Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Hinckley, Ohio,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-09-09 – P.M.  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chacun de nous avons un rôle à jouer sur la terre, et chacun de nous, nous devons respecter chaque frère et sœur qui ont à s'accomplir dans ce qu'ils doivent accomplir. Nicole, elle, est responsable du DVD. Lorsque Nicole a à ouvrir le DVD, le fonctionnement de l'appareil, cela lui donne des grâces. Alors, nous, chacun de nous, devons accepter qu'elle fasse cela avec amour, parce que lorsqu'elle fait cela, ça nous amène aussi des grâces. Dans notre vie, nous sommes tous ici ensemble pour obtenir des grâces; alors, laissons aux autres ce qu'ils doivent accomplir. Chacun doit être devant Dieu et obtenir les grâces pour faire une action, et nous, bien, on en récolte les fruits.

Dieu nous a donné les commandements, les dix commandements, afin qu'on puisse s'accomplir dans les grâces du Seigneur. Lorsque nous savons ce que Dieu attend de nous, eh bien, on apprend à ne pas prendre la place d'un autre. Et cela va nous être montré lorsque nous serons en nous. Tout ce que nous avons fait, et qui a contribué notre prochain à obtenir des grâces, nous sera montré. N'oublions pas que ce n'est pas seulement en action, mais même en pensée. Lorsque l'un d'entre nous a une fonction, nous devons aimer sa fonction afin de recevoir. Tout est dans l'Église. Nous sommes l'Église, et nous devons nous accomplir comme Dieu nous le demande. Le premier commandement de Dieu : Aime ton Dieu de toute ton âme, Aime-le avec ton esprit, ton cœur, avec tes forces.

Jésus : Lorsque tu aimes ton prochain, eh bien, tu prends ce que, moi, je te donne, et ce que je te donne, c'est mon amour. Alors, aime ton prochain de tout ton cœur, car ton cœur a été nourri de mon Cœur. Puisque tu m'aimes de tout ton cœur, aime de tout ton cœur qui tu es afin d'aimer ton prochain. Tu veux aider ton prochain? Eh bien, prends ma force, ma force est pour toi, elle nourrit qui tu es. Tu regarderas les barrières et tu auras ma force de ne pas dépasser ce qui est devant toi, car je suis ton seul Dieu. C'est moi qui suis la Toute-Puissance, ce n'est pas toi. Ma force est en toi, alors aime-moi de toutes tes forces, car tes forces c'est mon amour; ainsi, lorsque ton prochain aura besoin de toi, tu auras la force d'aller vers lui. Tu useras de ce que, moi, je t'ai donné. Tu n'useras pas de ce qui est à ton prochain, car ce qui est à ton prochain est venu de toi, alors ne lui enlève pas ce que tu lui as donné.

Ce que tu apprends, tu l'apprends avec l'Esprit de Dieu, car l'Esprit de Dieu plane sur toi. Ce que je suis, je te le donne. Je t'ouvre à ma lumière. Alors, lorsque tu vis ta vie, vis ta vie avec l'amour de ton Dieu, car tu es en moi. Tu n'es pas hors de moi, tu fais partie de moi, alors, aime-moi avec ce que je te donne : mon Esprit d'amour. C'est moi qui te nourris, c'est moi qui te montre ce qui est bien pour toi, alors utilise ce que je mets en toi, par amour pour moi, devant toi. Je te comble de mes biens, alors sois témoin de ce que je vais donner à ton être. Dans ta paix, tu découvres qui tu es et, là, tu peux regarder ton prochain : l'aimer parce qu'il est ton frère, l'aimer parce qu'il est de moi, ainsi tu ne lui demanderas pas ce que je ne te demanderai pas. Tu l'aimeras comme, moi, je l'aime, devant toi.

Ce que je te montre, c'est la vie, la vie éternelle, car ma Vie éternelle, je te l'ai donnée par mes grâces. À moi de te dire qui je suis, à moi de te faire goûter à ma Vie éternelle. Voilà pourquoi je te fais entrer là où toi tu n'es pas capable d'aller. Je te montre que ce que tu es, tu l'es par moi et je te fais découvrir l'amour de ton Dieu, l'éternel amour de ton Dieu. Je te fais entrer dans mon Alpha afin que tu puisses pénétrer mon amour, afin que tu puisses saisir ta place dans mon éternité. Je ne te cacherai pas qui je suis, car je me suis donné à toi. Je suis la Vérité et la vérité est Dieu; alors, sois vrai devant ton Dieu. Aime-le avec toute ton âme, pénètre ton intérieur et sois ce que Dieu veut que tu sois : un amour inconditionnel pour ton Dieu, un amour inconditionnel pour toi-même. Ainsi, tu aimeras inconditionnellement ton prochain.

Je te parle ainsi pour que tu puisses aimer ton prochain sans condition afin que tu puisses vivre ta liberté : ne pas t'arrêter, mais toujours être. Lorsque tu laisses la place à ton prochain, c'est que tu respectes ta place; là, tu ne juges pas ton Dieu; là, tu sais que ton Dieu est amour pour toi et pour ton prochain. Si ton prochain connaît des tribulations, c'est qu'il faut qu'il vive ses choix afin qu'il se relève, et toi, ne juge pas ce qu'il vit, car tu ne sais pas pourquoi il vit telles tribulations. Ne te coupe pas des grâces, car lorsque tu te coupes des grâces, tu juges ton prochain. Laisse-le vivre ce qu'il doit vivre par amour pour toi, par amour pour lui, par amour pour Dieu. Dieu est l'Éternel et toi tu n'es pas éternel, car tu es dans l'ignorance en l'instant où tu t'arrêtes. À cet instant, tu doutes de qui tu es. Tu es aveugle et sourd et tu regardes ton prochain comme étant quelqu'un qui ne voit pas et ne comprend pas l'éternité. Ouvre-toi aux grâces du Seigneur et regarde ton prochain comme étant sous mon regard, pas ton regard, car ton regard a trop jugé qui tu étais.

T'es-tu aimé inconditionnellement? Est-ce que tu t'es arrêté sur les grâces que je t'accorde afin que tu puisses t'aimer inconditionnellement? Est-ce que tu as compris mon Saint Sacrifice? Je me suis donné pour toi. J'ai consenti à déverser mon Sang jusqu'à la dernière goutte par amour pour toi. Chaque goutte de mon Sang était l'éternité qui te disait : «Je t'aime, je t'aime éternellement.» Pourquoi ne t'aimes-tu pas comme je t'aime? Pourquoi tu ne te regardes pas comme je te regarde? Cesse de te mutiler. Aime-toi. Ouvre-toi à ma source d'amour qui coule en toi. Je veux que tu goûtes à qui tu es; là, tu plongeras ton prochain dans ton amour : il comprendra qu'il faut qu'il vive ce qu'il a à vivre; il se sentira aimé et non pas jugé; il ne se sentira pas dominé par toi; il ne sentira pas sa faiblesse, car ce que tu seras, il le verra et là, il aura de l'espoir de vivre cet amour, car les enfants de mon Père ont soif.

Mon Père veut leur donner à boire, veut leur donner à manger et c'est moi. Alors, vis ta vie en enfant de Dieu et cela à chaque instant de ta vie : que ce soit le mouvement de ta main dans tes cheveux, que ce soit ton écoute qui se tend vers quelqu'un qui t'appelle, que ce soit ta bouche qui s'ouvre afin que ta parole soit pour ton prochain, que ce soit ton attention qui se pose sur un objet, que ce soit ta main qui s'ouvre pour prendre ce que tu veux, que ce soit le sentiment qui se réveille en toi, eh bien, fais tout en sachant que je te regarde, que ce que tu vas accomplir sera pour toi de la nourriture, et cela nourrira tout ce que tu es et ton prochain. Ne gaspille pas ton éternité. Demeure avec toi. Ne donne pas aux ténèbres un seul instant de ton éternité, car ils grugeraient ton amour pour te détruire. Ils veulent t'apprendre à t'ignorer, à ignorer ton prochain, alors qu'un seul geste de toi est dans mon agir.

Ne sais-tu pas que tu ne fais pas un seul mouvement sans que tu sois dans mon Mouvement? Tu es mouvement en mon Mouvement, vie en ma Vie, verbe en le Verbe. Tu ne peux rien sans moi. Lorsque tu fais un geste et que ce geste est fait égoïstement, sans penser que je te regarde, tu es seul avec toi-même; lorsque tu es seul avec toi-même, tu t'ouvres à ce qui peut te détruire. Je te donne ma Vie et c'est avec ma Vie que tu vis et tu es en ma puissance. Lorsque tu es en ma puissance, tu as ce que mon Père veut pour toi, mais lorsque tu n'es pas avec le Fils bien-aimé du Père, tu es avec toi-même, tu es donc dans ta volonté humaine, sans la Divine Volonté. Moi, je te parle afin que tu puisses comprendre que tu te dois d'être qu'en moi à chaque instant de ta vie. C'est précieux pour Dieu. Alors, ouvre tes yeux et dis : "Me voici" et Dieu prend tout.»

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu prend notre vie lorsqu'on la lui présente, lorsqu'on la lui donne. Il ne prend pas seulement qu'une toute petite partie de nous, il prend tout, et il nous donne des grâces pour qu'on ne l'oublie pas, pour qu'on puisse apprécier les cheveux qu'il nous donne, sans orgueil, mais devant Dieu, afin qu'on puisse regarder que la chair qu'il nous a donnée, il faut en prendre soin. En appréciant que tout ce qui entre par notre bouche, eh bien, Dieu l'a voulu, alors, Dieu va prendre soin de ce qui entre en nous. Il nous donne des grâces pour savoir si on en prend trop et il va nous donner des grâces pour qu'on n'abuse pas de ce qui est bon pour nous; mais aussi il va nous donner des grâces pour qu'on comprenne que ce que nous venons de prendre n'est pas ce que Dieu voulait pour nous. Remplis des grâces de Dieu, nous aurons cette force de dire : 'Pas pour moi cet aliment, car sa quantité de sucre n'est pas acceptée par mon intérieur'. Dieu prend soin de ses enfants, mais il faut qu'on se présente.

Si on regarde tout ce que nous avons fait jusqu'à présent, nous avons oublié que nous avions en nous cette force. Dieu nous a donné sa Vie et nous devons nous servir des grâces de Dieu pour découvrir ce que la Vie de Dieu fait en nous. Notre chair est devant la Chair de Jésus et notre chair est à la ressemblance de la Chair Éternelle qui est Jésus. Lorsque nous sommes en harmonie avec notre esprit, notre regard, notre écoute, nos paroles, nos gestes et nos sentiments, tout notre être est devant Dieu dans l'amour. Lorsque nous ne sommes pas en harmonie : je sais que ce que je regarde nuit à mon cœur : je me sépare. Je n'accepte pas ce que mon esprit est en train de me dévoiler. Je suis maître de mes yeux, j'en fais ce que je veux. Si cela revient, eh bien, je fais un arrêt, j'oublie, j'oublie en m'étourdissant : j'ouvre la radio, j'ouvre la télévision, je lis les journaux, je prends un roman : je m'occupe. Alors mon écoute n'est plus avec mon esprit d'amour.

Alors, mon esprit d'amour devient un esclave : je suis maintenant incapable de m'arrêter, de m'étourdir, de me trahir, de me séparer. Moi qui suis fait à la ressemblance de Dieu, le Fils bien-aimé du Père, je m'oublie. Je viens à ne plus aimer qui je suis. Mon intérieur ne m'intéresse plus, je me nourris qu'à partir de l'extérieur, j'ai ma joie qu'à partir de l'extérieur; mon amour, je vais le chercher à l'extérieur, et lorsque je veux me retrouver dans ma paix, je me coupe de mon prochain. Voilà ma nourriture maintenant. Il n'y a plus d'harmonie parce que lorsque je fais plaisir à mes yeux. Bien souvent, mon estomac n'est pas d'accord; lorsque je fais plaisir à mon oreille, eh bien, mon cœur quelquefois pleure; lorsque je fais une action qui me tente, ma vie spirituelle est anéantie, car c'est moi, moi, moi.

Nous sommes faits à la ressemblance de Jésus et Jésus s'est donné par amour. Jésus a aimé inconditionnellement tous les enfants de Dieu. En Jésus, nous sommes. Il ne manque personne en Jésus, car lorsque Jésus, devant son Père, fut visible, lorsque l'Éternité se montra et que les anges virent pour la première fois ce qui était visible : leur Dieu, leur Amour, la Lumière, la Beauté, plusieurs adorèrent leur Dieu, mais Satan ne voulut point adorer Dieu. Il entraîna plusieurs anges avec lui, car ils ne voulaient pas adorer ce qu'ils voyaient pour la première fois.

Nous, nous sommes en Jésus. Avant même que nous soyons en la chair de notre maman sur la terre, nous fûmes en Jésus. Lorsque Dieu voulut ses enfants, en un instant, nous fûmes tous créés. Nous n'avons pas été créés : une journée, c'est un, une autre journée, c'est un autre. Nous avons été tous créés en un instant, parce que nous sommes créés à la ressemblance du Fils de Dieu, l'Amour, le Tout de Dieu : le Fils en le Père, le Père en le Fils, le Fils, le Père en le Saint-Esprit, le Tout qui ne forme qu'un Dieu. Nous fûmes créés en un seul instant, car nous, nous sommes liés les uns et les autres : je suis en toi, tu es en moi, par Jésus, et chacun de nous sommes ainsi. Nous faisons partie du tout de Dieu. Nous sommes un mouvement : l'amour, l'amour voulu de Dieu pour lui. Nous nous aimons en Jésus. Nous sommes les uns pour les autres de l'amour, une nourriture sans fin : je te donne, tu me donnes; je prends, je donne; tu me donnes et tu prends. Chacun est dans un mouvement d'éternité sans fin.

Lorsqu'Adam fut sur la terre, et qu'il a choisi sa volonté humaine plutôt que de vivre la Divine Volonté, il arrêta un mouvement : la Divine Volonté se retira de lui. Alors, il connut ce qu'il voulait connaître : sa connaissance du bien et du mal. Il venait donc séparer ce qui était un tout, car chacun qui devait venir au monde devenait maintenant un petit tout dans le tout de chacun, mais dans son ignorance, car la Divine Volonté s'était retirée. Chacun de nous devions vivre en enfant de la Divine Volonté, chacun de nous étions appelé à connaître l'amour dans toute sa beauté. À cause de la volonté humaine, tout cela s'arrêta. Nous devons répondre aux demandes de Dieu : aime ton Dieu, aime ton prochain comme toi-même, reviens à la maison, car la Divine Volonté est pour toi. Nous sommes tous appelés par Dieu à vivre en enfants de la Divine Volonté.

Lentement, le Seigneur nous donne des leçons d'amour afin de nous faire comprendre que ce que nous vivons avec notre volonté humaine n'est plus pour nous. Il fallait que s'accomplissent les événements pour que nous, nous puissions comprendre ce que nous avions accepté : nous avons accepté de donner notre 'je t'aime' à Dieu inconditionnellement. Avant même que nous soyons ici sur la terre, avant même qu'Adam soit sur la terre, naissant sur la terre, nous, ensemble, on a donné un 'je t'aime' à Dieu : 'Mon 'je t'aime', je te le donne, car je viens de toi et je veux retourner à toi. Tu me donnes ton amour et je te donne ton amour. Ce que tu veux, je le veux. Ce que tu attends de moi, je vais l'accomplir. Inconditionnellement sera mon amour pour toi, car je ne veux que toi, mon Dieu! Alors là où je serai, je serai un 'je t'aime'. Tu viendras me faire goûter à ce 'je t'aime'. Et Dieu nous dit : «Oui, ce 'je t'aime' est toi, je l'ai nourri, j'en ai pris soin. Tu es mon enfant, tu es mon créé, je prends soin de toi. Tout ce que tu es, moi, je le vois. Ne t'inquiète pas, je te rappellerai ton 'je t'aime' car je prendrai tout sur mes épaules, je te montrerai la valeur de ta vie et tu m'aimeras, car tu te rappelleras.»  Voilà ce que Dieu veut pour nous, enfants de la Divine Volonté.

C'est ce que nous devons vivre. Alors nous avons compris qu'il va falloir qu'on vive les tribulations. Si Dieu nous demande : «Laisse vivre ton prochain par mes grâces, ne lui enlève pas ce à quoi il a droit : mon Précieux Sang, ma Vie, mon 'je t'aime'. Alors, toi, accomplis-toi dans ton présent, là, aujourd'hui même, parmi tes frères et tes sœurs qui souffrent et qui n'entendent pas ce que tu entends. Alors, aime, aime ce que tu es en train de vivre, car mon Père a tout préparé. N'aie pas peur pour demain. Ce que tu dois vivre, je l'ai vécu avant toi». Alors, n'ayons pas peur de ce que nous ne voyons pas encore, mais qui sera devant nous. Que nos yeux servent Dieu et non pas la peur, ainsi nous recevrons des grâces et notre prochain recevra des grâces, et c'est ainsi pour tout ce que nous sommes. Nous sommes une nation, nous sommes un peuple et le peuple de Dieu : les choisis de Dieu. Dieu sait que nous avons besoin d'entendre ces paroles pour que nous puissions comprendre que nous sommes vivants en la Vie Éternelle.

Depuis des milliers d'années, Satan a tout fait pour qu'on ne comprenne pas que nous sommes un 'je t'aime' inconditionnel en Dieu. Lorsque Jésus est venu sur la terre, lorsque Jésus a marché avec nous, il nous a donné la vérité, sa vérité, qui est : «Vous êtes les enfants de mon Père». Alors, nous avons notre Père qui prend soin de nous et nous sommes ses enfants. Il n'y a donc pas de langues qui nous séparent, il n'y a donc pas de religions qui nous séparent, car il n'y a qu'un seul Dieu et c'est Jésus en le Père, en le Saint-Esprit. Alors, vivons comme nous devons vivre.

Oui, nous parlons de ce qui s'en vient. Oui, les pièges de Satan sont partout. Oui, nous entendons parler de contrôle, nous entendons parler de la puce, cette fameuse marque! Mais nous avons notre marque : la Croix. La croix doit être sur nous, la croix doit faire partie de notre vie, en notre chair. Je consens à ce que Jésus fasse de moi ce qu'il veut. Ma chair est à lui, car sa Chair a goûté à l'amour inconditionnel de tout ce qu'il est. Jésus a laissé sa Chair s'ouvrir, s'inonder de son amour : son Sang. Il a aimé sa Chair jusqu'à la laisser ouverte pour nous, pour nous faire entrer en lui. «Viens chez toi, car chez toi est ce que je suis : je suis ton refuge, je suis ta force, je suis ton soutien. Ta chair a besoin de comprendre parce qu'elle a été fouettée par ta volonté humaine. Tu es enfant de la Divine Volonté. Reconnais-toi enfant de la Divine Volonté, renonce à ta volonté humaine. Il faut que ta chair reconnaisse qu'elle est à Dieu, à la ressemblance de Dieu et non pas à ta volonté humaine».

J'ai montré, moi, au Pharaon, celui qui tenait prisonnier mon peuple, ce qu'était la volonté humaine. La volonté humaine était maîtresse du Pharaon. Il a été sous l'emprise de la volonté humaine. Il a goûté aux tribulations, aux douze tribulations, et il n'a point regardé son Dieu. Mais il a toujours tourné son esprit vers sa volonté humaine. Il s'est maintenu aveugle parce que sa volonté humaine le maintenait aveugle. Il n'entendait pas, car il était sourd à cause de la volonté humaine, sa volonté humaine. Tout ce qu'il faisait, il le faisait prisonnier entre les pouvoirs de la volonté humaine, car le mal était maître du bien. Il n'a point été capable de saisir l'amour qui criait en lui et la volonté humaine a triomphé sur lui. La volonté humaine voulait maintenir les enfants de Dieu prisonniers, mais Dieu montra sa puissance : «Laisse sortir mes enfants, mon peuple».

Quatre cents ans d'esclavage en Égypte a fait que le peuple de Dieu dut comprendre que leur volonté humaine souffrait, faisait souffrir la vie en eux, mais la voix de Dieu leur disait : «Ils ne peuvent pas tuer la vie. Ils peuvent vous enlever vos femmes, vos enfants; ils peuvent vous tuer. Ce n'est que votre chair qu'ils peuvent tuer, non pas votre vie». Ce qu'ils comprenaient, c'était que Dieu voulait prendre soin d'eux, de ce qui était de la vie éternelle, ce qui était vrai en eux : leur présence devant Dieu. C'est cela qu'ils ont compris. Ils ont compris que Dieu les voulait, que Dieu les aimait, que Dieu voulait prendre soin d'eux. Alors, ils ont dit oui, car lorsque Moïse est arrivé, il leur a dit : «Tuez l'agneau. Avec le sang de l'agneau, marquez le tour de votre porte». Ainsi, ils marquaient leur chair du signe de l'Amour. Là où ils demeuraient, ils se sentaient en sécurité : ils pouvaient manger, ils pouvaient dormir malgré leurs souffrances. Donc, ce qu'ils pouvaient faire, ils le faisaient à l'intérieur.

Voilà pourquoi Dieu leur a dit : «Allez avec le sang de l'agneau et couvrez le seuil de la porte avec le sang de l'agneau. Lorsque la mort passera, elle saura qui vous êtes. Votre obéissance devant Dieu fera de vous des enfants de la Promesse». Alors, ils ont consenti et ils ont suivi leur Dieu. Oui, ils ont suivi Moïse, mais ce qu'ils ont suivi, c'est leur Dieu. C'est Dieu qui détient la vérité. Ils ont été prêts à tout quitter par amour pour Dieu, car leur espoir était en Dieu, non pas en leur volonté humaine. Car depuis qu'ils étaient esclaves du Pharaon, leur volonté humaine n'avait plus à régenter ce qu'ils devaient faire durant leur journée.

Eh bien, c'est ce que nous allons vivre. Depuis des milliers d'années, notre volonté humaine régente notre vie. Nous sommes des esclaves, alors que nous sommes enfants de Dieu, enfants de la Divine Volonté. C'est ce que Dieu veut pour nous. Il veut que nous puissions avancer vers le Christ, vers Celui qui va nous faire entrer dans la Divine Volonté. Adam nous a fait sortir de la Divine Volonté, le Christ va nous faire entrer dans la Divine Volonté. Nous devons consentir à nous laisser marquer du signe d'enfants de Dieu. Notre âme a été marquée du signe d'enfants de Dieu, de la Vie Éternelle. Par le baptême, nous avons été oints par Dieu, mais notre chair, notre chair n'a jamais voulu être dans sa perfection, car elle était prisonnière de la volonté humaine : oui, je veux Dieu, mais…; oui, je veux Dieu si…; ou peut-être…! Toujours cette incertitude, toujours cette peur : nos souffrances devant les tentations.

Voilà pourquoi le Seigneur veut que, ce soir, nous soyons marqués du signe d'enfants de Dieu, mais chacun de nous sommes libres d'accepter de se laisser marquer du signe d'enfants de Dieu. Personne n'est obligé, car nous avons notre liberté, la liberté de Dieu en nous. Amen.