Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Malakoff, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2008-02-29 – Soir  Partie 2                        

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, s’il y en a une ou un qui veut commencer, vous allez voir, ça va monter à l’intérieur de vous.

Q. Je voudrais que vous nous parliez des trois jours des ténèbres.

R. Jésus : Il y a l’Amour. L’Amour est venu et l’Amour a placé sa présence là où les hommes et les femmes n'ont pas voulu. L’Amour est dans le cœur de tous les enfants de Dieu. L’Amour est Celui qui s’est donné afin que tous les cœurs puissent être dans le mouvement de la Volonté de Dieu.

Lorsque viendra ce moment voulu de Dieu le Père, le Saint-Esprit envahira cette terre. Un grand mouvement planera à la surface de la terre et toute vie s’arrêtera, afin qu’elle soit obéissante à la Divine Volonté : «Volonté humaine, tu n’apprendras plus à gérer la vie de l’enfant de Dieu. Volonté humaine, tu ne feras plus tes manœuvres, tu obéiras à la Divine Volonté.» L’enfant reconnaîtra qu’il est sous la puissance de Dieu. Il pénètrera en lui et là où il sera, il ne pourra rien contrôler. Dieu le couvrira de son amour. Vous serez envahis de cet amour. L’amour sera dans sa justice.

Aucun de vous, enfants d’amour, ne pouvez comprendre ce qui va se passer. Vous ne pouvez qu’en saisir les lignes. Tout se passera par la Volonté de Dieu et ce que vous serez, vous le serez par Dieu, obéissant au mouvement de la Lumière.

Ces trois jours, petits enfants d’amour, vous les vivrez en vous. Les enfants dormiront. Tout enfant qui aura eu son raisonnement vivra ce mouvement. Il y aura des enfants qui vivront cela dans la joie, il y aura des enfants qui vivront cela dans l’étonnement, il y aura des enfants qui vivront cela dans la peur, il y aura des enfants qui vivront cela dans la haine la plus totale. La justice de Dieu fera son cours. Lorsque tout commencera, rien ne s’arrêtera, et lorsque tout sera terminé, tout sera dans son accomplissement.

Toute pensée qui a été dans la vie de chaque enfant sera devant chaque enfant. Que la pensée soit bonne, que la pensée soit mauvaise, tout sera dans le mouvement afin que tous soient à l’égal de Dieu. Cela veut dire que chaque enfant vivra cela en lui-même, avec lui-même, par la justice d’amour de Dieu, mais vous le vivrez tous ensemble en même temps. Le temps de mon Père n’est pas votre temps. Le temps vous est accordé afin que vous puissiez vivre ce mouvement d’amour avec les grâces d’amour de Dieu. Aidez vos frères et vos sœurs, afin que cela soit pour eux un mouvement d’amour.

Ceux qui portent un oui, petits enfants d’amour, sont prêts à le prononcer. Telle est la Volonté de Dieu. Mais, parmi eux, il y a des enfants qui souffriraient beaucoup, si cela était. Voyez la grandeur de l’amour de Dieu! Vous qui aimez vos enfants, pensez à l’amour de mon Père qui veut ses enfants. Il vous veut amoureux de lui parce que lui est amoureux de chacun de vous. Soyez amour pour tous vos frères et vos sœurs, soyez amoureux d’eux. Vous qui êtes appelés à vivre les événements, à l’instant où vous les entendez, soyez des enfants obéissants à l’amour de mon Père, soyez bons envers vous-mêmes. Ce que vous allez vivre, enfants d’amour, ce seront des mouvements d’amour.

La grâce vous est accordée en ces temps. Ce que vous entendez est voulu de Dieu. Des enfants sont préparés par Dieu, afin d’aller chercher les enfants qui ne veulent pas suivre ce temps d’amour. Ce qui vient demain ne vous sera pas dévoilé, mais vous en savez les grandes lignes. Tout est pour vous à l’instant où vous le vivez. Vivez votre présent, cela est une grâce pour vous. Vivez en tous vos frères et vos sœurs pour que tout s’accomplisse dans un mouvement d’amour. Gardez votre paix, car ce que vous vivez présentement est important pour eux. Ayez recours aux sacrements, car Satan va tout faire pour vous enlever la paix. Satan va troubler les plus priants en y mettant de l’orgueil dans leurs choix.

Faites attention, mes enfants, car Satan et ses démons sont autour de vous. Si, présentement, la grâce vous était accordée de voir les ténèbres, vous en mouriez de peur. Les anges sont auprès de vous pour vous aider. Les saints sont avec vous et ils intercèdent pour vous.

N’ayez crainte, enfants d’amour, ces jours sont des jours bénis. Ils vous amènent à vivre ce que vous devrez vivre. Inlassablement, donnez à Dieu vos souffrances. Faites pénétrer en vous les grâces de Dieu par votre oui et laissez à Dieu ce qui est à Dieu. Ce que je fais, je le fais par amour. Il n’y a que moi qui vous amènerai à votre résurrection. Je vous ferai goûter à ma Gloire. Enfants d’amour, maintenant, allez dans la paix de Dieu.

Q. Inaudible.

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que Dieu nous fait vivre en ces temps, c’est pour demain. Aujourd’hui, c’est le présent. Ce que nous venons d’obtenir ce soir nous aidera demain, et ce que nous serons demain nous aidera encore pour demain. Portons la croix. Nous allons passer par le même chemin que Jésus. Il ne nous fera pas éviter la Passion. Vous regardez dehors et vous savez qu’il y a des souffrances. Une souffrance acceptée est une souffrance d’amour, une souffrance donnée à Dieu est une souffrance qui nous accorde des grâces, car Dieu nous libère, Dieu vient guérir notre chair. Il vient arracher de nos vies le mal.

Notre âme est entre les mains des prêtres. Croyez-vous que les prêtres qui ont été attaqués depuis quelques années n’ont pas été dans la souffrance? Satan s’est acharné sur les prêtres et nous, nous n’avons rien vu. Nous avons laissé tomber notre chapelet, nous avons laissé tomber ce à quoi cela les maintenait dans la force de leur volonté humaine. Le sacerdoce ministériel est pur. On ne fait pas tomber un prêtre, on ne fait pas tomber Jésus, mais on fait tomber la volonté humaine. C’est la volonté humaine en le prêtre qui a été attaquée par Satan et c’est la volonté humaine en le prêtre que nous avons fait tomber. Ils ont besoin de nous, comme nous, nous avons besoin d’eux, mais eux, par le sacrement de l’Ordre, par leur ministère, ils nous nourrissent.

Jésus lui-même, par eux, nous nourrit de son Corps et de son Sang : nous recevons les grâces sanctifiantes. Tout cela est essentiel à notre âme. Nous avons besoin des grâces de notre âme pour notre chair. Nous sommes dans une chair assujettie au péché, nous sommes dans une chair mortelle, alors qu’elle aurait toujours dû être immortelle. Nous avons besoin de l’Église. Nous avons besoin de la Tête de l’Église, des membres actifs et des membres. Nous sommes les membres. Nous devons aller vers ceux qui nous montrent tout le temps comment être en activité. Nous avons quelqu’un qui prie pour nous : Benoît XVI, tout comme Jean-Paul II priait pour nous et tout comme les autres papes priaient pour nous.

Ne regardons pas la volonté humaine qui a fait souffrir l’Église. Oui, il y a eu des papes qui ont fait souffrir l’Église. Est-ce que c’est le pape ou la volonté humaine? Si c’est la volonté humaine, nous n'avons seulement qu’à nous regarder. Nous sommes la conséquence de ce que nous avons accepté : les péchés. Tout cela s’est fait parce que nous avons aimé notre volonté humaine. Jésus a dit : «Si Je vous avais demandé votre volonté humaine il y a quelques années, pas tellement loin, vous auriez dit non.» On n’était pas prêts à lui donner notre volonté humaine. Maintenant, on l’est, parce que nous avons goûté au fond du baril ce qui était amer, ce qui nous étourdit, ce qui fait que ça pique, là. Oui, nous avons goûté à cela et nous voyons que ça ne nous a pas apporté le bonheur. Il fallait vivre ces mouvements.

Maintenant, c’est le temps. Un temps nous est accordé dans l’éternité et nous allons le vivre jusqu’au bout avec les grâces du Ciel. Oui, nous allons aimer nos ennemis, nous allons aimer même les francs-maçons, parce qu'en dessous de tout ça, là, il y a un enfant, un enfant qui appelle : 'Qui va venir me sauver?', une âme qui supplie, une âme qui agonise : 'Est-ce qu’on va m’aider? Je ne veux pas connaître la mort éternelle, car j’appartiens à mon doux et adorable Jésus'. Croyez-vous qu’ils n’ont pas d’âme comme nous, nous avons une âme? Ils ont une âme, tout comme nous. Ils ont eu un père, ils ont eu une mère, tout comme nous; ils ont eu un grand-père, une grand-mère, tout comme nous; ils ont eu des grands-parents, ils ont eu des arrière-grands-parents. Est-ce que les arrière-grands-parents étaient des franc-maçons? La chair de la chair était à Dieu. Ils ont la même chair que nous. Alors, prions pour eux, prions.

Satan les veut. Ne laissons pas à Satan prendre ce qui est à nous. C’est notre chair qui va…, là. Nous allons être séparés de ce qui est à nous. Lorsqu’un enfant de Dieu va en enfer et qu’il choisit lui-même d’aller en enfer, savez-vous que nous sommes coupés d’un mouvement d’amour? Il fait en sorte qu’on soit pauvre d’amour. Plus il y a de nos frères et de nos sœurs qui tombent en enfer et plus cela appauvrit ce à quoi nous avons droit : à un corps parfait, à un corps qui contient le tout de Dieu. Nous sommes un tout.

Il y aura la fin du monde lorsque nous serons complets. Alors, arrangeons-nous pour qu’il n'y en ait pas trop en enfer, ça va être long. Prions, ayons confiance en Dieu. Alors, soyons dans nos jours de lumière avec Dieu pour nous préparer à vivre ces trois jours de noirceur. Amen, Seigneur.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il y a une autre question?

Q. Après ces trois jours de noirceur, il n’y aura plus de péché, on sera délivré du péché. Il y aura toujours la liberté dans le positif, dans le bien, à différents niveaux, selon les personnes. On ne sera pas télécommandés, on sera libres, mais on sera toujours dans le positif et chacun, au niveau où sa volonté positive voudra agir. On ne sera pas à égalité forcément, mais on sera tous dans l’unité. Mais chacun sera tellement dans la Volonté de Dieu, mais avec sa liberté et son niveau particulier dans l’harmonie avec les autres, bien sûr. Il n’y aura plus de péché et on ne sera pas télécommandés. Il y aura toujours la liberté, la volonté libre.

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous avons été télécommandés que par nos propres choix. Nous avons toujours été libres, toujours. C’est nous qui avons choisi, mais à l’instant où nous avons fait le mauvais choix, il y a quelqu’un qui nous a pris en main : Satan. Lorsque tout cela sera terminé, nous vivrons encore un temps sur la terre avec le Dominateur, mais nous aurons un cœur de chair, nous saurons qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Le mal ne nous atteindra plus, car il ne sera plus en nous. Satan ne peut nous atteindre que par ce qu’il y a en nous.

Oui, Seigneur.

Il y a quelques années, le Seigneur m’a montré quelque chose. Il m’a montré que des enfants s’amusaient entre eux, prenant des mauvais choix, ne voulant pas écouter ce que Dieu attendait d’eux : ils voulaient leur plaisir. Alors, là, ces enfants étaient plusieurs, dans une pièce comme ici, et ils s’amusaient entre eux. Là, j’ai vu un sarcophage. On a mis une personne à l’intérieur et on a fermé le sarcophage, et là, Dieu m’a fait voir ce qui se passait à travers du sarcophage. Je voyais la marque d’ici à aller jusque là (en montrant l'endroit par ses mains). C’était la fin d’une queue de serpent et ça s’en allait jusque-là sous la peau. C’était comme en relief et je pouvais voir aussi la couleur : c’était un noir vert, plus noir que vert. Cela s’était imprimé sous sa peau.

J’ai vu aussi des marques qui se formaient. Les marques étaient soit comme ça, comme ça; n’importe où, comme ça, il y avait des marques. Il y en avait qui étaient en double. C’était l’être qui était dans le sarcophage qui recevait ces marques et il y en avait beaucoup, et plus ça allait, plus il y en avait. Si bien qu’à un moment donné, là, ils ont ouvert le sarcophage et la personne est sortie du sarcophage; là, je voyais, je voyais ces marques. Ils étaient si nombreux! Et je voyais ces marques, mais eux, qui étaient là, je disais : "Mais, Seigneur, ils ne voient rien?" Alors, là, il m’a réveillée. Mais là, j’ai dit : "Seigneur, qu’est-ce que tu m’as montré?" «Je t’ai montré la marque de Satan, je t’ai montré les marques que les enfants ont faites en se laissant tenter par Satan.»

Ces marques sont en nous et il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup. Les anges déchus les voient. C’est un langage qu’ils ont. C’est comme s’ils savaient qu’un tel, un tel est faible devant le vol, un autre, un autre devant le mensonge. Nous avons ces marques en nous. Tout le monde a ces marques-là, mais d’autres en ont plus que d’autres ou c’est plus fort en relief. Alors, ils se servent des enfants de Dieu contre les enfants de Dieu.

Si une personne est un menteur, il a cette marque-là en lui. Il rencontre une autre personne menteuse, et là, il y a quelque chose qui se fait en lui : "Je ne suis pas capable de la sentir. Je ne me sens pas bien." On reconnaît qu’il y a, à l’intérieur de nous la souffrance et Satan et les démons peuvent se servir de ça. Ils peuvent se servir d’une personne qui a volé pour aller voir une autre personne pour la mettre dans une situation de vol; pas nécessairement la personne qui, elle, lui dit : "Tu peux voler", non, non, il s’en sert, tout simplement comme situation.

Si cette personne l’amène dans un magasin, alors qu’elle ait tenté l'autre à vouloir avoir une paire de souliers, il va se servir de cette personne-là pour amener l’autre là où lui veut l’amener; deux marques : le vol, et le vol fait que lui, il se sert de lui pour le rendre faible sans que lui le sache, il s’en sert pour affaiblir sa résistance à son refus. Alors, là, il peut l’inciter facilement à voler.

Et c’est ainsi pour tout ce qu’il fait : les enfants de Dieu contre les enfants de Dieu. Ce qu’il y a en nous et qui s’est logé en nous, et cela, depuis Adam et Ève jusqu’au dernier : il s’en sert. Il peut se servir de tout ce qu’il y a en nous. Voilà ce qu'est d’être assujetti au péché.

Nous sommes assujettis au péché, nous ne sommes pas capables de refuser une tentation. Nous allons communier et on revient au banc : 'Ah, il ne marche pas assez vite'. Et voilà qu’une pensée vient, seulement qu'une seule pensée! On vient de recevoir Jésus! On devrait être patient, mais on n’est pas capable, pourquoi? Nous avons une marque à l’intérieur de nous et là, elle se réveille, Satan nous la réveille. On n’est pas capable de refuser ça, alors là, ça sort : il s’est servi d’une personne, en avant, parce qu’elle, elle est tentée de marcher plus lentement parce qu’elle boite. Elle boite parce qu’un jour elle a eu un accident et cet accident-là a été provoqué parce qu’elle avait pris de la boisson.

Satan est assez subtil. Il a son temps. Son intelligence malsaine est au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer. Lui, il a conçu ses plans et il va le faire jusqu’au dernier qui aura une marque. Plus nous allons nous laisser purifier, plus ces marques vont diminuer, et plus ces marques vont diminuer et plus les démons vont chercher.

On se purifie en disant oui à Dieu, on se purifie en disant : "Je te donne mon impatience. Je te donne tous ceux qui sont comme moi : impatients. Ce qui m’a rendu ainsi, impatient, je te le donne." Trois mouvements : cause : le péché; choix : oui ou non, je suis tenté, à moi de choisir; conséquence : mon impatience. Lorsque nous donnons cela à Dieu, à notre Jésus qui est le Purificateur, ce qu’il fait : il enlève le mal et, de son feu d’amour, il purifie et il nous libère. Et ça, ce n’est que pour un mouvement. Inlassablement, nous donnerons : cause, choix et conséquence, mais cela appartient à Dieu. Prononçons notre oui d’enfants de Dieu.

Lorsqu’à l’intérieur de nous monte quelque chose qui s’est caché en nous, cela, c’est Dieu qui le veut : 'Je me souviens qu’un jour j’ai été à l’épicerie et j’ai pris de l’argent dans la caisse, alors qu’il avait le dos tourné.' Alors là, je donne à Dieu : je te donne ce mouvement, je te donne le choix que j’ai pris, je te donne la cause, j’ai été tenté par Satan. Tout cela, le Saint-Esprit va nous le montrer. Tranquillement, nous allons entrer à l’intérieur de ça, nous allons entendre et d’autres vont nous aider. Maintenant que le mouvement est commencé, il ne s’arrêtera pas. Nous allons vivre en enfants de paix.

Maman Marie nous a préparés. Reine de la Paix, elle a préparé notre cœur de pierre à être un cœur qui s’ouvre à la grâce. Maman Marie nous prend par la main. N’ayons pas peur de ce que nous allons découvrir, c’est le plus beau mouvement que nous allons vivre : la purification. Il n’y en aura jamais plus comme celui-là : il est unique. La purification de la chair ne se fera qu’une seule fois. Elle amènera, dans son mouvement d’amour, ceux qui vont connaître la joie de pénétrer dans un corps qui a toutes les grâces de la purification.

Les âmes du purgatoire, au moment de la résurrection de la chair, l’âme s’unira au corps et là il y aura un mouvement d’amour, puisqu’elles ont déjà prononcé leur oui. Toutes les grâces que nous obtenons! Tout cela se fera, car elles devront vivre leur purification de la chair, mais avec amour, parce qu’elles ont dit oui. Tout cela se fera et les âmes au Ciel, aussi. Les âmes au Ciel n’ont pas leur corps encore, leur corps est au repos, mais comme elles nous aident aujourd’hui! Les âmes du purgatoire intercèdent pour nous pour qu’on vive cette purification et les âmes célestes sont avec nous, parce qu’elles veulent faire la Volonté de Dieu. Nous sommes tous appelés à vivre en enfants de Dieu, enfants de la Divine Volonté. Amen, Seigneur. Merci, Seigneur.

Alors, si on se levait et si on profitait des feuilles que nous avons reçues pour faire un chant : la louange! Merci, Seigneur.

 

♪♪   Ta parole, Seigneur.

 

Témoignage de la Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci beaucoup. Il n’y en pas beaucoup qui me connaissent, hein? Je viens du Québec, du Canada. Nicole, en arrière, vient du Manitoba. Elle est venue habiter le Québec après son mariage. Alors, je suis une maman. J’ai trois enfants et je suis grand-mère de cinq petits-enfants. Vous pouvez vous asseoir une minute.

Avoir entendu la voix de Marie, cela s’est fait après une préparation; parce que, quelques années antérieures, je vivais des choses que je ne pouvais pas m’expliquer. C’était là, bon, on ne se pose pas de question, hein? Il y a eu des visions : ah! ce sont des rêves! Mon mari disait : "Tu ne regardes plus la télévision, là." Alors, on ne sait pas pourquoi on (voit) des choses. On voit des choses qui se passent les yeux ouverts et on ne sait pas pourquoi. On a des odeurs : en 99, j’ai commencé à avoir des odeurs de roses. Tout ça : "O.K. Seigneur, merci Seigneur." Je ne connaissais rien des messagers. Ce sont des messages qui passent. Je ne savais pas que la Mère de Dieu apparaissait. Je savais qu’il y avait Lourdes, je savais qu’il y avait Fatima, il y avait les saints : sainte Thérèse de Lisieux, mais je ne savais rien de tout ça. Je ne connaissais rien de la théologie. L’Évangile, je laisse ça aux prêtres parce que c’est trop compliqué pour moi. Alors, tout ça, je l’ai vécu dans l’ignorance. Le Seigneur l’a voulu ainsi.

Présentement, le Seigneur me tient totalement aussi dans l’ignorance : je ne lis pas de messages, je n’écoute pas la télévision, je n’écoute pas la radio, je suis constamment avec le Seigneur, constamment. De temps en temps, oui, il permet que j’aille voir mes enfants, mais je suis souvent avec lui. Souvent, mes enfants m'ont dit : "Maman, on t’a perdue quand on a perdu papa." En 2001, mon mari est décédé le quatre mars, après que j'ai eu la visite de Marie dans ma vie : premier janvier 2001, quinze jours plus tard, c’est Jésus qui vint parler à l’intérieur de moi. Alors, il m’a enseigné – Maman m'a donné (des grâces) pour que je sois toujours obéissante – jamais il ne m’a dit le pourquoi de ce que je devais faire : c’était à tous les jours qu'il m’apprenait l’abandon. S’il m’avait dit cela, j’aurais dit non, j’aurais dit : "Ah non, Seigneur, ça, ce n’est pas pour moi."

J’ai été 28 ans dans une garderie : en premier pour les autres, après au CLSC la pré-maternelle et chez moi. Je n’ai fait que ça garder des enfants. Mais, au tout début, j’étais coiffeuse – mais comme après le mariage, hein, on choisit nos enfants, c’était comme ça, j’ai élevé mes enfants à travers d’autres enfants. Et après, nous avons, mon mari et moi, toujours été dans la rénovation, c’est-à-dire qu'on prenait des logements qui demandaient à être rénovés pour pouvoir les habiter sainement. Alors, je commençais à être pas mal 'connaissante' dans la rénovation, vingt et quelques années là-dedans! Alors, en dernier, quand mon mari a perdu son emploi, nous avons acheté un immeuble de sept appartements, condamné par la ville, et tout ça parce qu'on n'avait plus les moyens, on avait tout perdu.

Quand j’ai débuté, j’ai dit : "Seigneur, pas un crayon : un marteau, mais pas un crayon! Qu’est-ce que tu veux faire de moi, Seigneur?" Je ne connaissais pas ce que c'était des groupes de prière. Je ne savais même pas ce que c’était que de faire de l’adoration devant le Saint Sacrement. J’allais à la messe à tous les dimanches. Je priais avant de me coucher. Je demandais à l’Esprit Saint d’augmenter ma foi, ainsi que celle de mes enfants. Je ne demandais pas grand-chose dans la vie : mourir et être devant Dieu, c’est tout ce que je voulais.

Alors, en 98, j’ai été me placer devant Marie et j’ai dit : "Maman Marie, je te donne ma vie. Je veux que mon mari aille au Ciel, ainsi que mon garçon." Ça faisait quelques mois que mon mari ne voulait pas venir à la messe avec moi, seulement quelques mois. Et mon garçon, lui, à l’âge de 18 ans, ne voulait plus venir à la messe. Il disait : "Maman, je prie, amène-moi à la messe, mais je m’ennuie à la messe." Alors, je l’amenais, mais mon cœur de mère, hein! On a peur pour nos enfants. Alors, j’ai donné ma vie. Moi, je pensais bien qu’elle était pour prendre ma vie, mais autrement que ça! Alors, ils ont pris ma vie complètement. Ils l’ont chavirée de A à Z, et maintenant je vis du Z à A. Alors, je ne sais pas trop, trop ce qui m’attend demain, je n’ai pas à le savoir.

Ce que vous avez entendu ce soir, je ne le sais pas plus que vous; je l’entends et je le répète. Mais moi, je vais avoir les enregistrements que vous, vous pouvez avoir, et là, je vais écouter ce qui s’est dit afin que je puisse, moi aussi, vivre ce mouvement d’amour. Nous sommes à l’école de l’Amour et cela est pour la terre entière.

Vous savez, aujourd’hui, j’ai été à Paris, à la rue du Bac; alors, je suis arrivée là-bas pour la messe. Oh, mais Maman Marie, elle m’attendait, hein! Alors, moi, je suis allée lui demander une grâce. Ils disent ça, au bas de l'autel : demandez. Alors, je lui ai dit, mais ce n’est pas moi qui le lui ai demandé, c’est Jésus qui l’a demandée pour moi : j’entends la voix. Alors, la voix disait : "Marie, donne-moi ton regard afin que je puisse regarder mes frères et mes sœurs comme toi tu les regardes. Donne-moi ton amour afin que je puisse t’aimer comme tu veux que je t’aime, comment aimer ton Fils comme toi tu l’aimes".

Alors, j’ai été m’asseoir parce qu’on nous a dit que la messe commençait. Mais voilà que les larmes viennent. Ah! que j’ai pleuré! Mais j’ai pleuré : "Mais qu’est-ce qu’il y a Maman? Pourquoi tu me fais pleurer comme ça?" Là, je n’étais pas capable d’écouter la messe : "Maman!" Puis là, ça a monté et toute cette douleur, cette douleur-là, et là j’ai compris. J’ai compris (que) je ne voulais pas parler de ceux qui étaient en dehors du mariage, – parce que je prie pour eux, je me veux pour eux, je sais que Dieu les aime – alors, il voulait que j’aille parler. Qu’est-ce que je vais dire? Je ne connais rien. Je sais que ce n’est pas moi qui le dis, mais il reste qu’il y a des choses que j’aimerais garder pour moi parce que je ne veux pas faire de peine à mes frères et à mes sœurs.

Lorsqu’on regarde des personnes qui viennent à nous et qui disent : "Je suis dans le péché, ça fait trente ans", j’ai le goût de pleurer avec eux autres. Je veux les serrer tellement fort et dire : "Ce n’est pas de ta faute, c’est la faute de Satan. Tu es comme moi. Si j’ai péché, combien on a tous péché ensemble! C’est ensemble qu’on a fait ça." Ça, je le porte tellement souvent. Elle voulait que j’aille parler de ça devant mes frères et mes sœurs. J’ai dit : "Bien voyons, ils vont avoir de la peine!" Mais Maman Marie, elle le voulait : «Donne-toi.»

Quand j’ai eu reçu Jésus d’amour, parce que je ne voulais pas aller communier, je me sentais tellement pécheresse. Comment est-ce que je peux me présenter devant mon Jésus, alors que je sais qu'en moi je porte l’adultère, en moi, je suis comme eux? On ne peut pas se séparer d’eux, pas quand on entend pendant sept ans la voix de Dieu qui se penche sur eux, qui pleure sur eux, qui les veut.

Alors, j’ai dit : "Comment est-ce que je peux recevoir Jésus maintenant?" Alors, j’ai attendu, mais elle ne m’a pas donné de réponse, Maman Marie, pas tout de suite. Je pensais que je n’étais plus pour recevoir Jésus, plus jamais, tant qu'il n'y aura pas le dernier qui aura prononcé son oui à Dieu. Ah, j’ai dit : "Oui, Maman, je suis prête à vivre ça pour toi, par amour pour ton Fils." Alors, elle m’a dit dans le silence de faire la Volonté de Dieu. Il ne m’a pas donné de réponse. La minute que j’ai passée, là, à attendre, à regarder les autres qui allaient communier en me demandant : "C’est la dernière fois, hier, que j’ai reçu mon Jésus d’amour". Il attendait : j’ai attendu.

Tous les autres allaient communier, jusqu’au moment où j’ai entendu Jésus : «Écoute ma Mère.» Et c’est après qu’elle m'a dit : «Va». Là, je suis allée. Quand j’ai reçu Jésus, une grande joie était en moi. Là, j’étais prête, j’étais prête parce que là j’ai compris que ce n’est pas seulement dans la prière qu’il faut agir. Il faut les regarder dans la souffrance, c’est vrai. Il faut prier avec eux, mais aussi il faut leur dire que Jésus les aime, et puis ce n’est pas nous, avec ce que nous sommes, qui allons les consoler afin qu’ils puissent avancer vers la Lumière. On ne le sait pas, nous, qui sont mariés ou qui ne le sont pas : combien ont reçu le sacrement du Mariage, et si ça n’a jamais été un mariage!

Lorsqu’une jeune fille est battue, violée, et que le père dit : "Tu vas le marier", alors qu'elle est enceinte; au bout de quinze ans, elle se fait toujours battre et violer par celui qu’elle a marié : elle a marié son violeur. Est-ce qu’on peut juger? Dieu le sait. Dieu seul le sait, alors aimons sans condition : c’est ce que Dieu attend de nous.

Voyez-vous, on est tous pareils. Moi, je suis comme vous. Il a été me chercher, puis il m’amène en avant, hein? Alors, il va tous aller vous chercher parce que je ne serai pas la seule, lorsque le moment sera venu. Tous ceux qui auront vécu dans cet amour : savez-vous combien de fois ils vont vouloir entendre parler de leur Dieu d’amour? Oh, la, la, tout le temps! Ce que nous savons, aujourd’hui, nous en parlerons. Nous ne serons pas au-dessus d’eux, mais nous leur dirons combien Dieu était amour pour eux. Ils le sauront, mais ils voudront l’entendre.

Nous sommes à l’école de l’Amour. Nous sommes les fruits qui ont poussé sur une vigne dont il y avait beaucoup d’épines. Aujourd’hui, Jésus vient enlever les sarments pour qu’on soit un bon vin parce qu'on aura à se laisser goûter par les autres. Il a commencé, c’est le temps où il prépare son vin. Alors, laissons-nous presser dans le pressoir, il en sortira de nous un bon vin d’amour. Alléluia, Seigneur.