Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Carrizal, Venezuela,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-05-12 – P.M.  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Je viens du Canada et Nicole aussi vient du Canada. Raquel, elle interprète ici. Vous la connaissez Raquel? Raquel, elle tient un micro entre ses mains. Eh bien, c'est comme si le Seigneur tenait un micro entre ses mains et il se sert de qui je suis. Ce que le Seigneur fait, il le fait avec son amour pour tous les enfants du monde.

Il m'a demandé de donner mon oui, et comment il l'a fait? Un jour, j'ai perdu ma sœur Rita parce qu'elle est morte du cancer. J'ai été au pied de Maman Marie et j'ai demandé à Maman Marie : "Je te donne ma vie. Je veux mourir pour que mon mari et mon garçon aillent au Ciel." Mon mari est catholique et mon garçon aussi est catholique. Mon mari, ça faisait quelques mois qu'il n'allait pas à la messe et mon garçon, à l'âge de dix-huit ans, il a dit : "Je ne vais plus à la messe." Mais il a dit : "Maman, ne t'inquiète pas, je vais continuer à prier."

Lorsqu'on voit sa sœur quitter ce monde dans la souffrance, lorsqu'on sait que cette personne s'est consacrée à Marie et à Jésus et que, dans mon cœur, je savais qu'elle allait retrouver Celui qu'elle aimait plus que sa propre vie, alors je voulais moi aussi donner ma vie pour ceux qu'on aime. Mais le Ciel a pris ma vie, mais pas comme moi je pensais; non que je faisais une dépression, mais je voulais, je voulais donner ma vie, mais ma vie physique, là. Eh bien, suite à cela, le Ciel a mis en moi le besoin de toujours prier; non que je ne priais pas, mais ils m'ont donné des grâces pour que je prie encore plus.

En 2001, j'ai entendu la voix de Maman Marie à l'intérieur de moi, parce qu'elle m'avait préparée à cela. Moi aussi j'ai été dans un lieu d'apparitions. Je ne connaissais pas ce qu'étaient des lieux d'apparitions, je ne connaissais rien des apparitions, des gens qui vivaient des expériences mystiques. Tranquillement, j'ai appris, j'ai appris à m'abandonner avec les grâces que le Ciel donnait. Lorsque Maman me parlait, elle me parlait d'abandon, toujours cet abandon : «Obéis, obéis à mon Fils.» Quinze jours plus tard, j'ai entendu la voix d'un homme à l'intérieur de moi. Parce que la voix me demandait d'écrire, j'ai obéi; et lorsque j'ai terminé d'écrire, la voix, elle a dit : «Jésus».

Tout cela a été dans ma vie depuis 2001. Jésus parle toujours à l'intérieur de moi. Il dit qu'il est la Présence. Il dit : «Je vais leur montrer à écouter la Présence.» À l'intérieur d'un an, j'ai écrit pour le Seigneur et, après un an, les écrits étaient beaucoup plus…, pas espacés, mais c'était des écrits dont vous n'aurez pas connaissance, pourquoi? Parce qu'il ne m'a pas demandé de les publier.

Ce que le Seigneur a parlé dans le premier volume, c'est de l'amour; il a parlé de son amour, de l'amour de son Père et de l'amour du Saint-Esprit, disant qu'il n'y a qu'un seul amour et c'est celui de Dieu. Et après, dans le deuxième volume, il parle, il parle de l'amour que nous avons pour nous-mêmes, et après c'est l'amour du prochain.

Vers la fin de 2002, là, il a parlé de la purification de la chair. Il ne m'a pas dit, au début, qu'il me parlait pour nous amener à la purification de la chair; il me l'a dit seulement qu'au moment où lui le veut : lorsque le moment est dans le présent. Et après, il a dit : «Maintenant, tu iras là où je t'enverrai.» Je n'ai pas posé la question : 'Pourquoi tu ne veux pas qu'on publie encore sur les écrits que tu as donnés?' Je ne pose pas de questions, je m'abandonne. C'est l'œuvre du Seigneur et ce n'est pas notre œuvre. Mais nous appartenons à l'œuvre de Dieu, nous faisons partie de Dieu parce que c'est lui notre Créateur. Il vient démontrer à tous les enfants de Dieu qu'il est, lui, le seul Dieu que nous devons adorer.

Ce que nous nous sommes, nous sommes que des instruments entre les mains de Dieu, et il veut se servir de nous parce qu'il nous demande : «Allez chercher mes enfants, ceux qui n'ont pas encore répondu à l'appel. Je veux mes enfants. Allez, allez chercher mes enfants.» Et comment il fait cela et comment il dépose en nous sa Volonté? Il nous réunit et nous, on s'abandonne, et il se sert de notre cœur. Lui, il connaît notre cœur; lui, il nous connaît mieux que nous, on se connaît. Alors, par la puissance du Saint-Esprit, il parle en nous, nous l'entendons, nous l'entendons par cette puissance : nous entendons notre intérieur.

Rien n'aurait pu se faire sans Maman Marie. Si Maman Marie m'a préparée à entendre son Fils, elle nous a tous préparés à entendre son Fils, car ce qui vient c'est pour tous les enfants de Dieu. Nous allons entrer à l'intérieur de nous pour regarder notre Dieu. Parce que Dieu va nous demander quelque chose : «Est-ce que tu me choisis, moi, la Divine Volonté?» Si nous répondons oui, nous allons quitter la volonté humaine et Dieu va nous accueillir, parce qu'il nous attend depuis si longtemps. C'est nous qui sommes partis de notre demeure.

Nous avons été créés par la Divine Volonté et nous sommes enfants de la Divine Volonté. Nous ne sommes pas enfants de la volonté humaine, nous appartenons à Dieu, nous ne nous appartenons pas. Alors Dieu vient chercher ses enfants qui sont partis. C'est nous qui avons dit non à la Divine Volonté et qui avons dit oui à la connaissance du bien et du mal. Nous avons voulu connaître par nous-mêmes, nous avons voulu entrer dans une connaissance, alors que Dieu nous donnait sa connaissance. Nous avons été créés en la pensée de Dieu et la pensée de Dieu nous nourrissait.

Et c'est ce qu'il nous enseigne depuis 2001 à moi et à vous, car lorsqu'il parle devant tous ses enfants, il parle aussi pour moi. J'apprends au même moment que vous vous apprenez. Cet avant-midi, nous avons été voir un miracle eucharistique et nous avons entendu ce que Dieu disait en notre cœur. Et ce que nous avons entendu, Nicole et moi, on ne l'avait pas encore entendu de cette façon-là, et pourtant, il y a plus de six cents rencontres qui se sont faites depuis 2001. Dans toutes les rencontres, le Seigneur parle de l'amour; dans toutes les rencontres, le Seigneur parle de la volonté humaine qui doit être donnée à Celui qui veut la prendre, afin que nous on entre dans la Divine Volonté. Donnons à Dieu ce que nous, nous avons appris avec notre volonté.

La connaissance du mal n'est pas pour nous. Jésus l'a connue et l'a amenée à la mort; alors, il nous apprend à connaître ce que la volonté humaine a fait de nous pour ne plus vouloir de la volonté humaine. Oui, on peut donner notre volonté humaine mais, au moindre ébranlement, on va vouloir la reprendre, pourquoi? Parce que nous avons connu le pouvoir.

C'est Satan qui a entré son pouvoir en nous et nous avons connu cela : j'aime m'habiller, je veux une maison, je veux voyager, je décide de ne pas pardonner à mon prochain, je m'offre du plaisir : pouvoir, pouvoir, pouvoir; pouvoir sur les enfants de Dieu, indifférence sur la souffrance des enfants de Dieu afin de me satisfaire. Voilà la volonté humaine, voilà ce que nous devons reconnaître.

Le pouvoir de Dieu n'est pas ainsi. Le pouvoir de Dieu, c'est l'amour. C'est l'amour qui se nourrit toujours, c'est l'amour qui nous amène là où nous devons connaître le bonheur, c'est l'amour qui est gratuit. Ce pouvoir, c'est la force de Dieu dans son Éternité. La puissance de Dieu, la force de Dieu, c'est toujours donner l'amour, c'est toujours un amour qui se multiplie par lui-même. Voilà l'amour de Dieu, mais nous ne connaissons pas cet amour.

Nous avons été comme des tout petits oisillons; nous avons été chercher des toutes petites graines ici et là qui tombaient. Nous avons été incapables de nous alimenter des fruits de Dieu, nous avons été des tout petits enfants qui avons voulu nous donner un tout petit peu d'amour. Ce petit amour, il est déposé en nous; ça nous a quand même maintenus à vouloir connaître le vrai amour, celui qui est vrai, celui qui est éternel. Eh bien, Dieu a vu combien nous avions faim d'amour, soif d'amour; alors, c'est le temps, c'est le temps de nous donner à manger.

Voilà ce qu'il fait : il vient nous donner sa nourriture. Il nous a donné son Corps et son Sang : notre vie spirituelle s'est alimentée. Maintenant, c'est notre pensée, notre regard, notre écoute, notre parole, nos actions, nos sentiments qui ont faim de Dieu. Il a fallu notre Mère du Ciel pour nous démontrer que nous avions faim. Quand l'on voit notre Mère du Ciel, quand on s'aperçoit que notre Mère du Ciel vient à nous, sur la terre, là, elle nous met quelque chose en nous : la faim de son Fils, la faim de notre seul Dieu. On veut voir Dieu!

Lorsqu'on veut voir Marie, on veut voir Dieu, on a soif de voir notre Dieu. On n'oserait pas dire : 'Bien, je veux voir Dieu', on est beaucoup trop indignes pour ça, on n'aurait pas demandé à voir notre Dieu dans l'état où nous sommes. Voilà pourquoi Maman Marie est venue se montrer. C'est elle qui a mis en nous cette soif pour qu'on puisse désirer, vouloir, espérer notre seul Dieu. Elle a réveillé notre petit oui. Ce petit oui, c'est l'amour. Oh! il était petit, on avait de la difficulté à le voir, à l'entendre!

Depuis que Jésus est venu sur la terre, depuis qu'il a parlé à ses apôtres, depuis qu'il a fondé les sacrements, depuis que, par la puissance du Saint-Esprit, nous voulons comprendre l'Évangile, depuis que nous sommes au pied de la Mère de Dieu, ce petit oui a jailli. Ce petit oui maintenant est devant nous, car lorsque nous voyons nos frères, lorsque nous voyons nos sœurs, eh bien, on voit notre oui. Là, on veut se conduire en enfants de Dieu pour être dignes de regarder notre Dieu, et nous le verrons, mais il faut être prêt. Nous sommes dans un temps de révélation, de préparation, et le Ciel dit que cela est près, près. Amen.