Rencontre d’amour avec l’Agir de Dieu, Rennes, France,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2015-06-20 –  Prenez conscience de votre chair mal aimée

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Nous avons appris, depuis le début 2015, que nous manquions d'amour envers nous-mêmes. Ce n'est pas parce que Dieu ne nous donne pas de l'amour, c'est que nous-mêmes on ne se donne pas de l'amour.

Nous avons passé par deux étapes: 'Dieu, je t'aime de toute mon âme, de tout mon esprit, de tout mon cœur et de toutes mes forces.' J'aime mon prochain, mais pour aimer son prochain, il faut passer par une deuxième étape: 'je m'aime devant Dieu.' Je ne peux dire à mon prochain que je l'aime, il faut que j'arrive à m'aimer avant pour sortir gratuitement mon amour qui le nourrit.

Dieu est amour, Dieu nourrit qui il est, Dieu est l'Amour, donc il se plonge dans son amour, il reçoit son amour, il donne son amour. Sans cesse, Dieu est dans son mouvement d'éternité. Il est l'Éternité. Il n'y a pas de début, il n'y a pas de fin; Dieu, continuellement, est amour. Mais nous, nous recevons 'de': nous recevons de Dieu des grâces d'amour, cela nourrit notre vie, notre vie en notre âme. Nous recevons et nous donnons; nous recevons de Dieu et nous devons donner à l'être que nous sommes ses grâces. Lorsque, nous, on se dit aimer notre prochain, alors il faut donner qui nous sommes pour notre prochain. Oui, Dieu nourrit tous ses enfants créés, mais nous aussi nous devons nourrir qui nous sommes, et qui nous sommes est ce que notre prochain est.

Nous avons une seule chair. Tous connaissent qu'Adam a reçu de Dieu une chair. Elle est complète la chair d'Adam. Et de la partie, 'de la partie' d'Adam (l’instrument dessine sur un tableau un cœur) voici la partie d'Adam. (L’instrument dessine un autre cœur, mais celui-ci prend la forme d’un cœur avec l’un des côtés du cœur déjà dessiné) : Ève est venue. Adam, première chair sur la terre, contenait toutes les chairs. Ève, lorsqu'elle reçut la partie d'Adam, elle reçut la chair d'Adam et la chair de toutes celles qui faisaient la chair d'Adam. Elle n'a pas reçu seulement une petite partie de la chair d'Adam. Dieu prit une partie de la chair d'Adam; donc, Dieu prit la chair, la chair qu'il avait créée, et avec la chair qu'il avait créée pour la mission qu'Ève avait sur la terre, il disait à Ève: «Ta mission débute avec la chair»: la chair de tous les enfants de Dieu. Voilà pourquoi nous sommes inséparables. Nous ne pouvons pas nous séparer de toutes les chairs puisqu'Adam contenait toutes les chairs, et d'une partie d'Adam fit la chair, sur la terre, d'Ève qui contenait, elle aussi, toutes les chairs.

Nous avons la même chair et elle est devant nous. Que nous ayons la peau blanche, rose, rouge, jaune, brune, foncée, pâle, c'est la même chair, il n'y en a pas deux. S'il y a des chairs plus foncées et les autres plus pâles, eh bien, regardons la végétation. Regardons là où nous vivons, regardons ce qui entre dans la chair: la chair qui se nourrit, la chair qui se donne. Il y a de la beauté en Dieu. Autant qu'il y a des fleurs à l'extérieur de toutes les couleurs, autant qu'il y a la végétation de toute beauté, autant qu'il y a des oiseaux qui peuplent l'air, les enfants de Dieu sont les premiers: les premiers créés.

Dieu créa l'univers avant nous ou après nous? Nous en Dieu, nous fûmes à l'instant où Dieu voulut de nous. Dans la pensée de Dieu, est-ce que nous étions? Oui. Avant même que nous on se voit, qu'on se regarde, qu'on regarde la chair, notre chair créée, avant même que cela soit, nous étions; alors, lorsque nous fûmes en la Matière Parfaite, Immaculée et Éternelle, Incréée, nous, créés, on s'est tous regardés, on s'est tous aimés. La pensée était en la pensée de Dieu; alors on regardait la création de Dieu: nous, et on s'aimait inconditionnellement.

Nous étions devant chacun de nous. Chacun de nous voyait la beauté de Dieu qui se reflétait sur nous. Nous étions en la Matière Immaculée, Parfaite. La Matière Immaculée, Parfaite, était-elle belle? Ah! Indescriptible! Elle était d'une telle beauté, d'une telle splendeur que cette splendeur nourrissait la chair créée. Nous avons pénétré dans la Chair Incréée et la Chair Incréée nous a nourris, et encore aujourd'hui la Chair Incréée nourrit encore la chair créée. Nous sommes devant notre chair. Il est important de le réaliser, il est important d'aimer notre chair.

Il faut aimer notre chair. Lorsque je regarde mon frère, ma sœur, mon frère, ma sœur... il faut que j'aime, il faut que j'aime ma chair. Pour aimer ma chair, il faut que j'apprenne à reconnaître que je suis chair, que je viens de Dieu, de la Matière Incréée: la Matière Incréée qui contient toute matière. Nous venons de la Matière Parfaite, nous venons de Dieu, alors il faut vivre ces moments d'amour, et ces moments d'amour, c'est continuellement. Il ne faut pas que notre regard s'arrête, il ne faut pas que notre pensée s'arrête, il ne faut pas que notre écoute, nos paroles, nos actions et nos sentiments s'arrêtent. Nous avons besoin de nourriture, nous avons besoin de nous, nous avons besoin de la chair: ma chair a soif d'amour, ma chair a faim d'amour.

J'ai besoin de regarder continuellement ma chair. Lorsque je regarde mes frères, lorsque je regarde mes sœurs et que je ne donne pas de l'amour, alors il y a séparation: je me coupe. Si je vis ainsi, où vais-je chercher mon amour? Où vais-je peupler mes regards? Mes regards ne vont être que sur moi; alors je ne reconnaîtrai pas mon abondance, je ne saurai pas que ma nourriture, essentielle à ma vie, est limitée.

Je me limite, je limite mon amour. Mon amour, c'est moi; mon amour, c'est chacun de mes frères et de mes sœurs: je n'ai pas deux amours. En Dieu, je n'ai pas deux amours, j'ai l'amour de Dieu. Lorsque Dieu voulut de moi dans sa pensée, avec quoi il a fait qui nous sommes, créé qui nous sommes? Avec son amour. Donc, l'amour de Dieu est en nous. Nous avons besoin de notre amour et notre amour est en nous, en toi, en toi, en toi...: notre amour, l'amour de Dieu. Lorsque je suis coupé, je me coupe de mon amour.

Je me contente de mon amour. Mais, mon amour a soif, mon amour  a faim, donc il va chercher à l'extérieur de ma chair de l'amour: le matériel, ce qui est donné à mon être, les animaux, les oiseaux, les arbres. Mais les animaux, la nature, n'ont pas d'âme! Oui, ils ont l'amour de Dieu. J'ai besoin de l'amour: ils me donnent de l'amour, mais c'est un amour qui s'effrite, c'est un amour qui ne dure pas éternellement. Je me nourris momentanément, cela n'est pas durable dans ma vie. Lorsqu'on me frappe, ce n'est pas mon petit chat d'amour qui va faire en sorte de nourrir mon amour, ce ne sont pas les arbres dehors qui vont alimenter qui je suis. Mon amour est mon tout, c'est ma chair, 'ma chair'; alors je deviens donc un être sans valeur envers moi-même.

Je m'attache à ce qui est momentané. Mais comme je suis fait pour l'amour, là, entre quelque chose qui est dangereux: un besoin si fort que je m'incline devant ce qui m'apparaît être de l'amour pour moi. Je m'attache démesurément à ce qui est momentané: un instant. Mon petit chat, mon petit chien: 'Oh, que je l'aime!' C'est un 'je t'aime' de Dieu, mais il aura une fin. Moi, je n'ai pas de fin, je suis éternel, je viens de l'Éternel. Il ne faut pas que je m'attache à cette petite bête d'amour plus qu'à mon prochain. Si je m'attache à ma petite bête d'amour, que j'aime et qui m'aime, plus que ma chair, il va arriver à un moment où je vais m'écarter, où je vais me perdre dans une panoplie de besoins extérieurs.

Dieu veut nous démontrer que nous perdons l'équilibre. Je ne suis pas en harmonie avec moi-même, comme je ne suis pas en harmonie avec moi-même, je deviens un être de besoins, de besoins et de besoins extérieurs. Je ne trouve pas en moi l'amour, 'l'amour' qui me comble:

Alors, je ne peux le retrouver qu'en mes frères et en mes sœurs, je ne peux pas le retrouver en dehors.

Je veux vivre ma vie éternelle avec ma chair, je veux la pénétrer, je veux être convaincu que je suis éternel. Je vis ma mission sur la terre avec mes frères et mes sœurs, parce que c'est là ma mission: aimer, aimer mes actes de vie et aimer les actes de vie de mes frères et de mes sœurs parce qu'ils sont ma chair. Je dois donc les aimer, je ne dois pas me séparer.

Si je me sépare, je me sépare de tous mes frères et de mes sœurs, je me sépare de mes enfants. Moi qui suis femme, je me sépare de mes enfants. Ma chair que j'ai portée, je me sépare d'eux.

Je juge un homosexuel, je juge une lesbienne, je juge un meurtrier, un violeur, un menteur, je juge une personne jalouse, eh bien, je me juge, je juge ma chair: je juge tous ceux que j'aime. Tous ceux qui viennent de ma chair, je les juge; tous ceux qui nourrissent ma chair, je les juge: je me sépare.

Je n'ai pas de nourriture, j'ai faim, j'ai besoin d'amour: je me console avec l'extérieur qui est sans vie éternelle. Alors je deviens un être mort, je vis sur la terre comme un moribond. Dieu veut me nourrir. Mon âme reçoit de Dieu ses grâces, mais comme je me sépare de qui je suis, ma chair qui a faim ne reçoit pas, parce que j'ai séparé ma chair de toutes les autres chairs.

Alors mon âme qui reçoit des grâces par Dieu, distribuées par Maman Marie, mon âme veut me donner, veut me donner de l'amour. Mon âme, c'est l'amour, c'est la vie. Elle reçoit, elle veut donner, elle veut donner encore et encore, mais elle est coupée, parce que ma chair ne répond plus à l'appel de l'amour. Ma chair est prisonnière: j'ai mis des menottes à ma chair, j'ai mis un bandeau à ma chair, j'ai mis des bouchons, j'ai mis un fermoir, j'ai mis des chaînes. C'est moi qui l'ai fait parce que je me suis séparée.

Où vais-je chercher ma nourriture? Ma chair a besoin de nourriture, mais je ne crois pas en qui je suis; je ne crois pas que je suis un enfant créé par l'Éternel, voulu par l'Éternel; je ne crois pas en la puissance de Dieu; je ne crois pas que Dieu aime tous ceux qu'il a créés; je ne crois pas qu'il nourrit les pécheurs autant qu'il nourrit les purs enfants. Je n'y crois pas parce que je suis orphelin, je suis quelqu'un qui erre.

Souvenons-nous, dans la Bible, Dieu nous a parlé. Il nous a dit que lorsque nous nous éloignons, nous dilapidons notre héritage. L'enfant, parti au loin, est parti avec son héritage. Il a gaspillé son héritage. Il avait l'amour de son père, mais il a tourné son regard vers ce qui était extérieur. Il a été vers les plaisirs, il a été vers tout ce qui était éphémère et, un jour, il s'est retrouvé seul, seul: un vide, une noirceur. Il marchait et il avait l'impression de marcher dans le désert. Il se faisait fouetter par le vent de gauche à droite, car il ne reconnaissait plus son orientation, il était incapable de retourner à la maison. Il s'était perdu dans un monde pervers, il s'était perdu dans un monde sans amour pour Dieu: il s'était éloigné de son père. Alors, son père, qui l'aimait, a pris soin de lui: il a nourri ses pensées, il ne l'a jamais laissé seul, il lui a donné son amour.

L'amour de Dieu ne peut pas s'éteindre. L'amour de notre Papa du Ciel ne peut se retirer de nous, car il nous aime inconditionnellement. C'est notre Papa du Ciel. C'est lui qui nous a voulus, c'est lui qui nous a aimés avant même qu'on prononce notre 'je t'aime', c'est lui qui s'est ouvert à son amour pour que nous soyons. Est-ce que Dieu va se séparer de qui il voulait? Là où nous sommes, dans ce monde où ce monde se perd continuellement, dans un monde sans vie, un monde blessé, un monde qui a faim, un monde qui ne sait plus de qui il vient, un monde qui s'attache à tout ce qui est extérieur et qui se fait dominer par l'esprit égoïste, menteur, trompeur, violeur, un esprit de colère, de haine, un esprit de pouvoir.

Le pouvoir. Nous, avons-nous connu cet esprit de pouvoir lorsque nous nous séparons de nos frères? Lorsque nous nous séparons de la chair, la chair souffre. Nous séparons la chair: la chair cherche la chair. La chair est souffrante, elle devient donc une chair de pouvoir. Nous, nous voulons et nous prenons les moyens pour qu'on soit aimés: nous contrôlons, nous dominons. Nous ne sommes pas le vrai amour de notre Dieu qui aime qui nous sommes.

Nous n'aimons pas. Lorsque nous voyons notre chair ne pas répondre à notre amour, nous contrôlons ceux qui ne pensent pas comme nous, qui ne regardent pas, qui n'écoutent pas, qui ne parlent pas, qui n'agissent pas et qui ne ressentent pas: comme nous. Nous sommes des êtres de pouvoir, de domination, nous sommes des êtres violents. Nous nous nourrissons continuellement de nous-mêmes: le moi, le moi, le moi.

Nous sommes dans un amour personnel, dans un amour contrôleur, dans un amour qui connaît des faiblesses et qui résout lui-même ses tourments. Il veut résoudre ce qu'il ressent: 'Tu ne penses pas comme moi?' Je tourne mon regard ailleurs. 'Tu n'écoutes pas ce que je te dis?' Eh bien, je vais changer d'ami. 'Tu ne fais pas ce que moi je te demande?' Je t'éloigne de ma vie. 'Tu ne dis pas les mêmes paroles que moi?' Je vais t'accuser. 'Tu ne fais pas les mêmes gestes que moi je veux que tu fasses?' Je vais t'empêcher d'être dans ma vie. 'Tu ne ressens pas ce que je ressens?' Eh bien, tu n'es pas ce que moi je suis. Moi, je suis un être vrai; moi, je suis un être de valeur; moi, je sais consoler; moi, je sais être amical, j'ai beaucoup d'amis.'

Nous nous fermons au cercle de l'amour pour entrer dans le cercle de 'ma' noirceur: un monde qui a l'esprit de la division, un monde qui a l'esprit du contrôle, un monde qui a l'esprit pervers, un monde qui ne cherche pas à s'abreuver à la Source même de l'Eau vive, mais à s'abreuver à la source de la connaissance, pas la connaissance du bien, la connaissance du moi. C'est ce monde d'aujourd'hui, et nous avons entré dans ce monde d'aujourd'hui. Jésus, il a dit: «Je ne suis pas de ce monde.» Alors, il est venu parmi nous, marcher parmi nous, pour nous démontrer que nous appartenons à Dieu, que nous n'appartenons pas à ce monde que nous avons alimenté, que nous avons aimé. Non, Jésus est venu parmi nous pour nous dire: «Vous n'êtes pas de ce monde, ce monde menteur que vous avez vous-mêmes inventé.» Par ces paroles, nous comprenons que nous sommes la cause d'une souffrance parce que nous écoutons les démons. Nous sommes devenus les pièges, les pièges des démons.

C'est nous les pièges. Nous devenons les pièges pour notre chair. Nous faisons tomber nos frères et nos sœurs dans nos propres pièges et nous accusons les autres de mettre des pièges dans notre vie: 'Ce n'est pas ma faute! -- Ah! C'est la faute de qui? -- C'est ta faute! Je ne suis pas comme toi. -- Tu es comme qui? -- Mais comme moi! Toi, je te regarde et je ne vois pas qui je suis en toi, donc je me garde bien de me confier à toi. Je me méfie de toi, je ne te regarde pas comme étant comme moi. Me connais-tu? Je connais qui tu es parce que ce que je suis a reconnu en toi ce que je ne veux pas être.' Alors que ce que nous voyons, c'est ce que nous sommes: nous regardons notre chair, nous jugeons notre chair, nous ne voulons pas être une seule chair. Nous nous maintenons dans le moi.

Dieu vient nous dire: «Mes enfants, aimez qui vous êtes, soyez qui vous êtes. Parlez d'amour et reconnaissez l'amour qui est devant vous. Soyez un en tous, soyez tous pour tous. Faites la Volonté de mon Père. N'ayez pas dans votre vie la peur qui vous domine. La peur n'est pas de Dieu. Cessez de vivre avec l'ombre de vos péchés. La peur vous domine et parce que la peur vous domine, vous pénétrez toujours dans vos péchés que moi je veux vous montrer, tel comme moi je vous regarde. Mais ce que vous regardez, c'est la peur de l'ombre de vos péchés. Cela veut dire que j'ai purifié vos péchés, mais vous n'y croyez pas. J'ai purifié vos péchés, mais vous ne goûtez pas à ma miséricorde. Je vous ai pardonné, mais vous ne vous pardonnez pas. J'ai institué les sacrements, mais vous ne les rendez pas à Dieu. Vous prenez les sacrements et vous vous couvrez avec pour vous montrer tels que vous voulez être, mais vous n'êtes pas capables de le vivre. Vous le dites, mais vous ne le vivez pas.»

Nous sommes tous des pharisiens. Nous nous recouvrons de beaux atours artificiels, mais nous ne faisons pas ce que Dieu nous demande: croire en lui, croire en son amour inconditionnel, pénétrer son amour, y goûter, être des enfants.

C'est toi qui m'as nourri. Oui, tu as éclairé ma vie. Là où j'étais dans ma noirceur, dans mes faiblesses, tu m'as éclairé pour que je puisse trouver le chemin qui me conduit à la maison. Tu m'as donné ton Fils et j'ai suivi ce chemin sans le savoir. J'ai passé par des chemins étroits, j'ai aimé les chemins larges, mais lorsque je pénétrais dans le chemin étroit, toi tu me donnais ton amour, la grâce de vivre mes mauvais choix: conséquences. Lorsque je faisais des mauvais choix, toi tu ne condamnais pas, tu pardonnais, et cela m'a amené, avec ta grâce, à vivre mes conséquences. Ce n'est pas dans mes conséquences que tu m'as nourri, c'est avant, dès l'instant où j'ai fait un mauvais choix; dès cet instant, la grâce affluait, la grâce venait.'

«Ne te regarde pas sévèrement, ne te juge pas, car tu devras vivre ta conséquence. Ne t'éloigne pas de toi-même, car tu devras goûter à tes choix»: toujours, le Père, le Père, le Père. Oui, notre Père nous aime et il nous aide à vivre, sur nos chemins larges, nos conséquences.

Il n'est pas toujours évident de comprendre pourquoi nous vivons la séparation de la chair, pourquoi nous vivons les tribulations que nous avons provoquées, pourquoi nous vivons dans une sécheresse face à nous-mêmes, pourquoi nous sommes toujours dans les consolations extérieures. Non, cela n'est pas évident. Mais il faut comprendre que Dieu ne nous laisse jamais seuls jusqu'au jour où nous voyons notre demeure, jusqu'au jour où on entre chez nous, jusqu'au jour où il y a un festin d'amour sur la terre. Sur la terre, combien d'entre nous avons vécu cela?

Combien d'entre nous avons ressenti, à la communion, la chaleur de la Présence de notre Jésus? Combien d'entre nous, à la communion, avons ressenti une paix? Combien d'entre nous, à la communion, on a ressenti que Dieu ne nous rejetait pas? Combien d'entre nous, nous avons ressenti la joie? Combien d'entre nous, nous avons pénétré une paix? Beaucoup. On était rendus chez nous. On a pénétré le Royaume de Dieu sur la terre. Jésus est le Royaume. Nous l'avons pénétré, mais on est souvent sorti. On est repartis encore et on a été encore gaspiller notre héritage. Dieu nous a comblés d'amour et on est partis avec et on a gaspillé toutes ses grâces. Et encore le Père nous a regardés, encore le Père nous a écoutés, encore le Père a nourri notre pensée, encore le Père a déposé sa Volonté dans nos paroles, encore le Père a gratifié nos actions, encore le Père nous a nourris de son amour inconditionnel afin qu'on aille vers la Lumière.

Mais nous, on a la tête dure, on la tête raide, on ne plie pas l'échine. Dieu nous l'a dit: «Mon peuple à la nuque raide.» Peut-on se séparer de la chair et dire: 'Ah, c'était les Hébreux, on est corrects nous autres?' Non. Dieu, lui-même, nous a dit: «Mes enfants à la nuque raide.» Eh bien, c'est nous comme c'étaient eux. Eux étaient en nous, nous on était en eux: une chair, un peuple. Nous sommes l'amour de Dieu, nous sommes l'Église. Tel il y a eu un peuple, tel il y a une Église. Nous devons vivre cela au présent.

Nous sommes la source de l'amour pour chacun de nous. Alors, n'allons pas vers quelque chose qui est éphémère, allons à la source de la vie, de l'éternité, vers nos frères, vers nos sœurs. Mais pour goûter à cela, il va falloir qu'on reconnaisse ce que nous sommes. Suis-je amour? Suis-je enfant de Dieu? Si je suis amour, si je suis enfant de Dieu, je vais aimer tous les enfants de Dieu. Alors, il faut en premier reconnaître que je suis amour et que je viens de l'Amour, et que mes frères, mes sœurs sont amour. Nous avons le même amour, nous sommes enfants de Dieu.

Tous nous sommes enfants de Dieu. Ne regardons pas ce que nous avons fait avec l'amour, ne regardons pas ce que nous avons accompli en tant qu'enfants de Dieu, car si cela nous le regardons avec ce que nous sommes aujourd'hui, nous allons nous abreuver à notre moi: nous allons nous regarder comme étant les seuls enfants de Dieu qui ont été fidèles à la Volonté de Dieu, non. Tous les enfants de Dieu créés en un instant sont aimés par Dieu le Père, par Dieu le Fils, par Dieu le Saint-Esprit, tous, sans exception. Donc, devons-nous aimer qui nous sommes tels que nous sommes? Nous sommes faibles, mais c'est dans la faiblesse qu'on découvre qu'on est forts. Nous sommes malheureux? Pour reconnaître que nous sommes malheureux, il faut y goûter; ainsi, on profite des grâces de la purification pour goûter à notre bonheur. Voilà ce que le Seigneur veut qu'on fasse.

Ne regardons pas notre passé comme étant quelque chose qui ne nous servira pas. Notre passé va nous servir, car nous allons nous regarder, nous allons regarder nos frères et nos sœurs qui ont le même passé que 'moi': nous avons tous le même passé: nous sommes venus avec un choix, le même qu'Adam et Ève. Nous sommes sur la terre pour accomplir notre mission, tels les enfants de Dieu; tel Caïn, il avait sa mission, nous sommes devenus souffrants autant que Caïn. Mais regardons ce que Dieu a fait avec nous: il a tout rassemblé et il a purifié. Il a rassemblé toute la chair souffrante et il l'a purifiée. C'est accompli. Nous devons aimer qui nous sommes; nous devons apprendre que nous sommes amour; nous devons apprendre que nous sommes enfants de Dieu; nous devons apprendre qu'il n'y a qu'une chair; nous devons apprendre que ce que nous sommes est l'accomplissement de Dieu; nous devons apprendre que nous devons vivre l'accomplissement de Dieu. C'est ce que nous sommes en train de vivre.

L'accomplissement: s'aimer inconditionnellement avec l'amour conditionnel. Comment faire: s'aimer inconditionnellement en aimant notre amour conditionnel? Eh bien, savez-vous comment? En prenant l'amour conditionnel de tous nos frères et nos sœurs. C'est ça que nous allons accomplir. Comment? En faisant de bons actes d'amour, des actes de vie purifiés. Ces actes de vie purifiés sont en Jésus. Ils sont en Jésus ces actes purifiés.

Il faut commencer par soi-même. Lorsque nous vivrons ce que le Seigneur nous dit, là, mon amour aura sa nourriture encore et encore, encore et encore. Le chemin de Dieu est dans ma vie, le chemin se poursuit; les chemins étroits rencontrent des chemins larges et ils tombent dans les chemins étroits. Car j'accepte la grâce de Dieu: je me fais apôtre, apôtre d'amour pour moi-même, afin de découvrir que l'Église est ce que je suis. Voilà ce que Dieu attend de nous. Nous sommes une source de vie: ensemble. Voilà qui nous sommes: l'Église.

Nous sommes ensemble, nous avançons ensemble. Notre faiblesse va devenir notre force. Ce que je verrai en mes frères incapables d'aimer, incapables d'accepter les autres, orgueilleux, vaniteux, menteurs, mes frères qui perdent chaque instant leur paix, mes frères qui font souffrir ma chair, mes sœurs qui ne regardent qu'elles-mêmes, mes sœurs qui se font belles pour les autres, pas pour Dieu, mes sœurs qui séduisent, mes frères qui dominent: ma chair m'aidera.

Ma chair qui entre dans les sept péchés capitaux, frères et sœurs qui ne vivent que dans le mal, oui, je vais les aimer parce qu'eux vont m'aider. Mon regard se porte sur mes frères, mes regards se portent sur mes sœurs: souffrance. Je lapide ce qui est sans amour dans ma vie, sans amour; je lapide ce qui est entré dans ma vie: le venin, car je regarde mes frères, je regarde mes sœurs, et eux me rappellent que ce que j'ai accumulé en moi a grugé mon trésor d'amour. Je poursuis à chaque instant ma mission en regardant mes frères et mes sœurs qui font souffrir mon âme, car je reconnais que mon âme a besoin d'amour puisque leur âme agonise.

Dieu permet que je sois en harmonie avec leur souffrance parce qu'il m'aime et il les aime. Sa miséricorde, je la vois en mes frères et en mes sœurs. Ils ne sont plus mes ennemis, ils sont mes frères et mes sœurs. Ils sont créés comme moi, ils ont la même chair que moi, leurs pensées qui sont sans amour deviennent pour moi un réveil face à mes pensées sans amour, car à cause de ce qu'ils sont, je regarde qui je suis. La paille de mon prochain m'aide à regarder ma poutre. Je suis ce que je suis et ils sont ce que je suis, mais je m'aime, je m'aime parce que j'accepte les grâces de la purification. J'accepte que mon Jésus d'Amour ait laissé couler son Sang, son Sang sur tous mes frères et mes sœurs. Ils ont le Sang de mon Jésus d'Amour. Je les aime, c'est l'amour.

Je découvre que je dois aimer moi aussi mes actes purifiés. Mes péchés purifiés, maintenant, je vais les apprivoiser. Je vais m'apprivoiser avec ce que je suis. Je ne suis pas un fantôme, je ne suis pas un être étranger à moi-même, je suis qui je suis: un enfant de Dieu qui apprend à s'aimer, à se regarder, à s'accepter; un enfant de Dieu qui a le regard de tous les enfants de Dieu. J'ai besoin de mon prochain pour m'aimer davantage, davantage et davantage. Là, j'entre dans les grâces de la purification, je goûte à la miséricorde de Dieu. Oui, ma miséricorde envers moi-même: je me pardonne, je suis qui je suis. Et là, je deviens, je deviens une nourriture d'amour, j'aide qui je suis à être moi-même et là, Maman Marie me lie à ceux qui sont comme moi.

Nous sommes ensemble, nous faisons des actes d'amour ensemble. Je suis l'amour, ils sont l'amour. Maman Marie nous couvre de son amour inconditionnel. La vie reprend en moi, j'ai une puissance de vie et je sens que je suis avec tous mes frères et mes sœurs du monde entier, et j'avance là où Dieu veut que je sois avec l'aide de Maman Marie. Oui, j'entre dans la vie éternelle, dans l'amour inconditionnel de Jésus et je me sais être avec tous mes frères et mes sœurs. Et là, l'amour inconditionnel: on s'abreuve à la source même des Plaies de Jésus, à la source même, et que se passe-t-il? Tous ceux qui sont mes frères et mes sœurs reçoivent des grâces, reçoivent des grâces. Oui, ils reçoivent des grâces d'amour, des grâces qui guérissent, des grâces qui libèrent. Ces grâces ne sont pas seulement que pour nous, elles sont pour tous les enfants de Dieu, les enfants qui ont une seule chair. Nous sommes ensemble.

Mais Dieu a besoin, a besoin qu'on se reconnaisse amour, Dieu a besoin qu'on se reconnaisse enfants de Dieu, Dieu a besoin de nous qui avons la même chair. Il nous aime, il ne nous laisse pas de côté en disant: «Je n'ai pas besoin de vous. Je suis l'Amour, je vous laisse à votre place. Attendez, votre tour va arriver, et lorsque je saurai que vous êtes prêts, là, je vais tout faire pour vous.»

Ce n'est pas l'amour. L'amour ne domine pas, l'amour ne contrôle pas, l'amour s'ouvre et l'amour se montre. Jésus s'est montré à nous. Nous avons tous, oui tous, été participant à l'amour de la Croix. Dieu n'a pas dit: «Oh! C'est moi tout seul! Vous n'avez pas de place là.» Non, Dieu s'est ouvert. N'a-t-il pas ouvert ses bras? En ouvrant ses bras, il nous disait: «Venez, mes enfants. Montez sur la Croix. Soyez amour. Laissez couler sur vos frères et vos sœurs l'amour que j'ai déposé en vous.» Voilà ce que le Seigneur a fait pour nous.

Nous sommes l'amour du Père, nous sommes l'amour du Fils et nous sommes l'amour du Saint-Esprit. Nous avons l'amour de Dieu, alors Dieu ne pouvait pas nous laisser de côté, il nous fait participer à cet amour. Alors, nous sommes une nourriture d'amour pour nous, pour nos frères et nos sœurs. Sans cesse, on se nourrit, on se nourrit ensemble sans cesse. Nous devons être un, nous devons connaître notre puissance de vie, notre vie qui s'alimente continuellement par elle-même. C'est ce que nous sommes.

Nous sommes dans le mouvement de la vie, nous vivons les grâces de la purification. Tout est accompli, il faut en prendre conscience. Il faut se réveiller à la vie, pas demeurer dans nos tombes. Nous sommes des ressuscités, mais nous nous conduisons comme des morts. Nous sommes vrais. Lorsque nous nourrissons: (l’instrument s’associe à chacun pour chacun et devant elle chacun porte chacun) mon frère/ma sœur qui font le mal, lorsqu'ils ne veulent pas de notre nourriture, nous devons les respecter, nous ne devons pas les obliger. Est-ce que Dieu nous a obligés? Dieu ne nous a pas obligés, il nous a aimés.

Voilà ce que nous devons faire. Nous devons faire comme notre Dieu. Ils ne sont pas prêts, ils sont dans l'esprit de ce monde, ils sont notre chair, ils sont aimés de Dieu. Nous devons les aimer bien qu'ils ne veulent pas de notre nourriture: nous devons être patients comme Jésus a regardé du haut de sa Croix ceux qui passaient devant lui, qui ne jetaient même pas un seul regard sur la Croix. Nous devons aimer: Jésus, lui, les a regardés, lui, il les a aimés. Alors, nous devons faire la même chose. Nous devons être de la nourriture d'amour et être convaincus que nous sommes de l'amour. Pour être convaincus, bien, il faut être de l'amour.

Il faut être amour dans nos actes de vie purifiés. Oui, menteur, je l'ai été; hypocrite, je l'ai été; lesbienne, je l'ai été; homosexuel, je l'ai été; meurtrier, je l'ai été; violeur, je l'ai été; envieux… J'ai tout accepté. Allons-nous refuser la croix de nos frères et de nos sœurs? Nous devons reconnaître que nous avons une chair; donc, nous avons la pensée de nos frères et de nos sœurs, nous avons le regard, l'écoute, la parole, nous avons l'action, nous avons les sentiments de la chair. Alors, tout ce que font nos frères et nos sœurs qui n'acceptent pas de se reconnaître purifiés, nous devons les porter, nous devons les aimer.

Enlevons nos sandales et marchons à la suite de notre Jésus. Oui, nous avons des blessures, mais Maman Marie, elle met des baumes là où nous avons des blessures et elle nous aide à avancer, elle nous aide à suivre les pas de Jésus. Pas les pieds bien chaussés avec deux paires de bas bien coussinées: 'Je ne ressens pas ma souffrance, surtout pas la souffrance des autres.' Non, il faut faire comme notre Jésus. Il n'avait pas ses sandales, on l'avait mis à nu. Il a ressenti ses plaies; alors, nous aussi, nous allons marcher. Mais Maman Marie, elle sait: «Vous n'êtes pas comme mon Fils. Vous devez suivre mon Fils, allez près de lui pour marcher. Alors je vais vous donner des grâces de force, je vais vous consoler, je vais vous protéger, je vais prendre soin de vous.»

Maman est la Co-Rédemptrice. Elle se tient à côté de nous, elle ne se tient pas proche du Trône de Dieu et dire: «Bon, je les regarde d'en haut…», non, Maman Marie est ici. Vous en avez la preuve, hein? En France, il y a tellement, tellement d'endroits où Maman Marie a été présente. Il n'y a pas une seule chair qui n'a pas été comblée par Marie pour que cette chair puisse s'aimer et aimer le prochain. Et savez-vous? Ce sont les saints de la France, ce sont les saints de l'Italie, les saints d'ailleurs, du Canada.

Maman, elle est divine par la grâce. Elle n'est pas Dieu. Elle l'est par la grâce. Maman Marie, elle est créée comme nous nous sommes créés. Maman Marie n'a jamais connu sa volonté humaine. Êtes-vous d'accord avec cela? (R: Oui.) Maman Marie n'a-t-elle pas présenté son Cœur? Tout est écrit dans l'Évangile: «Elle garda tout dans son Cœur.» Alors, le Cœur de Maman Marie était-il ouvert à tout ce qui entrait en son Cœur? Il fallait donc que Maman Marie ait le Cœur ouvert pour prendre tout et méditer cela dans son Cœur; donc, Maman Marie avait le Cœur ouvert. Et qui a ouvert le Cœur de Maman Marie? Pas Jésus. Ce sont toutes nos souffrances. Nous avons ouvert le Cœur de Marie et elle a ressenti toutes nos souffrances et elle a gardé cela dans son Cœur: elle a regardé son Fils et elle a encouragé son Fils.

Nous faisons le Chemin de la Croix? Lors du Chemin de la Croix, de la Passion de Jésus, est-ce qu'à un moment Maman Marie a rencontré le regard de son Fils? (R: Oui.) Alors, l'Église reconnaît que Maman Marie a rencontré le regard de son Fils, lui disant: «Mon Fils, mon Cœur est dans ton Cœur, ton Cœur est dans mon Cœur. Continue, mon Fils.» Alors Maman Marie, elle s'est maintenue près de son Fils avec quoi? Son Cœur ouvert, 'son Cœur ouvert'. Elle a laissé son Cœur ouvert, et elle nous a maintenus près de son Fils, et qu'a coulé en le Cœur de Marie? Son Sang (celui de son Fils) puisqu'elle y a goûté. Est-ce qu'elle a dit: «Tu vas me salir ma robe. Je vais me reculer un tout petit peu, sinon je vais avoir un gros lavage à faire»? Elle est demeurée debout, ferme.

Elle avait la foi. Elle était la Mère du Fils de Dieu, puisque l'ange, l'Ange Gabriel, lui a dit qu'elle était choisie pour être la Mère du Sauveur, donc, elle avait foi en qui elle était. Elle ne s'est pas vantée avec une pancarte: «Je suis la Mère du Sauveur.» Elle n'a pas dit ça Maman Marie, elle s'est gardée humble, mais près de la Croix, debout. Son Cœur ouvert buvait les paroles de son Fils, son Cœur d'amour buvait la miséricorde de son Fils pour chacun de nous. Oui, la Mère du Fils de Dieu est la Co-Rédemptrice, car elle a été associée par le Cœur de son Fils à la Rédemption.

Notre Maman a toujours pris soin de nous sur notre chemin et elle va continuer à prendre soin de nous. Elle va nous donner les grâces pour qu'on puisse toujours les nourrir, même si on voit, à l'extérieur, des enfants de Dieu, notre chair, nier qu'ils viennent de Dieu, renier leur état d'enfants de Dieu. Et nous allons continuer, nous allons continuer à les nourrir avec amour.

Oui, il est vrai que leur âme va recevoir cette force, mais oui il est vrai que la chair ne profitera pas de ces grâces. Est-ce que ces grâces viennent du Ciel ou viennent de nous? (R: Du Ciel.) Est-ce que l'amour de Dieu juge, condamne, retire son amour? (R: Non.) Alors, où vont aller ces grâces? À la poubelle? Non. Ces grâces vont être en eux sans qu'ils s'en nourrissent, parce qu'on ne peut pas nourrir ceux qui ne savent pas qu'ils ont faim, on ne peut pas donner à boire à quelqu'un qui ne sait pas qu'il a soif. Mais c'est précieux la nourriture, c'est précieux l'eau vive. Alors, nous allons en prendre soin. C'est nous qui allons prendre soin de leur nourriture en eux. Leur chair n'est-elle pas notre chair? Alors, notre chair va aimer, notre chair ne jugera pas qui ils sont puisque c'est notre chair. Nous allons être un soutien, un soutien d'amour pour qu'un jour, ils puissent se nourrir des grâces de la purification.

Jésus ne cessera pas de nous alimenter, il ne cessera pas de se donner. La Purification de la chair est accomplie dans quoi? Dans l'éternité. Et dans l'éternité, il n'y a pas de début et il n'y a pas de fin; donc, c'est dans le passé, dans le présent et dans le futur: c'est toujours présent. La Purification de la chair est toujours présente. Nous, nous allons profiter des grâces de la purification et eux, lorsque le moment sera venu, ils vont profiter des grâces de la purification, mais Dieu ne pourra les obliger, mais elles seront là. Ce sera une force pour eux. Ils se verront, oui, faibles, mais à cause des grâces de la purification que nous acceptons et qui sont une nourriture d'amour pour eux, ils sentiront notre force. Cette force deviendra leur force: une chair, un amour pour l'âme.

Nous avons chacun une âme et cette âme que nous avons, elle est nourrie par le Ciel. Dieu est assez puissant pour nourrir toutes les âmes, et il nous l'a montré. Il n'y avait que Dieu qui pouvait nous donner une nourriture pour chaque âme. Quelle puissance! Et nous devons pénétrer la puissance de la vie, la puissance de la vie qui entre dans son mouvement de vie. Un acte d'amour fait par nous est un acte puissant. Nous reconnaissons que c'est Dieu qui a purifié qui nous sommes. Nous pouvons nous reconnaître comme des pécheurs repentants. Quelle puissance! Quelle puissance de vie qui ne cesse de s'alimenter! Un mouvement, ça bouge, ça bouge toujours, alors nous sommes dans le mouvement de la vie.

Nous bougeons dans notre vie éternelle, pas dans une mort éternelle! N'oublions pas que la mort éternelle nous veut. Elle n'est pas passive là où elle est: en enfer. Elle, elle nous veut. Elle n'est plus dans notre vie, car Jésus l'a envoyée à la mort éternelle, là où elle était, là d'où elle venait, là où elle sera éternellement. Mais la mort veut nous attirer à elle.

Avant que nous comprenions tout cela, elle avait beaucoup de pouvoir sur nous. Aujourd'hui, elle perd de plus en plus du pouvoir sur nous, car nous commençons à profiter des grâces de la purification. Purification de notre âme? On en profite par les sacrements, mais la grâce de la purification de la chair, nous n'en avons pas profité. Maintenant, nous allons nous sentir vivants, nous allons nous ressentir vrais, nous allons ressentir notre force grâce à la faiblesse de la chair.

Paul n'a-t-il pas dit: «C'est dans la faiblesse que je me sens fort»? Eh bien, c'est lorsque nous allons regarder nos frères et nos sœurs dans leurs faiblesses que nous allons trouver une force, pour montrer à la chair qu'elle est forte malgré cette faiblesse, malgré toutes les faiblesses, malgré ce que le mal a réussi à faire pénétrer en nous: le venin, le venin qui nous montre, oui, que nous sommes faibles. Eh bien! Oui, on est faibles, alors nous allons être à contre-courant. Plus nous allons découvrir qu'il y a du mal en nous et plus nous allons nous agripper à chacun. Nous allons monter ensemble à contre-courant pour atteindre le sommet du Calvaire. Oui, nous allons monter ensemble. Difficile sera cette montée, mais nous serons ensemble. Nous ne glisserons plus vers ce qui est sans vie: vers l'esprit de ce monde.

L'esprit de ce monde sera parmi nous, car Dieu dit: «Tu demeureras avec l'esprit de ce monde, mais tu ne seras plus de ce monde.» Et c'est cela. Alors, cela veut dire que les tentateurs vont se servir de ce que nous étions avant. Nous avons contribué à l'esprit de ce monde. Eux vont s'en servir, eux connaissent ce qu'ils nous ont fait connaître, eux vont provoquer des situations. Alors, nous serons forts ensemble, nous avancerons ensemble.

Souvenons-nous de ce qui s'est passé. Est-ce que Moïse était tout seul dans le désert à vouloir écouter la Volonté de Dieu? Non. Est-ce que Josué était là? Est-ce que son frère était là?  Est-ce que sa sœur était là? Est-ce que ses amis étaient là? Oui, ils étaient ensemble. Malgré qu'on complotait contre Moïse, eh bien, ils priaient Dieu pour ne pas qu'il y ait de châtiments sur eux. Ça, c'est être ensemble. Alors, ils étaient ensemble. Est-ce que dans le temps de Jérémie, il était seul? Non. Qui allait l'écouter? Ceux qui aimaient Dieu. N'a-t-il pas eu Baruch avec lui? Il n'était pas seul. Et dans le temps de saint Paul, saint Pierre, Barthélemy, ils étaient ensemble, toujours ensemble. Combien de saints, ici, en France, ont connu des saints comme eux? Ils étaient ensemble. Oh! Ils n'étaient pas dans le même village, mais ils étaient ensemble. Qu'ils soient ici ou qu'ils soient en Italie, ils étaient ensemble.

Alors, c'est ensemble que nous allons nous accomplir. Nous allons faire ce que Dieu veut: une puissance de vie, et nous n'aurons plus peur de ce qui s'en vient, car ce qui est autour de nous est comme une bombe qui est en train de s'amorcer. Alors, ne soyons pas le feu qui va mettre la bombe en activité. Nous l'avons faite cette bombe. Chacun de nous avons fait cette bombe, mais il ne faut pas l'amorcer. C'est fini. Il ne faut pas contribuer à cette bombe. Ce que nous sommes, nous le sommes par amour. Je me suis donné par amour, vous vous donnez par amour, Maman Marie s'est donnée par amour. Elle nous a soutenus pour qu'on puisse se donner par amour et Jésus nous a donné ce dont nous avions besoin pour qu'on se donne par amour.

Nous sommes une force ensemble. Nous ne pouvons faire cela seuls. Qu'il y en ait deux, eh bien, c'est beaucoup, c'est une puissance de vie, parce que lorsqu'il y a deux actes de vie, donc deux chairs, deux enfants de Dieu qui font de bons actes d'amour en acceptant les grâces de la purification, il y a une puissance de vie qui se crée. Et lorsqu'il y a trois, encore une puissance; elle est encore très puissante et cela va se multiplier. Et Maman Marie se charge de multiplier nos actes de vie de par le monde. Et nous allons faire ce que Dieu nous demande avec beaucoup de simplicité en faisant des actes d'amour. Une pensée d'amour est une pensée qui se retrouve à sa place dans le mouvement de la vie, pas dans la tombe, pas dans la noirceur, pas dans l'ignorance, mais à sa place. Voilà ce que nous sommes, et c'est Maman Marie qui lie nos actes de vie d'amour.

Un bonjour, un 'je t'aime', aider une personne à traverser la rue, aider son enfant à écrire, ce sont des actes d'amour. Ce n'est pas compliqué, c'est tout, tout, tout faire avec l'amour. J'écoute, je regarde, je pense, je parle, j'agis et je ressens, bien, ce sont des actes de vie. Alors, tout doit être fait avec de l'amour, tout. C'est comme ça qu'on va être ensemble dans le mouvement de la vie. Et si, encore, nous avons besoin d'enseignements pour comprendre, alléluia! J'aime mon acte de vie, j'aime mon ignorance. Jésus, lui, il a nourri avec son amour ce qu'il y a dans ma vie: mon découragement, mon manque de participation, donc ma paresse spirituelle. Eh bien, Jésus a tout purifié. Je m'aime!

J'aime mon acte de vie maintenant purifié. Oui, Dieu m'a aimée paresseuse. Ah! Dieu m'a aimée, il m'a donné son Fils, il m'a donné Maman Marie comme Maman! Est-ce que je vais continuer à me bombarder, à me frapper, à me flageller, à m'emprisonner dans ce que je suis? Mais oui, je suis paresseuse, mais c'est purifié. Maintenant, je fais l'effort de le recevoir, recevoir quoi? Mon amour. Je m'aime! Je m'aime avec ce que je suis, je m'aime avec l'amour de Dieu le Père, je m'aime parce que je me nourris, je m'aime parce que je nourris mon prochain, je m'aime parce que je reçois encore et encore qui je suis: toujours la chair, toujours l'amour. C'est ce que nous sommes: des êtres vivants, des enfants de Dieu éternels.

Nous sommes vrais. Dieu n'est pas venu sur la terre pour des êtres faux, nous sommes vrais. Jésus est la Vérité. Donc, nous sommes la vérité de Jésus. La valeur de la Croix est la vérité. Alors, la valeur de la Croix, c'est qui? C'est nous en Jésus. Ça, c'est la valeur de la Croix. Nous avons de la valeur parce que Jésus a pris la Croix. Alors, la valeur de la Croix, c'est nous. C'est merveilleux! Alléluia! Merci, Seigneur. Il faut digérer ça maintenant.