Rencontre d'amour avec l’Agir de Dieu, St-Boniface, Manitoba,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2015-04-18 Questions et réponses avec l'Agir de Dieu

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Nous allons commencer la deuxième partie. C'est questions et réponses. Vous êtes habitués pour ceux qui sont venus m'entendre. C'est des questions non personnelles. 

Q. Qu'est-ce qu'on fait face à des personnes qui font du yoga? Comment fait-on pour leur faire savoir que ce n'est peut-être pas la meilleure chose pour eux?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Lorsque nous sommes en présence de quelqu'un qui pratique le yoga, eh bien, on l'aime, on la donne au Seigneur, mais avant on se donne. Tout ce qui est du Nouvel Âge prend de l'importance dans notre vie lorsqu'on lui donne de l'importance dans notre vie. Qui est le plus puissant? Dieu. Tout ce qui est du Nouvel Âge nous coupe de tous les enfants de Dieu.

Notre pensée, elle est en Dieu, donc elle est avec tous les enfants de Dieu. Lorsque nous faisons de l'exercice, lorsque nous nous reposons, nous nous reposons en qui? En Dieu. On ne se repose pas en nous-mêmes. Est-ce que nous sommes le repos? C'est Jésus le repos. C'est lui qui est l'Eau vive, c'est lui qui nourrit, c'est lui qui est la brise. Si nous entrons en nous-mêmes, nous entrons dans tout ce que nous avons laissé entrer en nous. Alors, ce qui arrive, c'est qu'on se sépare de nous-mêmes: je pénètre dans mes pensées, je veux encore pénétrer plus profond dans mes pensées, je veux atteindre le non réel, comme si je planais dans quelque chose qui est en moi, et là, j'entre dans un espace où je suis seul, où il y a une puissance, et lorsque j'entre dans cette puissance, je ne me sens plus, je suis comme si je ne pesais même pas une plume.

Voilà ce qu'on ressent lorsqu'on entre en soi-même: méditation, yoga. Qu'est-ce qui arrive? Qui suis-je? Je suis un enfant créé par Dieu. La puissance de Dieu est en moi et la puissance de Dieu, elle me rend vrai avec moi-même. Si je suis vrai avec moi-même, je sais que je suis avec tous les enfants de Dieu, je sais que tous les enfants de Dieu m'apportent une force, et je sais que j'apporte une force à ceux qui sont dans la paix; donc, je m'associe à tous ceux que Dieu a créés pour moi.

Dieu nous a donné tout ce qu'il a créé. Il nous donne de l'amour. Toi, tu es amour, toi, tu es amour, toi, tu es amour, nous sommes de l'amour, alors tous les autres nous donnent de l'amour. Et c'est dans l'amour que nous avons de la force, c'est dans l'amour qu'on touche à notre liberté, c'est dans l'amour que je me sens en paix, c'est dans l'amour que je suis en joie. Ce n'est pas une joie extérieure, c'est une joie intérieure; elle m'amène à comprendre que les autres sont comme ils sont, et moi je les aime comme ils sont. Alors, cette joie m'apporte une satisfaction: 'Oui, Dieu, je suis avec ceux que tu as créés et je sens mon bonheur. Cette joie, j'y touche: c'est la joie de l'amour, c'est la joie d'être avec les autres.'

Mon père m'a frappé? Ma mère m'a vendu? J'aime, j'aime mes parents tels qu'ils sont, parce que je reconnais que Jésus a tout purifié. Mon pardon, c'est ma joie. Leur compagnie dans ma vie, là où je suis et là où ils sont, c'est ma joie. Je ne contrôle pas leurs pensées ni leurs paroles, je ne contrôle pas qui je suis, je me suis donné à Dieu: là, j'entre en moi-même; là, je goûte à l'enfant de Dieu que je suis; là, à cet instant, Dieu m'enveloppe de sa lumière. C'est si puissant que tout mon être s'abandonne. Mes bras appartiennent à qui? Mes bras appartiennent à Dieu, tout mon être appartient à Dieu, j'entre en Dieu, je vis ma vie éternelle en Dieu. C'est un moment tellement bon, parce que je suis avec tous les autres.

Le Nouvel Âge nous sépare de nous-mêmes. On veut se sentir seul, alors que Dieu a créé en un instant tous les enfants de Dieu. Je dois me reconnaître vrai avec les autres, pas sans les autres. Alors lorsqu'on voit quelqu'un qui fait le yoga, il faut l'aimer, il ne faut pas avoir peur. C'est la peur qui l'a amené vers le yoga; alors si moi j'ai peur, comment est-ce que je vais aller le chercher là où il est? Je vais me méfier du yoga, je vais m'éloigner de tout ce qui s'appelle ésotérisme. Eh bien, plus je vais m'éloigner, plus la peur va courir après moi, car je n'ai pas confiance en Dieu, j'ai confiance en ma faiblesse. Ma peur devient mon amie. Alors, soyons amour envers nous-mêmes, soyons amour envers notre prochain.

Faisons ce que Jésus a fait: Jésus a tout accepté par amour, moi je dois accepter tout par amour. Jésus a triomphé, eh bien, je vais triompher que si je suis les pas de Jésus. Tout n'en revient qu'à nous à cause de l'amour. Dieu ne nous obligera pas à accepter les personnes qui font du yoga, mais il va nous demander sans cesse au plus profond de nous-mêmes: «Je l'aime, aime cette personne, elle est mon enfant.» Et c'est ainsi pour tout ce qui concerne le Nouvel Âge.

Vous souvenez-vous quand il a parlé ici d'acupuncture? L'acupuncture, c'est une méthode qui prend l'énergie ailleurs et qui l'amène là où elle doit être. Le Seigneur, lui, quand il est mort sur la terre, est-ce qu'il y avait une seule cellule qui ignorait une autre de ses cellules? Est-ce qu'une seule goutte de son Sang pouvait ignorer la goutte qui était en train de purifier un enfant? Notre Jésus, il a bu sa souffrance, il l'a bue; il a embrassé ses douleurs; il a porté toutes les insultes, les injures, les jurons: c'était les siens. Il n'a pas participé au mal, il a voulu être le pécheur, il a voulu être tout ce que nous sommes: la douleur. Il n'a pas été chercher quelqu'un pour dire: «Toi, je vais te laisser de côté, mais je vais prendre ta force et je vais l'emmener à un autre.» Il n'a pas fait ça. Mais non, c'est le Médecin de l'amour.

Lorsque j'ai reçu la chimio, on m'a dit, comme ça, que lorsqu'ils injectaient ces liquides, il n'y avait pas une seule cellule qui ne recevait pas ce liquide; bonnes ou mauvaises, toutes recevaient ce liquide. Ça pénétrait dans tout mon être et Jésus, il disait: «C'est moi qui reçois tout, ce n'est pas toi.» Cela veut dire: il faut que tu aimes. Lorsqu'on m'a isolée, parce que je n'avais plus de globules blancs on m'avait isolée, personne ne pouvait entrer sans avoir un masque et là, lorsque j'avais mes douleurs, parce que j'étais allergique à la morphine, 'ah! Seigneur', il disait: «M'aimes-tu?» Je disais oui. La douleur, c'était comme un coup de poignard que je recevais à plusieurs endroits. Là, je lui disais oui. Et lorsque ça recommençait et qu'il me demandait: «M'aimes-tu?» Bien, je savais ce qui m'attendait. Mais savez-vous ce que je disais? Je disais: 'Oui, je t'aime et ce 'je t'aime', c'est pour tous mes frères et mes sœurs.' C'était ma force. Dire que je souffrais, j'acceptais par amour de souffrir pour tous les enfants de Dieu, m'apportait une force; alors, je ne me séparais pas de mes cellules. Mes cellules, c'est vous, tous les enfants du monde, et c'est ainsi qu'on doit être: guérir ensemble.

Notre chair est créée à l'image de Dieu: Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit qui ne font qu'un. Alors, nous, qui sommes-nous? Tous les enfants qui ne font qu'un. Si j'avais négligé une seule de mes cellules, si j'avais préféré une cellule à une autre en allant chez l'acupuncteur, qu'est-ce que j'aurais démontré à mon être? Que je ne m'aime pas, que je me sépare. Mais Dieu nous demande de ne pas juger. Le plus grand danger contre nous, c'est de juger ceux qui vont chez les acupuncteurs. Toutes ces personnes sont mes frères et mes sœurs. C'est ce que l'on fait en nous qui est contre nous. Penser du mal contre une personne qui va chez l'acupuncteur ou la personne elle-même qui pratique cette méthode, c'est dire à mes cellules: regardez ce que vous êtes. Ce que je pense, ce que je vois, ce que je ressens, c'est ce que je suis: un être qui pense que l'acupuncture est quelque chose qui me nuit; eh bien, cela démontre à mon être que je suis faible.

Je ne crois pas que Dieu va me laisser avec cette séparation, alors il va se servir de moi pour aller les aider. Nous sommes ensemble. Tous ceux qui sont dans le Nouvel Âge ont besoin de nous. Ils n'ont pas besoin de pensées contre eux, ils n'ont pas besoin qu'on nourrisse la peur, ils ont besoin de nous, de cette force en ce que Jésus a accompli. Et c'est la même chose pour tout ce qui concerne le démon. Nous ne devons pas avoir peur de ceux qui font des incantations. C'est nous qui avons la vie éternelle, c'est nous qui avons cette puissance de vie en nous. Si l'un de nos enfants est aux prises avec des entités, nous devons lui démontrer que c'est Dieu qui est puissant, en commençant par soi-même. Si j'ai peur, il va le ressentir. C'est ainsi que je vais, moi, servir les plans de Satan. Satan veut que j'aie peur pour nourrir mon enfant. Je deviens donc le piège de Satan pour mon enfant. Et c'est ainsi que cela se passe depuis des années dans plusieurs pays.

Dieu est plus puissant que tout. C'est l'amour qui va gagner. Il faut être ensemble. Il ne faut pas avoir peur, il ne faut pas entrer dans l'esprit de ce monde. L'esprit de ce monde n'a pas confiance en Dieu, alors lorsque nous démontrons une crainte devant des sorciers, lorsque nous démontrons que nous sommes faibles devant des personnes qui se disent être en présence de démons, nous ressentons cette peur, cette crainte. Satan se sert de nous pour les convaincre qu'ils ont raison d'avoir peur de Satan: nous servons les plans de Satan. De par le monde, il y a eu des personnes qui se sont données à Satan, et Jésus a dit à ses apôtres: «Libérez.» Alors, qui sont les plus forts? Ceux qui croient en Jésus. Êtes-vous baptisés? Le baptême fait de nous prêtres, prophètes et rois; alors, agissons en enfants baptisés, ayons la foi et conduisons-nous avec amour. C'est fort l'amour. Lorsque nous, nous ferons des efforts pour faire sortir ce poison de nous, eh bien, nous allons aider nos frères et nos sœurs.

Croyez-vous que le Pape François a peur de Satan? Oh non! Combien de papes ont disparu? Combien de papes ont été sous le pouvoir de Satan? Combien de papes ont condamné les âmes pieuses? En connaissez-vous? Aucun, aucun. Pourquoi? Parce que c'est le Saint-Esprit qui est sur eux. Oh! Ils ont des faiblesses! L'homme a des faiblesses. Le pape n'a pas de faiblesses, le pape est infaillible. L'homme est faillible, mais pas le pape. Il en est ainsi pour les cardinaux, les évêques, les prêtres, les diacres.

Je vais vous dire quelque chose que la Vierge Marie m'a dit. Nous avons été, Nicole et moi, à Zénon Park, en Saskatchewan. Nous avons été à Saskatoon aussi voir notre belle Carmen. Alors, un après-midi, on a dit: 'Nicole, on va aller se promener.' Elle et moi on va bouger un petit peu. Eh bien, on a fait un coin de rue, il y avait l'église. On a dit: 'On va aller voir si les portes sont débarrées.' Les portes étaient débarrées; alors nous sommes entrées et nous avons adoré Jésus. Après, nous avons été voir Maman Marie; après, nous avons dit notre chapelet et j'ai été voir Maman Marie et là, elle a dit: «Fais ce que mon Fils te dit. Abandonne-toi, reçois des grâces.» Elle me donnait des grâces d'abandon, elle me donnait des grâces de force, elle me donnait des grâces de miséricorde qui viennent de Dieu. Elle me donnait des grâces, des grâces d'amour.

Là, Dieu dit: «Tout prêtre consacré est ma puissance pour vous, tout prêtre consacré l'est pour l'éternité.» Les francs-maçons qui ont voulu être prêtres ont attaqué la chair: l'homme. C'est l'homme qui est dans la franc-maçonnerie. Maintenant, je vais vous poser une question. Est-ce qu'un prêtre a le pouvoir, par Dieu, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, de changer le pain en Corps de Jésus et le vin en Sang de Jésus? (R: Oui.) Et à quel moment cela se fait? Au moment où les paroles de Jésus, elles-mêmes, sont prononcées devant qui? Devant Jésus. Lorsque ces paroles sont prononcées, est-ce que cela vient du Ciel ou de la terre? Lorsque ces paroles, qui viennent du Ciel, sont prononcées, est-ce que le miracle s'accomplit? (R: Oui.) Maintenant, lorsque l'homme à l'intérieur de lui est dans ce sacrement, est-ce qu'il est devant Dieu à cet instant? Oui, il est devant Dieu. Alors, qui est le victorieux? C'est Jésus.

Là j'ai compris, ils sont des perdants. Satan est le perdant, les esprits impurs sont les perdants. Oui, ils ont réussi à ensorceler l'homme. Est-ce qu'ils ont pu ensorceler le prêtre, le Christ-Prêtre? Non. Alléluia. Le prêtre est prêtre pour toujours, mais l'homme, voilà ce qui l'attaque en ce qui concerne tous les homosexuels, la drogue, la boisson, tout. Vous comme eux, moi comme vous, comme eux, eh bien, c'est notre chair qui est attaquée. Lorsqu'ils nous attaquent, ils attaquent notre âme, mais ils ne possèdent pas notre âme.

Les francs-maçons et ceux qui se consacrent à Satan, savez-vous ce qui arrive à leur âme? Leur âme agonise, leur âme est dans une très grande souffrance. Elle n'est pas morte, elle ne peut pas mourir, pas tout de suite. Tant qu'ils n'auront pas passé par leur jugement, tant que l'âme aura la vie éternelle en elle, l'âme espérera toujours. C'est elle qui espérera, mais en attendant elle souffre et plus elle souffre, plus ils ont du pouvoir sur la chair. Ils ont du pouvoir sur leurs pensées, leurs regards, leurs écoutes, leurs paroles, leurs actions et leurs sentiments, mais n'ont aucun pouvoir sur la vie éternelle, et la vie éternelle est en l'âme.

Jésus, lorsqu'il est mort sur la Croix, il a été victorieux sur le mal. Alors, la mort éternelle ne peut plus venir chercher les enfants pour les faire souffrir, leur enlever tout espoir. Lorsque Jésus a été victorieux sur le mal, la mort a perdu, car avant que Jésus meure, personne n'avait passé par le jugement. Alors, la mort éternelle, elle maintenait ceux qui allaient aux enfers dans une souffrance terrible, pas Saint Joseph et pas ceux qui avaient fait de bons actes de vie, mais ceux qui n'avaient pas fait de bons actes de vie, la mort les faisait souffrir. Elle leur disait: 'je vais t'emmener avec moi, tu connaîtras ma haine contre toi.' Et à chaque instant, la mort, la mort, la mort voulait les atteindre pour leur enlever l'espoir afin qu'ils disent non à Jésus. Mais depuis que Jésus est mort sur la Croix, la mort ne peut plus faire cela, elle doit attendre, elle doit attendre que l'enfant prononce son non.

Voilà, nous n'avons pas à avoir peur. Alors, aimons-nous en frères et en sœurs. Les francs-maçons, ils sont nos amis lorsque nous les aimons. On n'aime pas le mal qu'ils font, mais on aime ce que Dieu a créé: nos frères et nos sœurs. Il ne faut pas avoir les mêmes pensées qu'eux, leurs pensées sont empoisonnées. N'empoisonnons pas nos pensées! Profitons des grâces de la purification et aimons-nous. Amen. Merci, Seigneur.

Q. Lorsque quelqu'un a un diagnostic de schizophrénie, qu'il entend des voix, est-ce qu'on peut dire à cette personne d'envoyer ces voix au pied de la Croix ou si on risque de les offenser en pensant qu'ils sont possédés? C'est une maladie. Mais est-ce qu'on peut envoyer ou eux envoyer ces voix ou leur dire d'envoyer ces voix au pied de la Croix?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Il faut se souvenir que nous sommes une nourriture soit d'amour ou soit une nourriture empoisonnée. Le Seigneur a dit: «Je vais vous montrer à vous aimer.» Lorsque nous apprendrons à nous aimer, lorsque nous apprendrons à nous servir de nos droits d'enfants de Dieu, lorsque nous aimerons notre prochain avec l'amour que nous serons, les enfants de Dieu vont connaître des guérisons et des libérations. Eux, sont-ils des enfants de Dieu? Eux, sont-ils coupables de leur maladie? Ils ont consommé ce qui n'était pas de Dieu. Là est la conséquence de ce qu'ils ont fait. La maladie les a rendus là où elle est ou là où ils sont: loin d'eux-mêmes. Mais nous, lorsque nous faisons de bons actes de vie, nous nourrissons l'enfant de Dieu qu'ils sont, et plus nous nourrissons l'enfant de Dieu qu'ils sont, plus il va y avoir des guérisons et des libérations.

Nous serons nous-mêmes des enfants qui seront pour eux des droits d'enfants de Dieu. Cela veut dire: nos pensées, nos regards, nos écoutes, nos paroles, nos actions et nos sentiments seront un droit d'amour. Nous serons l'amour. Dieu ira les toucher. Il ne faut pas s'inquiéter, il faut avoir confiance en nos prières. Eux sont malades, eux ont besoin de nous. Il faut les regarder comme des personnes qui nous aident, pas qui nous nuisent. La personne qui est dans un centre d'aliénation, c'est une personne d'amour. Elle, elle nous aide. Dans son innocence, dans l'état où elle est, elle, elle nous nourrit. C'est eux qui nous nourrissent. Dans les moments les plus noirs de sa vie, pour le schizophrène, parce qu'il croit entendre des paroles contre lui, son être tout entier est dans sa maladie; alors, dans ces moments-là, il n'est pas contre lui, donc pas contre nous.

Une maladie est une maladie. La personne qui est diabétique, toutes ses cellules connaissent cette faiblesse. C'est comme si elles entraient dans un courant, un courant, un courant: ça les emmène sans que ces cellules soient capables de retenir, alors: tout passe. On n'accuse pas l'une ou l'autre, elles sont amour l'une pour l'autre. Les cellules veulent se soutenir ensemble. Voilà pourquoi le corps développe une défense. Le système immunitaire se met tout ensemble pour pouvoir combattre cela. Le corps ne dit pas: elle, cette cellule, elle est bonne, elle, elle est mauvaise, le corps utilise toutes les bonnes pour aider celles qui sont malades. Et qu'est-ce qui réveille dans notre corps cette défense? Eh bien, ce sont les cellules malades. Eh bien, ce sont les cellules malades qui aident à faire comprendre au corps qu'il faut qu'il soit dans la défense. C'est de l'amour.

Alors, les malades ne sont pas contre nous, ils nous aident à comprendre que nous avons besoin d'eux et qu'eux ont besoin de nous. On a été comme embrouillés, on ne comprend pas. Le boiteux a besoin d'une canne. Qui supporte l'autre? La canne ou le boiteux? La canne a sa raison d'être que s'il y a le boiteux; alors c'est la même chose pour les personnes malades. Elles ont besoin de nous et nous, nous avons besoin d'elles pour savoir qu'on est malade. Voilà ce que nous avons besoin de comprendre. Nous avons besoin de nous aimer. Lorsque nous nous aimerons, il n'y aura plus de maladies. Cela veut dire quoi? Que nous sommes bien malades!

On arrête ici: 10 h 30.