croyez-vous que cela vient de nous-mêmes? C'est lui qui a mis en nous ce besoin, ce besoin d'amour, cette soif d'amour : il veut que nous soyons amour pour l'autre.

Si nous avons un besoin de donner notre vie à Dieu, à son Dieu d'amour, devenir consacré que pour lui, croyez-vous que cela vient de l'être humain? C'est lui qui a mis ce mouvement d'amour en nous et c'est lui qui nous le fait crier afin que nous puissions nous consacrer qu'à lui seul : devenir son épouse, son époux, cela est de Dieu.

Nous ne savons pas qui nous sommes, nous ne savons pas ce que Dieu a déposé en nous et c'est tranquillement que Dieu nous le fait découvrir afin que nous puissions sortir de nous ces paroles d'amour, des paroles tournées vers lui.

Si nous avons soif, si nous avons faim, c'est parce qu'il a mis en nous ce besoin de nous nourrir : oui, il veut que nous puissions prendre conscience que nous avons faim et que nous avons soif d'amour : soif de lui, soif de nous-mêmes, soif de nos enfants, de nos sœurs, de nos frères, de notre époux, de notre épouse, de nos parents et de tous ceux qui sont sur la terre.

Ce besoin est en nous parce que nous sommes tous en son Corps : nous formons la famille, et chacun de nous, nous devons nous compléter avec ce que nous sommes : en êtres complets pour donner.

Dieu veut que nous recevions.

Avant de recevoir, il faut apprendre à donner et avant de donner, il faut savoir que nous avons un besoin de donner.

Dieu est un tout, Dieu est amour, Dieu est pour nous, lumière, vérité, chemin, vie éternelle; à chacun de nous de regarder en face de nous-mêmes l'être que nous sommes.

Devant Dieu nous allons nous découvrir, qu'en Dieu nous allons nous découvrir, que pour Dieu nous allons nous découvrir, car nous sommes venus sur la terre pour vivre en êtres d'amour; nous sommes venus sur la terre afin d'accueillir des gestes d'amour et nous sommes venus sur la terre pour aller vers Dieu le Père : nous sommes venus et nous devons retourner.

Dieu est un mouvement d'amour : Dieu nous a donné et il veut prendre pour redonner; il veut nous prendre en lui, il nous aime, Dieu.

Et c'est avec ses paroles, qui se font entendre, qu'il nous apprend à avancer avec ce que nous sommes, tranquillement; c’est son œuvre, ce n'est pas notre œuvre; ce qui nous appartient, ce n'est qu'un oui, et ce oui est un tout pour nous : nous devons être un tout en ce oui, ce oui qui s'est laissé envelopper par le Oui de Jésus.

Voyez-vous, ces paroles sont une nourriture pour chacun de nous aujourd'hui.

Beaucoup reçoi(vent) des grâces en ce moment même; beaucoup se laissent purifier par Dieu.

Purification veut dire guérison : nous recevons des grâces de guérison pour notre âme, notre cœur, notre pensée, pour notre corps.

Dieu est si amour qu'il ne vient pas calculer le nombre de fois que nous avons prononcé des paroles avec notre volonté humaine blessée : Dieu les connaît ces paroles.

Avant même que nous soyons en ce monde, Dieu connaissait chacune de nos paroles, et il est venu, et il savait que nous étions pour juger son geste d'amour, et il savait que nous n'étions pas pour être à la hauteur de son geste d'amour, il savait que nous étions pour être réticents à ses grâces d'amour.

Mais Dieu continue et continue à nous combler de ses grâces parce que Dieu a foi en son amour, lui; il a foi en ce qu'il nous a donné : l'amour; il (n') a pas foi en notre volonté humaine, en cette volonté trompeuse, mais il a foi en ce qu'il a déposé en nous : l'amour!

Nous sommes des êtres d'amour, et bien que nous (ayons) de la difficulté à comprendre ce qu'il attend de nous, Dieu répand sans cesse des grâces de lumière.

Beaucoup reçoivent des réponses.

Pas un seul qui vient dans les rencontres ne reçoit pas des grâces de guérison; chaque personne qui est ici reçoit des réponses à (sa) propre recherche intérieure : à vous de savoir si vous, vraiment, vous posez les bonnes questions; à vous de savoir si vous mettez en priori(té) les questions pour votre vie éternelle; à vous de savoir si vraiment vous en valez la peine, Dieu, lui, le sait; Dieu, lui, sait ce que vous avez besoin d’entendre pour vous et pour ceux que vous portez en vous.

Lorsque Jésus répond à vos questions, n’oubliez pas que Jésus connaît votre vie et connaît tous ceux qui sont en vous : il connaît la conséquence de votre question; il connaît les besoins qui fe(ront) de vous un être complet : il ne donnera pas des réponses qui nui(ront) à votre complémentarité : être complet avec vous-mêmes.

Dieu ne fera pas cela, car Dieu vous connaît et il sait vos faiblesses comme il connaît mes faiblesses; il répond à ce que vous êtes d’après ce que vous êtes rendus.

En ce moment même, nous nous laissons purifier par les grâces de Dieu; en ce moment même, nous vivons notre propre purification.

Il ne cesse de répéter, partout où il va, que la purification est déjà commencée.

Depuis quelque temps, la purification est. Tout homme et toute femme de tout âge se laissent purifier par les grâces de la Divine Volonté : chacun avance avec ce qu’il est, chacun se laisse purifier d’après ce qu’il est capable d’accepter.

Une lumière se fait voir, se fait comprendre; une vérité se laisse connaître en chacun de nous, et lorsque nous voyons, c’est que nous avons accepté de faire un pas de plus pour notre purification, et Dieu comble notre intérieur : des (maux) commencent à disparaître, la chair commence à découvrir sa libération.

Tranquillement, Dieu fait savoir à notre intérieur

la profondeur de ce que nous sommes.

Il parle de péchés, il parle de nos manies, il parle de tout ce qui a fait de nous des êtres inférieurs à ce que nous aurions dû être.

Lorsque cela se fait voir à nous-mêmes, c’est parce que nous avons accepté de voir, et là Dieu fait des mouvements en nous; il nous fait apparaître comme étant des êtres d’amour pour nous-mêmes; il ne nous montre pas notre laideur parce que Dieu sait que la laideur de nous-mêmes, c’est le péché; il nous montre que nous sommes amour, mais il nous fait connaître ce qui nous a rendus laids.

Le péché n’est pas pour nous, il a été dans notre vie à cause de la volonté humaine, mais le péché ne nous appartient plus depuis que Jésus est mort sur la Croix; aucun péché (ne) nous appartient, il appartient à la mort éternelle.

Mais nous devons regarder ce que le péché a fait à notre intérieur, nous devons prendre conscience que nous avons été parfois laids.

Mais Dieu veut effacer de nous cette laideur pour montrer à chacun de nous notre beauté : nous sommes tous faits à la ressemblance du Fils, la femme est à la ressemblance de Marie en le Fils.

Nous sommes tous unis par Dieu, en Dieu, pour la plus grande gloire de Dieu le Père, et c’est ainsi que nous commençons à avancer.

Nous sommes tous, en ce moment même, réunis ensemble sur un chemin, un chemin tracé par Dieu, et ensemble nous avançons vers la Terre Nouvelle où tout ne sera que beauté.

À chaque instant, nous avançons et à chaque pas la purification pour chacun de nous se fait.

Elle est en nous, la purification.

C’est chacun de nous qui (vit sa) propre purification, et pourtant nous avançons tous ensemble.

Chaque pas qui se dépose en avant de nous, l’autre à côté (de nous) aussi le fait, l’autre à côté aussi le fait, l’autre en arrière de nous aussi le fait : il n’y a pas de premier et de dernier : tous nous faisons un pas en même temps que les autres : ça c’est l’amour de Dieu.

Dieu ne vient pas pour nous dire : «Toi, tu es différent. Toi, tu as plus de péchés. Toi, tu as moins commis de péchés. Toi, tu n’as commis que des péchés» : Dieu n’est pas ainsi.

Dieu veut que nous soyons tous dans son amour parce que lorsque Dieu le Père nous a choisis, il connaissait chacun d’entre nous, et il nous a aimés tels que nous sommes, et c’est ainsi que nous avançons.

Croyez-vous que le Précieux Sang du Fils de Dieu a été plus puissant pour un tel ou un tel? Non, son Sang était pur; son Sang était le Sang du Fils de Dieu; sa puissance est (inégalable), infinie, alors il nous a tous pris, et son Précieux Sang a purifié chacun de nous, et c’est chacun de nous qui vivons notre purification : ensemble nous avançons.

Il est vrai que nous allons connaître parfois des moments où certains n’avanceront pas; c’est comme si leurs pas se faisaient en même temps que nous, mais leurs pas semblent ne pas faire le mouvement; alors Dieu dit : «Porte! Porte-le! Porte ton frère qui a de la difficulté à faire son pas; fais-le son pas, toi; marche, marche en avant et porte sa souffrance, car tu dois aimer au-delà de ce que toi tu connais : laisse à Dieu faire de toi un être complet; parce que tu es complet, tu as en toi tous tes frères et tes sœurs du monde entier et fais œuvre en moi, Jésus, aime sans condition, et ta récompense sera grande.»

Si quelquefois tu trouves que ton propre pas est fait avec souffrance, alors Dieu dit : «N’aie pas peur, je suis là, je connais ta force puisque je dépose mon Être en toi, et ta force manquante je la comble avec ma force; alors avance et tu seras récompensé.»

Si nous avons de la difficulté à mettre un pas en avant, parce que nous hésitons à cause que nous ne sommes pas sûrs d’être dignes de lui, de son Sacrifice, de son oui, Dieu dit : «Laisse-moi prendre pour toi qui tu es; tu es si faible, si petit, tu n’as pas encore découvert qui tu étais; en ce moment même, tu te laisses transformer pour devenir un enfant de la Divine Volonté.

Ne sais-tu pas que tu n’es pas encore (tout) transformé? Tu commences à peine à découvrir la Divine Volonté; tu commences à peine à prononcer tes oui, à tout instant, avec ce que tu es, alors que tu es si petit, si faible, si insécure, si incertain de ma puissance.

Je te prends en moi tout entier et je dépose un pas à ta place, car tu n’es plus toi-même : tu es ce que, moi, je suis : tu es moi; tu renonces à toi-même, tu deviens un être si bon, si petit! Laisse-toi prendre par ma Divine Volonté. Je t’enveloppe de mon amour et, lentement, tu commences à voir combien Dieu t’a aimé avec ce que tu es, tu commences à comprendre que ta vie est éternelle, tu commences à comprendre que Dieu est en train de te faire mourir pour t’apprendre à vivre : oui, tu commences à vivre.

Il faut que tu acceptes ta mort : mort à ce monde; il faut que tu meures pour vivre.

Ne t’ai-je pas dit ces mots : «Mourir en Jésus, c’est mourir à toi-même,» c’est mourir avec ce que tu as vécu parce que ce que tu as vécu n’a pas pu t’apporter le bonheur; avec ce que tu as vécu, tu n’as pas pu rendre le bonheur pour le bonheur.

Moi, je veux que tu laisses tout cela, je veux renouveler qui tu es, je veux que tu prennes chair en ma Chair : ma Chair est pure, ma Chair est immortelle.

Je suis venu en ce monde, j’ai pris Chair en le sein de Marie. Ma Chair a accepté tous tes péchés, et elle a connu la mort parce qu’il fallait que j’emmène à la mort tous tes péchés, péchés de l’âme et de la chair : il fallait que cela soit.

Je suis ressuscité avec mon Corps : mon Corps a été glorifié par le Père, car la mort ne pouvait retenir le Fils de Dieu, la Pureté : l’amour sans condition.

La mort (éternelle) ne pouvait être connue du Fils de Dieu; alors ta chair va ressusciter, ta chair va connaître la gloire : tu connaîtras la gloire en ma Gloire, et tu seras l’œuvre complèt(e) de mon Père en tout et pour l’éternité.

L’œuvre de l’Œuvre sera immortelle : Dieu a créé ce que tu es pour l’éternité; sache reconnaître la valeur qui t’habite.» Amen.