Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Cesson, France,

par son instrument, la Fille du oui à Jésus.

 

2008-03-04 – Soir  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C’est parce que Dieu le veut que nous sommes réunis. Ce que Dieu attend de nous, c’est ce qu’il attend de tous ses enfants.

Nous avons été là où Dieu voulait que l’on soit aujourd’hui, et Dieu veut continuer, il veut continuer de nous accorder sa Présence. Il veut que l’on mette dans notre cœur ce besoin : ce besoin de toujours découvrir ce qu’il y a de meilleur en nous afin qu’on puisse le lui donner. Ce qu’il y a de meilleur en nous, c’est ce que nous n’avons pas donné. Nous avons retenu ce qu’il y avait pour lui à l’intérieur de nous : l’Église.

L’Église est un mouvement d’amour, c’est un mouvement qui nous amène toujours à nous dépasser. Jésus nous a montré qu’il fallait aller plus loin, toujours plus loin, afin de reconnaître que nous sommes des êtres d’amour, des êtres vrais.

Si on regarde une maman qui donne une partie d’elle-même pour que le petit bébé qu’elle porte puisse avoir tout ce qu’il lui faut pour être en santé, c’est parce qu’elle donne le meilleur d’elle-même : elle veut que son enfant découvre l’amour, elle veut que son enfant découvre ce qu’il y a de meilleur pour lui dans sa vie. Si une maman porte en elle ce besoin, c’est parce que ce besoin, elle l’a pour elle-même.

L’homme aussi est ainsi : il voit le bébé qui prend sa place dans le ventre de la maman et il prend soin de la maman, toujours en pensant que l’enfant a besoin de lui. S’il prend soin de la maman, alors il prend soin de son enfant.

L’Église est ainsi : l’Église nous apporte ce qu’il y a de meilleur pour nous afin que nous puissions découvrir qui nous sommes, l’Église prend soin de nous afin que nous puissions nous donner au Père. Si l’Église prend soin de chacun de nous, c’est toujours pour Dieu parce que tout est de Dieu, tout est du Père, tout est du Fils, tout est du Saint-Esprit.

Mais lorsqu’on regarde notre Église, on sait qu’elle souffre, on sait qu’elle est en train de vivre ses dernières souffrances; on la regarde et on la sent dépérir de jour en jour. On cherche, on cherche dans l’Église les meilleurs prêtres, les plus pieux, on cherche dans l’Église les évêques qui accorderaient plus de place aux prêtres qui sont pieux : on veut découvrir ce qui nous apporterait la foi. On veut être bien dans notre Église; on veut qu’elle reprenne les armes : les armes de la prière; on veut qu’elle nous accorde de la place par notre oui dans les sacrements; c’est ça qu’on attend de notre Église.

Mais aujourd’hui, on ne trouve pas notre Église comme on la voudrait : on voit une Église qui tire[1], une Église qui est fermée, une Église qui n’est pas un témoin. L’Église n’est pas un témoin de l’Évangile : notre Église a de la difficulté à nous parler de vérité; notre Église a peur : notre Église a peur de l’opinion de ses enfants.

Pourquoi notre Église a peur de nous, alors que nous, nous espérons tant de notre Église? C’est parce que nous n’avançons pas tous en même temps : parce qu’il y en a qui sont en avant et il y en a qui traînent en arrière; il y a l’Église qui espère, mais il y a l’Église qui, elle, a les mains liées; il y a l’Église qui veut, mais il y a l’Église qui se dit être dans son évolution.

L’Église qui veut : elle, elle veut avancer; elle veut, avec ce qu’elle connaît, être pour nous une Église traditionnelle. Et on rencontre la même Église qui, elle, veut vivre dans ce qu’elle voit en avant d’elle : elle cherche à renoncer à ce qu’elle a déjà été et elle veut connaître de la nouveauté.

L’Église qui veut : elle, elle regarde, elle regarde ceux qui viennent régulièrement à la messe, elle regarde ceux qui se donnent pour les autres, qui veulent aider les autres. Elle veut que les enfants se fassent baptiser, elle veut que les enfants se fassent confirmer, elle veut que les enfants reçoivent régulièrement le sacrement de la Pénitence, régulièrement le sacrement de l’Eucharistie, pour les amener au sacrement du Mariage; alors cette Église, elle, elle compte sur les enfants pieux.

L’Église qui, elle, veut vivre dans son évolution : elle regarde ceux qui, de temps en temps, sont à l’église. Elle, elle cherche toujours de la nouveauté pour attirer ceux qui sont à la maison, ceux qui sont dans les sports, ceux qui ont choisi de magasiner, ceux qui pourrait mettre du dynamisme dans l’église, bouger cette Église : une Église nouvelle, une Église qui répond à ce que les enfants de ce monde attendent d’elle. Elle, elle veut s’accorder avec les enfants de ce monde.

Ah, quelle Église devons-nous vivre! Eh bien : nous devons vivre l’Église de Jésus, nous devons vivre l’Église qui s’est toujours offerte, nous devons vivre l’Église qui a toujours été présente : nous devons vivre l’Église.

L’Église, c’est nous-mêmes; l’Église, c’est la vie en Jésus, c’est celle qui apporte de la nourriture à tous les enfants du monde, c’est celle qui se tient auprès des enfants du monde, c’est celle qui ne craint pas de faire des pas pour aller chercher ceux qui sont malades, pour aller visiter ceux qui sont pauvres, pour donner du temps aux prisonniers, c’est être là où on a besoin d’elle.

Voilà l’Église, voilà ce que Dieu attend de chacun de nous, parce que c’est l’enseignement de Dieu. Jésus a dit : «Celui qui partage son manteau, celui qui donne à boire, celui qui visite les prisonniers, celui qui va vers les malades, eh bien, il vient vers moi.» Ce que l’on fait au plus petit d’entre nous, on le fait pour Dieu : ce sont les enseignements de l’Église.

Dieu (le Fils) nous a parlé de son Père, Dieu nous a parlé de partage, Dieu nous a parlé d’amour inconditionnel : il nous a dit d’aimer nos ennemis, il nous a dit d’être là, présents avec lui. Il nous a demandé d’avoir le regard de l’amour, de toujours avoir confiance en lui. Il nous a demandé d’être fidèles aux dix commandements de Dieu, aux lois de Dieu. Il connaissait les lois, Jésus; il n’a pas enlevé une seule loi, mais il a rajouté l’amour aux lois qui étaient déjà.

Alors, nous, si on regarde tout ce que nous sommes devenus, alors on va se demander : "Est-ce que nous avons vraiment compris l’enseignement de Jésus? Est-ce que nous avons apporté de l’amour à l’Église?" Parce que l’Église a toujours été comme ça.

Depuis tout temps, l’Église a toujours voulu aller chercher les enfants pour Dieu. Avant que Jésus vienne sur la terre, l’Église était là : elle invitait le peuple de Dieu à lui offrir des offrandes afin que le peuple ait les yeux tournés vers Dieu, afin que le peuple suive les pas de Dieu, afin qu’il n’aille pas vers l’idolâtrie, mais vers Dieu. L’Église a toujours été ainsi. Elle a toujours eu des enfants qui suivaient les pas de l’Église : certains restaient en arrière, certains allaient là en avant. Cela n’a pas changé, c’est toujours la même chose.

L’Église aussi a toujours voulu démontrer qu’elle était présente, mais ceux qui étaient à la tête de l’Église, ils n’ont pu donner ce que Jésus leur demandait : l’amour, car s’ils avaient donné l’amour, ils n’auraient pas voulu crucifier l’Amour, ils n’auraient pas voulu faire taire l’Amour.

Aujourd’hui, nous regardons nos prêtres et nous les accusons; aujourd’hui, on regarde nos évêques et on n’est pas satisfaits d’eux; aujourd’hui, on regarde nos cardinaux et on en a peur. Comment se fait-il que nous ayons ces sentiments-là en nous? Avons-nous manqué d’amour? L’amour nous a été enseigné par Jésus lui-même et, aujourd’hui, on regarde notre Église comme n’étant pas des êtres d’amour.

Si nous avons la peur en nous, c’est parce qu’il manque d’amour; si nous regardons sa souffrance, c’est que nous ne trouvons pas les moyens d’aller la consoler; si nous ne sommes pas près de nos prêtres, c’est parce que nous-mêmes, nous ne sommes pas près de nous-mêmes.

Alors, comment voulez-vous que notre famille, à la maison, soit unie? Nous avons peur de ceux qu’ils vont rencontrer, nous avons peur de ce qu’ils vont écouter, nous avons peur de découvrir qu’ils ont comme compagnons, compagnes : des non-baptisés. Tout cela parce que nous manquons d’amour.

Si notre amour était assez fort comme Jésus nous en a parlé, eh bien, on serait plus solides dans notre foi, on ne se maintiendrait pas là, sans réagir, avec ce que nous sommes.

Il n’y a que l’amour qui va vaincre, il n’y a que l’amour qui va nous faire avancer, il n’y a que l’amour qui va nous faire découvrir ce qui nous a bloqués.

Nous avons les prêtres que nous méritons, nous avons les évêques que nous méritons, nous avons les cardinaux que nous méritons, mais nous ne méritons pas Benoît XVI. Benoît XVI nous a été donné par le Ciel : c’est le Ciel qui a choisi Benoît XVI pour nous. Nous sommes enfants de Dieu, mais nous ne nous comportons pas comme des enfants de Dieu : nous sommes chancelants.

Nous devons être des enfants d’amour. Il n’y a pas de tiédeur dans l’amour : l’amour c’est vrai, l’amour ça avance, l’amour c’est gratuit, c’est respectueux. Ce n’est pas : ‘peut-être’, ‘au cas’, ‘oui’, ‘non’, ‘ah! ça va’. Non, l’amour, ce n’est pas ça : ‘Tu aimes ou tu n’aimes pas’. Alors, si nous apprenons à être vraiment amour, là tout va refleurir; si nous apprenons à être vraiment amour, les familles vont se réunir, les enfants vont se rapprocher et nous allons être des témoins de l’Évangile, nous allons montrer à l’Église que nous sommes vrais.

On dit : "Mon enfant a changé de religion, mon frère est dans une secte, mon neveu, il est athée." Eh bien, n’est-ce pas le résultat de ce que nous sommes : d’un monde qui est sans amour, un monde qui veut être dans l’Église, mais sans amour? Nous n’apportons pas ce qui est essentiel à l’Église pour retenir nos enfants, pour nous retenir ensemble comme époux, alors ils fuient ceux qui sont avec nous, ils ne trouvent pas ce qu’ils ont besoin.

Puisqu'au temps de Jésus, il y avait les pharisiens, les temples, tout cela était avec eux comme cela est avec nous aujourd’hui : eux aussi avaient leurs pharisiens, nous aussi on a nos prêtres; eux avaient leurs temples, nous, on a nos églises; eux n’avaient pas d’amour, nous, nous n’avons plus l’amour; eux ne faisaient plus confiance en leur église à eux, parce qu’ils formaient un tout, un peuple pour Dieu, un peuple qui espérait le Messie, un peuple qui voulait être sauvé de la domination des Romains, et nous, nous voulons l’amour, l’unité, nous voulons une Église qui est vraie, une Église remplie de lumière, mais nous sommes sous la domination du gouvernement, parce qu’aujourd’hui, c’est le gouvernement qui nous domine, c’est le gouvernement qui nous fait souffrir : le gouvernement devrait protéger les enfants de Dieu, le gouvernement devrait prendre soin de la famille, le gouvernement devrait soutenir l’homme et la femme qui ne font qu’un.

Voyez-vous, c’est exactement la même chose qui se produit : nous avons un pouvoir sur nous, eux avaient un pouvoir sur eux. Nous, la différence avec eux, c’est que nous avons accepté tout cela. Nous avons voulu élire pour que ces personnes puissent gérer le pays. Eux n’en voulaient pas, ils étaient fiers, ils voulaient faire un peuple.

Dieu veut que nous soyons l’amour afin de former un peuple. Dieu veut que nous nous regardions tels que nous sommes.

Il ne nous cachera rien, Dieu; il nous dévoilera ce que nous, nous avons accepté dans notre vie, afin que nous puissions avancer vers la Purification de la chair, puisque cela a été dit et écrit par Jean, l’apôtre Jean, l’apôtre de cœur.

Jean était l’apôtre de cœur, il aimait son Dieu, il ne l’a pas quitté. Il est le seul qui s’est tenu auprès de la Vierge Marie au moment où le Christ souffrait pour l’Église, et c’est à lui qu’on a donné la Révélation, c’est à l’apôtre de cœur, parce qu’il avait compris l’amour, il s’était donné sans condition à l’Amour.

Aujourd’hui, Dieu parle en nos cœurs, il s’adresse directement en nos cœurs. Il vient parler d’amour, il vient parler aux enfants qui veulent suivre l’Église malgré qu’elle soit malade, malgré qu’elle souffre. Il ne vient pas accuser ses enfants, il les aime. Il vient les conduire là où ils doivent être pour vivre ce temps de grâces, car un temps nous est donné, un temps d’amour, un temps qui va faire de nous des êtres comme Jésus a toujours voulu qu’on soit : une Église d’amour, une Église forte, une Église qui a confiance en son Père.

Notre Église, il faut qu’elle ait confiance en Dieu le Père. On prie, mais on n’est pas sûrs que Dieu le Père nous écoute; on prie, mais on a peur de pas être dans ce que nous, nous voulons; c’est comme si on faisait signer un contrat à Dieu : "Voilà mes demandes, maintenant signe en bas, c’est ça que je veux."

Dieu le Père attend de nous de l’abandon, Dieu le Père veut que nous soyons des tout petits enfants. Il veut tout nous accorder, Dieu le Père, comme il a tout accordé à son Fils. Nous serons comblés au-delà de ce que nous, nous pouvons comprendre. Nous verrons des choses merveilleuses que même notre imagination ne peut nous montrer. Tout sera pour nous parce que Dieu le Père, lui, a mis toutes ses complaisances en son Fils, afin qu’il puisse accomplir son œuvre.

L’Église appartient à Dieu, elle n’appartient pas aux humains. L’Église est à Dieu, elle a sa puissance en elle-même. Oui, l’Église est puissante et sa puissance est au centre. Alors, ne restons pas sur les bords, soyons au centre et au centre, c’est l’amour. Tout doit converger autour de l’amour afin que l’amour puisse nous attirer, afin que nous puissions être amour : mouvement qui se donne, mouvement qui ne cesse de vouloir ses enfants afin de les combler.

Alors, Dieu veut qu’on cesse d’avoir peur, Dieu veut qu’on ait foi en son Fils. Nous devons avoir foi en Jésus Crucifié, nous devons avoir foi que tout a été accompli. La Parole est vivante et la Parole est en notre présence. Lorsque Jésus a dit à son Père : «Père, tout est accompli», alors il a accompli l’œuvre de son Père.

Nous n’avons pas à craindre que notre Église va disparaître, elle ne disparaîtra jamais. Oui il y eut des hauts, oui il y eut des bas. Oui, depuis que Jésus est venu sur la terre, depuis que l’Église est, il y a toujours eu des combats, il y a toujours eu des moments où l’Église semblait vivre dans une ère de souffrances. Il y eut des prêtres qui ont été tués, il y eut des enfants qui ont été tués parce qu’ils voulaient vivre en l’Église, ils voulaient être fidèles à la Parole du Christ.

Alors, nous, c’est pareil. On veut être dans la Parole du Christ, on veut être dans ce mouvement de foi : "Tout pour Dieu! Oui je vais prendre les armes, oui je vais avancer, oui je vais combattre, oui je serai en avant, car Jésus est en avant et moi, je vais le suivre." Mais Jésus, lui, n’a jamais pris l’épée; Jésus, lui, n’a jamais été voter : il avait la prière.

Lorsqu’il était sur la terre, Jésus priait son Père; lorsqu’il était sur la terre, il faisait confiance en son Père; lorsqu’il était sur la terre, il parlait de son Père, de l’amour de son Père, de la miséricorde. Jésus allait vers les plus misérables, Jésus allait manger avec les pécheurs, Jésus allait vers ceux qui étaient malades : il les guérissait avec son amour. C’est avec son amour qu’il les guérissait. Il n’était pas un magicien, il n’avait pas besoin de pénicilline, il guérissait avec son amour, avec l’amour de son Père, et ce même amour, il l’a donné à chacun de nous.

Ce même amour est en puissance en les prêtres, en les évêques, en les cardinaux; cela n’a pas changé, c’est que c’est tout simplement enfoui par nos doutes, par nos peurs.

Nous avons contaminé les prêtres nous-mêmes : à force de ne pas avoir confiance en eux, à force de les juger, ils ont attrapé notre même maladie, et aujourd’hui on les regarde : "Quoi! Il ne semble pas être pieux, il a oublié telle chose, il a oublié de faire tel signe." On le surveille tout le long de la messe et quand il n’est plus là, on n’y pense plus. Il s’en va chez lui. Quand il revient en avant de moi : "Oh! Tu es mieux de bien te conduire!" Lorsqu’ils sont seuls, ils ont besoin de nous, ils ont besoin de nos prières, ils ont besoin de nos bonnes opinions.

Parce que le monde d’aujourd’hui ne veut plus de prêtres, le monde d’aujourd’hui veut se débarrasser de Dieu, le monde d’aujourd’hui veut vivre avec le pouvoir, le matériel. Le matériel est devenu pour nous le pouvoir : on veut obtenir, eh bien, on va obtenir.

Pour avoir tout ce qu’il nous faut, ils vont nous numéroter. Ils ont déjà commencé : on se promène avec des cartes partout. Eh bien, ils vont continuer à le faire. Pour obtenir ce qu’ils veulent, ils vont éliminer les prêtres, ils vont éliminer l’amour pour Dieu. À force de ne pas être amoureux de l’un et de l’autre, eh bien, nous faisons ce qu’eux attendent de nous.

Il faut être amour, il faut se soutenir, il faut aimer nos prêtres. Ils ont besoin de prières, ils n’ont pas besoin de jugements, même s’ils sont pédophiles. Oui, ils sont pédophiles : c’est une maladie, c’est une attaque, c’est Satan, ce sont les esprits impurs qui s’attaquent à eux pour démolir l’amour, pour nous maintenir dans la peur, dans nos jugements.

Nous devons prier pour que nos prêtres soient purs, pour que l’homme devienne un être d’amour envers lui-même. Ce n’est pas s’aimer que d’être esclave de ses sens, ce n’est pas s’aimer que de regarder que les autres ne sont pas comme nous on voudrait, car à l’instant où un prêtre fait un geste contre lui-même, il fait un geste contre nous.

À l’instant où, nous, nous jugeons un prêtre, nous faisons des gestes contre nous-mêmes. Nous ne pouvons pas nous séparer d’eux, car ils font partie de notre vie. Ils sont ce que nous sommes : nous sommes membres de l’Église. Lorsque Jésus a parlé par Paul, il a dit à Paul que nous faisions un tout, que nous étions l’Église.

Jésus nous dit que nous sommes membres de son Église, alors un membre est complet. Si tu ignores ta main alors que tu donnes de l’importance à l’autre main, celui qui se croit important, (il) lui manquera toujours son autre main, toujours et toujours. Celui qui pense à sa main, alors qu’on lui dit : "Ignore ta main, je comblerai ton autre main", il sera déçu, car il se sentira amputé : on n’aimera pas qui il est.

Alors, nous faisons la même chose avec notre Église. Nous disons : "Un tel, je n’aime pas sa façon d’être; un autre, il est comme cela", eh bien, nous nous jugeons. Oui c’est vrai, nous avons des faiblesses, oui nous sommes menteurs, nous sommes voleurs, tricheurs, jaloux, envieux, oui nous sommes impurs dans nos pensées. Nous le sommes tous à un degré plus haut ou plus bas, mais nous sommes tous dans le même mouvement.

Ma souffrance, c’est une conséquence qui vient ‘de’, d’un tout.

Ce que l’Église est, c’est la conséquence de tous ses membres, et tant que nous ne nous aiderons pas les uns et les autres, ceux qui sont contre l’Église vont toujours avoir une victoire sur nous. Satan use de son pouvoir sur nous, il aime nous maintenir dans cette souffrance; comme ça, il suscite des sentiments, des sentiments de colère, alors nous jugeons.

Jésus nous demande de nous aimer en frères et en sœurs : aimer en frères et en sœurs, c’est aimer les prêtres, c’est aimer les religieuses et les religieux, c’est aimer ceux qui souffrent dans l’Église, car nous sommes à l’image de Dieu, nous sommes l’amour du Père. Nous devons nous maintenir dans la foi, nous devons marcher ensemble et arrêter, (nous qui sommes) avec les grâces de Dieu, de nous juger. Avec les grâces de Dieu, nous allons nous maintenir dans notre foi.

N’ayons pas peur de ce que nous sommes; nous ne pourrons pas nous cacher au moment où nous nous verrons, là, devant notre premier jugement : rien ne nous sera caché. Alors, il faut se regarder comme nous sommes et surtout ne pas nous décourager; c’est lorsqu’on se décourage qu’on veut fuir l’Église, c’est lorsqu’on ne veut pas entendre qu’on se tient sur les bords.

Dieu le Père nous appelle comme un Papa d’amour. Il a donné ce temps, Dieu le Père, afin que nous puissions vivre ce mouvement d’amour. Dieu le Père rassemble les petits enfants afin qu’ils puissent aider ceux qui se disent grands, parce que Dieu le Père voit ses enfants et il sait reconnaître ceux qui l’écoutent : ce sont les plus petits; les plus petits savent écouter l’appel du Père.

Si nous regardons les signes autour de nous, nous allons nous apercevoir que nous vivons les derniers temps. Il y en a qui disent : "Oui, mais il en a toujours eu de l’apostasie"; il y en a qui disent : "Bien, l’Église a déjà connu une souffrance autant que nous on connaît." Alors, pourquoi y a-t-il tant d’enfants qui quittent l’Église? Pourquoi y a-t-il tant d’enfants qui se séparent? Pourquoi y a-t-il tant d’enfants qui acceptent l’avortement? Avant on aimait l’Église, avant on se battait pour l’Église, avant on avait foi envers ce qu’on croyait.

Même les plus  grands priants ne croient plus que l’Église va être sauvée, les plus grands priants ne croient pas aux révélations qui nous ont été données par l’Église. Nous vivons les derniers temps! La Mère de Dieu nous avertit depuis plusieurs années.

Vous, ici en France, vous êtes témoins de cela. Il n’y a jamais eu autant d’apparitions qu’en France; il n’y a jamais eu, dans d’autres pays, autant de grâces qui vous ont été accordées, jamais on vu autant de faveurs venant du Ciel en d’autres pays. On regarde partout et il y a témoignages de la foi, ici en France.

Moi qui viens du Québec, du Canada, nous voyons des églises partout. On dit que le Québec, hein, c’est une province aux mille clochers, eh bien d’où vient-elle cette foi : ces églises, si ce n’est pas de la France?  Nous sommes partis et nous avons bâti les églises avec des gens de la France. La France a donné sa foi, la France a fait connaître la foi aux autres pays. La foi s’est répandue partout et, aujourd’hui, la foi est presque éteinte en France, elle qui devait toujours se maintenir debout.

Depuis que nous sommes arrivées ici, j’ai été témoin de paroles qui parlent de la franc-maçonnerie. Votre gouvernement est sous le pouvoir de la franc-maçonnerie, mais pourquoi? Comment se fait-il qu’ils soient rendus là, eux qui veulent éteindre la foi, qui ne veulent pas de Dieu?

Pourtant, Maman Marie a mis dans le cœur l’amour du prochain; Maman Marie, elle, a demandé la prière, le sacrifice, les pénitences; Maman Marie a toujours ouvert son manteau pour vous protéger. Elle a toujours été présente, elle est là, elle est toujours là, mais c’est comme si ses enfants ne l’appelaient plus; elle maintient ses grâces encore en France.

Les gens qui vont à Lourdes obtiennent des guérisons : ce sont les grâces que la France obtient encore. Elle n’est pas éteinte cette foi-là pour ne plus réapparaître, elle est toujours là. Elle se maintient, la foi, en des enfants qui doivent se reconnaître être les piliers de la foi en France.

Vous êtes un peuple fait de l’amour, vous avez reçu tant et tant et cela est encore en ce pays. Vos églises tombent en ruine, on les rebâtit, mais il y a quelque chose qui manque : c’est la joie; il y a quelque chose qu’elle a besoin : c’est de l’amour. Aimez-vous les uns et les autres et votre Église, vos églises vont rayonner de joie, d’amour.

Regardez-vous comme étant des êtres faits de la trempe de ceux qui nous ont amenés là, au Canada, et vos églises vont éclairer dans ces temps de ténèbres, vos églises vont être l’écho des battements d’amour de ceux qui sont dans l’Église. Il en faut peu pour redonner la vigueur à ce qui est ici.

Tout est pour chacun de nous : on apprend à prier pour le monde entier, on apprend à se donner pour le monde entier; alors, la France aussi doit se donner pour le monde entier, elle aussi doit prier les Églises du monde entier, elle aussi doit aller chercher les plus petits du monde entier. Nous sommes l’Église, il n’y a qu’une seule Église et c’est Jésus, et elle est partout, et elle est vraie.

Comment se fait-il qu’il y ait tant de prêtres qui viennent de l’Afrique? Comment se fait-il qu’il y ait tant de religieuses? Il y en a même qui sont refusées parce qu’il n’y a plus de place où les mettre. Elles ont la foi malgré qu’on les fasse souffrir.

Des religieuses vont au champ pour pouvoir s’alimenter. Elles veulent vivre leur choix, elles ont choisi d’être religieuses. Il y a des jeunes filles qui veulent être religieuses, mais n’ont pas les moyens, leur famille meurt de faim. Elles sont obligées d’aller vers ceux qui manquent de foi pour obtenir du manger à leur famille, et elles pleurent; elles pleurent, elles voudraient tant apporter à manger à leur famille, mais elles n’ont aucune ressource.

Il y en a qui sont venues au Canada et elles ont hoché la tête : elles ont vu de belles églises vides, elles ont vu des regards qui cherchaient à les éviter, elles ne trouvaient pas l’amour, alors elles sont retournées en faisant un petit détour pour aller à leur pays. Mais Dieu a été bon pour elles. Ce petit détour les a amenées dans un tout petit groupe où on chantait Dieu, où on louait Dieu, où il y avait des regards qui étaient remplis d’amour pour Dieu, où il y avait des mains ouvertes pour venir à leur aide.

Alors elles ont compris, elles ont compris qu’il y avait encore de l’espoir, elles ont compris que là où il y a de la richesse en abondance, des étendues de terrain donnant leurs fruits, il y avait à travers tout cela de l’amour. Alors, elles sont parties dans leur pays en disant : "Oui, c’est vrai, Dieu écoute notre prière." C’est ça la foi.

Alors, si nous, nous avons constaté que l’Église n’est plus vivante, alors faisons un petit détour et allons voir s'il y a quelque chose qui sourit, allons voir s’il y a de la joie, du bonheur : nous l’avons en nous.

Réunir des enfants pour qu’ils puissent découvrir qu’il y a des cœurs qui veulent se donner, il y a des cœurs qui veulent partager : il y a la vie quelque part, et tout cela, c’est voulu de Dieu. C’est Dieu qui nous fait faire un petit détour afin qu’on puisse continuer notre chemin en sachant que : oui il y a le bonheur, oui il y a l’espoir que nous allons toucher à notre victoire parce qu’elle est déjà victorieuse l’Église.

À l’instant où Jésus a été ressuscité, glorifié par le Père, l’Église a été dans sa gloire. Alors, notre Église, c’est nous. C’est nous qui sommes l’Église, c’est nous qui devons vivre la résurrection du Ressuscité, c’est nous qui devons goûter à la gloire du Glorifié. Nous sommes les choisis de Dieu pour ce temps d’amour.

Cela ne paraît pas toujours évident, pour nous qui sommes dans notre volonté humaine, de constater que ça n’avance pas trop vite ces paroles entendues à l’intérieur de notre cœur. On voudrait que cela bouge, on voudrait voir les fruits; eh bien, ces fruits : c’est nous, c’est nous que nous devons regarder pour savourer ce qui est en train d’être devant nous.

Nous vivons un temps de grâces. Jean-Paul II, avant de partir, nous l’a dit : "2000 sera une année mystique, 2000 sera une année où nous entrerons dans la civilisation de l’amour." Il ne s’est pas trompé.

Nous sommes en train de construire une civilisation de l’amour par nos oui donnés à Dieu, et Dieu est en train de nous transformer en êtres d’amour afin que nous puissions vivre sur la terre en êtres d’amour. Les mouvements qui se font présentement se font à l’intérieur.

Il y a des enfants, oui, qui n’ont jamais entendu parler de civilisation de l’amour. Il y a des jeunes qui commencent à se réveiller : ils ne veulent plus vivre dans un monde dominateur, ils ne veulent plus vivre pour le matériel. Ils disent : "Nous perdons notre temps là où nous sommes au lieu d’aller vers les pauvres et donner notre temps pour eux" : des jeunes de bureau, là, avec des gros salaires, parler ainsi!

Alors, si on entend des paroles comme ça, c’est qu’il y a quelque chose qui bouge de l’intérieur. Parce que ces jeunes-là ne fréquentent même pas l’église, et pourtant ils ont les paroles de l’amour! Ils disent : "Nous, on ne veut pas vivre pour le matériel, il doit y avoir quelque chose de plus beau que ça? Pourquoi est-ce qu’on ne se réunit pas et qu’on ne vit pas, simplement vivre de la terre? On va partager, on est capables de se débrouiller, il y en a qui sont capables de tisser." 

Ils pensent au tissage! Eh, qu’est-ce qui se passe en eux? Qu’est-ce qui fait qu’ils ont ces idées-là en eux, alors qu’ils voient à la télévision l’évolution? On leur montre un monde qui peut avancer, sans bouger, seulement avec des boutons; on leur montre un monde qui va se peupler avec un partenaire sans aller vers l’amour, et ils n’en veulent pas. Ce n’est pas ça qu’ils veulent.

Savez-vous que des jeunes disent : "C’est satanique ce qu’on nous montre, on met en vedette Satan. De plus en plus, on diminue Dieu et il y a quelque chose qu’ils veulent nous cacher"; (c'est ce) qu’ils disent : "Il y a sûrement quelque chose qui les dérange." Et pourtant, ces jeunes ne fréquentent même pas l’église, et ils ont ces opinions-là.

Ils commencent à réaliser ce qui se passe, mais de l’intérieur. Ils nous montrent, ils nous montrent ce que les grâces font en eux : c’est la prière, c’est nous qui prions, c’est nous qui nous nous donnons, c’est nous qui commençons à avoir la foi en l’Église et cela porte des fruits. Et plus nous allons nous abandonner entre les mains de la Puissance qui est Dieu, et plus cela va apparaître dans notre vie : nous allons nous maintenir dans la foi.

Voilà les fruits de l’amour, voilà les fruits de l’Esprit. Lorsque nous avons l’Esprit de Dieu, eh bien, Dieu agit, c’est lui qui fait tout.

Nous ne pouvons pas changer les enfants de ce monde. Tout ce qu’on leur a apporté : c’est comment se comporter, comment s’instruire, comment réussir, comment avoir une bonne retraite. C’est ce qu’on leur a montré : comment éviter la pauvreté.

Dieu, lui, ne fait pas ces mouvements. Dieu met de l’amour, Dieu met de l’amour, et Dieu met de l’amour. C’est avec l’amour qu’il a vaincu le mal, c’est avec l’amour qu’il a vaincu la haine, c’est avec l’amour qu’il a vaincu le mensonge, c’est avec l’amour qu’il a vaincu l’adultère, c’est avec l’amour qu’il a vaincu l’indifférence. Car, à chaque fois que Jésus allait faire des guérisons, eh bien, il venait de vaincre le mensonge, un autre, il venait de vaincre l’adultère : voyez-vous, c’est avec l’amour.

Alors, plus nous, nous allons nous découvrir amour et plus cela se fera. Pour se découvrir être un être d’amour, il va falloir se regarder, il va falloir donner de la place à Dieu pour qu’on puisse laisser Dieu arracher de nous le mal, purifier nos mauvais choix et nous donner la liberté d’enfants de Dieu. Et tout cela se fera par des oui : "Je te donne, je te donne ma souffrance, je te donne mes mauvais choix, je te donne les pièges dans lesquels j’ai tombé".

C’est ça qui va nous faire découvrir qui nous sommes, c’est cela qui va nous amener au centre de l’Église, là où il y a un feu qui ne s’éteint pas et qui apporte le bonheur, là où il y a un feu qui nous démontre que nous sommes aimés de Dieu inconditionnellement, car ce feu nous atteindra et brûlera en nous sans jamais s’éteindre : c’est un feu plein de tendresse, de douceur, c’est un feu qui nous montre qui nous sommes.

Cela va enlever de nous ce qui nous a aveuglés. Nous allons entendre qui nous sommes de l’intérieur, nous allons arrêter de nous blesser avec nos propres paroles, nous allons arrêter de faire des gestes que nous ne voulons pas faire et qui nous frappent et nous font tomber par terre.

 

 

[1] Tire :  Tire l'attention des enfants de Dieu pour qu'un jour ils reviennent à l'église.