Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Crabtree, Québec,

par son instrument la Fille du Oui à Jésus

 

2003-04-04

 

Jésus : À tous mes enfants de la terre, Dieu proclame sa présence : il parle à chacun de vous, ici, qui êtes en présence de la Voix.

J’ai donné à cette enfant ma bénédiction, elle a été ointe par la Trinité. Nous avons fait d’elle un instrument pour vous parler, pour vous rejoindre dans votre quotidien.

Beaucoup de vous, mes enfants, vivez votre vie sans réaliser l’importance de votre présence auprès de nous, la Sainte Trinité : elle est aussi importante que votre vie en la Vie.

Votre présence en vous vous fait réaliser que vous êtes au présent : que vous vivez.

Vous devez prendre conscience de qui vous êtes.

Dieu a accompli son œuvre : il a fait naître l’amour parmi vous afin que vous soyez tous vivants dans l’amour.

Une vie sans amour est une vie sans essence.

Lorsqu’il n’y a pas de projet d’amour, votre présent n’a pas cette essence qui lui donne le goût de vivre.

Il faut découvrir que vous êtes, vous, des enfants d’amour : l’amour doit faire partie de votre vie.

Parler sans amour est montrer à ceux qui vous écoutent que vous n’avez rien à leur apporter, que vous n’avez rien à donner; chaque enfant  attend de vous une raison d’être en votre présence.

Si un enfant se présente à vous en vous donnant un cadeau, vous allez le prendre dans vos mains avec un désir de le développer pour savoir ce que ce cadeau contient; lorsque vous l'ouvrez et que vous constatez qu’il n’y a rien,

vous êtes déçus : vous vous attendiez à quelque chose.

Mes enfants d’amour, lorsque vous vous présentez à quelqu’un, il attend de vous quelque chose; si vous lui présentez  un être qui ne parle que de lui, qui fait découvrir à l’autre ses projets, ses désirs à lui, l’autre a beau l’écouter : il ne reçoit rien pour lui; alors votre conversation devient une conversation inutile pour celui qui écoute : vous ne lui avez pas donné de l’amour, vous gardez pour vous ce qui remplirait votre vie; mais vous-mêmes, mes enfants, vous êtes vides, vous ne réalisez pas qu’en vous, vous ne vous êtes pas donné de l’amour, car lorsqu’on ne donne pas : on ne reçoit pas.

Aimez-vous vivre ainsi sans partage, sans donation?

Votre monde est un monde vide qui ne donne pas de lui-même.

Il aurait beau parler des heures, s’il ne vous donne pas de l’amour, vous ne ressentez rien : toutes ces heures à l’écouter vous ont donné de la froideur, de l’indifférence.

Lorsque vous écoutez vos émissions à la télévision, c’est ce qui se produit en vous : un vide.

Vous croyez vous combler par ces images, par ces paroles : alors qu’elles ne vous apportent rien.

Elles sont là ces émissions, devant vos yeux, qui vous font entendre des sons; mais ces sons ne vous donnent pas de l’amour : ils sont vides.

Pouvez-vous vous lever après avoir écouté pendant une heure, deux heures, remplis de joie, remplis d’amour en voulant donner ce que vous avez reçu?

Si vous partagez des paroles, cela n’est qu’extérieur,

vous n’avez rien reçu en vous pour donner de votre présence.

L’amour est un présent : il donne de lui-même pour vous donner de la joie, pour vous apporter de la paix, pour vous démontrer que vous êtes quelqu’un d’important.

L’amour aime démontrer que vous êtes unique, que vous êtes quelqu’un d’agréable.

L’amour fait découvrir la tendresse en vous.

Est-ce que lorsque vous écoutez vos émissions vous ressentez cela? Pouvez-vous réaliser maintenant, mes enfants d’amour, combien d’heures vous avez  demeuré devant un vide?

Votre vie n’a pas profité de l’amour, elle n’a pu donner de l’amour, car pour donner il faut recevoir.

Lorsque vous venez à la messe recevoir Jésus dans la Sainte Eucharistie : Jésus se donne à vous, il est en votre présence; il vous fait savoir que vous êtes des enfants d’amour; il est là avec tout son Être pour vous donner la Vie : sa Vie, sa Vie divine, pour nourrir votre vie afin que vous soyez amour.

Mes enfants, dans le premier volume, j’ai parlé d’amour; pour ceux qui ont lu ce livre, ils ont pu constater : combien je suis amoureux de vous, combien je suis amoureux de tous les enfants de la terre.

J’ai fait inscrire le mot "amour" pratiquement à chaque ligne, par amour, afin que vous réalisiez que ce mot doit faire partie de votre vie.

J’ai répété ce mot à plusieurs reprises parce que vous avez oublié : qui vous êtes, qui vous a donné la vie.

Vous avez connu un Dieu qui s’est laissé crucifier sur la Croix, mes enfants, cet acte est un acte d’amour, un acte de donation : tout ce mouvement n’a pu se faire que dans l’amour, que pour l’amour.

Il est inscrit dans le premier volume, vous le trouvez à chaque page : c’est l’amour.

L’Amour s’est donné pour vous avoir à lui, en lui pour l’éternité,

il veut vous faire découvrir votre présence : votre vie.

Vous avez perdu la beauté de votre intérieur : Quand un enfant vient en ce monde, il est amour, il n’a pas commis de péché; il a la beauté de son intérieur, il a l’humilité de sa vie; il n’a pas besoin d’autres pour lui dire qu’il est amour, car il se sait amour; avec le temps, mes enfants, vous avez perdu votre beauté intérieure; votre humilité s’est changée en l’orgueil; vous vous êtes pris pour des enfants qui n’ont pas besoin qu’on leur dise : qu’il est tout petit, qu’il est amour et qu’il se doit d’être amour.

Vous avez avancé dans votre vie en essayant de découvrir votre intérieur, mais en vous l’amour est toujours là : il est présent, il ne peut disparaître, car c’est vous : c’est vous l’amour.

Mais à cause de vos habitudes, à cause de votre monde, vous oubliez l’amour en vous, et vous vous laissez remplir par un vide.

Lorsqu’on vous montre des images qui ne comportent pas l’amour de Dieu, vous ne nourrissez pas votre besoin d’amour de Dieu; vous prenez des mauvaises manies, vous commencez à regarder votre prochain avec vos yeux qui ont fixé ces images sans présence de Dieu; vous devenez le reflet de ce que vous regardez, et vos paroles deviennent des paroles étrangères à vous-mêmes; regardez vos réflexions, vous les répétez parce que vous les avez déjà entendues : ce sont des mots sans amour, des paroles apprises de ce que vous avez entendu, elles ne viennent pas de votre intérieur : de l’amour.

Voyez-vous, votre vie a véhiculé dans un non-sens.

Mes enfants, je parle à travers cet instrument d’amour pour vous, pour vous démontrer que je suis en vous; si je parle à travers de cette enfant : c’est que je suis présent,  je suis la Vie et la Vie est en vous, je suis présent en vous,  je parle en vous,  je suis le Mouvement de la Vie.

Mes bien-aimés, la Voix vous dit : écoutez votre intérieur,  venez en vous,  je vais vous parler d’amour,  je vais vous parler de vous,  je vais vous dire qui vous êtes.

Vous, mes bien-aimés, mes choisis, les élus de mon Père, tout va être pour vous que joie, qu’espérance : là est la vie, la vraie vie en Dieu; cela va vous apporter une joie qui ne s’arrêtera pas, car je suis une Source d’eau vive, je suis l’Éternel, je suis une Nourriture vivante.

Mes amours, prenez conscience que très bientôt ceux qui sont en vous devront prendre une décision.

Je sais que présentement plusieurs de vous, qui êtes présents ici, avez pris conscience de votre importance auprès de Dieu.

Vous voyez la lumière, vous avancez dans ces jours de noirceur en ayant fixé votre regard à l’intérieur de vous, là où est la lumière.

Je vous fais avancer vers ma Terre Promise.

Je ne vous parle pas pour vous faire accroire que cela arrivera dans plusieurs années; certains parlent que, moi, je parle de mon temps.

Mes enfants, je n’ai pas de temps : je suis l’Alpha, je suis l’Oméga, je suis la Présence, c’est vous qui vivez avec le temps : soyez dans la foi.

Lorsque j’ai parlé à mes apôtres que le Royaume de mon Père était proche, cela était vérité; ils préparaient leur présence en Dieu, ils cheminaient vers le Royaume de mon Père, et vous, vous êtes les élus de mon Père, ceux qui vont voir en eux le Fils glorifié par Dieu le Père.

Ne cherchez pas à analyser le temps, ne cherchez pas à analyser ces paroles de vie,

vivez en Dieu, vivez au présent.

Ne savez-vous pas que vous êtes en présence de Dieu, en présence de l’Amour, de la Vie éternelle, du Fils de Dieu?

Je vous annonce un temps d’amour à l’instant même où vous acceptez de vivre en vous : en présence de l’Amour.

Vous acceptez déjà ce temps, ce temps d’amour; profitez de ce moment : du présent, à chaque seconde de votre vie; si vous attendez un temps, c’est que vous ne vous mettez pas au présent : vous fixez votre regard vers ce qui va arriver, vous mettez votre pensée vers ce qui va arriver, et votre pensée ne profite pas de votre présence

en moi : à l’instant même où je suis avec vous.

Mes amours, vous voulez connaître le bonheur? Il est en vous, il est en votre présence : il est éternel ce bonheur.

Lorsque vous acceptez de vivre en Dieu en vous, il y a quelque chose de merveilleux qui se passe : vous découvrez votre présence en présence de Dieu, vous commencez à regarder avec mes yeux et vous vous apercevez que Dieu agit autour de vous, vous réalisez  que le monde, qui n’est pas en présence de Jésus, n’a pas la chance que, vous, vous avez : de vivre en Dieu, et à chaque instant que vous découvrez ce bonheur qui grandit, et vous découvrez combien votre vie est plus joyeuse, plus calme!

Vous avez beau avoir des douleurs physiques, mais elles commencent à prendre une forme différente, cela vous fait plaisir d’offrir à Jésus vos souffrances, et elles deviennent moins pénibles à chaque jour : vous faites profiter à votre intérieur ce que vous acceptez à l’extérieur, et l’amour grandit  et votre bonheur aussi.

Mes enfants d’amour, vais-je donc vous dire d’attendre ma venue en vous

pour commencer d’être heureux?

C’est là à l’instant même où vous vivez que vous devez découvrir votre présence amoureuse avec votre Dieu.

Lorsque vous savez que Dieu est amoureux de vous : vous savez aussi qu’il est amoureux de tous ses enfants, de vos enfants, de vos parents, de vos amis : et là votre confiance en moi se développe; vous savez que je prends soin d’eux : votre joie augmente; vous découvrez encore que votre bonheur se développe : parce que vous êtes en moi et que moi je vous aime; vous savez que je peux tout pour vous et je peux tout pour ceux que vous aimez : alors ceux qui sont en guerre profitent aussi des grâces que je dépose en vous et cela fait chaud à l’intérieur de vous en sachant que je prends soin d’eux; vous avez l’espérance du bonheur sur la terre et cela commence au moment que vous, vous entrez en vous :

voilà le oui à l’Amour.

Tout n’est que simplicité : tel un enfant qui  vient au monde, il est amour parce que sa vie est en lui; il n’est pas compliqué, il n’a pas besoin de penser à plus tard, il vit sa vie au présent, le bébé.

Vivez ainsi dans l’amour de votre être.

Je suis en vous, je vous parle pour vous faire réaliser que vous êtes vivants, que vous devez accepter votre vie en vous, et je vous fais réaliser que si vous continuez à accepter que les autres vous présentent leur vide, vous ne pourrez goûter au bonheur en vous; ce n’est pas ces émissions qui va vous donner du bonheur, c’est ce qu’il y a en vous : votre présence en ma Présence.

Si cela vous semble compliqué, c’est que vous venez juste à peine de le découvrir; ceux dont ça leur semble moins compliqué, c’est qu’ils ont découvert leur présence en moi : ils savourent déjà un bonheur, leur bonheur.

Mes enfants d’amour, je suis le Bonheur, je vous aime et le mot amour est pour vous.

Il s’est inscrit dans ces lignes pour vous montrer que vous êtes présents.

À chaque fois que vous verrez ce mot amour, pensez que c’est vous en moi, moi en vous; il ne sera pas pour vous une répétition, il sera pour vous une découverte :

votre présence en Dieu.

Tout a été calculé : mes enfants, Dieu sait ce qu’il fait, Dieu sait ce qui est bon pour vous.

Laissez-vous couler, laissez-vous prendre, laissez-vous envelopper, car Dieu est l’Amour : il est trois fois Saint.

Je vous aime, mes amours, demeurez en moi, je vous veux pour l’éternité dans ce bonheur qui est déjà commencé pour vous.

N’oubliez pas, mes enfants, le bonheur se partage, se donne, il est gratuit : il est vous.

Soyez ce que vous êtes : amour.

Je vous aime mes enfants, je vous aime!

Par mon pouvoir : recevez de l'amour par mes grâces, je les fais descendre sur vous par ces bénédictions.

Mes fils d’amour ont ce pouvoir par leur sacerdoce.

Puisez ces grâces auprès de mes fils.

 

Père André Nault : Que Dieu tout-puissant vous bénisse, la sainte Vierge vous bénisse, que les saints archanges, les saints anges veillent sur vous et vous protègent. Moi, je vous bénis ainsi que tous les vôtres : au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

 

Tous : Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu m’a demandé de faire un témoignage. J’ai dit : "Seigneur, qu’est-ce que je vais dire?" Alors, ce matin il m’a dit : «Tu n’as pas à savoir, même ça! Les mots viendront en toi, ils couleront en toi parce que si tu cherches à former des paroles à l’avance, cela ne sortira pas de ton cœur, mais de ta tête : alors, ils n’auront rien compris.»

Lorsqu’on parle en public, cela doit se faire qu’en Dieu; si on parle entre nous pour remplir une conversation, on ne donne rien : ça devient une conversation bien banale.

Dieu me l’a fait comprendre depuis deux ans.

Monique et moi, nous travaillons souvent ensemble et lorsqu’on avait des conversations à l’heure des repas, parce que durant la journée on n’a pas besoin de parler, c’est le Seigneur qui parle toujours, alors il remplit la journée; même si ça dure pas longtemps, une heure peut-être, c'est beaucoup une heure!

Mais ça arrivait qu’on prenait une heure, eh bien, quand on commençait à parler, si la conversation ne plaisait pas au Seigneur, il disait qu’on parlait dans le vide, que c’était mieux de se taire : alors quelquefois les larmes nous coulaient, parce qu'on avait honte d’avoir parlé inutilement.

Oh! on parlait pas contre vous, ah! non, mais on parlait de choses bien banales, et c’est ça : des choses bien banales, et le Seigneur nous faisait comprendre l’inutilité de cette conversation, parce qu’il disait qu’on n’aidait pas les enfants qui étaient en nous.

Il nous a appris ça tranquillement, à tous les jours, parce que Monique, elle a vécu quasiment quatre mois à la maison; alors, j’avais des conversations à l’heure des repas avec elle, mais, tranquillement, il nous apprenait avec des paroles d’amour, avec beaucoup de douceur, comment nous comporter et ça fait deux ans qu’on a commencé et on apprend encore.

Une fois : "Ah! Seigneur, il veut que je conte ça! Ah! mon Dieu!"

On était en train de parler, Monique et moi, d’une journée qu’on avait passée : une rencontre; oui, on avait parlé de la rencontre, mais on disait ce qu’il fallait éviter pour pas que vous trouviez ça long parce que, vous savez, quand les gens viennent entendre, il faut tout calculer le temps; mais on sait que le Seigneur, il prend tant de temps pour ça; mais il y a des minutes entre ça : un dix minutes, un cinq minutes; comment faire pour pas que vous perdiez votre temps?

Alors, nous, on parlait, puis là, on avait dit :"Seigneur, tu ne veux pas que je dise ça, hein? Seigneur!"

Comme ça : le temps d’un sermon est essentiel, nous devons l'écouter, mais notre faiblesse humaine avait calculé que c’était un peu long.

C’est très dur, vous savez, ce que je viens de dire; quand on parle de quelque chose qu’on ne veut pas et qu'il nous le demande : on se demande comment on doit le faire.

On avait dit que le sermon avait été un petit peu trop long; ce n’est pas drôle parce qu’on a bien pleuré après, hein?

Parce que j’ai la Sainte Face dans ma chapelle – bien, je dis ma chapelle, parce que c’est un lieu que j’ai réservé comme ici, dans la chambre de mon mari – puis là, on a dit : "Seigneur, tu veux faire la prière?"  Alors, c’est moi qui prie, mais j’entends les paroles; alors j'ai prié, mais c’était ma conscience; alors elle a commencé à prier, puis elle disait ce qui était bien, ce qui n'était pas bien : les choses à éviter; alors elle nous disait qu’elle était là pour nous guider : la conscience, que quelquefois on ne l’écoute pas durant la journée, mais elle est vraiment là : on doit l’écouter.

Alors, après cette conversation, on se sentait bien à l’abri, on était loin de se douter; elle m’a dit : "J’ai entendu votre conversation", puis elle a dit que nous avions mal agi; elle m’a demandé d’aller à la confesse, alors j’ai réalisé combien c’est important ce qu’on dit, parce que notre conscience est en présence de nous, c’est elle qui nous guide; alors, quand on parle mal, qu’on dit quelque chose – oh! bien innocemment, parce que c’était loin d’être méchant notre affaire, mais même ça –

on doit mesurer nos paroles, surtout quand c’est pour notre prochain.

Voyez-vous, le Père Naud, tantôt, nous a parlé de péché; alors celui là, je ne crois pas qu’il était un péché mortel, mais "c’était un péché véniel, hein, Père Nault? Était-il véniel, mon péché? Oui, hein?" Ok.

Alors, le fait que ma conscience, elle m’a dit que j’avais mal agi, là je découvrais que j’étais en état de péché; alors je devais le confesser ce péché, mais j’ai eu une grande peine, j’ai pleuré beaucoup, vous savez!

J’ai eu tellement honte! Ah! Beaucoup!

Mais je ne sais pas lequel des deux qui a été le plus difficile : me présenter devant mon confesseur, ça, ça été dur aussi, parce qu’en même temps je découvrais qu’il fallait que je m’humilie, il fallait que je m’oublie, j’aurais pu aller à un autre, hein?

Mais, quelquefois, le bon Dieu, il nous demande de nous dépasser, et quand on accepte de se dépasser : on grandit dans notre abandon, on s’abandonne de plus en plus : ce sont des épreuves;

c’est parce qu’il nous aime, c’est parce qu’il veut qu’on se sente heureux en nous.

Ça ne se fera pas sans difficulté : ça va être une prise de conscience à tous les jours avec ce que nous faisons, avec ce que nous disons, ce que nous entendons aussi.

Il faut accepter aussi que Jésus nous change.

C’est beau de dire : "Je m’abandonne, Seigneur, je vais faire ce que tu me dis", mais lorsqu’à l’intérieur de nous il faut accepter de s’humilier pour nous faire grandir : il faut le faire!

Vous savez, quand on se dévoile en public comme ça, c’est parce que Dieu veut qu’on grandisse ensemble, il ne veut pas que je grandisse toute seule, il veut qu’on grandisse tous ensemble comme une grande famille, parce qu’il veut faire de nous une seule famille.

Le soir, il bénit, et dans sa bénédiction, il y en a une pour sa famille : «Je bénis ma famille», et je sais que lorsque Jésus dit ça, c’est  tous nous autres, tous les enfants de la terre :

il nous considère comme sa grande famille.

On est une seule famille et pour ça, il faut se découvrir, faut découvrir qui on est vraiment; quand on apprend à se découvrir : on apprend à découvrir nos défauts.

Lorsqu’on accepte de les dire, bien, on voit une lumière en nous autres : alors on avance; puis quand on recommence notre défaut, eh bien : on le réalise plus facilement, et c’est là qu’on commence à se laisser transformer par Jésus.

Il n’y a que Jésus qui peut faire ce mouvement, il n’y a que lui,

et on ne cesse de découvrir à tous les jours.

Regardez aujourd’hui, je ne savais pas ce que j’étais pour dire, oh! non, mais lui, il a toujours de quoi à dire, il a toujours de quoi à nous faire découvrir à tous les jours : c’est  inépuisable.

Lorsque j’écris pour Jésus – j’ai arrêté au mois de mai 2002 d’écrire à la main – tout était empilé là, c’était bien empilé; ah, j’ai dit : "Seigneur, il n’y aura pu rien à dire là"; ah, mais non, là je regarde les écrits et pour le Seigneur : un mot veut dire un enseignement, et ça, c’est toujours!

Le Seigneur est inépuisable.

Il m’est arrivé quelque chose; j’avais écouté le Seigneur : écrire  – par respect,  je ne vous dirai pas à qui – pour une personne, et cette personne n’était pas encore arrivée à son plein développement; alors j’ai dit : "Seigneur, pourquoi m’as-tu fait écrire un message, alors que la personne n’est pas encore arrivée? Tu l’as écrit comme si c’était complet dans son développement."

Alors, j’ai pris ça comme une erreur de ma part à moi dans ma faiblesse, pas Jésus; je sais qu’il ne se trompe pas Jésus, mais moi, oui.

Alors, j’ai dit : "Seigneur, je suis indigne"; Alors j’ai demandé au Seigneur : "J’ai besoin de vacances, Seigneur, parce que cette erreur-là, c’est de ma faute, pas la tienne."

Alors, il a dit : «Va prendre la Bible.» J’ai pris la Bible, il a dit : «Maintenant va à telle page»; il me disait le numéro de la page, il disait aussi le chapitre; alors je regardais, et là il disait : «Écris»; c’était le chapitre avec le verset; là, c’était une phrase ça, seulement qu’une phrase, eh bien, cette phrase-là : c’était un enseignement; il me l’a fait par quatre fois, seulement qu’une simple petite phrase!

Il y en a une que je me rappelle, c’était : "Ta mère est dehors avec tes frères"; cette phrase est devenue un enseignement.

Voyez-vous que Jésus est une source inépuisable?

C’est une Nourriture, c’est la Perfection.

C’est pour ça qu’on doit se laisser transformer par Jésus – et lui sait ce qui est bon pour nous – à sa vitesse, pas à la nôtre; et aussi il faut accepter de se laisser purifier, pas toujours de notre façon à nous autres, ah non, surtout pas ça, Il faut le faire avec humilité, en acceptant de souffrir aussi; mais on grandit, on apprend à découvrir l’amour, l’amour qui est en nous et l’amour du prochain.

Ce qui est important,  c’est de savoir que nous sommes une partie de Jésus.

C’est pour ça que Jésus tient à nous : on est amour, on fait partie de lui, il est l’Amour.

Il nous a portés avant notre mère sur la terre.

Je l’ai entendu cette semaine dans un écrit, je l’ai écrit : combien il tenait à nous!

Il a dit qu’il ne cessera de déclarer son amour pour chacun de nous, parce qu’on fait partie de lui, on est son amour; quand on découvre ça : c’est ça le bonheur, ce n’est pas ce qu’on pense.

Moi, je me figurais le bonheur comme quelque chose que l'on était pour m’apporter qui me rendrait heureuse, là était le bonheur : c’est faux, ce n'est pas ça le bonheur!

C’est à l’intérieur de nous : c’est comme une fontaine qui nous fait découvrir tout ce qui nous appartient en nous, qui est vivant en nous et tranquillement ça sort : ça sort et là, on se laisse baigner dans cette découverte-là : c’est ça le bonheur.

C’est la présence de Dieu en nous et ça ne cessera jamais, jamais, ça va être éternel.

C’est un mouvement d’amour.

Un jour, il m’a montré : on descendait du lac St-Jean, j’avais les yeux fermés et là, j’ai vu l’univers et il y avait – je m’imagine – des planètes, elles étaient toutes là, c’était immense! mais ça bougeait : c’était un mouvement, ça ne cessait pas de bouger, mais c’était comme enveloppé dans quelque chose : c’était son amour : c’était un mouvement d’amour.

On fait partie de ça, parce que c’est lui qui fait ça, ce mouvement.

Nous devons apprendre à vivre dans le mouvement même de Dieu à tous les jours.

Je vous aime d’avoir écouté l’amour parler : pas moi, ce n’est pas parce que je ne m’aime pas là, c’est que l’important : c’est à l’intérieur, pas à l’extérieur, et je fais partie de vous et vous faites partie de moi : on est dans ce mouvement d’amour; c’est ce que Dieu voulait que vous sachiez ce soir.

Il a mis ce mouvement en moi, pour moi et pour vous, et j’ai accompli sa Volonté, sa Volonté d’amour; et si, ce soir, vous avez participé avec moi à entendre Jésus nous dévoiler l’amour, c’est que nous faisons tous partie de Jésus, de notre bon Jésus d’amour, comme il m’a dit souvent, mon Jésus d’amour.

Merci beaucoup.