Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Malakoff, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2009-03-01

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que vous m’entendez? La Parole du Seigneur vient atteindre les cœurs et non pas vos oreilles. Ce que vous allez entendre, c’est ce qui va vous faire comprendre que nous avons bouché nos oreilles. Nous avons été incapables de comprendre la grandeur de la Parole de Dieu, la nourriture de Dieu, l’amour de Dieu. Nous avons marché toute notre vie comme des êtres qui ne voyaient pas la Lumière, alors que la Lumière du monde était venue à nous, alors que la Lumière du monde a parlé en notre cœur. Ce n’est pas parce que nous sommes en 2009 que Dieu vient juste en ces temps pour nous parler. Dieu parle depuis tout temps. Dieu parle depuis la Genèse.

Nous sommes les enfants de Dieu, nous sommes de la Matière Parfaite : Jésus fait Homme, Dieu fait Homme, Matière Éternelle, Matière Parfaite. Il n’y en a qu’une. Ce n’est pas nous, c’est Jésus, le Fils de Dieu qui a montré aux anges ce qui était visible. Dieu contient l’invisible et contient le visible. Lorsqu’il s’est montré à ses anges, c’est parce que c’est son Père qui le voulait. La Matière se montrait à l’Éternel, car l’Éternel contient la Matière. Son Père voyait la beauté de ce qu’il était : la Matière, et le Fils montrait ce que son Père est. Ce mouvement était parfait. Le mouvement de Dieu est parfait, qu’il soit invisible ou visible, le mouvement est parfait, car Dieu est l’Amour et l’Amour est le mouvement. L’Amour donne, l’Amour reçoit, l’Amour ne cesse de se donner, telle est sa puissance. Une puissance telle que Dieu est trois : Père, Fils et Esprit Saint : unité d’amour, un seul Dieu, une seule puissance.

Les esprits qui ont été témoins de cet amour devaient reconnaître cet amour parfait. Ils devaient reconnaître qu’ils étaient devant l’Amour. Ils n’étaient pas, eux, Dieu, ils étaient les esprits purs. Mais l’Esprit Pur était devant eux et ils devaient s’incliner, ils devaient le reconnaître.

Mais Lucifer n’a pas reconnu ce qui était devant lui : il a refusé la Lumière. Comme il a refusé la Lumière, il est devenu le Prince des ténèbres. La Matière Parfaite se montrait, la Matière Immaculée, Éternelle, dans son mouvement d’amour se montrait. Nous sommes de la Matière Parfaite. Dieu a dit à ses apôtres : «Vous étiez». Où ils étaient? Ils vaguaient dans l’air jusqu’au moment où ils devaient naître? Non, ils étaient en Jésus, en la Matière Parfaite. Chacun de nous, nous venons de la Matière Parfaite : Jésus.

Dieu, lorsqu’il créa Adam sur la terre mais Adam était déjà créé il accomplissait sa Volonté, sa Divine Volonté, au moment où lui le voulait : dans son éternité, dans son mouvement parfait où l’être humain devait reconnaître qu’il était de, reconnaître qu’il venait de Dieu, de l’Être Parfait. Voilà pourquoi nous somme êtres, nous sommes êtres par l’Être Parfait. Nous ne pouvons pas l’être par nous-mêmes, nous venons de Dieu. Tout est de Dieu. Nous devons le reconnaître. Adam a reçu tout de Dieu. Tout ce qu’il voyait autour de lui avait été donné à Adam, parce qu'Adam contenait tout.

Prenez tout ce qui est sur la terre, l’homme le contient. Que ce soit l’eau, que ce soit l’air, que ce soit le feu, que ce soit tout ce que la terre contient : vitamines, minéraux, tout était en l’homme. Pourquoi? Parce que la terre a été donnée à l’homme. L’homme était, avant la terre, en Jésus, en Dieu, en son Créateur. Lorsque le mouvement voulu par le Créateur s’accomplissait, c’est qu’il accomplissait son Vouloir. Tout était devant lui. Comment ne pas regarder la Volonté de Dieu comme étant dans son accomplissement pour lui, pour son amour? Lorsque le Père regarde son Fils, il regarde ce qu’il est. Il est toujours dans son mouvement d’amour. Alors, lorsque l’homme fut, il était dans son mouvement d’amour. Il voyait ce qu’il voulait pour lui : l’amour, car il sortait de lui la vie, il sortait l’amour, et l’amour se donnait et la vie se reconnaissait toujours dans son mouvement d’amour; sa lumière était ce qu’il était devant lui, mais la lumière devait reconnaître qu’elle venait de la Lumière.

Nous sommes enfants de la Lumière. Nous sommes créés, afin que nous puissions reconnaître que nous venons de Dieu et que Dieu a mis son amour en chacun de nous, parce que l’amour ne peut pas ne pas se donner. L’amour c’est un don, c’est un mouvement qui ne cesse de se recevoir; alors, nous devons reconnaître que notre chair est parfaite. Puisque Jésus a dit ces paroles : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait», alors il nous disait que nous étions parfaits. Mais à cause de la volonté humaine, l’homme écoutait les paroles du Christ. Il ne comprenait pas les paroles du Christ, il ne pénétrait pas dans la lumière, parce qu’il ne se savait pas être dans la lumière à cause de sa volonté humaine. L’homme devait être toujours dans son mouvement d’amour : la Divine Volonté, volonté qui vient de Dieu, volonté qui nourrit, volonté qui ne cesse d’être dans son complément.

Nous devons nous regarder comme Jésus veut qu’on se regarde : des enfants prêts à reconnaître qu’il n’y a qu’un seul Dieu et que nous devons renoncer à nos dieux. Le premier dieu que nous devons renoncer, c’est nous-mêmes. Lorsqu’Adam écouta Ève, la vie écouta la vie qui venait de lui et il se laissa séduire par sa propre vie, car Ève venait d’être créée avec la chair d’Adam. Alors, c’est Adam qui reçut la vie et elle, elle reçut la vie de ce qu'Adam avait reçu de Dieu; alors, elle devait être obéissante à celui qui avait reçu la force de Dieu. Mais lui se laissa séduire, il se laissa séduire par lui-même, car il voyait la vie, il voyait en Ève ce qu’il était : la beauté de Dieu, l’intelligence de Dieu. Ève était à l’image de ce que Dieu voulait pour elle devant Adam. Adam recevait de Dieu son amour lorsqu’il regardait Ève et Ève en faisait de même. Il ne devait pas être séduit par lui-même. C’est le tentateur qui s’est approché et qui a fait un mouvement. En faisant un mouvement qui se laissait connaître, lui a voulu connaître. Il ne devait pas connaître autre que ce que Dieu voulait lui faire connaître, il ne devait pas connaître par lui-même, il devait aller vers Dieu, mais il n’a pas été vers Dieu.

Ce choix, nous le portons tous. Nous sommes séduits par notre chair. Nous ne voulons pas quitter cette chair qui se doit être au repos afin d’aller vers notre premier jugement. Pourquoi cette séduction? Parce que nous l’avons en nous. Adam, lorsqu’il choisit de connaître le bien et le mal, il voulut se mettre à l’égal de Dieu afin de converser avec Dieu. Mais Dieu, lui, n’avait donné que de l’amour à son enfant. Il n’avait pas mis le mal en lui afin qu’il puisse connaître le mal. Dieu connaissait ce qu’était le mal, car ses anges, ses anges avaient dit non à Dieu et le mal s’était fait voir. Adam ne devait pas connaître cela. Nous ne devions pas connaître cela. Mais Dieu est un Dieu d’amour et l’amour donne, l’amour ne force pas, l’amour c’est gratuit, l’amour ne cesse d’être dans son mouvement. Alors Dieu voulait faire connaître à ses enfants qu’ils devaient être dans ce mouvement; alors il a donné à Adam ce qu’il était : cette liberté, une liberté d’amour. S’il avait forcé Adam, cela n’aurait pas été une liberté d’amour, ça aurait été de l’esclavage encore : ce que nous connaissons et que nous ne voulons pas.

Dieu ne veut pas cela pour nous et nous le ressentons en nous. Dieu a toujours voulu ses enfants libres, alors il a laissé cette liberté-là en chacun de nous et c’est avec cela qu’Adam a choisi. Il a choisi de connaître le bien et le mal et cela a frappé son âme, a frappé sa vie spirituelle. À cet instant, l’âme ne pouvait plus regarder son Dieu, car elle se savait maintenant être dans la désobéissance. Elle qui était devant la Lumière, elle qui se nourrissait d’amour, elle qui était toujours enveloppée du mouvement de Dieu, la grâce de Dieu, se voyait maintenant dans une tache, comme si une ombre avait passé dans sa vie. Elle ne pouvait plus se reconnaître telle qu’elle était. Elle, la lumière pour l’enfant, voyait qu’elle était devant son Dieu indigne. Et ce qu’Adam a ressenti de l’extérieur venait que sa vie spirituelle ne pouvait plus donner à Adam ce qu’elle était : la perfection devant son Créateur, devant son Dieu. Voilà pourquoi Adam reconnut qu’il avait honte de se présenter devant Dieu : son Père, son Créateur, son Amour, sa Lumière, son Intelligence, sa Pureté. Tout cela, il venait de le connaître et Ève le connut.

Nous avons eu cela en notre âme. Lorsque Jésus est venu sur la terre, il est venu parce que son Père l’a voulu. Lorsqu’il institua le sacrement de la lumière, de la puissance, de l’amour du Père pour son enfant, de l’enfant pour son Père : le sacrement du Baptême : 'je renais, je me reconnais être enfant de Dieu, je me sais aimé de Dieu, j’ai des droits d’enfant de Dieu, car mon Père m’a protégé jusqu’à ce jour'. Tous les enfants se reconnaissaient à cet instant en Jésus comme étant aimés du Père et protégés. Oui, on se reconnaissait protégés par le Père, car le Père avait donné son Fils, Celui qui devait prendre tout ce qui devait nous faire souffrir depuis Adam jusqu’au dernier qui devait connaître le péché. À cet instant, on s’est vus, on s’est vus aimés de Dieu, on s’est vus entourés par la puissance de Dieu. Tout ce que nous étions a tressailli.

Cela est dans l’éternité, dans le mouvement de Dieu. On ne peut pas se séparer du mouvement de Dieu. Nous sommes des petits verbes dans le Verbe. Alors, il accomplissait la Volonté de son Père et, par ce fait, nous entrions dans la Volonté de son Père. Ce n’est pas nous qui pouvons dire : "Je veux le baptême", c’est son Père. «Je veux le baptême pour vous, je veux vous faire renaître à la vie, à la vie spirituelle, à la vie éternelle, à cette vie que moi j’ai insufflée en vous. Venez à mon Fils et vous vous reconnaîtrez être aimés de moi, parce que celui que j’ai créé, mon premier, mon bien-aimé, m’a dit non. Alors, écoutez-le, écoutez mon envoyé. Il vient vous parler de moi, il vient vous parler de mon amour.

Approchez, mes enfants. Mon amour pour vous est inconditionnel. Je parle à votre âme, je saisis votre âme et je la fais renaître dans sa beauté, afin qu’elle se reconnaisse être toujours dans la lumière. Je n’ai point voulu pour elle les ténèbres, car les ténèbres ne devaient pas connaître ma beauté. Vous êtes à moi, vous m’appartenez. Tout ce que je vous ai donné est en vous. Approchez-vous et venez goûter à l’Eau vive qui coule en vous. Tout ce que j’ai créé est parfait. Il n’y a pas une goutte d’eau sur la terre qui est imparfaite. L’eau vient de moi, l’eau est parfaite, venez vous laver, car ce que je veux pour vous est immaculé.

Le Baptême est un baptême d’amour inconditionnel pour l’enfant qui se reconnaît être aimé inconditionnellement par notre seul Père, un Père Éternel, un Père qui a voulu ses enfants malgré le non et malgré tous les non qui devaient faire suite à celui-là, car lorsque Caïn leva la main sur la chair, il leva la main sur le choisi de Dieu. La Chair du Fils de Dieu portait cette chair depuis toute éternité, et cette chair venait de connaître une souffrance, et Jésus connut cette souffrance. Croyez-vous que Jésus, qui a porté Abel en sachant qu’Abel venait de la chair de la Chair Parfaite, Immaculée, a été indifférent à sa douleur? La douleur pénétra le Fils et le Fils voulut prendre cette douleur, afin que cette douleur ne puisse pas nous empêcher d’avancer sur le chemin de la vie qui nous conduit vers son Père. Chaque pas du Christ a été un pas d’amour pour nous dans notre vie et nous allons le vivre, nous allons le comprendre.

Lorsque Caïn frappa son frère, Caïn aussi fut en Jésus. Caïn aussi fit souffrir le Fils bien-aimé du Père, la Chair Éternelle, car il souffrait, il souffrait parce que cet enfant était dans la tentation et la tentation faisait souffrir la chair. Il se servait de la souffrance afin d’atteindre son but. Satan, le tentateur, s’est approché de Caïn, il le tenta, car Caïn portait le mal, il portait la souffrance. Et lorsqu’il tenta Caïn, Caïn choisit d’écouter sa souffrance. Il ne refusa pas sa souffrance, il se regardait et voulait se consoler. Lui qui devait n’avoir de consolation que par Dieu voulait lui-même se consoler. Il voulait lui-même arracher de lui cette souffrance. Alors Satan amplifia sa souffrance, parce que lorsque Caïn, en sa chair, ne refusa pas la pensée qui voulait pénétrer son mouvement de vie, il lui laissa de la place : un mouvement de vie venait de connaître un venin. Lorsque Satan s’est approché, il s’est approché tranquillement, tout comme il s’est approché d’Ève pour aller rejoindre la vie : Adam. Satan a fait la même chose. Il s’est approché tranquillement et il a fait ressentir à la chair la tentation, parce que la chair maintenant était dans un choix : choisir le bien ou choisir le mal. Elle connaissait maintenant la faiblesse. Et lorsque Satan s’est approché de Caïn, il tenta la chair : "Regarde ton frère, ses offrandes plaisent à Dieu plus qu'à toi". Il devait refuser cela, mais il ne l’a point fait. Parce qu’il ne l’a pas fait, il choisissait de dire oui à une tentation; alors cette tentation pénétra et elle alla prendre un mouvement de vie : une pensée venait d’être empoisonnée par le mal : Satan, la comparaison.

Dieu nous a tous créés pareils. Il a mis son amour en chacun de nous. Il ne veut pas qu’on se compare, il ne veut pas qu’on soit plus supérieur à un ou à un autre. Il nous veut tous comme ses enfants : égal. Ce qu’il a mis en Adam, il l’a mis tout entier. Lorsqu’Ève reçut de Dieu une partie de la chair, la vie pénétra. Tout ce qu’il y avait en Adam ne manquait pas en Ève, tout était là, tout était complet. Alors, c’est ainsi que nous sommes créés. Pourquoi avons-nous en nous la comparaison? Il a fallu que cela entre en la chair, il a fallu que la comparaison, qui est dans le mal en Satan, soit en nous. Ce n’est pas que Satan possédait Caïn, mais il a fait entrer du venin.

Le mouvement de Dieu est parfait. Nous sommes en Dieu, nous sommes en le Fils et le Fils est le Verbe; alors, nous sommes en mouvement. Toujours et toujours le Créateur et l’enfant : le Créateur qui donne sa vie, l’enfant qui reçoit. Toujours dans ce mouvement de perfection, toujours cette nourriture qui vient du Créateur pour l’enfant. L’enfant reçoit l’amour du Père et l’enfant est comblé par le Père, et l’enfant redonne au Père ce qu’il attend de son enfant; alors l’amour ne cesse de se mouvoir.

L’amour, c’est ce que nous sommes. Comme le Père est en le Fils et le Fils est en le Père, ce mouvement fait la Troisième Personne de la Trinité. Toujours ce mouvement d’amour qui ne cesse de se donner. Entre le Père et le Fils, il y a le mouvement, le mouvement de la puissance. Ce mouvement est si puissant, si amour, si présent, que la Troisième Personne est l’amour, l’amour du Père, l’amour du Fils. Nous, entre le Père et l’enfant, il y a le mouvement, il y a l’amour, il y a la vie éternelle, la grâce qui ne cesse de se donner, de se donner. Le Fils qui fait tout pour nous, le Fils qui se donne, le Fils qui reçoit et qui présente à son Père. Tout ce qui est en nous vient de Dieu, tout ce que le Fils nous a donné vient de son Père.

Alors, lorsque Caïn accepta, il choisit d’écouter et, avec l’écoute qui est de Dieu, il se laissa prendre dans le mouvement de comparaison : en lui venait de rentrer ce qui ne devait pas entrer; alors un mouvement connaissait du poison. Alors, ce mouvement, qui était la vie, il pensait, il pensait, il est devant Dieu : 'Dieu agrée son offrande et Dieu n’agrée pas mon offrande'. Cela faisait souffrir. Il devenait jaloux de son frère. Mais il ne connaissait pas la jalousie, il ne pouvait pas être jaloux de son frère, il fallait que cela vienne de l’extérieur pour se faire connaître en lui. Alors, tout simplement, avec ce que Satan avait fait en luice mouvement qui a rendu malade alors il s’est servi de ce mouvement malade pour atteindre son but : "Il est mieux que toi". Alors là, la comparaison mettait Caïn dans la douleur. La douleur se faisait connaître et là, il accepta la jalousie. "C’est vrai, il va être mieux que moi, lui? Dieu va le préférer?" Alors il devenait jaloux, il voulait que ce soit lui et non pas Abel. Cette souffrance, maintenant, était entrée en lui. Cette jalousie, sa chair maintenant la connaissait.

Satan pouvait toucher maintenant son cœur, son cœur qui ne voulait être que pour Dieu. Lorsque Dieu dit à Caïn : «Où est ton frère?» "Je ne le sais pas". Déjà, il avait fermé son cœur à Dieu. Dieu le voulait amour, Dieu voulait qu’il soit repentant, mais il fermait déjà son cœur; alors, il voulut se défendre. Il venait de se défendre lorsqu’il a dit : "Suis-je le gardien de mon frère?" À cet instant, il se cacha derrière lui; il voulait cacher à Dieu ce qu’il était. Sa propre souffrance, il voulait la cacher derrière lui, mais Dieu voyait en lui sa souffrance, et Dieu lui dit qu’il était indigne. Mais il supplia : "Ne m’envoie pas comme çà", et Dieu lui dit : «Tu seras marqué, on ne te touchera pas». Alors Caïn partit avec sa souffrance.

En chacun de nous, nous avons des souffrances. Nous avons marché sur la terre avec une chair qui se souvient. Toutes les souffrances que nous connaissons dans notre vie viennent du refus à Dieu, viennent des tentateurs. Constamment, Satan et les démons se servent de ce que nous, nous avons en nous, pour nous inciter à toujours faire de mauvais choix. Pourquoi choisissons-nous toujours de faire le mal? Parce que Satan nous connaît. Il sait frapper. Il a lui-même fait en sorte de nous faire goûter à sa malice, afin que nous puissions toujours tomber dans ses pièges. C’est comme si on était devenus à son image, non à l’image de Dieu, à son image : on ne se reconnaît plus, on ne cesse de pleurer sur nous-mêmes, on ne veut pas faire de gestes et pourtant on les fait, on se cache à nous-mêmes que nous sommes faibles, que nous choisissons le mal, on se donne des excuses : 'ah! ce n’est pas grave, c’est un petit mensonge, fallait pas que je lui dise qu’elle était mal coiffée, ça lui aurait fait de la peine', alors qu’à l’intérieur de nous on savait. Parce qu’on avait de l’orgueil en nous, on savait qu’elle n’était pas bien peignée, on ne voulait pas le lui dire. Lorsqu’elle s’est vue dans le miroir, elle s'est dit : "Il est bien menteur, il ne m’a même pas dit que je n’étais pas bien peignée, le vent m’avait toute décoiffée".

Le mensonge, aussi petit soit-il, est contre nous. Jésus n’aime pas le mensonge; aussi petit soit-il, Jésus ne nous veut pas dans le mensonge. À l’instant où nous, on accepte de ne pas dire la vérité quelle qu’elle soit, c’est que nous choisissons le mal, nous ne choisissons pas la Lumière. En la Lumière, il n’y a pas de mensonge, en la Lumière, il n’y a que Dieu et Dieu connaît tout, Dieu sait tout, Dieu est présent en notre vie. Alors, Dieu vient parler en notre cœur afin que nous puissions nous maintenir dans sa vérité, non plus dans notre vérité, parce que maintenant nous sommes des enfants de péché en notre chair. Notre chair doit se laisser purifier par le Christ, afin qu’elle ne soit plus assujettie au péché. Notre chair qui était incorruptible est devenue corruptible à cause de tout ce que notre chair connaît.

Nous sommes mouvement d’amour. Chaque pensée fait partie de notre chair, mais nos pensées sont empoisonnées : 'Oui, je veux lui dire la vérité, oui, mais j’en suis incapable. Il faut que je lui dise, mais comment? Je vais contourner, ainsi je n’aurai pas besoin de toute lui dire la vérité'. Cela est une souffrance pour nous. Nous nous faisons souffrir et nous faisons souffrir notre prochain : c’est contre nous. Notre chair est contre nous. Nous souffrons et plus nous souffrons, plus nous ne voulons pas souffrir, plus nous ne voulons pas faire souffrir les autres, alors nous nous comportons contre ce que nous sommes. Nous sommes enfants de Dieu et nous ne voulons pas nous comporter comme un enfant de Dieu. Oui, c’est vrai que nous le faisons par ignorance, mais nous le faisons, et cela donne de la nourriture à Satan et aux démons, et ils s’en servent encore contre nous; constamment, constamment, ils s’en servent contre nous. Tout ce que nous sommes est devenu mouvement malade. Nous sommes prisonniers dans une chair qui ne veut plus souffrir, mais qui ne sait plus comment ne plus souffrir.

Dieu vient nous démontrer son amour afin que nous puissions nous pardonner, car il va en falloir des grâces que nous allons obtenir dans les sacrements. Satan a tout fait pour attaquer les prêtres. Il a abaissé les prêtres, Satan, depuis que Jésus a institué le sacrement de l’Ordre. Satan s’est attaqué aux prophètes, car ils parlaient au nom de Dieu. Satan s’est attaqué à tous ceux qui étaient les guides afin de nous amener à Dieu; il ne les voulait pas entre son bon vouloir et nous. Dieu nous a toujours envoyé sa Volonté, toujours et toujours. Les prophètes ne parlaient pas si ce n’était que Dieu le voulait. Ils disaient ce que Dieu voulait et lorsqu’ils se sauvaient un petit peu, Dieu allait les chercher. On a seulement qu’à penser à Jonas. On a aussi à penser à Moïse : "Je ne suis pas capable de parler". Il a été chercher son frère.

Dieu fait sa Volonté et on n’arrêtera pas la Volonté de Dieu. Nous devons marcher sur le chemin qu’il nous a tracé. Chaque conséquence, de siècle en siècle, que l’homme dut vivre, c’est parce qu’il n’écoutait pas les guides, c’est parce qu’il n’écoutait pas les prophètes. Ils ont fait à leur tête et alors ils ont dû vivre leurs conséquences. Leurs conséquences, c’est la guerre, la domination, c’est se sentir seul devant Dieu, car lorsque le peuple de Dieu se sentait seul, loin de Dieu, là il se remettait à crier vers Dieu. Il fallait que cela ils y goûtent, afin qu’ils réapprennent à crier vers Dieu, et à l’instant où ils criaient vers Dieu, Dieu se penchait sur eux et il leur démontrait qu’il les aimait. Et le peuple de Dieu a continué jusqu’au moment où la Lumière est venue et la Lumière se fit entendre, se fit voir, se fit sentir et se fit goûter.

Nous goûtons à l’amour de Dieu le Père pour chacun de nous. C’est à ce moment-là que nous, on a pu nous regarder. C’est à ce moment-là que nous avons pu reconnaître que le pardon de Dieu est pour nous, car tout ce que Jésus a accompli s’est accompli dans la Divine Volonté, et nous étions en la Divine Volonté. Ce temps, ce temps que nous vivons sur la terre est présent en Dieu. Nous nous accomplissons dans la Volonté de Dieu et la Volonté de Dieu est éternelle. Réalisons qu’en ce moment même, nous sommes dans l’éternité du Fils de Dieu. Nous ne sommes pas ici parce que nous le voulons, nous nous accomplissons dans la Volonté de Dieu. Nous vivons dans l’éternité une vie éternelle. Il n’y a pas deux vies, il y a une vie : une vie éternelle. Si nous ne voulons pas de la vie éternelle, c’est que nous voulons de la mort éternelle, mais nous sommes en la Vie Éternelle. Nous nous accomplissons à cet instant dans cette éternité pour comprendre ce que nous avons fait en notre chair. Nous devons reconnaître avant tout cet amour inconditionnel du Père pour tout accepter ce que nous allons vivre.

Nous avons accepté pour notre âme la grâce sanctifiante. Notre âme est entre les mains du Christ, entre les mains du Christ-prêtre. Tout prêtre est le Christ, ne nous trompons pas. Le Christ-prêtre est pour nous la présence même de Jésus qui se laisse voir, mais nous devons aussi ne pas être aveugles. Le prêtre aussi a sa volonté humaine, le prêtre a sa chair qui souffre. Il a accepté de connaître le glaive que Marie, elle, elle a connu. Car un homme qui accepte de prendre comme devoir tous les enfants de Dieu, afin de les maintenir dans la grâce, accepte ce que le Fils a accepté du Père. 'J’accepte de mourir par amour, par amour pour eux devant toi, Père. J’accepte d’être ce que le Fils accepte'. Car un prêtre est ainsi, mais à cause de sa chair, il a un glaive en son cœur, car il se sait être faible devant le péché et la Mère de Dieu a accepté de soutenir tous ceux qui étaient pour être le représentant de son Fils, car elle connut la souffrance, elle connut tout ce qu’on était pour faire endurer à son Fils, en sa chair, en son cœur.

Lorsqu’un homme accepte d’être un prêtre, il accepte d’avoir le Cœur du Christ, un cœur de prêtre, un cœur d’amour qui est prêt à tout. Il renonce à sa vie d’homme, mais sa chair se souvient; elle est toujours dans cette souffrance, toujours et toujours. Il doit en payer le prix. Oui, il la paie cher, parce qu’il l'accepte par amour avec les grâces que Marie a obtenues. Marie a obtenu toutes les grâces. Elle est la Comblée de grâces, elle est la Dispensatrice de toutes grâces. Nous, nous devons reconnaître que c’est une grâce pour nous d’être entre les mains de tout prêtre qui est le Christ-prêtre. Lorsqu’il y a des prêtres, il y a un Christ-prêtre, donc, ils sont tous pareils. Çà, c’est la grâce, mais nous ne la vivons pas cette grâce. Parce que nous, avec notre pensée malade, avec notre écoute malade, notre regard malade, nos paroles malades, nos gestes, nos sentiments malades, nous jugeons. Nous ne prions pas assez. Nous oublions. Nous nous maintenons d’égal à égal. Nous les repoussons, parce que Satan se sert de nous contre eux. Les enfants de Dieu font souffrir les enfants de Dieu. Comme notre chair souffre, alors Satan se sert de notre chair afin de les maintenir dans leur chair souffrante, car c’est là qu’il peut les attaquer. Il ne peut pas attaquer le cœur du prêtre, car le cœur, il est en le Cœur du Christ qui coule son Sang en son cœur.

Nous devons être en connaissance de cela afin d’aller là où Dieu nous veut : vers les sacrements, vers la nourriture que notre âme nous supplie, que notre âme nous supplie d’aller. Elle ne cesse de nous donner des grâces de miséricorde qu’elle reçoit au moment de la Pénitence. Alors, ne privons pas notre âme d’aller recevoir ce dont elle a besoin pour nous nourrir. Nous devons nous reconnaître petits, nous devons cesser d’être des dieux. Mettons-nous à genoux devant notre Créateur au pied de la Croix. Allons lui demander pardon, n’ayons pas honte. C’est bon de se laisser aimer par Dieu, c’est bon de goûter à cet amour, à ce besoin que nous avons en nous, car ce besoin est en nous. Notre âme est à nous, on ne peut pas séparer notre âme de l’enfant de Dieu.

Notre âme, c’est la beauté de Dieu qui se reflète en nous. C’est là qu’on se reconnaît être beau, c’est là qu’on se reconnaît être dans la paix, dans la joie, de vouloir crier : "Oh, mon Dieu, tu t’es penché encore une fois sur moi alors que je t’ai oublié, parce que j’ai insulté mon frère, j’ai insulté ma sœur; j’ai levé la main sur mon enfant; j’ai été infidèle envers mon sacrement de Mariage; je n’ai pas été fidèle envers celui qui me nourrit. La main du prêtre, je l’ai jugée et toi, tu viens étendre ton amour sur moi, tu viens éclairer ma vie, tu me redonnes cette espérance que j’ai tant besoin pour avancer, cette foi qui me montre que je dois toujours venir vers toi, car c’est à cet instant que je goûte à l’amour, à ton amour; c’est à cet instant que je peux pardonner, être vrai, accepter que ceux qui sont autour de moi ne sont pas comme moi, mais tel que toi tu as voulu qu’ils soient, car toi, la Miséricorde, tu les regardes et tu vois ton Sang qui coule sur eux et tu ne les juges pas : tu les appelles, tu les nourris de ton Sang; tu m’apprends encore, encore et encore à goûter à ta miséricorde afin que j’apprenne, que j’apprenne à aimer inconditionnellement ceux qui sont dans l’infidélité envers les sacrements, envers les dix commandements de Dieu. Oh! Dieu d’amour, comme ta nourriture a la saveur du miel et du lait, car cela nourrit l’enfant qui a faim et qui a soif".

Nous avons besoin de reconnaître cela en ces temps. Beaucoup ne vont pas à la confesse. Ils vont communier alors que cela fait un an, cinq ans, dix ans. Notre Seigneur, notre Dieu, notre Sauveur tout-puissant est dans le désert, notre désert. Sans cesse, il revit pour nous ce moment de tentation, afin de nous apporter la force de comprendre que nous sommes contre nous lorsque nous n’allons pas lui présenter notre faiblesse qu’il connaît. À Dieu de nous porter, à Dieu de nous montrer comment nous pardonner, comment avoir la force de pardonner à notre prochain. Comment pouvons-nous avoir cette force si nous n’allons pas à la confesse? Cela est impossible. Nous devons faire ce que Dieu nous demande.

Le temps que nous vivons qui nous prépare à la résurrection est une grâce pour nous. Nous sommes entrés dans la grâce de la réconciliation. Ces jours sont des jours d’amour, des jours de lumière, de force, et c’est notre Dieu qui nous a fait entrer dans ces quarante jours nécessaires, quarante jours où nous devons nous reconnaître avoir besoin de Dieu, quarante jours pour nous préparer à recevoir la Parole, car au moment où Jésus est dans sa Passion, nous recevons, nous recevons du Ciel des grâces, des grâces qui nous montrent comment nous conduire. Les dix commandements de Dieu vont nous être donnés, mais il faut mériter cet amour, il faut vivre ces quarante jours de grâces dans notre désert.

Nourrissons-nous de cette manne d’amour. C’est Jésus qui se donne sans cesse et sans cesse. Rappelons-nous, dans les jours que nous vivons présentement, que la seule nourriture que nous avons besoin, c’est celle de Jésus. C’est lui qui a refusé les tentations qui nous ont attaqués. Il n’y a pas une tentation que nous connaissons que Dieu le Fils n’a pas connue, pas une seule. Lorsqu’il a dit : «Non, tu ne tenteras pas la chair, car la chair ne vit pas, car l’homme ne vit pas que de la chair». Il connaissait, Jésus d’amour, toutes les tentations que notre chair était pour connaître et accepter. Tout ce qui plaît à notre chair, nous l’avons accepté. Nous avons accepté tout ce qui faisait de nous des orgueilleux. Tout cela, notre chair l’a connu, car nous avons voulu plaire à l’homme, plaire à nous-mêmes, et Jésus avait dit : «L’homme ne vit pas que de la chair».

Alors, entrons, entrons dans ces jours de bénédictions en reconnaissant que nous n’avons pas besoin de nourrir notre chair, mais notre âme. Notre Dieu se donne à nous, c’est la seule nourriture que nous avons besoin et c’est cette nourriture que notre âme a besoin. Laissons de côté ce qui est inutile. Par notre pensée, par notre regard, notre écoute, nos paroles, nos gestes et nos sentiments, soyons fidèles à ce que nous vivons et prenons la nourriture de Dieu. Cela ne veut pas dire : 'Ne prenez pas votre déjeuner demain matin', Dieu sait ce que l’homme a besoin, mais prenons ce que Dieu va nous présenter. Ne pensons pas à ce que nous avons déjà eu ou à ce que nous aurons, mais vivez votre présent, sans abus. Votre pensée doit être en Jésus, et être en Jésus c’est être en tous les enfants du monde. Prenons notre déjeuner en Jésus, en pensant à tous nos frères et nos sœurs du monde entier. Alors, ne prenez pas dans votre assiette plus que ce que vous avez besoin, car un seul petit grain de pain que vous n’avalerez pas sera un petit grain de pain qu’un pauvre aurait eu besoin. Ne prenez pas ce qui est de trop.

Pensons à cela demain matin et Dieu nous en récompensera. Et ce n’est seulement que pour une petite pensée, mais Jésus, lui, va regarder notre cœur et il va comprendre que nous ne sommes pas capables de faire plus pour le moment, car notre chair a trop accumulé, accumulé et accumulé. Pour ne pas qu’elle se sente indigne, contentons-nous d’une pensée, mais une vraie pensée d’amour, comme si on était dans le désert avec Jésus et qu’on venait de refuser : "Je refuse cette tentation. Je dois me nourrir de l’amour, de l’amour du Christ". Ainsi, nous vivrons ce que Dieu veut qu’on vive pour notre présent. Merci.