Rencontre d'amour avec l’Agir de Dieu, St-Boniface, Manitoba,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

Ce que nous avons besoin de comprendre.

2015-04-12 Questions et réponses avec l'Agir de Dieu

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Aujourd'hui, on se réunit parce que vous avez des questions à poser au Seigneur, pas à moi, mais au Seigneur. Et si vous le permettez, d'autres aussi pourraient profiter de ce que vous allez faire. Alors, vous pouvez commencer à poser vos questions.

Q. J'ai une question très moderne, très contemporaine, c'est au sujet des médias sociaux. Ça fait quelque temps que j'ai envie de me défaire des médias sociaux comme Facebook, par exemple, et puis je suis peut-être prêt à le faire, mais je me demande si c'est la bonne chose à faire. J'ai l'impression que ça me détourne de beaucoup de qualités dans ma vie. Je ne sais pas quoi. Je n'ai pas encore fait le dernier choix, je ne sais pas encore quoi faire, comment faire ça. Peut-être que vous pourriez m'aider à discerner. J'aime beaucoup mes amis, c'est la seule manière de rester en contact avec des gens qui sont très loin, de rester en contact facilement avec eux, mais je reçois beaucoup de choses qui me dérangent entre-temps avec plein d'autres choses. Je me demande si c'est pas la meilleure manière de retourner dans le passé - lorsque je n'avais pas ça - et puis essayer de réorienter ma vie comme elle était avant les médias sociaux, de Facebook ou de quelque chose comme ça. Tout le monde me dit que c'est un signe de faiblesse de laisser ça, que c'est pas une bonne chose et puis que le monde ne va plus t'aimer… Je sais que c'est pas le cas, mais je me demande si c'est pas un peu cruel de ma part de vouloir me détourner de Facebook, par exemple.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Ce que tu vis, tu le vis avec toi-même. Ce que tu as connu, tu l'as connu au plus profond de toi. Ton passé est en toi, il fait partie de ton quotidien; tu ne peux pas te séparer de ce qui a été jadis ta vie. Tu as été heureux malgré tes souffrances; cela t'a apporté beaucoup dans ta vie, comme t'attacher à ta famille, t'attacher à tes amis. Cela était dans ta vie avant que tu connaisses l'informatisation. Ce système potentiel a été voulu pour les humains, mais avant tout, cela a été voulu pour contrôler. Cela est une jeunesse. Je m'explique.

Ce qui entre dans le monde et qui n'est pas connu par le monde, cela c'est nouveau, et tout ce qui est nouveau attire. Tout ce qui attire apporte de la curiosité pour tous ceux qui entrent dans cette nouveauté: on expérimente, on s'ajuste, on pénètre, on observe et on s'accomplit. Tu deviens donc un instrument pour tous ceux qui veulent contrôler. Le monde d'aujourd'hui est sous le contrôle de celui qui veut contrôler; celui qui veut contrôler contrôle ceux qui veulent contrôler. Il y a de par le monde peu de gens qui ont un pouvoir, et ce pouvoir ils l'ont par le monde qu'ils contrôlent. Leur moyen n'est que pour eux une façon de contrôler; ce qui est le plus important pour eux, c'est obtenir l'attention de tous ceux qui veulent contrôler.

L'argent a un maître et ce maître n'a pas d'amis. Ceux qui entrent dans ce pouvoir sont contrôlés. Ce ne sont pas les petits qui entrent dans ce contrôle qui peuvent dire: 'je contrôle ce qui est moderne.' Ceux qui sont à l'intérieur de ce modernisme ne sont que des pions: ils font fonctionner cette grande machine. Celui qui est le maître au-dessus de tout, lui, veut le contrôle de tout ce qui existe. Il se sert du matériel et il contrôle ceux qui aiment le matériel. En vous mettant dans cet engrenage, vous ne voyez pas, vous n'entendez pas, et pourtant vous avez le pouvoir de comprendre. Que vous arrive-t-il? Le contrôleur se sert de ceux qui sont contrôlés et ceux qui sont contrôlés, c'est vous-mêmes. Vous vous nourrissez entre vous et celui qui contrôle les contrôleurs met en eux le pouvoir de la peur; ainsi, la peur pénètre dans tous ceux qui sont contrôlés. Vous le voyez, vous l'entendez, vous pénétrez, et ce que vous voyez, ce que vous entrez en vous, c'est ce qu'il attend de vous: le pouvoir sur votre vie.

C'est ce que toi, mon fils, tu ne veux pas, c'est ce que tu rejettes, mais en même temps, il y a cet attachement que tu as depuis que tu es tout petit: tu aimes ta famille, tu aimes tes amis. Tu as développé en toi l'amour, cet amour que tu aimes partager; cela est plus fort que toi et cela est bien en toi. Ce même amour, il n'est pas contre toi, il est avec toi. Il te fait comprendre que ta vie appartient à l'enfant que tu es. Tu t'appartiens et tu ne veux pas mettre ta vie en danger de disparaître.

Il y a bien longtemps, tu as voulu prendre ta vie en mains, alors tu as été à la recherche de ce qui était bon pour toi, à la recherche de ce que tu étais capable de faire, et cela ne s'est pas arrêté, tu continues encore. C'est ce que Dieu t'a donné: tes talents. Ces talents, tu veux les mettre au service de ton prochain, mais en prenant soin de toi, en n'usant pas tes talents, cela veut dire en ne leur nuisant pas. Ce que tu veux, tu le veux avec ce que tu connais, mais lorsque tu es sur Facebook, tu ne connais pas l'impact que cela a de par le monde, et cela, tu commences à le vivre en toi.

Ce monde inconnu veut t'amener là où toi tu crains d'aller: dans ce vaste pouvoir qui contrôle. Rien n'est plus dangereux que de laisser sa vie entre les mains de ceux qui contrôlent. Oui, tu communiques avec tes amis; oui, tu échanges tes opinions pour recevoir d'autres opinions; oui, tu fais connaître ce qui est bon, mais tu connais aussi ce qui n'est pas bon, et cela tu ne veux pas le faire entrer dans ta vie. Beaucoup de jeunes sont comme toi, beaucoup de jeunes savent que ce qui est commencé ne s'arrêtera pas, car ce qui s'échange a un pouvoir, un pouvoir de contrôle. Ce pouvoir de contrôle sait très bien se servir des conséquences de tout cet échange. Ce danger est devant les jeunes d'aujourd'hui.

Combien de personnes d'un certain âge se servent de Facebook; ils se servent aussi d'autres programmes. Ces réseaux sont ouverts à tout le monde. Lorsque je parle de tout le monde, je parle des enfants bons, des enfants astucieux, des enfants qui ont une idée fixe: faire connaître ce qui est bon, faire connaître ce qui est utile et faire connaître ce qui est mal. Lorsqu'on empoisonne l'eau, cela débute toujours par une goutte d'arsenic, et lorsque le poison est entré, cela se répand. Et c'est ce qui se passe. Il y a la prudence. Jusqu'où va la prudence? Tout cela dépend de la faiblesse de l'enfant qui se sert de ces réseaux. Tu as compris? Merci, Seigneur.

Il ne faut pas avoir peur de ça. Ce pouvoir, il existait avant même que cela soit dans ce modernisme. Ce pouvoir, on peut le nommer, c'est Satan. On refuse de croire aux esprits, aux esprits sataniques, mais les esprits sataniques existent. Lorsqu'on manque de sagesse, lorsqu'on manque de prudence, eux passent. On a seulement qu'à penser à une personne qui travaille dans la cuisine. Elle regarde l'heure et elle voit qu'elle est en retard; elle sait que son repas doit être fait à telle heure, et plus elle réalise que le temps passe, plus elle développe en elle une incertitude face â ce qu'elle est capable de faire. Sa sagesse commence à disparaître pour faire place à un état qui la rend incertaine face à ce qu'elle est: elle manque envers elle-même de l'amour. Alors, elle s'oblige à aller vite, elle fait ses gestes et elle échappe, elle échappe un verre; désappointée, elle ramasse le débris par terre: 'oui, je vais être en retard.' Et là, elle ne réalise même pas qu'elle prend le couteau par le mauvais bout et la pointe de la lame du couteau pénètre dans sa chair.

Satan sait provoquer. Lorsqu'il voit que la personne répond à son attaque, il continue. Il se sert de ce qu'elle a en elle: ses connaissances. Il sait ce qu'il a déposé en cette personne. Combien de fois dans sa vie il a vu qu'elle répondait à son impatience, car il a envoyé un esprit d'impatience auprès de cette personne. Alors, il a donc mis un contrôle en elle; lorsqu'elle perd patience, c'est parce qu'il a touché à ce qu'il a mis en elle: son contrôle. Alors, lorsqu'il y a de ces personnes qui entrent dans ce qu'il attend d'eux: Facebook, il prend ce qu'il a mis en elle pour contrôler. Un envoie un message, l'autre envoie un message et, à l'intérieur du message, tout doucement, ça passe; alors, il y a communication. Et dans cette communication, tout doucement, les personnes, sans le réaliser, entrent dans quelque chose qui s'attache: leur mouvement. C'est ce qui passe dans la vie; alors, lorsqu'il y a des paroles qui passent dans ce mouvement de vie, il y a de la rencontre.

Lorsque tout entre dans la même opinion, tu échanges, moi j'échange; c'est de l'amitié, c'est amical, tout va bien! Mais là, lorsqu'il y en a un qui lui arrive un incident dans sa vie, oups, il communique ça avec l'autre qui reçoit et qui laisse pénétrer en lui ce qui vient de l'autre; alors, un pouvoir de vie rencontre un pouvoir de vie, et ces deux pouvoirs de vie deviennent un pouvoir de vie. Ce que moi j'ai vécu toi tu le reçois en toi, ce que toi tu reçois tu le redonnes à la même personne qui t'a donné quelque chose: un échange de vie se fait. Ce pouvoir de vie semble inoffensif, mais c'est un pouvoir de vie, ce n'est pas un pouvoir de mort. Un pouvoir de vie qui entre dans un pouvoir de vie et qu'il y a de l'échange, quand le pouvoir de vie rencontre le pouvoir de vie et que tout va bien, ça demeure toujours dans la vie. Mais lorsque le pouvoir de vie est empoisonné par une déception, alors l'autre le reçoit, et ce qui est empoisonné entre dans le pouvoir de vie. Qu'est-ce qui arrive? L'autre qui reçoit ce poison le retransmet, alors il y a du poison qui se donne sans qu'on s'en rende compte. Ce poison n'appartient pas à la vie, il appartient au néant dans le but de contrôler, et ce n'est qu'un début pour tous ceux qui vont sur Facebook.

Ce pouvoir diabolique va-t-il s'arrêter seulement pour les deux personnes qui communiquent ensemble? C'est la vie. Satan n'a aucun pouvoir, mais s'il peut obtenir le pouvoir de la vie, lui, il va s'en servir pour attaquer tous ceux qui ont la vie. Alors il peut facilement, maintenant, du Canada en Chine, du Japon à l'Allemagne, à la Russie, à la Colombie, là, ça voyage, ça voyage et ça voyage. Son pouvoir est immense. Et plus cela va augmenter, plus la peur va augmenter, plus la peur va augmenter, plus le contrôle mondial s'installera dans l'âme, pas dans l'âme qui nous appartient, mais dans l'âme du pouvoir. Et lorsque cela arrivera, il y aura comme un désespoir mondial. Qui peut nous aider? Ce pouvoir. Voilà ce qui est commencé. Tous ceux qui entrent à l'intérieur sont en train de se laisser emmitoufler, cajoler: 'nous avons le pouvoir de vous aider; ensemble, nous allons résoudre les problèmes du monde.'

C'est ce qui est en train de se passer. Et qui sont les clients de Facebook? La jeunesse: 'on a besoin de la jeunesse, on n'a plus besoin de la vieillesse, on n'en veut plus de la vieillesse.' On empoisonne, on empoisonne l'air dans le but d'atteindre ceux qui sont faibles, mais les plus forts vont résister. C'est ainsi pour l'alimentation, c'est ainsi pour l'eau, c'est ainsi pour tout ce qui nourrit l'être humain. Mais il y a l'amour! Qui peut nuire à l'amour? Personne. Satan ne peut pas nuire à l'amour. Il faudrait qu'il soit le victorieux. Jésus est le Victorieux, on n'a rien à craindre. Mais il faut écouter notre intérieur. Lorsqu'il y a quelque chose en nous qui vibre, pas pour nuire, mais pour conserver le meilleur de nous-mêmes, c'est là qu'il faut écouter. Il faut se tenir ensemble. Cela n'est pas nuire, c'est vivre, conserver.

Q. C'est vrai, on peut dire deux choses dans un texte ou face à face. Dans un texte, on n'est jamais sûr, exactement, ce que la personne veut dire, on a toujours des doutes. Quand on parle à quelqu'un au téléphone ou face à face, on peut entendre vraiment. On peut voir la personne et puis on a toujours une bien meilleure idée, une meilleure communication que si c'est envoyé par texte. J'ai toujours des doutes sur ce qu'il veut dire exactement, parce qu'il y a un message caché…

En parlant de Facebook, parce que c'est avec Facebook que j'ai beaucoup communiqué, que j'ai beaucoup essayé de communiquer mes sentiments. Au Japon, il y avait un tremblement de terre et puis un accident nucléaire. J'habitais au Japon pendant ce temps-là et j'avais deux différentes nouvelles qui me disaient: 'faut pas s'inquiéter' et 'c'est terrible!' Même les gens qui disaient qu'il n'y avait aucun problème m'attaquaient dès que je mentionnais n'importe quoi. Donc, je pouvais voir qu'ils avaient peur, mais qu'ils voulaient juste ne pas en parler. J'ai peut-être l'impression qu'on se fait attaquer dès qu'on met quelque chose de politique sur Facebook. Tout le monde a une opinion. On m'a demandé, gentiment ou moins gentiment, de me taire parce que, en respect envers le monde qui est dans la peur, dans la misère, je n'avais pas le droit d'en parler aux autres, par respect pour les autres. Je comprends ce point de vue, mais il y a quelque chose qui me dérangeait là-dedans. Alors, je me demande, peut-être, si c'est pas mieux de parler directement aux gens, un à la fois, plutôt que de parler à tous mes amis sur des choses comme ça.

Francine, la Fille du Oui, nous disait que Facebook peut nous entraîner dans des débats très négatifs, mais je me demande, parce que je vois de bonnes choses sur Facebook aussi, je me demande si c'est un outil qui peut être utilisé pour le bon ou pour le mauvais ou s'il faut juste, peut-être, retourner en arrière et puis oublier ce mouvement, ce nouveau mouvement. J'ai pas peur de la réalité du monde parce qu'on m'a appris à garder ma paix intérieure et puis rester dans la paix avec la foi, et puis avec la paix, c'est facile, mais j'ai peur pour mes amis à qui je n'ose pas parler. Je n'ai pas le courage d'ouvrir cette communication avec plusieurs gens et ça me tracasse un peu.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Lorsqu'on passe une bonne nuit, on se réveille avec plus de sagesse, mais lorsqu'on se lève le matin et qu'on a été troublé par nos pensées, la nuit, on manque de sagesse. Alors, ce qui sort empoisonne, empoisonne notre vie, et pour dégager de nous ce qui nous fait mal, on parle, on parle et on parle; et ce n'est pas toujours la bonne façon d'agir. Ce n'est pas défendu de dire à quelqu'un près de toi, au déjeuner: 'ah, je ne suis pas d'accord avec telle ou telle chose.' Pourquoi on dirait cela? Parce qu'on voit dans le regard de l'autre sa paix qui est en train de nous nourrir.

Mais lorsque ça passe dans Facebook, tu as raison, on ne voit pas, on ne voit pas que l'autre est dérangé par telle ou telle chose. C'est comme si on amorce une bombe: 'moi je mets du mien, toi tu es en train de mettre du tien; moi je mets du mien, et toi tu mets du tien', et ça se mélange. Et lorsque ça dérange trop, oui, on fait taire; et plus on réalise qu'on veut nous faire taire, plus on réalise qu'il y a la peur; plus on réalise qu'il y a la peur, plus on réalise qu'il y a du danger, ce qui augmente la peur. N'oublions pas que le jeu de Satan est de nous maintenir dans la peur. Qu'on entre dans cette façon de communiquer ou qu'on demeure chez soi, le but de Satan, c'est la peur.

Facebook, c'est un réseau dans lequel les gens communiquent. Lorsque les gens sont amour, ils communiquent leur amour, cela est bien. Mais le monde est… le monde est souffrant. Tant que le monde sera souffrant, Facebook ne sera pas bon, parce que ça nourrira toujours les inquiétudes. Alors, si on veut un monde d'amour, il va falloir faire des efforts, il va falloir commencer par soi-même: s'aimer. C'est ce qu'il y a de plus important: s'aimer. Oui, s'aimer ne veut pas dire qu'il n'y aura plus de souffrances, parce que ça, ça va commencer par un, par cent, par mille, par millions; alors les milliards de personnes qui vont rester vont avoir besoin d'amour. Voilà ce que vous, les jeunes, devez réaliser. C'est à nous de construire un monde d'amour et ce ne sera pas avec vos propres moyens, mais c'est avec l'aide du Saint-Esprit.

Le Facebook, c'est l'esprit de ce monde. Dieu est l'Esprit d'amour. C'est vers l'Esprit de Dieu qu'on doit aller, c'est là que sont nos connaissances. C'est en l'Esprit de Dieu que nous allons comprendre tel ou tel événement: celui-ci est bon, celui-ci n'est pas bon pour moi. Lorsque je vais découvrir que cela n'est pas bon pour moi, l'Esprit de Dieu va nourrir mon esprit pour que je trouve des solutions, et c'est ça qu'il faut pour qu'on puisse réaliser. C'est un début. Nous sommes vivants et la destruction, c'est fait par qui? Par les humains. Alors, c'est par les humains que la construction va se faire. Si Satan a utilisé qui nous sommes pour nous détruire, eh bien, Dieu, lui, qui a vaincu Satan, Dieu va nous utiliser pour écraser Satan afin qu'il y ait un monde d'amour.

Vous savez, Dieu n'est pas un magicien. Ce ne sera pas fait sans effort et ce ne sera pas accompli demain, mais ce qu'on accomplira sera une construction. C'est à nous de construire un monde d'amour avec ce que Dieu va mettre en nous. Alors, c'est à chacun de nous de nous mettre à l'ouvrage. Qu'est-ce que vous en pensez? (R: Ça beaucoup de sens.) Dieu a la puissance, mais il a déposé en toi la puissance. Il a mis la vie en toi et cette puissance-là, elle bouge. C'est en ça qu'il faut croire. Si Satan a réussi à nous faire accroire que le modernisme était ce qui était pour rendre ce monde plus facile, c'est parce que lui savait. Il savait qu'on était, nous, capables de construire un monde, pas un monde d'amour, mais un monde destructeur, et c'est ce qu'il a fait depuis des milliers d'années.

Vous savez que lorsqu'il y a eu l'ère glaciaire, la terre était complètement détruite; alors, la terre, elle s'est renouvelée. Tout est devenu vivant après cette ère glaciaire, tout est redevenu vivant, la terre vivait! Alors, les êtres humains qui sont sur la terre, qu'est-ce qu'ils ont fait de cette belle terre? Eh bien, Satan les a utilisés pour détruire la terre, parce que lui savait. Il savait que la terre était au service des humains, alors en empoisonnant nos pensées, en se servant de nos pensées, il a réussi ce que nous, nous voyons aujourd'hui. On voit notre terre qui est en train de se détruire par elle-même. Les glaces commencent à fondre, vous l'entendez. La terre s'appauvrit, les eaux, la mer, les océans s'appauvrissent; les poissons qui habitent les océans s'appauvrissent; tous ceux qui sont créés pour voler sont en train de disparaître. Et qui a fait cela? Satan a utilisé chacun de nous contre chacun de nous pour qu'on puisse détruire la terre.

La terre, c'est notre berceau. La terre, elle est là pour nous donner sa nourriture. Eh bien, nous, nous sommes en train d'empoisonner notre berceau, notre propre nourriture, notre air. Qu'est-ce qu'on a à faire dans tout ça? Eh bien, il va falloir qu'on utilise ce qui nous appartient: nos actes de vie. Nos actes de vie nous appartiennent. Oui, il y a le pouvoir du monde. Ce pouvoir qui nous séduit, ce pouvoir qui contrôle nos sentiments, ce pouvoir qui contrôle nos enfants, eh bien, il faut arrêter de lui donner ce qui nous appartient. Ce qui nous appartient, c'est nos actes de vie. C'est ça qui nous appartient. Alors, cessons de les mettre entre les mains de ceux qui veulent nous détruire.

On aime nos appareils électroniques, mais nos appareils électroniques sont en train de nous user. En usant tout notre système corporel, notre esprit devient de plus en plus faible; alors, c'est facile après de nous contrôler. Il l'a dit en France: «Vous allez recourir à leurs besoins, vous allez avoir besoin d'aller vers ce qu'ils vous ont fait connaître.» On va penser que, sans eux, on est perdus. Si on commence à prendre soin de nos actes de vie, cela va devenir quelque chose de très important: ça va nous réveiller. Une fois qu'on sera réveillés, on va dire: 'oui, on a ce courage-là en nous.' Une fois que nous saurons que nous sommes courageux, là, on va faire des actions et on va avancer. On va commencer à se faire confiance, puis on va faire confiance en ceux qui, eux autres, aussi ont ce pouvoir en eux.

On est capables de retourner à la terre. Nous sommes capables de prendre ce qu'il y a de beau et de riche tout autour de nous et de l'utiliser. Et vous n'êtes pas les seuls à penser qu'il faut retourner à nos sources, d'autres sont en train de se réveiller. Vous êtes des milliers de jeunes qui commencent à voir qu'il faut se prendre en mains; vous êtes des milliers de jeunes qui veulent fuir ce modernisme: l'esprit de ce monde; vous êtes des milliers de jeunes qui commencent à comprendre que ce matériel, cet argent, ces grosses carrières ont détruit la valeur de la famille; oui, vous êtes des milliers de jeunes à réaliser: 'on n'est plus capables d'avancer comme ils veulent nous faire avancer'. Alors la balle est dans votre camp.

Q. Mais les vieux qui sont en charge, ils ont la tête peut-être un peu plus dure que les jeunes qui sont toujours ouverts à ça, mais les vieux qui sont en charge de tout cela, ce serait pas beau de voir un chef mondial se réveiller comme un jeune voudrait faire? Mais c'est moins évident, c'est moins facile.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Jésus avait trente-trois ans. Il a commencé à douze ans à parler avec les savants. Jésus n'est pas arrivé avec des diplômes, mais il était lui-même, il aimait qui il était. Ses paroles, c'était des paroles d'amour; ses paroles étaient pour chacun de nous; ses paroles nous montraient ce qu'on devait faire, et c'était des paroles simples. Et lorsqu'il a vieilli, Jésus, il a quitté: il a quitté sa ville, il a quitté sa mère, il a quitté ses amis, et il a parlé et il s'est fait des amis.

On l'a crucifié, c'est vrai, mais peu l'ont crucifié en comparaison à tous ceux qui l'ont suivi après. Il est mort sur la Croix. On a pensé que c'était un échec, mais c'est faux. Jésus a été le Victorieux parce qu'après sa mort, tout le monde s'est souvenu de ce qu'il avait dit. De par le monde aujourd'hui, 'de par le monde aujourd'hui', on se souvient d'un homme qui est mort sur la Croix. Oui, c'est vrai, ce n'est qu'un souvenir maintenant pour certains, parce qu'ils n'y croient pas. Ils savent que Jésus est mort sur la Croix, mais ils ne croient pas en ce qu'il a dit. Mais il y a quelque chose en notre cœur, il y a quelque chose dans le cœur de toutes ces personnes: 'si c'était vrai…, si ce qu'il a dit s'accomplissait…' Il a parlé de quoi, Jésus? Il a parlé d'amour: «Aime ton Dieu, aime qui tu es et aime ton prochain comme toi-même.» Mais ça, c'est réalisable. Nous sommes capables de nous aimer. Oui, on est capables, on est capables de vivre cette miséricorde.

Aujourd'hui, c'est le dimanche de la miséricorde. On est capables de vivre sa miséricorde. Oui, c'est vrai, on n'a pas toujours fait ce qui était correct, mais lui, il nous a pardonné. C'est le temps qu'on se pardonne. C'est important d'aller à la confesse, mais allons-y. Quand on va être prêts, allez à la confesse, parce que c'est de l'amour. Si vous pouviez voir comment c'est puissant la miséricorde de Dieu! Ça nous amène à nous aimer. C'est comme si on regardait qui nous sommes: 'ah, tu es menteuse, mais non; c'est vrai, j'ai de la difficulté à me maintenir dans ce que je suis, mais oui, je me pardonne; c'est vrai que je suis menteuse, mais je me pardonne.'

Là, c'est la première guérison. L'autre: pourquoi je mens? Parce que je ne suis pas capable de me regarder, parce que j'ai peur de ma conduite face à un autre, parce que je ne suis pas capable d'être fort devant l'opinion que l'autre va avoir de moi. Je me mens à moi-même, mais Jésus m'aime. Bien oui, je vais m'aimer. Oui, c'est comme une poussière qui va sortir de ma chair, puis je vais me maintenir debout. Qu'est-ce qui est le plus important? D'être moi-même ou de paraître être quelqu'un? Hé! J'vais-tu vivre toute ma vie comme ça et qu'à quatre-vingts, quatre-vingt-dix ans, je vais me regarder encore et dire: 'je ne me suis même pas accepté encore'? C'est-tu important de bien paraître devant les autres ou de bien paraître devant soi-même?

Quand on aura passé à travers ce mensonge, on aura fait un grand pas. Parce que c'est tout un mensonge ça de ne pas être vrai. Il n'y a rien de plus menteur que celui qui a peur de lui-même. 'Je n'ai pas peur parce que Dieu m'a pardonné, je n'ai pas peur de me regarder en face; qu'on pense ce qu'on dira de moi, moi je vais continuer à m'aimer. Je vais être capable de reconnaître ma propre vérité, pas la vérité des autres, la mienne.' Je prends un gâteau au chocolat pour faire plaisir à l'autre ou je l'accepte parce que je trouve que la personne a travaillé pendant deux heures pour faire ce gâteau au chocolat. C'est quoi la vérité dans tout ça? C'est là que je commence à connaître ma mesure. C'est quoi ma mesure d'amour pour moi-même? Plus j'avancerai dans l'amour que j'ai envers moi-même, plus j'aurai les idées claires; plus j'aurai les idées claires, eh bien, plus je serai moi-même. Eh bien, là, Dieu pourra compter sur moi pour bâtir son monde d'amour. Moi, la menteuse purifiée? Il m'a purifiée, bien, je vais être à côté de Jésus. Il faut réaliser ça.

Combien il y en a qui ont quitté la religion catholique parce qu'ils ne sont pas capables de se regarder, ils ont pris une autre femme. Dieu ne les condamne pas, c'est eux qui se condamnent. Dieu va mettre dans leur cœur de l'amour pour qu'ils puissent se pardonner. Dieu n'approuvera pas, parce qu'il ne peut pas approuver le mal, mais il prend ce péché puis il purifie. Là, il apaise: «Garde ta paix, garde ta joie, continue à t'aimer, continuer à avancer. Un jour, tu pourras être tellement fort que tu réaliseras ce que tu as fait. Regarde tes conséquences, vis tes conséquences avec amour. Moi je te montrerai si ce que tu as fait est un vrai mariage. Cesse de te lancer des pierres, sors de ta tombe, aime-toi comme je t'aime. Tu pourras être toi-même de l'amour et tout ce que tu feras ne te nuira pas».

C'est ce que Dieu nous fait comprendre. Dieu, lui, n'aime pas le mal, mais Dieu aime le pécheur. Dieu ne nous demande pas d'aimer le mal, mais il nous demande d'aimer le pécheur que nous sommes. Cessons de quitter l'Église à cause de la peur. C'est dans l'Église notre force, ce n'est pas en dehors, c'est à l'intérieur parce qu'on est ensemble. C'est ça bâtir un monde d'amour, et la peur qui existe en la personne qui quitte l'Église ne vient pas de Dieu, mais de Satan. C'est Satan qui veut ça.

Jésus a regardé à côté de lui le bon larron alors que le mauvais larron, il le voulait aussi. Il n'a pas fermé son oreille qui était prête à écouter le mauvais larron, cela est faux, parce que Jésus sur la Croix, il est mort pour lui, à gauche et à droite. C'est nous-mêmes qui nous nous condamnons. Alors, si on se condamne sur la terre, qu'est-ce qu'il va arriver lorsqu'on sera devant notre jugement? Il faut commencer tout de suite à s'aimer. Quand on s'aime, tout devient plus clair. Là, je construis mon jardin; là, je vais dans le bois et je sais ce qui est bon pour moi; là, je peux vivre de ce qu'il y a autour de moi parce qu'il n'y a pas de peur, il n'y a pas de l'imagination infertile, mais il y a des pensées fertiles qui nous habitent. Alors là, le monde va se construire avec des enfants qui veulent l'amour. Vous serez capables de construire des villes. Oui, parce que c'est l'homme et la femme qui ont la responsabilité de ce que Dieu a mis entre leurs mains. Oui.

Avez-vous d'autres questions?

Q. Moi, je me demande, quand on allume la télévision, quand on écoute un disque de musique avec des chansons, le symbolisme qui est souvent caché, mais qui est caché en pleine vue, qu'est-ce qu'on peut faire pour ne pas se laisser attraper par ça? Par exemple, beaucoup de compagnies ont des logos qui représentent soit des dieux, des étoiles, des astres, le soleil, la lumière, les pyramides égyptiennes, etc., tout ça, qu'est-ce que ça symbolise et qu'est-ce qu'on peut faire pour être au courant de ça?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Chacun de vous avez connu des sons, chacun de vous avez aimé ces sons, chacun de vous avez aimé les images, les lumières, les formes, cela est agréable à la chair et la chair aime ça, elle en a besoin. Mais la chair, on doit la respecter. On doit respecter ce qui est vivant. Notre chair, c'est vivant, nos yeux, nos oreilles, notre bouche, notre esprit, c'est vivant! Jusqu'à quel point vous pouvez prendre conscience que votre chair est amoureuse de l'être que vous êtes? Parce que la chair, elle se nourrit d'amour; alors, lorsque les yeux regardent, lorsque les oreilles entendent, bien, la chair, elle, elle est comme une éponge, alors elle aime, elle a confiance en ce que Dieu est en train de lui faire vivre, elle s'abandonne.

Si tu passes une heure devant un écran de télévision, ta chair s'abandonne; alors, ce que tu lui montres, eh bien elle, elle absorbe. C'est toi qui fais ce geste, c'est toi qui lui donnes ce qui est bon. Tu veux lui donner des sons agréables, hein? Tu en prends conscience de ça: 'Ah, c'est amusant, j'entends un son et il me donne de la joie.' Mais il ne faut pas que tu perdes le contrôle de toi-même. C'est toi qui es le maître de ta chair, ta conscience est en toi. Ton esprit, c'est quelque chose qui regarde un ensemble et qui accepte cet ensemble, et ça, ça t'appartient. Donc, la force, elle vient de toi, de ton intérieur. Ce qui est à l'extérieur et que tu laisses entrer en toi pénètre en toi, mais c'est toi la force.

Mais le danger, c'est que tu perdes ta force, c'est que tu laisses ta force à ce qui est extérieur. Ce qui est extérieur, si cela est bien, va s'harmoniser avec ta force, mais si ce qui est extérieur n'est pas bien, comme ce que tu as énuméré tantôt, si tu crois en cela, là tu perds de la force. Si tu crois en tout ce qui est contrôlant à l'extérieur, c'est que tu as perdu, tu as perdu ce pouvoir en toi, ce pouvoir de l'amour envers toi-même. Ce qui est extérieur et ce qui est le mal pour toi, car tu en as conscience, mais que tu le laisses pénétrer quand même en toi, c'est que tu réalises que ton amour envers toi-même n'a plus sa force; alors, ce qui est extérieur devient donc contre toi et te contrôle. Mais si tu fais le contraire, 'c'est moi qui suis la force; oui, ce qui est devant moi, je n'y crois pas', là, tu vas commencer à regarder et à voir; là, tu vas commencer à réaliser que Satan est en train de vouloir du mal à l'enfant que tu es en toi; là, tu vas sortir ton amour pour toi-même et il y aura un combat en toi: ce qui est en toi et qui est étranger en toi, tu n'en veux plus; là, tu commences à te poser des questions, tu commences à réaliser que ce qui est devant tous les enfants qui regardent ces écrans, ces images, ces lettres, ce n'est pas bon pour l'enfant que tu es. Alors, 'pas bon pour moi, pas bon pour eux.'

Et là, il y a quelque chose qui commence à germer en toi: 'Je suis plus fort que le mal. Ce mal ne me contrôlera pas.' Tu viens de découvrir ses pièges, alors tu te réveilles à la vraie vie, tu sors de ton sarcophage, et plus tu vas aller, plus tu vas aller, plus tu vas rejeter ça, tu vas commencer à sélectionner. Mais n'oublie pas que tu vas être encore dans cette faiblesse, mais à chaque jour, tu vas devenir plus fort. Pourquoi? Parce que tu es avec tes amis qui commencent eux autres aussi à se réveiller. Tu n'es pas seul. Quand on voit toutes ces images, ces graffitis, ils ont un but: c'est d'attirer l'attention et pas seulement qu'à toi, mais d'attirer l'attention de plusieurs, plusieurs, plusieurs personnes qui ont la vie, et plus les personnes sont attirées par ces graffitis, par toutes ces formes, plus le pouvoir de Satan est grand. Mais lorsque tu commences à faire le contraire, lorsque tu commences à te désintéresser de ça et que tu es avec d'autres personnes semblables à toi, là, ton pouvoir est plus grand que Satan. Là, on ne peut plus arrêter ça, et c'est ce que nous sommes en train de vivre. 

C'est comme si Dieu avait permis cela pour qu'on puisse être plus forts. Il a expliqué, il y a quelques années, qu'il faut qu'on goûte le fond du baril, parce que c'est toujours dans le fond du baril qu'il y a toujours l'amertume. Bien, on commence à goûter à ça, on n'en veut plus. C'est pour ça que Dieu réunit ses enfants. Il nous a comme laissés, il nous a laissés dans ce qu'on avait choisi. Et on parle de génération en génération depuis la mort de Jésus, et même avant. Mais depuis la mort de Jésus, il s'est passé du nouveau. Il nous a comme fait goûter à un monde d'amour, mais on ne l'a pas réalisé, mais c'était là. Jésus construisait un monde d'amour. À chaque pas qu'il faisait avec sa Croix, il construisait: «Je construis, je construis un monde d'amour.» Et lorsqu'il est mort sur la Croix, son monde d'amour était accompli.

Mais pour que nous on puisse le réaliser, bien, il nous a laissés dans nos choix de vie. Vous êtes des victorieux, mais vous ne le réalisez pas; vous êtes des victorieux, mais vous ne vivez pas en êtres victorieux. Vous avez aimé le monde menteur? Eh bien, vous allez goûter à votre mensonge. Ce monde mensonger, vous allez y pénétrer avec mes grâces. Je vous donnerai cette force et c'est par cette force que vous allez regarder ma victoire. Vous étiez morts et vous avez marché avec votre tombe jusqu'au moment où vous avez réalisé que votre tombe avait l'odeur de la puanteur. Comme vous n'aimiez pas l'odeur de la puanteur, vous l'avez laissé tomber. Une fois tombée, là, on sent la légèreté, la libération.

Eh bien, c'est ça notre victoire, alors il faut la vivre, il faut l'accomplir. On est des victorieux. Combien de fois j'ai entendu des personnes dire: 'Quand on va connaître la paix sur la terre?' Vous l'avez dit vous autres même: 'Ça existera-t-il un monde d'amour où il n'y aura plus de misère, plus de pauvreté, plus de maladie?' Mais oui. Et ce n'est pas ce qu'on pense! Il n'y aura pas de guerre, il n'y aura pas de papiers signés par les gouvernements, ça va être chacun de nous qui serons des êtres de paix. On saura nourrir l'être que nous sommes, et lorsqu'on saura nourrir l'être que nous sommes, on nourrira les autres.

Un homme est mort sur la Croix et il était un homme de paix. Il s'aimait. Il s'est maintenu trois ans avec douze apôtres, plusieurs disciples, des femmes, des enfants, et parce qu'il était avec eux, ils sont devenus ce que lui, il était. Et encore et encore, ça s'est multiplié. Quatre cents ans, les personnes se sont fait tuer dans l'arène et cela a continué.

Nous avons été, Nicole et moi, en Irlande: six cents ans de souffrance à cause de leur foi. Nous avons été en Colombie: des millions de personnes dans la souffrance, dans la peur; eh bien, ils se sont maintenus dans l'amour de Dieu. Il y a quelques mois, c'est cet été, j'étais à Chertsey avec mes petits-enfants et ma fille, et Maman Marie, durant la messe, elle m'a dit: «Un grand danger s'en vient. Prie, ma fille. Garde la paix.» À l'intérieur d'une semaine, il y avait des représailles contre les chrétiens en Irak.

La Vierge Marie, c'est notre Maman. Toutes ces personnes qui ont choisi son Fils, ça s'est passé en 2015 dans notre ère à nous. En 2015, on tue des chrétiens. Encore et encore ça se fait à cause de qui? D'un homme, un homme qui, à trente-trois ans, est mort sur la Croix. Et ça se poursuit encore. On n'a jamais arrêté l'amour de se répandre. On n'arrêtera pas l'amour. On est des vainqueurs. Mais il se prépare quelque chose de très important là. Dans le Volume 5 que le Seigneur m'a fait écrire, il explique: «Une seule pensée impure qui vient des enfants vivants est plus dangereuse que toutes vos bombes atomiques, plus dangereuse que toutes vos bombes bactériennes, car cette pensée empoisonne tous ceux qui ne sont pas dans la paix». Alors, combien de personnes sur la terre ne sont pas dans la paix? Voilà ce monde moderniste qui réussit à maintenir les personnes dans la peur.

Avant, avant que l'internet, avant que la télévision soit, le monde avait peur, mais il y avait du monde qui n'avait pas peur, il y avait du monde qui se maintenaient dans leur petite ferme, dans leur petit village et ils prenaient soin de leur famille, ils allaient travailler, ils revenaient, eux autres n'étaient pas atteints. Là, il y avait des guerres et ces guerres étaient à la grandeur des attaques de Satan, mais maintenant, pouvez-vous réaliser, avec ce qui se passe avec l'internet, les attaques de Satan? Quand il y a une nouvelle disant qu'on fait exploser une ville à cause d'une bombe atomique, il y a de la destruction, il y a des morts, eh bien, la journée même, tout le monde le sait. Qu'est-ce que cela fait? Cela fait que nous on perd notre paix. C'est ce que Satan fait. Il utilise nos propres pensées pour maintenir la peur. Ce n'est rien pour lui une ville, des milliers de personnes, il veut atteindre tous les enfants sur la planète. C'est ce qu'il réussit à faire, mais il faut que ça s'arrête, et cela va dépendre de nous. Nous avons ce pouvoir de lui dire non et il ne peut rien.

À nous de construire un monde d'amour simplement. Retournons là où nous devons être: dans notre simplicité. Nous avons des terrains, ils sont petits nos terrains, mais il faut les utiliser. Nous avons des amis ici, hein? Ils ont des poules dans une petite cour, il y a un jardin! Eh bien, il faut utiliser ce qu'on a. Si tout le monde fait sa petite part, eh bien, on va créer quelque chose de très important: une indépendance face à la grosse industrialisation. Mais il ne faut pas être des rebelles, il ne faut pas faire la guerre, parce que nous serons des perdants dès le début. N'oubliez pas que c'est eux qui ont l'argent, c'est eux qui ont le pouvoir de te faire taire, mais faisons ce qu'on a à faire: un petit jardin, notre cour, des petites poules et peut-être des lapins. Utilisons aussi des moyens de faire entrer le soleil dans nos maisons pour qu'on prenne moins d'électricité. Apprenons à baisser nos systèmes de chauffage, apprenons à baisser le temps de la télévision, le temps de la radio. Tranquillement, soyons libres de nous-mêmes; prenons notre bicyclette de temps en temps.

Ce sont des gestes aussi simples que ça qui vont commencer à nous transformer nous-mêmes. Ne commençons pas à dire: 'Oui, mais on est seulement qu'un, dix, mille à faire ça, on va-tu changer le monde?' Non. Commençons par nous-mêmes, nous, c'est déjà beaucoup! Bien, l'amour que nous allons développer en nous va attirer l'amour. On va attirer à nous des personnes comme nous et, sans s'en rendre compte, eh bien, il y a des personnes en Afrique qui vont faire comme nous, parce que nos pensées vont les nourrir. C'est comme ça que le monde va s'instruire, avec des gestes d'amour: la simplicité de Dieu.

Lorsqu'on est riche, c'est que pour soi, mais lorsqu'on est simple, lorsqu'on est modeste, là, on est prêt à partager nos connaissances; on ne veut pas de l'argent, on veut de l'amour, de l'amitié. C'est ce que le Seigneur a parlé: de ses refuges. Mais voilà, faisons de nous des refuges. C'est de ça que le Seigneur parlait, ce n'était pas de la construction. Entrons en nous, aimons-nous, soyons pour les autres des modèles. Il va y en avoir beaucoup. Dieu dit: «Beaucoup, beaucoup, beaucoup.» Ne contrôlons pas le temps, ça, c'est l'esprit de ce monde, mais faisons ce qu'on a à faire à tous les jours comme Jésus l'a fait. Oui. Je parle beaucoup, hein? C'est l'Esprit de Dieu qui parle beaucoup. Merci, mon Dieu.

Alors, il ne faut pas avoir peur, hein? Des graffitis, on en a à Montréal. Oh! Qu'il y en a! Dans les villes, dans les banlieues, hein? Vous le savez, vous êtes venus au Québec, c'est partout, mais on a appris à regarder ça et: 'Je te donne ça, Seigneur.' Parce qu'il faut faire attention pour ne pas nuire à ceux qui sont pris dans ce piège-là. Oui, c'est vrai.

Q. Comment ne pas nuire à ceux qui sont là-dedans?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Si tu as une pensée contre ces personnes qui ont fait des graffitis, et tu n'as seulement qu'à dire: 'Hé! Regarde, la personne est âgée, puis toute sa clôture est toute barbelée; c'est effrayant, ils ont manqué de respect envers les personnes âgées', là, tu viens de leur nuire. Oui. Ces jugements-là se retourneront contre toi et tu les nourriras encore de tes conséquences. C'est ça la bombe atomique. Oui, une bombe humaine qui détruit les humains.

Q. Et une bonne pensée?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Une bonne pensée, c'est une pensée qui nourrit. Elle va nourrir les personnes qui sont en paix, puis toutes les personnes qui sont en paix vont accumuler de l'amour et ça va te revenir; et une fois que cela va te revenir, là, tu vas continuer à nourrir tout le monde qui est en paix, et les autres vont baisser les bras.

Vous savez? Dans la Bible, Jésus l'a dit: «On te vole, eh bien, donne. On veut t'amener devant les juges? Eh bien, ne te défends pas, moi je te défendrai. On veut te frapper? Eh bien, ne te défends pas. On veut t'amener en prison? Eh bien, garde ta paix et accueille. On veut t'enlever ta maison? Eh bien, détache-toi du matériel. On veut t'enlever tes enfants? Fais confiance en Dieu.» Voilà ce que Dieu nous a dit dans l'Évangile, car combien de fois nous avons pu lire: «J'ai tant à vous dire, mais vous n'êtes pas prêts à entendre.» Bien, c'est ce que le Seigneur est en train de nous faire comprendre: que ses paroles, il les avait mises en chacun de nous, et que par la puissance du Saint-Esprit on les entend.

Il faut aimer parce que la croix c'est l'amour. Te faire flageller, c'est de l'amour. Parce que quand j'avais été voir le film de Mel Gibson, avant de partir, Jésus, il a dit: «Ce film, c'est la puissance du Saint-Esprit.» Quand j'ai regardé mon Jésus, 'notre' Jésus, se faire flageller, j'ai pleuré. Alors, il a dit: «Regarde. Cesse de pleurer. C'est l'amour que tu vois.» Et j'ai arrêté comme on ferme un robinet. Eh bien, notre vie est ainsi. Cessons de pleurer, mais vivons d'amour parce que nous sommes l'amour. Pardonnons à ceux qui nous calomnient. Consolons ceux qui ne veulent pas de nous. Soyons fous d'amour. Soyons comme notre Dieu. C'est ce que Dieu demande. Il veut qu'on soit le Christ, il veut qu'on nourrisse nos frères et nos sœurs.

Moi, je suis une répéteuse, Nicole est une répéteuse, mais je suis une mère de famille, je suis une grand-mère; et répéteuse grand-mère, mère de famille, je fais ce que j'ai à faire. C'est la même chose pour toi, Jacqueline. On fait ce qu'on a à faire. C'est la même chose pour toi, Réjean. On t'a confié une ferme, eh bien, prends-en soin et en prenant soin de toi, là, tu seras au service de toi-même pour la ferme. Ce n'est pas la ferme qui va être ton boss, c'est toi qui vas être ton boss et tu donneras à ta ferme ce dont elle a besoin parce que tu seras de l'amour pour toi-même.

Et c'est la même chose pour vos projets. Il faut que vos projets soient de l'amour, et votre amour pour vous-mêmes vous démontrera ce que vous devez faire. Si vous négligez votre amour envers vous-mêmes, ce que vous allez entreprendre en souffrira et vous en paierez les conséquences. On est maman, on attend un bébé, bien, la maman doit aimer qui elle est. Elle doit faire attention à ses propres pensées, elle doit faire attention à ses propres paroles parce que ses propres paroles, c'est envers elle-même qu'elle les dit et elle nourrit son bébé. Alors la maman qui attend un bébé, elle a deux responsabilités, et comme le papa aussi. Le papa a deux responsabilités aussi parce que c'est lui qui a mis le germe de la vie en l'œuf de la vie de la maman; alors ses pensées doivent être amour envers lui-même qui porte la vie. Il doit être responsable de ce qu'il a donné de lui-même, il doit être bon pour ce qu'il est lui-même, et c'est gratuit.

C'est gratuit l'amour. Qu'on le donne à sa carrière, qu'on le donne à sa ferme, qu'on le donne à ses expériences, qu'on le donne à sa foi, qu'on le donne à ceux qu'on aime, eh bien, tout sort gratuitement, il se nourrit. C'est la vie ça. Chacun doit nourrir chacun en commençant par soi-même. Alors, n'ayons pas peur. Ce sont les paroles de Jean Paul II: 'N'ayez pas peur.' Jésus, il a dit que Jean Paul II a ouvert les portes, les portes de l'amour. C'est nous qui les avions fermées.

Alors, sachons reconnaître que ce que nous faisons aujourd'hui bâtit notre vie. C'est important de le réaliser. Et ce qu'on va faire demain, on doit l'abandonner à Dieu parce que c'est lui qui instruit notre demain. Mais comment peut-il construire notre demain si on ne lui fait pas confiance? Comment peut-on construire notre demain si on ne donne pas ce qui nous inquiète? C'est constamment: 'je te donne, je te donne cause, choix et conséquences; toi, tu sais ce qui est bon pour moi.'  Alors, on n'a pas à s'inquiéter. Si ce que je décide aujourd'hui n'est pas tout à fait ce que moi j'ai besoin, Jésus va prendre ça en main et ce qu'on devra vivre, on va le vivre avec la paix, la joie et l'amour. C'est comme oublier ses cartes d'identité, on demeure sur place parce que l'avion part sans nous.

Lorsqu'on prend ça dans la paix et dans la joie, dans l'amour, eh bien, d'autres personnes en profitent. D'autres personnes avaient besoin de ce moment d'abandon et cela a profité à tout le monde. Alors là, on vient de réaliser qu'il n'y a pas d'échec, on vient de réaliser que tout ce qu'il y a dans notre vie, ça construit, ça ne démolit pas; alors, on avance. C'est ça la vie: prendre le chemin étroit. Là, on est sûr, on est sûr de marcher ensemble, parce que ma petite place donne la place à chacun qui doit avancer. On a tous une place sur la terre, alors ne prenons pas la place des autres en voulant que ce soit l'arche. Elle est longue la réponse, hein, mais merci, Seigneur.

On a terminé. Vous avez d'autres questions? Non. Merci Seigneur.