Rencontre d’amour avec l’Agir de Dieu, Toronto, Ontario,
par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2015-05-17 – La souffrance ne doit pas faire de nous des enfants rebelles à notre amour

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Aujourd'hui, nous avons besoin de nous ajuster. Alors, il faut regarder autour de nous ce qui peut nous aider à nous améliorer, comme ce micro qui manquait. Il est important de se donner. Mais si on apprend à donner, mais on n'apprend pas à être soi-même, ce que nous allons donner va toujours porter des lacunes.

Lorsqu'on s'aperçoit qu'on a oublié quelque chose, il faut garder qui nous sommes devant Dieu. Je suis un enfant de Dieu et c'est Dieu qui se charge de moi. Alors, il me donne des grâces et je les accepte, et je ne me m'affole pas parce qu'il a manqué quelque chose, la salle est là, le monde est présent, qu'est-ce qu'ils vont dire? Non, je fais ce que j'ai à faire afin d'être bien avec moi-même pour donner aux autres qui je suis. Nous sommes tous créés ainsi. Dieu, il a vu qui nous étions, il nous a créés. Dieu, la Matière Parfaite a créé tous les enfants de Dieu en un instant, et nous avons été créés parfaits. Chacun de nous est amour pour chacun de nous. Moi, vous, moi, vous, nous sommes en chacun pour chacun. Comment est-ce que je peux être moi-même si je ne sais pas que je dois être pour les autres?

Alors, reculons. Je viens au monde par un acte d'amour: l'homme et la femme se rencontrent. C'est un acte d'amour devant Dieu. Cet acte, il est pur. C'est la vie qui se dépose dans son nid de vie et lorsque la vie se sent chez elle, la vie qui vient de Dieu commence à se former. Nous sommes qui? Nous sommes des instruments d'amour. L'homme est un instrument d'amour, la femme est un instrument d'amour pour la vie. L'enfant qui vient en le sein de la maman, c'est un choix de Dieu. C'est Dieu qui dit: «Nicole, en mille neuf cent quelque, tu viens au monde sur la terre.» Eh bien, c'est Dieu qui le veut, ce n'est pas le papa et ce n'est pas la maman.

Savons-nous, nous, qui doit venir sur la terre lorsque nous avons rencontré notre mouvement d'amour? Non, personne ne le sait. Dieu seul le sait. On veut des enfants, oui. On veut des enfants, on fait l'acte de vie. Oui, on fait l'acte de vie, mais on ne sait pas qui va venir sur la terre, mais on espère qu'il aura les traits, soit du papa ou de la maman. C'est tout ce qu'on peut vouloir: qu'il soit à notre image. Pourquoi on veut qu'il soit à notre image? Parce que nous sommes créés à l'image de Dieu. Alors, ce que nous sommes, nous le voulons pour ceux que nous aimons: nous aimons nos enfants et nous allons aimer nos petits-enfants. Pourquoi nous aimons nos enfants et pourquoi nous voulons aimer nos petits-enfants? Parce que Dieu nous aime.

Nous ne sommes pas en dehors de Dieu le Fils, nous sommes en Dieu. Et qui est Dieu? Il EST. Alors, nous, nous sommes. Nous sommes présents au moment où Dieu nous veut présents, et dans ce présent nous devons vivre notre vie éternelle, toujours dans le but d'aller vers Dieu. Dieu nous a donné et nous sommes, et nous redonnons à Dieu qui nous sommes. C'est l'amour et c'est dans cet amour que nous devons nous nous accomplir. Je ne pouvais faire ce geste si Dieu ne m'avait pas donné cet amour. Seulement qu'aller chercher le micro, j'ai fait un acte d'amour et cet acte m'a nourrie, et parce que cet acte m'a nourrie, j'ai nourri tous ceux qui sont sur la terre.

Adam et Ève sont venus sur la terre. Tout ce qu'ils ont fait a nourri qui ils étaient, et cela nous a nourris. Nous sommes dans le temps, et le temps appartient à qui? Le temps appartient à Dieu. Le temps ne nous appartient pas, il nous a été donné pour qu'on puisse s'en servir afin de redonner à Dieu ce qui vient de Dieu. Alors le geste que j'ai fait, est-ce que ce geste a été fait avec ma chair? Oui, cet acte a été fait avec ma chair. Je suis un enfant de Dieu, vous êtes un enfant de Dieu. Tout ce que nous faisons est fait avec ce que nous sommes. Alors, ce geste que j'ai fait est fait avec ma chair. Ma chair fait ses actes de vie, et tout mon être bouge: mes pensées, il a fallu que j'y pense  aller chercher le micro, parce que j'avais vu qu'il n'y avait pas le micro; là, je me suis entendue: faut que j'aille chercher le micro; donc, tout ceci s'associe; et j'ai fait l'action: j'ai bougé, parce que j'ai bougé, je me suis nourri d'amour. Tout cela est en mouvement en moi. Je suis mouvement. Alors, à l'intérieur de moi, je ne peux pas ignorer qu'il y a quelque chose qui bouge. C'est la vie, la vie fait son mouvement. Alors, tout s'accorde ensemble.

Alors quand cela fait un mouvement, je rencontre tout ce qu'il y a à l'intérieur de moi: je rencontre mon agressivité si j'en ai, je rencontre mon égoïsme si j'en ai, je rencontre mon impatience, je rencontre mes angoisses, je rencontre mes colères, mes envies, mes mensonges. Je rencontre tout ce qui me fait souffrir. Pourquoi je rencontre tout ce qui me fait souffrir? Parce qu'il y a en moi de la souffrance dans ma chair. Lorsque je suis venue sur la terre, je suis venue avec une chair. Nous avons entendu, hier, que lorsque Satan a attaqué la chair de Caïn, il a attaqué toutes les chairs. Combien d'entre nous, on s'est reconnus hier?  Lorsque Caïn a regardé Abel, il a commencé à l'envier, à le jalouser, à se comparer; il s'est dénigré tout le temps et cela est devenu une haine. Cela est en nous parce qu'il n'y a qu'une seule chair: Adam et Ève, et qui ont fait d'autres enfants. Adam, amour, Ève, amour, se sont rencontrés: une chair. La même chair s'est multipliée continuellement jusqu'à nous. Jamais la chair ne se sépare de la chair, il n'y a qu'une chair.

Alors la chair de Caïn, qui a connu sa souffrance, a fait d'autres chairs. Adam et Ève avaient une souffrance. C'est la tache originelle qui a attaqué l'âme: la vie spirituelle. Mais Caïn, lorsqu'il a accepté la tentation et qu'il a tué son frère, c'est la chair qui fut attaquée, et toutes les chairs furent attaquées, 'toutes' les chairs furent attaquées. On pourrait continuer et continuer et continuer jusqu'à nous. Alors, la souffrance se répandait, et cela est en nous. Lorsqu'il y eut le déluge, Noé avait-il la chair d'Adam et Ève? Il avait la même chair. Donc, Caïn, lorsqu'il a frappé son frère, lorsqu'il a ressenti de la colère, de la haine pour son frère, est-ce que la chair a connu cela? Oui, la chair a connu cela, et la chair de Noé et sa famille connaissaient la souffrance.

Après cette descendance, Noé avait en lui la souffrance et il obéit à Dieu. Comment se fait-il que Noé pouvait obéir à Dieu? Il était amour. Il faisait ce qu'il avait à faire avec amour. Cela était difficile pour Noé, car la famille de Noé, était-elle entourée de tous ses frères et ses sœurs qui étaient dans une très grande souffrance? Le mal s'était répandu partout. Le mal se buvait, le mal se mangeait. Et Dieu choisi Noé, parce que Noé se gardait, malgré la souffrance, il se gardait pour Dieu. Alors, son amour, Dieu en prenait soin: il le comblait de grâces, sa famille, il la comblait de grâces. Noé se nourrissait de son amour et il nourrissait tous ceux qui étaient amour. Malgré qu'il y ait de la souffrance en eux, ils se gardaient amour. Alors, ils ont fait ce qu'ils avaient à faire avec la paix, la joie et l'amour.

Est-ce que cela est différent de ce que j'ai fait en allant chercher le micro? Chaque acte de vie est devant Dieu, chaque acte de vie est nourri par Dieu, chaque acte de vie est pour nous de la nourriture, parce que cela vient de Dieu. Alors, nous devons être conscients que tout ce que nous faisons, nous le faisons devant Dieu avec les grâces de Dieu, pourquoi? Parce que ces actes de vie ont été nourris par l'Amour. Ils ont passé à travers les souffrances. Ces souffrances-là ont connu mensonges, égoïsme, colère, haine. Pourquoi sommes-nous assez forts pour passer à travers de ces souffrances? Parce que notre Jésus d'amour est mort sur la Croix. Il a souffert, il a souffert pour nous. Il a consenti à ressentir tous nos actes de vie impurs. Il a fait pour nous tous nos actes de vie comme si c'était à lui: il a connu la colère, la haine, mais il ne l'a jamais fait; il a consenti à ressentir, à connaître, mais pas à accomplir. Ce qu'il a accompli, c'est la Volonté de son Père. Il n'a pas accompli notre volonté, mais la Volonté de Celui qui nous aime, Celui qui nous donne de l'amour et qui veut recevoir son amour. Voilà pourquoi nous sommes capables maintenant, avec les grâces de la purification, de faire des gestes d'amour malgré notre souffrance.

Oui, je demeure moi-même. Oui, je suis faible, j'ai oublié le micro. Bien, 'merci, Seigneur, je m'aime telle que je suis; merci, Seigneur, tu as pris cela, tu l'as déjà accompli avant moi.' Combien plus je dois aimer cet acte. Dieu a dit: «Soyez humbles, soyez petits.» Le petit enfant, qu'est-ce qu'il fait, lui? Il essaie de marcher, puis il a les bras comme ça, il tombe, mais il se relève. Alors, il faut faire cela, il faut aimer se relever. Le petit enfant, là, il est tout petit, tout petit, hein, il tombe, il ne perd pas son sourire, ah non, il a les yeux fixés vers papa ou vers maman, puis il est tout content, il va avancer vers papa et maman; même s'il s'est fait mal, il va recommencer. Alors, nous, que faisons-nous?

Dieu nous parle de purification de la chair. Dieu, il dit que nous allons être devant nos actes de vie, pas seulement devant ceux qui sont bons et purs, mais devant nos actes de vie impurs, tous ceux qui n'ont pas profité de l'Acte de Vie de Dieu. Notre haine doit entrer dans les grâces de la purification afin qu'on puisse passer au travers. Je ne dois pas m'arrêter d'avancer parce que je sens en moi quelque chose qui me dérange: 'lui, il ne m'aime pas; mon frère, ma sœur ne profitent pas des grâces de la purification; mon frère, ma sœur ne veulent pas me voir parce qu'ils souffrent trop, ils ressentent de la haine en eux.' Est-ce que je dois leur en vouloir? Est-ce que je dois faire comme eux? Est-ce que je dois aussi ne pas profiter des grâces de la purification? Je dois réaliser que, oui, je souffre à l'intérieur de moi, mais je ne dois pas souffrir parce que mon frère ou ma sœur me hait, mais je dois réaliser: 'Oh, ma souffrance! C'est parce que je n'ai pas appris à m'aimer, je ne suis pas entré dans l'amour inconditionnel de mon Jésus d'amour.'

Lui, il est venu sur la terre, lui, le Roi, est venu sur la terre et il s'est laissé prendre entre nos mains.' Nous avons tous tendu les mains vers l'Enfant-Dieu, mais nos mains étaient bien pauvres, pauvres de grâces, parce qu'on n'avait pas profité des grâces de la purification. On accueille notre Jésus qui vient au monde avec des mains qui ne profitent pas des grâces de la purification. C'est comme ça qu'on accueille notre Jésus dans notre vie. Nos actes de vie n'ont pas profité de l'Acte de Vie, et nous ne cessons pas de réaliser que le monde souffre et que nous souffrons à cause du monde. Eh bien, tant que nous ne ferons pas ce que nous avons à faire: profiter des grâces de la purification, nous allons regarder le monde.

Oui, nous allons pénétrer ce monde de souffrances, parce que c'est nous qui avons nourri ce monde de souffrances, et nous avons reçu de ce monde de souffrances ce que nous lui avons donné. Notre cœur, c'est notre amour: un amour meurtri, un amour qui n'a pas profité des grâces de la purification, un amour qui veut se consoler, un amour qui amène tout à lui. Nous amenons à nous nos souffrances, nous nous nourrissons continuellement de nos souffrances, nous regardons ce monde qui fait exactement la même chose que nous nous faisons, car ce monde, c'est les enfants de Dieu. Ce que nous ne voyons pas, c'est ce qui est autour de nous: la noirceur, la noirceur qui prend qui nous sommes et qui nous nourrit avec.

Satan se fait passer pour de l'amour. Cet amour, c'est le mal, cet amour est l'hypocrisie dans laquelle nous sommes. On croit s'aimer, mais cela est faux, on ne s'aime pas. Lorsque nous avons peur de déplaire à nos frères et à nos sœurs, nous nous trichons. Oui, j'ai peur de déplaire à ma sœur, j'ai peur de déplaire à mon frère: je sors ma souffrance et je la nourris, je transforme mon amour en un amour qui nourrit le mal, alors que je devrais m'aimer, je devrais avoir de la confiance envers qui je suis. Je suis un enfant de Dieu et Dieu m'a donné tout de lui. Il a pris tout ce que je suis. Mes actes de vie, et il les a purifiés. La peur n'existe plus dans ma vie, et pourtant, comment se fait-il que j'ai toujours peur? Je suis comme un cancer: je me nourris, je me nourris et je me nourris; ça grossit, ça grossit et ça gruge tout ce qu'il y a autour de moi; je détruis mes propres enfants, je détruis mes propres petits-enfants, je détruis mes amis, je détruis l'Église.

Je suis l'Église. À l'intérieur de l'Église, il y a tous les enfants de Dieu. Mère Teresa, elle se penchait sur tous les enfants de Dieu et elle les aimait tels qu'ils étaient. Elle ne s'occupait pas de… 'lui, il est bouddhiste, lui, il est protestant', elle les aimait. Elle avait le cœur gros, gros, gros Mère Teresa. Parce qu'elle aimait beaucoup Maman Marie, elle voulait plaire à sa Maman du Ciel. Elle, elle avait compris qu'à l'intérieur d'elle, il y avait tous les enfants de Dieu et que tout ce qu'elle voyait à l'extérieur d'elle dépendait de son amour. Mère Teresa, elle aimait qui elle était parce qu'elle avait de l'amour pour Maman Marie. Maman Marie la comblait de son amour; alors, Mère Teresa est devenue la maman de tous les souffrants. Elle s'aimait et elle aimait tous ceux qui étaient autour d'elle parce qu'elle sortait d'elle l'amour. Et elle en a vu des souffrances et elle aussi elle en a ressenti des souffrances, mais ses actes de vie passaient à travers ses souffrances et sa confiance était entière envers Dieu.

C'est ce que nous, nous devons faire. Nous devons cesser d'avoir peur, nous devons cesser de nourrir nos frères, nos sœurs, nos enfants, nos petits-enfants, avec la peur et faire ce que nous avons besoin de faire: faire des gestes d'amour simples, aussi simples que le petit enfant qui va vers papa et maman. Avant de marcher, le petit enfant, savez-vous ce qu'il aimait faire? Découvrir qui il est. Le petit enfant a aimé jouer avec ses doigts, le petit enfant a aimé téter même son bras, son pouce. Quelle habileté: il allait même mettre son gros orteil dans sa bouche! Le petit enfant aimait qui il était avant d'aller vers maman et papa. Il a fallu qu'il apprenne à aimer tout son être extérieur. Il aimait son être intérieur parce qu'il est né amour. Alors, il a connu son extérieur, il a aimé son intérieur et son extérieur, ce qui a fait qu'il a été vers papa et maman. La peur n'était pas en lui. Est-ce qu'il pensait, la première fois qu'il s'est vu debout: 'oh, j'ai peur d'être debout.' Mais non, il ne savait pas ce qu'était la peur. Lorsqu'il a marché et qu'il a tombé, oh, il a ressenti quelque chose: oui, on marche, mais on peut tomber, mais il a continué.

À travers sa petite souffrance, il a continué parce que la peur ne l'avait pas encore atteint. Il a fallu qu'il apprenne la peur de l'extérieur. Et elle est venue par qui? Par les parents, papa, maman, ou ceux qui ont pris soin de lui. Il l'a apprise des autres. Lorsque cela a entré en lui, là, à cause de tout ce qu'il voyait autour de lui, il apprenait à se nourrir, soit qu'il se nourrissait de joie parce que maman, papa riaient, parce que le petit frère faisait toutes sortes de 'gou, gou, gou' devant lui ou soit qu'il se laissait nourrir de peur. Innocemment, la petite sœur faisait 'bou', alors il a ressenti, il a ressenti quelque chose qui: 'ouf, ça ressemble à lorsque je suis tombé par terre', mais cela vient de l'extérieur: 'hey, ça aussi ça peut faire mal?' Alors, la douleur a été changée. Une douleur d'amour est une douleur acceptable: 'oh, je viens de tomber, mais je vais me relever et continuer. Je viens encore de tomber? Mais oui, j'apprends, et plus je continue et plus j'apprends, plus je continue, plus j'apprends, plus je continue, plus j'apprends.' Qui est le plus fort? L'amour. L'enfant, c'est lui qui est le plus fort, ce n'est pas la douleur. Il apprend à dominer la douleur et pas la douleur le dominer.

Lorsqu'il y a un enfant d'amour qui a grandi et qui connaît la peur, là, sa douleur domine l'enfant. La douleur tellement présente que l'enfant adulte ressent, il l'attribue toujours à sa douleur. Lorsque l'adulte, l'enfant adulte, ressent une douleur, il l'attribue toujours à la cause de la douleur, 'sa' douleur: 'j'ai une douleur'; et plus il pense à sa douleur, plus sa douleur augmente: elle le nourrit. Plus il pense à sa douleur, plus la douleur le domine: il en vient à perdre le contrôle de sa propre vie. Sa vie en Dieu, il n'y pense plus beaucoup, sa vie éternelle en Dieu commence à perdre de la puissance, pourquoi? Parce que la douleur le domine. Ce qui est en lui, la douleur dominante, vient à contrôler ses pensées. Elle est tellement présente dans sa vie que son regard est transformé.

Souvenons-nous que Caïn a regardé à l'extérieur sa douleur, il a transposé sa douleur intérieure sur Abel. À cause de ce que nous écoutons, la douleur du monde, notre regard se nourrit continuellement de souffrances. On écoute le monde parler, nos amis, et cela est de la souffrance pour nous. 'Il pleut aujourd'hui; ah, je n'ai pas eu le temps d'enlever mon linge sur la corde.' Ma douleur s'est nourrie par elle-même: 'il va falloir que je refasse mon lavage.' Et pourtant, c'est simple, mais je me nourris de cela, et je deviens de plus en plus souffrant, souffrant que mes paroles deviennent pour nous un poignard. Tout me frappe. Mon enfant arrive de l'école: 'J'ai été retenu, maman.' La première chose qu'elle ressent, c'est de la douleur au cœur. 'Pourquoi tu as été retenu?' 'Parce que j'ai parlé, mais ce n'est pas moi qui parlais, c'est lui en arrière qui me parlait.' Alors, ça vient toucher nos entrailles.

'T'as pas pu t'expliquer avec elle? Tu ne lui as pas dit que c'était parce que c'est l'autre qui parlait? As-tu été le seul à être retenu?' 'Mais non, maman, elle ne l'a pas vu.'  'Je vais aller lui parler.' Ça attaque nos actions. Alors, je vais manger, moi, avec cela. Je ne crois pas que je vais bien digérer ce soir, encore plus, bien dormir. Je serai agitée toute la nuit. Oui, j'arrive à dormir, mais il ne faut pas que je me lève cette nuit parce que je ne pourrai pas me rendormir facilement. La souffrance domine, elle domine l'enfant de Dieu. L'enfant de Dieu qui a la vie éternelle vient à perdre la puissance de la vie en lui.

La peur, c'est mort. La peur n'a pas de pouvoir, n'a aucun pouvoir si ce n'est qu'elle va voler à la vie du pouvoir pour dominer. Elle gruge, la peur. La peur a un seul et unique maître et il se nomme Satan. La peur n'a pas comme maître les esprits impurs. Les esprits impurs font ce que Satan leur dit de faire. Il est rusé, Satan. Il envoie ses acolytes accompagnés de la peur et lorsque les acolytes arrivent à faire pénétrer le mal en nous, le poison s'installe et c'est là que la peur joue son rôle. La peur, elle, elle va nous rappeler que notre enfant a été puni injustement; la peur va nous rappeler que nous avons jugé, et notre regard sera un regard de vengeance. Subtilement, la peur sait nous contrôler, parce que la peur va se servir de ce qui est entré en tous les enfants de Dieu. Tout le venin qui a pénétré en nous et qui fait son ravage, la peur va s'en servir. Elle va toujours nous rappeler que nous avons été faibles devant les tentateurs. Voilà la peur. "Je vais toujours te suivre partout où tu vas pour te rappeler que tu n'es pas digne d'être un enfant de Dieu." Voilà ce que Satan fait avec nous. Satan ne veut pas qu'on se reconnaisse être un enfant de Dieu, alors il se sert de la peur, Satan, pour nous maintenir dans le venin qui nous habite.

Pourquoi la peur n'est pas maître aussi des acolytes, ils sont des esprits impurs tout comme Satan? La peur n'a qu'un maître: Satan, et c'est lui qui contrôle tous les autres. Lorsque ses acolytes s'approchent de nous et que nous, nous commençons à réaliser: 'oh, je vais aller en arrière chercher le micro, ce n'est pas grave', là, il n'est pas capable de se servir du venin, mais moi, je peux. Je peux dire: 'je refuse, je te donne ça, cause, choix et conséquences. Merci de les envoyer au pied de ta Croix.' Qui Jésus va envoyer au pied de la Croix? Ses acolytes. Lui, il ne s'approche pas trop, trop, parce qu'il ne veut pas se retrouver au pied de la Croix, alors il envoie ses acolytes. Et la peur, elle, elle ne se maintient pas au pied de la Croix, parce qu'elle ne veut pas. Satan ne veut pas que la peur s'en aille au pied de la Croix, ah non, il veut s'en servir contre nous, continuellement contre nous!

Alors, voyez-vous pourquoi la peur est avec nous tout le temps, tout le temps, tout le temps? Hey! Parce que nous, nous nous nourrissons de nos souffrances. Tant que nous allons donner de l'importance à nos souffrances, tant que nous ne profiterons pas des grâces de la purification, nous allons connaître la peur, mais plus nous allons avancer dans ce que le Seigneur est en train de nous montrer: il y a eu depuis 2001, à travers l'instrument que je suis, des rencontres d'amour. C'est important. Ça nous a nourris depuis plusieurs années afin qu'on puisse comprendre pourquoi nous n'avons pas profité des grâces de la purification de la chair.

Nous avons profité des grâces des sacrements, notre âme a été plongée dans les grâces des sacrements. Notre âme est rayonnante d'amour, elle reçoit de notre Dieu son Précieux-Sang. Le Sang de Jésus, ce sont des grâces d'amour. Le sacrement du Baptême, c'est notre âme qui en profite. Le sacrement de la Confirmation, lumière céleste qui vient nous envelopper et qui nous rappelle continuellement: tu es baptisé, tu es enfant de Dieu, tu as une puissance en toi. Le sacrement de l'Eucharistie, une nourriture continuelle qui nourrit notre âme. Le sacrement du Mariage est un sacrement qui unit deux chairs pour que ces deux chairs-là soient en multiplication, le sacrement qui nous amène à nous dépasser, le sacrement qui nous amène à être ce que nous devons être. Le sacrement de l'Ordre, comment pouvons-nous nous nourrir si nous ne recevons pas, par les prêtres, le Corps et le Sang de Jésus? Nous avons un sacrement qui nous prépare, qui nous prépare à être toute lumière devant Dieu: l'Extrême-Onction. Tous ces sacrements viennent d'où? Viennent de notre Jésus d'amour.

Ces sacrements sont si importants pour notre vie spirituelle. C'est notre vie spirituelle avant notre vie sur la terre, corporelle, temporelle. Ces sacrements nourrissent la vie éternelle. Notre vie éternelle aime recevoir, aime recevoir son Dieu, aime recevoir la vie éternelle. Mais lorsque nous sommes incapables de comprendre l'importance des sacrements, nous nous perdons dans notre vie extérieure: notre corps devient plus important que notre âme. Eh bien, nous en vivons les conséquences. Nous sommes incapables de faire taire la souffrance, nous sommes incapables de comprendre que la souffrance nous domine. Mais plus nous allons profiter de notre vie spirituelle, plus nous allons comprendre que notre vie éternelle a une puissance. Là, nos souffrances vont diminuer, elles vont prendre un nouveau visage. Mais cela ne se fera pas demain, cela va se faire continuellement par des petits gestes bien simples.

Ah oui, on dit: 'Oh! La Fille du Oui est bien fatigante. Oui, c'est bien beau de l'entendre, mais, non, je ne suis pas prêt à la suivre.' Mais la Fille du Oui à Jésus, ce n'est pas Francine. Francine, il a fallu qu'elle obéisse. Francine, il a fallu qu'elle fasse ce que le Seigneur demande. Je connais continuellement des souffrances à la maison. Mes enfants aussi sont dans l'esprit du monde, ils connaissent la souffrance, tout comme moi j'ai été dans l'esprit du monde et j'ai connu la souffrance. Lorsque j'entends que l'un de mes petits-enfants, bon, il a été retenu parce qu'il a trop parlé à l'heure du dîner, je ne saute pas sur la responsable du dîner, là. J'apprends à m'aimer. Savez-vous comment? Me taire. À faire taire cela et à ouvrir mes yeux à l'amour pour que je puisse m'entendre parler à mon petit Thomas, afin qu'il voie que mes actions ne sont pas contre l'amour, mais pour l'amour. Alors, j'utilise des mots, des mots d'amour pour lui en premier, afin que je puisse l'aider, lui, à aimer son professeur. C'est l'amour qui doit se multiplier et ce n'est pas ma souffrance qui doit se multiplier, je veux des guérisons.

Bien, j'en ai eu des guérisons, mais cela n'a pas été facile! Il a fallu que je demande à Maman Marie beaucoup de grâces à ne pas regarder la télévision. Oh! Ne prenez pas panique! Tranquillement, c'est tranquillement que cela s'est fait. Mon mari regardait le hockey, eh bien, assise à côté avec un livre, et ce livre s'appelait la Bible. Je voulais sa compagnie et je savais qu'il voulait ma compagnie, alors, je ne devais pas le punir et me punir, je ne devais pas l'obliger à faire ce que moi je voulais faire. Alors j'apprenais, avec les grâces de Maman Marie, à aimer qui j'étais. Et j'ai appris, avec les grâces de Maman Marie, à respecter mon mari tel qu'il était. Il aimait ça le hockey, il aimait ça les programmes qui faisaient rire à la télévision, bien, ça me donnait de l'amour.

J'étais tellement amour pour moi, parce que je faisais ce que j'aimais, et lorsque lui il les riait à cause de ce qu'il entendait, vous savez, le programme de La P'tite Vie, il riait, ça me donnait de la joie. Eh bien, cette joie-là me guérissait. Je ne me disais pas: 'Ah non, il va encore regarder le hockey ce soir, il va encore ouvrir la télévision, je ne pourrai pas lire comme il le faut', mais non. Le Seigneur me donnait beaucoup. À travers cette acceptation, Dieu m'a fait penser qu'un cadeau lui ferait plaisir: lui acheter des écouteurs. Alors, lui, qu'est-ce qu'il a fait? Est-ce qu'il les a acceptés? Oui, il les a acceptés, parce que je lui ai donné cela avec amour. Il n'a pas ressenti en lui: 'Hey, elle est en train de me contrôler, elle est en train de se débarrasser de moi, là!' C'est avec amour.

Je suis demeurée telle que j'étais et cela a continué avec mes enfants. Ah! Que je voulais donc que mes enfants écoutent ce que la Vierge Marie me montrait: les visions. Mais je voyais dans le regard d'une de mes enfants: 'Ouf! Elle va encore nous casser les oreilles avec ce qu'elle voit!' Savez-vous pourquoi? Parce que je le ressentais. On le ressent, n'est-ce pas? Alors, là, j'ai gardé ma patience. Je demandais à Maman Marie: 'Comment est-ce que je vais faire, Maman Marie?' Alors, je recevais des grâces du Ciel et je disais juste un tout petit peu ce qu'il en était. Je ne traînais pas ça comme vous, une heure, deux heures, juste un tout petit peu. Alors, elle s'assoyait à mon côté. 'Ah! Maman va encore nous parler ce soir.' Je le voyais dans son visage. J'en disais un tout petit peu et je me taisais. 'Tu t'arranges avec ça, Seigneur.' Mais je repoussais la souffrance de maman, maman contrôleuse, dominatrice: 'Hey! Ma fille, tu vas écouter ce que j'ai à te dire!' Non, je la faisais taire cette souffrance: 'Je te donne ça, Jésus.' Alors je donnais, je donnais, parce que Maman Marie m'avait demandé quelque chose: «Donne-moi tes enfants.» Alors, au début, je donnais tout à Maman Marie. Elle, elle m'a appris. Alors je donnais: 'Maman Marie, je te les ai donnés.'  

Mais il y avait un monsieur qui s'appelait Roger Lamontagne, et lui, il était dans le charismatique. Maman Marie passait par lui pour me dire: «Va dire à ma fille de me donner ses enfants.» Et c'est là que je disais: 'Mais, je lui ai donnés!' Alors, je lui redonnais: 'Je te les redonne, Maman Marie.' Et cela a duré plusieurs mois. Je faisais ce que le Ciel me demandait. Ce n'était pas toujours facile. Je les voyais, je les entendais: 'Je te les donne, Maman Marie.' Je les ai vu pleurer: 'Je te les donne, Maman Marie.' Je les voyais tristes et malades et je savais qu'il fallait qu'ils donnent tout eux autres aussi, mais je me taisais: 'Je te donne, Maman Marie, mes enfants.' Cela a duré et a duré et a duré et cela dure, dure, dure.

Avant de vouloir que nos enfants soient comme Dieu veut qu'ils soient, commençons par nous-mêmes. Nous voulons que nos enfants soient heureux, nous ne le sommes même pas nous-mêmes. Il faut connaître la liberté et cette liberté, on peut la ressentir lorsque la souffrance ne nous domine pas, mais lorsque nous, avec la vie éternelle que nous sommes, nous profitons des grâces de la purification. C'est à ce moment-là que nous sommes capables de montrer à la souffrance: 'tu n'es pas maître de moi, c'est mon Jésus d'Amour, c'est lui qui m'a purifié. Jésus est ma force.' Parlons à notre Dieu d'amour. Jésus, il est présent dans notre vie.

Jésus vous parle continuellement: «Je suis avec vous, vous êtes avec moi. Je donne ma Vie pour que votre vie soit en ma Vie. Ce que je fais avec cet instrument, je le fais avec vous. À chaque instant dans votre vie, je suis là. Vous pleurez, et je vous donne des grâces pour vous consoler. Vous ressentez la peur et je vous donne ma paix pour que vous puissiez être vous-mêmes. Votre regard est embrouillé et je mets de la lumière en vous. Ayez confiance en moi, ayez confiance en ce que je fais pour vous. Je vous nourris de ma paix, je vous nourris de ma joie. Ma nourriture est pour vous. Je lui l'Amour et je vous donne l'amour. Ayez la foi, mes enfants. Faites ce que je suis en train de vous montrer. J'ai monté sur la Croix par amour pour vous. Je suis cloué à la Croix. Savez-vous que mon Cœur est encore ouvert et que je vous déverse continuellement de l'amour? Je ne cesserai jamais de déverser en vous de l'amour.

«Oh! Mes enfants, je vous ai donné ma Mère, elle est votre Maman. Penchez-vous sur elle, elle va vous combler de grâces. Toutes les grâces du Ciel, nous les avons déposées en vous, mon Père et le Saint-Esprit. Je suis en mon Père, mon Père est en moi et nous sommes en le Saint-Esprit. Qu'est-ce qui vous manque, mes enfants? Il ne vous manque rien. Vous avez tout en vous pour vivre les grâces de la purification. Ne regardez pas cela comme étant compliqué, c'est votre souffrance qui vous amène à vous décourager. Cette souffrance, elle ne doit pas être plus grande que votre amour envers vous-mêmes devant moi. Je vous aime, mes enfants. Aimez qui vous êtes. Faites ce que je vous demande. Apprenez à vous aimer. Soyez une nourriture pour vous-mêmes. Nourrissez les enfants du monde. C'est votre chair que vous nourrissez.

«Voyez-vous, mes enfants? Vous vous donnez de l'amour et vous recevez de l'amour. L'amour que j'ai mis en vous est votre nourriture. Regardez votre chair comme une chair d'amour: vous avez les pensées, les pensées d'amour; vous avez les regards d'amour, les écoutes d'amour; vous avez les paroles d'amour, les actions d'amour et les sentiments d'amour. Tout cela est en votre vie éternelle. Nourrissez-vous de vous-mêmes, je prends soin de votre vous-mêmes. Tout ce que vous êtes en train d'entendre, mes enfants, vient de votre cœur. Voyez-vous, mes enfants comme vous êtes amour?

«Croyez-vous en votre force? J'attends une réponse de vous, mes enfants. Voulez-vous la prononcer tout haut? (R: Yes.) Croyez-vous réellement que vous pouvez, demain et après-demain, vous servir de ce que vous venez de vous donner: de l'amour? (R: Yes.) Cette force, elle est en votre vie et croyez en votre vie. Ne laissez plus entre les mains des acolytes votre vie, et ne vous inquiétez pas, les grâces surabondent. Bien que le mal abonde, les grâces, mes enfants, souvenez-vous qu'elles surabondent. Je vous aime, mes enfants. M'aimez-vous? (R: Yes.) Maintenant, faites votre signe sur votre chair, votre signe d'amour pour moi, pour mon Père et le Saint-Esprit.»

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Merci, Seigneur.