Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Hohenzell, Autriche,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-03-19 – Soir

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chacun de nous, nous avons été nourris, nous avons été nourris de nous-mêmes. C'est comme si nous étions une nourriture, une nourriture pour notre intérieur. Si nous sommes une nourriture pour nous-mêmes, nous sommes une nourriture pour les autres. Dieu nous fait comprendre que tout ce que nous pensons, tout ce que nous regardons, entendons, tout ce que nous disons, faisons et ressentons, devient une nourriture. Pourquoi? Parce que nous sommes faits à l'image de Dieu et comme nous sommes faits à l'image de Dieu, et que Dieu ne cesse de se donner continuellement, nous nous donnons, nous donnons ce que nous sommes, depuis le début que nous donnons ce qui est empoisonné, et nous mélangeons cela avec ce que nous sommes à l'intérieur de nous. Nous sommes une volonté humaine, et nous pénétrons en nous ce qui empoisonne notre vie spirituelle. Et notre vie spirituelle passe partout : là, où il y a une vie spirituelle, là nous sommes ensemble. Lorsque ma parole, elle sert pour juger l'Église, eh bien, c'est ce que je donne à l'Église, mon jugement : j'empoisonne l'amour que nous sommes.

Ce que nous avons fait depuis que nous sommes dans la volonté humaine, c'est de nous alimenter de ce qui était contre nous. Aujourd'hui, nous vivons dans la confusion, nous ne savons pas si telle chose est bonne et telle chose est mauvaise. Nous avons pris l'habitude d'avancer la tête en bas, en ne regardant pas où nous allons, en ne regardant pas ce que nous faisons, en ne réalisant pas que toute maladie sur la terre vient de ce que nous avons apporté à la vie. Prenez du poison, mais à une toute petite quantité à tous les jours, avec les années, nous allons tomber malades. Ce poison ne nous empoisonne pas pour nous tuer à l'instant, ce poison est calculé pour empoisonner notre vie dans le but de nous amener à la mort éternelle. Le poison vient du mal et nous avons entendu que le mal c'est Satan et tous les esprits impurs qui l'ont suivi. Lui, il nous a fait connaître le mal, il s'est fait connaître. Lorsqu'il s'est fait connaître, nous avons appris à ne pas se méfier de lui.

Lorsqu'on connaît la colère pour lever la main sur son frère, lorsqu'on connaît le mal pour lever la main sur son frère, ce mal, il a fallu qu'il soit au côté de nous pour se faire connaître. Une fois qu'il se fait connaître à nous, là, nous, nous devons prendre une décision : 'Est-ce que je réponds à la colère?' Il y a toujours, entre le mal extérieur et nous, un passage. L'enfant de Dieu qui réalise qu'il est en train de réagir par la colère a un temps où il doit accepter la colère. Si l'enfant de Dieu dit : 'Je ne veux pas de cette colère, je refuse cette colère', le mal à l'extérieur aura beau nous faire sentir une colère, si nous disons : 'Je refuse', la colère ne peut pas pénétrer en nous. Mais la colère qui est déjà entrée en nous, elle, elle réagit; elle, elle veut être maître de la volonté humaine pour qu'on réponde à la colère. Et de quoi se sert-elle la colère qui est déjà en nous? Elle se sert du pouvoir qu'elle a déposé dans les pensées, le regard, l'écoute, les actions et les sentiments. Nous devenons une souffrance, parce que ça nous fait souffrir que nous ne sommes pas capables de nous défendre.

La colère en nous nous fait sentir sa présence et cela se fait sentir par la souffrance : on se sent diminué, on sent une injustice, on se sent dans un état d'infériorité, et là, ouf! ça veut sortir. Mais parce que nous avons refusé, il y a quelque chose en nous qui se réveille aussi : l'amour, l'amour qui veut faire la Volonté de Dieu. Là, on se rappelle, on se rappelle que Jésus, notre Rédempteur, a envoyé le mal à la mort, et cela fait que nous, on se met à vouloir la libération : "Merci, Jésus, d'envoyer cet esprit de colère au pied de la Croix."

Notre liberté d'enfants de Dieu, qui s'est fait connaître en nous par les enseignements de Jésus, (les enfants de Dieu) se rappellent, ils se rappellent que : nous devons nous servir de nos droits d'enfants de Dieu. On se rappelle que nous avons cette liberté de vivre notre rédemption : "Merci, Jésus, toi qui envoies l'esprit impur au pied de la Croix, tu m'apprends à être vie en toi. Tu fais un enfant qui veut respirer, car en moi j'ai ton souffle de vie, en moi j'ai ton amour, j'ai ta liberté. Tu m'as aimé inconditionnellement sans me juger. Moi je me suis jugé, moi je me suis senti incapable de m'aimer, j'étais enchaîné, ô Dieu d'amour. Merci, Jésus, de guérir mes mouvements de vie malades. Ils sont de toi et parce qu'ils sont de toi, toi seul peux les guérir, toi seul peux couper les chaînes". À cet instant, Jésus agit; à cet instant, Jésus accomplit sa Volonté, parce que ce n'est pas notre volonté humaine qui nous a appris ces paroles, c'est la Volonté de Dieu.

Dieu veut qu'on utilise ces paroles afin de donner toute la place à la Divine Volonté. Jésus, lui, il a porté tous nos péchés. Jésus a connu tous nos mauvais choix. Il les a pris sur ses épaules comme si c'était lui qui avait tout fait ces mauvais choix et Jésus a connu toutes les conséquences. Jésus n'a rien oublié. Lui, il a envoyé le mal au loin. Souvenons-nous de ce qu'il a dit au désert lorsque Satan a voulu le tenter avec un pain, lorsqu'il a voulu qu'il l'adore, lorsqu'il a voulu le tenter en lui disant : "Mais jette-toi en bas et tes anges te porteront." Il le mettait au défi. Jésus, par trois fois, il a dit : «Je refuse». Par trois fois, Jésus refusait ce pain qu'il n'a pas voulu : c'est le pain de ce monde, c'est tout ce qui est du matériel.

Nous n'avons besoin que de notre Dieu et Dieu prend soin de nous nourrir. Lorsqu'il a dit : «Je suis Dieu, on n'adore pas autre dieu que Dieu», nous devons refuser, nous, d'adorer autre que notre Dieu. Nous ne devons pas adorer notre moi, nous prendre pour Dieu. Combien de fois on a jugé notre prochain en disant : 'Tu vas aller en enfer'. On se prenait pour Dieu, on devenait une nourriture contre nous et contre notre prochain.

Jésus est venu sur la terre et il nous a parlé de sa miséricorde, il nous a parlé de son amour, il nous a parlé du pharisien, il nous a parlé du publicain, du samaritain, il nous a parlé par paraboles et tout ce qu'il nous a dit : «Aimez mon Père plus que vous-mêmes et mon Père vous aimera, il vous donnera tout. Vous n'aurez rien à demander, car Dieu pourvoira à tout». Il parlait de miséricorde, il parlait de son amour, il parlait de prendre soin de nous, il parlait de prendre soin de notre prochain. Tout ce qu'il nous disait, c'est ce qu'il était : un Homme qui prend tout sur ses épaules et un Homme qui va jusqu'à la croix, un Homme qui déverse son Sang jusqu'à la dernière goutte par amour pour nous. «Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime.»

Voilà que Dieu nous demande de prononcer ces paroles par amour pour ceux qu'on aime, par amour pour nous, afin de donner à Dieu ce qui est à Dieu : ses mouvements de vie. Lorsque nous prononçons ce refus, eh bien, nous avançons. Oui, on avance comme des enfants handicapés, mais nous savons que Dieu guérit, que Dieu libère. Ces paroles sont guérissantes, ces paroles coupent des chaînes. À cet instant, l'esprit de colère se retrouve au pied de la Croix, enchaîné, ne pouvant plus venir nous tenter. Pourquoi? Parce que nous nous sommes servis de la Volonté de Dieu, de l'amour de Dieu et notre Sauveur, notre Rédempteur, Pouvoir sur le mal, envoie l'esprit impur au pied de la Croix. Eh bien, nous en avons un de moins pour venir nous tenter.

Voilà le pouvoir que Dieu a mis en nous, et ce pouvoir nous l'avons depuis Adam et Ève, depuis que chacun de nous avons dit non à la Divine Volonté. Celui qui nous a fait connaître son moi afin qu'on le connaisse a mis en nous des faiblesses. De jour en jour, de mois en mois, d'année en année, de siècle en siècle, nous avons accumulé des faiblesses. Nous nous sommes servis du pouvoir de Dieu, de la liberté que Dieu nous avait donnée pour nous rendre plus faibles de jour en jour, de siècle en siècle. Maintenant, Dieu va se servir des tout petits enfants faibles. Oui, nous allons utiliser ces paroles maladroitement, faiblement, en manquant de foi encore, mais il y a une personne qui va nous maintenir dans son Cœur : c'est la Vierge Marie, Celle qui a toujours dit son oui à Dieu. Nous allons aller vers elle en lui disant : "Merci, Marie, de nous donner des grâces".

Aucune mère ne peut refuser à son enfant lorsqu'il demande un verre d'eau. Eh bien, nous aurons besoin de ce verre d'eau, car nous serons bien essoufflés tantôt : nous manquerons de salive. Parce qu'il va en falloir de la salive pour dire : "Je refuse. Merci, Jésus de l'envoyer au pied de la Croix. Merci de guérir nos mouvements de vie malades. Merci Maman Marie de nous donner des grâces." Au début, lorsque l'on refuse, on a de la difficulté à se rendre au merci parce qu'il y a sept autres tentations qui viennent. Un tentateur qui ne réussit pas, eh bien, sept autres arrivent; alors, là, il va falloir qu'on soit ensemble, il va falloir des grâces obtenues par Maman Marie pour nous afin qu'on s'aide les uns et les autres.

Voilà pourquoi le Ciel nous a envoyé la Vierge Marie : «Priez mes enfants, priez mes enfants, priez mes enfants.» Maman Marie donnait toujours le message : «Priez mes enfants.» À d'autres endroits elle apparaissait, et encore : «Priez mes enfants». À chaque fois que la Sainte Vierge apparaissait à un endroit, elle disait toujours : «Priez mes enfants». Cela nous a obtenu des grâces.

Toutes prières que nous avons dites afin que nous puissions être là où nous sommes aujourd'hui devant ces révélations, parce que c'est le temps qu'on agisse, c'est le temps qu'on se réveille, c'est le temps qu'on réalise qu'on traîne notre tombe avec nous à tous les jours. Avons-nous une chair meurtrie, une chair souffrante? Avons-nous notre esprit tout embrouillé? Avons-nous notre regard aveugle, notre écoute sourde, nos actions, sans fruit? Avons-nous nos sentiments qui nous fouettent? On a froid. Eh bien, notre chair, c'est notre tombe. Nous sommes à l'article de la mort : très vieux, près de la mort, agonisants. Que nous ayons six ans, quinze ans, vingt ans, cinquante ans, soixante-dix, quatre-vingt-dix-sept ans, cent quelques années, nous sommes dans une chair qui agonise. Elle est assujettie au péché et elle ne voit plus qu'elle est assujettie au péché.

Les baptisés renoncent à leur baptême. Les confirmés ne se voient plus aimés de Dieu. La confession est pour nous quétaine. Le sacrement de l'Eucharistie n'a plus sa place, car on ne croit plus en la Présence eucharistique. On ne croit plus au sacrement du Mariage, on ne croit plus au sacrement de l'Ordre et on ne veut plus de l'Extrême-Onction. Qu'est-ce qu'il nous reste? Notre tombe. Eh bien, si on ne prononce pas les paroles que Dieu nous fait connaître par sa puissance, Satan continuera à nous donner ce pain dans notre désert. Il continuera à nous montrer qu'il est, lui, dieu et nous, les faux dieux. Il continuera à nous maintenir sous son pouvoir, nous montrant qu'il peut nous donner du matériel à la condition d'aller le lui demander.

Il faut prononcer ces paroles : "Je te donne causes, choix et conséquences". On reprendra vie. Cette petite flamme qui est en nous, sous nos cendres, reprendra sa force. Elle commencera tranquillement à devenir plus forte, elle se multipliera jusqu'à faire un feu qui réchauffe et elle grandira et grandira et le feu sera pris. On n'éteint pas un feu d'amour. Personne ne pourra nous éteindre, personne ne pourra nous arrêter de parler, personne ne pourra entrer dans notre pensée d'amour, personne ne nous bouchera les oreilles, car nos paroles nourriront, elles seront une nourriture sainte pour tous les enfants de Dieu. Nous serons dans ce mouvement d'amour. Oui, l'extérieur, on nous atteindra, mais on n'atteindra pas la vie.

Lorsque Dieu a envoyé Moïse vers son peuple, Moïse a répété les paroles de Dieu comme il le pouvait. Le peuple de Dieu a écouté les paroles parce qu'ils avaient cette petite flamme en eux. Mais le pharaon n'a pas voulu écouter les paroles de Dieu et son cœur s'est durci parce que Dieu lui faisait vivre les conséquences de la volonté humaine. Nous, nous devons faire ce que Dieu nous demande : renoncer à la volonté humaine, suivre les pas du Christ, passer par le chemin de la guérison et de la libération, et ne vivre que pour Dieu.

Lorsque Moïse a parlé au peuple de Dieu, ils ont dû prendre une décision : nous suivons le libérateur. Ils ont marché et Moïse les précédait. Ils ont passé la mer. Ils ont reçu cette force d'avancer, d'avancer vers une terre d'amour. Dieu leur a donné des lois d'amour. Ils devaient suivre ces lois d'amour, mais ils avaient leur volonté humaine et Dieu leur a dit : «Vous sortez de ce désert et là où vous irez, vous irez vers d'autres dieux. Votre cœur est dur. Je reviendrai et je parlerai à votre cœur et vous saurez que je vous aime et vous renoncerez à vous-mêmes pour venir à moi». C'est ce que Dieu est, en ce moment même, en train de faire. Nous allons avancer ensemble, nous allons nous maintenir ensemble. Nous allons prendre nos frères et nos sœurs. Oui, nous allons donner causes, choix et conséquences pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons.

Lorsque nous verrons un père qui bat son enfant, nous ne le jugerons pas; c'est notre frère et cet enfant c'est notre frère ou c'est notre sœur. Alors, nous donnerons à Jésus ce qui est à Jésus : causes, choix et conséquences. "Je refuse ce tentateur qui veut que je juge mon frère, que je n'aide pas à mon frère, à ma sœur qui se fait battre. Merci, Jésus, d'envoyer ce tentateur au pied de la Croix. Merci de guérir tout mouvement de vie malade. Je suis malade et nous sommes malades. Dieu seul connaît qui a besoin de ce mouvement avant moi. Je passe mon prochain avant moi, car je suis créé pour servir, aimer mon prochain. Je veux faire ta Volonté et ta Volonté est de m'avoir donné Marie, la Vierge sainte. Elle me donne des grâces afin que je continue."

Oui, nous aurons beaucoup d'attaques. Oui, au début on n'en dormira peut-être pas, mais ensemble nous allons avancer. À quoi sert notre huit heures d'affilée si on se réveille avec une chair qui nous fait souffrir toute la journée? Mieux vaut avoir une chair qui s'abandonne entre les mains de Dieu qu'une chair qui se maintient dans la volonté humaine, alors que nous savons que Satan la manipule. Nous n'en voulons plus de cette volonté humaine, nous voulons de la Divine Volonté, nous voulons vivre dans notre vie spirituelle. Notre droit d'enfants de Dieu nous le renforcissons en allant vers Jésus. Nous allons dans cette force qui est l'Eucharistie pour maintenir notre vie spirituelle en avant de nous. Depuis tant d'années que nous passons notre vie temporelle avant la vie spirituelle!

Nous ne passerons pas cela en état de péché mortel. Nous avons besoin des prêtres, nous avons besoin de leur ministère, et Satan le sait. Satan a vu ce qui se passait. Il a vu la Vierge Marie, Celle qui est pour écraser sa tête. Lui, il a attaqué au centre même de l'Église en faisant en sorte d'affaiblir l'homme en le prêtre. En nous maintenant devant la télévision, la radio, les journaux, en nous faisant découvrir toutes les technologies, il nous maintenait hors de la prière. Ainsi, on ne priait pas pour les prêtres et aujourd'hui on ose accuser les prêtres d'avoir des abus sur les enfants. Nous avons eu des abus envers nous-mêmes, nous ne nous sommes pas respectés, nous n'avons pas respecté la chair de la chair, nous avons empoisonné nos pensées en les laissant entre les mains de Satan (et) les tentateurs. Il ouvre lui-même notre regard afin qu'on puisse regarder le mal, et nous ne voyons rien. On est en train de tuer ce qui est pour nous notre vie. Satan le sait et il va continuer.

Nous devons faire ce que le Ciel nous demande. Nous avons besoin de la nourriture qui nous vient du Ciel. Nous avons participé à la Passion du Christ, nous avons participé à l'amour du Père pour nous. Encore le Père qui donne son Enfant à manger. Les mains du prêtre ne sont pas les mains d'homme, ce sont les mains du Christ, les mains du Christ en Croix. Nous lui enfonçons encore et encore des clous. Empêchons un prêtre dans son ministère : nous le clouons à la Croix. Alors, nous méritons ce que nous faisons. Nous ressentons les clous dans notre cœur et ces clous frappent l'homme, il est incapable de se regarder comme ayant besoin de nous. Nous devons nous aimer en frères et en sœurs. Comment voulons-nous être des enfants de Dieu si nous nous ne conduisons pas comme des enfants de Dieu? La prière doit être une prière de cœur, la prière doit venir de notre âme. Si nous ne maintenons pas notre âme en état de grâce, nos prières seront stériles. Nous serons comme les pharisiens : nous serons un tombeau vide.

Nous savons que nous sommes dans une chair impure, nous savons que cela nous fait souffrir, mais si nous ne prions pas comme des tout petits enfants, nous ne sommes pas mieux que ceux qui l'ont jugé : Jésus, notre Dieu. Nous devons être vrais envers nous-mêmes, ne soyons pas hypocrites. Chacun de nous avons contribué à maintenir l'Église dans sa souffrance. À chaque fois que nous avons une toute petite pensée contre un seul de nos frères et de nos sœurs, de nos enfants et petits-enfants, nous frappons l'Église, nous la jetons par terre et nous nous jetons par terre. Donnons à Dieu ce qu'il attend de nous. Il attend qu'on soit des petits enfants, il attend qu'on s'aime, qu'on donne à Dieu : causes, choix et conséquences pour toutes les souffrances. On voit un enfant qui veut aider maman : il prend le verre de lait sur la table et l'échappe par terre. Il voulait tout simplement présenter son verre de lait à maman en disant : "Maman, prends-le toi", mais la mère, dans sa souffrance, elle a dit à son enfant : "Qu'est-ce que tu fais? Touche pas au verre de lait!" Notre souffrance a pris les devants.

Maintenant, nous devons prononcer ces paroles : "Je te donne causes, choix et conséquences". Vous allez voir que cela change notre regard; notre pensée n'est plus la même; on n'entend plus de la même façon; nos paroles deviennent des paroles avec beaucoup plus de paix; nos actions sont moins maladroites et nos sentiments deviennent des sentiments de paix. On entre dans une paix pour sentir de la joie et de l'amour et nous le ressentons. Comme nous ressentons cela, notre enfant le ressent. De semaine en semaine, de mois en mois, nos enfants vont guérir. Nos enfants, un jour, vont nous dire : "Maman, tu t'en vas à la messe? Moi, je n'y vais pas, mais amène-moi avec toi dans ton cœur. Maman, je ne vais pas à la messe, mais ça ne veut pas dire que je ne prie pas, maman". Ils vont se découvrir, ils n'auront plus peur, ils n'auront plus honte de ce qu'ils sont devenus.

Les enfants qui ont été vers le divorce, les enfants qui ont passé d'homme à homme, d'homme à homme, des enfants qui ont été dans la drogue et qui ont volé, enlevé la vie, les enfants qui ont menti, les enfants qui ont été incapables de s'aimer, ils vont apprendre à s'aimer. Et nous, il faut commencer par nous, il faut commencer par s'aimer. Nous avons fait un pas : oui je vais vers les sacrements, oui je vais communier, oui je retourne à confesse, oui je retourne communier. Maintenant, j'apprends à m'aimer et c'est avec amour que je vais à la confesse, c'est avec une paix que je vais communier, car je vais savoir que Dieu me pardonne. L'absolution deviendra pour nous une vérité : nous croirons. Donner procure de la paix, refuser guérit nos mouvements malades, et comme nous guérissons, on sent qu'on a le droit de continuer à vouloir guérir. Nous utilisons notre droit d'enfants de Dieu et nous nous aimons devant Dieu. Amen.

Il est dix heures, est-ce que vous êtes fatigués? Oui? Ou vous en voulez encore un tout petit peu? Alors, nous allons, si vous le voulez bien, mon Père, recevoir une sainte bénédiction pour des enfants qui veulent être saints.