Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Draguignan, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2008-02-23 – P.M.  Partie 1

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tous les pas de Dieu nous amènent vers notre gloire. Le Fils de Dieu a été glorifié par le Père. Par le Fils de Dieu, nous serons dans sa Gloire. Chacun de nous, nous avons notre place dans le Cœur même de Jésus; en dehors du Cœur de Jésus, il n’y a aucune place qui peut nous apporter le bonheur. Pour aller dans le Cœur de Jésus, il faut mourir en le Cœur de Jésus. La Mère de Dieu veut prendre nos cœurs et les apporter dans le Cœur même de son Fils, afin que nous puissions être dignes des grâces que le Ciel nous donne en ces temps.

Ces temps sont des temps souffrants pour plusieurs d’entre nous. Lorsqu’on regarde nos frères et nos sœurs qui sont près de nous, lorsqu’on regarde nos frères et nos sœurs qui vivent autour de nous, dans les autres pays, nous voyons la déchéance, nous voyons la souffrance, nous ne voyons que de la violence, nous voyons la maladie, les épidémies. Tout cela nous en sommes témoins, mais Jésus, lui, veut faire de nous des témoins de son amour, des témoins de sa puissance, des témoins de foi. Nous avons tout reçu du Père, il nous a envoyé son Tout. Jésus est le Tout du Père, rien ne lui manque; alors, lorsque nous nous gardons en le Cœur de son Fils, il ne nous manque rien.

Mais regardons-nous : nous sommes attristés par ce monde, nos yeux sont toujours remplis de larmes, notre cœur se presse lorsque nous regardons nos enfants, lorsque nous regardons nos petits-enfants qui ont quitté l’Église. Nous avons gardé le chapelet dans nos mains et aussitôt qu’on ouvre nos mains et qu’on présente le chapelet à nos enfants, à nos petits-enfants, ils reculent, ils n’en veulent pas : "Tu es démodé, tu n’évolues pas, tu cherches à m’amener là où toi tu ne veux pas avancer. Je ne veux pas. Moi, je regarde ce monde, ce monde avec sa technologie; je regarde le matériel qui me procure mon bonheur; je regarde ce qui fait que je suis dans le plaisir." C’est ce qu’ils nous disent continuellement, oh, non pas avec des paroles, mais on les regarde, on sait ce que leur cœur accepte, et notre cœur est blessé par ça.

Mais Jésus est toujours sur la Croix par amour pour nous, afin de nous démontrer : «N’ayez pas peur.» Nous vivons dans la peur qu’ils ne soient pas sauvés, mais ils sont sauvés nos enfants! Regardons-nous : si nous nous maintenons dans notre foi, alors que nous pleurons lorsque nous disons notre chapelet, lorsque nous allons à la messe, eh bien, n’est-ce pas parce que Dieu nous conserve dans notre peu de foi? C’est lui qui nous fait avancer, c’est lui qui nous montre : «Mets ton pas dans le mien et avançons ensemble.» Mais nous ne le ressentons pas, nous avons toujours cette peur, nous avons peur de demain.

Demain appartient à Dieu le Père, demain ne nous appartient pas. Qu’avons-nous à craindre? Nous n’avons rien à craindre, parce que notre Père nous a envoyé son unique Enfant pour nous montrer que nous sommes à lui. Nous sommes les enfants de Dieu le Père et il nous a donnés à son Fils bien-aimé et son Fils bien-aimé a accompli ce qu’il devait accomplir lorsqu’il est venu sur la terre. Lorsqu’il était là, à son dernier instant, avec son amour qu’il présentait à son Père : «Père, tout est accompli», le Père recevait de son Fils tout ce qu’il avait demandé à son Fils, tout, absolument tout. À cet instant, nous étions là dans les mains du Père et il accueillait, par le Cœur de son Fils, chacun de nous.

Nous sommes les enfants de l’Amour, nous ne sommes pas les enfants de ce monde. Ce monde n’est pas pour nous, puisque Jésus est venu sur la terre et il a dit : «Je ne suis pas de ce monde, je viens vous montrer que vous n’êtes pas de ce monde. Vos yeux ont le regard de l’amour, vos paroles sont les paroles de l’amour, votre écoute est faite pour l’amour, vos pensées sont dirigées vers l’amour, tous vos mouvements vous amènent à connaître l’amour, votre cœur est la source qui contient l’amour.» Ce sont les paroles que Jésus est venu nous dire lorsqu’il a dit : «Vous n’êtes pas de ce monde, vous appartenez à mon Père», parce qu’il venait témoigner pour nous, à son Père, que nous acceptions sa Volonté. Dieu est amour, il nous a tous pris.

Pouvons-nous témoigner de nous-mêmes? Si nous témoignons de nous-mêmes, notre témoignage ne vaut pas un centime, mais si Dieu le Fils témoigne pour nous, voilà que nous prenons de la valeur : nous démontrons à son Père que nous méritons son amour, nous démontrons à son Père notre joie d’être à lui, de ne vouloir que de lui, pas de ce monde, pas des pensées de ce monde. Ce monde nous a maintenus dans notre souffrance.

Jésus est venu sur la terre pour nous libérer et il a accompli ce qu’il voulait pour le Père. À nous maintenant d’entrer dans cette libération. Si nous nous maintenons encore dans les souffrances de ce monde, nous démontrons au Fils de Dieu que nous n’avons rien compris. Malgré que le Saint-Esprit soit descendu sur les apôtres, malgré qu’il nous a ouvert les yeux, ouvert les oreilles, nous montrons à Jésus que nous n’avons rien compris. Il faut refuser l’esprit de ce monde, il faut être ce que nous sommes : des enfants de Dieu, des enfants de l’Amour.

Jésus a payé notre vie en donnant sa Vie; il aurait suffi d'une seule goutte de son Sang et cela aurait suffi. Pourquoi Jésus a donné sa Vie pour nous? Pourquoi son Sang a coulé jusqu’à la dernière goutte? Pour nous montrer qu’il fallait qu’on poursuive ce que nous sommes afin d’aller jusqu’au bout. Nous avons accepté les souffrances de ce monde et nous avons fait en sorte de donner notre sang à ce monde, et ce monde l’a pris : il a pris ce que nous sommes, il nous a fait goûter à l’amertume, il nous a maintenus dans la peur, il nous a dominés.

Comment nous, enfants de Dieu, fragiles dans notre volonté humaine, pouvons-nous nous sortir de là, alors que notre sang coule sur cette terre? Notre sang n’a pas coulé sur cette terre, car notre sang appartient à Celui qui a laissé couler son Sang pour nous, par amour pour nous. Notre sang a la valeur du Christ, notre sang est immortel. Il ne s’éteint pas notre sang, il aura beau couler sur cette terre, aux yeux de Dieu le Père, notre sang a de la valeur, parce que Jésus a goûté à ce sang-là. Lorsque Jésus a pris tous les péchés du monde, il a accepté d’amener le mal là où il ne devait plus nous atteindre et il a accepté aussi de connaître nos souffrances. Jésus a connu toutes nos souffrances que nous-mêmes avons consenti à goûter par nos choix devant la tentation, car nous sommes enfants libres.

Lorsque nous sommes venus sur la terre, Dieu nous a dit : «Va et marche.» Il ne nous a pas dit : «Toi, tu vas faire ce que moi je te dis», il nous a dit : «Tu es mon enfant, je t’aime. Va en avant, montre-moi que tu m’aimes, je vais tout te donner.» Et nous avons avancé, mais nous n’avons pas donné ce que Dieu le Père attendait de nous. Ce n’est pas quelque chose d’impossible qu’il attend de nous : c’est l’amour, un amour inconditionnel. Et il a déposé en nous tout ce qu’il nous fallait pour qu’on puisse lui donner son amour, car si nous, nous sommes amour, c’est parce que cet amour est du Père : il n’est pas de nous, il est du Père. Nous venons de lui, notre chair appartient à Celui qui a créé la chair. Personne n’a créé la chair en dehors de Dieu : personne.

Notre mère n’a que redonné ce qu’elle a reçu : elle a reçu la vie et la vie s’est déposée dans le sein de l’amour et le sein de l’amour a nourri l’enfant : l’enfant choisi du Père. Cet amour est synonyme de bonheur : une mère qui porte un enfant est dans son bonheur et l’enfant nage dans son bonheur. Mais nous ne comprenons pas ça nous, parce que lorsque nous sommes sortis et que nous avons avancé, tel le Père voulait qu’on avance, nos yeux ont regardé un monde, nos oreilles ont entendu ce que ce monde voulait qu’on entende, nos paroles ont appris à prononcer les paroles de ce monde, notre esprit s’est tourné vers ce monde, alors nos mouvements sont devenus les mouvements que ce monde voulait pour nous et notre cœur n’a pu se reconnaître dans son bonheur.

Aujourd’hui, nous venons entendre la Volonté de Dieu le Père, pas la volonté humaine. Aucun être humain ne peut savourer ce que nous entendons avec son esprit, son regard, son écoute, ses paroles, ses mouvements, son cœur, car son cœur n’est que pierre; aucune volonté humaine ne peut nous nourrir, car je suis pécheresse et vous êtes pécheresses et pécheurs.

Nous avons accepté ce monde, nous avons accepté la souffrance. Nous n’avons pas su la donner à Celui qui avait tout pris nos souffrances, on ne savait pas comment. Personne ne nous avait dit : "Donne, donne-moi les conséquences de tes choix, de tes mauvais choix devant la tentation qui n’est autre que le mal de Satan". Personne n’est venu nous parler ainsi. Il a fallu que Dieu le Père nous fasse entendre, par la puissance du Saint-Esprit, le Cœur même de son Fils, car le Cœur de son Fils est en nous, la Vie de Dieu est en nous; nous sommes habités de Jésus. Là où est Jésus, là est le Père, là est le Saint-Esprit.

Lorsque nous, nous allons prendre le Corps et le Sang de Jésus, nous le prenons tout entier, nous prenons la Vie Éternelle, et la Vie Éternelle est Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. C’est l’Amour que nous prenons, c’est la Vie Éternelle que nous prenons, et notre âme s’en réjouit. Notre âme pure est dans l’allégresse : elle voit son Dieu, elle adore son Dieu, elle loue son Dieu, elle rend gloire à son Dieu parce que, elle, elle voit; elle, elle sait. Elle est dans l’amour de son Dieu. Mais notre chair, notre chair qui est assujettie au péché, notre chair qui se souvient de ce qu’elle a en elle, parce que nos yeux ont laissé pénétrer toutes les images de ce monde, nos oreilles qui ont entendu ont (fait) pénétrer les paroles qui ont frappé notre être, et cela s’est logé à l’intérieur de nous.

Cela est la même chose pour tout ce que nous sommes; nous avons vu un monde de souffrances et la souffrance a pénétré en nous, et nous avons accepté tout cela sans savoir que Jésus voulait tout cela.

Lorsque nous offrons à Dieu nos souffrances, c’est comme si on s’immolait sur l’autel : "Vois mon offrande, Père. Vois comme je souffre, je me donne pour mes frères et mes sœurs", Dieu agrée notre offrande par le Fils. Mais cela demeure en nous, car notre chair, elle, se souvient des souffrances, et ça se renouvelle. À chaque fois que nous voyons une souffrance, qui est en nous : nous la reconnaissons.

Quelqu’un qui reçoit une gifle, (elle) pénètre à l’intérieur et cette gifle, elle est logée à l’intérieur de nous très loin pour pas qu’on s’en souvienne. On ne veut pas se souvenir de cette gifle : parce que moi j’ai ma famille à élever, il ne faut pas que ça m’empêche de faire mon dîner, il ne faut pas que ça m’empêche de faire mon ménage; mais cette gifle est toujours là, elle est en nous, et lorsqu’on voit quelqu’un gifler un autre, on se souvient. Pourquoi est-ce que je me souviens de cette douleur, pourquoi est-ce que je prends conscience que cette gifle m’atteint? Ce n’est pas moi qui reçois la gifle et pourquoi cela m’atteint? Parce que, à l’intérieur de moi, il y a un endroit où j’ai caché ma souffrance, et ma chair s’en souvient, et ma chair a mal, et là je porte un jugement : "Il ne devrait pas faire ça. Elle est bien faible, elle ne sait pas comment éviter cette gifle."

Parce que nous réagissons : la gifle que nous avons reçue a causé une souffrance en notre chair, et lorsque nous voyons le même mouvement à l’extérieur, cela pénètre encore en nous, et lorsque ça pénètre en nous, deux (douleurs) : la douleur que nous avons déjà vient de rencontrer la douleur que nous venons d’accepter et voilà qu’une autre douleur vient d’entrer : un jugement, une colère, une peur, une crainte, alors ça se multiplie. Pouvons-nous réaliser combien de douleurs sont en nous? Croyez-vous que notre chair ne se souvient pas de la douleur de tous nos frères et de nos sœurs du monde entier? Nous portons, par Jésus, tous nos frères et nos sœurs du monde entier.

Nous ne pouvons pas nous séparer de ce que nous sommes : nous sommes de Jésus, Fils de Dieu fait Homme qui prit nature humaine, qui est venu nous démontrer qui nous étions. Nous sommes faits à la ressemblance de Dieu, alors nous sommes créés par Celui qui nous a portés, par Celui qui s’est montré aux anges. Lorsque Dieu le Fils s’est montré aux anges, il s’est montré en tant que Fils de Dieu fait Homme.

Voilà pourquoi certains anges n’ont pas voulu adorer Celui qui se présentait devant eux comme étant Matière, Matière pure, Matière immaculée, Matière éternelle, Matière parfaite : la Vie Éternelle qui se laissait voir, première fois que des esprits voyaient la Matière. Cette Matière contenait toute matière. Rien n’existait : l’univers n’existait pas, tout être humain n’existait pas, la terre n’existait pas, il n’y avait rien qui existait, car tout était en lui, et de lui nous avons été créés pour prendre chair.

Nous sommes le tout de Jésus, nous sommes l’amour de Jésus, et Dieu le Père regardait son Fils et Dieu le Père aimait son Fils. Il aimait son Tout, car il était du Père et le Père donnait ce qu’il était : l’amour, l’amour qui ne cesse de se donner. Nous sommes amour, nous sommes amour du Père; alors, lorsque nous nous regardons, nous voyons le contenu de l’Amour. Est-ce que Jésus peut, lui, dire : «Bon, je te donne une partie de moi, je te donne une autre partie de moi, toi tu n’as pas sa partie, tu as ta partie unique»? Non, Jésus nous a donné un tout, c’est comme si chacun de nous contenait le tout de Jésus. Tout cela afin que nous nous conservions amour. Comment peut-on être amour inconditionnel avec des parties? Nous sommes complets, nous sommes le tout de Dieu et Dieu nous a tout donné.

Alors, Dieu vient nous parler en les cœurs. Il a choisi quelqu’un parmi les autres comme il a choisi d’autres parmi les autres pour parler et depuis tout temps. Cela n’est pas nouveau, c’est une continuité de la Volonté de Dieu le Père. Dieu le Père n’a pas dit : "J’ai un temps pour ça et lorsque cela sera terminé, il n’y aura plus de temps pour autre chose", cela est faux. La fin du monde n’est pas arrivée encore! Seul Dieu le Père connait le moment et seul le Verbe accomplira la Volonté du Père, mais nous devons nous accomplir dans le temps choisi de Dieu le Père.

Voici un temps d’amour qui nous est présenté : un temps choisi de Dieu le Père pour que nous puissions entendre sa Volonté. Les mots que nous entendons, ce sont les mots qui sortent de chacun de nous, ce sont les mots qui sont en nous depuis toute éternité et qu’en ce moment même nous entendons parce que c’est le temps.

C’est un temps d’amour que nous vivons! Malgré toute la souffrance du monde que nous voyons autour de nous, nous vivons un temps d’amour : «Heureux celui qui vivra ce temps, il sera plus grand que le plus grand de nous aujourd’hui. Heureux celui qui sera le plus petit en ce temps, car il sera plus grand que le plus grand que nous sommes aujourd’hui.» Voyez-vous, il parlait de notre temps, il parlait de ce que nous, nous sommes : nous sommes les élus de Dieu pour la Terre Promise.

Est-ce que les enfants de Dieu, est-ce que le peuple de Dieu sont entrés dans la Terre Promise? Est-ce qu’ils ont goûté au miel où tout n’était qu’abondance, où tout n’était que bonheur, là où rien ne pouvait les atteindre, là où le mal ne les fera plus jamais souffrir? Est-ce qu’il y en a un seul ici qui connaît un seul enfant qui a vécu ce temps? Aucun encore, parce que peu nous ont amenés là où nous sommes. Il fallait que le nombre d’enfants voulus par Dieu, choisis par Dieu, vivent dans les grâces de Dieu avec les oui : "Ta Volonté, pas ma volonté", pour nous amener là où nous sommes aujourd’hui.

Et Dieu vient nous parler dans les cœurs, il vient nous dire combien il nous aime, combien nous sommes dans les grâces de Dieu et que nous devons garder notre regard fixé vers Dieu. Nous devons garder nos oreilles ouvertes à la grâce de Dieu parce que c’est le Saint-Esprit qui nous ouvre à la grâce de Dieu pour que nous puissions goûter à ce Sang, pour que nous puissions goûter à ce Corps qui est celui de l’Amour, Celui qui s’est donné pour nous : notre Jésus d’amour, notre Dieu, notre unique Dieu.

Il n’y a qu’un seul Dieu : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. «Qui me regarde, regarde mon Père, car mon Père est en moi et je suis en mon Père. Et lorsque je vais aller, j’irai vers mon Père. Je serai toujours avec vous et le Paraclet vous fera voir, vous fera entendre, parce qu’il est en moi et je suis en lui, mon Père est en lui et il est en mon Père : il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y a pas d’autres dieux et il n’y en a jamais eu.»

Ne nous laissons pas tromper par l’esprit de ce monde, comme nos frères et nos sœurs se sont laissé tromper par Satan, pas parce qu’ils le voulaient. Croyez-vous que ceux qui étaient avant nous et qui croyaient en des dieux ont choisi eux-mêmes, avec le petit être qu’ils étaient, de croire à cela? Salomon, celui qui a reçu la sagesse de Dieu, n’a-t-il pas failli? Il s’est tourné vers des dieux parce qu’il a épousé des femmes qui croyaient en des dieux, et pourtant il avait le cœur amoureux de Dieu. Il avait tout reçu de Dieu. Ne croyez pas qu’à sa mort il n’a pas aimé son Dieu! Oui, mais il s’est laissé tenter, il s’est laissé tenter par sa volonté humaine, la volonté humaine qui a été connue par Adam, par Ève, mais acceptée par Adam.

Si Adam avait dit non, il aurait dit : "Femme, regarde toi, tu n’as plus le regard de Dieu, tu n’as plus les paroles de Dieu, tu n’as plus l’écoute de Dieu, tu n’as plus les mouvements, le Cœur de Dieu, où est donc ta pensée?" Et elle se serait inclinée devant celui qui avait le regard de Dieu, la parole de Dieu, l’écoute de Dieu, l’esprit de Dieu, l’amour de Dieu, les mouvements de Dieu, et cela l’aurait ramenée là où elle devait être : en la Vie Éternelle, car c’est d’Adam qu’Ève a reçu la chair de Jésus et non pas par quelque chose qu’il prenait et qui formait le corps de Ève, non, Dieu prit une partie d’Adam. La chair d’Adam venait d’être prise par Dieu; la même chair venait d’être prise et reçut vie; alors, ces deux chairs multipliées n’étaient donc qu’une seule chair et lorsque cela se multiplia, la même chair s’est multipliée. Nous avons donc la seule chair, qui a été créée, qui s’est multipliée.

Nous sommes amour, nous sommes amour du Père, mais parce qu’Adam a été tenté par sa propre chair, il n’a pas su dire non, il a été séduit par lui-même, et il s’est vu, et il a aimé : tout cela pour nous dire que nous avons une volonté humaine qui s’est laissé connaître par le moi.

Adam et Ève voulurent être comme Dieu. Ils n’ont pas voulu être supérieurs à Dieu. Oh! Satan s’est bien gardé de leur dire cela, mais il les a tentés, et ils n’ont pas su reconnaître le moi, le moi trompeur, orgueilleux : les ténèbres. Tout cela était bien déguisé, alors ils ont entré dans leur volonté humaine. Là ils devaient toujours choisir entre le bien et le mal.

Mais aujourd’hui, le mal est partout, tellement présent, que nous nous effondrons sous la douleur que la volonté humaine a acceptée. C’est notre volonté humaine qui a dit oui au mal. Notre volonté humaine est notre souffrance. C’est à cause de la volonté humaine que nous avons toujours le choix : 'Oui, non, oui, non. Qu’est-ce que je prends? Je m’en vais. Je reste là. Non je pars. Je m’en fous'. Eh bien, on s’est foutu de notre vie éternelle, de notre immortalité.

Aujourd’hui, on ne pense qu’à notre moi : je me garde dans le plaisir, je me garde dans mes forces, je me garde dans ma relaxation, je me garde dans mes pensées. Tout cela c’est le moi, le moi qui est contre nous, le moi qui n’est autre que Satan, celui qui s’est miroité. Parce qu’à l’instant où Satan a refusé que la Lumière soit adorée, il est devenu ténèbres : le moi. Il s’est vu, il s’est aimé, il s’est admiré, il s’est contemplé, il s’est adoré, c’est le moi. Notre volonté humaine est devenue un moi.

Dieu le Père nous aime, il veut notre bonheur, il veut qu’on détourne notre regard sur nous-mêmes et qu’on fixe notre regard sur Celui qui nous a gagnés de son Sang : Jésus, Jésus sur la Croix, Jésus qui nous dit : «Je suis toujours là, n’ayez pas peur. Je vous maintiens vivants malgré vos refus à mon Père, malgré que vous n’aimiez plus suivre la voix de l’Amour qui est venu vous démontrer son amour en frappant la pierre, en la donnant à Moïse» pour qu’on puisse lire ce qu’il avait écrit sur la pierre : les dix commandements de l’amour, les dix commandements qui nous maintenaient dans le bonheur.

Aimer son Dieu de toute son âme, n’est-ce pas s’élever vers le Ciel, n’est-ce pas entrer dans la lumière de Dieu? Aimer son Dieu de toutes ses forces, n’est-ce pas laisser la puissance de Dieu faire de nous des enfants sachant se maintenir dans son amour? Aimer son Dieu de tout son cœur, n’est-ce pas se donner de l’amour, n’est-ce pas ouvrir son cœur à tout ce que Dieu veut lui donner : sentiment qui berce l’enfant, sentiment qui le nourrit continuellement de ses caresses? Aimer son Dieu de tout son esprit : je n’ai que de pensées pour toi, car mes pensées sont nourries de tes propres pensées. Ô Dieu d’amour, tu déposes en mon esprit ton Esprit, tu me fais goûter à ton amour pour que je puisse te redonner ton amour et tu me nourris continuellement.

Louange à toi, ô Dieu d’amour, car ton Nom est saint, ton Nom est puissant, ton Nom m’apporte le bonheur, car de qui aurais-je peur? Je n’ai peur de personne puisque ton Nom m’est connu. Comme je t’aime, toi qui me combles, toi qui viens vers moi, toi qui me dis continuellement : «Approche-toi de moi, viens me voir, je suis là. Je t’écoute, je prends le temps pour toi seul. Regarde la beauté de la création, ce sont mes 'je t’aime'. Reste avec moi aujourd’hui parce que ce que je vais te donner comblera chaque regard, chaque écoute, chaque parole, chaque pensée, chaque mouvement, chaque battement de ton cœur, car cette intimité entre toi et moi, c’est si bon!

Je te demande : regarde-toi pour t’apprendre à aimer ta chair, celle qui est pour toi. Regarde ton père, regarde ta mère, c’est ta chair. Je passe par elle pour te combler encore sans cesse et sans cesse. Je te montre à être amour pour toi parce que chaque mouvement que tu poses, c’est de l’amour pour toi. Voilà pourquoi je te dis : ne regarde pas ton voisin, je te comble autant que le voisin. Ne cherche pas à prendre ce qui est à lui, ce qui est à lui est à toi, laisse-le-lui et viens, viens vers moi, car j’ai tout pour toi comme j’ai tout pour lui. Prends soin de toi avec mes grâces. Prends, prends ces grâces, elles t’apprennent à aimer la vie, à ne pas te faire du mal. Prends et respecte mon bonheur, car ta chair c’est le bonheur de Dieu.

Je te regarde, je regarde ta chair qui se partage avec une autre chair pour multiplier ma création, mon amour pour toi. Je te montre toujours à recevoir ta propre fidélité à ton amour pour moi. Tout cela te conduit à toujours être amour vers mes grâces, mes grâces qui surabondent pour toi, mes grâces qui sont là pour t’apprendre à être cet enfant, cet enfant si aimé de moi.»

Tout cela, c’est pour nous. Les lois de Dieu sont des lois d’amour, un langage d’amour, mais à cause de notre volonté humaine, nous n’avons pas compris le langage de l’amour; à cause de la volonté humaine, nous avons eu ce que nous méritions. Car à travers ces lois-là, Dieu disait : «Attention, attention, parce que je sais que tu vas succomber, je sais que tu adoreras d’autres dieux que moi. Je sais que tu utiliseras mon Nom contre toi, et j’entendrai ces non, car ce seront des non contre mon amour. Tu me refuseras le dimanche. Tu ne respecteras même pas ce lien d’intimité entre toi et moi : je te mettrai un jour, un jour nécessaire, oh, si petit, mais tu en auras besoin afin de venir puiser ce que je te donne à chaque fraction, fraction, fraction de seconde dans ta vie.

Tu apprendras à aimer ton père et ta mère afin de t’aimer. Il faut que tu apprennes à t’aimer à travers tes parents pour vivre éternellement, car un jour tu devras te présenter devant ta propre vie et tu te jugeras, parce que ce n’est pas moi qui vais juger ce que tu es, je t’aime trop, mais je déposerai mon amour en toi et tu te jugeras. Tu regarderas ta vie à travers les yeux que je te donne, car les yeux de ton père et ta mère sont importants pour toi. Ils te rappelleront que tu es un enfant, parce que tu oublieras que tu es un enfant de Dieu, que tu as déjà été tout petit. Parce que tu es devenu grand, tu voleras, tu envieras, tu seras infidèle envers toi-même, tu ne respecteras pas mes commandements, tu attenteras à ta propre vie qui n’est pas à toi et que je t’ai donnée, et qui est à moi. Mais tu auras à te présenter devant moi, et là je te montrerai : je te montrerai que malgré que tu aies enlevé ta vie, elle est toujours là, car on ne peut pas enlever la vie éternelle; je te l’offrirai encore et si tu dis oui, là, ensemble, nous serons pour l’éternité.

Et si tu passes cette étape de souffrances, tu devras passer par le respect de ceux qui sont autour de toi, car tu ne jugeras pas ton prochain, car je t’apprends que lorsque tu juges ton prochain, tu te juges, tu juges ta chair, car tu es en ton frère, tu es en ta sœur. Je t’ai dit : aime ton prochain, aime ta chair; n’aime pas son péché, aime le pécheur qu’il est parce que tu es pécheur. Regarde, je mets les dix commandements devant toi afin que tu te rappelles toujours que j’ai pris soin de toi malgré tes non envers moi. Je t’aime, tu es mon enfant. Respecte mon amour pour toi, tu es à moi. Détourne-toi de ce monde, ce monde n’a rien à te donner, moi j’ai tout à te donner, j’ai l’amour.»

Voilà les lois de Dieu, mais parce que nous avons notre volonté humaine, nous n’avons rien compris. Nous jugeons nos enfants; nos propres enfants nous les jugeons : "Si tu ne vas pas à la messe, comment vas-tu faire lorsque tu te présenteras devant Dieu s'il t'arrive un accident?" Voilà que nous nous mettons à la place de Dieu. Seul l’enfant jugera son choix, mais nous, nous avons devoir de prier pour lui, de le donner à Dieu afin qu’avec les grâces que nous, nous lui aurons obtenues par la prière, il ait la force de dire : "Oui j’ai péché, oui je suis ton enfant et oui j’accepte tout par amour, je veux goûter à cette vie éternelle." Voilà ce que nous devons vivre en ce temps.

L’Esprit de Dieu vient nous réveiller parce que nous nous sommes laissé endormir par Satan, les paroles mensongères de Satan. L’Esprit de Dieu vient nous montrer que nous sommes des enfants libres et que nous devons refuser les chaînes que Satan a mises autour de nous, nous empêchant d’aimer avec notre cœur, car nous avons un cœur de chair, pas un cœur de pierre.

Nous devons cesser de juger nos frères et nos sœurs qui font de la prostitution, qui sont homosexuels, infidèles envers leur sacrement du Mariage, car nous devons nous maintenir dans notre cœur de chair et non pas dans notre cœur de pierre. Ils ont besoin de nos grâces, de la force de Dieu pour s’éloigner de ces tentations, car ils verront bientôt, très bientôt, ce qu’ils ont choisi d’accepter devant le péché : la tentation qui n’est autre que Satan qui refait encore la même chose (qu')à Adam et Ève. Il est le Tentateur. Il met autour de nous des démons afin qu’on succombe à la tentation de juger. Quel est donc le péché? Le péché, c’est succomber au mal. L’homosexuel est un pécheur qui succombe au mal et nous, les pratiquants, nous sommes des personnes qui jugeons le pécheur. Nous devons aider le pécheur afin que lui ait la force de dire : 'non, c’est Dieu'.

Alors, Dieu vient nous dire de nous aimer, d’aimer nos ennemis. Mais vu de cette façon-là, ce n’est plus comme avant, hein? On disait : "Comment je vais faire, moi, pour aimer celui qui vient de me gifler? Ça pince, là, ça fait mal, je n’ai pas toujours le goût". Mais Dieu dit : «Donne-le-moi, donne-moi sa souffrance et là je te donnerai des grâces. Tu ressentiras la paix en toi, car la miséricorde sera sur toi. Cette paix s’étendra en toi et ira rejoindre tes enfants, ira rejoindre tes petits-enfants; elle atteindra le cœur de celui qui vient te gifler, car un jour il se verra, il se verra comme étant pécheur et il me dira : "J’ai fait du mal à mon frère et à ma sœur, j’ai besoin que tu m’aides." Et là un flot de grâces tombera sur lui, et il deviendra le petit enfant qu’il a toujours été» : celui qui est à notre ressemblance, car nous sommes tous enfants de Dieu, nous sommes tous regardés par Dieu le Père. Nous n’avons seulement qu’un seul Père et c’est notre Père dans le Ciel. Nous avons tous un seul regard et c’est le regard du Fils, et on peut le retrouver dans le regard de tous ceux dont le Fils a porté la chair.

Tout cela est pour notre temps. Dieu vient parler en nos cœurs pour nous montrer comment aimer sans condition. C’est un temps de révélations, c’est un temps où cela va nous amener à un temps nouveau, un temps d’amour. Dieu nous fait passer la mer. Lorsque son peuple est sorti du désert, il a connu ce qu’est la libération, alors nous devons connaître la libération : nous vivrons dans un désert.

Nous vivons où tout n’est que misère autour de nous. Il y a des scorpions partout, des serpents partout, c’est Satan, les démons, mais Dieu nous a toujours maintenus vivants : la croix, la croix qui sauvait ceux qui se faisaient mordre par les serpents. Nous avons toujours les yeux fixés vers la croix et malgré qu’on se laisse prendre par Satan, nous relevons nos yeux et nous regardons la croix, et nous sommes remplis d’espérance. Maintenant, nous avançons, nous suivons les pas de tous ceux qui ont été avant nous, nous sommes là à marcher dans la grâce de Dieu. Nous traversons la mer pour entrer là où lui veut qu’on entre.

Lorsque le peuple de Dieu a traversé la mer, il n’avait pas trouvé la Terre Promise encore, mais nous devons traverser la mer pour entrer dans cette Terre Promise. Jésus, lui, c’est Celui qui a laissé déverser son Sang pour nous, par amour pour nous; il a réparé tous les non à Dieu, tous ceux qui ont refusé de suivre les lois de Dieu, tous ceux qui ont adoré le veau d’or, qui ont tourné leur regard vers ce monde. Nous avons tourné notre regard vers ce monde et Dieu veut qu’on fixe notre regard vers la croix, cette croix d’amour, cette croix d’amour faite de nous, car nous sommes la croix d’amour.

Mais nous ne sommes pas encore convaincus que nous sommes amour, nous avons ce cheminement-là à faire. Mais plus nous allons donner à Jésus les conséquences de nos choix face à la tentation, et plus nous allons devenir lumineux. Nous ferons de notre croix de souffrances une croix d’amour. Pour cela, Dieu parle tranquillement dans nos cœurs. Tranquillement, Dieu parle dans nos cœurs et il le fait. Cela est pour nous un mouvement d’amour.

Alors, il a dit : «Maintenant, cela suffit.» Alors, nous allons nous arrêter pour quelques minutes à ce moment. Merci, Seigneur.

Tous : Merci, Seigneur.