Rencontre d’amour avec l’Agir de Dieu, La Crau, France,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2015-06-12 – Satan a attaqué l'amour de Caïn afin d'atteindre l'amour de tous les enfants de Dieu

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Ce que le Seigneur va faire avec chacun de nous cet après-midi, c'est de nous remplir de ses grâces d'amour, afin que nous puissions redevenir ce que nous étions. Nous avons tous été créés avec l'amour inconditionnel de Dieu. À cause de notre choix, nous avons entré dans un amour conditionnel, ce qui nous a amenés à choisir entre le bien et le mal.

Nous vivons, aujourd'hui, nos conséquences. Toutes conséquences acceptées deviennent des conséquences aimées, et ce n'est que par la grâce que nous entrerons dans ce besoin, ce besoin d'aimer ce que nous vivons. Oui, nous allons apprendre à aimer ce que nous vivons, non pas à pleurer, à s'inquiéter, non pas à vivre avec nos fantômes. L'angoisse, le stress, toutes les inquiétudes qui nous ont nourris depuis Caïn ont été contre nous, et la peur nous a conduits là où, nous, on ne voulait pas aller. J'emploie le présent parce que nous avons une seule chair.

Le Seigneur vient de me dire: «Dessine, ma fille, la chair.» Alors, je vais avoir besoin de mon bras droit pour que mon bras gauche puisse être en harmonie avec mon bras droit. Le Seigneur ne m'a pas donné le don du dessin, alors je vais demander à mes frères et mes sœurs qui ont ce talent de m'aider, pour qu'on puisse accepter qui je suis. Une seule chair. Jésus est  la Chair Parfaite. Il est la Matière. Lorsque les anges ont vu la première fois la Matière, il y a eu une division.

Où habitons-nous? Nous habitons en Jésus. Notre matière a besoin de notre Dieu, nous sommes matière par Dieu. Tout ce que nous sommes est en Dieu. Lorsque Dieu créa la matière, Dieu créa qui nous sommes. Nous avons tous été créés en un instant. La Volonté de Dieu est une volonté d'amour, elle nous donne toute connaissance. La connaissance de Dieu a fait de nous des êtres pour vivre en harmonie: nous formons un tout. Nous sommes en le Tout de Dieu: Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit qui ne font qu'un.

Tout ce que nous sommes, nous le sommes par Dieu. Notre matière est une matière créée, elle est naturelle. Nous n'avions pas à nous forcer pour être amour, notre matière se nourrissait de toute matière créée. Nous sommes créés pour nous nourrir. C'est par la matière que nous nous nourrissons. Notre esprit en Dieu était dans la connaissance de Dieu. On n'avait pas à choisir, on se nourrissait de l'Esprit de Dieu. Tout était une merveille d'amour. L'éternité était un temps dans lequel Dieu nous avait plongés éternellement.

En la matière, nous avons tous reçu une âme. Chacun de nous avons une âme, chacun de nous avons une matière: la même. Chaque matière est liée ensemble. Nous ne pouvons nous séparer des uns et des autres. Notre âme a besoin de l'amour de Dieu. L'amour de Dieu, c'est Dieu qui nous l'a donné. Notre âme reconnaît l'amour de Dieu. Elle est tout ouïe pour Dieu. Elle écoute Dieu, elle voit Dieu, elle s'accomplit. Notre âme est toujours dans l'accomplissement. Dans l'accomplissement, c'est: 'Ta Volonté'. Passée, présente et future: la Volonté. La Divine Volonté est en nous. Il n'y a pas deux volontés, il n'y a qu'une seule volonté: la Volonté de Dieu. Dès notre création, nous avons goûté à la Volonté de Dieu. Notre âme, elle se laisse nourrir par l'amour de Dieu; notre âme, elle entre continuellement dans l'accomplissement.

Mais nous, nous avons choisi. Adam et Ève, lorsqu'ils sont venus sur la terre, ils étaient dans un amour inconditionnel; il n'y avait pas leur amour et l'amour de Dieu, il n'y avait qu'un amour: l'amour inconditionnel. La connaissance de Dieu nourrissait toute chair; donc, nous qui étions en Dieu, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, on connaissait tout, on était dans la connaissance du bien. Rien ne nous était inconnu. Lorsqu'Adam fut choisi par Dieu pour être le premier à venir sur la terre, nous étions avec Adam par la chair. Notre esprit en Dieu connaissait tout d'Adam: Adam pensait, cela nous était connu; Adam faisait des gestes d'amour devant Dieu, cela nous était connu; Adam regardait la beauté de Dieu: la création de Dieu, tout nous était connu. Lorsqu'Adam nomma tout ce qu'il y avait sur la terre, il le nomma avec quoi? Avec la connaissance de Dieu. Alors, voilà pourquoi Adam connaissait tous les noms de tout ce qui était créé, non avant lui.

Adam et nous, en Dieu, étions avant toute création, avant l'univers, et tout ce qui habite l'univers, donc la terre. Ce qui était créé sur la terre était après nous. Nous, nous étions en Jésus avant toute création inférieure aux hommes et aux femmes créés à l'image de Dieu. Tout ce qui a été créé après nous était créé avec l'amour de Dieu. Mais nous, nous étions supérieurs à tout cela, nous connaissions Dieu. On avait en nous la connaissance de Dieu, rien ne nous manquait. Donc, lorsqu'Adam fut sur la terre, il avait la connaissance du Créateur, donc il connaissait tout. La terre avait été créée. Tout ce qu'il y avait sur la terre avait été créé pour nous, par amour pour nous. C'était notre berceau d'amour. Dieu nous donnait tout par amour. On ne manquait de rien.

Lorsqu'Ève fut créée pour la terre, d'où Dieu prit la chair? De la chair créée. Alors, il sortit d'Adam ce qui appartenait à toute chair et Ève fut créée sur la terre, pour la terre, afin d'être celle qui devait porter les créatures. Adam, la vie, la force de Dieu qui pénètre dans l'amour pour rencontrer sa partie, la partie qui appartenait à Adam et qui maintenant appartient à Ève et à Adam pour la terre, devait se connaître afin que nous, nous puissions venir sur la terre. Le plan de Dieu est un plan d'amour, le plan de Dieu est un plan pour tous. Dieu voulut un homme et une femme. Il aurait pu ne pas passer par Adam et dire: «Voilà, Ève, tu es créée. Voilà, Abel, tu es créé; voilà, Caïn, tu es créé, je n'ai pas à passer par la chair d'Ève.» Mais Dieu voulait nous montrer quelque chose, voulait nous dire: Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, trois Personnes qui ne font qu'un seul Dieu.

Alors, Dieu dit: «Vous êtes mes choisis. Je vous ai tous choisis. Avant même que vous, vous vous regardiez, avant même que vous, vous vous connaissiez, moi, je vous connaissais, moi, je vous ai voulus. Et je veux, par amour pour vous, que vous puissiez vous reconnaître être un tout: un peuple, une nation. Le peuple de Dieu, les enfants de Dieu: vous appartenez à Dieu. Vous vous devez, parce que vous vous devez l'un et les autres, les autres et l'un, vous vous devez être pour vous-mêmes amour afin que tous les autres goûtent à qui vous êtes». Nous devons nous aimer devant Dieu. C'est ce  qu'il y a de plus difficile à faire depuis Caïn.

Lorsque Caïn vint sur la terre, lorsque sa chair vint sur la terre, lorsque son âme, en sa chair, fut sur la terre, il y eut une tentation près de Caïn. Qu'est-ce que Satan a atteint en premier? Il a voulu atteindre l'amour que Caïn avait envers lui-même afin de se servir de ses actes de vie. Nous étions tous en Caïn. Il a attaqué son amour pour que sa chair soit attaquée par lui-même. Il fallait donc que Satan atteigne quelque chose de précieux, quelque chose qui devait atteindre tout le monde: l'amour. Alors Satan tenta Caïn sur qui il était: "Tu es un enfant de Dieu!" Alors il a dit: "Parce que tu es un enfant de Dieu, je vais te montrer que tu n'en es pas digne."

 Alors il attaqua la pensée de Caïn. La pensée de Caïn fut attaquée et en attaquant la pensée de Caïn, l'esprit de Caïn fut ébranlé: "Regarde ton frère, il est devant Dieu comme toi tu es devant Dieu. Il donne à Dieu ce que toi tu donnes à Dieu, et Dieu regarde Abel comme il te regarde. Que vois-tu?" Alors Caïn tourna son regard. Il tourna son regard vers son frère pour regarder autre que lui-même. Il devait se regarder devant Dieu, mais il regarda son frère. Alors il oublia quelque chose de très important: 'Je m'aime. Je veux être l'enfant de Dieu, je veux être digne de mon Père. Il m'a créé à son Image.' Mais il lui montra l'extérieur afin qu'il aille vers l'extérieur.

Alors, il vit son frère et il se compara à son frère. Caïn, lorsqu'il regarda Abel, il fut troublé: 'Père, tu regardes son offrande, regardes-tu la mienne?' Il ne devait pas douter de cela, il ne devait pas se poser cette question. Il a fallu qu'il regarde son frère pour se poser cette question. Son regard l'a amené là où il ne devait pas aller: à l'extérieur de lui-même. Alors qu'il aurait dû aller en lui: 'Dieu, tu m'aimes. Je suis ton enfant. Ce que je te donne, je le donne avec mon amour et tu accueilles ce qui vient de ton amour.' Mais ces paroles, Caïn ne les prononça pas. Il avait regardé en dehors de lui et il vit, il vit quelque chose qui le frappa. Il vit que son frère était dans la joie, était dans la paix, était dans l'amour: 'Pourquoi mon frère est dans cette paix? Pourquoi mon frère connaît la joie? Pourquoi mon frère est dans l'amour, alors que moi je le regarde et cela m'atteint?'

Satan avait réussi déjà à atteindre son amour envers lui-même: Caïn oublia de s'aimer. Caïn avait en lui quelque chose qui pénétrait tranquillement: de la souffrance. Et Satan continua à attaquer, attaquer la vie de Caïn afin qu'il ne s'aime pas: "Tu es comme ton frère? Je vais te montrer que tu n'es pas comme ton frère." Alors Caïn observa son frère et il vit que les offrandes d'Abel étaient belles. Lorsqu'Abel offrait tout à Dieu, Abel était dans la joie, mais lui, lorsqu'il offrait à Dieu ce qu'il avait fait avec ses œuvres, il ne trouvait pas cela agréable à ses yeux: pas aux yeux de Dieu, pas aux yeux d'Abel, mais face à lui-même. Donc, il se jugeait. Puisqu'il jugeait son acte qui était une offrande faite avec ses actes de vie, il se jugeait. Il tournait donc vers lui une souffrance, celle qui était déjà en lui: il se comparait à son frère. Il se jugeait avec sa comparaison.

Le venin que Satan avait réussi à mettre en lui a troublé son amour; alors, à ce moment, il entra dans la jalousie. Abel avait été pour Caïn un acte de jalousie. Mais Abel n'avait en lui que l'amour, la joie, la paix. D'où venait cette souffrance? Cela venait de lui-même, de Caïn. Cette souffrance le flagellait, et lui, il répondait à cette souffrance; alors, son regard le faisait souffrir. Il souffrait de regarder Abel. L'amour attaquait les regards de Caïn. L'amour blessé, l'amour qu'il avait en lui baissait, baissait. C'est comme si sa mesure, sa pleine mesure: l'amour, sa pleine mesure connaissait des niveaux. Maintenant, il avait regardé, envié, jalousé, (cela) faisait en sorte que son amour diminuait. Son amour envers lui-même diminuait. Sa mesure, qui était pleine! Car lorsqu'il est venu sur la terre il est venu avec un amour conditionnel, pas un amour inconditionnel, car Caïn et Abel avaient choisi, avaient choisi l'amour de leurs parents, Adam et Ève, au lieu de choisir l'amour inconditionnel de Dieu le Père.

Dieu le Père nous avait tous donné un amour inconditionnel. Nous avons perdu cet amour inconditionnel et nous sommes entrés dans un amour conditionnel, mais notre amour, lorsque nous venons sur la terre, a sa pleine mesure. Nous avons un amour, un 'je t'aime': 'Dieu, tu m'envoies sur la terre pour que je puisse vivre ma mission, te montrer que je t'aime, retourner à toi dans une perfection infaillible, un amour inconditionnel. Oui, j'accepte, j'accepte d'aller sur la terre, j'accepte de connaître ma mission qui est d'aimer, j'accepte de faire ta Volonté, pas ma volonté.' Mais lorsque nous venons sur la terre, cet amour qui a une mesure est tout de suite attaqué à cause de notre chair. Nous allons le comprendre.

Mais Caïn avait une pleine mesure, Abel avait sa pleine mesure, ils devaient aller continuellement vers Dieu; continuellement, ils devaient s'aimer. Continuellement, il devait être amour pour lui : conditionnellement! Conditionnellement je choisis Dieu, conditionnellement, je veux faire ta Volonté, conditionnellement, je veux être dans mon 'je t'aime', car, Père, je t'ai donné mon 'je t'aime'. Ce 'je t'aime', je l'ai prononcé et je dois être fidèle envers mon 'je t'aime'. Comment se fait-il que nous, nous ne soyons pas fidèles envers notre amour, envers ce 'je t'aime'? Parce que nous vivons notre vie avec toujours nos blessures. Oui, nous avons un amour conditionnel. Il faut toujours choisir entre le bien et le mal, mais je ne dois choisir que le bien, je ne dois pas choisir le mal. Mais que faisons-nous? Nous choisissons le mal.

Voilà ce que Caïn nous a amené. Il nous a amenés à connaître une diminution de notre amour conditionnel. Et à chaque fois qu'il était atteint par Satan, son amour, il baissait: sa mesure diminuait. Son amour: 'Je n'ai plus, je ne suis plus capable de regarder la présence de mon frère sans souffrir. Il est la cause de ma souffrance. Ses offrandes sont devant Dieu plus belles que les miennes? Cela est injuste!' Ses jugements, il les vivait. Ses jugements l'ont amené à connaître une colère. Il se nourrissait de colère. Cette colère était en lui, non à l'extérieur.

Ce n'est pas Abel qui le maintenait dans la colère, dans le jugement, dans l'avis, dans la comparaison, c'est lui-même: toujours cette souffrance qui le nourrissait. Et qui le faisait vivre dans cette souffrance? Satan. Il l'attaquait continuellement et il ne le lâcha pas: "Écoute les paroles, écoute les paroles de ton frère, ses paroles sont contre toi. Il ne te comprend pas." Alors, les paroles de Caïn furent contre lui, ce qui diminua son amour envers lui-même. Encore sa mesure! La mesure de Caïn diminua encore parce qu'il se servait de ses paroles contre lui, et c'est Satan qui faisait cela. Il se servait de ce qu'il était: une souffrance. Continuellement, il se servait de la souffrance de Caïn contre Caïn.

Alors, il mit en Caïn le besoin de se débarrasser: de fuir cette souffrance: "Éloigne-toi de cette souffrance, va loin d'Abel." Mais Caïn, il ne pouvait s'éloigner, car au plus profond de lui il avait ce besoin d'être avec la chair. Adam et Ève étaient ses parents. Et il n'y avait pas seulement que Caïn et Abel, il y eut d'autres enfants, car la procréation était voulue de Dieu. Qu'a dit Dieu à Adam et Ève? «Procréez, multipliez-vous.» Donc, Adam et Ève se sont rencontrés, ils se sont rencontrés pour procréer, et la terre se multipliait d'enfants de Dieu. Caïn ne voulait pas se séparer de la chair, car il avait ce besoin en lui: il avait le besoin de la chair. Mais à l'intérieur de lui sa mesure d'amour diminuait, diminuait, et sa souffrance le maintenait maintenant au-dessus de son amour.

Elle le maintenait au-dessus de son amour: 'Je souffre, je ne suis plus capable d'être en présence d'Abel. Il faut que ma souffrance s'arrache de moi, il faut que ma souffrance soit loin de moi, afin que je cesse de ressentir ce que je ressens. Je n'ai plus le contrôle sur moi-même.' C'est ce que Caïn vivait et c'est ce que Satan voulait qu'il vive: toujours atteindre son amour envers lui-même, 'toujours' atteindre son amour envers lui-même. Alors il lui dit: "Lève la main sur ton frère." Cette colère se changea en haine. Comme il ne refusait pas, il ne refusait pas à Caïn ce qu'il ressentait: il ne ressentait pas l'amour qu'il avait envers lui-même. Il vint à ne plus penser que Dieu avait voulu d'Abel comme il avait voulu de lui. Pourquoi ces oublis? À cause de sa souffrance.

Il commençait tranquillement à se séparer, la chair commençait à se séparer. Eh oui,  la chair commençait à se séparer. Caïn commençait à se séparer des chairs créées. Il devint un être de plus en plus individualiste: 'Je souffre, je veux arrêter de souffrir. Je ne veux plus être pour mon frère quelque chose qui lui donne de la supériorité.' Alors il fit ce que Satan avait mis en lui. Et Satan mit en lui un esprit, un esprit malin, un esprit qui divise, un esprit orgueilleux, un esprit de contrôle.

Il voulait contrôler son amour. Il eut le besoin de contrôler sa vie. Il n'alla pas vers Dieu pour demander: 'Mon Dieu, tu m'as donné Abel comme frère, je dois l'aimer malgré ma souffrance. Viens, viens m'aider, mon Dieu!' Il devait reconnaître que Dieu est plus grand que lui; il devait reconnaître que Dieu avait tout pour le rendre heureux; il devait reconnaître que c'est vers Dieu qu'il faut aller lorsqu'on souffre; il devait reconnaître, par la grâce, qu'il faisait un tout avec sa famille; il devait reconnaître qu'il n'y avait qu'un peuple sur la terre, qu'il n'y avait pas de divisions pour qu'il puisse aimer Dieu: 'Père, je suis ton enfant. Père, nous sommes tes enfants. Il n'y a pas des enfants autres que tes enfants sur la terre.' Il fallait que cela soit.

Dieu le Père a permis cela. Dieu a permis que Satan s'approche aussi de Caïn comme il s'est approché d'Abel, toujours dans le but qu'on se maintienne dans une unité, non seulement avec l'âme, mais avec notre chair. Abel et Caïn, c'est la chair qui était en question. Les actes de vie: je pense, je regarde, j'écoute, je parle, j'agis et je ressens. Nos actes de vie qui nourrissent continuellement notre chair, notre chair qui est une nourriture pour toutes les chairs qui, elles, doivent faire des actes de vie d'amour devant Dieu. Dieu permit cela pour que Caïn, Abel et nous, nous soyons tous forts devant toutes les attaques.

Parce que, dorénavant, depuis qu'on avait choisi l'amour conditionnel, on avait en nous quelque chose. Qu'avions-nous en nous? La connaissance du bien et la connaissance du mal: la tache originelle. On avait une volonté d'amour. Cette volonté d'amour devait servir la connaissance du bien et non pas la connaissance du mal. La connaissance du mal, on devait être amour pour nous-mêmes pour entrer tout le temps dans cette connaissance: la connaissance du bien, pas la connaissance du mal. Malgré qu'elle était tout autour de nous maintenant à cause de la tache originelle, malgré qu'on devait être devant la connaissance du bien et la connaissance du mal, on devait toujours se diriger vers la connaissance du bien.

Dieu ne nous a pas enlevé ce qu'on avait choisi. Qu'avions-nous choisi? Deux connaissances. On avait choisi la connaissance du bien et la connaissance du mal, mais Dieu ne nous a pas laissés orphelins. On devait être tous ensemble, on devait tous se maintenir ensemble pour vivre dans la connaissance du bien, continuellement dans la connaissance du bien, et ne jamais aller vers la connaissance du mal.

Voilà pourquoi Dieu a permis que Satan s'approche de la chair. «Vous êtes mes choisis. Je connais votre 'je t'aime'. Mes enfants, je vais vous donner une force, car je connais, je sais, j'ai vu, j'ai entendu que vous étiez pour entrer dans la connaissance du mal.» Oui, on a choisi aussi: on a choisi de regarder notre chair meurtrie; on a choisi de ressentir notre chair meurtrie; on a choisi d'aller vers notre chair meurtrie; on a choisi la souffrance, car lorsque nous répondons avec nos actes de vie aux attaques, aux mêmes attaques que Caïn, nous avons choisi de suivre le chemin de Caïn et pas celui d'Abel.

Est-ce qu'Abel a connu la connaissance du mal? Abel avait en lui la connaissance du mal. Est-ce qu'il a choisi d'y aller? (R: Non.) Vous avez raison. Abel, à la dernière, dernière seconde de sa mission sur la terre, il a choisi son Dieu. Par quel moyen le savons-nous? Parce qu'il ne s'est pas défendu face à son frère, il n'a pas levé la main sur son frère, il n'a pas pris les armes contre son frère. Il a aimé Caïn tel qu'il était.

Est-ce qu'Abel a vu dans le regard de Caïn quelque chose qui lui était inconnu? Oui. Puisque notre premier parent, Adam, et notre première mère, Ève, lorsqu'Adam regarda le regard d'Ève, il regarda quelque chose qu'il n'avait jamais connu: elle avait quelque chose d'étrange et cela se reflétait sur Ève. Elle avait écouté, elle avait écouté le tentateur. Le tentateur avait ouvert ses oreilles à ses paroles mensongères, à son hypocrisie. Bien qu'Ève ne connaissait pas Satan, elle avait ouvert son écoute au venin de Satan. Elle était donc dans un acte qui ne devait pas être impur; son acte était dans un acte qui connaissait quelque chose qui n'était pas amour. Cela n'était pas amour d'avoir écouté Satan envers elle-même, et elle l'a fait, et Adam vit cela dans le regard d'Ève. Et il aimait Ève, il a été vers Ève. Il aimait celle qui venait de sa chair, il aimait celle que Dieu avait choisie pour lui. N'oubliez pas que Dieu leur avait dit: «Procréez, multipliez-vous.» Donc, Adam connaissait-il Ève pour la procréation? Oui. Ils ne faisaient qu'un, ils étaient tout amour.

Mais lorsqu'Ève écouta le tentateur, c'est son oreille, son acte de vie qui devint un acte sans amour, et cela se faisait ressentir à tous ses autres actes. Car elle avait accepté, à cause de son écoute, de faire un acte qui n'était pas de Dieu: 'Je veux être dans une connaissance pour parler d'égal à égal.' Elle voulait parler d'égal à égal avec Dieu! Elle était attaquée par ses sentiments: l'orgueil. Oui, l'orgueil avait atteint aussi le sentiment d'Ève; le regard, le regard d'Ève aussi avait été atteint, car lorsque l'oreille et le cœur se sont rencontrés, le regard fut atteint; lorsque le regard fut atteint, cela attaqua aussi la parole. Et elle pensa: 'Oui, je vais aller trouver Adam. Oui, nous allons connaître. Nous n'aurons plus besoin de demander, notre connaissance va venir de nous. Nous aurons à converser avec Dieu.' Alors, Adam vit tout cela en Ève. À ce qui était étranger, il a dit oui.

Et aujourd'hui, nous savons, par la puissance du Saint-Esprit, que nous avons tous, nous aussi, participé à cela, car une chair, c'est tous les enfants créés. En Jésus, nous ne pouvions pas être séparés de nos premiers parents sur la terre, cela est impossible. Dieu contient tout, Dieu est le présent. Passé, présent, futur sont en Dieu. Nous, créés, nous étions en Dieu. Adam et Ève créés, ils étaient en Dieu. Est-ce que Dieu est le Créateur de l'univers? Est-ce que Dieu est le Créateur de la terre? Oui, et tout est en Dieu. Alors Adam et Ève étaient en Dieu, nous, nous étions en Dieu. Là où ils étaient, nous pouvions savoir tout ce qu'ils pensaient, regardaient, écoutaient, disaient, faisaient et ressentaient. On était liés ensemble: une âme pour chacun et une chair pour tous.

Alors, nous avons vu Adam choisir l'amour pour Ève. Il aimait Ève, il ne pouvait ne pas aimer. Il a aimé sa chair, il a aimé Ève, car il aimait Dieu: 'Tu m'as donné ta créature et tu m'as donné à ta créature, nous ne faisons qu'une seule chair.' Cela, Adam y goûtait continuellement, continuellement. Alors il a regardé, il a regardé Ève, et il a pénétré si profondément dans l'amour, dans cet amour, qu'il a tourné son regard vers cet amour, pas sa chair, vers cet amour, et il choisit. Et nous, qu'avons-nous fait à cet instant? Comme il a eu un sentiment très fort, un amour très fort, plus fort pour Ève que pour Dieu, cela nous a ébranlés. Nous avions un amour inconditionnel. Comment se fait-il qu'un amour inconditionnel puisse s'arrêter sur un amour autre que l'amour de Dieu? L'amour de Dieu connaît tout, l'amour de Dieu voit tout, l'amour de Dieu entre en tout, pénètre tout, l'amour de Dieu va partout. Mais Adam a choisi, il a choisi Ève, et nous, nous avons choisi.

Nous étions forts. Saviez-vous, vous allez le lire dans le Volume 5, que lorsqu'Ève était attaquée, nous, on se maintenait avec Adam pour donner de la force à Ève pour qu'elle se maintienne avec nous? Oui, on était avec Ève, oui, on la maintenait. Mais lorsqu'Adam fut faible, lorsqu'il regarda Ève et qu'il fut ébranlé, nous avons été ébranlés, nous aussi nous avons été ébranlés. Comment se fait-il qu'il y a eu cette faiblesse? Nous étions un tout, nous étions l'amour, nous étions ce que Dieu voulait pour nous: un amour inconditionnel. Tous nous étions liés ensemble, on faisait un tout, on se nourrissait continuellement, on se nourrissait tout le temps.

Lorsqu'Ève fut faible, lorsqu'elle fut atteinte, oh, il manqua quelque chose: notre force avait diminué, notre force 'avait' diminué. On avait besoin de tout le monde pour être forts puisque nous sommes créés pour faire un tout, mais Ève avait sorti de ce tout. Mais nous, on ne voulait pas qu'elle sorte, on la maintenait dans ce tout. Mais elle, elle a choisi, elle a choisi de converser avec Dieu; alors, elle devint donc indépendante du tout de nous. Elle était indépendante de nous, elle voulait converser avec Dieu. Et nous, qui conversions avec Dieu, elle venait de nous dire: 'Je n'ai plus besoin de vous pour converser avec Dieu, je converse avec Dieu.' Cela, nous en avons eu connaissance, mais on aimait. On avait toujours l'amour inconditionnel, alors on regardait Ève et on aimait Ève. Notre amour déversait sur Ève de la force pour toujours faire ce tout.

Mais lorsqu'Adam regarda, lorsqu'il regarda ce qui était inconnu de lui, et lorsqu'il décida d'aller vers Ève lier ensemble cet amour, cet amour nous a tellement atteints. On avait perdu, deux! Deux d'entre nous s'étaient séparés de nous, deux avaient choisi l'amour conditionnel. C'était une force que nous avions besoin. Nous avons regardé nos premiers parents et nous avons choisi l'amour de nos deux parents au lieu de choisir l'amour inconditionnel de Dieu. C'est ce que nous avons fait et cela nous a atteints.

Mais il y eut une d'entre nous qui garda – la salle: Marie, oui, la Vierge Marie - un amour inconditionnel, parfait. Elle n'a jamais voulu connaître autre que l'amour inconditionnel de Dieu. Elle a choisi d'être pour nous un soutien. Il n'y avait pas de choix en Marie: je choisis Dieu au lieu de… et je ne choisis pas les enfants de Dieu, là, il aurait eu un choix. Mais elle n'a pas choisi cela, ce qu'elle a voulu, c'est être toujours avec nous. L'amour inconditionnel, elle le voulait pour nous. Elle, elle était notre force. L'enfant créée continuait à nous soutenir, toujours et à jamais.

Note parfaite Maman Marie, notre parfaite sœur, elle nous a soutenus, elle nous a aimés, elle nous aime et elle nous aimera toujours inconditionnellement. Elle est l'Immaculée Conception. L'Immaculée Conception, elle ne vient pas au monde avec la tache originelle. Nous, à cause que nous avons choisi, nous venons au monde avec la tache originelle. Nous sommes des enfants impurs au moment de notre venue sur la terre. À l'instant où nous entrons dans notre vie, qui est en le ventre de notre maman terrestre choisie par Dieu, nous entrons dans cet amour, dans cet amour conditionnel dans lequel il nous faut choisir entre la connaissance du bien et la connaissance du mal.

Voilà pourquoi Dieu qui connaît tout, qui sait tout, avait choisi Maman Marie avant toutes choses. Elle a été choisie pour être la Mère du Fils de Dieu pour nous apporter toutes grâces. Dieu n'a pas dit: «Vous allez me désobéir, vous allez m'offenser, je ne vous donnerai pas le choix de la connaissance du bien et du mal puisque vous ne viendrez pas sur la terre. Vous ne me prouverez pas que vous m'aimez, vos actes de vie ne porteront pas de bons fruits, vos actes de vie seront des actes qui ne vous apporteront pas un bonheur éternel devant votre Dieu.» Mais Dieu Amour ne voulait pas cela pour nous comme il ne voulait pas priver ses anges d'un amour, d'une joie continuelle.

Pourquoi les anges ont-ils été mis à l'épreuve? Parce qu'ils n'avaient jamais vu la Matière en Dieu et Dieu voulait leur donner ce bonheur pour qu'ils soient encore plus parfaits. Adorer la Matière, connaître la Matière. Rien ne vient des anges, rien, mais tout ce qui est de Dieu se reflète sur les anges; donc, la Matière Parfaite de Dieu, la connaissance de Dieu par la matière créée devait se refléter sur les anges. Nous, nous sommes créés, la matière est créée, nous venons de la Matière Parfaite. La Matière Parfaite reflète qui elle est sur les anges et nous, lorsque nous faisons de bons actes de vie, lorsque nous sommes amour, notre amour qui se donne à Dieu se reflète sur les anges.

Pouvait-il priver ses anges qu'il aimait, ce sont ses enfants invisibles, de cet amour, de ce bonheur? Non, il les aimait et il nous aime. Alors, avant même que nous soyons, Dieu savait tout, alors il nous a aimés, aimés: «Je vous donne ma Vie, je vous donne mes grâces. Je prends votre 'je t'aime' et je vous le redonnerai; continuellement, je vous redonnerai votre 'je t'aime' dans tous vos actes. Vous me donnerez votre 'je t'aime', je vous redonnerai votre 'je t'aime'; vous le goûterez, vous me le redonnerez; vous le regoûterez et vous me le redonnerez. Éternellement sera votre récompense.» Dieu ne nous a pas privés de cela.

Maman Marie, est-elle venue sur la terre comme nous? Oui, Maman Marie, elle a été envoyée sur la terre comme nous, nous avons été envoyés. La mission de Marie est-elle notre mission? C'est la même mission. La mission de Marie: «Je suis la servante du Seigneur.» Alors, Maman Marie, elle fait la Volonté de Dieu continuellement. Donc, pensées, regards, actions, écoutes, sentiments sont des actes de vie; elle les donne à Dieu, elle les reçoit, Dieu les reprend et Dieu lui redonne, et tout est fait avec un amour inconditionnel. Les fruits de Marie, ce sont les grâces, les grâces pour nous.

Comprenons ce que le Saint-Esprit est en train de nous faire comprendre. La Vierge des vierges, l'Immaculée Conception, notre Maman du Ciel, a fait ses actes de vie avec son amour inconditionnel. Inconditionnellement, ses actes de vie ont nourri nos actes de vie sans interruption.

Dès le début, Adam et Ève, ils ont été nourris des actes de vie de Maman Marie. Nous aussi nous les avons nourris. En Jésus, nous avons nourri. Les actes que nous faisons aujourd'hui sont-ils en Dieu? Ils sont en Dieu. Les actes que nous faisons aujourd'hui sont alimentés de ce que nous sommes. Lorsque nous sommes amour, ces actes sont amour; lorsque ces actes sont sans amour, nous sommes une nourriture sans amour. Maman Marie, elle, elle a été une nourriture pour elle-même. Continuellement, Maman Marie, elle s'est donné de l'amour, elle s'est nourrie avec ses actes d'amour et elle nous a nourris avec ses actes d'amour. Nous, nous venons sur la terre comme Maman Marie, nous faisons des actes de vie; lorsqu'ils sont amour, on se nourrit, on se nourrit, on se nourrit et on nourrit tous les enfants de Dieu qui sont amour. Merci, Esprit d'Amour.

Ce que nous comprenons, c'est d'une valeur inestimable pour chacun. Chacun est pour chacun. Moi je suis pour toi, toi tu es pour moi et, nous deux, nous sommes pour tous les enfants de Dieu, passés, présents et futurs, alors, croyez-vous que nous avons nourri Maman Marie avec nos bons actes de vie? Mais oui. Maman Marie, elle a nourri sa vie avec de bons actes de vie. Alors, ce que nous avons donné à Maman Marie devant Dieu, pour Dieu, a été pour nous une saveur d'amour. On a reçu de Dieu de l'amour, on a fait nos actes de vie, on s'est nourri, on a nourri tous les enfants créés, donc nous avons nourri Maman Marie. Oh, là, on apprend quelque chose! Moi, du moins, j'apprends quelque chose. Merci, Esprit d'Amour. 

Nous avons contribué à la beauté de Marie, nous avons contribué à nourrir Marie. Et qu'a fait Maman Marie? Elle a présenté à Dieu cette nourriture que Dieu lui a redonnée. Elle s'est nourrie, elle nous a nourris; continuellement cela s'est fait toujours par quelqu'un: par son Fils. L'Église nous dit, et les révélations nous ont dit, les révélations privées nous ont dit que Maman Marie est toute grâce, que Maman Marie, elle nous a nourris avec les grâces du Ciel et que ces grâces, nous en avons; continuellement, nous avons besoin des grâces. Ce que nous devons comprendre, c'est qu'elle est pour nous une nourriture pour notre chair, pour nos actes. Jésus est une nourriture. Elle aime donner à son Fils ce qu'elle est, elle aime donner tout à son Fils pour que son Fils puisse présenter à son Père ce qu'elle obtient de nous. Elle, elle obtient tout de la Trinité, elle a un amour inconditionnel. Est-ce que Maman Marie sait qu'elle obtient tout de Dieu? Elle a la connaissance du bien, elle n'est jamais entrée dans la connaissance du bien (elle n’en est jamais sortie), donc, elle a communication toujours avec le Ciel.

Qui a lu Maria d'Agréda? Alors nous savons, par les messages que Maman Marie a donnés elle-même à la religieuse, qu'elle était toujours sur la terre en communication avec le Ciel, toujours, et le Ciel lui donnait ce qu'elle devait connaître. Elle ne demandait jamais plus que ce que le Ciel voulait qu'elle connaisse, parce qu'il nourrissait en même temps l'humilité de Marie. Maman Marie, elle était nourrie d'humilité. Dieu prenait soin de son humilité et le Saint-Esprit la comblait. L'Époux comblait Marie qui devait être la Mère de Dieu le Fils. Le Saint-Esprit ne lui a pas révélé tout de suite qu'elle était la Choisie, qu'elle était l'Élue. Ce n'est seulement que lorsque le moment fut, pour Marie, dans l'accomplissement, qu'elle a su qu'elle était pour être la Mère du Fils de Dieu.

Que de grâces pour nous! Nous avons été nourris continuellement de cela. Cela n'a pas été seulement pour Marie, cela a été pour nous. Lorsque nous sommes dans l'amour, lorsque nous faisons des actes d'amour, cela nous nourrit continuellement, et nous en avons besoin pour vivre ce temps de mission que le Seigneur nous révèle. Nous avons tous été choisis, tous ont été choisis. En ce moment, le Seigneur nous appelle les choisis bénits. Nous ne sommes pas plus privilégiés que les autres, mais nous avons une mesure d'amour. Oh, notre mesure d'amour a ses échelons! Nous avons à connaître qui nous sommes pour retrouver notre pleine mesure d'amour. Alors, est-ce que nous nous reconnaissons petits, petits, petits devant les grâces du Ciel? Oui, vous hochez de la tête. Oui, nous nous reconnaissons être des enfants impurs; nous nous reconnaissons être des enfants pécheurs, pécheresses; nous nous reconnaissons avoir besoin des prêtres; nous nous reconnaissons comme étant des enfants qui avons besoin de force, que nous avons besoin de la prière.

Nous avons besoin des grâces de l'Église, les grâces que Jésus a données à son Église: les apôtres, les disciples, les saintes femmes, les premiers martyrs. Et vous avez eu ici Lazare, vous avez eu Marie-Madeleine, Marthe, Maximin, et vous avez eu des paroles, cela vous a nourris. Dieu nous a nourris. Il a fallu qu’on se reconnaisse petits, petits. Oui, Dieu a dit: «Vous avez une tête de moineau.» Vous, les Français comme les Canadiens, comme les Américains, comme les Colombiens, comme les Africains, comme les Chinois, comme les Russes, les Polonais, comme les Allemands, comme les Belges, les Autrichiens, et nommons-en d'autres, nous avons une tête de moineau. Merci, Seigneur.

Parce que nous nous reconnaissons avoir une tête de moineau, Dieu prend soin de ses petits  moineaux, il les tient dans le creux de sa main pour leur montrer: «Laisse-moi t'ouvrir les ailes afin que tu puisses voler vers tes frères et tes sœurs. Laisse-moi te montrer comment tu peux être léger. Tu as appris à devenir lourd comme la pierre, tu as appris avec l'esprit de ce monde à ne pas reconnaître ton nid d'amour. Ton nid d'amour, c'est l'Église, ton nid d'amour est le lieu où tu dois apprendre à aimer. Tu es chez toi, tu appartiens à l'Église. L'Église, ce sont tous les enfants de Dieu, tous les enfants créés.» Reconnaissons-nous être créés, reconnaissons-nous être souffrants.

Nous avons une souffrance. Depuis Caïn, notre chair souffre. Nous avons besoin de reconnaître cela pour nous protéger de nous-mêmes. Nous sommes les pires ennemis, pourquoi? Parce que nous mettons notre puissance de vie entre les mains de Satan. Il faut reconnaître cela, et nous ne pouvons reconnaître cela que lorsque nous sommes dans notre nid d'amour, lorsque nous sommes ensemble, lorsque nous nous regardons, lorsque nous nous entendons, lorsque nous nous disons: 'Oui, je t'aime, oui, je t'accepte tel que tu es. Je ne regarde pas ta religion, je ne regarde pas tes actes de vie, je t'aime tel que tu es. Je ne regarde pas si tu m'aimes, moi je t'aime, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de reconnaître que je suis amour pour moi-même, aide-moi. Je vais regarder dans ton regard ce qui manque à mon regard. Je vais écouter tes sons, tes sons rudes, amers contre moi, pour que je puisse me reconnaître, car je t'ai nourri avec mes paroles. Je vais reconnaître que tout ce que tu fais, c'est ce que moi j'ai nourri. Je vais le reconnaître, je vais t'aimer, je vais t'aimer tel que tu es parce que tu es ma force. Je vais marcher avec toi. Je vais te prendre sur mes épaules et tu me prendras sur tes épaules. Je ne jugerai pas. Aide-moi à ne pas te juger, aide-moi à m'aimer.' 

Voilà ce que Dieu veut qu'on apprenne. Nous sommes une Église. Jésus lui-même l'a appelée ainsi: «Je suis l'Église. Je suis la Pierre rejetée. Vous m'avez rejeté parce que vous vous êtes rejetés. Vous êtes les pierres qui doivent bâtir mon Église. Venez à moi. Venez, ce que j'ai à vous donner, c'est ma saveur. Ce que j'ai pour vous, c'est ce que j'ai fait.» Ce que j'ai fait est devant nous: nous avons fait souffrir notre Dieu, nous l'avons pendu à la Croix et Jésus nous dit: «Je vous aime. Mon Acte de Vie a englobé tous vos actes de vie. Je vous ai purifiés.» Il faut reconnaître cela. Nous avons besoin de reconnaître qui nous sommes.

Merci, Seigneur pour ces moments d'amour. Merci, Seigneur, de nous faire entendre notre cœur. Les choisis bénits ont ouvert leurs cœurs afin qu'on puisse entendre le cœur de ma sœur, le cœur de mon frère, de mon autre frère, de mes sœurs. Ce que nous entendons aujourd'hui, c'est ce qui s'est inscrit dans notre cœur au moment où nous avons crucifié, avec nos actes de vie, notre Dieu. Dieu a tout purifié, Dieu a inscrit cela en nous. Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Nous sommes, par Dieu, le chemin, la vérité et la vie, et tout cela est en nous. Cela n'est pas à l'extérieur de nous. Dieu veut qu'on se serve de notre regard. Nous en avons besoin pour nous regarder. Notre regard, c'est un acte d'amour et il nous a été donné par Dieu, notre Créateur. Nous sommes un regard, nous sommes le regard de Dieu qui se pose sur les uns et sur les autres.

Voilà ce que Dieu voulait qu'on sache pour qu'on puisse continuer ensemble ce qui est commencé. Nous devons vivre la Purification de la chair accomplie, et ce n'est seulement qu'en comprenant ce que nous avons fait avec nos actes de vie que nous allons profiter des grâces de la purification.

Alors, il dit: «Amen, mes amours.»