Rencontre d'amour avec l'agir de Dieu à Cap-Rouge, Québec,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.
2007-09-13 – Partie 1
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : En 2001, le Seigneur s'est penché sur chacun de nous, non qu'il ne l'avait pas fait avant, mais c'est comme s'il avait jeté un regard, un regard vers notre côté et il s'est dit : «Je vais aller leur parler dans leur cœur».
Au tout début, il est venu parler dans mon cœur, et il a envoyé sa Maman. En 98, c'est par des odeurs de rose que Maman Marie m'a attirée à l'écoute de mon intérieur; elle m'a appris, elle m'a appris à entrer à l'intérieur de moi; doucement, elle me montrait.
En 2001, j'ai entendu sa voix, j'ai entendu la voix de Marie, et elle a continué à m'instruire; la première fois, c'était par inspiration, mais là, en 2001, c'était sa voix : une voix douce, une voix de femme en mon intérieur, et non pas au niveau de ma tête, mais tout en mon intérieur; elle me montrait des images et ça se passait à l'intérieur de moi, ce qui me faisait prier encore et encore plus; surtout, elle se servait de mes enfants pour que je prie pour tous les enfants : c'est ce qu'elle m'a montré.
Elle m'a dit à plusieurs reprises, si ce n'est qu'à tous les instants d'être obéissante à son Fils, parce que Maman Marie elle parle, mais elle agit (aussi); elle met à l'intérieur de nous des mouvements d'amour qui nous portent à découvrir sa tendresse, qui nous portent à découvrir sa présence maternelle auprès de nous.
Alors, ça nous apporte, ça nous apporte des grâces, beaucoup de paix : on est porté à penser à son Fils, on est porté à regarder la croix de son Fils, on est porté à faire des actes d'adoration, mais avec une telle intensité qu'on ne se reconnaît plus soi-même.
C'est Maman Marie qui agit à l'intérieur de nous : elle veut nous apprendre à n'être qu'à l'écoute de son Fils et pas à l'écoute de ce monde.
Tranquillement, j'apprenais à quitter ce monde, à entrer en moi, c'était tellement bon! Je découvrais que lorsque j'étais devant la Sainte Face, c'était vivant; cette relation que j'avais devant le visage de Jésus prenait une forme différente, c'était une présence réelle, une présence que je pouvais même sentir, même toucher.
Comment peut-on toucher à une présence? C'est que ça part à l'intérieur de nous : on a l'impression que tous ces mouvements qu'on voit à l'extérieur deviennent des mouvements à l'intérieur de nous.
Alors, lorsque je regardais son visage qui était tout enflé, je demandais pardon, pardon par amour; j'aurais tant voulu le consoler et là, ça augmentait mon amour pour lui, je l'aimais tellement.
Et quinze jours plus tard, j'ai entendu, j'ai entendu une voix, une voix qui était de l'extérieur; c'était mon ange gardien qui me disait d'obéir aussi, qu'il était pour être là, mais je ne savais pas dans ma vie ce qui était pour se passer.
Dans cette même semaine, Jésus parlait à l'intérieur de moi, et depuis ce temps il enseigne, il donne toujours des enseignements et ces enseignements, ce sont des enseignements d'amour et de paix.
Jésus est un Être de paix, est un Être de joie, est un Être d'amour, c'est un Dieu, c'est une présence, c'est un ami, c'est un réconfort, c'est quelqu'un vers qui on peut compter, c'est quelqu'un qui nous poursuit toujours.
On aura beau essayer de cacher nos pensées, lui, il les sait; on aura beau être seul avec notre peine, lui, il est toujours là pour nous consoler, même si quelquefois les larmes nous coulent, même si quelquefois nos paroles crient, crient de douleur, crient de désespoir, il est toujours là, tout le temps présent pour nous dire : «Je t'aime, je t'aime, donne-moi tout, laisse-moi ta douleur, elle est ma douleur, laisse-moi te bercer»; Jésus, continuellement, est en notre présence.
J'ai eu une grosse peine cette semaine et j'ai entendu des 'je t'aime'.
J'avais ma sœur qui était près de moi, puis elle disait : "Qu'est-ce qu'il te dit?" Oh! j'avais pas le goût d'en parler, mais ça sortait, il dit : «Je t'aime»; c'était tout ce que je pouvais lui dire à ma sœur : "Jésus dit : «Je t'aime»", et ça me remplissait.
Non qu'il m'a enlevé la douleur, il ne m'a pas enlevé la douleur, je devais la vivre jusqu'au bout, je devais découvrir que cette douleur-là lui appartenait, que cette douleur-là, il était le seul qui pouvait mettre un baume de paix dessus afin que je puisse découvrir de la joie à travers ma douleur qui ne devenait plus ma douleur, mais sa douleur.
Je savais qu'il se penchait sur tous les enfants du monde qui ressentent la même douleur que moi; je savais qu'il agissait malgré que ma volonté humaine, mon humanité avaient mal : j'avais des douleurs au ventre, j'avais des douleurs dans mon cœur, mes pensées s'affolaient; il fallait que je discipline mes pensées en disant : "Cessez, cessez et soyez obéissantes à Jésus, ne soyez pas présentes, vous appartenez à Jésus" continuellement.
Alors, Jésus m'apprenait que je dois, même si je l'entends, même s'il est présent, je me dois d'être totalement amoureuse de lui, amoureuse de Jésus malgré qu'on a des nouvelles qu'une personne a le cancer, qu'un autre a le cancer, que quelqu'un est parti, a laissé son enfant seul dans le désespoir.
Il m'apprenait qu'il fallait que je sois amoureuse de lui malgré ces douleurs, malgré que je savais qu'il était le seul pour pouvoir m'enlever les douleurs, le seul qui a le pouvoir de rassembler les cœurs, d'empêcher que les gens se divisent, d'empêcher la maladie d'emporter de nos amis : il fallait que je sois amoureuse de Jésus, découvrir sa présence, son soutien.
Il est là, Jésus, il est présent dans notre vie; malgré que nous devons passer par des souffrances, Jésus ne cesse de nous dire qu'il nous aime, et il attend la même chose de nous : il veut qu'on lui dise : "Je t'aime, Jésus."
C'est comme s'il nous apprenait à nous soigner par nous-mêmes avec des 'je t'aime', des 'je t'aime' qui viennent de son cœur, des 'je t'aime' qui sont nourris de son amour, de la présence même de la Trinité dans notre vie.
Il fallait que je prenne conscience que le 'je t'aime' que je disais ne venait pas de moi, mais nourri des grâces de la Trinité pour être dans la paix, dans la paix qui m'aide à avancer et à soutenir les autres qui vont venir vers moi, à soutenir ceux que je porte à l'intérieur de moi : l'Église.
Comment voulez-vous qu'on puisse aider nos frères et nos sœurs du monde entier : ceux qui meurent à tous les jours, ceux qui sont torturés, ceux qui n'ont pas de nourriture, ceux qui sont seuls, ceux qui sont dans les prisons, ceux qui sont dans les hôpitaux? Nous ne pouvons pas les aider si nous n'aimons pas Jésus, si nous ne sommes pas amoureux de Jésus à travers nos souffrances, à travers nos difficultés.
Il faut qu'on apprenne à aimer notre Jésus : aimer Jésus, c'est aimer Dieu le Père, c'est aimer le Saint-Esprit, c'est aimer la Sainte Vierge, c'est aimer nos frères et nos sœurs du monde entier.
Alors, si nous pleurons, nous devons aussi réaliser que nous pouvons arrêter de pleurer et dire : "Je t'aime Jésus. Je t'aime parce que ce 'je t'aime' va me consoler. Je t'aime parce que ce 'je t'aime' va me donner des forces. Je t'aime parce que ce 'je t'aime' va me redonner de l'espérance, va me maintenir dans ma foi." C'est ce que nous devons toujours réaliser.
Oh! nous avons souvent entendu les paroles de Jésus d'amour dans son enseignement, parce qu'il n'y a eu qu'un enseignement, c'est celui de l'amour et c'est inscrit à chaque page dans l'Évangile.
Nous devons réaliser que Jésus nous a parlé avec amour, que Jésus nous a soignés avec amour, libérés avec amour et ce n'est que l'amour qui peut nous faire avancer, nous faire passer par où nous avons de la difficulté à vivre.
C'est souffrant de vivre à tous les jours avec une douleur en sachant qu'on n'est pas aimé, ou qu'on voudrait aimer quelqu'un qui ne nous écoute pas, ou qu'on voudrait qu'il aime Jésus comme nous on l'aime.
Oui, c'est souffrant; c'est souffrant parce qu'à travers ça il y a la fatigue, à travers ça il y a la maladie, à travers ça il y a les séparations, à travers ça il y a la haine, l'indifférence, la domination, le pouvoir, l'argent, le péché, Satan, les démons; tout ça, c'est dans notre vie.
Mais aussi vrai que cela est, aussi vrai que nous devons être amoureux de Jésus, nous devons aimer Jésus sans condition, c'est la seule façon que nous allons passer à travers de nos souffrances.
Nous pouvons pleurer, mais en disant : "Je t'aime, Jésus. Ces larmes, je te les donne, elles sont des mouvements d'amour. Si je pleure, c'est parce qu'il y a de l'amour en moi et cet amour je te le donne. Tu es mon Amour."
Voilà ce que nous devons réaliser, parce que nous vivons dans un monde de souffrance.
Nous, au Canada, nous vivons dans un pays où on avait la foi, où on priait, où on regardait le ciel et on se disait : «J'irai la voir un jour, au ciel", on chantait.
Ces chansons, on y croyait; on n'avait pas honte de parler de Jésus, on n'avait pas honte d'afficher notre foi, même on paradait dans les rues et on n'avait pas peur parce que les autres faisaient la même chose que nous; on ne regardait pas dans les fenêtres s'il y avait des gens qui nous regardaient en se disant : "qu'est-ce qu'ils vont penser de nous? Oh! pourquoi ils ne viennent pas?" Non, parce que tous les gens étaient là qui participaient.
Nous étions un pays d'amour, aujourd'hui, nous sommes un pays d'indifférence.
Nous vivons sans nous regarder, sans essayer de nous aimer; nous essayons souvent de comprendre notre voisin, notre époux, notre épouse, de comprendre notre gouvernement, de comprendre nos prêtres, nos évêques.
Oui, nous essayons souvent de comprendre avec notre petite tête souffrante, avec nos yeux remplis d'images qui ne sont pas de Dieu, avec notre écoute qui ne cesse de se souvenir de ce qui n'était pas de Dieu.
Nous marchons maintenant sur une terre qui a perdu l'amour, qui a perdu la foi, et nous baissons la tête : nous baissons la tête parce que nous ne voulons plus regarder qui nous sommes.
Parce que lorsque nous regardons les gens dans la rue, nous nous regardons; lorsque nous entendons parler, nous entendons nos paroles; parce que nous participons à ce qu'ils sont : leurs regards sont nos regards, leurs écoutes sont notre écoute, leurs mouvements ce sont nos mouvements.
On se reconnaît être tous pareils au Canada; avant, on était tous pareils, ça n'a pas changé, on est encore tous pareils.
Qu'est-ce qui a fait qu'aujourd'hui nous n'affichons plus notre foi?
Voyez-vous, je vais vous raconter une toute petite anecdote qui s'est passée hier.
Le Seigneur, dans ma grande douleur, m'a appris une parole : "Ô Divine Volonté, que toutes les puissances se réunissent pour contrecarrer les puissances de l'enfer."
Ça a monté très haut en moi et ça a réchauffé mon cœur et je voulais le dire au monde entier; alors, hier, j'ai pris la décision de l'écrire en gros et de le mettre dans ma vitre d'auto, en arrière; comme ça, ceux qui étaient pour lire auraient la même chance que moi d'obtenir des grâces et de repousser les ténèbres.
Savez-vous quoi? Quand j'ai mis mon papier dans la vitre d'auto, en arrière avec des collants, oups! il est arrivé que mon futur gendre rentre dans l'entrée avec un ami : iI répare des bicycles de Harley Davidson! Alors, les gros chandails noirs, hein, ça marche carré.
Alors là, ils n'ont pas jeté un regard dans ma vitre, mais moi, houp, alors là je me suis virée de bord, j'ai retourné à la maison, et j'ai dit : "Pour qui je me prends, moi? Je suis même pas capable de réagir fortement! Qu'est-ce que c'est que cette réaction-là que je viens d'avoir? Est-ce que j'aurais eu peur qu'il voit ce que j'ai écrit?"
Hé, là, j'étais pas fier de moi, hein, j'ai dit : "Mon Jésus d'amour, lui, il s'est mis sur la croix pour moi et moi je veux pas m'afficher avec ce mot-là dans ma vitre en arrière."
Alors, dans l'après-midi je suis partie avec mon auto, puis là dans mon auto, je le regardais là, houp, je le voyais très bien, j'ai dit : "tout le monde va le voir", c'était vers quatre heures et demie, il y a du trafic à quatre heures et demie.
Alors, je me disais : "Mais pourquoi le monde arrive pas en arrière de mon auto? J'avais à peu près une distance de cinq cents pieds en arrière, là; toutes les autos passaient tout au côté, mais pas en arrière de mon auto; j'ai dit : "Font-ils exprès!" J'ai dit : "Pourquoi ils ne viennent pas? Ils vont voir!"
Alors, rendue à la lumière, j'ai dit : "Là, ils auront pas le choix, il va avoir sûrement quelqu'un qui va lire ça"; alors, il est arrivé un monsieur, mais là j'avais beau le regarder dans mon rétroviseur, il n'avait pas les yeux fixés sur ce petit…, oh! gros comme ça et puis caractère 16! Il était quand même assez gros avec du caractère gras. Pour ceux qui connaissent l'Internet, ils savent que ça fait des bonnes lettres, assez grosses pour qu'on puisse lire, mais il semblait ne pas vouloir regarder, son regard n'était pas fixé.
Alors, je suis partie avec mon petit bonheur, j'ai dit : "Bon, j'ai fait pas mal ce que je pouvais faire."
Alors, aujourd'hui, par contre, j'ai comme baissé mon écrit parce que Jésus m'a dit : «Tu en as assez fait.»
Alors là, c'est comme si au plus profond de moi j'avais comme voulu mettre devant mes frères et mes sœurs un mot, un mot d'alarme, un cri : "Réveillons-nous, l'enfer est autour de nous!"
Alors, il a dit : «C'est pas tout à fait comme ça que je vais agir»; Jésus n'agit pas de l'extérieur, mais de l'intérieur; mais il m'a fait comprendre que je pouvais mettre Jésus et Marie collés sur ma vitre.
C'est ce que nous, nous sommes.
Lorsque Jésus vient toucher notre cœur, c'est comme s'il y avait comme un tremblement de terre à l'intérieur de nous : ça bouge; on voudrait crier notre amour pour Jésus, notre foi pour Jésus; on voudrait l'étaler à ceux qui veulent bien nous entendre, à tous ceux qui veulent bien nous regarder, mais ils ne sont pas prêts encore, ils ne sont pas prêts à nous approcher, ils ne sont pas prêts encore à écouter ce que notre cœur déborde.
Notre cœur déborde d'amour, notre cœur déborde de foi, notre cœur déborde de volonté : volonté d'amour, mais cette volonté doit être dans la Volonté de Dieu pour ne pas les bousculer.
Le Seigneur demande d'être tout attentif et d'être à lui; lui, il sait ce qui est bon pour nous.
Alors, le Seigneur me demande de fermer les yeux, il veut prendre toute la place.
Jésus: Enfants de la joie de mon Père, en chacun de vous vous avez reçu ma Présence; c'est comme, mes enfants, si vous pouviez voyager dans l'éternité, c'est comme si vous aviez mis votre présence en ma Présence pour que vous puissiez être vrais envers vous-mêmes.
Ceux qui sont avec moi apprennent à être vrais, à être lumière, à être vérité, à être langage d'amour.
Être langage d'amour, c'est prendre pour acquis que Dieu prend toute la place, c'est être vrai dans ce qui vous entoure afin que ceux qui sont autour de vous puissent découvrir ma Présence, c'est être lumière afin que vous puissiez être, en plein jour, des lumières : des lumières qui brillent de la présence même de la Trinité, des lumières qui se font voir à travers les yeux de ceux qui ne veulent pas regarder la Présence.
Je suis en tous les cœurs de tous les enfants de mon Père.
Je marche à travers leurs pensées, à travers leurs regards, leur écoute, leurs actions, leurs sentiments.
Chaque jour est un jour qui leur apporte de la grâce; je suis la Vie, je me donne à vous afin qu'eux puissent recevoir.
La douleur, mes enfants, est un mouvement qui vous amène à découvrir le don de vous-mêmes; la douleur, mes enfants, vous apprend à ne pas vous éloigner de Dieu.
Lorsque vous souffrez et que vous venez vers moi, je vous comble de mes grâces, je vous apprends à être vrais envers vous-mêmes, être sincères, car on ne peut mentir lorsqu'il y a la douleur, car lorsqu'on ment, la douleur augmente.
Combien d'entre vous, mes enfants, avez un jour connu le mensonge et avez ressenti une grande douleur lorsqu'on a su que vous aviez dit un mensonge? Ceux qui ont réalisé cette douleur se sont dit : "Je ne recommencerai plus"; d'autres, qui ont voulu camoufler cette douleur, se sont dit : "Je me suis fait prendre"; d'autres, qui ont refusé cette douleur, ont dit à eux-mêmes : "Pour qui se prend-il?"
Voyez-vous, mes enfants, l'amour vous apprend à être bons envers vous-mêmes, l'amour vous apprend à être vrais devant vous-mêmes, l'amour vous apprend à ne pas fuir qui vous êtes : c'est le seul moyen, mes enfants, que Dieu met devant vous pour que vous puissiez réaliser que vous êtes amour.
Lorsqu'on souffre, c'est parce que vous avez manqué d'amour envers vous-mêmes; vous exigez de vous-mêmes ce que Dieu n'exige pas, vous vous cachez à vous-mêmes ce que Dieu ne veut pas vous cacher, vous camouflez votre vie derrière des mouvements : ce sont vos mouvements.
À tous ceux qui veulent découvrir la douceur, la tendresse, l'affection, la bonté, le réconfort, mouvements qui sont pour vous de l'amour, doivent se reconnaître enfants de la douleur.
Voyez-vous, mes enfants, l'homme aujourd'hui ne veut pas souffrir, l'homme aujourd'hui fuit sa propre vie.
Celui qui ne veut pas souffrir ne veut pas découvrir qu'il est assujetti au péché; il a tendance toujours à dire oui à ce qui le fait souffrir, il a toujours le regard fixé vers ce qui lui démontre que ce qu'il regarde n'est pas une consolation pour lui.
Il a développé en lui de la curiosité, il a développé en lui de la faiblesse, il a développé en lui de la rancœur, il a développé en lui de la peine, de l'indifférence, de l'indifférence envers ce qu'il est lui-même : de l'amour.
Si vous croyez, mes enfants, découvrir l'amour sans découvrir votre souffrance, vous allez toujours chercher : chercher ce qui pourrait vous amener de la vérité, de la consolation.
Découvrir que vous êtes amour, c'est découvrir que vous êtes forts; découvrir que vous êtes amour, c'est découvrir que vous êtes remplis d'espérance; découvrir que vous êtes amour, c'est découvrir que vous avez en vous tout ce que mon Père vous a donné pour être enfants de Dieu sur cette terre.
Mais en même temps, mes enfants, c'est découvrir que vous êtes capables de marcher avec vos frères et vos sœurs qui vous regardent et qui ne sont pas en accord avec vous, avec vos frères et vos sœurs qui vous insultent, vos frères et vos sœurs qui ne veulent pas de votre parole, avec vos frères et vos sœurs qui ne cherchent pas à être près de vous; c'est découvrir que vous êtes dans un monde où il y a de l'injustice; c'est découvrir que vous vivez dans un monde où l'argent domine; c'est découvrir que vous n'êtes que quelqu'un parmi les autres qu'on veut ou qu'on ne veut pas.
C'est souffrant cela, mais lorsque vous êtes amour, cela ne vous atteint plus car, à l'intérieur de vous, vous avez tout de mon Père; tout ce qui vous est nécessaire est en vous.
Voilà ce que Dieu veut vous faire découvrir : l'amour, l'amour qui est vous-mêmes, l'amour qui a une force, l'amour qui est lumière, l'amour qui est rempli d'espoir, l'amour qui vous fait avancer à travers la souffrance, à travers les difficultés.
Renoncer à votre vie avec tous les autres pour être comme les autres, c'est avancer en sachant que vous avez reçu de mon Père la grâce, la grâce de vous découvrir enfants de Dieu.
Vous avez en vous de la puissance et cette puissance est synonyme d'amour; ce n'est que votre amour pour moi qui va vous faire avancer dans ce monde rempli de douleurs qui est votre vous-même dans la douleur.
Quittez ce monde et vous allez vous découvrir dans la douleur, mais remplis de mes grâces, dans la douleur, mais enveloppés de ma force, dans la douleur, mais tout rayonnants de ma joie.
Il ne faut pas avoir peur, il faut vivre votre passion; il ne faut pas craindre pour demain, j'ai été victorieux de la douleur; je vous apporte, mes enfants, ce qui vous est nécessaire pour vivre dans ce monde.
Si vous vivez dans un pays où il y a peu de foi, c'est parce que vous êtes aveugles, mes enfants; l'enfant qui marche avec les autres et qui veut de l'amour, c'est qu'il y a à l'intérieur de lui encore de la foi.
Lorsque vous regardez autour de vous et que vous voyez une mère se pencher vers son enfant, espérant qu'il soit heureux, c'est qu'à l'intérieur d'elle, elle a la foi qu'un jour il trouvera le bonheur : un bonheur vrai, un bonheur sincère, un bonheur qui se donne, un bonheur qui grandit.
L'argent ne peut pas donner cela, le matériel ne peut pas combler cela, il n'y a que l'amour, car ce qu'elle veut pour son enfant, c'est de l'amour, c'est la foi, mes enfants, c'est l'espérance.
C'est votre peine à l'intérieur de vous qui vous empêche de voir, ce sont vos larmes qui vous ont empêchés de comprendre la joie de la consolation, c'est votre désespoir qui vous conduit à ne pas comprendre que mon Père est avec vous.
Il m'a donné afin que je puisse être totalement en votre présence.
Lorsqu'un enfant est capable de se donner des forces pour se lever le matin pour aller travailler pour ceux qu'il aime, c'est qu'il a de l'espoir en lui; là où il y a de l'espoir, il y a de la foi.
Si eux vivent cela avec un petit grain de sable, eh bien, ce petit grain de sable, mes enfants, vient de Dieu, ne vient pas des humains, ne vient pas de vous.
Je suis, moi, la Vie; je suis, moi, la Présence; je me fais petit et même si je me fais petit, mes enfants, je suis l'Alpha et l'Oméga, je suis l'Éternité, je suis la Toute-Puissance.
C'est moi qui tiens mes enfants en vie, car mon Père m'a tout donné; je tiens entre mes mains la vie de tous les enfants de mon Père et ma puissance n'a pas de limites, mes grâces n'ont pas de limites.
Lorsque je me donne sur l'autel, je me donne tout entier; ma puissance se répand partout, mes enfants; vous ne pouvez voir l'invisible, mais l'invisible est agissant, est autour de vous.
Tout ce qu'il y a autour de vous, mes enfants, est moi; tout ce qu'il y a de bon est moi, tout ce qu'il y a d'espérance est moi, car je suis la joie, la paix, le bonheur, la bonté, l'affection, je suis le réconfort.
Tout cela ne vient pas de Satan, tout cela ne vient pas des mauvais anges, cela vient des grâces, vient de la nourriture de mon Père et mon Père agrée la Vie de son Fils.
Je me donne à vous, je vous nourris, je vous rends lumière.
Voyez-vous, il faut espérer, il faut que vous découvriez combien vous êtes amour et combien je vous aime; je ne cesse de vous dire : «Je vous aime, soyez amoureux de moi.»
Même si, parfois, mes enfants, vous découvrez que quelqu'un autour de vous est en train de mourir, eh bien, cela vous montre que je suis amoureux.
La mort, mes enfants, d'un être que vous aimez, c'est un mouvement d'amour, un mouvement qui vous démontre que mon Père veut son enfant.
Il répand son amour sur toute la surface de la terre; il vous dit : «Regarde, j'ai mis cet enfant parmi vous afin qu'il puisse vous rappeler ma Présence, et aujourd'hui je le rappelle pour vous montrer que vous êtes à moi, que vous m'appartenez.
Ce mouvement est un mouvement d'amour, je suis votre Père, vous êtes venus pour moi.
Si, aujourd'hui, j'appelle votre frère ou votre sœur, c'est pour vous dire : "Tu es à moi, je suis ton Papa, ton Papa d'amour"; il est mon enfant.
Il est mon enfant comme toi tu es mon enfant et c'est ensemble que nous allons vivre l'éternité dans mon Royaume.
Par ce mouvement, je te rappelle que tu es à moi, que tu m'appartiens, que je t'ai donné la vie et aujourd'hui, ta vie est devant la vie de cet enfant qui vient à moi; c'est comme si c'était un trait d'union, et sur ce trait d'union, je te dis : "Je t'aime, je t'aime, à bientôt".»
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Comment comprendre ce langage? C'est avec l'amour, c'est en se disant qu'on est enfant de Dieu et parce qu'on est enfant de Dieu, Dieu nous parle toujours : Dieu nous parle à travers les âges, Dieu nous parle à travers la création, Dieu nous parle à travers notre frère, notre sœur.
Jésus: Je suis, moi, le Fils de Dieu, je suis votre Frère d'amour, je suis Celui qui est et qui sera et vous êtes en moi; je vous ai portés avant même que vous soyez en le sein de votre mère sur la terre et je vous porterai toujours; vous êtes la vie de la Vie.
Soyez ma joie, soyez attentifs lorsque je vous dis : «Je vous aime, dites-moi que vous m'aimez.»
Toute bonne volonté est nourrie de la Volonté de mon Père.
Voyez-vous, vous avez été nourris de la grâce de mon Père à cet instant.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur aime nous faire des mouvements d'amour; il aime montrer que nous sommes vraiment des êtes vivants, des êtres vrais, des êtres remplis de sa présence.
Nous sommes dans une Église vivante, vraie, solide; si, parfois, on est chancelant, c'est parce qu'on est devant une souffrance et on a peut-être oublié de dire à Jésus : "Je t'aime."
Lorsqu'on dit des 'je t'aime', on est rempli de force de Dieu et pas de notre force, mais de la force de Dieu.
C'est vrai qu'on a des souffrances et on aura des souffrances, que Jésus dit; tant qu'il y aura à l'intérieur de nous un enfant de Dieu dans la souffrance, il y aura des souffrances en nous, mais entourés de sa force, nous n'avons rien à craindre.
Oui, il y a la maladie et ses douleurs, mais il y a ses grâces; lorsqu'on vit dans les grâces de Dieu, les douleurs, c'est comme si elles ne nous atteignaient pas.
Mais le Seigneur il dit que nous avons commencé à avoir des petites douleurs et qu'il serait bon de se lever debout et prendre un instant, le temps de dix minutes. Merci.