Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Locminé, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-03-05 Soir  Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que nous allons faire, si vous le voulez bien : un échange. Ça veut dire que les gens vont poser une question et, dans l’Esprit, il y aura une réponse.

Mais ce ne sont pas des questions personnelles comme : "Est-ce que je vais rencontrer mon fiancé?" Alors, on pose des questions et ça nourrit tout le monde.

Alors, si vous voulez bien, on va débuter.

 

Q.  Comment savoir par les talents qu’on peut avoir, justement pour les fructifier?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus  en le Saint-Esprit : Chacun de nous avons reçu, dès notre naissance, ce qu’il nous fallait pour être heureux d’après nos tempéraments. Dieu prend soin de son enfant dès sa venue, et il lui donne : il lui donne tout ce qu’il lui faut pour que la personne puisse donner aux autres.

Au début, nous avons entendu le Saint-Esprit qui nous a parlé du mouvement de l’amour. Il nous a parlé de l’éternité, alors nous avons en nous des talents, nous avons en nous des dons. On découvre cela par le moyen, soit lorsqu’on est petit, on devient agile, on découvre que tout ce qui est facile avec nos mains devient un plaisir pour nous; un autre découvre que dans la lecture il se sent bien. L’intérieur de nous réagit avec ce que nous sommes. Notre regard, nos paroles, notre écoute, notre pensée, nos mouvements et notre cœur sont en harmonie avec ce qu’il y a à l’intérieur de nous; alors, nous ressentons de la joie.

Nous développons en nous ce qui est pour nous : plus nous sommes dans la joie et plus cela se développe, plus nous voulons donner à notre prochain, plus l’amour se développe; alors, ce que nous découvrons, c’est que notre prochain aime ce que nous sommes. C’est quelque chose qui devient une nature : on a une facilité à (être).

Quelquefois, on se cherche. On dit : "Bon, je vais essayer ça", et là on découvre après un certain temps : "Non, ce n’est pas ça", alors, on prend une autre direction. C’est qu’à l’intérieur de nous, nous devons faire la paix; à l’intérieur de nous, il faut redevenir l’enfant de Dieu qui est simple, l’enfant de Dieu qui trouve son plaisir avec ce qu’il est, lui, et non pas le prochain. Le prochain : tu donnes ce que tu es.

Si tu développes ce qui est bon en toi-même, c’est comme une harmonie de l’intérieur à l’extérieur. C’est l’intérieur qui nourrit, ce n’est pas l’extérieur : là, tout devient pour toi quelque chose que tu aimes. Tu te sens bien dans ça, et comme tu te sens bien à l’intérieur de tout ça, c'est là que Dieu te montre dans ton mouvement d’amour face à ton prochain.

Mais il y a aussi l’équilibre : si nous prenons (quelqu'un) qui a de la facilité à aider son prochain dans ce qui est la mathématique, qu'il est fait pour développer certains objectifs, alors tout lui vient naturellement. Il ne se force pas, ça vient de l’intérieur et ça nourrit son intelligence; et lorsqu’il nourrit, il laisse l’intérieur nourrir son intelligence, là, il va vers son prochain et il l’aide. S’il ne va pas en son intérieur, il ne se sert que de son intelligence, là, il va développer une indépendance à ce qu’il est à l’intérieur de lui. Alors, un jour, il exigera de lui; un jour, il exigera de son prochain. Son talent deviendra contre lui parce qu’il veut être maître de ses dons, il veut être maître de ce qu’il est. Alors, la famille va perdre son importance. Ses amis vont perdre de l’importance et tout cela, parce qu’il aura perdu l’amour pour lui-même. Il deviendra esclave de ses talents, car ce seront ses talents maintenant, ce ne seront plus les talents que Dieu a donnés : il en aura pris possession.

On remarque souvent une femme dans la maison : elle a une facilité de prendre soin de sa demeure intérieure. Alors, elle aime ce qu’elle fait, elle trouve cela beau, mais elle est en Dieu au tout début, mais avec le temps, elle laisse Dieu de côté, elle laisse sa prière, elle fait son ménage, son petit train-train, mais jamais dans l’esprit de Dieu. Là, elle continue à faire ce qu’elle aime : elle époussette, elle époussette encore : "Touche pas à ça, qui a touché ça? Mets pas tes mains sur mon meuble". Elle devient comme une personne possessive de ce qui l’entoure. Elle est faite pour donner d’elle-même, ça part de l’intérieur et ça monte. Alors tout ce qu’elle est : ses yeux, ses paroles, son écoute, sa pensée, ses mouvements, son cœur et ses sentiments deviennent quelque chose qui la manipule : esclave. Elle entretient sa maison et elle ne se préoccupe pas de ses enfants. Tout ce qu’elle veut : il faut que ça soit propre; alors, elle demande la même chose à ses enfants. Elle ne réalise pas que ce qu’elle est devenue, c’est une possession : elle possède maintenant ce que Dieu lui a donné.

Elle oublie, elle oublie que chacun reçoit de Dieu, alors elle exige de ses enfants ce que, elle, elle aime. Elle ne comprend pas que ses enfants n’ont pas ce que, elle, elle a en elle; alors, elle demande à ses enfants et ses enfants souffrent, et la première qui souffre, c’est elle-même. Elle voudrait que ses enfants soient comme elle, elle voudrait que son mari lui dise (ce qu'elle veut) : "Regarde, j’ai lavé mon plancher. Regarde, j’ai déplacé mes cadres, tu aimes la position?" Son mari, lui, n’a pas ce que, elle, elle a.

Elle oublie, elle oublie que tout vient de Dieu. Alors, ce n’est pas étonnant de voir la femme de la maison travailler jusqu’à dix heures le soir, minuit! Elle exige d’elle-même, la même façon que l’homme exige de lui-même : ils sont possessifs de leurs talents. Ils ne portent pas de fruits : ils sont stériles.

On est là pour donner et on doit donner pour recevoir. Pour donner et recevoir, il faut que tout soit fait dans l’harmonie, il faut que tout soit fait avec amour. Enlevez l’amour de Dieu en vous, eh bien, vous serez pour vous sans amour, tout deviendra exigence : oui, j’aime mes enfants à travers ma souffrance; oui, j’aime mon mari à travers ma souffrance; oui, je suis capable encore de les endurer à travers ma souffrance; oui, je suis là pour le servir à travers ma souffrance; oui, j’ai hâte qu’il se marie à travers ma souffrance; oui, mon mari commence à ne plus m’aimer : à travers ma souffrance, je constate tout ça.

On fait de notre vie un fardeau et l’homme, lui, ne voit pas qu’il vit dans sa propre solitude. Il devient un être qui veut aimer ses enfants, mais il ne réalise pas que lui n’est pas avec ses enfants, il ne réalise pas que son épouse l’attend. Pour lui, ce qui est important, ce sont ses propres œuvres : il a reçu des talents.

Nous avons reçu des talents, mais nous ne les donnons pas à Dieu, pour que Dieu puisse toujours les nourrir de son amour. Voilà ce que Dieu veut que nous soyons : des enfants qui font fructifier leurs talents. Comment (faire pour) que nos enfants découvrent leurs dons, ce qu’ils ont reçu comme talents, s’ils n’ont pas de bons modèles?

Alors, aujourd’hui, les enfants vont à gauche, vont à droite, ils essaient ceci, ils essaient cela, parce qu’ils n’ont pas vu l’harmonie d’une maman et d’un papa qui avaient tout reçu de Dieu, heureux avec ce qu’ils avaient reçu. Ce qu’ils voient, ce sont des parents qui exigent d’eux ce qu’ils sont devenus. Alors ils cherchent, mais ils ne trouvent pas parce qu’ils n’ont pas la paix en eux; ils ne trouvent pas parce qu’ils ne peuvent pas être en leur intérieur.

Nous avons construit un monde avec nos souffrances et cela n’a pas débuté en l’an 2000, cela vient depuis des siècles et des siècles et des siècles en arrière de nous.

Dieu veut que nous soyons le mouvement d’amour, son mouvement d’amour, et ce n’est qu’en Dieu que nous allons trouver ce qu’il nous faut pour donner, donner et donner. Nous avons tout reçu de Dieu pour être un talent d’amour, un don d’amour pour nous-mêmes devant Dieu et servir Dieu. Lorsqu’on sert son prochain, on sert Dieu. Amen.

 

Q.  Je veux justement parler du cœur de pierre. Moi, ça m’est arrivé de dire d’une personne qu’elle avait un cœur de pierre. Alors, comment on met (j’imagine qu’il ……) de l’amour dans, je ne sais pas, justement, par rapport, parce que c’est nous, en donnant de l’amour, quand on n’est plus sûre, vous parlez de fissures à l'intérieur de nous!

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui. Dieu, lorsqu’il parle de cœurs de pierre, il parle de l’enfant de Dieu.

Lorsque nous venons, par le choix du Père, en la chair de notre maman, nous venons avec son amour. Nous venons aussi avec l’amour de tous ceux qui étaient avant nous, mais nous venons aussi avec la souffrance qui s’est fait connaître à notre chair.

Au tout début, l’homme reçut la vie; au tout début, l’amour a  pénétré la vie. La chair se présentait, l’amour se donnait. Nous étions en Jésus avant d’être dans la chair de notre maman, nous avions la vie en Jésus avant d’être dans la chair de notre maman.

Nous nous accomplissons dans le Mouvement, dans le Verbe. Lorsque la chair rencontre la chair, il y a création, il y a vie; alors, c’est comme le mouvement de la vie qui continue toujours.

Ce que Dieu veut nous faire comprendre, c’est qu’il n’y a qu’un seul Créateur, il n’y a qu’un seul Dieu. Nous sommes tous liés les uns et les autres pour ne former qu’une seule nation, pour ne former qu’un seul cœur.

Lorsque nous savons que nous avons un seul Dieu, lorsque nous aimons notre Dieu de toute notre âme, de toute notre force, notre esprit, de tout notre cœur, là nous avons l’esprit de Dieu, nous avons l’âme de Dieu, nous avons le cœur de Dieu, nous avons la puissance de Dieu, nous sommes en Dieu, nous sommes comme Dieu, car nous sommes à la ressemblance de Dieu. Nous ne sommes pas Dieu, nous sommes à la ressemblance de Dieu; alors, notre cœur ne cherche pas, il est chez lui.

Notre cœur bat dans le cœur de Dieu, il est amoureux, il est dans une paix, il est dans le bonheur; tout ce qu’il reçoit, il veut le donner : l’amour le nourrit. Quand l’amour nourrit, le cœur danse, le cœur bat, le cœur se donne, il s’épanouit et tout l’être s’épanouit de l’intérieur par l’amour de Dieu et là, il donne ce qu’il reçoit, sans effort. C’est Dieu qui fait tout.

Mais à cause de tous les refus que l’homme a faits, dès sa création, à Dieu – et nous parlons du premier, surtout de Caïn – là, le cœur n’a pu être dans son mouvement naturel. Il n’a pas pu reconnaître son mouvement d’amour, il n’a pu nourrir ses sentiments d’amour, car ses sentiments, ils sont devenus contre lui-même. L’enfant de Dieu est de Dieu, est l’amour de Dieu, et le cœur ne doit battre que par amour pour Dieu et c’est là que l’enfant se nourrit.

Si on reconnaît que quelqu’un a de la difficulté à se donner, c’est parce que nous-mêmes, c’est dans notre chair, cela est connu de nous. Nous avons soif de Dieu, nous avons faim de Dieu. Ce qui est en nous veut faire explosion.

Lorsqu’on s’aperçoit que quelqu’un est ainsi, c’est parce qu’il y a une faim en nous : j’ai faim de moi, je veux de mon amour, je veux reconnaître l’amour de Dieu, je veux pour toi de l’amour, je veux que tu t’aimes, je veux que tu te reconnaisses, je veux que ton cœur soit de chair. C’est comme un appel à l’amour, tu as crié l’appel à l’amour : "Dieu, je veux connaître l’amour. Donne à mon frère l’amour afin que mon amour reconnaisse l’amour." Voilà ce mouvement de vie!

Lorsqu’on reconnaît que quelqu’un a besoin d’amour, c’est qu’on reconnaît que nous avons besoin d’amour. Nous sommes l’amour. L’enfant : l’enfant tout bébé cherche l’amour dans notre regard, cherche l’amour par son écoute, cherche l’amour par ses propres sons à lui : "Où est l’amour? Je quitte l’amour, mais je cherche l‘amour." Son cœur crie l’amour, mais avec le temps, son cœur se laisse durcir par la chair : chair meurtrie, chair qui s’est laissée entre les mains de la volonté humaine, et qui a fait souffrir la chair.

Dieu vient parler dans nos cœurs afin de nous consoler, afin de nous guider. Il veut que nous puissions lui donner ces cris. Il veut que nous puissions nous reconnaître comme des enfants qui ont faim, ont faim de vérité. La chair crie! C’est notre chair qui crie. Notre âme a besoin d’une chair. Nous faisons souffrir notre âme et notre âme, elle, veut que nous soyons dans la paix. Notre âme n’est pas indifférente à nos souffrances.

Lorsque nous sommes en état de grâce, dans la pureté de notre âme, notre âme, elle, regarde notre chair et elle nous dit : "Ne te fais plus mal. Évite le péché. Donne-toi de la patience, reconnais que tu es fatigué aujourd’hui, n’exige pas trop de toi. Regarde Jésus : il t’aime. Regarde Dieu le Père : il te veut. Va demander au Saint-Esprit : il te montrera tes talents".

Voilà ce que l’âme nous dit, mais nous ne l’entendons plus, à cause de notre chair qui écoute plus la volonté humaine, alors qu’elle devrait écouter l’âme, la vie spirituelle. Voilà pourquoi les cœurs se sont laissé durcir, mais il y a des cœurs qui veulent l’amour, qui crient l’amour! Nous sommes vivants, nous avons un cœur qui ne veut que le Cœur de Jésus.

Et tranquillement, Maman Marie va appeler tous ses enfants à aller dans le Cœur de Jésus en prenant nos petits cœurs, nos petits cœurs qui se veulent à son Fils.

Nous serons des instruments pour ceux qui ont des cœurs de pierre car, à travers ces cœurs de pierre, il y a le oui, le oui à Dieu, le oui à l’Amour.

Merci, Seigneur.

 

♪♪♪    Magnificat, Magnificat anima mea dominum.