Rencontre d’amour avec l’Agir de Dieu, Plantagenet, Ontario,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2015-02-28 – Soir

♪♪          Il est Roi, il est Roi. Il est ressuscité des morts, et il est Roi. Tout genou fléchira…

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Entends-tu, Seigneur? On chante ta Gloire. Tu regardes tes enfants et ils écoutent et ils veulent t'adorer, toi, le Roi. Tu fais naître en nous ce besoin, ce besoin de t'aimer. Oui, notre âme veut crier : 'Tu es Roi, tu es le Fils de Dieu, et tu es monté sur la Croix pour nous sauver.' Ce murmure, il court les montagnes. Tu entends, Seigneur? C'est l'écho, c'est l'écho de notre voix. De vallée en vallée, nous avons marché, nous avons rencontré tant de souffrances. Nous voulons déposer ces souffrances dans notre cœur et te les présenter.

Je t'aime, Seigneur. Tu veux prendre mes souffrances ce soir? Je ne me comprends pas. Je ne comprends pas la souffrance de mes enfants tant elle est grande. Oui, j'ai crié, j'ai crié en moi pour que tu puisses m'écouter. Je t'en prie, Seigneur, guéris-nous, arrache de nous ce qui ne nous appartient pas. Je le demande devant ta Mère. Prends les douleurs, Seigneur, prends celles que notre chair connaît.

Jésus : Venez à moi, mes enfants. Approchez-vous. Faites ce que votre Dieu vous demande. Rassemblez-vous, mes enfants. Ne faites qu'un tout. Vous êtes à Dieu. Je vais guérir ce soir. À cet instant même, j'arrache certaines souffrances en vos pensées. Vous avez cru que vous étiez seuls, vous avez cru que vous étiez abandonnés, vous avez cru que ce qui était dans votre vie n'était pour vous que de la souffrance. Je mets en votre pensée ma Pensée. Ma Pensée guérit, elle est puissante, elle fait de vous des enfants qui s'approchent tranquillement de la splendeur de Dieu. Vous êtes à Dieu. Vous n'appartenez pas à l'esprit de ce monde.

Dieu a déposé en vous sa Présence, ne la ressentez-vous pas en vous? Je suis là devant vous. Je suis aussi devant tous les enfants de mon Père, car lorsque je vous regarde, je regarde tous les enfants de mon Père. Une pensée malade contre vous a nourri tant d'enfants. J'ai le pouvoir, mes enfants, d'aller là où vous n'êtes pas capables d'aller. Ayez confiance en votre Dieu. Allez, mes enfants, penser du bien de vous. Dans les moments où vous n'étiez plus capables de vous apprécier, moi, je vous disais : «Je t'aime. Moi, je t'aime comme tu es.»

J'ai pris en toi tes pensées qui te démolissaient et je te rendais fort pour que tu puisses affronter les moments où tu devais te regarder. Ô pensée impure, regarde-toi aujourd'hui, tu as revêtu le manteau de l'amour, car tel manteau je t'ai couvert de mon amour inconditionnel. J'ai fait couler sur toi mon Précieux Sang et cela a rendu ta pensée si belle. J'ai arraché de toi cette impureté, et ce soir, je te rappelle ce que j'ai fait pour toi : j'ai pris ta pensée réparée et je l'ai présentée à mon Père. As-tu confiance en cela?

Je t'en prie, ce soir, approche-toi, viens me donner, viens me donner tes pensées les plus sombres dans ta vie, viens les déposer au pied, au pied de cet ostensoir afin que tu puisses regarder ce que j'ai fait pour toi. Je t'ai amené là, au pied de ma Croix, tout près de ma Mère, pour que tu reprennes des forces. Viens, je t'attends.

♪♪          Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime. Mon Roi, mon Sauveur…

Ce que je suis, je le suis pour vous. À chaque instant je donne ma Vie pour vous, à chaque instant je vous apprends à être vous-mêmes afin que vous soyez devant mon Père des enfants fidèles, fidèles à votre 'je t'aime'. Vous avez en chacun de vous ma puissance et votre puissance nourrit la puissance de tous les 'je t'aime'. C'est à moi de vous rendre vrais, c'est à moi de faire de vous des êtres purs en vos pensées. Toutes vos pensées doivent nourrir l'être que vous êtes, toutes vos pensées doivent être une nourriture pour ceux que vous aimez. Vous avez des frères, vous avez des sœurs, aimez-les. Vous avez des enfants, vous avez des petits-enfants, aimez-les. Prenez soin de la famille de mon Père, il vous a confié sa famille.

N'oubliez pas, mes enfants, que vous êtes prêtres, rois et prophètes. Je nourris votre vie avec ma Vie. Êtes-vous prêts à faire ce que je vous demande, mes enfants? (R : Oui.) Vous connaîtrez par moments vos difficultés. Il ne sera pas facile de vous tenir toujours dans des pensées pures, mais croyez en moi, croyez en Celui qui est mort sur la Croix. Je suis Roi, Prophète. Je suis Prêtre et je vous porte en moi.

Petits enfants, je vous ai donné chacun une demeure et elle est en vous. Que vous demeuriez dans une demeure extérieure, que vous demeuriez sans demeure extérieure, ce qui est important, c'est de vous reconnaître ayant une demeure en vous. Aimez, mes enfants, aimez-vous.

Il n'y aura plus de pauvreté, il n'y aura plus de larmes, il n'y aura plus de maladies, il n'y aura plus de persécutions, car vous aurez nourri votre chair avec l'amour. Vous avez entendu que les enfants de la rue ont reconnu l'amour? Eux savent qu'ils ont manqué d'amour, mais ceux qui ont tout ne savaient pas qu'ils manquaient d'amour, ils avaient remplacé l'amour par le matériel : vous étiez plus pauvres que ces pauvres. Eux ont été violés, eux ont été oubliés, eux ont été maltraités. Vous, vous vous êtes violés, vous vous êtes oubliés, vous vous êtes maltraités.

Ce soir, je guéris, mes enfants. Je guéris des chairs de par le monde, je guéris des cœurs, je guéris des pensées qui font si mal parce que vous vous donnez, vous vous donnez par amour. Ne cessez pas de vous aimer. Apprenez à être ce que vous êtes. Oui, mes enfants, chantez, chantez, chantez pour votre Dieu. Ceci est un acte de grâce pour tout ce que je fais ce soir parmi les enfants de mon Père.

♪♪        Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime. Mon Roi, mon Sauveur…

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Seigneur, donne-moi, donne-moi de l'amour, donne-moi assez d'amour pour moi, Seigneur, afin que je puisse renoncer au matériel. Est-ce que j'ai besoin de plus de deux paires de pantalons, Seigneur? Est-ce que j'ai besoin de plus d'un chandail pour l'hiver, Seigneur? Est-ce que j'aurais mal au cœur de ma transpiration, Seigneur? Ce qui sort de ma chair, Seigneur,  je dois l'aimer! Est-ce que j'ai besoin d'aller toujours me laver, Seigneur? Tu as, toi, mon Dieu d'amour, tu as ressenti ce que moi, je ne voulais pas ressentir, et je ne voulais pas sentir ce que les autres ne voulaient pas sentir de moi. Que ce soit mes défauts ou que ce soit ma transpiration, quelle était donc cette différence? Je veux vivre comme toi tu as vécu, Seigneur.

Oh! Seigneur, apprends-moi à aimer qui je suis! À quoi servent toutes ces guenilles si elles me tiennent prisonnier dans une chair orgueilleuse, dans une chair qui a peur d'être ce qu'elle est? Dieu, il ne nous demande pas d'être habillés comme des rois. Nous, nous sommes habillés comme des rois et, pas contents, nous recommençons chaque année selon la mode. Pourquoi? Parce que notre esprit est prisonnière; voilà que je dis 'prisonnière', c'est prisonnier! Eh bien, je réalise que je suis prisonnière de la grammaire. Les études m'ont rendue orgueilleuse puisque je remarque mes défauts. Qui remarque mes défauts? Moi. Alors, Seigneur, apprends-moi, apprends-moi à m'endurer. Oui, j'ai eu un cancer. Qu'est-ce que c'est que d'avoir un cancer? Ça dure un moment puis, oups, peut-être c'est fini. Qu'est-ce que j'ai comme mérite? Je n'en ai pas de mérite. C'est lorsque je vais enlever mes souliers et que je vais marcher nu-pieds, là, dans la rue.

Tu te souviens, Nicole, lorsque nous avons été dans l'État de New York? Nous avons rencontré un ami. Son nom? Larry. Il n'avait pas de souliers. Il n'en avait pas besoin, il avait de corne assez épaisse qu'il était à l'abri du froid et des douleurs. Lui, il était bien dans ce qu'il était : avec lui. Et tu te souviens de notre amie? Elle n'avait plus rien. Où était-elle? Au même endroit. Elle couchait où? Dans les autos abandonnées. Eux savaient aimer. Ils ont quitté tout, ou tout les a quittés! Mais ils ont appris à se contenter de ce qu'ils avaient et ils ne pleuraient pas le soir. Non, ils avaient toujours un endroit.

Nicole : Lui, il dormait devant la porte de son fils, tu te souviens?

Il ne rentrait pas chez son fils, non, il était bien là où il se trouvait. Et elle, elle ne se plaignait pas comme nous : 'Il fait froid à soir, hein? J'ai besoin d'une couverte. Je suis là, ici, dans une grande salle, me semble que j'ai froid aux pieds.' Elle, elle se couchait là où elle trouvait une place. Vous savez où, lui, prenait sa force? Tu te souviens, Nicole? Il rentrait dans les églises et il parlait aux saints, parce qu'il savait qu'ils étaient aimés de Dieu; alors, il se sentait aimé de Dieu, et il disait merci lorsqu'on lui présentait un plat. Il n'était pas orgueilleux : 'Hé, qu'est-ce qu'on va dire de moi si je fais la charité, si je demande qu'on me nourrisse? Je vais aller travailler.'

Ce n'est pas un péché de travailler! Non, non, ne lâchez pas tous votre ouvrage! On a besoin de médecins, on a besoin de chauffeurs d'autobus, on a besoin de garde-malades, on a besoin d'institutrices! Mais savez-vous que ce serait merveilleux s'ils faisaient cela dans la rue? Oui, on serait comblés. Qui a mis en notre vie tous ces besoins inutiles? Est-ce qu'on a besoin de grosses cabanes? Mais non.

Eh bien, ce soir, je demande au Seigneur : 'Donne-moi la grâce du dépouillement et surtout la grâce de me dépouiller des opinions d'autrui, surtout celles de ma famille. Que vont dire mon fils et mes deux filles? Je sais qu'ils vont m'aimer quand même. Est-ce que j'ai ce courage? L'avons-nous ce soir? Eh bien, commencez par enlever votre chauffage dans votre chambre. Que cela soit à 10°C, eh bien, merci, Seigneur, j'ai une couverte. Nous sommes habitués à nos 17°C et plus, nous voulons avoir notre bout du nez chaud. Commençons, commençons tranquillement.

Seigneur, nous osons, ce soir, te demander, j'ose, ce soir, te demander à suivre tes pas, à renoncer à ce que l'esprit de ce monde nous a fait connaître. Si, en un instant, les trois jours de noirceur se présentaient devant vous, et que ces trois jours se terminent, là vous allez vous contenter d'un chandail, d'une paire de pantalons. Vos garde-robes! Oh! Qu'est-ce que je vais mettre aujourd'hui? Il n'y en aura plus. Quelle paix! Combien de vêtements le Seigneur avait comme change? Il en avait un : il était comblé. Alors, le Seigneur se chargera de notre transpiration.

Il faut que nous ayons en notre esprit l'Esprit de Dieu. Oui, on veut vivre, hein, les trois jours, on veut tout purifier en nos pensées, on veut tous profiter des grâces de la purification, oh, il y a un petit prix : il y a  le prix de l'amour. Je m'aime plus que mes vêtements, je m'aime plus que mes souliers, je m'aime plus que tout ce que j'ai accumulé autour de moi, je m'aime avec la liberté : être libre, aimer et être aimé. Ceux qui sont dans la rue, ils ont découvert ce que nous, nous cherchons : la liberté. Oui, quelquefois, oh! souvent, ils dorment le ventre creux; oui, souvent, ils se ferment les yeux et ils se disent : est-ce qu'un jour on va m'aimer?

Au tout début, au tout début, je me suis présentée dans une salle à Montréal. Une jeune femme s'est avancée pour parler à Jésus à travers moi. Elle a dit : "Jésus, guéris-moi. À trois ans, on m'a jetée à la porte, à trois ans!" Elle s'est cachée en arrière d'une poubelle. Chaque soir, lorsqu'elle ferme ses yeux, elle revoit ces scènes. Elle voulait que personne ne la voie parce qu'elle savait qu'elle était en danger à l'extérieur. Trois ans!... Elle n'a pu trouver l'amour, parce qu'elle ne se sentait pas capable d'aimer et de se laisser aimer. Elle avait dépassé la trentaine. Toute une vie à traîner cela! Elle voulait être guérie.

Ils ont besoin d'amour. Les enfants de Dieu ont besoin d'amour, les tout petits enfants qui viennent au monde ont besoin d'amour. Nous sommes des mamans, est-ce que nous sommes là ouvrant nos bras à tous les instants de leur enfance? Mais non, les mamans, il faut qu'elles aillent travailler pour payer leur grosse maison, pour payer leurs voyages, pour payer leurs garde-robes, leur auto, leurs loisirs. Ces petits, petits enfants de quelques mois passent d'un bras à un autre bras. Ils nous sont confiés par Dieu le Père et nous, que faisons-nous? Nous les confions à d'autres personnes! Dieu le Père nous connaît. Nous, connaissons-nous les personnes à qui nous confions nos enfants? Est-ce que nous prions pour les personnes qui vont prendre soin de nos enfants? Est-ce qu'ils vont les aimer comme nous on doit les aimer? Que faisons-nous? Nous manquons d'amour envers nous-mêmes, alors nous donnons ce que nous sommes à nos enfants.

Dans le monde d'amour, il n'y aura pas de garderies. Dans le monde d'amour, il y aura une famille comme Marie, Joseph et Jésus : la Sainte Famille. La famille! Nous serons une famille, nous serons une famille d'amour. Là où il y a le matériel, c'est là où il y a le moins d'amour. Là où il y a la pauvreté, là où il y a des besoins, on y trouve de l'amour. Voilà ce que nous sommes devenus, nous, les matérialistes. Nous avons, la plupart, hein, des cheveux blancs; alors, nous devons prier, nous devons avoir de bonnes pensées, nous devons être une nourriture pour nos enfants, nos petits-enfants.

Le Canada a besoin de bras pour porter tous les enfants du Canada. Les enfants du Canada ont besoin d'amour pour croire que l'amour existe, le vrai amour! Dans les autres pays, on croit qu'il y a le vrai amour. Nous avons été, Nicole et moi, dans des pays comme la Colombie. Nous avons été au Venezuela. Eh bien, ces pays-là, ce n'est pas la grosse richesse, bien que nous étions bien logées, mais nous avons connu aussi des personnes qui vivaient dans les bidonvilles. Quel amour!

Le Père Ruben, quand nous sommes descendues en Colombie, il avait le rire. Vous savez pourquoi? On nous attendait avec des pancartes, puis les bras grand ouverts prêts à nous faire des 'hugs' (étreintes) prêts à nous étouffer et des roses. Ils étaient contents. Nicole et moi, on voulait arriver là incognito, pas trop, trop, pourquoi? Parce que nous, on vient d'un pays où les messagers, les répéteuses, là, il faut qu'ils gardent leur place dans un petit coin, au bout là-bas, pour que personne ne puisse les prendre comme modèles. On est dérangées parce qu'on aime Dieu. On le crie, on en parle. Alors, quand nous sommes arrivées là-bas, nous sommes arrivées avec nos blessures, mais eux, eux ont accueilli deux personnes qui venaient parler de Dieu.

On nous a fait passer à la radio. Nous avons entendu notre Dieu parler d'amour à des personnes qui tuaient des enfants de Dieu. Cette personne qui avait appelé, elle a demandé par téléphone si Dieu était pour lui pardonner? Dieu a parlé d'amour. Il s'est fait mendiant d'amour. Il a bercé son enfant. Lorsque nous sommes sorties du studio, le monde était dehors pour savoir qui avait répété. Parmi ces personnes-là, il y en avait qui, la plupart, avaient connu la violence : on avait tué des personnes de leur famille. Si vous saviez le nombre de personnes qui ont été consolées par Jésus parce qu'il y avait une personne de leur famille kidnappée, tuée, martyrisée. Ah! C'était beaucoup! Mais entendre parler Jésus, cette réponse qu'il a donnée à cette personne, les autres étaient tout amour. Ils vivaient le pardon. Ils étaient dans la joie.

Alors nous, nous avons été comblées, nous avons été aimées là-bas, telles que nous sommes. Et nous en avons vu de la souffrance, mais nous avons côtoyé l'amour, le vrai amour. Celui qui nous voyageait, c'est Isaac qui nous a reçues chez lui. Il ne sortait pas de chez lui sans apporter avec lui de la nourriture, parce qu'à tous les coins de rue, il y avait des enfants qui, eux autres, faisaient… comment on appelle ça? Ils jonglaient, d'autres dansaient dans le but que les gens les nourrissent, leur donnent à manger; alors, Isaac, il avait toujours de quoi dans son auto pour eux.

Voilà ce que nous vivons ailleurs, là où il y a de la pauvreté. Nous, nous levons nos vitres quand on monte à Montréal, on barre nos autos, hein, les quatre portes! S'il y en a un qui cogne, le cœur nous débat gros, gros, gros! La peur passe, oui. Pourquoi avons-nous peur? Parce que nous avons peur de nous-mêmes. Nous avons peur d'aller là où nous avons des tripes : en dedans de nous. Nous sommes comme mon père disait : nous sommes des peureux. Oui, nous avons peur de notre ombre. Eh bien, si on avait vraiment conscience que nous avons peur de notre ombre, peut-être qu'on commencerait à l'affronter, et lui dire : 'Hé! Tu n'as pas affaire dans ma vie, va-t'en!' Mais nous, on s'en est fait une amie.

Elle, elle sait comment faire pour qu'on puisse aller magasiner. 'Hé! J'ai peur de manquer les ventes! J'ai peur de ne pas avoir la maison que je désire, c'est seulement ma troisième, mais c'est elle que je veux! J'ai peur de manquer la bonne marque d'auto, c'est bien elle ou c'est elle, qu'est-ce qui est le mieux pour moi? J'ai peur de tomber malade, ça m'en prend des vitamines, ça m'en prend un bon régime. Seigneur, apprends-nous à être vrais. On a peur de la maladie, n'est-ce pas? On a mal aux genoux, oupelaye! Je ne baisserai pas mon chauffage à 10°, je vais développer du rhumatisme! Eh bien, le Seigneur, il va falloir qu'il nous apprenne.

Lorsque j'ai été à Otterburn Park, Maman Marie nous a parlé de quelqu'un. Voulez-vous savoir de qui? Je vous le donne en mille : Saint François d'Assise. Elle nous a demandé de nous dépouiller. En premier, elle a dit : «Privez-vous de la télévision, mes enfants, un tout petit peu à la fois. Préférez les films des saints, allez vers les petites bandes dessinées. Lorsque vous les aurez vus une centaine de fois, vous allez la fermer la télévision.» On n'était pas prêts, hein? Hé! nos nouvelles! Comment je vais m'habiller, moi, le lendemain, si je ne sais pas s'il va pleuvoir? Qu'est-ce que je vais avoir l'air, moi, au moment du dîner? Tout le monde va parler de ce qui s'est passé à la télévision : je n’aurai rien à dire. Lorsque je vais dans un party, on va parler de tel film, de tel acteur… Hé! Je ne suis plus là, moi, je ne suis plus rien! Qui c'est ça, ce nouveau-là? Hé! Il faut que je me tienne à la mode.

Et là, elle vient nous parler de se dépouiller, d'être comme Saint François d'Assise! Veut-elle parler de notre garde-robe? Hé! Mais elle nous a dit : «Je ne vous en parlerai pas tout de suite.» Elle nous connaissait, hein? Mais elle a dit quelque chose de très important : «Je vais vous donner la main. Donnez-moi la main. Dans les moments de noirceur, vous allez ressentir ma main.» Maman Marie nous donne la main. Nous avons besoin d'elle pour renoncer au matériel. À quoi ça sert ce matériel-là? Oui, c'est vrai, ça sert à nous réchauffer là, ça sert à bien paraître, hein? Oui. Mais ça sert à nous perdre aussi. Nous devons demander à Saint François d'Assise de nous aider. Il y en a d'autres saints. Vous direz : 'Hé! On n'est pas des saints!' Oui, on est à le devenir. Nous avons perdu notre auréole, nous l'avons remplacée par nos belles coiffures.

Mais dans le monde d'amour, nous vivrons simplement. Le Seigneur vient de dire : «Vous êtes mieux de commencer tout de suite.» Alors, demandons à Dieu de nous aider. Et allons nous coucher, mais pas avant de recevoir bénédiction. Nous avons un prêtre qui parle en anglais et nous avons un autre prêtre qui parle en français. Hé! On va-tu être gâtés ce soir?

Prêtre francophone : Je suis venu, il y a deux semaines. C'était un groupe de jeunes de 18-25 ans. Il y a un jeune qui a dit après l'adoration: "Moi, à partir de demain matin, je vais dire mon chapelet, pas parce que je suis obligé, mais parce que je viens de comprendre que lorsqu'un petit enfant se lève le matin et qu'il saute vers sa mère et lui dit qu'il l'aime, alors moi, je veux dire ça à Marie. Donc, à partir de demain matin, moi aussi je vais dire mon chapelet parce que je veux dire à Marie que je l'aime.

Alors, on va demander à Marie justement de vous accorder un sommeil réparateur, qu'elle soit présente pour votre nuit, qu'elle soit présente aussi demain dans la journée qui va commencer. Je vais demander à tous les anges qui ne sont pas sollicités qu'ils viennent vous accompagner, tous ceux qui sont ici ce soir. Je suis sûr qu'il y a assez d'anges qui ne sont pas sollicités, pour qu'il puisse y en avoir un qui vienne à chacun et à chacune d'entre vous. Et par le ministère de l'Église, je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Bonne nuit!