Rencontre d'amour avec l’Agir de Dieu, Saskatoon, Saskatchewan,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2015-04-14 Questions et réponses avec l'Agir de Dieu

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: C'est le moment des questions et des réponses. Carmen en a deux dans ses mains. Il y a aussi un monsieur en arrière.

Q. Notre société vit vraiment sous l'emprise de la peur. Quelle est la chose la  plus puissante que l'on puisse faire pour sortir de cette emprise de la peur et aider à tous nos frères et de nos sœurs du monde entier?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Ce qui est très important dans notre vie, c'est l'amour. Mettez ensemble toutes les bombes, un seul 'je t'aime' vient de désamorcer toutes les bombes. 'Je m'aime; je suis un pécheur, une pécheresse repentante; j'aime qui je suis; mon péché, il est purifié; le mal, Jésus l'a envoyé à la mort éternelle, et ce qui est en moi, c'est le péché purifié enveloppé du Précieux Sang de Jésus: j'aime donc mon péché purifié; mon péché, il a la saveur de l'amour inconditionnel de Dieu le Père, de Dieu le Fils pour moi; c'est mon acte de vie purifié que j'aime; oui, ce péché, il est comme devenu illuminé par l'amour; lorsque je réalise que je suis en tentation, je donne, je donne à Celui qui a accompli ce qui m'a sauvé de moi-même.'

Jésus: Ne vous inquiétez pas, mes enfants. Lorsque vous avez une pensée impure, donnez-la à Jésus. Donnez-moi, mes enfants, la cause, donnez-moi, mes enfants, vos choix, je dis bien vos choix, et donnez-moi vos conséquences. Savez-vous pourquoi, mes enfants? C'est parce que cette pensée qui est impure et qui veut ressurgir de vous est en vous; puisque vous savez que vous êtes en état de danger, c'est qu'à l'intérieur de vous il y a quelque chose qui semble vouloir ressurgir.

À l'extérieur, il y a un tentateur, et il veut faire entrer en vous son poison, il veut que vous retombiez dans le même péché; alors, il vous rappelle, il vous rappelle ce que vous avez déjà fait. C'est l'ombre de vos  péchés qu'il veut que vous goûtiez à nouveau. Il veut vous empêcher de demeurer dans la paix, dans la joie et dans l'amour envers vous-mêmes. Il veut continuellement vous détruire et ce n'est qu'en refaisant connaître à votre vous-mêmes ce qui a pénétré en vous et qui vous a fait souffrir. Lorsque cela entre en vous, vous vous défendez contre vous-mêmes. Cela veut dire: au lieu de donner cela à Dieu, vous vous donnez vous-mêmes des consolations.

Moi, je veux vous donner des grâces de force, d'amour, de joie, mais vous, pouvez-vous vous donner cela? Ce que vous vous donnez ce sont vos propres souffrances. Vous mélangez encore en vous le venin qui fait surface. Il faut que vous sortiez le mal de vous-mêmes, il faut que vous vous regardiez. Lorsque vous vous regardez, vous prenez conscience qu'un jour vous avez pris vos pensées, et avec vos pensées vous avez jugé. C'est vous qui avez laissé pénétré en vous le mal.

Bien que Satan se soit servi d'une personne que vous aimez, et que cette personne s'est laissé prendre au piège de Satan et qu'elle ait sorti d'elle-même des paroles injurieuses contre vous, c'est vous-mêmes qui avez accepté ces paroles injurieuses et elles se sont installées en vous; elles portaient en elle le venin, et c'est le venin qui vous frappe. Lorsque vous prononcez des paroles contre la personne qui vous a frappés, vous utilisez vos paroles qui se mélangent à ces paroles que vous avez acceptées et vous vous consolez avec: 'oui, je vais lui redonner son dû.'

Souvenez-vous des paroles que j'ai dites à Pierre: «Ne te sers pas de l'épée. Celui qui se servira de l'épée périra par l'épée.» C'est ce qui se passe en vous. Si vous vous servez de vos paroles pour chasser les paroles qui vous ont blessés, c'est vous qui vous faites du mal. Voilà pourquoi je vous demande, mes enfants, donnez-moi, donnez-moi cause, choix et conséquences, je vais vous donner paix, joie, amour. Je vais envoyer le mal au pied de la Croix. Ce tentateur, mes enfants, ne pourra plus tenter les enfants de mon Père. Il faut, mes enfants, que vous prononciez ces paroles. Vous êtes des enfants libres et je ne peux vous obliger à les prononcer. Aujourd'hui, je vous en donne le choix. Voulez-vous vous aimer, mes enfants? (R: Oui/Yes.)  Que cela soit. Je vous comblerai de ma force. Oui, vos actes de vie reprendront leur place. Ma Mère les liera avec tous les autres actes de vie qui ont repris leur place. Que votre acte de vie se lie à un seul autre acte de vie, les deux, ensemble, sont enveloppés de l'amour inconditionnel de ma Mère.

Ma Mère est la seule enfant créée qui a un amour inconditionnel. C'est une puissance de vie et elle a le pouvoir, cette puissance de vie, de vous amener à Jésus. Seul l'amour inconditionnel, mes enfants, peut vous acheminer vers l'amour inconditionnel, et ma toute-puissance enveloppe vos actes de vie et il y a guérisons et il y a libérations. Vous aimez bien, mes enfants, recevoir des guérisons, n'est-ce pas, pour votre chair? (R: Oui/Yes.) Il est plus important, mes enfants, de recevoir des guérisons pour votre amour. Votre amour, il nourrit tous vos actes de vie, et lorsque vous êtes amour vous acceptez tout. Maintenant, écoutez ceci.

Aujourd'hui, l'instrument a été à la messe. Au moment où elle a reçu ma Présence, mon Corps et mon Sang, qu'elle ressentait sur sa patène mon Corps et mon Sang, je lui ai demandé: «M'aimes-tu, mon enfant?» Elle répondit, par la puissance de son amour: "Avec ton amour, Maître Éternel, ton esclave d'amour te dit oui." Je lui ai demandé: «Aimes-tu ton Dieu de toute ton âme, de tout ton esprit, de toutes tes forces, de tout ton cœur?» Elle répondit: "Lorsque votre amour inconditionnel me fait goûter à l'amour que j'ai pour vous, mon amour s'incline et il répond oui." Alors je lui ai dit: «Avance, mon enfant.» Alors je lui ai présenté ce qui devait être devant elle. Elle pénétra dans l'éternité et elle vit, elle vit le mouvement de la vie, et dans le mouvement de la vie il y avait un trou noir. Je lui ai dit: «Avance, mon enfant.» Je lui ai donné ma force d'amour, et elle pénétra dans ce trou noir. Dans une très grande profondeur, elle tomba.

À l'intérieur de ce trou, dans cette noirceur, il y avait des enfants, des enfants qui avaient fait des actes de vie impurs. Ils étaient si nombreux, si nombreux, si nombreux. Je demandai à mon enfant: «Veux-tu vivre d'amour pour eux? Je t'apprends à t'aimer, je t'apprends à vivre avec ta mesure d'amour afin que tu puisses aller les chercher là où ils sont. Je ne t'enlèverai pas ce qui te fait souffrir, je remplirai de grâces ton être. Ta force sera en toi. Tu ressentiras ta joie de te donner pour eux, tu ressentiras de la paix d'être au service de Dieu. Tu goûteras à leur amour, leur amour blessé, leur amour sans force; tu le pénétreras afin que tu puisses les comprendre, afin que tu puisses les accepter tels qu'ils sont: des enfants purifiés qui sont aveugles devant ce qu'ils sont. Veux-tu te donner pour eux? Et elle répondit»: "Seul mon amour le peut alors qu'il est enveloppé de l'amour inconditionnel de Marie pour aller vers l'amour inconditionnel de Dieu." À cet instant, alors que le prêtre dit ces paroles: "Prions", elle entendit: «Va et accomplis-toi.»

Mes enfants d'amour, m'aimez-vous? (R: Oui/Yes.) M'aimez-vous de toute votre âme, de tout votre cœur, de toutes vos forces, de tout votre esprit? (R: Oui/Yes.) Êtes-vous prêts, mes enfants, à aller dans ces trous noirs pour aller chercher vos frères et vos sœurs qui sont maltraités par le mal qu'ils ont en eux? (R: Oui/Yes.) Je vous présente, ce soir, mes enfants, votre mission. Allez chercher mes enfants, ils ont besoin de vous. Dieu a besoin de tous ses enfants qui portent en eux le oui à l'Amour. Je vous ai donné ma Vie, vous m'avez donné votre oui, j'ai pris votre vie, je l'ai nourrie de mon Sang, je l'ai nourrie de ma Chair.

Vous avez sur vous une armure d'amour. C'est mon manteau de dérision. Je dépose sur vous, mes enfants, ce manteau à nouveau. Ressentez-le, mes enfants, c'est moi qui suis le Roi et je mets devant vous la Reine de l'univers, ma Mère. Elle marche en avant de vous, elle vous précède, alors avancez. Chaque pas que vous ferez, elle vous accompagnera. Vous êtes à Dieu, vous appartenez à Dieu. Avancez, mes enfants, avancez. Les ténèbres vont bientôt disparaître. Ô mes enfants, ne calculez pas le temps. Réjouissez-vous d'être dans votre temps d'amour sur la terre. Votre récompense sera à la mesure de vos actes de vie. Peu, oui, très peu recevront ce que vous recevrez. Même les apôtres, mes enfants, n'ont pas vécu ce que vous, vous allez vivre. Êtes-vous prêts à cela? (R: Oui/Yes.) Que cela soit. Avancez. Tout est commencé.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Je voudrais dire un 'Je vous salue, Marie.' C'est Maman qui est en avant de nous, alors on va la suivre. Nous aurons besoin des uns et des autres. Nous ne pourrons pas avancer tout seuls. D'autres, de par le monde, aussi vont avancer avec nous. Nous allons avancer contre les actes de vie sans amour. C'est ça que nous aurons à combattre: les actes de vie sans amour, et pouvez-vous les compter? Oui, ils sont nombreux, mais nous sommes ensemble. Cela en vaut la peine, c'est pour les enfants de Dieu. Alors, c'est avec la joie qu'on va le faire, c'est avec l'amour et la paix. Amen. Merci, Seigneur.

'Je vous salue, Marie' (3).

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Êtes-vous fatigués? (R: No.) Ok, Carmen, tu as une question?

Q. Tu as parlé des êtres qui ont été transformés par mutation, est-ce que tous les êtres vivants sur terre aujourd'hui ont une âme?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Ce que le Seigneur a révélé à ses enfants sera des paroles d'amour, des paroles de vie pour nourrir la vie. Lorsque Dieu parle, il parle pour former ses enfants, afin qu'ils retrouvent leur état d'enfants de Dieu avec la beauté de Dieu, avec la splendeur, la force de Dieu. Savoir s'il y a sur la terre des êtres sans âme, est-ce que cela va augmenter notre beauté de Dieu ou est-ce que cela va augmenter le venin en nous? S'il y a des êtres sans âme sur la terre, mieux vaut qu'ils demeurent là où ils sont plutôt qu'en nous. Avant que cela nous soit révélé, où ils étaient, là où ils sont: pas en nous. Alors, n'ayons pas ces pensées-là en nous. Ne nous laissons pas prendre au piège. Cela a été dit pour nous démontrer que nous sommes plus puissants que les êtres sans âme. Alors, agissons ainsi. Amen.

Q. Est-ce qu'il y a des personnes qui n'ont pas de conscience?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Pour avoir une conscience, il faut avoir une âme. Amen.

Nicole: Ma question, c'est ce que je t'avais partagé. Pendant la messe, il m'était revenu en mémoire trois personnes que j'ai connues quand j'étais adolescente et je ne ressentais pas une tentation de les juger, c'était plutôt que je ne comprenais pas si elles étaient là, présentes, et après un certain moment, c'était comme si…, je pense que j'ai compris que j'avais laissé leur souffrance entrer en moi et que ça faisait partie de la purification d'être débarrassée de cette souffrance et juste donner cause, choix et conséquences. Puis ma question, c'était: Est-ce que j'avais bien compris ce que je devais faire avec ça?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Lorsqu'il y a une souffrance qui monte en nous, cette souffrance n'est pas à eux, mais à nous-mêmes. À eux de ressentir la souffrance qui les habite. Mais nous, lorsque nous sommes en présence même de notre propre souffrance et que nous nous rappelons que cette souffrance a été présente en nous, parce que nous avons été devant une souffrance de l'un de nos frères ou d'une sœur, c'est que nous avons laissé pénétrer en nous la cause de la souffrance de ce que nous avons été témoins.

Un exemple: un alcoolique. Il est souffrant. Il boit, il boit. Ses paroles sont sans amour envers lui, ses paroles sont violentes envers nous-mêmes, et nous, qui sommes témoins de cela, nous laissons pénétrer en nous ce que nous voyons. Qu'est-ce que nous laissons pénétrer en nous? Sa souffrance ou le venin qui est la cause de sa souffrance? C'est le venin. Le venin pénètre en nous, pourquoi? Parce que notre souffrance ne comprend pas ce qu'elle a devant elle. Un alcoolique boit parce qu'il ne s'aime pas. Un alcoolique est incapable de faire face à lui-même, il ne refuse pas la tentation. Dès le début, il ne s'aime pas; alors il apprend tranquillement à se noyer. Il devient une autre personne lorsqu'il boit. Il croit être plus viril ou elle croit être plus sûre d'elle-même: cette ivresse l'enivre.

Ces personnes (hommes/femmes) arrivent à oublier qui ils sont, alors le goût de la boisson pénètre en eux. Pourquoi boivent-ils? C'est parce qu'ils oublient qu'ils sont enfants de Dieu. Ils ne se font pas confiance. Ils donnent leur confiance à l'alcoolisme: à l'état dans lequel ils se trouvent lorsqu'ils boivent. Ils sont contre eux-mêmes, ils sont contre leur amour, contre leur force. Tout ce qu'ils veulent, c'est s'oublier, tout ce qu'ils veulent, c'est oublier le monde. Alors, lorsque nous sommes en présence des personnes qui se sont servies de ce qui est artificiel pour se faire souffrir et souffrir, nous aussi, nous laissons pénétrer quelque chose en nous: notre impuissance à les aider, notre impuissance à faire confiance en Dieu. Nous apprenons à ne pas reconnaître qui nous sommes: des enfants de Dieu, des enfants qui doivent s'appuyer sur Dieu, des enfants qui doivent se servir de leur amour pour donner à Dieu ce qui est devant eux.

Alors, Satan se sert de nous. Plus il fait souffrir la personne qui est devant nous, plus il nous atteint. Et un jour il nous fait ressentir notre faiblesse: 'Tu n'es pas digne de qui tu es. Tu n'as pas été capable de l'aider. Tu n'as pas été à la hauteur.' Il se sert de ce que nous avons accepté de laisser pénétrer en nous. Il nous met contre nous-mêmes. Et c'est un jeu pour Satan. Souvenez-vous de la bombe atomique. Là, on dit que la Russie va donner son savoir à l'Iran afin qu'eux produisent eux-mêmes des bombes atomiques. Alors, nous, qu'est-ce que nous faisons? Nous réagissons au lieu de donner ça au Seigneur pour garder notre paix, notre joie et notre amour; parce que nous réagissons, là, il se produit quelque chose en nous: nous devenons nous-mêmes la bombe contre nos frères et nos sœurs. Alors lorsqu'on vit quelque chose à l'intérieur de nous en pensant à un ami, en pensant à quelqu'un qui a perdu la vie dans un accident ou à un suicide, un avortement, nous sommes devant notre impuissance, devant une souffrance qui ne nous appartient pas, qui appartient à Dieu. Nous avons été une nourriture, pas une bonne nourriture pour nos enfants, nous-mêmes, notre mari ou notre épouse.

Nos parents, nos ancêtres avaient plus de foi que nous. Ils avaient le chapelet dans leur poche. Ils avaient des grosses familles, ils étaient fatigués, ils étaient épuisés. Ils ont connu des guerres, mais ils aimaient Dieu. Oui, ils aimaient Dieu avec leurs souffrances; eux aussi avaient leurs souffrances, mais ils s'accrochaient à leur chapelet. Ils s'arrêtaient à l'heure du midi pour dire l'Angélus, ils allaient dans les coins de rue pour se rassembler devant une croix; à l'heure des repas, ils exigeaient que les enfants soient là. La mère était forte, la maman pleine d'intelligence gérait une demeure: son royaume. Avec un rien, elle faisait des repas pour quinze personnes; elle arrivait à nettoyer la maisonnée, elle nettoyait ses enfants, elle faisait attention à chacun. Elle en avait treize, elle en avait vingt-deux, elle les voulait tous heureux. Elle n'en perdait aucun, car son regard était toujours fixé sur eux. Oh oui, elle avait mal aux reins; oui, elle avait les mains gercées; oui, ses yeux étaient usés à force de raccommoder des bas, mais elle était la reine de la maison. Les commissions, c'est elle qui les gérait. C'est elle qui remerciait Dieu pour les petits soleils qui se promenaient dans la maison qui parfois faisaient des tempêtes.

Oui, le père travaillait; oui, le père veillait à ce que les enfants dorment le soir; oui, le père veillait à ce qu'il y ait de la nourriture pour que son épouse puisse faire des plats simples; oui, il aimait que ça sente bon dans la maison; oui, il avait à cœur son ouvrage, car il savait qu'il devait compter sur lui-même pour prendre soin financièrement de la maisonnée. Son salaire n'avait pas toujours la valeur de la monnaie, mais de la vaillance. Le sourire de son épouse était sa récompense, sa paie, et ses vacances c'était le rassemblement de ses enfants avec leurs cris de joie.

Oui, nos ancêtres avaient le cœur à la bonne place; oui, ils étaient fatigués, mais après une bonne journée d'ouvrage, ils savaient qu'ils méritaient le bon lit chaud; mais ils n'oubliaient jamais de se lever la nuit pour mettre une buche dans le poêle. Il y avait une place principale pour la Reine de l'univers dans la cuisine, car le père savait rassembler les enfants, oui avec autorité, parce que les enfants voulaient continuer à jouer, mais lui les remettait à l'ordre. Oui, souvent les enfants n'ont pas su comprendre que l'autorité est parfois un guide nécessaire à la turbulence.

Oui, aujourd'hui, nous avons remplacé ça avec de la télévision, des jeux internet. Oui, nous avons remplacé la joie de la maisonnée par la joie d'une bonne auto bien méritée. Nous avons connu maintenant une liberté avec IGA, Maxi, Provigo et bien d'autres, car les tablettes en sont bien remplies. On a remplacé nos mains gercées par de la manucure bien astiquée. Nous avons rempli nos garde-robes et nous les avons multipliés pour ne pas perdre la mode. L'homme s'est oublié dans son hockey, dans son baseball. Il a pris des formes, des formes avec ses protéines. Il est sûr de lui-même maintenant, il sait contrôler la famille. En se faisant opérer, il contrôle son nombre: l'ombre de sa fertilité: un, deux, ça suffit,  la famille est complète. Il faut bien que j'aille les porter et les chercher à la garderie, ma femme, elle travaille. On a une bonne carrière.

Voilà le monde d'aujourd'hui et les pauvres qui n'ont pas la dernière auto de l'année se nourrissent d'envie, ils rêvent de gagner à la loterie. Voilà ce que nous sommes devenus, mais Dieu veille sur nous. Il nous demande de retourner, nous, les femmes, dans la cuisine. Pas pour nous ennuyer, pour découvrir que c'est bon nous faire plaisir, pour augmenter notre confiance en soi-même, comprendre nos enfants, les aimer tels qu'ils sont, être capables de les désennuyer, ne pas se culpabiliser parce qu'on ne leur donne pas ce qu'ils veulent. La cuisine est tout enjolivée par notre présence: c'est notre sourire. Les enfants retrouvent leur place près de maman, près de papa.

Mais oui, papa est en train de jouer au baseball ou au hockey avec ses fils. Maman les attend, elle les attend avec ses filles, elle a fait de bons petits biscuits au chocolat. Bientôt la famille va se réunir, les enfants vont connaître la joie de la famille. Les voisins vont venir fêter, et un jour ce sera notre tour d'aller chez les voisins pour fêter. Oui, chaque repas sera un festin fait de carottes, fait d'un œuf? Ce sera un festin, car il sera fait avec amour. Il n'y aura plus, bientôt, de courbatures. Oui, les colonnes vont demeurer droites; oui, il n'y aura plus de maladie; oui, il n'y aura plus de pauvreté, car tous sauront qui ils sont: des enfants d'amour. La mesure d'amour des enfants de Dieu sera au comble. Il n'y aura que l'amour qui règnera dans leurs actes de vie.

Satan ne veut pas de cela, car lorsque cela arrivera, il n'y aura plus de souffrance, de souffrance en enfer, car les âmes mortes ne seront plus jamais dans la haine. Il y aura en enfer un répit éternel. Plus jamais les âmes ne se haïront, plus jamais les démons ne se serviront de leur haine contre elles, car sur la terre il n'y aura que des actes d'amour, car les âmes en enfer seront toutes récompensées pour les actes de vie d'amour qu'ils ont faits sur la terre. Les actes qui ont été faits sans amour, leurs mauvaises conséquences n'existeront plus.

Dieu est le Maître de sa création, Dieu est le Maître du temps et Dieu est le Maître des lieux. Dieu est le Maître de tout état. Au purgatoire, Dieu est le Maître, et il n'y aura plus d'âmes au purgatoire, car la cause de leur temps au purgatoire, qui est de vivre les grâces de la purification afin qu'elles puissent pénétrer le Royaume de Dieu, sera accomplie. Dieu n'est-il pas le Maître de ses récompenses? Est-ce que Dieu a dit dans l'Évangile: «Toute bonne action qui porte de bons fruits sera récompensée? Est-ce que des enfants qui viennent au monde viennent au monde avec le mal? Aucun enfant créé par Dieu qui vient au monde ne vient au monde avec le mal; donc, ces enfants ont dit: 'merci' à maman. Ces enfants ont ressenti de l'amour, ces enfants sont reconnaissants d'être sur la terre: ce sont des actes de vie d'amour. Ce n'est qu'avec le temps qu'ils se laissent empoisonner par les enfants qui les nourrissent, involontairement, avec leurs actes de vie sans amour.

Alors, les âmes en enfer qui ont choisi de quitter la vie éternelle sont en enfer pour toujours, toujours et toujours. Mais est-ce que Dieu est injuste? Est-ce que Dieu, avec son amour inconditionnel, peut ne pas récompenser les âmes en enfer alors qu'elles ont ait des actes d'amour qui ont laissé sur la terre de bonnes conséquences? Dieu est amour, il a le pouvoir sur l'enfer. Alors, il met les âmes mortes dans un état de répit dans lequel elles ne peuvent pas se haïr, se détruire. Voilà la victoire de Dieu sur la mort éternelle. Telle est la Volonté de Dieu, tel est l'accomplissement de notre Sauveur. Il n'en perdra aucun. Amen. Alléluia!

Tous: Gloire au Père.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Alléluia! Amen. Merci beaucoup!

R: Merci, Francine, merci, Nicole.