Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Maisonnette, N.B.,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-09-21 – Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur, il nous laisse aller dans notre vie; il ne vient pas pour faire de nous des êtres de sa Volonté sans que nous, nous vivions dans la joie en lui; il nous transforme, il veut que nous soyons des êtres d'amour comme nous sommes.

Il veut construire un monde d'amour, Jésus, un monde où nous saurons que nous n'avons qu'un seul Dieu, qu'il n'y en a pas deux et qu'il est en nous; il vient nous transformer, il ne vient pas diriger notre vie comme un Dieu autoritaire, il nous prend avec ce que nous sommes.

Lorsque nous allons vivre sur la terre avec tous nos frères et nos sœurs en êtres d'amour pour Dieu, pour nous-mêmes, pour tous nos frères et nos sœurs du monde entier – parce que nous sommes appelés à ça –, nous le serons dans notre liberté d'amour en Dieu, parce que lorsque nous acceptons d'être la croix, nous acceptons la liberté.

En ce moment même, lorsque nous acceptons la croix, c'est-à-dire lorsque nous acceptons nos souffrances, nos maladies, notre vieillesse, nous vivons la croix, nous vivons notre croix, et Jésus lui, prend notre croix, alors, il nous comble de grâces.

Nous sommes dans la joie de savoir que oui j'ai l'arthrite, mais cela c'est Dieu qui le veut; il aide ma vie à devenir amour, parce que s'il enlevait mon arthrite, un mouvement, il y a vingt ans, qui a été la cause de mon arthrite aujourd'hui, ne serait pas purifié, ne goûterait pas à la grâce. 

Il faut comprendre que ce que nous sommes aujourd'hui dans nos souffrances, ce sont les conséquences de ce que nous avons été dans le passé : nous, devant un choix; ça, c'est ce que nous vivons aujourd'hui.

Notre croix acceptée est une croix qui nous libère, nous libère de ce qui a fait de nous un être qui a de l'arthrite.

Lorsque nous acceptons tout cela, lorsque nous donnons : "Je te donne mon arthrite, je te donne les conséquences que je ne connais pas, je te donne les choix devant le péché, parce que toute ma souffrance, je la connais à cause du péché, pas à cause de l'amour." L'amour, c'est libre, l'amour c'est gratuit, l'amour ça donne, l'amour ça guérit, l'amour ça respecte, l'amour ça ouvre grand notre regard à tout ce qui est la beauté, c'est ça l'amour.

L'amour me rend comme un mouvement qui se donne continuellement à Dieu pour vivre mon éternité sur la terre comme au Ciel, c'est ça l'amour; alors, si j'ai l'arthrite, c'est à cause du péché, ce n'est pas à cause de l'amour.

Le péché, ça détruit; le péché triche; le péché trompe; le péché amène la colère; le péché nous rend gourmands, abusifs; le péché cherche à nous démolir, à nous dominer; le péché a pouvoir; le péché est orgueilleux; le péché me laisse accroire que je peux, moi, choisir ce qui me guérirait; le péché, lui, m'amène à aller vers la tricherie, car lorsqu'on va vers quelque chose qui n'est pas les grâces de Dieu, ça me triche; le péché veut ma mort, m'emprisonner, veut l'esclavage, veut me tuer sans cesse et sans cesse; ça, c'est le péché.

Lorsque je connais tous ces mouvements, voilà que j'ai l'arthrite, le mal de tête, les allergies, le diabète, les mauvaises pensées, le stress; voilà que j'ai des maladies qui me détruisent : le cancer; voilà que ça m'amène à connaître tout ce qui est de l'impureté; alors, je suis ouvert à tout ce qui est bactéries et virus : je m'empoisonne avec tout ce que le péché m'a fait découvrir, tout ce que le péché me fait vivre; c'est ça! voilà pourquoi nous sommes malades.

Il n'y a que l'amour qui va nous guérir, nous libérer; l'amour, c'est la croix; on a dit : "Parle-moi pas de la croix. J'en veux pas de la croix. Je veux pas souffrir. Je refuse de dire que la croix je dois la porter aujourd'hui. Je veux rien savoir de ces choses-là".

Alors, si c'est ainsi, dis-moi, d'où vient ton mal de tête si ce n'est que c'est ta croix sans Jésus? Ton diabète, c'est la croix sans Jésus; ton cancer, c'est la croix sans Jésus; ton sida, c'est la croix sans Jésus; ta sexualité qui est abusive, c'est ta croix sans Jésus; tes mensonges, c'est la croix sans Jésus; tes vols, c'est la croix sans Jésus; ton adultère, c'est la croix sans Jésus.

Voyez-vous, tout ça ce n'est pas de la souffrance! C'est de l'esclavage : nous sommes esclaves de notre souffrance qui est causée par le péché.

Une croix d'amour est une croix qui libère; une croix d'amour, c'est Jésus; alors, lorsque nous acceptons ce que nous sommes et que nous le donnons à Jésus, Jésus nous fait découvrir, nous fait découvrir l'amour de la croix.

Alors, nous donnons, nous donnons la croix à Jésus : "Je te donne ma croix, elle est lourde pour moi. Je ne connais pas les conséquences de ma maladie. Je ne me souviens plus de mes choix que j'ai faits devant le péché. Est-ce que ce sont mes choix ou si ce sont les choix de ma mère, de mon père, de mon grand-père, de ma grand-mère? Est-ce que ce sont les choix de mon oncle, de ma tante? Est-ce que ce sont les choix de Caïn? Est-ce que ce sont les choix de tous ceux qui ont été avec Caïn? Je le sais pas moi, Seigneur, alors je te donne ma croix, prends tout : causes, choix et conséquences. Ton joug est si léger, alors donne-le-moi."

Alors, Jésus nous donne de la grâce, et cela, c'est tellement bon! Non seulement qu'on endure notre arthrite, notre mal de tête, notre mal d'estomac, mais c'est qu'on accepte de donner tous ceux qui vivent la même chose que nous; on porte la croix de nos enfants, on porte la croix de notre mari ou de notre épouse, on porte la croix de nos frères qu'on ne connaît même pas : on accepte, et plus on fait ça, et plus on se remplit de paix; plus on fait ça et plus on est amour pour nous-mêmes.

Savez-vous qu'il y a eu des saints qui se sont donnés par amour pour Dieu voulant convertir leurs frères et leurs sœurs?

Il y a eu, je crois que c'est saint Bernard qu'on a rôti, hein? Non, saint Laurent qu'on a  brûlé.

 

Assistance : ... qui a pris la place d'un père de famille.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Non, ça c'est Maximilien Kolbe, mais celui qu'on parle, lui, on l'avait comme attaché, puis on le brûlait; alors, tout d'un coup, il dit : "Je suis déjà cuit de ce côté-là, changez-moi de bord".

Ce n'est pas la grâce ça? Alors, c'est incroyable, hein? Ça, c'est de l'amour du prochain, c'est porter la croix, c'est la liberté; il était libéré de toutes souffrances, il était libéré des conséquences, il était libéré de la peur, il avait cet amour inconditionnel qui le nourrissait.

Ça, c'est Dieu! Quand il dit : «Donne-moi ta croix et porte la croix de tes frères et sœurs», c'est tellement amour que, du coup, absolument tout, ce n'est plus nous qui vivons, c'est le Christ qui vit; c'est ça qu'il veut qu'on soit aujourd'hui.

On pleure sur nos enfants qui ne vont plus à la messe, on pleure sur un enfant qui vient nous annoncer qu'il a quitté son épouse et ses enfants pour vivre sa sainte liberté; on pleure là-dessus, ça nous fait tellement mal.

Alors, il faut donner ça; à force de toujours donner ça à Jésus, il y a des conséquences qui sont guéries, il y a des choix qui sont purifiés et il y a du mal qui est arraché de nous.

Ces mouvements n'appartiennent qu'à Jésus, mais ça fait partie de notre vie; autant que Jésus fait partie de notre vie intérieure, autant que cela fait partie de notre vie.

Nous vivons un mouvement d'amour sur toute la surface de la terre en ces temps-ci; croyez-vous que le Saint-Esprit qui vient nous parler dans les cœurs, nous montrer que nous avons à l'intérieur de nous des pensées contre nous, le fait pour nous faire souffrir? Non, il vient nous montrer que nous devons donner ça à Jésus pour vivre dans cet amour inconditionnel.

Nous allons continuer dans ce mouvement d'amour jusqu'au dernier, jusqu'au dernier qui sera totalement dans son mouvement d'amour; c'est à Jésus tout ça.

Nous sommes les pionniers d'un monde d'amour; oui, un Nouveau Monde est en train de se bâtir, il est commencé, il ne viendra pas, il est commencé et nous en faisons partie.

Nous faisons partie d'un monde d'amour qui va s'étendre à la surface de la terre, qui va atteindre tous les autres, parce que nous ne pourrons pas retenir cet amour qui est nous-mêmes, ça va sortir de nous, cela nourrira leur soif qu'ils ont besoin.

Alors, dans son élan d'amour, nous allons laisser toute la place à Celui qui veut nous parler dans les cœurs.

 

Jésus : Enfants de ma Volonté, tout ce que vous êtes, vous l'êtes par la puissance de mon Père; tout ce que Dieu fait de vous, c'est un mouvement qui vous rend droits, qui vous rend acceptables face à vous-mêmes.

Ce que vous êtes, mes enfants, vous devez l'être pour vous-mêmes avant de l'être pour ceux que vous aimez, pour ceux que vous ne connaissez pas.

Je transforme vos cœurs blessés en cœurs d'amour pour vous-mêmes, je vous apprends à vivre votre propre miséricorde; ma miséricorde, mes enfants, vous a enveloppés, vous avez été tous dans ce mouvement d'amour.

Combien de vous, mes enfants, n'avez pu être dans votre propre pardon parce que vous n'avez pas connu que vous étiez dans ce mouvement; un enfant qui ne peut se regarder sans pleurer, un enfant qui ne peut écouter des autres ce qu'il est, un enfant qui est incapable de se dire 'je m'aime' est un enfant qui n'est pas dans sa miséricorde.

Laissez-vous plonger dans votre amour, laissez-vous prendre dans ce que vous êtes, afin que vous puissiez apprendre à découvrir l'être parfait que vous êtes en votre intérieur.

Lorsque vous découvrirez ces mouvements d'amour – parce qu'il y en a beaucoup, mes enfants – chaque fois que vous avez une pensée contre votre prochain, c'est contre vous-mêmes que vous avez eu cette pensée; chaque fois que vous avez dit une parole qui ne portait pas l'amour à votre prochain était contre vous; c'est ainsi pour tout mouvement, pour tout sentiment.

Enfants d'amour, ce que vous allez découvrir et ce que vous avez déjà commencé à découvrir va vous faire connaître votre amour : vous allez découvrir la paix en votre intérieur, vous allez découvrir que vous êtes aimés de moi, votre Dieu d'amour, et cela vous apportera de la joie; vous allez apprendre tranquillement à être patients envers vous-mêmes, à être douceur envers vous-mêmes, cela développera en vous de l'humilité, cela développera en vous de la pureté; tout vous apparaîtra comme des mouvements qui vous font avancer dans un monde où vous n'avez jamais pensé entrer.

Vous serez avec vos frères et vos sœurs qui vivent ce mouvement, et plus cela se fera, de minute en minute, d'heure en heure, jour après jour, mois après mois, vous allez vous laisser plonger dans la paix; une grande paix vous envahira, la joie sera dans votre quotidien; vous tomberez encore, mais votre paix vous relèvera, votre joie vous apportera de la confiance.

Vous marcherez ensemble, vous saurez que vous n'êtes pas seuls, vous chercherez des enfants comme vous; ces enfants, mes enfants, c'est chacun de vous; vous vous réunirez pour prier.

Quelqu'un qui sera seul aura une présence : celle de ma Mère, et les anges vous feront connaître tranquillement que d'autres sont autour de vous, et vous vous rassemblerez.

Le mouvement de Dieu est dans votre vie, vous ne pouvez pas vous écarter de cela; laissez-moi vous prendre dans ce mouvement d'amour, afin que vous puissiez comprendre que le mouvement de Dieu est un mouvement éternel.

Avancez, mes enfants, avancez, car l'Amour a soufflé sur vous; un souffle de l'Esprit Saint vous a fait entrer en vous, un souffle vous a fait connaître que votre intérieur était habité de tous les enfants du monde et ce que vous faites, les autres en ressentent les effets.

Vous ne pouvez vivre la vie des autres, mais vous pouvez aider les autres à vivre leur amour inconditionnel par les grâces que vous laissez pénétrer en votre vie pour eux; vous êtes l'Église, vous êtes mouvement d'amour.

Vous, les choisis, vous qui apprenez que par les grâces des sacrements vous êtes dans un état pur en votre âme, combien sera la joie de découvrir que votre chair est en train de découvrir ce que votre âme a découvert dans le sacrement du Baptême, dans le sacrement de la Confirmation, dans les sacrements de l'Eucharistie, du Pardon, du Mariage, de l'Ordre, et ce digne sacrement de l'Extrême-Onction, car il est digne ce sacrement des enfants de mon Père.

Chacun de vous, vous avancez dans mon monde d'amour; vous ne regardez plus en arrière maintenant, vous regardez en avant, car votre espérance est en vous.

Vous connaissez, pour la plupart ici, que Dieu parle par des messagers; vous avez appris à vous maintenir dans les grâces de Dieu, vous avez appris à accueillir Jésus-Eucharistie en votre intérieur dans la pureté.

Enfants de ma Volonté, tout cela vous a appris à continuer ce mouvement d'amour, à être prière pour vous-mêmes et pour ceux que vous portez en vous.

Soyez, mes enfants, assurés de mes grâces; soyez, mes enfants, assurés de la protection de ma Mère; elle étend son manteau d'amour sur vous, elle vous enveloppe de mon manteau de force et elle vous protège des attaques de Satan.

Vous êtes enfants de la Lumière, vous êtes tous choisis pour vivre en ces temps de ténèbres.

Enfants d'amour, il y a tant de grâces qui vous sont accordées; les grâces sont beaucoup plus nombreuses, mes enfants, que les attaques de Satan, mais à cause de votre ignorance sur votre amour inconditionnel, vous ne voyez pas et n'entendez pas le feu de l'Esprit Saint dans votre vie.

Je rends grâce à mon Père pour ce que vous venez d'entendre.

Enfants d'amour, ensemble, soyez un "Gloire au Père", tous ensemble.

Allez, mes enfants, ensemble, récitez le "Gloire à mon Père" : Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour toujours, dans les siècles des siècles. Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La sagesse de Dieu, c'est de nous prendre comme nous sommes, sans chercher à nous demander ce que nous ne sommes pas capables de donner.

À chaque fois que le Saint-Esprit nous rassemble pour ne former qu'un seul cœur, ce cœur bat au rythme de l'Église; nous savons que l'Église a besoin de chacun de nous, nous sommes tous membres de l'Église, nous avons tous besoin des uns et des autres.

Alors, comme nous avons tous besoin des uns et des autres, nous savons qu'il y en a qui prient plus que les autres, alors appuyons-nous sur eux; nous savons aussi qu'il y a des personnes qui font de l'adoration, alors associons-nous à elles; nous savons qu'il y a une messe à chaque fraction de fraction de seconde, alors assistons à cette messe par la toute-puissance du Saint-Esprit; nous avons des anges gardiens, alors à eux de nous amener là.

Nous avons une vie spirituelle, ne la négligeons pas; une vie spirituelle, c'est invisible, c'est entre les mains de Dieu; alors, laissons tout entre les mains de Dieu, mais il faut le demander, Dieu ne le fera pas si nous ne le demandons pas; si aujourd'hui nous sommes ici, c'est parce que nous avons su dire oui, il ne nous aurait jamais forcés.

Il a fallu qu'on dise un oui au Cœur de Marie; c'est notre Maman d'amour qui nous a ouvert le cœur afin qu'on aille dans son Cœur, et elle nous a conduits au Cœur de son Fils et le Cœur de son Fils, c'est l'Église.

Alors, nous consentons de laisser notre vie dans le cœur même de l'Église qui bat au rythme de tous les cœurs, mais les cœurs, il y en a qui sont si souffrants, si blessés!

Alors, c'est pour ça que le Saint-Esprit nous réunit, que Dieu nous réunit, afin d'aider ces cœurs à battre, à battre; c'est comme si, nous, on apportait un souffle, de l'oxygène dans ce souffle, pour que ce cœur puisse continuer à battre, avoir confiance en Dieu, parce que ce cœur, bien souvent, ne veut même plus entendre parler de Jésus.

Ce cœur renie son propre mouvement : il ne veut plus du baptême; ce cœur ne veut plus connaître ce qu'est aimer, il a de la vengeance; mais c'est un cœur souffrant, c'est un cœur qui a besoin de nous, c'est un cœur qui parle par ses mouvements, un mouvement qui s'affole, un mouvement qui ne sait pas où il est rendu.

Alors Jésus, lui, il veut qu'on fasse pour nos frères et nos sœurs un mouvement d'amour; il veut qu'on laisse Dieu nous apprendre ce qui nous affole et le donner : "Je te donne ça; je n'ai pas compris pourquoi j'ai réagi comme ça, mais je te le donne : causes, choix et conséquences."

Ici, il y a une personne qui a vécu quelque chose de similaire aujourd'hui et cela n'a pas été du hasard; il fallait qu'elle vive cela pour nous témoigner de la paix, de la joie.

Monique, ressens-tu la paix et la joie en toi, en ce moment? Viens avec moi, Monique.

Le Seigneur, il savait combien elle était forte, alors il lui a demandé quelque chose de plus qu'il nous a demandé à nous.

 

Monique : Mais oui, vous deviez arriver pour quatre heures; moi, rendue à trois heures, j'ai téléphoné puis il y avait pas de réponse, et Théo répondait pas et je trouvais que c'était curieux qu'elle m'appelait pas.

Puis j'ai attendu, j'ai attendu, mais là, à quatre heures moins dix, j'ai décidé de m'en aller au coin comme c'était prévu pour rencontrer Francine et l'apporter ici; j'ai attendu jusqu'à quatre heures et vingt, il n'y avait personne, je suis revenue ici.

Attends, puis attends après le téléphone, puis là j'ai commencé à pomper, moi là, en dedans.

Hé, je m'avais donné bien du mal, puis je m'attendais d'être toute seule avec Francine, pour un moment, à souper avec elle, j'avais quelque chose à lui raconter, puis là je pouvais plus.

La visite allait arriver; puis là, j'allais tu pour être prête? Le souper était dans le four. Là, si elle appelle, puis le souper est là, et il brûle, puis moi je suis au coin, qu'est-ce que je vais faire? Là, d'une affaire à l'autre, ça montait, puis là je suis venue furieuse.

Comment ça se fait qu'ils ont fait ça, qu'ils m'ont promis qu'à quatre heures ils seraient ici, puis ils n'étaient pas là? Puis là, j'étais vraiment déçue puis fâchée en dedans de moi. Hé! j'ai pensé : "Là, ça va toute briser ma soirée, je serai même pas là pour recevoir le monde quand ils vont arriver"; tout était viré à l'envers.

Bien là, quand j'ai embarqué dans l'auto avec Francine, j'ai pensé : "Oui, même si tu es la Fille du Oui, je peux pas conter des menteries, je suis pas contente, je suis pas de bonne humeur", puis là, j'ai commencé à lui raconter ça.

Puis, tout d'un coup, bien là, elle m'a fait comprendre, elle m'a fait comprendre des choses.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : On a entendu un mot, c'était lequel?

 

Monique : Je ne m'en souviens même plus.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L'apostasie.

 

Monique : L'apostasie! Oui, c'est vrai.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Par trois fois.

 

Monique : Toi, tu l'as entendu, mais moi je l'ai pas entendu.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Mais je te l'ai répété.

 

Monique : Tu vois, j'ai la tête dure! Là, tout à coup, j'ai pensé : "Pardon, Jésus, ils n'ont pas voulu me faire mal, moi je sais pas dans la journée qu'est-ce qui s'est passé, là." Ah! oui, puis, en plus, elle m'avait dit ils étaient retardés; quand tu as appelé à la toute fin, elle a dit : "On a retardé parce que le père Richard avait été dire la messe"; bien, j'ai pensé : "Ils ont eu toute la journée! À leur place j'aurais demandé ça à matin, puis après-midi, on aurait été libres!"

Vois-tu, j'organisais vos affaires, moi là, sans savoir qu'est-ce qui se passait là-bas. Bien là, finalement, il faut dire comment j'ai venu avec toutes des idées négatives que j'avais; je m'avais fait un scénario, moi, là, et finalement j'ai réalisé : "Non, il y a personne qui voulait me faire mal, il y a personne qui a voulu me blesser là dedans, c'est moi qui ai pensé ça, tu sais."

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci. Le Seigneur, il dit qu'il lui a fait vivre cela pour lui montrer ce que nos frères et nos sœurs ressentent : parce qu'ils vivent l'apostasie, ils sont affolés; ils ne savent pas ce qui se passe, ils voudraient mettre les points sur les i, ils voudraient que leur vie soit bien rangée parce qu'ils souffrent.

Comme ils sont dans l'ignorance à cause de ce que le monde d'aujourd'hui leur a montré, ils sont dans une très grande souffrance, une colère; alors, dans cette colère, ils voient leur propre solution à eux : "Pourquoi ça se passe comme ça et pourquoi ça se passe pas comme ça?

Alors, il nous fait comprendre : «Si tu n'avais pas vécu ça, comment aurais-tu pu comprendre la douleur de mes enfants qui me refusent?»

Il dit comme ça : «Vous, les priants, vous m'avez, vous acceptez mes grâces, vous n'êtes pas seuls, mais eux, eux se sentent si seuls. Dans leur moment d'affolement, ils cherchent des solutions : "C'est la faute de Dieu. J'y crois plus à ça, je veux plus rien savoir. C'est toutes des mensonges, tout ça, ils ont voulu nous manipuler."»

Voyez-vous, il a fallu que Monique vive ça pour ce soir; elle est remplie de paix et d'amour.

 

Monique : Surtout, quand j'ai vu les gens arriver.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, voyez-vous comment ils vont se sentir lorsqu'ils vont voir que chacun de nous on va aller vers eux avec le bonheur, avec la joie? Voyez-vous, ils vont ressentir la paix et la joie. Alors, on a à faire ce que Dieu nous dit de faire : continuer à prier.

 

Une personne dans l'assistance : Il y a quelqu'un qui voulait pas que je te rencontre, j'ai eu toutes sortes d'obstacles. Il y a quelqu'un qui travaillait dur pour pas que je sois ici.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ces conséquences, c'est notre vie; ces conséquences nous montrent que nous devons toujours avoir confiance en Dieu.

(Tous les) mouvements sont des mouvements qui nous amènent à faire des choix devant une situation; si les choix sont accordés à Dieu, Dieu passe; mais si ces choix sont nourris de notre pensée : une pensée qui calcule, une pensée qui s'affole, une pensée qui cherche à contrôler, une pensée qui, elle, est habituée de : "Bon, ça, ça mène, ça, ça mène, ça, ça mène," il y a comme des mouvements qui passent, qui passent et qui passent et qui nous amènent à chercher, chercher où je vais m'en aller avec tout ça, qu'est-ce que je vais faire avec tout ça.

Mais là, le Seigneur, lui, est toujours là pour nous dire : «Je suis ta présence. Je suis ta vie. Tu as de la difficulté à manger parce que tu ne trouves pas ton dentier? Eh bien, moi, je vais t'aider, je vais t'aider à découvrir qu'avant d'avoir besoin d'un dentier, tu savais manger.»

C'est comme si, là, le Seigneur nous dit : «Eh bien, où j'étais lorsque tu as oublié tes clés dans l'auto? Mais j'étais tout le temps là, alors fais confiance. Avant même que tu saches que tes clés étaient dans l'auto et que tu étais pour avoir de la difficulté, moi je le savais avant toi, alors je prends soin de toi.»

Avoir plus de confiance en Dieu qu'en soi, c'est découvrir cet amour qui nous habite à l'intérieur de nous. Et c'est comme ça dans notre vie, dans notre quotidien, nous devons avoir confiance en ce que nous sommes à l'intérieur et non pas à l'extérieur. Parce que lorsqu'on agit en y mettant toute notre confiance toujours fixée sur ce que nous sommes à l'extérieur, là on se décourage, ça nous empêche de faire un pas, ça nous empêche de faire l'autre; mais lorsqu'on fait plus confiance en Dieu, c'est lui qui nous amène : "Bon, bien, je vais faire ci. Ah! bien regarde donc! Ah! Bien, je vais aller faire ça."

Mais, c'est toujours lui avant nous, alors il rouvre, puis il rouvre, puis il rouvre : alors, lui, ce qui est mal, il en fait du bien; ce qui est souffrant, il en fait un baume d'amour. C'est notre vie, c'est comme ça notre vie.

Alors, on s'imagine quelquefois, bien, notre enfant, notre enfant découvre qu'il est abandonné, abandonné de ses amis; il pleure et nous on est là : "Bon, je donne ça; puis, je vais prier ça, je vais prier ça"; ça revient, "je vais prier ça"; et on découvre, à cause de cela, il vient de découvrir qu'il avait un 'Notre Père' dans son cœur; il commence lui aussi à faire un 'Notre Père', et pourtant, sans cette souffrance, il n'aurait pas découvert qu'il connaissait le 'Notre Père' encore dans son cœur.

Nous, on ne voit rien de tout ça, nous on s'achemine puis on s'imagine qu'on est dans la catastrophe, hein? Le Seigneur s'arrange avec tout ça.

Ça prendra les années que ça voudra pour que notre enfant revienne à la messe, mais ayons confiance qu'il va revenir, des fois ça peut prendre trente ans.

Un père a toujours prié pour son enfant et un jour le père meurt, il n'a jamais vu son fils à la messe, mais son fils revient, il va voir son père, il dit : "Papa, papa, je t'aime" et là il assiste à la messe et jamais il ne manque une messe après ça, jamais, jamais.

Alors, voyez-vous, Dieu, lui, est notre Dieu d'amour, il faut faire confiance en Dieu.

Sainte Monique a bien prié pour Augustin, elle voulait simplement qu'il vienne à la messe, il est devenu Docteur de l'Église, de la Loi, de l'Église; ça, c'est l'amour de Dieu, c'est la puissance du Saint-Esprit.

Être tout amour, se laisser envelopper de cet amour, c'est découvrir que nous sommes vivants, pas simplement pour un temps sur la terre : quatre-vingt-neuf ans, ça continue après : quatre-vingt-onze ans, ça continue après, ça n'a jamais de fin; on continue et on continue et on continue, c'est notre vie.

Parce que le papa, lui, il n'avait jamais lâché de prier; il est devenu encore plus fort une fois qu'il a été de l'autre côté; il a passé du visible à l'invisible, alors il en a mis les bouchées doubles : son fils a retourné à la messe; c'est ça vivre en Dieu, c'est ça notre vie, n'ayons pas peur.

Jean Paul II l'a dit : "N'ayons pas peur"; ayons confiance, ayons confiance en notre Saint-Père le Pape Benoit XVI, notre bon pape que le Ciel a choisi pour nous.

Pas un pape n'a pas été choisi pour nous; c'est vrai qu'il y a eu des papes qui, oh! ça pas été…, ça nous a amenés où on est aujourd'hui.

Laissons à Dieu ce qui est à Dieu; on a les prêtres qu'on mérite, on a les religieux et les religieuses qu'on mérite, on a nos frères et nos sœurs du monde entier qu'on mérite.

Alors, aimons-nous, aimons-nous en frères, aimons-nous en sœurs, aimons-nous inconditionnellement et nous aurons tout ce qu'il nous faut à côté de nous : une Église sainte, une Église catholique, une Église pure, une Église qui est Jésus.

Il n'y a pas deux Églises, il y a une Église. Oui, il y a plusieurs religions, comme il y a plusieurs enfants, mais il y a une Église, celle de Jésus, celle de Dieu, du Fils de Dieu fait Homme par amour pour nous. Amen.

Merci, Seigneur.