Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Chertsey, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-01-20 - Partie 1

 

Dieu le Père : Ô enfants, ce que vous êtes ce soir est pour votre Dieu.

Dieu est avec vous; il vous accorde sa présence afin que vous soyez tous en présence de vos frères et de vos sœurs du monde entier.

Chacun de vous, (vous) avez été choisi afin d’être lumière, afin d’apporter des joies à vos frères et à vos sœurs; soyez devant l’agir de Dieu tout petits, car Dieu est bon avec chacun de vous.

Je suis Celui qui est, je suis Celui qui sera : l’Éternel est moi; par ma toute-puissance, je vous fais comprendre ma Volonté : celle d’être à mon écoute.

Ces temps sont des temps de lumière pour tous ceux qui veulent voir leur vie intérieure; ces temps sont des temps où chacun de vous, vous avez à apporter aux autres.

J’ai choisi ce moment d’amour afin de donner, de donner de la lumière à ceux qui veulent voir, à ceux qui veulent entendre la Volonté de Dieu.

La Volonté de Dieu est de vous faire vivre l’éternité dans le Royaume de Dieu, là où tout n’est que splendeur, là où la joie ne s’arrête pas.

Le bonheur, c’est d’être auprès de votre Père.

Je vous ai donné la vie afin que vous puissiez comprendre l’amour du Père; je vous ai donné mon Fils afin de vous attirer à moi.

Chacun de vous, vous êtes là parce que moi je l’ai choisi; chacun de vous êtes là parce que vous êtes à moi.

Si aujourd’hui vous vous donnez pour vos frères et vos sœurs, c’est parce que j’ai mis en vous des grâces d’abandon, des grâces de lumière, de joie, d’amour; lorsque vous avez ces grâces, vous vivez dans une paix sans fin, vous vous donnez pour vos frères et vos sœurs.

Mes enfants d’amour, chaque mouvement est à Dieu, chaque mouvement est pour Dieu, chaque mouvement est pour donner; si vous donnez ce qu’il y a de meilleur à vos frères et vos sœurs, eux le reconnaissent, eux savent que vous vous donnez pour eux parce qu’ils comprennent : ils comprennent vos gestes d’amour.

Bien que ces enfants (soient) dans la souffrance, ils reconnaissent ce qui est bon, ils reconnaissent lorsque vous voulez vous donner pour eux, lorsque vous voulez vous éteindre pour eux.

Lorsque je parle d’éteindre, mes enfants, je parle de vous oublier pour eux, pas de disparaître, mais de faire des gestes d’amour, des gestes qui leur apportent des grâces.

Chaque enfant doit se donner pour pouvoir accomplir la Volonté de Dieu; j’ai donné mon Fils, à vous de donner votre vie.

Votre vie est la Vie de mon Fils, car lorsque vous faites ce qui est bien aux yeux de Dieu, vous n’êtes plus vous, vous êtes le Christ, vous êtes l’Amour, l’Amour qui s’est donné afin que tout ne soit qu’éternel.

Ô enfants de ma Volonté, soyez tout amour; ces instants sont des instants de lumière, ces instants sont des instants où vous apprenez à vous donner encore plus profondément en votre intérieur.

En chacun de vous, vous êtes en présence de vos frères et de vos sœurs du monde entier; vous êtes l’Église, vous êtes l’amour, mon amour.

Je vous demande, mes enfants, de prendre en considération tout ce qui entre à l’intérieur de vous par ma Volonté : mes grâces.

Un bon repas, mes enfants, pris ensemble devient un festin; une prière dite ensemble devient un mouvement qui sauve le monde : ne doutez pas.

Puisque vous n’avez pas douté qu’un repas pris ensemble devient un festin, ne doutez pas qu’une prière dite ensemble sauve le monde : la prière n’est-elle pas plus puissante que votre repas?

Je vous demande, mes enfants, d’être continuellement lumière pour vous-mêmes, afin d’être lumière pour vos frères et vos sœurs du monde entier : croyez en ce que vous vivez, alors tout deviendra pour vous grâce.

Je vous donne de l’amour, mes enfants, pour vous-mêmes; je vous donne des moyens de guérir; vous êtes devant vos souffrances, moi je vous mets devant votre guérison.

La foi : croire, croire en ce que vous êtes par mon Fils.

Je vous donne ces mouvements parce que c’est moi qui le veux, parce que c’est moi qui vous ai choisis, parce que c’est le moment où vous devez ne plus être, mais être mon Fils, mon Bien-Aimé en qui j’ai mis toutes mes complaisances.

Ce monde a besoin d’être mis à l’épreuve afin qu’il puisse se reconnaître enfant de Dieu; ce monde a besoin d’être mis dans la vérité afin qu’il soit devant la lumière; ce monde a besoin d’être devant les faits qui s’accomplis(sent) afin de reconnaître l’agir de Dieu.

Rien ne sera négligé et rien n’a été négligé, et rien n’est négligé, car telle est ma Volonté.

Je respecte vos choix, mes enfants; alors, je vous dis que mes choix ne sont qu’amour, que lumière : c’est ma justice.

Chaque choix de Dieu est éternel, il vous conduit là où vous, vous devez être : dans la main de Dieu.

Parce que vous vous donnez, parce que vous voulez être pour vos frères et vos sœurs un mouvement d’amour, Dieu vous donne. Dieu n’arrête pas son mouvement d’amour.

Voilà pourquoi vous êtes ici et je me sers de vous pour parler à mes enfants pour leur dire combien je les aime, combien je les veux dans l’obéissance, combien je veux attirer les autres enfants qui refusent de se reconnaître enfants de Dieu, qui refusent de reconnaître mon agir auprès d’eux, qui refusent de reconnaître qu’ils sont des baptisés, qui refusent de reconnaître qu’ils sont l’Église.

Oui, vous êtes là parce que je le veux.

Chaque mouvement est un mouvement qui vous conduit vers l’éternité avec vos frères et vos sœurs du monde entier.

Vous qui savez maintenant que vous vivez votre purification et que vous êtes en train de vivre des moments d’amour uniques, vous qui savez tout cela, je vous donne beaucoup, mais je vous demande.

Je vous demande beaucoup parce que je sais maintenant que vous êtes des oui d’amour : oui pour vos frères, oui pour vos sœurs, oui pour ceux qui ne croient pas, oui pour ceux qui doutent, oui pour ceux qui espèrent.

Tous ceux qui vivent dans leurs souffrances ont besoin d’espérance; vous êtes leur espérance.

Sans qu’ils réalisent que vous êtes auprès d’eux pour leur venir en aide, ils vivent cela à l’intérieur d’eux; ils ne comprennent pas ce qui se passe, mais ils sentent qu’il y a de l’espoir malgré la noirceur autour d’eux, malgré un monde d’égoïstes, malgré un monde sans foi, malgré un monde athée.

Oui, la majorité du monde maintenant a de la difficulté à croire, mais la majorité d’enfants qui, dans leur intérieur, gardent l’espérance sont au présent.

Mes enfants, comment comprendre que je parle d’enfants athées et d’enfants d’espérance? Tout simplement parce que ces enfants ont renoncé aux sacrifices, ont renoncé à vivre leur croix.

Ces enfants ont vu un monde de facilité, ces enfants ont vu un monde de plaisir, un monde de matériel, un monde de science, un monde de pouvoir, un monde ignorant sur l’amour de Dieu le Père.

Je vous demande, mes enfants, d’être tout attentifs à vos besoins; ils sont grands vos besoins : vos besoins sont amour, sont partage, sont charitables, sont tendres, humbles, doux, patients, tolérants; ces besoins sont en vous et cela vous conduit dans l’amour du prochain.

Vous acceptez de vivre votre purification, associés à tous ceux qui, eux, ne savent pas qu’ils vivent leur début de purification.

Je viens pour vous dire, mes enfants, que très bientôt chacun sera dans leur purification.

Oui, mes enfants, l’Esprit Saint viendra sur tous les enfants du monde pour les faire entrer en eux; l’Esprit Saint sera bientôt comme un souffle qui vient se répandre sur toute la surface de la terre, et la surface de la terre sera témoin de l’agir et de la Volonté de Dieu le Père : rien ne pourra arrêter ce mouvement d’amour.

J’ai préparé ce temps, mes enfants; ce temps est beaucoup plus près que vous ne pouvez vous l’imaginer.

Ce temps est, pour certains, loin et en même temps, pour certains, très près; ils sont confondus entre la réalité et ce qu’ils savent : leur vie spirituelle, leur vie intérieure, les révélations.

Ils voient ce monde et ils crient vers Dieu; ils regardent leur vie et ils espèrent Dieu; ils se taisent, ils méditent et ils savent; ils savent que bientôt ils seront en eux, et que cela est près.

Ces mouvements sont en eux parce qu’il y a mouvement de l’amour de Dieu, parce qu’il y a un mouvement de l’amour du prochain, mouvement de l’Église, mouvement qui a été dit par Dieu, prophétisé par les choisis de Dieu et évangélisé par l’Église.

Il y a aussi le mouvement de la volonté, volonté humaine qui souffre en sa chair, volonté humaine qui veut bien mais qui a peur, volonté humaine qui analyse mais qui ne comprend pas ce qu’elle analyse, volonté humaine qui veut et en même temps qui fuit par peur.

Il y a mouvement : mouvement de splendeur, mouvement infini qui laisse voir la lumière et qui fait pénétrer tout être en son intérieur pour faire goûter à l’amour de Dieu, mouvement qui n’est que beauté, que splendeur, réalité d’âme.

Voyez-vous, mes enfants, ces mouvements sont présents, sont autour de vous, en vous.

Il n’y a que Dieu qui puisse vous faire voir, comprendre sa Volonté; il n’y a que ma Volonté qui puisse vous faire avancer dans ce que vous êtes, avec ce que vous êtes et pour ce que vous devez être, afin que vous soyez, vous aussi, dans un mouvement d’accomplissement.

En chacun de vous, vous vous préparez à vivre ce moment que Dieu vous a annoncé; en chacun de vous, vous êtes en ce moment en train d’ouvrir des passages à des enfants qui vivent dans l’obscurité : vous mettez une lampe bien allumée qui brille dans cette noirceur; au loin, on voit une lumière et ils avancent : ils avancent, guidés par cette lumière.

Enfants d’amour, regardez autour de vous, il y a de la noirceur et pourtant vous êtes dans la lumière; vous savez que Dieu est là, vous savez que la Mère du Fils de Dieu est là.

Elle se tient auprès de vous, elle vous montre sa présence, elle vous parle avec des mots d’amour : telle est ma Volonté; elle vous démontre que Satan ne peut vous arrêter dans votre mouvement d’amour : celui de guider les pas de vos frères et de vos sœurs avec cette petite lampe qui est allumée à l’intérieur de vous; elle est alimentée par la prière, elle laisse prévoir ce mouvement de purification.

Je vous demande, mes enfants, d’être tout petits devant la grandeur de ce qui se passe à l’intérieur de vous.

Je vous demande, mes enfants, d’être là en êtres simples entre vous, afin que vos paroles ne soient que nourriture pour ceux qui ont besoin d’être alimentés par la grâce de Dieu.

Je vous demande, mes enfants, d’être mouvements de bonté, de sagesse, afin que la lumière reflète ses rayons d’amour, et que ceux qui sont dans ces rayons d’amour soient bercés par la foi.

Il n’y a qu’à l’intérieur d’eux que ce rayon peut atteindre la barrière qu’ils se sont eux autres même bâtie, car tout ce que ce monde a fait, c’est de bâtir des barrières, et eux ont accepté cela à l’intérieur d’eux.

Voyez-vous, mes enfants, ces rayons passeront là où eux ont bâti des barrières d’incertitudes, de peurs, de manques d’amour, de jugements, d’égoïsme, de haine, de manques de pardon, ce qui a éteint leur foi.

Il n’y a que les rayons de la lumière de Dieu qui pourront traverser ces barrières afin d’atteindre leur vie spirituelle, ce qui nourrira leur intérieur des grâces de Dieu, et leur oui à l’Amour sortira d’eux pour aller sur leurs lèvres.

Enfants de ma joie, soyez tout amour, car ce que vous êtes en ce moment même est une joie pour le Ciel; vous portez tous ceux qui ont prononcé leur oui à l’Amour.

Vous n’êtes pas seuls ici, mes enfants; bien que le nombre est peu, le nombre de ceux qui, par vous est ici, est très grand.

Je vous aime, mes enfants.

Tout cela se fait par la foi, tout cela s’accomplit par la présence de Marie, ma Fille bien-aimée, la pure Immaculée, Marie; elle est devant vous, elle a le regard sur vous, elle vous connaît, mes enfants.

Le Ciel vous a accordé sa présence et chacun de vous avez le regard sur la Volonté de Dieu le Père.

Ô enfants de ma joie, réjouissez-vous pour ce que vous voyez; Dieu vous accorde ce moment d’amour et il l’imprime à l’intérieur de vous, et partout où vous irez, mes enfants, la Mère de Dieu vous rappellera votre présence auprès d’elle.

Mes enfants de ma Volonté, soyez tout amour.

Je vous aime.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu nous a parlé ce soir, Dieu, l’Éternel.

Il nous accorde ce moment d’amour, afin que nous soyons tous ensemble avec tous ceux qui ont toujours été avec nous.

Partout où Dieu m’a envoyée, il y a eu des regards d’amour, il y a eu des cœurs qui se sont unis pour ne former qu’un seul cœur; comme ce soir, nous ne formons qu’un seul cœur pour nos frères et nos sœurs du monde entier, afin que l’amour soit notre nourriture, afin que l’amour soit leur nourriture malgré tout ce qui se passe à l’extérieur.

Malgré tout ce que nous pouvons entendre et qui vient à nous, malgré que nous n’écoutons pas la télévision, malgré que nous n’écoutons pas la radio et que nous ne lisons pas les journaux, malgré tout cela, il vient à nous des souffrances que ce monde vit : c’est la conséquence du péché.

Nous savons tous maintenant que les péchés ont été devant nous, parce que Satan a suscité des événements pour nous faire pécher, et nous savons aussi que nos choix, nos mauvais choix, ont fait de nous des enfants de souffrance, car nous avons accepté le péché : nous avons dû vivre la conséquence de chaque péché.

Maintenant que nous savons que cela est dans notre vie, nous avons appris par les enseignements de Jésus, de Marie, du Saint-Esprit, de Dieu le Père, comment, comment tout donner cela à Jésus, parce que Dieu le Père parle de nous donner à son Fils.

Jésus lui-même, le Fils de Dieu le Père, nous parle parce qu’il veut qu’on le lui laisse tout, absolument tout.

Le Saint-Esprit nous parle pour nous faire comprendre comment tout donner au Fils de Dieu.

Maman Marie se penche sur chacun de nous avec patience, avec délicatesse; elle nous prend la main afin que nous donnions tout ce qui nous fait souffrir à son Fils.

Cela devient pour nous quelque chose d’important dans notre vie, si important que les moments que nous vivons ne sont que des dons d’amour : "Je te donne tout, Seigneur, je te donne chaque pensée, chaque mouvement."

Tout ce qui monte à l’intérieur de nous et qui nous fait voir que nous avons souffert, à cause de ce que nous avons accepté, devient des moments de donation.

Nous remercions maintenant le Ciel de nous montrer ce qui est à l’intérieur de nous; nous le vivons, nous le vivons avec une soif, un besoin, parce que nous savons maintenant : nous savons que c’est pour nos frères et nos sœurs, pour nous.

Mais ce besoin devient si important pour nos frères et nos sœurs que nous en avons fait notre principal besoin.

La nourriture devient secondaire pour nous maintenant, nous habiller devient secondaire maintenant pour nous, nous instruire devient secondaire maintenant pour nous, no(tre) besoin de travailler devient secondaire maintenant pour nous, car nous n’avons qu’un seul but : donner chaque regard, pensée, écoute, parole, action, sentiment qui nous rappellent que cela est dans la vie d’enfants de Dieu, et qui fait souffrir chacun de nous, pour le donner à Dieu; nous avons besoin de cela.

Jésus, lorsqu’il a donné du pain, lorsqu’il a donné du poisson, il a donné cela pour nourrir; il a donné cette nourriture pour alimenter plus de cinq mille personnes, ce qui représentait un nombre incalculable puisque le nombre a dépassé de beaucoup cinq mille; mais, ce qui compte, c’était le nombre de personnes présentes devant Jésus.

Aujourd’hui, nous savons; nous savons qu’à l’intérieur de nous il y a nos frères et nos sœurs du monde entier et cela représente plus que ce que nous, nous connaissons.

Nous savons que lorsque nous donnons à Jésus chaque regard, chaque pensée, écoute, action, sentiment, c’est pour Jésus un mouvement d’amour : lui prend ce mouvement et il le change en grâces pour nourrir.

Il nourrit notre intérieur de grâces de paix, d’amour, de grâces de lumière, de grâces de foi, d’humilité, et le monde se laisse nourrir.

Nous avons faim, nous avons faim de la parole de Dieu, de l’amour de Dieu, et le monde mange.

Nos frères et nos sœurs se nourrissent de l’amour de Dieu, du mouvement de la purification : ça devient leur nourriture tout comme ça devient notre nourriture essentielle à tous les jours; nous avons besoin de ça.

Si, aujourd’hui, nous avons fait des mouvements, nous savons que ces mouvements étaient devant Dieu et nous savons que ces mouvements étaient des mouvements de nourriture pour notre vie spirituelle.

Qu’un seul mouvement, que nous avons fait, n’est pas un mouvement donné à Dieu, ce mouvement devient pour nous une perte, ce mouvement devient pour nous inutile, ce mouvement devient pour nous un mouvement qui n’a pas à être dans notre vie.

Que ce soit dans notre regard, dans notre écoute, parole, que ce soit un mouvement, un sentiment, il doit être utile; s’il n’est pas utile, il n’a pas à être dans notre vie, et nous le savons, et nous sommes consentants.

Nous voulons vivre, nous voulons vivre pour nos frères et nos sœurs comme Jésus nous a appris, hein, depuis le tout début?

Tout était nouveau pour nous; il y avait cette connaissance que Jésus était l’Amour, que nous avions manqué d’amour par nos propres choix; nous avons eu des leçons d’amour, il nous a appris à être de bons élèves, d’être à ses leçons d’amour.

Comme nous étions des tout petits bébés, il nous nourrissait à la cuillère, et nous avons mangé; nous avons mangé chaque parole comme quelque chose de tellement nouveau et, en même temps, tellement important.

Il nous apprenait, il nous apprenait comment découvrir notre vie intérieure; il nous a appris à connaître ce qui nous a fait souffrir, il nous a appris à espérer, il nous a appris à nous laisser entre ses mains : être abandon.

Oui, nous avons appris comment nous abandonner entre ses mains, cela devenait pour nous quelque chose de tellement beau.

Après, il nous a fait faire un bout de chemin : d’autres leçons; comme nous étions des êtres d’abandon, il nous faisait voir, il nous faisait voir nos choix; il nous a fait aussi voir les conséquences, il nous a fait vivre les conséquences.

Oui, la purification est mouvement vivant, le mouvement de la purification est vivant.

Nous avons appris à lui donner les conséquences, mais nous avons appris à vivre cela dans l’amour, même si c’était souffrant de savoir que nous avions manqué d’aller à la messe par nos propres choix et que cela a apporté des souffrances dans notre vie et dans celle de nos frères et de nos sœurs.

Nous avons vécu cela; nous avons vécu aussi des mouvements de souffrances lorsque nous avons vu que nous avions parlé contre nos frères et contre nos sœurs et que cela était contre les commandements de Dieu.

C’était dans notre chair, ça nous faisait souffrir, mais Jésus nous a montré comment, comment lui donner cette souffrance, comment lui donner nos choix, comment lui donner ceux que nous avons fait souffrir, parce que nous avons fait souffrir ceux que nous aimions à cause de nos choix; nos conséquences devenaient aussi liées avec les conséquences des autres.

Chacun de nous, nous avons avancé, et maintenant il nous apprend encore, encore et encore à voir notre intérieur, mais ça devient de l’amour, ça devient de l’amour qui apprend à souffrir pour nos frères et nos sœurs.

Lorsque nous voyons maintenant qu’ils vivent leurs conséquences, nous les aimons, nous prions pour eux, nous voulons les supporter en donnant à Jésus les conséquences, leurs conséquences qui (sont) liées à nos conséquences, mais en même temps nous souffrons.

Nous souffrons parce que nous savons que nos conséquences sont liées à leurs conséquences et que si nous (avions) fait des bons choix, nos conséquences n’auraient pas été liées à leurs conséquences de souffrances, ça aurait été des actes de soutien, de force, de lumière, de paix, d’amour.

Et nous acceptons d’être ce que Dieu veut que nous soyons : une souffrance d’amour; puisque nous acceptons cela, c’est que nous acceptons d’être sur la Croix nous aussi.

Oui, nous acceptons d’être sur la Croix, nous acceptons tranquillement de laisser couler notre propre sang; comment cela peut se faire? C’est un mouvement spirituel.

Nous voyons les souffrances de nos frères et de nos sœurs; nous savons qu’à cause de ce que nous avions accepté, cela a amené des conséquences.

Maintenant que nous avons appris à vivre les conséquences en les donnant à Jésus, ces conséquences ce sont les conséquences maintenant de Jésus, plus les nôtres.

Puisque nous les avons données à Jésus, ce ne sont plus nos conséquences, ce sont les conséquences de Jésus, mais nous acceptons de les porter par amour, d’aider Jésus à vivre sa Passion; nous acceptons de souffrir avec Jésus par amour pour nos frères et nos sœurs parce que nous les aimons, parce que nous voulons vivre avec eux leur purification, nous voulons être ce qu’ils sont par amour.

Nous ne voulons pas nous séparer d’eux, nous voulons aller jusqu’au bout, au bout de la Passion du Christ jusqu’au dernier, jusqu’au dernier; tant qu’il y aura un seul qui aura à vivre la conséquence de son péché, nous le ferons : nous ne nous séparerons pas de lui.

Alors, ce sera de l’amour accompagné de souffrances, une souffrance enveloppée de grâces, enveloppée de grâces parce que ce sera enveloppé du Sang de l’Amour.

Nous acceptons de laisser couler notre propre sang; puisque nous avons donné notre oui à Jésus, il prend notre sang et il le mélange à son Sang pour faire de nous des êtres d’amour : il nous laisse participer à sa Passion.

Tout cela, nous n’aurions pas pu le faire sans la présence de Marie.

Marie s’est tenue au pied de la Croix par amour; elle a tout accepté Marie; elle a accepté de participer à la Passion de son Fils, et Marie nous aide; elle nous montre comment elle se tient près de nous; elle ne cesse d’intercéder auprès de la Trinité pour que nous ayons des grâces, des grâces de force, des grâces de paix, d’humilité, afin que nous puissions vivre la Passion, la Passion de l’Amour; c’est comme si nous, humains, nous vivions une passion.

Nous avons pu vivre dans ce que nous sommes jusqu’à aujourd’hui grâce à Jésus, à sa Passion; sans Jésus, nous ne serions pas ici.

Aujourd’hui, nous vivons une passion d’amour avec les grâces de Marie, près de Marie qui est près de la Croix.

Nous sommes des êtres de passion : nous allons au-delà de ce que nous, nous pouvons comprendre et saisir.

Nous savons que nous portons nos frères et nos sœurs par amour, mais nous ne saisissons pas la grandeur de notre présence auprès d’eux, nous ne pouvons pas comprendre l’amour passionné de l’Église.

Jésus est passionnément amoureux de tous ses membres, et il laisse couler son Sang sur nous afin que nous puissions aimer avec passion nos frères et nos sœurs, mais avec les grâces, avec ses grâces, avec son Sang.

Comment pouvons-nous comprendre ça? Nous ne pouvons pas le comprendre, mais nous pouvons l’accepter; avec ses grâces nous avançons.

Nous avons tellement soif maintenant d’entendre Jésus, d’entendre Marie, le Saint-Esprit, Dieu le Père; nous savons que lorsque nous entendons maintenant que c’est une nourriture pour nous, pour nos frères et nos sœurs, et cela nous alimente : nous avons faim, nous avons faim d’amour, nous avons soif d’amour.

Cette nourriture, il nous la fait goûter et nous ne pouvons plus nous en passer; nous préférons plutôt quitter cette terre plutôt que de se passer de cette nourriture spirituelle, cette nourriture d’amour.

Serions-nous prêts, nous, à dire oui à Dieu en ce moment même pour quitter cette terre pour aller vers Dieu le Père? Oui, nous sommes prêts maintenant.

"Ô Dieu d’amour, viens prendre en chacun de nous ce oui que tu viens de nous faire prononcer et dépose-le au creux de ta main, car ce oui, Père, est un oui d’amour, est un oui passionné, est un oui qui vient de ton Fils; il est pur ce oui Père, car il a été prononcé par notre vie intérieure et non notre vie extérieure.

Il est vrai Père que cette terre est attirante, mais combien plus, Père, que nous avons besoin de cette nourriture.

À quoi servirait de demeurer sur cette terre si nous n’entendons plus ces paroles d’amour, si nous ne ressentons plus ce que nous vivons en ce moment? Nous avons goûté, maintenant, nous ne pouvons plus nous passer de ce que nous avons goûté.

Prends notre vie, Père, elle est un oui."

Chacun de nous, nous devons tout accepter; chacun de nous, nous devons être pour nos frères et nos sœurs mouvement de passion.

Dieu est là, Maman Marie est là; elle nous apprend à être toujours dans le présent, elle nous apprend à avancer dans ce mouvement de purification.

Nous voyons autour de nous ce qui se passe et nous voyons que tout ce que Jésus nous a dévoilé se réalise.

Lorsque Dieu dit : «Le Saint-Esprit va nous faire entrer à l’intérieur de nous», nous savons que cela est près, mais nous savons aussi que nous devons ne pas calculer les minutes, les heures, les jours, les mois, ni les années.

Nous vivons maintenant une vie qui est une vie d’amour; nous ne voulons plus de notre vie humaine, mais de notre vie spirituelle.

Notre volonté humaine a perdu beaucoup de place dans notre vie; notre volonté humaine sait maintenant, elle reconnaît qu’elle se doit d’être obéissante à la Volonté de Dieu parce que Jésus nous a appris à lui parler : Jésus nous a appris comment être tout à lui.

Ce moment a été pour nous un moment d’amour, ce moment a été pour nous de la joie; maintenant, nous allons prendre un petit temps de repos, et si vous voulez que des questions se poursuivent, que cela soit.

Merci.

Merci, Seigneur.