2020-03-15 –  L'amour du prochain est plus fort que la peur

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La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit: Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Ce que le Seigneur nous demande, c'est vivre l'Église, c'est pénétrer le cœur même de l'Église; c'est être avec tous nos frères et nos sœurs dans l'amour; ne pas prendre pour nous-mêmes ce qui appartient à Dieu, mais à le déposer et à l'écouter.

Qu'est-ce qui vient de Dieu? Ce qui est de Dieu: l'amour. Nous sommes l'amour par l'Amour, nous sommes vérité par la Vérité. Nous devons nous donner de l'amour et ce n'est seulement qu'en buvant et en mangeant ce qui appartient à Dieu, et ce qui appartient à Dieu, c'est ce qui vient de lui. Tout vient de Dieu, tout n'appartient qu'à Dieu. Nous devons nous maintenir dans l'amour, nous devons nous maintenir dans l'obéissance.

Dieu nous a donné l'Église et l'Église, c'est Jésus. En recevant le Fils de Dieu, nous recevions tout du Père. En recevant tout du Père, le Saint-Esprit nous faisait comprendre que tout ce qui est sur nous vient du Père: il laisse miroiter sur le visage de tous ses enfants sa Présence, un amour éternel, un amour sans fin, un amour qui nous pénètre, un amour qui nous fait comprendre que nous devons nous aimer les uns et les autres pour Dieu, pour sa Gloire.

Nous sommes enfants de Dieu, nous venons de Dieu. Nous sommes venus sur la terre pour accomplir une mission d'amour, une mission qui doit montrer à Dieu le Père que nous le choisissons, que nous voulons vivre sur la terre ce que nous avons à vivre par amour pour lui. Nous ne sommes pas sur la terre pour nous-mêmes, nous ne sommes par sur la terre pour notre prochain, nous sommes sur la terre pour Dieu.

Avant que nous venions sur la terre, nous étions avec nous-mêmes: avec notre prochain, nous nous aimions inconditionnellement. Dieu nous envoie sur la terre en sachant que nous allons pénétrer un conditionnel, oui, un amour qui a des mesures, et ces mesures ne doivent pas interrompre notre amour. Et notre amour, c'est servir Dieu en premier et ensuite, c'est nous servir et c'est aussi servir notre prochain pour redonner à Dieu ce qui est de lui. Personne sur la terre ne peut servir Dieu, soi-même et son prochain si ce n'est que Dieu nous nourrit de son amour.

Celui qui nous nourrit, c'est le Fils de Dieu. Par son Corps et son Sang, il ne cesse de nous nourrir. Qu'un seul enfant de Dieu se nourrisse du Corps et du Sang du Fils de Dieu et qu'il nous aime et que, nous, nous sommes dans la paix, dans la joie et dans l'amour, cet enfant de Dieu nous nourrit. Nous recevons donc tout ce que Jésus est, et Jésus est l'Amour, Jésus est le Maître de tous les enfants de Dieu, car le Père a tout donné à son Fils, il nous a donnés à lui: il nous a donné tant d'amour, tant de force.

À cet instant même, l'instrument que je suis est dans le cœur même du Pape François et je me laisse nourrir par sa présence, je me laisse prendre par son amour, un amour inconditionnel. Car il n'est plus l'homme, il est fils de Dieu voulu par le Fils de Dieu, il est son représentant.

Tout est à Dieu, tout de Dieu est pour nous. Voilà pourquoi nous vivons sur la terre en êtres d'amour, en êtres de paix. Là où il n'y a plus de paix, il faut semer la paix; là où il n'y a plus de joie, il faut semer la joie; là où il n'y a pas d'amour, il faut semer l'amour. Comment les enfants de Dieu peuvent-ils semer, si ce n'est qu'ils reçoivent la Semence de Dieu lui-même? Dieu est la Semence, Dieu donne sa Vie et Dieu le Père nous donne tout ce dont nous avons besoin pour que cette Semence soit goûtée par nous-mêmes.

Il y a de l'amour dans l'air, il y a de l'amour tout autour de nous. Et il nous demande d'être prudents, de ne pas nous rassembler ou s'il y a rassemblement, que cela soit fait avec prudence: un petit, petit nombre, tout comme l'on fait à l'Oratoire (Saint-Joseph). Seulement les prêtres sont présents et très, très, très peu de personnes sont présentes. Nous devons suivre cela parce que c'est le Pape qui le demande. Le Pape fait sa messe tous les jours et il est accompagné d'une dizaine de personnes et pas plus. Nous devons suivre cet exemple. Les personnes doivent être prudentes.

Voilà pourquoi le 14 mars, donc hier soir, le Seigneur fait écrire son instrument et voici ce qu'il m'a fait écrire:

Chacun est libre d'aimer.

Mes enfants, vous êtes tous mes choisis et je vous aime tous. Aimez-moi, je suis votre Dieu. Mes petits, laissez-moi vous raconter une histoire.

«Un petit garçon avait pris l'habitude d'aller visiter une dame âgée. Chaque fois qu'il prévoyait aller voir sa grande amie, il n'oubliait pas son petit sac rempli de biscuits que sa maman avait confectionnés. Un jour, alors qu'il se préparait pour aller voir son amie, sa maman lui dit: "Tu sais ce qui se passe en ce moment?" Le petit garçon répond: "Est-ce que cela concerne mon amie?"

«La maman le regarde et lui dit, sans prendre un ton dramatique: "Il y a des corbeaux qui ont fait un nid gigantesque. C'est du jamais vu! Il est si énorme que cela a impressionné ceux qui l'ont découvert. Pour le moment, ils se disent être dans l'impossibilité de le déplacer sans causer de graves dommages à la bâtisse. Là où il se trouve, il obstrue une partie de l'ouverture de la cheminée. Comme il fait un temps froid, il est impossible de faire un feu de cheminée pour réchauffer la maisonnée. On a dû déplacer tous les gens de la maisonnée." Elle continua en disant: "Tu sais où les corbeaux ont fait cet énorme nid? À l'endroit même où ta grande amie demeure."

«Le petit garçon garda sa paix et dit: "Maman, ne t'inquiète pas. Je sais que mon amie va penser à moi là où elle se trouve et je sais qu'elle sait que je vais penser à elle là où moi, je me trouve. Nous avons parlé de ce qui était pour arriver le jour où le Bon Dieu viendra la chercher pour l'amener dans sa nouvelle demeure. Et tu sais maman où elle habitera? Avec le Bon Dieu. Dieu est là, il ne la quitte pas et bien que je ne le voie pas, il ne me quitte pas."

«La maman du petit garçon se dit: ''Il est bien sage de penser ainsi. Comme Dieu est puissant d'avoir réuni ces deux forces: lui, petit et courageux, elle, âgée et forte. Là où il est et là où elle est, ils accepteront ce qui se passera au présent dans la paix, dans la joie et dans l'amour, car ils seront l'un pour l'autre de l'amour.''»

La rencontre de ces deux amis, mes enfants, leur avait appris que l'amour se vit mutuellement par le cœur. Et cette maman comprenait que tout ce que l'on fait doit être amour pour les autres et ce qui est amour pour les autres revient toujours à son point de départ.

Vivre ce temps de privation d'autrui, c'est vivre ce temps par amour pour ceux qui ont besoin de comprendre que c'est ensemble que l'on construit un monde d'amour. Mes enfants, soyez vous aussi des êtres d'amour en acceptant ce temps de réclusion, car là où vous êtes, vous saurez que les autres, là où ils sont, acceptent ce qui leur est demandé. Ainsi la peur s'estompera et votre paix nourrira la paix.

Oui, mes enfants, soyez obéissants et demeurez dans l'abstinence sociale. Cela est amour pour tous ceux qui craignent la contagion. Ne faites pas des actes téméraires, cela ne servirait que vous et ceux qui disent être à l'abri de tout danger. Vous êtes des enfants de Dieu, soyez au service de ceux que vous aimez. Ils sont nombreux ceux qui veulent que le virus s'estompe, aidez-les en faisant comme eux: ne pas prendre à la légère les recommandations de Rome. Placez à la première place les enfants de Dieu. Le temps est à l'amour et les cœurs sont ouverts aux grâces du Ciel. Là où vous êtes, ma Mère, l'Immaculée Conception et moi, Jésus, sommes avec vous.

Dieu vous bénit.


Ce que nous venons d'entendre, c'est un appel qui nous vient de Dieu lui-même.

Le gouvernement de par le monde, on parle du gouvernement de santé, a mis à cœur de vouloir protéger tous les enfants de la planète. Cela est plus grand que tout ce que nous pouvons imaginer. Nous avons fait des guerres de par le monde, nous avons fait des révoltes de par le monde et cela a augmenté les divisions, a augmenté les guerres, a augmenté les séparations, même dans nos propres familles, en notre voisinage.

Aujourd'hui, les gouvernements veulent protéger tous les enfants, qu'ils soient catholiques ou non catholiques, qu'ils soient protestants ou non protestants, qu'ils soient bouddhistes ou non bouddhistes, qu'ils soient musulmans ou non musulmans, qu'ils soient athées ou non athées, ils ont regardé les enfants sur la terre et ils ont pris une décision de protéger tous les êtres vivants sur la terre. Et cela nous apporte une joie, oui, une joie. Ce que les guerres n'ont pas réussi à faire: maintenir la paix dans les cœurs, eh bien, cette recommandation de ne pas se mettre en foule pour mettre un système de protection est riche, riche de grâces qui nous viennent du Ciel, car il y a de l'amour, il y a de l'amour dans l'air.

Est-ce qu'une bombe atomique a pu faire cela? Non, elle a apeuré. Oui, c'est vrai que le virus apeure, mais la conséquence de tout cela, il faut la regarder avec son cœur et non pas avec ce que nous ressentons et que nous avons ressenti lorsqu'ils ont parlé qu'il y avait beaucoup de morts.

Vous savez, il y a de par le monde, des millions et des millions d'enfants, et ce sont ces millions et ces millions d'enfants qu'ils veulent protéger, alors que ce virus a tué des milliers de personnes. Le nombre d'enfants vivants est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus nombreux et on a à cœur de protéger la race humaine. Regardons cela avec amour.

Mettons-nous ensemble et faisons ce qui nous est demandé. Car l'amour ne peut pas venir de ceux qui n'ont pas d'âme, mais l'amour vient de ceux qui ont une âme, car l'amour vient de Dieu, alors c'est Dieu qui a parlé à travers leurs cœurs.

Il a fallu, oui, il a fallu des enfants de Dieu qui meurent pour nous amener là. Combien d'épidémies il y a eu avant ce virus? Et nous en savons. Pensons à la peste noire, pensons à la grippe qui a tué tant et tant de personnes, la grippe espagnole. Cela nous a amenés encore, encore et encore à être plus prudents. Et aujourd'hui, on nous demande d'être prudents, de demeurer dans la maison, de ne pas fréquenter trop les endroits publics, faisons cela.

Et Dieu nous demande encore plus: à nous, les enfants de Dieu. Là où il y a des rassemblements, tel le dimanche à la messe, demeurez à la maison et faites votre messe, avec votre cœur, associés avec le Pape François. Recevons le Corps et le Sang de Jésus par notre foi, notre amour. Dieu nous l'a demandé.

Dans cette histoire, le petit garçon et la dame âgée, ainsi que la maman nous rappellent que nous étions tous invités à ce festin, tous, et que chaque moment est important. Ces petits biscuits ne sont-ils pas des moments merveilleux? C'est Dieu qui nous donne ce qu'il est par la maman, oui, Maman Marie, elle confectionne tout le temps pour nous des biscuits et ces petits biscuits-là, elle y met tout son amour: ce qui nous invite toujours à penser que c'est bon d'aller communier ensemble, que c'est bon de prendre le Corps et le Sang du Fils de Maman Marie et elle nous rappelle toujours, sans drame, qu'il est mort sur la croix, oui, et que nous devons regarder cela avec beaucoup d'amour.

Ces corbeaux! Oui, ces corbeaux, ces oiseaux noirs, il ne faut pas en avoir peur; même si on regarde autour de nous et qu'on a peur de la contamination, que ce soit au niveau des guerres, que ce soit au niveau des religions, que ce soit au niveau de la famille: séparation, divorce, enfants qui sont délaissés par les parents, que ce soit au niveau de la pauvreté, les injustices, que ce soit au niveau de la politique, que ce soit au niveau social, scolaire, médical: il y a des scandales partout, l'argent fait partie de ces corbeaux, les guerres, les maladies, tout cela fait partie de cette noirceur qui nous entoure et c'est gigantesque, c'est gigantesque, mais cela n'impressionne pas Dieu Amour, seulement ceux qui ne sont pas près Dieu. Comme ici, ils sont impressionnés parce que le virus qu'ils ont découvert, ils n'en connaissent pas la cause, mais Dieu, lui, le sait, il en connaît la cause.

Et la cause, n'est-ce pas ce monde dans lequel nous vivons? Nous avons manqué d'amour envers notre prochain, nous avons manqué envers ce que Dieu nous avait donné: une terre d'amour afin que nous puissions lui montrer que nous le choisissons.

Nous nous sommes attachés démesurément à la terre, on ne veut plus la quitter. Nous devons faire comme les sages de ce monde: au moment où ils doivent quitter la terre, ils la quittent avec la paix; ils ne s'inquiètent pas, ils savent que la vieillesse, tout comme la jeunesse, est souvent bousculée par les événements de la vie. Tout cela nous apprend à être vrais envers nous-mêmes. Il y aura toujours des moments où on devra apprendre à regarder notre prochain plus que nous-mêmes: regarder notre prochain, c'est toujours se découvrir.

Ce petit garçon a regardé cette personne âgée, dans cette histoire, et il a découvert sa force parce qu'il voyait en cette personne le courage, le courage qu'il devait toujours avoir, toujours, pour partir de ce monde à un monde meilleur. Il l'avait appris, lui. Voilà pourquoi à aider son prochain, on apprend toujours, qu'il soit petit ou qu'il soit âgé, il y a toujours à apprendre, toujours et toujours. Mais avant tout, il faut placer Dieu à la première place, parler de Dieu.

Oui, il est bon de savoir que nous venons sur la terre petits, petits, petits et qu'avec les années, on apprend, on apprend, on apprend à demeurer petits dans sa force, dans sa force, dans sa force et lorsque le moment est venu, et qu'on parle toujours de Dieu, on est toujours prêts avec ce qu'on a accumulé à repartir avec notre mesure d'amour pleine, pleine de courage. Mais ce courage devra demeurer sur la terre. Oui, ce courage devra demeurer sur la terre, car il est de Dieu.

Dieu ne quitte jamais les personnes qu'il aime, jamais: on est toujours accompagnés par Dieu. Et dans cette histoire, nous pouvons remarquer que ce grand nid que les corbeaux ont fait, c'est l'esprit de ce monde. L'esprit de ce monde cherche à nous étouffer tout comme ici, ils sont dans l'impossibilité de le déplacer et pourtant, avec Dieu, on peut. Là où il va se retrouver, ce grand nid, il essaiera toujours de mettre à la place de l'air de l'amour, son air à lui. Oui, et ça étouffera ceux qui ont de la difficulté à demeurer dans la paix, car dans cette histoire, la cheminée représente l'air qu'on doit respirer: on doit respirer un air de paix, pas un air de peur. Tout comme les personnes malades doivent respirer un air de paix, car c'est dans la paix qu'on accepte tout, c'est dans la paix qu'on s'ouvre à la joie et c'est dans la paix et dans la joie qu'on goûte à l'amour.

Soyons amour là où nous sommes. On nous demande, oui, le Pape demande l'obéissance à l'amour. C'est à l'amour que nous devons obéir. Si nous croyons à cela, nous aiderons tous ceux qui sont sur la terre. Tous les enfants de Dieu, nous les aiderons et nous montrerons, oui, à ceux qui n'ont pas d'âme que Dieu est plus puissant que tout. Nous ferons donc de cet acte une victoire pour l'équipe de la Lumière: faisons de bonnes passes et demeurons chez nous, disons notre messe, prions avec l'Immaculée Conception. Soyons des enfants vrais de cœur, nous nous nourrirons mutuellement d'amour.

Que Dieu nous bénisse par son Pape François: «Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.» ''Amen''. Merci, mon Dieu, merci, mon Dieu.