Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Grafenstein, Autriche,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-03-21 – Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que nous allons entendre, c'est ce que le Seigneur va mettre dans notre cœur. Ces paroles, Dieu va les déposer lui-même en nous. Il va se servir de nous pour parler à tous ses enfants. Nous ne faisons qu'une seule famille et c'est la famille de Dieu. Dieu vient nous apprendre comment nous comporter, Dieu vient nous montrer que nous sommes tous unis les uns aux autres. Il va mettre devant nous ce que nous devons entendre, et ce que nous allons entendre, c'est ce qu'il y a dans notre cœur.

Maman Marie, la Vierge bénie, elle a préparé nos cœurs à entendre la Parole de Dieu. La Parole de Dieu est en nous, mais nous ne l'entendons pas avec notre cœur. Notre cœur est ouvert à ce qui n'est pas de Dieu. Notre cœur lui appartient et nous devons comprendre ce qui est entré en nous. Dieu veut nous faire comprendre que nos pensées, nos regards, notre écoute, nos paroles, nos actions et nos sentiments sont étrangers à nous. La pensée, elle vient de Dieu, elle nous a été donnée par Dieu. Tous nos sens viennent de Dieu. Il nous a donné ce que nous avions besoin pour vivre ensemble, mais nous avons mis tout cela entre les mains de la volonté humaine, et la volonté humaine a fait de nous des êtres incapables de nous maintenir dans la Divine Volonté.

Au moment de la messe, lorsque nous entendons ces paroles : "En lui, avec lui et par lui", nous sommes en Dieu, nous sommes avec Dieu et, par Dieu, nous allons aller à lui. Nous sommes des enfants qui devons apprendre que nous venons de la Divine Volonté. Nous ne sommes pas ici à cause de la volonté humaine, la volonté humaine a été contre les enfants de Dieu. Lorsque Dieu a demandé à ses enfants de ne pas aller vers la connaissance du bien et du mal, il nous disait : «N'allez pas là où vous allez vous éloigner de moi. Moi seul connais tout, moi seul sais ce qui est bien pour vous. Le mal ne doit pas être connu en vous.» Le mal est en tous les esprits impurs : Satan, lorsqu'il n'a pas voulu adorer le Fils de Dieu, la Chair Immaculée, la Chair Parfaite, le Fils engendré de Dieu le Père.

Dieu a tout en lui : tout ce qui est invisible et tout ce qui est visible. Lorsque le visible se fit voir aux invisibles, Dieu était en toute sa Matière. Il s'est montré avec sa Chair Immaculée, Parfaite. Notre Dieu s'est montré visible à ses anges. Les anges devaient adorer Celui qui se montrait avec sa Matière. Jésus est le Fils bien-aimé du Père et il est visible et invisible. Lorsque nous adorons Jésus-Eucharistie, nous adorons notre Dieu qui est visible et invisible. C'est Dieu qui vient se montrer à nous et nous, à cause de notre chair imparfaite, à cause de la volonté humaine, nous ne voyons pas l'invisible, nous avons même de la difficulté à croire que Jésus est présent dans la Sainte Eucharistie. C'est parce que les êtres invisibles, qui ont refusé d'adorer Dieu, sont devenus le mal.

Nous n'avons pas été créés pour connaître le mal. Dieu seul, lui, connaissait ce qui était en les anges, ces anges qui ont refusé d'adorer Dieu. Nous, nous sommes enfants de la Divine Volonté parce que nous venons de la Divine Volonté, et la Divine Volonté est pure. Ce qui a fait de nous des êtres impurs, c'est de vouloir connaître le bien et le mal. Notre âme, notre vie spirituelle, a connu une ombre. Notre âme, lorsqu'elle a connu la volonté humaine, elle a été atteinte par le mal; elle, la parfaite, elle, la pure vie d'amour de Dieu, a connu une imperfection.

Les enfants de Dieu se sont vus comme étant impurs. Les enfants de Dieu ont caché leur honte  : lorsqu'ils se sont couverts avec ce qu'il y avait autour d'eux, ils ont couvert leur honte. Cela s'est fait connaître à eux à l'instant où le mal s'est fait connaître. Ils ne connaissaient pas le mal; donc, ils n'avaient pas à se cacher, ils étaient dans la pureté, dans la beauté de leur corps. Leur âme était dans la perfection et leur chair était dans la perfection : ils avaient la pensée de Dieu. Rien n'était en eux d'imparfait, donc ils montraient à Dieu ce qu'il avait créé. Dieu leur avait donné la perfection et la perfection se montrait à Dieu.

Dieu aime voir son amour, puisque Dieu a voulu voir son Fils en sa matière. La matière de Dieu le Fils est en Dieu le Père. Dieu le Père est visible et invisible. Il est le Tout de son tout; alors, tout ce qui est de lui est toujours dans un mouvement d'amour. Dieu se nourrit de lui-même, il n'a besoin de personne d'autre. Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit ne font qu'un; alors Dieu est dans son tout, il aime regarder son tout. Lorsqu'il a engendré son Fils, Dieu le Père regardait sa beauté, Dieu regardait son tout. Lorsque Dieu voulut que son amour soit dans la multiplication, par amour pour lui il multiplia ses 'je t'aime'. À cet instant, nous fûmes. Nous avons tous été créés en un instant.

Il n'y a qu'une seule Matière visible et c'est Jésus. Jésus est le Fils engendré. Nous, nous sommes fils et filles par le Vouloir de Dieu, par la grâce de Dieu. Alors, en un instant, tous nous fûmes en Jésus, nous sommes devenus les 'je t'aime' du Père. Nous avons tous été devant le Créateur; tous, nous avons dit 'je t'aime'. Parce que lorsque Dieu a voulu de nous, il nous a donné tout ce qu'il était : la connaissance. Nous avons tous su qui nous étions : nous étions le Vouloir de Dieu, les enfants de la Divine Volonté, les enfants du Vouloir à Dieu. Ce que nous sommes, c'est la Volonté à Dieu : nous sommes les fils et les filles à Dieu. Nous n'appartenons pas à personne d'autre qu'à Dieu. C'est lui notre Créateur, ce n'est pas notre père sur la terre et notre maman; ils ne peuvent pas créer, car ils ne sont pas Dieu. C'est Dieu qui a mis la vie, son souffle de vie, en chacun de nous afin que nous soyons dans son Vouloir.

Adam, l'homme, a la vie en lui. Il est le premier. Nous ne sommes pas individuels en Dieu, nous sommes un tout en Dieu. Nous sommes le Vouloir, et le Vouloir ne peut pas se séparer, l'Amour ne peut pas se séparer. L'homme, Adam, est tout le contenu de Dieu. En Adam, les hommes furent; en Adam, tout homme porte la vie. À l'instant où Adam fut créé sur la terre avec la matière, la terre, Dieu démontrait qu'il était, lui, le Maître de ce qu'il lui donnait : la terre. «Je la mets en toi et elle te servira. Elle devra te nourrir, elle devra te donner tout ce qu'elle produira, car l'homme, tous les hommes sont le Vouloir de Dieu.»

La terre n'a pas été créée avant l'homme, c'est l'homme avant la terre, car lorsque nous avons été voulus par Dieu le Père, nous l'avons été en le Fils. La terre fut créée qu'après les enfants de Dieu, pas avant. Lorsque Dieu voulut que nous soyons sur la terre : «Va et montre-moi que tu m'aimes. Apprends sur la terre à me redonner tout mon amour. Mon 'je t'aime' sera avec toi et tu seras dans mon 'je t'aime', et tout ce que j'ai créé sera pour toi de l'amour, car sans cesse tu te rappelleras mon 'je t'aime' et sans cesse tu me donneras ton 'je t'aime' : ta vie. Tu m'appelleras 'Père' et je t'appellerai 'mon enfant'.» Voilà pourquoi Dieu le Père nous a voulus sur la terre.

L'instant où nous venons sur la terre est voulu de Dieu le Père dans son éternité. Lorsque nous venons dans le sein de notre maman par la vie, Dieu crée son amour, il renouvelle son amour, car la femme a la création en elle; la femme porte la création en elle, elle a tout l'amour du Père pour ses enfants. Dieu le Père est père et mère. Dieu le Père est la Puissance et, dans cette puissance, il y a la tendresse, il y a la douceur. L'homme doit être la douceur, la tendresse, et la femme, la douceur. L'homme est créé pour prendre soin de la création de Dieu, l'homme est créé pour faire sortir tout ce qu'il y a de Dieu : il a la tendresse du Père, il a l'amour du Père pour ses enfants; la femme, elle a la douceur, elle a la douceur du Père. Elle doit montrer à l'homme la douceur à travers ses enfants qu'elle met au monde car, ses enfants, c'est l'amour pour tous les enfants de Dieu.

Nous sommes les 'je t'aime' de Dieu. Qu'un enfant vienne au monde au moment où Dieu le veut, chacun reçoit ce 'je t'aime'. Un enfant de par le monde qui vient parmi nous, c'est un 'je t'aime' de Dieu. Nous avons soif de ce que nous sommes, nous avons faim de ce que nous sommes : des 'je t'aime'. Là où nous nous trouvons, que ce soit une religion catholique, protestante, que ce soit orthodoxe, luthérienne, que ce soit une langue allemande, française, anglaise, que nous ayons la peau rose, rouge, blanche, jaune, brune, nous sommes le 'je t'aime' de Dieu et nous avons tous besoin d'amour. Comment se fait-il que des enfants veuillent de l'amour? Si on se regarde, on se trouve tous différents; si on se regarde profondément, nous allons tous trouver que nous avons tous besoin de l'amour.

De par le monde, nous avons faim et nous avons soif d'amour. Que nous soyons menteurs, que nous soyons une prostituée, un homosexuel, que nous soyons tout ce que vous voulez imaginer et que nous n'aimons pas, eh bien, il y a de l'amour, il y a toujours de l'amour enfoui sous la souffrance. Partout dans le monde, nous allons trouver ça, partout dans le monde. Eh bien, à qui appartient l'amour? L'amour n'appartient pas à un chromosome, l'amour n'appartient pas à un singe, l'amour n'appartient pas à une molécule, l'amour appartient au Créateur et il n'y a qu'un seul Créateur : c'est Dieu. C'est lui l'amour et il a mis cela en tous ses enfants.

Lorsqu'il a voulu de nous, lorsque nous fûmes tous, en un instant, en Jésus, l'amour de Dieu se montrait à son amour, et ça, vous ne pourrez le contredire. Tous, nous sommes ce souffle qui fait de nous des enfants qui veulent regarder les autres avec amour. Mais comment se fait-il que nous souffrons, que nous sommes incapables de nous regarder? Comment se fait-il que nous sommes comparables? Qui a fait que nous sommes aujourd'hui des enfants séparés des uns et des autres? Qui a dit que mon frère en Angleterre était différent de moi? Qui nous a appris que mon frère qui parle le japonais est différent de moi? C'est le Diviseur. Ce n'est pas nous, c'est le diable : Satan.

Satan est le coupable de notre indifférence envers les uns et les autres. Pour réussir à faire cela, il fallait qu'on dise oui à la connaissance du bien et du mal, il fallait qu'il entre en nous la connaissance du mal, et la connaissance du mal, c'est tout ce qu'il hait, car il hait l'amour. Il est le mal, il est un être impropre. Tout ce qui est en lui n'est que néant, il est composé de ce qu'il a été devant le non. Le non à Dieu a touché l'être de lumière qu'il était, le non à Dieu a fait de lui un ange de noirceur. Comme il n'était plus maintenant devant la Lumière, parce qu'il l'avait refusée, tout son être entra en lui.

Nous sommes faits pour donner. L'amour ne peut pas se retenir. Tout ce qu'il y a en Dieu, Dieu aime voir ce qu'il a en lui. Dieu le Père a engendré son amour, Dieu le Père a engendré son Fils, et son Fils a regardé son amour et il a donné son amour. Ce mouvement était tellement parfait, tellement puissant : Dieu le Père/Dieu le Fils, ce mouvement est toujours, toujours dans une éternité. Pensons à une bombe : un atome qui touche un atome, deux atomes qui touchent deux atomes, quatre et quatre, ça explose toujours ainsi. À un moment donné, cela est incalculable, si bien que cela explose et cela fait une bombe. Dieu n'a pas été un atome, Dieu était cet éclat de beauté. Cet éclat de beauté frappait l'éclat de beauté, cette explosion d'amour rencontrait l'explosion d'amour, et cela, dans l'éternité, fit le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit n'est pas créé, il est cet amour qui est toujours dans le mouvement.

Lorsque nous allons sur le bord de la mer et que nous pénétrons notre main dans la mer, nous pénétrons dans l'eau, mais notre main dans l'eau pénètre la profondeur de l'eau. La main, à un moment donné, elle arrête, mais la profondeur de l'eau pénètre dans notre main. La main a sa limite, mais la mer, elle, n'a pas de limite; elle, elle entre sa profondeur. Elle ne peut pas dire : 'Bien, moi, je vais te donner seulement ce que ta main va me donner.' Ce que ma main est, je la pénètre dans l'eau; l'eau reconnaît ma main, elle me donne son contenu, pas seulement la longueur de ma main; lorsqu'elle se donne, elle se donne en entier. Pourquoi? Parce que la mer ne peut pas se couper. Je ne peux pas prendre un couteau : 'bien, moi je prends seulement qu'une partie de la mer', elle donne son tout. Eh bien, c'est ainsi que Dieu a fait pour nous.

Lorsque Dieu a voulu nous créer, il nous a créé son vouloir. Une main bouge toujours : elle prend, elle touche, elle donne, parce qu'elle est le Vouloir, la Volonté de Dieu. Dieu a créé ce vouloir, mais Dieu donne tout à l'enfant créé : il donne son amour, il donne son éternité. Voilà notre création! Un amour qui est de Dieu et qui n'a pas de profondeur ne peut pas se limiter à nous-mêmes, cela va plus que ça. : un amour si profond, si grand, si pur qui donne tout à sa création. Dieu nous pénètre mais nous, pour pénétrer notre Dieu, nous devons tout recevoir de Dieu. Lorsque Dieu nous pénètre, il pénètre par l'intérieur et là, par l'intérieur, nous donnons tout : nous donnons à Dieu ce qu'il nous donne.

Satan, lorsqu'il a refusé d'adorer son Dieu, – avant il était un ange de beauté – sa beauté, il la recevait de Dieu et il se laissait nourrir par Dieu. L'Éternité était devant l'ange et il se laissait pénétrer. Lorsqu'il a refusé d'adorer son Dieu, il s'est lui-même séparé de sa propre beauté et s'est retiré. Comme il s'est retiré, Dieu, lui, c'est son ange, c'est son ange à lui, croyez-vous que Dieu n'a pas été là à regarder son ange se retirer de lui en étant indifférent? C'est son amour qu'il a créé. Tous les anges sont l'amour de Dieu, ce sont les fils de lumière. Il n'y a pas de différence entre un ange et un ange pour Dieu, ce sont ses fils de lumière. Lucifer – et qu'on appelle aussi Lucibel – Lucifer : puissance/Lucibel : beauté, s'est retiré de la présence de Dieu.

Comme nous, nous sommes en Dieu et que Dieu donne tout, à l'instant où il s'est retiré – lui, il est créé, il vient chercher à l'intérieur ce qu'il a besoin; il a été créé et sa beauté se reflétait sur Dieu – cette Nourriture éternelle, qui se donne continuellement, elle s'est retirée. Alors, Dieu, lui, n'a plus nourri l'ange qui a choisi de se retirer. Mais l'ange créé a besoin, a toujours besoin de ce qu'il reçoit. Comme il ne recevait plus de Dieu, il s'est donc pénétré, il s'est regardé. Parce qu'il s'est regardé, tout est devenu ce qu'il était dorénavant : la noirceur, la mort éternelle.

C'est Dieu qui est la Vie éternelle, c'est Dieu qui est cette beauté, c'est Dieu qui donne, qui reçoit et qui donne. Satan ne reçoit pas, il vole. Il est dans son intérieur et il se vole continuellement : il gruge sa noirceur, il mange sa noirceur, il dévore sa noirceur. Il est sa propre nourriture : sa haine est sa nourriture, sa laideur est sa nourriture. Tout ce qu'il hait est de lui; la haine est pour lui son don d'éternité : il ne veut pas donner, il vole. Les anges qui ont regardé, et qui n'ont pas refusé de regarder la noirceur, ont choisi de regarder Lucifer qui s'est tourné en être de noirceur; à cet instant, parce que eux, parfaits, n'ont pas demeuré dans leur perfection, (ils) ont été dans la noirceur. Ils ne sont pas les amis de Satan. Aucun ange déchu n'est ami entre eux, ils se détruisent entre eux et c'est une destruction éternelle.

Mais les mauvais anges n'ont pas la vie, ils ne peuvent pas approcher les enfants de la Lumière. Lorsqu'il – Satan – a vu Adam et Ève, il ne pouvait pas approcher d'Adam et Ève, ils étaient enfants de l'Amour, ils étaient enfants de la Lumière, ils avaient la connaissance de Dieu, la beauté de Dieu. Il fallait qu'il les attire à lui. Les années ont passé, attendant le moment où Ève devait approcher. Une fois qu'elle a approché, elle a été séduite par quelque chose qu'elle ne connaissait pas. Par la connaissance du bien et du mal, elle a ouvert quelque chose qui appartenait à Dieu et que Dieu lui avait donné : elle a ouvert sa pensée, elle a écouté et elle a été prise au piège de la connaissance du bien et du mal. Une fois qu'elle venait d'être prise au piège de la connaissance du bien et du mal, elle, elle a servi d'appât.

Lorsque nous allons à la pêche, nous mettons au bout un hameçon, eh bien, cet hameçon, c'est un appât, c'est quelque chose qui veut attirer. Alors, Satan s'est servi d'Ève. C'est comme s'il avait touché Ève avec le mal et là, il l'a amenée vers Adam. Le mal n'a pas de vie, il ne peut pas donc bouger. Il fallait qu'Ève soit dans un mouvement de séduction pour qu'elle accepte de laisser la noirceur autour d'elle. Alors, lorsqu'elle a approché, elle amenait avec elle ce mal qui voulait se faire connaître.

Lorsqu'il s'est fait connaître à Adam, parce qu'il s'est approché, il a fait en sorte qu'Adam regarde Ève et qu'Ève regarde Adam pour qu'ils se mettent d'accord. Il s'est servi de la douceur d'Ève et de la tendresse d'Adam. Un ne voulait pas déplaire à l'autre. Adam ne reconnaissait pas le regard d'Ève, elle avait quelque chose de changé dans sa douceur, mais il ne pouvait pas l'identifier. Lorsqu'Ève aussi regardait cette tendresse, cela l'attira; il y avait quelque chose qu'elle ne connaissait pas. Ni un ni l'autre ne connaissaient le mal, ils étaient dans la tentation.

L'homme ne peut pas se séparer de ce qu'il est dans le tout de Dieu. Nous avons tous été dans la connaissance d'Adam et nous avons tous été dans la connaissance d'Ève. La femme est un tout de la douceur de Dieu, l'homme est un tout de la tendresse de Dieu. Lorsque Dieu créa les enfants en Jésus, il les créa en un instant et la pensée de Dieu ne se sépare jamais. Lorsqu'Adam et Ève ont été sur la terre, nous étions en la pensée de Dieu; alors, nous étions en présence de ce qui se passait et nous en prenions connaissance. Et toutes les femmes, – sauf Marie n'a pas été dans cette tentation – les hommes et les femmes, ont choisi. Une fois dans ce vouloir : 'Je veux savoir ce que toi tu as dans ton regard, dans tes pensées et je veux savoir ce que toi tu as.'

Nous avions la connaissance de Dieu. Tout nous était connu, rien ne nous manquait. On n'avait pas à connaître le mal, on n'avait pas à connaître cette tentation qui est la présence de Satan. Mais nous avons choisi, et à l'instant où nous avons dit oui à cette connaissance, la connaissance du bien que nous étions se mélangea à la connaissance du mal : la volonté humaine. Nous devenions maintenant une main indépendante de l'amour inconditionnel de Dieu. Dieu a créé qui nous sommes et il n'a pas retiré son souffle de vie, il n'a pas retiré sa vie en nous. Il nous a toujours maintenus en lui, parce qu'il y a le bien en nous, et le bien c'est Dieu, le bien c'est l'amour. Nous avons soif d'amour; donc, Dieu n'a pas retiré son amour.

Mais, en nous, il y a cette connaissance qui veut savoir, qui veut savoir ce qui est bien et ce qui est le mal. Le mal est à l'extérieur de nous, car à l'instant où Satan a réussi à entrer en nous un vouloir, Satan n'a pas pénétré les enfants de Dieu, parce qu'il n'est pas maître de la vie. Notre âme appartient à Dieu, notre âme nous a été donnée par amour pour Dieu. Notre âme est toujours devant sa beauté, mais lorsque nous avons voulu la connaissance du bien et du mal, elle a eu honte, elle a eu honte de ce que l'enfant de Dieu avait choisi. Dieu nous rappelle ce que nous sommes pour nous amener à découvrir ce que lui veut que nous, nous redevenions.

Dieu veut arracher de nous cette connaissance. Il ne veut pas arracher de nous le bien, il veut arracher le mal. Mais qui a voulu le mal? C'est nous, c'est nous qui avons choisi. Il ne veut pas des enfants esclaves, il nous veut amour. Voilà pourquoi il nous instruit, voilà pourquoi ces paroles sont du Saint-Esprit et non pas de la volonté humaine. Moi et Christine ne savons pas les mots que nous devons prononcer, ils viennent de l'intérieur de nous et Dieu utilise qui nous sommes. La connaissance de ce que nous sommes dans le bien, Dieu seul le sait. La connaissance du mal qui a pénétré en nous depuis que nous avons consenti d'être dans une volonté humaine n'est connue que de Dieu.

Adam et Ève voulaient connaître : ils ont vécu leur conséquence. Nous tous avons voulu connaître, nous tous vivons cette conséquence : nous avons perdu la connaissance infuse. Nous sommes devenus ignorants de notre vie : notre regard s'est embrouillé; nos oreilles n'ont plus entendu; notre parole est devenue contre nous, elle nous rend impropres à notre vie d'enfants de Dieu; nos gestes sont devenus des gestes qui sont toujours à la recherche de ce que nous devons faire; et nos sentiments, nos sentiments sont des sentiments boiteux. Nous sommes des infirmes et Dieu prend soin de ses petits infirmes. Il nous a donné son amour et c'est avec son amour que nous vivons quotidiennement dans notre infirmité.

Lorsque Dieu le Fils nous a montré comment prier son Père, Dieu le Fils nous redonna une dignité. «Notre Père qui êtes aux cieux.» Lorsque nous prononçons cela, notre âme se réjouit, notre chair se met à l'écoute, mais elle n'est pas capable de pénétrer ce Nom. «Père, que ton Nom soit sanctifié.» Comment, nous, nous pouvons sanctifier le Nom de Dieu? En le demandant. À chaque fois que nous disons «Notre Père, que ton Nom soit sanctifié», "montre-moi, Père, parce que ma chair ne le peut pas", c'est une prière qui s'élève jusqu'au Père; tout notre être supplie Dieu notre Père de nous montrer comment sanctifier son Nom. Comme nous ne sommes plus dans notre éternité avec notre chair, là, nous supplions encore notre Dieu : «Que ton règne vienne sur la terre comme au Ciel.» L'éternité est pour mon âme, mais ma chair, ma chair a soif de son éternité. Voilà ce que nous disons : «Notre Père qui êtes aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne sur la terre comme au Ciel.»

Notre âme avant notre chair. Voilà pourquoi Jésus nous a donné le sacrement du Baptême. Notre âme avant notre chair, parce que notre chair a passé en avant de notre âme. Lorsque nous avons voulu connaître la volonté humaine, nous n'avons pas demandé la permission à notre âme, nous lui avons imposé notre vouloir. Alors, Dieu a fait passer notre âme avant notre chair, non pas parce qu'il n'aime pas notre chair, c'est lui qui l'a créée, mais il veut que nous puissions comprendre ce que nous avons fait.

Un père, sur la terre, lorsqu'il voit que son enfant vole, eh bien, il lui donne une tape en arrière de la tête, puis il lui dit comme ça : "Va dans ta chambre, tu apprendras." Ce qu'il apprendra, c'est qu'il s'est fait prendre : 'La prochaine fois, je ferai mieux. Je vais m'arranger pour qu'il ne le sache pas.' Voilà ce qu'il apprend lorsqu'il va dans sa chambre, parce qu'il n'oublie pas la tape en arrière de la tête. Mais un père, sur la terre, qui voit que son enfant vole, il lui enlève ce qu'il a volé et il lui fait comprendre que le vol est contre lui.

Eh bien, notre Père du Ciel, 'notre' Père, est en train de nous faire comprendre que la volonté humaine a été contre nous : il met devant nous tout ce que nous avons voulu avec notre volonté humaine. Il fallait qu'on sache que notre volonté humaine nous a amenés là où nous, on ne voulait pas aller. Dieu va purifier notre chair. Une chair corruptible est une chair dans l'ignorance : elle a perdu la connaissance de Dieu pour elle. Une chair incorruptible est une chair dans la connaissance de Dieu. Ce que Dieu veut pour nous, c'est de nous faire entrer dans cette chair.

Notre chair qui est assujettie au péché doit apprendre à ne plus être assujettie au péché et ça ne se fera pas du jour au lendemain. Ça fait combien d'années que nous faisons attendre notre Père du Ciel? Ça fait combien d'années que nous sommes une nourriture malsaine pour tous nos frères et nos sœurs? Si nous n'apprenons pas ce que la volonté humaine a fait de nous, si nous n'entrons pas dans ces connaissances, même Dieu, qui veut nous redonner notre état d'enfants de la Divine Volonté, ne nous empêchera pas de redevenir ce que nous sommes. Dieu nous laisse libres, si nous, à cause de ce que nous sommes, on rechoisirait de tomber encore. Lorsqu'on a quelque chose de trop facile, on a tendance à oublier de qui il vient, pourquoi nous l'avons reçu, qu'est-ce qu'il faut faire avec. Eh bien, c'est ce qui serait pour nous si, Dieu, du jour au lendemain, nous redonnait notre état d'enfants de la Divine Volonté.

Nous savons que dans l'Apocalypse il y aura un temps où les enfants de Dieu, les choisis de Dieu, les élus de Dieu, vivront sur la terre en enfants d'amour libres, loin des tentateurs où il n'y aura plus de mal, où il n'y aurait plus de maladies, où il n'y aurait plus de pauvreté, de guerres. Et il est dit qu'au bout de ce temps, Dieu déchaînerait encore Satan et les esprits impurs, afin qu'à nouveau ils viennent tenter les élus de Dieu, et c'est à ce moment-là, au moment où Dieu seul connaît, que le Fils reviendra en Gloire et de son souffle anéantira le mal.

Nous devons vivre ce temps sur la terre. Est-ce que ce temps est pour nous? Nous ne le savons pas et nous n'avons pas à le savoir. Mais ce que nous savons, c'est que c'est débuté. Le temps où Dieu veut nous ouvrir les yeux, afin que nous renoncions à ce qui nous a fait des enfants assujettis au péché, est commencé. Par Jérémie, Jésus, Dieu a dit : «Je reviendrai parler en les cœurs et ils sauront que je suis leur Dieu.»

Nous sommes la vie, nous sommes en Jésus, nous sommes la matière de Jésus, nous sommes l'amour de Dieu le Père et ce que Dieu veut, il le met en nous. En acceptant de ne plus être nous, en acceptant de ne plus avoir de volonté humaine, Dieu prend toute la place et il nous ramène là en notre intérieur, …

 

Note : Sur le MP3, ce dernier texte se retrouve à la partie 2, jusqu'à 16:38)

 

…. et là, il vient parler en notre cœur dur, notre cœur de pierre, afin que nous redevenions des cœurs de chair. Pour avoir un cœur de chair, pour avoir ce cœur, il faut apprendre à s'aimer, il faut vouloir s'aimer en frères et en sœurs et cela, c'est aimer tous les enfants de Dieu, même nos ennemis. Eh! Qu'elle est difficile cette parole : «Aimez vos ennemis!»

Nous n'avons pas compris ce que Dieu nous disait : «Mes enfants d'amour, vous êtes une nourriture qui portez le mal et ce mal fait de vous des ennemis». Car lorsque vous dites à vos propres enfants : 'Tu ne te tiens pas comme il faut, tu es en dehors des sacrements de Dieu, tu es contre Dieu', on se sert de notre volonté humaine pour écraser notre propre enfant. Dieu veut qu'on utilise des mots d'amour parce que Dieu a utilisé des mots d'amour. Nous devons dire à nos enfants : 'Dieu t'aime, et là où tu es il va te nourrir. Il va te donner de l'amour et lorsque tu seras amour, eh bien, tu viendras à la messe avec moi'. Ne soyons pas des ennemis, mais soyons des amis.

N'est-ce pas ce que Dieu a fait avec ses apôtres? Ses apôtres avaient une tête dure. Quand Jésus était là, ils suivaient le Maître. Quand le Maître s'éloignait, ils se chicanaient entre eux. Aïe! On a seulement qu'à penser à ceux qui ont dit : "Bien moi, je vais être à droite, puis moi je vais être à gauche dans le Royaume du Seigneur." Et ça, c'est seulement qu'un tout petit peu! "Aujourd'hui, tu fais le repas - Non, c'est toi qui vas faire le repas - Non, ça ne me tente pas, j'ai trop marché, j'ai jeûné." Alors, Jésus, quand il arrivait : la paix, l'amour, la joie. Ils repartaient ensemble et ils chantaient pour Dieu même s'ils n'avaient rien à manger, parce qu'ils avaient la présence de Dieu, l'amour de Dieu.

Alors, soyons pour nos enfants une présence, une présence d'amour, de joie et de paix. Témoignons de Jésus dans notre vie et Dieu fera ce que nous, nous lui avons demandé. Dieu accomplira pour nos enfants des merveilles. Mais qu'avons-nous fait face à nos enfants, face à Dieu? Nous avons pleuré devant Dieu; nous avons élevé la voix devant nos enfants; nous nous sommes inquiétés; nous avons prié, nous avons supplié, nous avons recommencé, parce que nous avons reproché à Dieu de ne pas avoir été exaucés. Nous avons pris la place de Dieu auprès de notre enfant : 'Moi je sais comment le prendre; moi je sais ce qui est bon pour lui; moi je vais le bouger un tout petit peu; moi je sais comment le manipuler; moi je sais comment lui donner des remords.' Voilà ce que nous faisons continuellement.

Dieu veut de la place. Dieu veut qu'on arrête de lui monter des barrages. C'est lui l'Océan d'amour, mais si nous mettons un barrage, il n'entrera pas dans les grâces. Dieu fera quelque chose pour nous, les parents. Il nous dira : «Il faut que je m'occupe de toi en premier. Je vais t'apprendre à garder ta paix. Je vais t'apprendre à être de la joie pour ton enfant. Je vais t'apprendre à être de l'amour pour Dieu, pour toi, et ce qui sortira de toi sera gratuit et il s'en nourrira». Ainsi, nous cesserons d'empoisonner la vie des enfants de Dieu. Tout cela a été dans notre vie à cause de la volonté humaine. Nous n'avons pas voulu être inquiets, nous n'avons pas voulu être des enfants de colère, c'est Satan qui s'est approché, qui s'est fait sentir, c'est lui qui est le mal et qui s'approche de lui et qui veut qu'on soit dans la connaissance du mal.

Lorsque nous entendons, par notre volonté humaine, le mal : "Tu t'inquiètes de ton enfant, il ne va pas à la messe; tu t'inquiètes, il n'ira pas au Ciel", et là, on tombe dans le piège : 'Ah! c'est vrai, il ne va plus à la messe, il n'ira pas au Ciel'; à cet instant, nous devenons une nourriture empoisonnée pour nous, la chair de la chair qui est en toutes les chairs. Nous empoisonnons la chair de tous les enfants de Dieu. L'inquiétude n'est pas un péché, c'est un poison qui va nous amener à pécher. Voilà ce que Satan fait avec nous. En nous maintenant dans la peur, en voulant que nous, nous soyons dans cette peur, lui, il fait tout pour qu'on choisisse d'écouter la peur. Il utilise des événements, il utilise des appareils.

Nous avons seulement qu'à penser à la télévision. Combien de peurs ont été devant notre regard? On voit un homme qui longe une falaise, on voit la musique qui accompagne cet homme; voici qu'on montre qu'il a le pied juste sur le bord et la télévision nous montre qu'une pierre commence à se détacher de la falaise! Là, notre peur est devant nous, car nous venons de pénétrer la peur. Cette peur pénètre par notre regard, par nos oreilles, et nous donnons le choix de la vivre et de la ressentir. La peur est en avant de nous, nous la regardons par la musique qui nous fait participer à ce mouvement. Ça entre par nos oreilles et ça vient se loger en nous.

Nous avons choisi. Cela est venu en nous et c'est nous qui avons choisi. La peur est au côté et elle rentre son poison, ce qui fait qu'elle devient une nourriture contre nous. Combien de fois nous avons vu des scènes, des scénarios, qui nous ont comme inquiétés? Combien de fois nous avons vu de la colère, de l'envie, de la jalousie, le découragement? Nous avons été témoins de personnes qui étaient dépressives. Eh bien, tout cela est en nous. Alors, la peur, elle, elle prend tout cela, elle gère notre vie, et ce que nous devenons, nous le donnons. Nous devenons un poison pour tous les enfants de Dieu.

Même si je suis assis devant ma télévision, seul, et que je ne fréquenterai pas personne pendant un mois pour ne pas manquer mes émissions, eh bien, j'empoisonnerai tous les enfants de Dieu parce que je suis l'amour, parce que je suis créé par l'Amour et que je n'ai qu'une seule chair : la chair de Dieu qui nous a été donnée pour qu'on devienne des chairs, des enfants de Dieu; alors, nous nous nourrissons. Jésus est l'Église et nous sommes membres de l'Église, nous sommes tous ensemble. Voilà ce que Dieu veut nous démontrer.

Maintenant, nous allons nous arrêter ici. Amen.