Rencontre d’amour avec l’Agir de Dieu, Arquenay, France,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2015-06-19 – Soir  –  Regarder nos actes de vie sans amour, c'est apprendre qui nous sommes

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: C'est le Seigneur qui nous a appelés et c'est le Seigneur qui a mis en nous ce que nous avions besoin pour répondre à son appel. Ce que le Seigneur attend de chacun de nous, c'est de nous laisser pénétrer dans ses grâces. Tout ce que nous sommes, nous le sommes par la grâce, tout ce que nous devons donner à notre Dieu, c'est ce qu'il nous a donné: la grâce, la grâce de nous donner de l'amour. Dieu nous donne la grâce afin qu'on puisse se rassembler et ce rassemblement ne se fait pas seulement entre nous, mais il se fait avec tous les enfants de Dieu qui portent en eux la paix, la joie et l'amour.

Bien que nous portions en nous la peur à cause de tout ce qui nous a pénétrés, nous portons en nous la grâce. Comment se fait-il que la peur et la grâce peuvent être en nous? Eh bien, il faut comprendre que l'âme qui reçoit du Ciel, c’est plus important dans notre vie que ce qui est entré en nous hypocritement. Nous vivons sur cette terre en enfants de Dieu, notre âme le sait, mais notre chair, elle, l'ignore. Notre chair est devenue une chair habitée par la peur, une chair habitée par tout ce qui nous contrarie. Notre chair doit reconnaître qu'elle appartient à Dieu et ce n'est que par l'âme qu'elle va pouvoir reconnaître qu'elle appartient à Dieu. Donc, notre chair et notre âme doivent vivre en diapason, afin de donner à notre Dieu ce qu'il nous donne.

Nous sommes créés pour recevoir de Dieu et nous sommes créés pour donner à Dieu: c'est l'amour. L'amour, c'est donner et recevoir, mais notre chair est habitée par des corps étrangers. Ces corps étrangers, ce sont des fantômes. Nous habitons sur cette terre comme si cette terre nous appartenait et nous prenons possession de ce qui est à Dieu, ce qui nous rend incapables de nous regarder comme nous sommes. Nous sommes des enfants de Dieu, nous sommes l'amour de Dieu, nous sommes comblés par Dieu, mais nous ne sommes pas réceptifs.

Ce qui est autour de nous est devenu pour nous tellement essentiel que ce qui est autour de nous nous maintient sous son pouvoir. Nous sommes des esclaves de ce monde, ce monde qui est sous l'esclavage de tout ce que l'esprit de ce monde nous a fait connaître, et l'esprit de ce monde n'a qu'un maître, c'est Satan. C'est Satan l'esprit de ce monde et l'esprit de ce monde fait ce que Satan veut qu'il fasse. Qui est l'esprit de ce monde? Bien, l'esprit de ce monde, c'est ce que nous sommes devenus. Nous sommes devenus des êtres étrangers à nous-mêmes, nous sommes devenus des esclaves de tout ce qui est autour de nous, alors nous ne sommes pas capables de reconnaître notre identité d'enfants de Dieu.

Nous nous maintenons en dehors des grâces de Dieu. Oui, nous allons à la messe; oui, nous allons vers les sacrements de la Pénitence, de l'Eucharistie; oui, nous croyons au sacrement du Baptême puisque nous voulons et nous désirons que nos enfants fassent baptiser leurs enfants. Nous, nous avons eu à cœur de baptiser nos enfants, mais nos enfants se comportent comme des enfants en dehors de leur baptême, ce qui a amené beaucoup de souffrances dans notre famille. Notre famille, aujourd'hui, notre propre famille, ne veut plus aller vers le sacrement qui nous identifie comme étant enfants de Dieu.

Alors, à qui sommes-nous? De qui sommes-nous? Pour qui sommes-nous? Ce n'est que dans le sacrement du Baptême que nous allons pouvoir répondre. Mais nos enfants, nos enfants ne pourront pas répondre? Mais oui, nos enfants vont pouvoir répondre, nos petits-enfants vont pouvoir répondre, comment? En s'identifiant à nous qui sommes baptisés. Et pour cela, il faut qu'on se revête d'un manteau d'amour, un manteau qui accepte, un manteau qui ne porte pas d'orgueil, un manteau qui ne porte pas la désobéissance. Nous allons nous revêtir du manteau de l'amour.

«Ta Volonté, Père, pas ma volonté», qui a prononcé ces paroles? Jésus. Et qu'a-t-il reçu sur ses épaules? Le manteau de la dérision. Ce manteau nous identifie à ce que nous devons être, pas à ce que nous voulons être. Oui, nous voulons être des enfants de Dieu: 'je vais à la messe.' Oui, nous voulons être des enfants de Dieu: 'j'adore Dieu, je crois que Dieu prend soin de moi, je crois que Dieu prend soin des autres, je sais que tel sacrement m'amène telle grâce, je reconnais que je suis enfant de Dieu et qu'il y a un Ciel et qu'il y a un purgatoire, qu'il y a l'enfer, orgueil' «Que sais-tu, si ce n'est que ce que Dieu te fait connaître?» Notre orgueil nous empêche de pénétrer plus profondément dans la lumière de Dieu. C'est notre orgueil qui nous empêche de pénétrer notre place. Notre place, c'est en Dieu.

C'est Dieu qui a reçu le manteau de la dérision et qui, par ce manteau, s'est fait connaître comme étant le Sauveur du monde. Ce manteau est très important, il a couvert la Chair de Jésus. Cette Chair meurtrie, cette Chair qui était une Chair d'acceptation, une Chair qui acceptait tout, une Chair qui comprenait la douleur. Parce que cette Chair est la douleur, est la douleur de l'enfantement, est la douleur de chaque enfant de Dieu qui devait prendre en sa chair l'amour, l'amour de tous ses frères et de toutes ses sœurs, l'amour qui était alimenté par tous ses frères et ses sœurs et qui alimentait notre amour. C'est l'amour qui se laisse alimenter par l'amour.

Alors, Jésus, lorsqu'il a reçu ce manteau de dérision, sa Chair était ouverte, sa Chair avait été flagellée, sa Chair acceptait la couronne, la couronne qui lui disait: 'Tu es Roi.' Il n'y avait que cette couronne déposée sur la tête de notre Roi d'Amour qui nous démontrait qui nous étions. Lorsque nous regardons notre Jésus d'Amour sur la Croix, lorsque nous regardons la couronne d'épines, nous regardons notre Roi avec ce que nous sommes: des enfants qui s'inclinent devant la Volonté du Père, des enfants qui reconnaissent que la Volonté du Père est de nous avoir donné son unique Enfant, son Amour, sa Matière visible: Dieu invisible, Dieu visible. Nous avons vu Dieu visible, notre chair a vu la Chair visible de notre Dieu. Elle a reçu une couronne, une couronne d'amour.

Cette couronne d'amour a une valeur inestimable: elle est faite de l'amour du Père pour nous; cette couronne d'épines, cette couronne faite avec ce que nous sommes: des roseaux. Qu'est-ce que c'est qu'un roseau? C'est une herbe de la terre qui a sa dureté, c'est une herbe de la terre qui grandit et qui prend sa force, c'est une herbe de la terre qui, lorsque le vent se fait fort, elle penche à droite, lorsque le vent souffle encore fort, elle se penche à gauche. C'est ce que nous sommes. Nous nous maintenons dans notre force, nous penchons à droite et nous penchons à gauche, pourquoi? Pour nous faire plaisir. Parce que lorsque nous penchons à droite à cause de l'esprit de ce monde, nous démontrons à notre chair que nous aimons faire notre volonté, la volonté de ce monde: notre volonté, pas la Volonté de Dieu.

Tout ce qui a entouré la tête de notre Sauveur, c'est ce que nous sommes devenus. Nous avons fait autour de notre vie une vie d'orgueil, de concupiscence, une vie de vanité, une vie de mensonges, une vie de prostitution: nous ne sommes pas assez humbles pour nous reconnaître tels que nous sommes. Nous sommes des enfants de Dieu qui n'avons pas vécu les grâces de la purification. Notre Dieu sur la Croix, notre Dieu d'Amour sur la Croix a tout accepté; notre Dieu, sur la Croix, a aimé qui il était; notre Dieu, sur la Croix, a reconnu qu'il était notre Maître et que c'est lui que nous devons suivre, et que c'est lui la Lumière, que c'est lui le Chemin, que c'est lui la Vie Éternelle, mais nous, à cause de ce que nous sommes devenus, nous ne pouvons pas nous maintenir en Dieu tels que nous sommes.

Regarder nos péchés, c'est regarder ce que nous avons fait à notre Dieu; regarder nos péchés, c'est admettre que nous avons crucifié notre Dieu; regarder nos péchés, c'est contempler le Fils de Dieu qui se donne par amour, le Fils de Dieu qui a tout pris nos actes de vie impurs. Nos actes de vie impurs étaient nos péchés. Nos actes de vie impurs, Jésus, lui, les a acceptés parce qu'il avait confiance en son Père, parce qu'il voulait faire la Volonté du Père: «Père, j'accepte ta Volonté.» -- «Va, mon Fils, va vers mes enfants. Ramène-moi mes enfants en passant par la Croix.»

Alors, Jésus a-t-il eu le besoin de se cacher? A-t-il eu le besoin de se protéger? A-t-il eu le besoin de reculer? Jésus, il a tout accepté. Il s'est montré à son Père tel il était devenu: le Pécheur. Et nous qui étions les pécheurs, nous étions en Jésus, nous étions en lui, et que faisions-nous? C'est nous qui nous cachions, c'est nous qui reculions, c'est nous qui étions les pécheurs non repentants, et Jésus a tout pris. Il a amené toute notre impureté à la mort. Dieu Amour a laissé couler son Précieux Sang.

Dieu Amour 'a laissé couler' son Précieux Sang. Oui, son Sang. Cela a coulé: cela a coulé sur ce que nous on n'acceptait pas. On n'acceptait pas quoi? On n'acceptait pas de comprendre, on n'acceptait pas la lumière parce qu'il nous manquait quelque chose de très important: le manteau de la dérision. Ce manteau qui devait faire de nous des enfants humbles, ce manteau qui devait faire de nous des enfants qui acceptent notre purification, ce manteau qui se faisait ressentir sur nous: un manteau de force, un manteau d'unité. Ce manteau était fait de ce que nous sommes. Dieu nous aime tels que nous sommes. Il a accepté ce manteau. Lui, le Roi, a accepté ce manteau. C'était notre manteau et il l'a ressenti sur ses épaules. Il a accepté cela pour nous afin qu'on puisse l'accepter à notre tour.

Nos péchés sont la marque de notre vie. Tout ce que nous sommes, c'est une chair meurtrie; tout ce que nous sommes, c'est une chair ignorante qu'elle est meurtrie; tout ce que nous sommes, c'est une chair qui détourne son regard, qui se cache, qui recule, alors que notre Jésus d'Amour, lui, a laissé couler son Sang sur cette chair: nos actes de vie. C'est ce que nous sommes: pensées, regards, écoutes, paroles, actions et sentiments, c'est notre chair. Peut-on séparer notre chair de nos pensées? Notre chair, c'est nos pensées. Peut-on séparer nos paroles, notre écoute, nos actions et nos sentiments? C'est notre chair. Nous marchons, nous mangeons, nous dormons, nous nous maintenons ensemble, nous nous regardons, c'est notre chair: la matière.

Nous avons une matière et c'est ce que mon regard regarde, c'est ce que mon écoute écoute, c'est ce que ma parole est, c'est ce que mes pensées sont, mes actions et mes sentiments. Vous êtes et je suis la chair en la Chair. Nous sommes une chair en la Chair. Voilà ce que nous sommes et voilà ce que nous devons comprendre. Nous marchons sur cette terre continuellement en repoussant qui nous sommes, en ne voulant pas regarder qui nous sommes, en reculant devant ce que nous sommes: une chair.

Jésus a purifié toute chair. Il a purifié la chair: il a purifié tous nos actes de vie. Il a tout accompli. Il n'y aura pas une deuxième purification de la chair, il y a eu une purification de la chair et nous la regardons: l'Acte de Vie, pas l'acte de mort de notre Jésus, l'Acte de Vie de notre Dieu. Où est le crucifix? On va aller chercher le crucifix et on va le mettre devant nous pour qu'on puisse regarder qui nous sommes, de qui nous sommes et pour qui nous sommes. L'Acte de Vie est un acte d'amour inconditionnel, un acte parfait, un acte d'amour. C'est notre Dieu d'Amour.

Voilà notre acte d'amour accompli, (l'instrument présente le crucifix) 'notre', car Jésus est venu sur la terre pour qui? Pour nous, pour prendre tous nos actes de vie et les amener à son Acte de Vie, son Acte de Vie d'amour, son Acte de Vie qui nourrit tout acte de vie, son Acte de Vie qui est pour nous notre sauvetage: nous sommes sauvés. Alors tous nos actes de vie doivent pénétrer son Acte de Vie. Lui, il l'a fait, mais nous, nous nous cachons, nous nous reculons, nous nous refusons, nous nous mentons; alors nous ne pénétrons pas l'Acte de Vie de notre Dieu. Nous maintenons nos actes là où nous croyons qu'ils sont sauvés: hypocrisie!

L'esprit de ce monde nous maintient dans l'hypocrisie. Il n'y a qu'un Acte de Vie, c'est l'Acte de Vie de notre Dieu; alors tous nos actes de vie doivent goûter à l'Acte de Vie. Ce passage doit s'accomplir, ce passage doit goûter à la grâce de l'amour inconditionnel de Dieu le Père. C'est une grâce que nous avons eue de Dieu le Père: il nous a donné son Fils pour purifier nos actes de vie. Nous regardons nos actes de vie et nous ne voyons pas: nous ne voyons pas que Jésus a purifié nos actes de vie.

Tout est accompli. Ce que Jésus a fait pour nous, il l'a fait par amour. Il a purifié nos actes de vie avec son Sang. À qui appartenait le Sang de Jésus? Il nous appartenait? Il appartenait à la Vierge Marie, l'enfant créée? Non. Il appartenait au Père, il appartenait à l'Esprit-Saint, le Saint-Esprit, il appartenait à Jésus: un Dieu. C'est le Sang qui nous a purifiés. Ce Sang s'est chargé de nous faire comprendre l'amour inconditionnel du Père qui nous donne son Fils. C'est le Fils qui se donne garant pour nous.

Même aujourd'hui son Fils nous amène devant le Père parce qu'il s'est engagé, le Fils, à nous ramener à son Père. Lui, il l'a accompli. Lui, il sait que nous ne nous sommes pas accomplis; lui, il sait que nous n'avons pas profité des grâces de la purification; lui, il sait que nous manquons envers ce qu'il a accompli. Alors, le Christ se donne sur tous les autels du monde. Continuellement le Christ se donne sur tous les autels du monde; donc, continuellement le Sang de Jésus se donne par amour à son Père afin que son Père nous regarde, nous regarde purifiés.

La Divine Volonté. Nous avons été en Jésus. Nos actes de vie, il les a pris, il les a ressentis. Il n'a pas participé au mal. Le mal, c'est lui qui l'a arraché de nos actes de vie. Notre Jésus d'Amour a arraché, de nos actes de vie, qui contenaient le mal, le mal; il a arraché et il a amené le mal au pied de la Croix. Le mal a été dans l'obéissance, car le mal obéit à qui? À Dieu. Tous les esprits impurs qui sont le mal sont, par leur création, obligés d'aller là où Dieu le veut. C'est la puissance de l'Amour qui a fait cela. C'est la puissance de l'Amour qui a fait que l'esprit impur a été au pied de la Croix. Voilà pourquoi nous devons, nous, remercier Dieu: 'Merci d'envoyer le mal au pied de la Croix. Merci d'envoyer les tentateurs.' Les tentateurs, c'est le mal.

Ils nous maintiennent, les tentateurs. Encore aujourd'hui nous ne croyons pas que nous sommes purifiés, encore aujourd'hui nous ne profitons pas des grâces de la purification. Les grâces de la purification sont pour nous. Quand allons-nous en profiter? C'est lorsque nous entrerons dans notre amour, notre amour envers nous-mêmes. On ne s'aime pas. Si on s'aimait, on comprendrait que Dieu nous a aimés avant nous-mêmes; si on s'aimait, on aurait de la force pour aimer notre prochain tel qu'il est; si on s'aimait, on vivrait avec nos péchés purifiés: je m'aime parce que je suis un pécheur, une pécheresse purifié(e).

Lorsque Jésus a dit: «Celui qui est sans péché, qu'il lance la première pierre», personne n'a lancé la première pierre à la femme adultère. Et qu'a dit Jésus à la femme adultère? «Va et ne pèche plus.» Oui. «Va et ne pèche plus», par ce geste d'amour, nous devions reconnaître que Dieu nous aime tels que nous sommes. Dieu ne s'est pas mis contre sa propre chair créée. La femme adultère, elle venait de la Chair Parfaite de Jésus. Jésus n'était pas contre lui. Mais nous, nous agissons contre nous-mêmes: nous jugeons qui nous sommes, nous jugeons nos faiblesses, nous jugeons nos actes de vie purifiés. Nous sommes contre nous-mêmes, nous nous faisons la guerre. On ne s'aime pas, on vit avec la peur: on vit ce que demain va arriver, mais qu'arrivera-t-il demain? On l'invente ou on y pense, ou on entre à l'intérieur: il va arriver ceci, il va arriver cela, alors que Dieu seul connaît notre demain, alors que Dieu nous donne des grâces d'amour pour qu'on vive notre demain avec sa Volonté: accepter les grâces de la purification.

Où est cet abandon? Où est cette confiance? Où est notre pénétration dans la miséricorde de Dieu? Elle est dans l'esprit de ce monde: 'Je te pardonne, mon frère; je te pardonne, toi qui as pris mon mari; je te pardonne, toi qui as séduit ma voisine et que les deux sont contre moi; je te pardonne, toi qui as volé dans mon coffre-fort les sous que j'avais; je te pardonne, toi qui sembles savoir mieux que moi et que tu m'humilies devant mon prochain; je te pardonne...': orgueil, orgueil! Nous ne pouvons pardonner que si on se pardonne. Nous avons des péchés, n'est-ce pas? Des actes de vie. Ces actes de vie sont purifiés par le Précieux Sang de notre Dieu, Dieu notre amour, Dieu qui nous veut tout amour. Il y a de l'amour en nous, mais nous projetons sur notre prochain nos manques d'amour envers qui nous sommes.

Lorsque je regarde ce qui est en mon prochain, je regarde qui je suis. Je ne peux porter mon regard sur mon prochain qui, lui, me fait souffrir sans que je connaisse cette souffrance.

Pensées, regards, écoutes, paroles et actions sont en moi, ce sont mes actes de vie, c'est la présence, c'est l'amour. Si je regarde mon prochain et que je vois en mon prochain quelque chose qui me donne de la souffrance, je ne ressens plus ma paix, je ne ressens plus ma joie, je ne ressens plus mon amour; je vois le mal en lui, ce qui vient me frapper; alors, ce que je vois vient de moi-même: je laisse le venin me nourrir, et je juge; je laisse le venin me nourrir et je juge; je ne vois pas ce qui est devant moi, je ne vois pas la souffrance qui m'habite. Cette souffrance devient lourde, lourde, lourde, lourde, lourde, si bien qu'elle m'aveugle. La poutre est en moi, mais je vois: je vois celui qui est devant moi et qui me rappelle qui je suis. Je vois sa paille qui allume en moi un feu de souffrance. Ce feu de souffrance s'alimente par lui-même, ce feu me rend souffrant, m'empêche d'être qui je suis: je ne m'aime pas, je me cache, je me ferme, je recule, je ne veux plus entendre; alors je projette ce qui est en moi sur l'autre et je fais sortir ma souffrance.

Elle devient pénible. Je ne suis plus capable de ressentir de l'amour, cet amour me fait si mal. Comment vivre dans cela? Cela fait partie de moi: je détruis donc ce qui est en moi. Ce n'est pas mon prochain qui me détruit, c'est moi-même; ce n'est pas la franc-maçonnerie qui me détruit, c'est moi-même; ce ne sont pas ceux qui ne croient pas en Dieu Trinitaire qui me font souffrir, c'est moi-même; ce ne sont pas ceux qui ne croient qu'en eux-mêmes, c'est moi-même; les athées qui croient qu'il n'y a rien autour d'eux qu'eux-mêmes pour vivre une vie sur la terre, ce ne sont pas eux qui me font souffrir, c'est moi-même. C'est moi qui projette qui je suis sur eux. Pourquoi? Parce que nous sommes une chair, nous sommes une seule chair. Nous ne sommes pas deux chairs, nous ne sommes pas des millions de chairs, nous sommes une seule chair. Et lorsque ma chair voit ma chair, ma chair se rappelle qu'elle n'a pas profité des grâces de la purification.

Les tentateurs, à côté de nous, nous font tomber dans la tentation continuellement, et ils se servent de notre souffrance que nous ressentons en nous face à notre chair. Ils sont dans ce pouvoir de vie parce que nous, qui sommes vie, nous leur avons donné ce pouvoir. Aucun tentateur ne peut faire pénétrer en nous son venin si nous, nous n'ouvrons pas une porte à leurs tentations, car c'est nous la vie. Les tentateurs sont le néant, ils n'ont pas de vie. Pour qu'ils puissent avoir un pouvoir de nous atteindre, de faire pénétrer le venin en nous, il faut qu'il y ait de la vie, et c'est nous la vie. Nous consentons à écouter le mal. Notre amour, notre amour ouvre la porte. Pourquoi notre propre amour ouvre la porte? Parce que notre amour, il est de Dieu. Notre amour, il est de Dieu, il a sa mesure.

L'amour peut-il nous refuser quelque chose? (R: Non.) C'est vrai, l'amour ne peut rien nous refuser. L'amour, c'est libre; l'amour, c'est puissant; l'amour, c’est vivant. L'amour vient de Dieu parce que Dieu est l'Amour. Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit qui ne font qu'un: un Dieu. C'est l'Amour! C'est puissant l'amour bien que notre amour ait perdu... oui, notre amour a perdu sa mesure pleine. Chaque fois que nous avons répondu oui à un tentateur, notre amour a entendu notre choix. Nous avons accepté de répondre à un tentateur, donc notre amour a écouté qui nous étions: la vie. Et le venin est entré, il est venu dans notre vie. C'est nous qui l'avons laissé pénétrer en nous. Satan et les acolytes ne peuvent rien contre nous que si nous, nous leur ouvrons notre porte.

Notre chair est à Dieu, nous venons de Dieu, nous devons en prendre soin. Mais à cause de l'esprit de ce monde, nous ouvrons des portes. À chaque instant, nous ouvrons des portes. Nous sommes toujours dans la tentation, faibles à cause de ce que nous sommes: des ignorants. Face à ce qui nous habite, nous ouvrons des portes. Et pourtant, Jésus nous a donné quelque chose de merveilleux: sa Parole. Le Saint-Esprit, il est avec nous, il nous rappelle que Jésus est avec nous pour l'éternité. Le Saint-Esprit est en notre vie. Nous sommes les enfants de Dieu. Nous avons un esprit, nous avons un esprit d'amour, et c'est l'esprit de Dieu: l'Esprit de Dieu plane sur nous, l'Esprit de Dieu est avec nous, l'Esprit de Dieu nous nourrit d'amour.

Mais notre esprit, nous ne l'écoutons pas, alors nous allons vers l'esprit de ce monde: le mensonge, l'hypocrisie, l'ignorance. Ce qui est en nous nous maîtrise. Nous sommes des enfants qui avons un esprit de ce monde. Nous écoutons l'esprit malin, un esprit qui n'existe même plus pour nous, mais que nous donnons vie parce que nous sommes la vie. Nous sommes les enfants de Dieu, alors, nous devons apprendre à nous réveiller, nous devons apprendre à nous regarder, nous devons apprendre à nous aimer, à regarder ce que notre Jésus d'Amour, notre Dieu, a fait dans notre vie: il nous a purifiés.

Il y a la purification de l'amour, purification de la chair. Quelle est la différence? La purification de l'amour, la purification de la chair? Ne sommes-nous donc pas amour? Nos actes de vie ont tous été purifiés. Nos péchés portent l'emblème de l'amour.

Aimer nos péchés purifiés, ce n'est pas dire aimer le mal qui est en nous et qui n'a pas à faire dans notre vie, c'est aimer nos péchés qui ne portent plus le mal. Ce sont des péchés purifiés, ce sont des péchés qui nous ont valu le Fils de Dieu, l'amour inconditionnel de Dieu.

Alors, nos péchés purifiés sont-ils aimés maintenant par nous? Nous avons de la difficulté à comprendre cela. Jésus, dans le Volume 5, il a laissé parler le Mal. Il était obligé de parler. Alors, j'ai entendu, par la Volonté de Dieu, Satan dire: "Vous n'avez rien compris de l'Acte de Vie de Jésus." Mais oui, nous allons comprendre. C'était tout simplement qu'il fallait qu'on vive nos conséquences, qu'on les vive avec la grâce de Dieu. Ensemble, nous avons vécu cela. Dieu dit: «Mes enfants, vous êtes les choisis bénis pour aller chercher mes choisis, afin que tous les enfants de mon Père entrent dans les grâces de la purification de la chair, dans la purification de l'amour. Tout est accompli.»

Nous devons faire ces pas, nous devons prendre conscience de qui nous sommes. Nous ne sommes pas de nous-mêmes. Oui, nous marchons sur la terre comme si nous étions des dieux. Nous prenons conversation avec notre Dieu: 'Mon Dieu, pourquoi tu permets cela? Dieu, pourquoi tu ne viens pas tout de suite? Dieu, pourquoi tu me fais passer par telle souffrance? Dieu, pourquoi tu as permis Satan sur la terre? Dieu, pourquoi ceci, pourquoi cela?' Nous conversons avec notre Dieu, avec notre petit moi qui devient pour nous un gros moi. Je ne vois plus qui je suis, je ne vois que mon moi. Je discute de ma vie éternelle avec la Vie Éternelle au lieu de laisser la Vie Éternelle nourrir ma vie éternelle, me combler de la connaissance du bien afin que la connaissance du mal sorte de ma chair.

Il faut que la connaissance du mal sorte de ma chair; alors il faut que je prenne conscience de mes actes de vie qui ne profitent pas de la grâce de la purification. Plus je vais regarder mes actes de vie, plus je vais comprendre que mes actes de vie ont été purifiés; plus je vais aimer le pécheur que je suis, plus je vais louer Dieu. Je vais rendre grâce à Dieu pour qui je suis. Je ne chercherai pas à être autre que je suis. J'ai besoin de mes frères, j'ai besoin de mes sœurs, je n'entrerai pas dans la purification de la chair sans ma chair, sans mes frères et mes sœurs qui, eux, m'aident à me regarder; qui, eux, m'aident à m'aimer; qui, eux, m'aident à reconnaître que je n'ai pas profité des grâces de la purification.

Heureux sommes-nous d'être en présence de la lumière de Dieu qui nous montre qu'il faut que j'aime l'enfant qui appartient à la franc-maçonnerie, que j'aime l'enfant créé, qui a ma chair, qui est dans toutes les religions sauf celle que moi j'aime. Je dois apprendre à aimer ce que mon frère aime, ce que ma sœur aime, sans l'obliger à être comme moi. Il faut que j'apprenne cela afin que je devienne une nourriture d'amour pour mes frères, pour mes sœurs. C'est une nourriture d'amour en le mouvement de la vie. Jésus, Dieu le Père, le Saint-Esprit sont partout en le mouvement de la vie. Je suis en le mouvement de la vie, nous sommes en le mouvement de la vie. Dieu est partout, alors nous devons nous regarder, nous aimer.

Lorsque je vais aimer le pécheur repentant, lorsque je vais aimer qui je suis, mes péchés purifiés, mes actes aimés qui m'ont valu l'Acte de Vie de mon Dieu pour moi, là, je vais aimer, là, mon acte de vie va nourrir, va nourrir, va nourrir tous ceux qui seront dans la paix, dans la joie, dans l'amour. Nous formerons une puissance de vie: une puissance de vie inattaquable, 'inattaquable.' Car mon acte de vie purifié je l'aime, il a la puissance de Dieu; mon acte de vie est aimé, il a la force de l'amour; mon acte de vie est accepté par l'enfant de Dieu que je suis. Mon âme est fière de ma chair, mon âme est associée à ma chair parce que j'associe mon âme à ma chair. Mon acte de vie prend un essor nouveau, une puissance dont personne encore n'a connue sur la terre, sauf une: notre Maman du Ciel. Elle, elle n'a jamais eu besoin du Précieux Sang de Jésus pour purifier son oui: «Je suis l'esclave de Dieu: 'je suis la servante de Dieu. Qu'il me soit fait selon la Parole de Dieu.'»

Maman Marie, notre Maman a fait la Volonté de Dieu, pas sa volonté: la Volonté. Elle a été baignée dans les grâces, elle a été associée à la Rédemption. Elle est Co-Rédemptrice Maman Marie. Pourquoi? Parce qu'elle nous a aimés tels que nous sommes. Elle, elle a regardé notre chair; elle, elle ne nous a pas jugés parce qu'elle voyait nos actes de vie impurs purifiés. Il n'y avait plus d'impuretés, il y avait le Sang de son Fils qui enveloppait nos actes de vie. Maman Marie, elle est amoureuse de nous. Maman Marie nous protège de qui? De nous-mêmes.

Nous sommes notre pire ennemi parce que nous nous maintenons dans notre aveuglement, nous nous maintenons dans nos souffrances, nous cherchons des consolations dans l'esprit de ce monde. On se console lorsqu'on dit: 'Mais c'est de ta faute'; on se console lorsqu'on dit: 'Lui ne va pas à la messe'; on se console lorsqu'on dit: 'Il se drogue'; on se console lorsqu'on se dit: 'Elle s'est fait avorter'; on se console lorsqu'on dit: 'Il tue.' C'est nous: nous nous accusons.

Nous portons les marques, toutes ces marques que les esprits impurs ont réussi à faire en notre chair. Lorsque le venin, qui est celui des esprits impurs, pénètre en notre chair, il y a des marques: marque de mensonge, marque d'hypocrisie, marque de vanité, marque de colère, marque de paresse. Les sept péchés capitaux qui amènent leur avalanche de péchés sont nos marques. Pouvons-nous dire: 'Bah! Je n'ai pas tué. Je n'ai pas avorté. Je n'ai pas consenti à aller voir celui qui tue. Je n'ai pas blasphémé.' Oui, à chaque fois que nous avons été en dehors de la paix, la joie et l'amour, nous qui avons une seule chair, nous avons goûté à cela.

Lorsque Caïn, le premier, frappa son frère, est-ce que cela n'a pas frappé la chair? Avons-nous une chair étrangère à celle de Caïn? Alors nous connaissons ce que cela veut dire. Nous ne participons pas au meurtre, mais nous jugeons le meurtrier, nous pensons du mal du meurtrier, nous ouvrons nos oreilles à ce qui se dit contre le meurtrier, nous faisons participer nos paroles aux paroles de ceux qui parlent du meurtrier, nous faisons des gestes de condamnation avec ceux qui condamnent le meurtrier, car au plus profond de nous il y a un sentiment, un sentiment qui nous empêche de l'aimer: un manque de pardon. Nous devons pénétrer le pardon, nous devons pénétrer le pardon de notre Dieu: Dieu le Père qui nous a tous pardonné, Dieu le Fils qui a pris tout en lui pour recevoir la miséricorde de Dieu afin que notre chair y goûte.

Nous sommes ensemble pour découvrir ce que Satan et ses acolytes ont fait de nous. Vous allez pouvoir, par un élan d'amour, regarder ce qu'une seule pensée impure a fait dans le monde entier. Une seule pensée nous a maintenus dans la peur, une seule pensée impure nous a maintenus dans un pouvoir, et ce pouvoir c'est celui de Satan. C'est ce qu'il a fait depuis tant et tant d'années, depuis tant et tant d'années: destruction sur destruction, jugement sur jugement, rébellion sur rébellion. Nous avons peur de manquer de nourriture, nous avons peur que l'électricité manque, nous avons peur d'être jetés à la rue, nous avons peur d'être emprisonnés dans des camps de concentration, nous avons peur de ce qui peut arriver: séparations, divisions, plus le droit de parler de Dieu.

Nous avons peur de cela et pourtant, une seule pensée qui alimente cette peur est plus destructrice que tout ce qui peut être contre notre chair, parce que cela vient de l'extérieur. Mais ce qui est le plus destructeur, c'est ce qui sort de nous parce que ça nous revient, parce que ça alimente mes enfants, parce que ça alimente mes petits-enfants, parce que ça alimente ma mère, ça alimente mon père, ça alimente mon frère, ça alimente mes sœurs, ça alimente tous les enfants créés, et nous sommes la mèche qui va allumer la destruction du monde.

Nous sommes des gagnants ou nous sommes des perdants? Nous sommes sauvés ou nous sommes perdus? Nous sommes des gagnants. Nous n'avons pas à laisser cette peur nous manipuler. Voilà ce que le Seigneur est en train de faire avec ses choisis bénis. «Aimez-vous comme je vous aime. Aimez votre prochain comme vous vous aimez devant votre Dieu.» Voilà une puissance de vie qui est en marche; elle est en marche, elle n'arrivera pas demain, elle est en marche.

Un enfant qui accepte qui il est: il accepte ses péchés purifiés, il accepte de s'aimer en tant que pécheur repentant, il accepte les grâces de Dieu qui lui font vivre ses conséquences, il accepte d'être pour ses frères et ses sœurs de l'amour: 'Mon frère, toi qui me frappes, tu me montres qui je suis, car je sens une résistance contre toi, et cette résistance contre toi c'est contre moi que je l'ai avant de la connaître contre toi.' Voilà ce que le Seigneur veut que nous apprenions: être dans le mouvement de la vie avec nos actes de vie aimés par nous.

Ces actes de vie purifiés, nous allons y goûter, nous allons nous nourrir, nous allons nourrir nos frères et nos sœurs de par le monde qui vont s'aimer, nous allons nous nourrir mutuellement avec les grâces de la purification. Car, cette puissance, c'est Maman Marie qui va la produire avec qui nous sommes. Elle va lier ensemble nos actes de vie aimés par nous qui se retrouvent à leur place dans le mouvement de la vie. Elle est l'amour inconditionnel. Parce qu'elle est l'amour inconditionnel, elle nous le donne. Elle ne l'a jamais perdu; elle, l'enfant créée, n'a jamais perdu son amour inconditionnel. Elle va lier ensemble notre amour conditionnel. Notre amour conditionnel va rencontrer l'amour conditionnel de tous ceux qui vivront les grâces de la purification, un à la fois, un à la fois, qui va emmener d'autres et d'autres, et pas les autres, les nôtres: nos actes de vie. Nous allons, chaque instant de notre vie, pénétrer dans les grâces de la purification.

Ensemble, nous allons faire une puissance de vie. Cette puissance de vie, Maman l'amène à son Fils, et Jésus, là, il nous enveloppe de son amour inconditionnel: «Venez à moi, je suis la Vie Éternelle. Goûtez à vos grâces de la purification. Je guéris, je libère.» Et là, dans le mouvement de la vie, là où il y aura un enfant qui fera un acte de vie d'amour, même s'il est ignorant de ce qu'il est, il recevra guérison, il recevra de la libération. Nous sommes enfants de la Divine Volonté, nous sommes enfants du présent, nous allons vivre notre présent et ce n'est pas dans dix minutes, c'est à cet instant. C'est ce qui se produit à cet instant. Nous sommes ensemble pour l'amour.

Ce que le Seigneur nous a écrit, par l'instrument, est pour nous de la lumière. Vous allez voir qu'il y aura, certains d'entre nous, nous allons avoir de la difficulté à pénétrer dans ce livre, pourquoi? Parce que nous avons besoin de libérer notre chair. Elle est prisonnière de ses fantômes qui la maintiennent dans ses faiblesses. Nous ne sommes pas des fantômes. Ces corps étrangers, nous n'en voulons plus dans notre chair. C'est lentement que nous allons le vivre, c'est lentement que nous allons comprendre, que nous allons pénétrer ce qui est pour nous.

Ce qui s'est écrit, c'est notre vie; ce qui s'est écrit, ce sont des actes de vie; ce qui s'est écrit, c'est notre souffrance. Oui, ce ne sera pas facile et de tout repos de lire ce que nous sommes, de lire ce que nous devons regarder en nous, pas dire: 'Ah! Ça, ce n'est pas moi; ah non, c'est elle ça; ah non, ça, c'est lui, je le reconnais, c'est lui!' Non! C'est nous-mêmes, c'est ce que nous sommes. Alors, nous devons rendre grâce à Maman Marie parce qu'elle a demandé à l'instrument: «Demandez-moi la grâce de l'amour.» Elle vous a tous demandé cette grâce: «Demandez-moi la grâce de l'amour.»

Il y a quelques années, alors que je donnais une retraite en Ontario, ça dure trois jours. Un jour, la statue de Maman Marie, qui est en ciment, lourde, elle était placée sur un socle. Le socle, il est à peu près… je ne sais pas combien c'est en mètres, en centimètres, moi, je vais le dire en mesure américaine: un pied par un pied. Elle était déposée sur ce socle et, tout en avant, il y avait des roses, tout en arrière d'elle, il y avait des roses. Alors, nous ne pouvions pas aller toucher Maman Marie facilement, hein? C'était des roses, c'était des bosquets là qui l'entouraient, en avant, sur les côtés, et en arrière.

Soudain, après la rencontre - on était vers le matin - Noëlla, qui, elle, est une choisie de Dieu, elle a dit: "Les gars, ils m'ont joué un tour, ils ont été placer la Vierge en arrière du socle." Parce que de nos amis sont dans la cuisine pour aider bénévolement à ces repas-là; plusieurs personnes, une centaine de personnes, ça en fait des assiettes à laver! Alors, eux aiment bien rire entre eux, ce sont des rires d'amour. Noëlla, elle pensait que c'était eux les coupables. Ils ont dit: 'Non, ce n'est pas nous.' Alors, ils ont été placer Maman Marie sur le socle, difficilement.

Je suis retournée, mais là, c'était en hiver et ça recommence. Voilà qu'encore, Maman Marie se retrouve en arrière, et celui qui s'occupe de faire les DVD a pris sa caméra et il a filmé tout autour. Il n'y avait pas une piste dans la neige. Hein, vous savez que si on marche dans la neige, ça renfonce. Il n'y avait rien. Donc, le Ciel avait voulu que Maman Marie soit en arrière. Là, Noëlla a compris, elle l'a laissée. Je suis retournée et il s'est passé quelque chose. C'est que Maman Marie s'était tournée vers l'est, vers l'horizon. Et qui est l'horizon? Jésus. Il est notre Chemin. Maman nous indiquait d'aller vers son Fils. 'Qu'est-ce qui se passait?'. On a mis ça en prière et Noëlla a demandé: "Qu'est-ce que tu veux Maman Marie?" «Demandez-moi la grâce de l'amour.» C'est ce que l'instrument a entendu et c'est ce que j'ai répété. Et maintenant, la Vierge Marie, elle est placée dans une grotte faite pour elle et, en bas, les gens peuvent aller, et il est écrit: «Demandez-moi la grâce de l'amour.»

Lorsque j'ai écrit ce livre, écrit - écouté et écrit -, Maman Marie m'a demandé: «Ma fille, la dernière dizaine du chapelet sera pour tous mes enfants qui devront demander la grâce de l'amour.» Et cela s'est fait. À chaque fois, nous avons demandé la grâce de l'amour pour préparer tous ceux qui étaient pour lire le livre, non pas avec la tête, mais avec le cœur. Voilà la grâce de l'amour. Ce livre ne se lit pas avec la tête, mais avec le cœur afin qu'on puisse entrer dans l'amour, afin qu'on puisse pénétrer l'amour qui est nous-mêmes. Nous demandons la grâce de l'amour. Elle n'a pas dit: demandez la grâce de l'amour pour vos frères et vos sœurs, elle a demandé: «Demandez-moi la grâce de l'amour.» Donc, c'était pour nous.

Mais, lorsque nous demandons la grâce de l'amour, nous devenons une nourriture pour nous-mêmes et une nourriture pour tous les enfants de Dieu, et cela nous revient. Et encore et encore cela nous revient, et tout le monde en profite. C'est ce que la Vierge Marie nous a demandé. Nous devons vivre ce temps avec beaucoup d'amour, c'est très important.

Est-ce que Dieu pouvait nous faire entrer, en un instant, en nous avec ce que nous sommes? Satan se serait servi de nos marques contre les marques et on se serait nourris: marque contre marque, marque contre marque, marque contre marque. On aurait ressenti, nous qui aimons notre Dieu, on aurait ressenti tellement de souffrance face à nous-mêmes qu'on aurait oublié l'Acte de Vie de notre Dieu. Et Dieu a dit: «Mes enfants, je vais vous donner un présent. Ce présent, c'est ma Mère. L'acceptez-vous?»

Alors, c'est elle qui nous donne la grâce de l'amour pour qu'on apprenne à s'aimer afin d'aider les autres; eux aussi ont à accepter la grâce de l'amour afin qu'ils soient prêts à vivre ce que nous allons vivre. Dieu est trop amour pour ne pas nous préparer. N'a-t-il pas préparé son peuple à désirer la venue du Sauveur? Il a envoyé des prophètes. Isaïe nous a parlé du Sauveur, il l'a décrit. Il a dit qu'il était pour être méconnaissable. Il parlait de son Acte de Vie, il parlait de l'amour qu'il avait pour nous, et nous, nous ne l'avons pas reconnu. Et encore et encore, combien de prophètes ont parlé, et qu'avons-nous fait? Nous avons condamné les prophètes, nous les avons rejetés de notre vie, nous avons tué les prophètes, mais c'est notre chair qu'on frappait. Eux savaient qu'ils faisaient la Volonté de Dieu.

Mais nous, nous n'avons pas compris, nous n'avons pas compris que notre Jésus nous préparait à entrer dans ce que nous vivons aujourd'hui. Le passé est devenu le présent, notre présent est dans le passé: c'est un temps. Il nous prépare à entrer dans notre amour, oui, dans notre amour conditionnel. Notre mesure d'amour va être une mesure pleine. Il n'y aura plus de barrière. Notre amour va goûter à cet amour conditionnel, oui, mais un amour parfait, un amour beau, jusqu'au jour où nous allons retrouver notre 'je t'aime'. Notre 'je t'aime' inconditionnel, c'est l'amour.

Alors, nous sommes ensemble pour vivre les grâces de la purification, goûter aux grâces de la purification. Le Cœur de Marie et le Cœur de Jésus ne font qu'un seul Cœur. Nous, nous devons faire un seul cœur, comment? En connaissant notre amour, sa mesure pleine. Nous allons nous aimer, nous allons faire une puissance. Satan et ses acolytes ne seront plus sur la terre. Nous vivrons en êtres d'amour dans un monde d'amour. Mais nous avons des pas à faire, ensemble, pas seuls! (L’instrument s’adresse à un jeune homme dans la pièce.) Tu vas aimer la partie si tu lis. Pas l'avant, l'avant-dernière partie, la partie de foot, de soccer. C'est une merveille. Eh bien, c'est pour nous.

Mon guide spirituel, Clément Provencher, qui est maintenant avec mon Jésus d'Amour, lui, il a dit: "Est-ce que tu as gardé ton langage simple? Est-ce qu'ils vont comprendre, de la naissance à au-dessus de cent ans ce que le Seigneur te fait écrire? As-tu gardé ton langage 'joual'? Vous savez ce que c'est qu'un langage 'joual'? C'est un langage 'moé, toé, pis c'est correct, pis tu t'en viens…' C'est un langage simple. Le Père Clément ne voulait pas que j'aie un langage autre que celui que le Seigneur m'a donné. "Ne te laisse pas influencer par les autres. Demeure qui tu es." Juste avant de mourir, il a dit ces paroles et j'ai dit: 'Oui, Père Clément.' --- "Écoute ce que Jésus te dit." --- 'Oui, Père Clément.' --- "Là où il t'envoie, fais ce qu'il te dit." --- 'Oui, Père Clément.' Mais il n'avait pas la main levée, il était paralysé.

Il était dans un état dans lequel il ne comprenait plus, parce qu'il avait eu la maladie de Ménière. On l'avait opéré et il avait perdu ses deux oreilles; bien, pas ses oreilles, mais vous comprenez, l'ouïe. Alors, il dut arrêter de confesser et de dire des messes. Et un jour, il a reçu une oreille; donc, une oreille qui entendait. Et le Seigneur a dit: «Une oreille te suffit.» Il portait des lunettes; nous, on appelle des lunettes épaisses, des fonds de bouteille; vous avez cette expression? Oui, des loupes, eh bien, il ne portait plus de lunettes, il n'en avait pas besoin. Il a reçu cela.

Le Père Clément se promenait, et lorsqu'il se promenait, quelquefois il avait des odeurs de rose. Lorsqu'il entrait à Plantagenet - combien de grandeur est Plantagenet, Nicole? C'est grand, hein? (Nicole: Comme un champ de football.) On peut coucher combien de personnes? Plus de cent personnes  avec la grande salle. Mais lorsqu'il mettait les pieds dans cette bâtisse, toute la bâtisse sentait les roses. Il sentait les roses, si bien qu'un jour, j'ai dit: 'Seigneur, c'est bien lui qui sent les roses, ce n'est pas un chapelet?' Ça a arrêté. Je n'ai plus eu d'odeurs de rose! Là, j'ai demandé pardon: 'Pardon, mon Dieu, pardon, mon Dieu.' Là, les roses sont revenues.

Mais ce n'était pas tout le monde. Quelquefois, à la confesse, on pouvait sentir les roses; d'autres allaient à la confesse, ils ne sentaient pas les roses. Mais le Père Clément était un confesseur. Paralysé, plus capable d'entendre, et nous, on avait la confession. On était à genoux, et là, il regardait nos lèvres et il nous donnait l'absolution, et cela, dans la dernière semaine qu'il est décédé. Entre le lundi que je l'ai vu et le dimanche, toutes ses journées ont été des jours de grâces pour tous ceux qui se rendaient au chevet du Père Clément et il y en avait du monde! Et moi, je priais: 'Mon Dieu, faites qu'il n'y en ait pas trop, on va l'épuiser, le Père Clément.' Je voulais tellement prendre soin de lui. Je savais que Nicole et moi on partait. Et lorsque le Père Clément, (un peu avant Pâques) dans la nuit fit une grande respiration, il s'est éteint en ouvrant les yeux et voici son dernier souffle.

Il disait: "Je fais mon ministère dans ce lit. C'est là que Dieu me veut." Et il l'a fait jusqu'à la dernière seconde. C'était le choisi de Dieu. Quand je parlais au Père Clément, le Seigneur disait: «Maintenant, tais-toi et écoute. Il a ma lumière, écoute-le.» Oh! ça n'a pas toujours été facile! Quelquefois, il me parlait, je l'écoutais, et là, je disais au Père Clément: 'Père Clément, des fois, j'ai l'impression que moi je suis en été et vous, vous êtes en hiver, et d'autres fois, vous êtes en été et moi je suis en hiver.' J'avais l'impression de ne pas comprendre ce qu'il disait. Mais quand le moment était venu, là, je le vivais, là, je comprenais ce qu'il m'avait dit.

C'est ainsi que le Seigneur fait. Il ne nous favorisera pas. Il nous demandera: «Tais-toi et fais ce que je mets en toi. Accomplis ma Volonté, pas ta volonté. Avance sans savoir où cela va t'amener. Ouvre ton cœur à l'amour que tu rencontreras.» Rencontrer l'amour, c'est rencontrer tous nos frères et nos sœurs qui ont été purifiés. Ces actes ont été purifiés, ces actes c'est l'amour, c'est l'amour. Alors, nous, nous allons regarder nos frères et nos sœurs et nous allons comprendre que leurs actes ont été pardonnés, que leurs actes sont de l'amour pour nous, une aide pour nous. Oui, ce sera comme ça. Ce qu'ils sont réveillera en nous ce que nous avons accepté. Nous avons accepté que les tentateurs mettent du venin dans notre vie et nous avons regardé nos actes purifiés comme étant des actes non purifiés.

C'est ce que notre prochain va être pour nous: un barème d'amour. Nous ressentirons ce qu'il y a en nous grâce à notre prochain. C'est merveilleux! Merci, Seigneur. Ce ne sera pas facile là. Lorsque nous verrons notre fille nous dire: 'Je m'en vais chez ma petite amie parce que je l'aime, je veux vivre ma vie avec!' Oupelaye! Combien de fois j'ai jugé les homosexuels? Combien de fois j'ai jugé les lesbiennes? Hé! Ça me rappellera ce que j'ai fait. J'ai manqué d'amour envers moi et parce que j'ai manqué d'amour envers moi, j'ai nourri mon propre enfant avec qui j'étais et elle y a goûté. Je l'aimerai telle qu'elle est parce que je m'aimerai, je me pardonnerai, je comprendrai que Dieu m'aime.

Il n'y aura pas de barrière, il n'y aura plus de mur, il n'y aura plus de frontière, il n'y aura plus d'armes, il n'y aura qu'un oui: 'Oui, Père, ta Volonté. Oui, Jésus, ton amour. Oui, Esprit Saint, ta lumière.' Je m'aime maintenant, je me pardonne. Je ne me sentirai pas coupable parce qu'elle est rendue lesbienne à cause que j'ai jugé ceux qui ne se conduisaient pas comme Dieu le voulait. Je m'aimerai. Je saurai que Jésus a purifié mon acte, je saurai que Jésus m'a aimé(e), je saurai que Jésus veut que je m'aime, que je me pardonne, que je devienne une nourriture d'amour et je la nourrirai. Je lui donnerai la force de Dieu, pas ma force, car ma force je ne la puise que dans les grâces que mon âme reçoit pour ma chair. Voilà ce qu'ensemble, nous allons vivre. C'est ce que Dieu attend de chacun de nous: qu'on entre dans la grâce de la purification de la chair. Amen. Alléluia! Merci, Seigneur.