Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Gilmanton, New Hampshire,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-05-21

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chaque mouvement qui vient de la Vie Éternelle doit être en Jésus, c'est-à-dire que Jésus met en nous son temps. Lorsqu’il met en nous son temps, il met le temps de son Père. Alors, nous devons lui demander aussi la grâce de la patience parce que le temps de Dieu est un temps pur; alors, le temps de Dieu, il faut qu’il vienne dans notre temps impur. Alors, Dieu, lui, lorsqu’il vient en notre temps, il arrive avec ses grâces, alors il prépare notre intérieur à l’entendre. Voilà pourquoi nous avons besoin d’être en présence même de Dieu, par ses grâces, pas par nous-mêmes.

Si aujourd’hui on veut être dans la vie éternelle, alors il faut pénétrer à l’intérieur de nous. Ce n’est pas parce que la vie éternelle n’est pas à l’extérieur de nous, elle est à l’extérieur de nous, mais nous vivons dans un monde qui accepte le péché, alors le temps est devenu le présent du monde et non pas le présent de Dieu. Voilà pourquoi nous trouvons quelquefois que Dieu n’est pas vite. Nous disons souvent : "On prie, Seigneur, mais tu ne nous écoutes pas, on ne voit pas ce que tu fais." Parce que notre temps est impur et on voudrait ajuster le temps de Dieu à notre propre temps. Alors, Dieu nous demande de prendre notre temps impur et de le lui donner.

Ce temps que nous allons vivre est à Dieu et il sera pour Dieu un temps offert en grâces, alors les autres pourront en recevoir. Malgré qu’ils sont là à travailler, malgré qu’ils sont là à se presser, il y aura quelque chose qui les touchera dans leur temps. C’est le temps de Dieu qui est plus important que notre temps à nous, c’est lui qui sait ce qu’il faut qui soit touché de son amour pour guérir une personne. On voudrait tant qu’il touche nos enfants, notre mari, notre épouse, on voudrait tant qu’il touche tous les enfants de Dieu et que ça aille à notre rythme à nous, là. Mais Dieu est plein d’amour, est plein de délicatesse pour ses enfants; parce que s’il faisait ce que nous on aimerait qu’il fasse, il les bousculerait et ils s’enfuiraient très loin de Dieu.

Rappelons-nous que Jésus, lorsqu’il était sur la terre, il a usé de patience avec ses douze apôtres : trois ans à vivre avec eux, trois ans à leur montrer l’amour inconditionnel de Dieu le Père pour eux. Lorsqu’il s’éloignait d’eux, eh bien, entre eux, il y avait de la chicane. Lorsqu’ils ont commencé à être transformés, là ils commençaient à découvrir la patience, là ils pouvaient plus facilement se regarder, là ils savaient qu’ils avaient manqué d’amour envers leur prochain. C’est comme si Dieu les faisait pénétrer dans un temps : un temps de Dieu et non pas dans leur temps à eux. Ils n’ont pas compris ce qui se passait dans leur vie parce que le temps de Dieu est éternel, le temps de Dieu est un temps pur, immaculé, il ne comporte aucune faille.

Si nous regardons notre temps depuis que nous sommes sur la terre, il y a eu beaucoup de mouvements qui ont été contaminés : nous avons attendu après notre enfant alors qu’il n’était pas là, et nous avons été dans l’impatience; nous avons même porté nos enfants pendant neuf mois, que ce soit le papa ou la maman, oh, que c’était long, on voulait même gérer la vie. Tout cela, c’est à cause de tout ce que nous avions donné à Satan. Notre vie à nous est faite de patience lorsqu’elle est pure, notre vie à nous est faite de bonté parce qu’elle vient de la pureté de Dieu.

Lorsque nous avons été tentés par Satan, lui, il nous a démontré : "Ah, ce n’est pas assez vite!" Alors, il nous mettait une tentation dans notre vie. On aurait pu lui dire : "Non, je n’entre pas dans cette impatience", mais on ne l’a pas fait. Alors, lui, il est venu dans notre vie prendre un mouvement dans notre vie, un temps dans notre vie et nous, involontairement, on le lui a donné. Si on avait dit : "Non, je refuse cette impatience", il n’aurait pu pénétrer notre moment de vie, parce que la vie est à Dieu, elle écoute Dieu. Mais Dieu nous a donné la vie, alors nous sommes libres d’en faire ce que nous voulons, à cause de notre liberté.

Satan, plus il mettait dans notre vie des tentations et plus nous on ne refusait pas les tentations, plus il contrôlait nos mouvements de vie : il contrôlait notre souffrance de vie. Et tout cela fait partie de notre présent. Comment se fait-il que nous ne puissions pas vivre notre présent sans mettre le passé dans notre présent ou le futur dans notre présent? C’est parce qu’on lui a donné le contrôle. En acceptant toutes les tentations, lui, il prenait nos mouvements de vie et il les utilisait contre nous. Alors, lorsqu’on trouve que Dieu n’est pas vite, on juge notre Dieu d’amour.

L’enfant de Dieu ne veut pas ça parce qu’il est amoureux de son Père, mais la souffrance que nous sommes devient une arme pour Satan contre nous-mêmes. Il ne l’utilise pas seulement contre nous, il l’utilise contre tous les enfants de Dieu. Nous sommes la vie en Dieu, alors il n’y a qu’une seule vie. La vie que reçut Adam est en chacun de nous. Lorsqu’il attaque un enfant, il attaque la vie, alors il nous attaque; lorsqu’il attaque le monde entier, là, il prend le monde entier et il l’amène là où il veut : il y a des guerres, il y a des épidémies. Tout cela est l’œuvre de Satan : il contrôle le temps.

Il a toujours été dans notre vie Satan depuis que la volonté humaine s’est fait connaître en l’être humain. L’être humain ne devait connaître que l’éternité. En faisant connaître la mort à l’être humain, il faisait pénétrer la peur, il nous maintenait dans la peur. Aujourd’hui, beaucoup d’enfants, la plupart, lorsqu’ils approchent de la mort terrestre, ont peur, et même ceux qui ne sont pas dans la maladie qui va les amener à la mort (et) même ceux qui sont autour ont peur. On se communique la peur, on n’aide pas ceux qui doivent partir pour leur premier jugement. Dieu veut que nous puissions comprendre que nous devons être abandon dans son temps à lui. Si nous ne sommes pas abandon dans le temps de Dieu, nous allons couper, nous-mêmes, la vie.

Nous sommes ici pour donner des œuvres à Dieu : "Je te donne et donne-moi ce que tu me donnes." Tout ce que nous faisons en œuvres vient de Dieu, ne vient pas de nous, et c'est Dieu qui connaît le temps pour que l’œuvre soit une œuvre bonne pour Dieu : ça peut prendre quatre-vingt-dix ans, ça peut prendre dix ans, Dieu sait quand l’œuvre est prête pour lui.

Alors, nous devons faire confiance en notre Père, mais nous ne le faisons pas à cause de notre impatience dans le temps, et comme nous sommes impatients, nous cherchons à contrôler. Alors, quelque chose qui est contrôlé n’est pas de Dieu. Alors, ça veut dire qu’on a donné un temps à Satan et lui a mis son venin dans notre vie pour nous manipuler contre nous-mêmes.

Lorsqu’une personne conduit son automobile et qu’elle regarde l’heure : "Je vais être en retard à mon travail", ça, c’est un temps sans amour, ça, c’est un temps qu’on n’accorde pas à Dieu : ce n’est pas un mouvement de vie. Nous sommes tentés par Satan et nous donnons à Satan ce temps-là, alors lui vient mettre son venin à l’intérieur de tout ça. Alors, ça nous porte à conduire plus vite et comme on conduit plus vite, là, nous sommes plus distraits : nous ne sommes pas dans le temps de Dieu, nous sommes dans un temps contrôlé par Satan. Alors, nous ne voyons pas avec amour ce qui se passe dans notre temps : on ne s’aperçoit pas qu’une auto vient à notre gauche et qui veut prendre les devants. Lorsqu’on s’en aperçoit, on réagit : "Qu’est-ce qu’il fait là? Il va bien vite!" Nous venons de juger notre frère, nous venons de manquer d’amour. Non seulement il contrôle le temps, il contrôle les gestes; non seulement il contrôle les gestes, mais il contrôle les sentiments. Voilà que je me sens mal à l’intérieur de moi : soit que je ralentis, soit que je suis tout émotionnée ou soit que je me fâche; alors, je décide de prendre les devants. Alors, je m'en vais et je ne vois pas la personne qui est sur le bord du chemin. Je ne prends pas le temps d’être en moi, je ne suis pas associé avec la vie, la vie avec la vie. La vie donne, la vie redonne ce qu’elle reçoit : toujours le mouvement de la vie. Je viens de couper ce mouvement, alors je suis avec moi tout seul : mon moi vient de prendre les devants.

Le moi, c’est Satan, c’est l’orgueilleux, c’est le vaniteux. C’est comme : on a eu une tentation et lui a pris notre mouvement de vie et il en met, il en met et il en met, et nous on donne, on donne, on donne nos mouvements de vie, nos mouvements d’amour, nos mouvements d’attention; tout ça, il (le) prend, lui. On ne s’aperçoit pas que Satan prend nos mouvements de vie. Il nous met dans les tentations et on ne le réalise pas. Alors, lui ne perd pas de temps, il prend ce que nous sommes et il utilise ce que nous sommes. Il nous met dans la distraction, il nous met dans l’étonnement, il nous met dans une souffrance, alors on n’est pas porté à se donner : on ne peut donner que lorsqu’on est en connaissance de ce qu’on est. Alors, je suis dans mes propres pensées; voilà que la personne traverse et je ne l’ai pas vue; je n’étais pas dans mon présent. Alors, je viens couper la vie, je viens couper la vie de l’amour. Cette personne a été dans ma vie et Satan s’est arrangé pour lui enlever sa vie, en nous utilisant.

Dieu dit que nous sommes amour et que nous sommes en lui en son temps. Il est la miséricorde, il est l’amour. Dieu sait tout, Dieu voit tout. Il savait ce que l’être, qui a donné son temps à Satan involontairement, était pour faire. Il n’a pas voulu cela, Dieu, mais à cause de notre refus à l’Amour, nous en vivons les conséquences. Dieu veut que cet être apprenne à se pardonner.

Satan va tout faire pour ne pas qu’il se pardonne, alors il va susciter encore en lui des tentations. Alors, il va lui faire sentir qu’il n’est pas bon, il va lui faire sentir son erreur, et l’être humain va croire que cela est de lui : il ne refusera pas cette tentation, il ne le sait pas. Alors, il va utiliser encore son mouvement de vie pour le maintenir sous son pouvoir de destruction parce qu’il veut sa vie. Alors, il va tout faire pour lui démontrer qu’il est un être irresponsable : il va s’accuser, il va être incapable de se pardonner, il va se haïr. Satan veut que cet être humain n’oublie jamais ce qu’il a fait parce qu’il veut l’utiliser.

Tout ce temps que nous avons donné à Dieu lorsque nous étions dans la prière, lorsque nous étions dans l’abandon, va l’aider. Il y aura toujours un moment dans sa vie où il s’arrêtera, il y aura toujours un moment dans sa vie où nous serons présents avec lui, car la vie ne s’arrête pas, la vie est éternelle. Cette personne qui a traversé la rue est toujours vivante, elle s’est jugée et elle a dit oui à Dieu; alors, cette personne-là va l’aider, tout comme elle va nous aider. Voilà la miséricorde de Dieu.

Jésus est venu prendre tous nos refus aux tentations et il les a emmenés à la mort. Alors, Jésus va nous démontrer, par cet enfant qui a été dans ce mouvement de vie interrompu sur la terre, qu’il est avec nous encore et toujours avec nous : il y aura toujours quelqu’un autour de lui qui le consolera. Oui, il aura de la difficulté à vivre son présent, mais la vie le maintiendra. Dieu sait faire pour nous des mouvements d’amour : il prend ce qui est impur et, lui, il le met pur.

Nous qui trouvons que le temps est long, nous souffrons de cela, mais lorsqu’on apprend à donner cela à Dieu : "Je te donne causes, choix et conséquences," la cause, c’est la tentation, le choix, on n’a pas dit non à la tentation, la conséquence, c’est notre impatience. Alors, lorsqu’on donne ça à Dieu, voilà qu’il y a des réveils en l’enfant qui est désespéré, parce que lui ne veut plus vivre, il ne veut plus être dans ce temps, dans ce monde de souffrance : il souffre trop! Alors, il faut aider nos frères et nos sœurs en prenant conscience de ce que nous avons fait.

Dieu ne vient pas nous parler pour que nous soyons accablés de ce que nous venons d’entendre. Non, parce que cela a été dans notre vie constamment : cette impatience. Dieu veut qu’on lui donne notre impatience, lorsque lui-même nous le montrera; alors, nous aiderons : nous aiderons ceux qui sont sur la terre et qui vivent ça, et nous aiderons ceux qui sont au purgatoire, parce qu’ils souffrent au purgatoire. Alors, nous, lorsque nous donnons cause, choix et conséquences pour ce que nous réalisons et pour tous ceux que nous portons, eux aussi reçoivent : ils reçoivent consolation : c’est de la prière. Donner cause, choix et conséquences à Dieu, c’est redonner à Dieu l’impureté pour que Dieu puisse donner la pureté à ce mouvement.

Le temps appartient à Dieu, ne nous appartient pas. Nous, nous sommes dans l’éternité, mais nous ne sommes pas l’éternité. Alors, c’est à chaque instant qu’il faut laisser Dieu nous faire découvrir ce que nous avons fait. La purification de la chair, ce sont des mouvements qui ont été contaminés, pour qu’ils deviennent des mouvements purs. La chair, notre charmante chair, eh bien, ce sont des mouvements : pensées, regards, écoutes, paroles, mouvements, sentiments : c’est notre chair. Tout ce qui a été contaminé par la tentation, par Satan et les esprits impurs, doit nous être connu. La purification de la chair ne se fera pas par l’ignorance. Dieu va tout nous montrer. Tout ce qu’il y a en notre chair d’impur, tout ce qui nous rend assujettis au péché va nous être connu.

Lorsque, l’année passée, il nous a parlé de ce qui était sans vie – rappelons-nous de la roche qu’il prenait et une fois avec nous, on donnait de l’importance à cette roche. Alors, cette roche, elle semblait prendre vie pour nous – eh bien, c’est ce que Satan et ses tentations sont. Les tentations, c’est quelque chose qui n’a pas de vie, mais lorsque nous prenons ces tentations et nous les acceptons dans notre vie, eh bien, ça devient vivant. Satan, la Tentation, n’a pas de vie, n’a pas de mouvement.

Dieu prend des exemples très simples pour nous amener à comprendre là où nous sommes rendus. Lorsque nous nous sommes donné de l’importance, comme celui qui conduisait et qui voulait être à son rendez-vous, il se prenait comme quelqu’un d’important, il était important pour lui. Dieu ne demandait pas à ce qu’il dépasse les limites de conduite pour être à son rendez-vous, c’est lui-même qui s’est imposé cela. Alors, le petit être insignifiant se prenait pour un dieu. Lorsqu’on se donne de l’importance et lorsqu’on pense que nous, on est capables d’aller plus vite que le temps de Dieu : on se prend pour Dieu.

Combien de missionnaires sont partis en mission! Ils sont arrivés là et ils ne se sont pas pressés. Ils sont arrivés avec le temps, pas avec leur temps à eux, mais avec le temps de Dieu. Ils faisaient confiance en Dieu et non pas en eux-mêmes. Ils ne savaient même pas ce qu’ils étaient pour rencontrer. Ils ne savaient même pas ce qu’ils étaient pour faire. Ils arrivaient dans un pays complètement étranger, avec des mœurs complètement différentes de ce qu'eux avaient déjà connu. Et pourtant, ils se donnaient, ils se donnaient dans le temps de Dieu et tout ce qu’ils faisaient, ils le faisaient par amour pour Dieu, pas par amour pour eux-mêmes. Alors, ce qu’ils faisaient, ils le faisaient sans la peur, ils étaient prêts à donner leur vie; alors leur vie était un don à chaque instant d’amour. Alors, ils ont converti, ils ont apporté la Parole et cela a continué.

Lorsqu’un prêtre arrive dans une paroisse, il ne sait pas qui va l’écouter, il ne sait pas qui va avoir besoin de lui, il ne sait même pas combien de baptêmes il va célébrer, ni de mariages et ni de sacrements d’Extrême Onction. Il s’accomplit comme Dieu le Fils s’est accompli devant son Père. Ce n’est pas son temps, c’est le temps de Dieu; alors, tout ce qu’il fera sera par amour pour Dieu et là, les paroissiens auront confiance en lui, ils n’auront pas peur d’aller au sacrement de la Pénitence.

Mais le prêtre qui se sert de sa volonté humaine, sa volonté humaine va gérer le temps, la volonté humaine va compter le nombre de paroissiens qui assistent à la messe : le prêtre, lui, va n'être que témoin. C’est la volonté humaine qui contrôle le temps à ce moment-là et non pas le prêtre, et plus il répond à sa volonté humaine, et plus il perd le contrôle. Les vies qui sont devant lui sont à Dieu, non à lui : le prêtre le sait, lui. Il ne s’inquiète pas pour ses paroissiens parce qu’il sait que Dieu l'a placé là pour eux. Ce n’est pas lui qui vient changer ce monde, il sait que ce sont par les grâces que tout va se faire : il y aura transformation d’amour. Par la confession, il guérira; par la confession, il libèrera, il ne s’inquiète pas. Mais lorsque c’est sa volonté humaine, là, il commence à être épuisé d’attendre après ses paroissiens. Et plus il attend avec sa volonté humaine et plus son église se vide : il a fait du temps de Dieu son propre temps à lui. Dieu savait, lui, tout ce qui était pour être présent. Dieu lui avait donné la patience, l’amour, afin qu’il puisse attirer à lui tous ses enfants.

Lorsqu’un prêtre va à une paroisse, c’est (parce) que c’est Dieu qui l’envoie. Lorsque le prêtre est conscient de tout cela, il fait la Volonté du Père comme le Fils fait la Volonté du Père, car il sait qu’il n’est plus lui-même. Mais lorsque la volonté humaine prend les devants, il perd confiance en ce qu’il est, il perd confiance en son sacerdoce ministériel, tout comme les paroissiens perdent confiance en Dieu. Le prêtre tient entre ses mains la vie des enfants de Dieu, parce que Dieu lui a donné ses enfants. Alors, il faut qu’il regarde tous ceux qui sont autour de lui comme étant voulu de Dieu et ne pas s’inquiéter. Plus il ne s’inquiètera pas et plus la vie va être réparée : la vie qui a accepté les tentations.

Nous avons besoin des prêtres parce qu’ils sont au-dessus de nous, nous avons besoin de Jésus, du Christ-Prêtre, nous avons besoin de sa Parole, nous avons besoin de son cœur de prêtre, nous avons besoin de son regard d’amour inconditionnel pour Dieu, nous avons besoin de savoir qu’il écoute inconditionnellement son intérieur parce que là où nous sommes assis, nous le voyons : nous voyons le prêtre, nous voyons le Christ-Prêtre et c’est de lui que nous avons faim, c’est de lui que nous avons soif.

L’être humain, celui qui est assujetti au péché, comme nous, est aussi devant nous. À cause de toutes les tentations, nous pouvons aussi voir la souffrance de la tentation. Lorsqu’il entre dans sa volonté humaine, nous le percevons; alors nous pénétrons les tentations. Satan fait tout pour mettre les prêtres dans la souffrance en se servant de la volonté humaine, en se servant de la chair meurtrie. Lorsque nous voyons un enfant choisi qui est dans sa volonté humaine, dans sa souffrance humaine, cela vient pénétrer notre cœur, notre cœur qui ne doit être qu’à l’écoute de Dieu; nos yeux sont comme aveuglés et toute parole n’est pas capable de pénétrer en nous, alors que ses paroles sont une guérison, une libération pour nous. Mais le prêtre qui est en avant de nous, au moment où il se tient dans son sacrement ministériel, est la lumière que nous avons besoin, est la nourriture qui nous manque : c’est la Parole vivante qui vient nous enseigner. Sans les prêtres, nous ne pourrons pas passer la purification de la chair.

Nous voulons vivre ce moment qui nous est annoncé par le Ciel. La Mère de Dieu vient apparaître à plusieurs endroits pour nous rappeler que nous devons aller vers son Fils. Comment pouvons-nous aller vers son Fils si on ne va pas vers les prêtres? Cela est impossible. Nous avons besoin des sacrements, nous avons besoin du prêtre dans son ministère pour pénétrer notre cœur. Elle nous dit : "Priez avec le cœur", alors nous avons besoin des prêtres.

Réalisons ce que Satan a fait depuis plusieurs années : il a empoisonné nos mouvements de fidélité. Nous devions être fidèles en tout à Jésus. Être fidèle en tout à Jésus, c’est être fidèle en tout au prêtre. Sans cette fidélité, nous serons des infidèles souffrants : nous regarderons plus souvent leurs défauts que leurs souffrances, nous regarderons plus souvent notre souffrance plutôt que leurs souffrances. Nous ne regarderons pas la nourriture que nous avons besoin pour diminuer notre souffrance. En nous maintenant dans la tentation de juger nos frères et nos sœurs, alors nous jugeons la volonté humaine qui fait souffrir l’enfant de Dieu.

Dieu veut qu’on puisse comprendre que nous sommes ensemble et que c’est ensemble que nous ferons la purification de la chair. Réalisez-vous combien de prêtres souffrent à cause de nos jugements? Le cœur du prêtre est coupé en mille morceaux. Il est tellement souffrant qu’il perd confiance en ce qu’il est et c’est nous, nous, qui avons été confiés à eux, qui les faisons tant souffrir. Ils n’ont pas besoin de nos souffrances qui atteignent leur chair, ils ont besoin de notre confiance, de notre amour inconditionnel. La vie, c’est un mouvement d’amour, une unité; alors, nous devons être un devant Dieu, nous devons aimer, aimer inconditionnellement.

Alors, voyez-vous, ce que nous venons d’entendre nous était nécessaire pour comprendre que le temps va nous aider : le temps de Dieu, pas notre temps. Ça prendra le temps que cela voudra, nous allons l’accepter avec amour, afin de donner à Dieu tout ce que nous avons accepté devant la tentation. Alors, nous aurons les prêtres que nous mériterons.

Si aujourd’hui nous sommes en présence du Christ-Prêtre, c’est parce que c’est Dieu qui a vu que c’était le temps, pour montrer à tous les enfants de Dieu ce que Satan a fait avec nous-mêmes, et cela se fait lentement afin que nous puissions comprendre, car si nous allons trop vite, nous ne verrons rien, alors nous passerons à côté de ce qui nous est nécessaire.

Le Seigneur dit maintenant: «C’est le temps d’un repos.» Merci, Seigneur.

 

Alors, on va commencer la période de questions et de réponses. Est-ce que vous voulez commencer à poser des questions?

 

Q. Pourquoi est-ce qu’on dormait tous pendant l’enseignement?

 

Nicole Sicotte : Pourquoi est-ce qu’on dormait tous pendant l’enseignement, inclus, moi? Les femmes disent qu’elles s’endormaient toutes, mais pas les deux hommes. Elle (une femme dans la salle) voulait tellement comprendre ce que tu disais en français puis ensuite comprendre en anglais, elle n’était pas fatiguée.

 

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, le Seigneur va raconter une histoire : «Un jour où le vent soufflait beaucoup, on pouvait voir à l’extérieur de la maison les feuilles qui se faisaient soulever, la clôture qui se faisait branler, la poussière qui se laissait soulever, il y avait même des tourbillons : il y avait des mouvements dehors.

À l’intérieur tout était calme, on pouvait percevoir le bruit de l’horloge : rien ne bougeait. Alors, on s’assoit tranquillement dans la maison, quelqu’un se mit à parler. Ses paroles semblaient être de douceur, ses paroles semblaient pénétrer l’intérieur, ses paroles pénétraient dans des endroits inconnus de ceux qui écoutaient. Là où les paroles pénétraient, il semblait y avoir de la lumière, car les paroles étaient vivantes, les paroles étaient agissantes. Elles mettaient un baume sur les blessures : elles consolaient, elles n’accusaient pas, elles donnaient de l’espoir. C’était si bon d’entendre ces paroles que toutes les personnes à l’intérieur de la maison ne voulaient pas s’occuper de ce qui se passait à l’extérieur.

Soudain, on entend frapper à la porte : les uns et les autres se mirent à se regarder et personne ne se levait. On ne voulait pas quitter cette voix, on voulait pénétrer encore avec cette voix à l’intérieur d'(eux). Dehors, on frappait encore à la porte de plus en plus fort et ceux qui étaient à l’intérieur de la maison étaient là à écouter. Ils sont venus à ne plus entendre le bruit qui venait de l’extérieur et plus ils ne bougeaient pas et plus ils pénétraient à l’intérieur d’eux, et plus cela était une douceur. Ils avaient appris à vivre le présent, ils avaient appris de ne pas s’occuper de l’extérieur, car ils savaient que ce qui se passait à l’extérieur était habité par l’esprit de ce monde. Le moment qu’ils vivaient ensemble à l’intérieur de la maison était un moment privilégié.»

 

Jésus : Enfants d’amour, n’est-ce pas ce que vous avez vécu? Avez-vous pensé à votre époux ou épouse, ou à vos enfants, à vos travaux? Vous avez été présents. Vous avez voulu être là où Dieu le voulait, et Dieu a été vous guérir.

Ô enfants d’amour, laissez votre Dieu vous prendre comme des tout petits enfants. Vous êtes mes instruments d’amour. Je me sers de vous, mes enfants. Que vous soyez dans le repos ou que vous soyez dans l’écoute intérieure tout attentifs à l’appel de Dieu, Dieu vient guérir des blessures. Même ceux qui sont à l’extérieur, mes enfants, reçoivent. Telle est la puissance de Dieu. Alors, laissez à Dieu ce qui est à Dieu.

Ce que vous vivez, enfants d’amour, c’est la purification de la chair. Votre chair n’a pas à être dans sa volonté humaine. Vous apprenez tranquillement à vivre dans la Divine Volonté. Je vous aime, mes enfants.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Amen, Seigneur.

 

Q. Selon ce que le Seigneur disait, je pensais à une telle personne qui avait une tumeur au cerveau, une difficulté qu’on a à une église. Alors, j’ai toutes sortes de préoccupations. Alors, je m’inquiète pour toutes sortes de choses alors que le Seigneur nous voulait ici présents. Puis, c’est de ça qu’il a parlé.

 

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu nous connaît, et il sait ce que les autres ont besoin pour le moment que nous vivons. Alors, nous sommes ses instruments.

 

Q. Elle dit au prêtre qu’il est un grand cadeau. Quel cadeau que celui de sa présence aujourd’hui et toute la souffrance qu’il a vécue.  

 

Q. Il est écrit dans l'Évangile que l'apôtre Jean était le disciple bien-aimé, celui que Jésus préférait. On dit aussi que Dieu nous aime tous de la même façon, alors pourquoi il est écrit que Jean était le préféré?

 

R. Jésus : Lorsque celui qui affronte les tempêtes et garde sa confiance en Dieu, lorsque celui qui voit la violence et garde sa confiance en Dieu, lorsque celui qui voit la souffrance et fait confiance en Dieu, lorsque celui qui voit l'abandon et fait confiance en Dieu, celui-là est le préféré de Dieu. Jésus est Celui qui apporte la confiance, Jésus est Celui qui accueille l'enfant qui met sa confiance en lui. Qu'un seul donne cette confiance en Dieu, il comble son Dieu, parce que Dieu regarde son enfant et il sait; il sait que ce qu'il est est ce que les autres sont. Le regard de Dieu voit ce que les humains ne voient pas. La Parole de Dieu se fait entendre, mais peu la comprennent. L'amour de Dieu se laisse voir, mais peu y pénètrent. N'a-t-on pas dit aussi que Jean était l'apôtre de cœur? Celui qui accorde son cœur à Dieu n'a plus son cœur, il a le Cœur de Jésus. Alors, pénétrez cette Parole.

Enfants de mon Cœur, je vous aime.

 

Tous : Wow! Merci, Seigneur.

 

Chant : Alléluia, Alléluia, Alléluia, Alléluia (bis)

      

Le prêtre : On va les bénir sur le front chacun. Après ça, ça va être fini, o.k.

Merci Francine d’être parmi nous et Nicole également. Merci beaucoup pour vos paroles d’encouragement et nous apporter les messages.