Rencontre d’amour avec l’Agir de Dieu, Sandy Bay, Manitoba,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2015-04-10 – Toutes les nations ne font qu'une nation

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Ce que le Seigneur attend de chacun de nous.  Il y a plusieurs années, en 2001, c'est là que j'ai commencé à réaliser que notre Seigneur, notre Créateur, est dans notre vie, mais d'une façon spéciale. Croire en notre Créateur et savoir que notre Créateur communique avec nous, c'est quelque chose qui devrait être normal dans notre vie: ce qui ne l'est pas.

Au début, quand le Seigneur parlait dans mon cœur, dans tout mon être, je me disais 'ne pas être normale, j'étais malade dans ma tête, il y avait quelque chose qui ne fonctionnait pas', mais avec le temps, le Seigneur m'a fait comprendre que tous, on devrait entendre notre Créateur. Puisqu'il a créé tout ce qu'il y a autour de nous et qu'on entend le vent, qu'on ressent la chaleur du soleil, la brise du matin, sa fraîcheur, ça, c'est normal, cela a été créé pour nous; nous, nous avons été créés pour Dieu, pour notre Créateur. Comment se fait-il que les arbres, les fleurs, l'eau, tout ce qu'il y a autour de nous est vivant et communique avec notre Créateur? Comment se fait-il que nous, on ne communique pas aussi facilement avec notre Créateur, notre Dieu?

Le Seigneur est venu parler en nos cœurs, pas seulement qu'en le mien, en nos cœurs, pour qu'on puisse regarder notre vie, pour qu'on puisse réaliser ce que nous faisons de notre vie. Notre vie, elle est éternelle, elle vient de Dieu, et c'est lorsqu'on réalise que notre vie est éternelle qu'on voudrait communiquer avec notre Dieu, parler avec, recevoir ce qu'il veut nous donner, mais que ce soit palpable. Mais, avec les années, on s'est habitué à la vie que nous avons à l'extérieur. Nous savons qu'il y a un Créateur, qu'il a créé tout ce qu'il y a autour de nous, et nous savons qu'il a créé les enfants que nous sommes. Nous sommes créés à l'image de Dieu et Jésus, il est dans notre vie pour nous apprendre à reconnaître que nous sommes tous frères et sœurs.

Dieu dit: «Ne regardez pas la couleur de votre peau, ne regardez pas la forme de vos yeux, ne regardez pas si vous êtes petits ou grands.» On est tous pareils, on est les enfants de Dieu. Qu'on soit noir, qu'on soit rouge, qu'on soit blanc, qu'on soit jaune, on est pareils. On sait qu'un pommier est un pommier, un érable est un érable. Comment se fait-il que nous, on ne sache pas qui nous sommes entre nous? Nous sommes tous frères et sœurs. Nous avons un seul Dieu et c'est notre Dieu, notre Créateur. Mais il y a quelque chose en nous qui nous a divisés. Ce qui nous a divisés, c'est ce qui a pénétré en nous hypocritement, et ce qui a pénétré en nous hypocritement, ça vient du mal et ça ne vient pas du bien. Lorsqu'on regarde une fleur, on la trouve belle, mais lorsqu'on regarde un arbre qui a perdu ses feuilles, lorsqu'on regarde son tronc qui est ouvert et qu'il y a des insectes qui habitent ce tronc d'arbre, on sait que la vie a été dans cet arbre, mais qu'est-ce qui l'a rendu ainsi, qu'est-ce qui l'a tué? C'est ce qui est mal et qui était dans la nature.

Autour de nous, oui, il y a le mal. Frapper son enfant, voler son frère, parler en mal contre sa sœur, ne pas vouloir aider celui qui est faible, malade, mais ça, c'est contre nous, ça vient du mal, et le mal a pénétré qui nous sommes. Nous sommes faits pour aimer, alors si nous n'aimons pas, nous devenons le contraire de ce que nous sommes, et ce n'est pas le bien qui fait cela en nous, c'est le mal. C'est comme une maladie, hein? On attrape un virus et on a le nez qui coule. Bien, le mal gruge notre intérieur, le mal veut tuer ce qui est bon en nous. Lorsqu'un arbre est en santé, il va nourrir tout ce qu'il est: il n'oubliera pas une seule branche, ses feuilles vont être abondantes, riches de sa nourriture. On verra en l'arbre sa force. Eh bien, nous, nous sommes plus qu'un arbre. Je regarde ma sœur, je regarde mon frère, et j'ai de la difficulté à regarder sa force, pourquoi? Parce que la mienne, je ne la vois pas. Si je ne vois pas ma force, je ne vois pas la force en l'autre; si mes idées sont embrouillées, eh bien, je ne donnerai pas aux autres ce qui est bon en moi, je vais leur donner des idées tout embrouillées. C'est ce que le Seigneur nous enseigne.

Dieu, dans l'Évangile, il a dit: «Aime ton prochain comme toi-même.» Eh bien, on n'aime pas notre prochain comme nous-mêmes. Si je dis à quelqu'un 'je t'apprécie, j'aime ta compagnie', mais le matin, je me lève, je regarde le miroir et je dis 'ah, encore la même face', je ne m'aime pas parce que la veille, eh bien, j'ai pris une bonne cuite. Et alors, comment peut-on réaliser ce que Dieu attend de nous: un amour, un amour envers nous-mêmes? Je veux aimer mon mari, je veux aimer mon épouse, je veux aimer mes enfants: je dois m'aimer. C'est vrai, on aime nos enfants, on veut leur donner ce qu'il y a de meilleur; c'est vrai, on prend soin d'eux lorsqu'ils sont malades; c'est vrai qu'on aime ça se cajoler ensemble, mais on ne le fait même pas pour nous-mêmes, on ne prend pas soin de nous: on s'impatiente, on se juge, on ne s'aime pas. Alors, ce que nous sommes, nous le donnons à nos enfants, et c'est ce que le monde a fait depuis des années et des années, des milliers d'années.

Avant, au tout début, il y avait un homme et une femme créés par Dieu et leur chair s'est rassemblée et ils ont multiplié la terre, parce qu'un couple a donné des enfants, et après, cela s'est multiplié entre frères et sœurs. Mais plus on a avancé et plus le mal s'est fait connaître à nous et plus le sang est devenu impur; et plus le sang est devenu impur, plus, lorsqu'on s'accouplait, on souffrait: on perdait notre perfection et on avançait vers un monde qui était brimé, un monde qui était souffrant.

Avant que le Canada soit habité, nous venions, nous venions de l'Occident. On était un peuple: ce sont nos ancêtres. Avec les années, il y eut de la division et certains ont pris leur bout de chemin; de l'est à l'ouest, du nord au sud, les enfants se peuplaient. Nous sommes tous partis d'un point, mais on s'est dirigé vers d'autres points. Est-ce que cela change quelque chose pour nous? Nous sommes tous frères et sœurs. Avant qu'on soit sur la terre, nous étions, nous étions en Dieu. Lorsque Dieu voulut de nous sur la terre, il a créé tout l'univers et chaque constellation était à sa place, toutes les étoiles étaient à leur place. Tout ce qui est dans l'univers avait sa place comme nous on avait notre place: en Dieu. Lorsque, Adam et Ève, fut le temps que la terre soit habitée par l'homme, ils ont été sur la terre, mais aujourd'hui, on discute de millions d'années avant que nous soyons sur la terre. Oui, ces années ont existé.

Dieu nous a expliqué que lorsque Dieu créa l'univers, tout entra dans la lumière, et lorsque Dieu créa le soleil, la lune, lorsque Dieu créa la terre, Dieu les créa dans son temps à lui: dans l'éternité, pas dans notre vingt-quatre heures. Est-ce que le soleil et la lune ont été créés au tout début? Non, il y eut la lumière. Donc, il n'y avait pas de vingt-quatre heures pour dire qu'il y avait une journée, c'était dans le temps éternel. Dieu créa, dans son éternité, tout ce qu'il y a autour de nous, mais nous, nous avons entendu et nous avons compris qu'un jour était vingt-quatre heures. Mais Dieu nous laissa dans ce que nous étions capables de comprendre.

Mais lorsque Jésus est venu sur la terre, souvenons-nous qu'il nous a dit qu'il était plus grand que David, au-dessus d'Abraham, d'Isaac et Jacob. Comment pouvait-il dire cela alors qu'Abraham, Isaac, Jacob, David, étaient déjà morts il y a des milliers d'années? Alors, Dieu nous disait par là qu'ils ont été dans le temps voulu par mon Père. Moi j'étais dans l'éternité et Abraham, Isaac, Jacob, David étaient dans les vingt-quatre heures. Tout cela pour nous faire comprendre que nous sommes éternels. Nous avons la vie éternelle en nous, mais nous vivons comme des personnes qui ont une vie: 'je viens au monde et à quatre-vingts, quatre-vingt-dix, cent ans, cent dix-huit, si je suis chanceuse, ma vie se terminera.' Non, nous sommes éternels. Le moment où nous venons sur la terre par nos parents, c'est le moment d'une mission.

Nous avons une mission: nous aimer, aimer Dieu, aimer qui nous sommes et aimer notre prochain. Voilà notre mission: faire ce que nous devons faire. Est-ce que Dieu a mis sur la terre la facilité? Dieu a dit: «Multipliez-vous, aimez-vous.» Alors, on aurait dû être sur la terre et s'accomplir, mais qu'avons-nous fait? Nous nous sommes préférés, nous n'avons pas préféré Dieu. C'est nous, notre volonté, 'je choisis entre le bien et le mal'; alors, nos choix furent notre limite de vie. Cela veut dire que c'est nous qui nous nous sommes limités sur la  terre.

Aujourd'hui, on a de la difficulté à croire que nous sommes éternels. Aujourd'hui, nous avons de la difficulté à croire que nous avons une puissance de vie à l'intérieur de nous. C'est quoi une puissance de vie? Eh bien, c'est mon frère qui fait de bonnes actions et qui nourrit son frère, et ensemble ils forment une puissance, et cette puissance nourrit son frère, sa sœur, sa sœur, sa sœur, sa sœur, son frère. Cette puissance de vie est en nous, nous devons nous en servir. Nous avons négligé cette puissance de vie. Comment on l'a négligée? Eh bien, en écoutant le mal et en faisant ce que le mal veut qu'on fasse.

Dieu dit: «N'écoute pas ce qui est contre toi, écoute le bien en toi. Il souffle un vent et ce vent te dit: aime, aime ton Créateur, fais connaître à ceux qui sont sur la terre qui tu es. Tu es un enfant de Dieu, tu es maître de tes pensées, tes regards t'appartiennent, ton écoute, tu en fais ton écoute. Ne te sers pas de ce que tu es pour écouter le mal. Prononce les paroles qui te nourriront, ces paroles t'appartiennent, elles sont à toi. C'est de toi que sort ce qui est bon. C'est toi le maître de tes actes de vie. Tu marches? Marche sur le bon chemin. Tu veux ressentir les sentiments d'amour? C'est toi qui en es l'auteur. Si tu fais tout cela, tu seras toujours fier de toi, tu avanceras sur ton propre chemin, pas sur le chemin des autres, car les autres ont leur propre chemin. Chacun de vous avez en vous cette puissance, cette puissance de vie. Utilisez-la pour faire le bien autour de vous. Ne vous arrêtez pas sur la puissance du mal.

«Un jour, il y eut un grand vent. Les enfants marchaient sous le soleil, il faisait si chaud! Ils commencèrent à avoir soif. Ils avançaient dans l'espoir de trouver un point d'eau. Des jours et des jours à marcher. Certains tombaient, d'autres les aidaient à avancer; ensemble, ils poursuivaient sur ce chemin difficile. Ce vent soufflait tout le temps et eux savaient que le vent n'était pas contre eux; le vent leur donnait de la force et ils avançaient. On a commencé à ralentir le pas, mais certains dirent: 'Courage, il y a devant nous le chemin!' Chacun se donnait du courage, chacun aidait l'autre à avancer.

«Soudain, le vent s'arrêta. Tous se sont arrêtés. 'Où est notre chemin?' Personne ne pouvait le dire, car le vent s'était tu. Alors, ils se sont installés et autour des pierres ils ont parlé: 'Qui sera notre guide?' Personne ne pouvait répondre, car personne ne connaissait ce qui était pour arriver demain. Doucement, doucement, il y eut une fraîcheur. La fraîcheur est venue et elle a habité en leur cœur, parce que dans leur cœur il y avait le même espoir: tous voulaient avancer, tous voulaient avoir un guide. Alors, il se passa quelque chose. Ils se sont regardés et ils se sont découverts: 'j'ai le courage en moi, j'ai la force d'avancer, et toi que je regarde, je sens ton courage et je sens ta force.' Pourtant, personne ne leur avait dit cela, ils l'avaient ressenti en eux, car c'était en ce moment où tous étaient pareils.

«Vous avez en vous cette puissance de vie. Combien d'années à errer sur la terre en ne sachant pas où vous étiez pour vous installer! Combien d'années à chercher la paix en ne sachant pas que la paix est en tous ceux qui se reconnaissent être vivants! C'est moi votre Éternel, c'est moi votre vie, c'est moi votre courage, c'est moi la Puissance. J'ai mis en chacun de vous tout ce dont vous aviez besoin. Je parle en vos cœurs. Je viens chercher les choisis bénis là où ils sont pour qu'ils puissent vivre ce qu'ils sont, là où ils sont. Je ne vous demanderai pas d'aller de par le monde, je vais vous demander de vivre votre quotidien en étant vous-mêmes, en ne voulant pas imiter les autres, mais en gardant la valeur de vos racines.
«Vous êtes enfants de Dieu. C'est mon Père qui vous a choisis, c'est mon Père qui vous a installés sur cette terre, c'est mon Père qui vous veut tous frères et sœurs, c'est mon Père qui vous a donné des parents, c'est mon Père qui vous a voulus petits, car ce n'est que les petits qui vont savoir qui ils sont. Lorsque je parle 'petits', je parle aussi de ceux qui ont les cheveux blancs. La sagesse est en celui qui se sait être petit devant son Créateur. Hommes, femmes, enfants, vous êtes les enfants de mon Père. Vous avez tous été choisis pour l'amour. C'est dans la force que vous allez vous retrouver unis, et la force est dans l'amour.

«Je me suis donné par amour, je suis mort sur la Croix par amour. Ma force, mes enfants, je vous l'ai donnée. Et qui m'a donné à vous? C'est mon Père. Qui a soufflé sur vous pour vous maintenir dans cette espérance d'amour? C'est le vent de l'Esprit, c'est le Saint-Esprit, c'est Dieu. Vous êtes tous égaux. Que vous soyez ici ou que vous soyez en Chine, mes enfants, en Australie, que vous soyez au Pérou, vous êtes tous pareils aux yeux de Dieu. Certains de vous avez été choisis pour que vous puissiez aider les autres. C'est de cela que je viens vous parler.

«Êtes-vous prêts à vous regarder tels que vous êtes? Êtes-vous prêts à vous aimer comme vous êtes? Je ne vous transformerai pas pour que vous soyez le premier ministre, je vais vous transformer en êtres vrais. Vous êtes faits pour être vous-mêmes. Le mensonge ne vous appartient pas, la colère n'est pas pour vous, l'orgueil ne peut être dans votre vie. Ce qui a fait pénétrer cela en vous ce sont les esprits impurs, c'est ce qui est mort. Vous avez la vie, vous avez le pouvoir de chasser cela hors de vous. Ne vous inquiétez pas de demain, votre demain est déjà bien rempli. À moi de vous le faire découvrir.»

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Alors, il dit d'ouvrir les yeux.

Nous avons un pouvoir de vie. Il faut l'utiliser pas pour se mettre en guerre contre nous-mêmes. Dire 'je ne suis pas capable, je ne me sens pas le courage, cela va être trop long', cela, c'est se mettre en guerre contre nous. Vous, vous avez beaucoup appris dans votre passé. Vos aïeux ont fait la paix malgré les attaques. Regardez-vous aujourd'hui. Oui, on vous a pris votre terre; oui, on vous a refoulés, mais on ne vous a pas enlevé qui vous êtes. On vous a regardés et on a dit: 'Eux ont une fierté. Ils aiment leur descendance, leurs aïeux font partie de leur vie.'

Lorsque nous sommes arrivés ici, nous avons regardé, nous avons vu un peuple fier, un peuple déterminé, un peuple qui était enraciné, et nous avons aimé, nous avons partagé. Nous avons compris que nous étions faits pour être un peuple, pourquoi? Parce qu'on ne peut pas reconnaître ce qu'on n'a pas en nous; donc, il fallait que nous l'ayons nous aussi cette fierté. On a partagé. Mais, tout comme vous, on a été attaqués, et cela est venu du Diviseur, celui qui ne veut pas qu'on fasse un seul peuple, une seule race. Il n'y a pas deux races, il n'y a pas deux peuples, il n'y a qu'un peuple, c'est le peuple de Dieu. Mais il fallait qu'on se tienne fort, il fallait qu'on se reconnaisse être un peuple pour vouloir être un peuple. Si on n'avait pas aimé être un peuple, comment aurions-nous en nous le désir de vouloir former un peuple?

Cette terre, elle nous a été donnée par le Créateur, elle ne nous a pas été donnée pour être en morceaux. Qu'est-ce qui a fait qu'on a des frontières? Eh bien, c'est le mal qui a pénétré les hommes et qui a divisé. On a monté des murs. Eh bien, ces murs-là sont en nous, ces frontières-là sont en nous: lui, il a la peau rouge, lui, il a la peau blanche. Eh bien, c'est ça que nous avions en nous: cette division, ces frontières, ces murs. Alors, on a pris les armes: tu n'as pas le droit de dépasser la ligne et tu n'as pas le droit de prendre mes femmes. C'est ce qu'on nous a appris et cela a amené beaucoup, beaucoup, beaucoup de souffrances. Les maladies se sont multipliées. La terre s'est appauvrie.

L'homme est devenu maître de ce que Dieu nous avait légué: la terre. Il voit que la terre est peuplée, il voit qu'il y a trop de monde sur la terre, alors il prend panique: il faut qu'il en disparaisse. La pollution, on laisse aller. On empoisonne nos terres, on empoisonne les rivières, on empoisonne les mers, les océans. L'air est empoisonné, les glaces fondent, l'eau déborde, elle sort de son lit, les oiseaux perdent leur orientation, alors qu'arrive-t-il? L'homme, la femme, les enfants ont perdu l'équilibre.

À l'intérieur de nous, il y avait, au tout début, de l'équilibre. Tout s'harmonisait en nous. Quand le soleil se levait, notre chair accueillait le soleil, tous nos organes se mettaient en fonction d'après le lever du soleil. Vous qui êtes un peuple de la terre, vous saviez que lorsque le soleil se lève et que la brise couvre la terre qu'il était bon d'aller à la récolte, vous saviez que la force était dans les herbes. Mais, aujourd'hui, le déséquilibre est total. Aujourd'hui, le lever du soleil ne donne plus à notre chair ce besoin de se lever, de travailler, de cueillir, d'apprendre et d'avancer, parce que nous avons perdu, parce que l'homme a perdu le respect de la terre après qu'il ne s'est plus respecté. Nous n'avons plus d'équilibre. Le jour, la nuit, qu'importe maintenant. Est-ce que le repos vient? Est-ce que la force vient? Tout dépend de ce que nous regardons, tout dépend de ce que nous savons.

Mon frère, sa vue a baissé, il n'a plus le moyen de regarder, mais il a quelque chose en lui: il a ses connaissances. Ses connaissances, il doit s'en servir pour aimer sa vie, parce que sa vie a de la valeur aux yeux de Dieu. Et sa vie doit avoir cette même valeur à ses yeux, car ses yeux sont nourris par sa vie éternelle. Il est plus important de regarder en soi que de regarder à l'extérieur sa vie, parce que lorsqu'on apprend à regarder sa vie à l'intérieur, on s'accroche à la vérité; mais lorsqu'on regarde à l'extérieur, lorsqu'on voit tout ce qui se passe, on a tendance à s'accrocher à la vérité des hommes, ceux-là mêmes qui ont pollué la vie: notre vie et la vie sur terre.

Mais nous sommes vivants! Nous devons avancer et croire en ce que nous sommes, et le seul moyen c'est de s'aimer. Nous aurons tout un travail à faire: s'aimer et aimer notre prochain, et refuser le poison qui a pénétré et qui a empoisonné tous nos actes de vie. Eh bien, nos actes de vie, ce sont nos pensées, ce sont nos regards, nos écoutes, nos paroles, nos actions et nos sentiments. C'est ça nos actes de vie!

De par le monde, Dieu parle. Il est en train de rassembler son peuple, pas pour que ceux qui sont choisis soient les seuls à entrer dans une terre nouvelle, non, Dieu aime. Alors, il veut tous ses enfants, et ce n'est pas à nous de dire: untel, untel, untel... oui, untel, untel… non. Non, Dieu est notre Créateur. Nous avons à reconnaître ce qui est, en ce moment même, en train de se passer: une bataille, un combat: les ténèbres contre la lumière. Nous sommes la lumière, les enfants de la Lumière. Les ténèbres nous ont manipulés et les ténèbres vont continuer, mais plus nous serons amour, plus les ténèbres vont perdre du terrain.

Voilà pourquoi le Seigneur m'a amenée ici il y a deux ans. Pas seulement moi, d'autres aussi sont venus. À travers l'instrument que je suis, à travers Nicole, je peux répéter ce qu'il y a dans votre cœur, parce que vous avez ouvert votre cœur, pas à moi, mais au Créateur, et c'est lui qui vous parle à travers votre cœur pour qu'on puisse avancer ensemble. Ne vous dites pas être peu, vous êtes beaucoup; qu'il y ait deux, trois personnes dans leur puissance de vie, cela suffit pour écraser les ténèbres.

Il a fallu un homme pour réaliser cela: Jésus de Nazareth, le fils du charpentier, qui s'est dit être le Fils de Dieu le Père. Il a pris tous nos actes de vie et il les a purifiés; donc, nos actes de vie sont purifiés, nos mensonges sont purifiés, nos jalousies sont purifiées, nos colères sont purifiées, mais qu'est-ce qui fait qu'on retourne à l'intérieur de ça? C'est parce qu'on vit avec nos fantômes. On vit avec l'ombre, l'ombre du mal de nos péchés. Le péché, Jésus l'a pris comme si c'était lui qui l'avait fait et Jésus n'a pas fait le mal, il a pris le péché comme si c'était à lui. Alors, il démontrait au mal qui empoisonnait l'acte de vie, le péché, que c'était lui le Maître.

Le péché, c'est une action, c'est un choix qu'on prend parce qu'il y a un tentateur. Le tentateur n'est pas en nous, le tentateur est à côté de nous, mais comme un souffle, il se fait sentir à nous. Alors s'il y a un esprit de mensonge, l'esprit de mensonge se fait sentir à nous. Alors, nous, si on choisit d'écouter cet esprit de mensonge, notre action est donc en danger, en danger de se faire empoisonner. Alors, si nous disons oui, c'est seulement à cet instant que notre écoute s'empoisonne: le poison pénètre et là il empoisonne nos paroles; là, il y a un péché impur. Mais Jésus, il a pris le péché impur et il a séparé, il a séparé le poison de l'action qu'est le péché. Nous avons quand même fait cette action de mentir, mais Jésus, lui, il a accepté de le porter pour nous; alors, ce mensonge, il a été enveloppé par son Sang. Et qu'est-il arrivé au mal, au poison? Il est parti à la mort. Il n'était plus dans l'action, le péché était purifié. C'est ce que Dieu a accompli pour nous.

Alors il faut regarder ce que nous avons fait. Oui, j'ai menti, mais mon mensonge Dieu l'a porté; mon mensonge, il est enveloppé par le Précieux Sang de Jésus. Je dois croire en ça, je dois croire que le mal n'est plus dans mon acte, dans ce péché, c'est un péché purifié. Qui a raconté ce mensonge? Satan ou moi? C'est moi. Je suis l'action, bien, une petite action; bien, c'est moi qui l'ai faite et je suis vivante, je suis dans mon action. Je ne peux pas me séparer de ce que je fais. Moi, l'enfant de Dieu, et ce que j'ai fait, ça fait un.

Maintenant, est-ce que je vais m'accepter avec ce péché purifié ou je dis: 'Hé! Pas question, je ne m'accepte pas, je ne m'aime pas?' Eh bien, si je ne m'accepte pas, c'est que j'accepte le mal dans ma vie: je ne crois pas en ce que Jésus a fait, je ne crois pas que Dieu le Père est assez miséricorde pour me pardonner. Alors, qu'est-ce que je fais? Je continue tout le temps à raconter des mensonges; je suis la menteuse et je demeure la menteuse, et j'y crois. Mais ça, c'est un mensonge, parce que Dieu m'a purifié. Je me mens à moi-même. Et qu'est-ce qui fait que je me mens? C'est le mal.

On accepte encore que Satan nous malmène. Même si Jésus a tout purifié, c'est moi qui l'accepte. Qu'advient-il de ma puissance de vie? Eh bien, elle tombe. C'est comme si elle tombait dans un trou. Ma vie, elle est éternelle, mais j'accepte d'être menteuse, alors j'accepte d'être dans ce trou. Alors, je n'ai plus de puissance de vie, je suis dans une puissance de mort. Et c'est ce que Dieu veut nous enseigner: «Arrêtez, cessez de croire que je ne vous ai pas purifiés. Sortez de votre trou, vous avez la vie en vous.» C'est ce que Dieu veut pour vous.

Voilà pourquoi le Seigneur m'envoie un peu partout avec Nicole, pas partout, mais un peu, pour répéter ce qu'il y a dans votre puissance de vie: votre vie. Amen.