Rencontre d'amour avec l'agir de Dieu à Mc Leods, N.B.,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-09-17 - Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il était une fois l'Amour, l'Amour qui est venu parmi nous; il est venu parler en les cœurs afin de leur rappeler qu'ils étaient enfants de Dieu.

On a écouté cet Homme, on s'est attaché à cet Homme et on l'a suivi.

Mais, parmi ces enfants, il y en avait qui avaient le cœur très lourd; ils étaient incapables de garder dans leur cœur les paroles vivantes, ils étaient incapables de saisir la profondeur de ces paroles.

Ils ont continué à suivre les autres, ils ont regardé les autres et ils essayaient d'avoir cet amour aussi profond qu'eux avaient pour cet Homme, mais il y avait quelque chose qui les arrêtait toujours.

Pourquoi s'interrogeaient-ils? C'est parce qu'ils n'avaient pas trouvé, ils n'avaient pas trouvé l'abandon, ils n'avaient pas trouvé ce qui était d'eux : ils étaient enfants de Dieu et ils s'ignoraient.

Parce qu'ils cherchaient à s'attacher à ces paroles avec leurs souffrances, parce qu'ils étaient incapables de s'abandonner, ils ont voulu se consoler avec ce qu'ils connaissaient.

Ils ont pris les paroles de cet Homme avec leurs propres paroles; comme ça, ça devenait plus facile pour eux de suivre ce qu'il disait; ils mélangeaient leurs paroles avec la Parole de l'Amour, la Parole de la Vie, et ils ont avancé jusqu'à aujourd'hui.

Aujourd'hui, nous vivons dans un monde où on croit à la Parole de Dieu, mais en y mêlant sa propre parole.

Ce que l'Esprit de Dieu veut nous faire comprendre, c'est que nous sommes tous ensemble enfants de Dieu, mais nous sommes différents par nos pensées, par tout ce que nous avons été incapables de comprendre.

Qui d'entre nous peut dire que nous avons vraiment compris la Parole de Dieu? Qui d'entre nous peut dire que nous avons vécu la Parole de Dieu? Personne d'entre nous parce que nous avons la souffrance en nous.

Nous avons accumulé cela d'année en année, d'année en année, soutenus par l'amour de Dieu.

Nous essayons de passer à travers ces années avec notre cœur blessé, nous essayons de comprendre nos enfants, nos frères et nos sœurs, ceux du monde entier, avec notre cœur blessé; nous voulons vivre dans la loi de Dieu, les dix commandements de Dieu, avec notre cœur blessé; nous voulons vivre les enseignements, nous voulons les sentir dans notre chair ces enseignements, ceux de Jésus, avec notre cœur blessé.

Alors, Jésus vient parler dans nos cœurs, Jésus vient nous dire qu'il est avec nous, qu'il est en nous, qu'il n'est jamais parti pour nous laisser seuls.

Oui, il a été vers son Père; oui, nous avons reçu la force du Saint-Esprit; oui, nous croyons que Jésus se donne à nous dans la Sainte Eucharistie; oui, nous croyons que Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit est en nous lorsque nous recevons la Sainte Eucharistie, mais Jésus veut que nous comprenions qu'il est plus que cela.

Si nous regardons l'air tout autour de nous, nous voyons une lumière en ce moment; fermez cette lumière par ce bouton, elle va disparaître, mais Jésus, lui, ne disparaît pas comme ça, il est la lumière, il est notre souffle, il est notre vie, il est l'amour, il est le mouvement, il est tout ce qui fait de nous la vie : nous vivons en Jésus.

Qui est le Créateur si ce n'est Dieu? Il est Dieu, alors ce que nous avons autour de nous, cet air, eh! mais c'est Jésus! Fermez vos yeux, vous êtes encore en Jésus.

Jésus est partout, il est omniprésent, il est là, il est tout ce que nous voyons et il est là en nous, il est tout ce que nous sommes.

Alors, il connaît nos moindres pensées; tout ce que nous entendons, Jésus, lui, l'entend; tout ce que nous ressentons, les moindres petits sentiments, n'est pas ignoré de Jésus, parce que Jésus est la Lumière, Jésus est notre vie, Jésus est le Fils de Dieu.

Il est venu sur la terre, il a pris chair par amour pour nous; Dieu le Père a aimé son Fils et il nous a aimés; si nous sommes ici, c'est par amour pour Dieu le Père; s'il nous a donné son Fils, c'est par amour pour nous, mais on n'était même pas sur la terre qu'il nous donnait son Fils : Dieu le Fils fut le premier qui prit chair.

Dans l'éternité, Jésus EST, Jésus est Dieu, alors il a été engendré et non pas créé : il est un Esprit Pur, il est un Esprit Éternel.

Tout pouvoir est en Dieu; tout ce qui est créé autour de nous, qui est matière, est de Dieu, en Dieu; Dieu n'a qu'à vouloir et tout est.

Son mouvement n'est pas notre mouvement; nous, il nous faut des étapes pour regarder le mouvement qui se fait.

Mais qui est le mouvement, si ce n'est Dieu? Son mouvement est pur, son mouvement est éternel, son mouvement est infini, et il n'a qu'à vouloir et tout est; alors, Dieu, lorsqu'il a voulu son Fils fait Homme : il est.

Alors, avant même que nous, nous, soyons, le Fils fut, parce que Dieu ne pouvait pas aimer qui nous sommes avant son Fils : nous sommes de la Chair, de la Chair Éternelle.

Avant de créer la chair, il fallait que la Chair soit : chair parfaite, chair d'amour à la ressemblance du Père; alors, le Fils fait Homme fut présenté aux anges.

Ce n'est pas nous qui fûmes présentés aux anges en premier, c'est le Fils fait Homme; nous sommes en Jésus, à cet instant, Jésus fait Homme présenté aux anges contenait toute matière, alors nous étions en le Fils.

Tout ce qui est en le Fils est pour le Fils; il rend à son Père ce que son Père a mis en le Fils, alors nous sommes à Dieu le Père : il a créé et il a aimé.

Dieu le Père nous aime, Dieu le Père prend soin de ses enfants, Dieu le Père veut ses enfants parfaits comme lui est parfait.

Il nous regarde Dieu le Père, il voit nos souffrances, il voit ce que nous, nous pensons aussi.

Tout ce que nous sommes en pensée devient mouvement : pensez à quelque chose qui n'est pas amour, vous allez en vivre les conséquences.

Car cela va prendre mouvement et rien n'échappe à Dieu : ce que nous pensons devient pour nous un fruit qui est bon ou qui est mauvais.

Dieu regarde nos fruits, il ne les trouve pas tous bons; il est venu le temps, un temps d'amour où Dieu le Père veut que les fruits soient tous des fruits d'amour.

Il nous a donné son Fils sur la Croix, il veut que nous nous donnions sur la Croix de la même façon que son Fils s'est donné; pour cela, il veut que nous nous donnions à son Fils, il veut avoir tout de nous.

Il veut avoir les moindres pensées que nous avons, tout ce que nous consentons d'entendre, tout ce que nous avons jusqu'à aujourd'hui, consenti d'entendre, il les veut; c'est la même chose pour notre regard, pour nos paroles, nos gestes et nos sentiments.

Si, par la puissance du Saint-Esprit, Dieu vient parler en nos cœurs et se faire entendre à nous-mêmes à l'extérieur, c'est parce qu'il tient à nous et il veut tout de nous; il veut notre volonté, il la veut à lui pour nous donner sa Divine Volonté.

La Volonté de Dieu n'est qu'amour, la Volonté de Dieu n'est que bonté, elle ne veut que le bien; la Volonté de Dieu n'a pas à s'arrêter pour dire : "Est-ce que c'est bien ou est-ce que c'est mal?" La Volonté de Dieu est un chemin, la Volonté de Dieu est la vie éternelle.

Alors, nous n'avons pas à nous arrêter, nous n'avons qu'à vivre, à vivre avec nos pensées, avec notre regard, notre écoute, nos paroles, nos gestes, nos sentiments comme un enfant de Dieu, un enfant complet, pas un enfant amputé.

Nous vivons comme des enfants amputés : pouvons-nous offrir nos pensées à Dieu comme étant des bonnes pensées? Cela est faux, nous sommes obligés d'en cacher; c'est la même chose pour notre regard, on ne peut rien cacher à Dieu.

Depuis qu'on est sorti, on en a vu des choses, alors il y en a qu'on ne voudrait pas montrer à Dieu, alors on est obligé d'arracher ça de ce qu'on veut offrir.

Alors, on arrache une partie de notre vie : allons-nous nous présenter à Dieu avec des parties qui manquent en nous? Si cela est, nous allons souffrir, parce que Dieu va dire : «Je t'ai tout donné, pourquoi ne me donnes-tu pas tout de toi?»

Nous sommes responsables de ce que nous sommes par le oui, et ce n'est qu'un oui qui est à nous, mais ce doit être un oui d'enfant, un oui sincère.

Quand Jésus a dit : «Oui, Père, ta Volonté, pas ma Volonté», alors c'était un oui d'amour, un oui complet; il n'avait oublié personne, il avait pris tous les enfants de son Père depuis Adam et Ève jusqu'au dernier qui était pour venir en ce monde.

Dans la chair de Jésus, il ne manquait personne parce qu'il était la Chair Éternelle, alors tout le monde y était.

Alors, c'est ainsi que nous allons nous présenter devant Dieu : complets parce que nous sommes enfants de Dieu, nous sommes membres vivants de son Église.

Chacun de nous, on nourrit un membre, un autre membre nous nourrit et c'est ainsi de suite, on est important pour tout le monde comme tous les autres sont importants pour nous.

Les paroles de Jésus sont des paroles vivantes; pas une seule parole de Jésus n'a pas nourri tous les enfants de Dieu le Père; nous avons tous été nourris de sa Chair, nous avons tous été nourris de son Sang.

Lorsque nous prenons le Corps de Jésus, lorsque nous prenons le Sang de Jésus, nous nous prenons; nous prenons la Pureté, alors nous, nous sommes tous appelés à être purs.

Lui s'est déjà accompli, mais nous, nous ne sommes pas encore accomplis; alors, il parle dans les cœurs pour rendre les cœurs remplis de sa Présence.

Dieu a dit : «Je viendrai rassembler mon peuple de par le monde, je parlerai en leurs cœurs; les cœurs de pierre se changeront en cœurs de chair; ils sauront qu'il n'y a qu'un seul Dieu, que je suis en eux», et c'est ce qu'il fait.

À l'instant où Jésus est venu sur la terre, son mouvement commençait; il est venu parler en nos cœurs et il continue de parler en nos cœurs; il va continuer jusqu'au moment où le dernier n'aura pas donné son oui total.

Si nous vivons dans un monde incrédule, parmi ce monde, il y a des enfants qui ont la foi; parmi ce monde il y a des enfants qui, malgré tempêtes et vents, ils avancent : parfois ils pleurent, parfois ils crient, mais ils avancent; malgré la maladie qui prolifère, malgré les épidémies qui augmentent, malgré que la guerre est de plus en plus violente, eh bien, les enfants de Dieu avancent.

Il y en a qui prennent leurs frères et leurs sœurs qui sont à terre, ils sont prêts à les mettre sur leurs épaules alors qu'eux-mêmes ont mal à leurs épaules et ils disent : "Viens que je te présente à Dieu parce que tu vaux autant que moi; si moi je prie, toi qui es à terre, je te fais prier; ce que je reçois, ce n'est pas seulement pour moi, c'est pour toi, alors prends ta part", parce que c'est ce que Jésus va nous dire lorsque nous serons devant lui : «Je t'ai donné du talent, j'ai multiplié tes talents, tu ne pouvais pas tout dépenser parce que c'était aussi pour les autres.»

C'est ensemble qu'il faut vivre en Jésus, qu'il faut profiter de ces grâces-là.

Jésus s'est mis en croix et Jésus nous supporte.

Jésus, lorsqu'il était sur la montagne, il a parlé, il a parlé très fort aux gens pour qu'ils l'entendent; lorsqu'il élevait la voix, il semblait être en croix : pour se faire entendre, il se levait et il rouvrait les bras afin que tous aient le regard fixé sur Jésus.

Alors, ça sortait de lui, la voix se répandait partout et on entendait, sa voix était comme le tonnerre; il y avait beaucoup de personnes qui étaient là; est-ce que c'était normal que les autres, là-bas très loin, entendent aussi bien que ceux qui étaient tout près?

Parce que lorsque Dieu parlait, il ne parlait pas pour la tête, il parlait pour le cœur; alors, on entendait, on espérait vivre ses paroles, elles nourrissaient, alors on mangeait, on mangeait de la Parole de Jésus; on buvait, on buvait ses mots.

Alors, ce n'est pas différent d'aujourd'hui; Jésus nous parle, Jésus nous donne son Sang, il nous donne sa Nourriture et nous la buvons, nous la mangeons.

Mais les paroles ne résonnent pas comme elles devraient résonner à l'intérieur de nous! Il faut donner à Jésus ce qui n'est pas de lui, parce que nous avons entendu beaucoup de paroles qui n'étaient pas de Jésus.

Lorsque mon frère me parle et qu'il me parle d'amour, qu'il me parle de justice, de vérité, ça c'est Jésus qui me parle, mais si mon autre frère me parle, me parle en jugeant son prochain, en le calomniant, c'est pas Jésus qui me parle, parce que ces paroles me font peur, ça développe le doute, l'inquiétude, ça développe la colère, ça développe l'incertitude : "Je n'ai plus confiance en moi, je suis incapable de pardonner, je manque de foi en mes prières", alors cela n'est pas de Jésus.

Jésus nous a dit quoi? «Je vais vous nourrir, vous n'aurez plus faim; je vais vous donner à boire et vous n'aurez plus soif; je vais vous guérir, il n'y aura plus de maladies; il n'y aura plus de pauvreté, vous aurez foi qu'un jour vous irez dans le Royaume de mon Père.»

Alors, regardons-nous, nous avons peur de mourir, nous avons peur de manquer de nourriture, nous avons soif de vérité parce que tout autour de nous, tout n'est que mensonge, je manque d'amour et les autres manquent d'amour.

Alors, cela veut dire que les paroles de Jésus ne sont pas les seules en nous, parce que ce que je ressens, c'est en moi, ce n'est pas dans le prochain, c'est en moi, alors ma nourriture n'est pas pure, mon eau de vie n'est pas pure.

Jésus vient guérir les cœurs, Jésus vient guérir nos pensées, il vient guérir le petit être que nous sommes; par sa toute- puissance, il vient transformer le mal en bien, mais il va falloir faire notre part.

Les sacrements nous ont été donnés par Jésus; nous avons été vers les sacrements; notre âme, notre âme a été dans la pureté grâce aux sacrements.

Qu'avons-nous fait pour notre chair? Nous l'avons laissée entre les mains du mal; nous sortons du confessionnal et nous commençons déjà à juger; cette fameuse chair n'écoute pas toujours; la volonté humaine fouette notre chair : elle est assujettie au péché.

Vous aurez beau prendre toutes les vitamines du monde, prendre toutes les recettes du monde, vous allez vieillir pareil et connaître une mort charnelle; c'est la conséquence du péché.

On n'était pas comme ça avant le péché originel; Adam et Ève étaient parfaits, ils n'ont pas été mis dans le paradis terrestre que pour un temps, le temps d'une vie de cent, de deux mille ans, et après s'éteindre dans un corps meurtri par la vieillesse.

Ils devaient être resplendissants comme le Fils est resplendissant, mais ils ne l'ont point été; ils ont préféré choisir eux-mêmes entre le bien et le mal, alors qu'ils avaient tout : ils avaient la Divine Volonté.

Alors Jésus, lui, il est venu sur la terre pour nous dire : «Vous êtes à mon Père, vous allez vivre sur la terre dans sa Volonté comme ceux, dans son Royaume, vivent dans sa Volonté»; alors, ce que Jésus a dit, c'est vrai; Dieu est vérité, il n'est pas venu nous raconter des bobards.

Alors, Dieu veut, à petits pas, nous montrer quoi faire; il veut qu'on lui donne les moindres de nos pensées, toutes celles qui sont en nous et qui sont en tous nos frères et nos sœurs à l'intérieur de nous, parce que Jésus ne nous obligera pas à donner nos pensées qui nous blessent, c'est nous qui devons lui donner, et plus l'on fait cela et plus Jésus prend les mauvaises pensées, et il nous donne la paix; et plus cela se fait, plus on ne se laisse plus atteindre par les pensées des autres.

C'est Jésus qui va changer le monde, ce n'est pas nous, ce ne sont pas les guerres, ce n'est pas le matériel, c'est l'amour, c'est l'amour qui va transformer ce monde.

Alors, Jésus se sert des petits restes pour ramener les enfants de son Père à son Père.

Pourquoi nous, en ces temps? Parce qu'il fallait qu'on touche la profondeur de notre souffrance sur la terre pour nous montrer que notre volonté humaine ne nous a pas rendus heureux, heureuses.

On y tient à notre volonté humaine : "Je veux décider, je ne veux pas être un esclave ou un pantin", alors il fallait, il fallait que ce mouvement soit devant nous, ce mouvement de destruction fait par nos propres choix, qu'il soit devant nous.

Regardons nos enfants, nous voyons nos mouvements : ils perdent la foi malgré qu'on aime Jésus; on leur dit de ne pas aller vers la drogue, et ils y vont quand même; on les baptise, et ils vont vers d'autres religions, et ils veulent se débaptiser; on leur parle de Dieu, et eux nous parlent d'énergie.

Dieu est un Esprit pur en trois Personnes; il n'est pas que Lumière, Dieu, il est Dieu en trois Personnes; il est pouvoir, il est amour, il est ce qu'il y a de plus parfait, il nous donne, il n'exige rien de nous-mêmes; tout ce qui est à lui, il nous l'offre; tout ce qu'il veut de nous, c'est un oui, et il ne nous force pas à le lui donner.

Dieu n'est pas hypocrite, Dieu n'agit pas d'en arrière; lorsqu'il veut guérir son enfant, il le guérit avec tout son amour en sachant que ça ne fera aucun mal aux autres, ni à l'enfant.

Vous voyez, nous on a mal, on veut arrêter ce mal, alors on prie et on le demande à Dieu; eh bien, si Dieu exauçait cela en un clin d'œil comme nous on voudrait, cela arrêterait un mouvement d'amour : des enfants qui auraient besoin de nous dans notre détresse pour remonter à la surface, afin qu'ils puissent croire en quelque chose, n'auraient pas ça; un enfant qui aurait besoin de croire à la vie éternelle, ne verrait pas son père mourir avec un sourire disant : "Je vais à mon Père et un jour tu viendras toi aussi."  Un enfant qui meurt ne pourrait pas sauver une mère et un père.

Lorsque Dieu agit, il agit par amour, il agit pour l'éternité, car l'enfant qui, soi-disant, est guéri et qui se retrouverait devant sa vie verrait qu'il a manqué tel ou tel mouvement pour sauver tel ou tel enfant; Dieu lui dirait : «Mais c'est toi qui voulais que je guérisse», et l'enfant serait dans la peine, parce qu'il verrait qu'il y a eu un suicide, il verrait qu’il y a eu un enfant qui a préféré l'enfer plutôt que le Ciel : il porterait cela pour l'éternité? Cela n'est pas amour.

Dieu est amour, il nous a choisis chacun de nous pour que nous soyons tous ensemble, et tous les mouvements de Dieu, toutes les pensées de Dieu, tout ce qui est de sa Volonté sont parfaits.

Alors, remercions Dieu pour ce que nous vivons, remercions Dieu pour les grâces qu'il nous accorde quotidiennement, Dieu ne s'est pas trompé et il ne se trompe pas.

On crie vers Dieu : "Viens-t'en Seigneur, nos enfants sont corrompus, qu'est-ce que tu attends? Quand est-ce que tu vas apparaître, quand est-ce que tu vas venir te montrer à eux?"

Alors, si cela était, combien d'enfants diraient non parce qu'ils ne sont pas prêts, car chacun de nous, nous avons une mission, chacun de nous, là où nous sommes, dans le temps, dans l'éternité, nous avons cette mission : réapprendre à vivre dans les paroles de Jésus en les buvant, en les mangeant, en faisant notre vie quotidienne.

Car Jésus ne vient pas sauver que notre petit moi, il vient sauver son Église; il a apporté à la mort tout ce qui était pour faire mourir son Église et tout est accompli, alors il nous fait accomplissement dans ce mouvement.

Alors, ce mouvement est commencé et ne s'arrêtera qu’au moment où Dieu dira : «Amen, ma Volonté est accomplie.»

Nous sommes la Volonté de Dieu, alors il faut avancer dans la foi que nos enfants sont sous le regard de Dieu.

Il faut prier pour que cette guerre soit dans les grâces de Dieu, pour que cette guerre soit pour nous des mouvements d'amour et non pas des mouvements de destruction.

Ces hommes, ces femmes et ces enfants doivent aller dans le Royaume de Dieu, alors ils ont besoin de bonnes pensées, pas de paroles inutiles, pas des regards de jugement, pas des mouvements d'indifférence, pas des sentiments de peur, Jésus n'a que faire de ces mouvements, il veut nous utiliser pour l'amour et non pas pour ce que nous, nous croyons.

On se dit, mais c'est quoi ma mission? Notre mission c'est de nous soutenir les uns et les autres devant Dieu, c'est de prier, c'est de prier comme des enfants, c'est d'assister à la messe par amour, avec intérêt, en y mettant tout notre cœur, en étant certains que lorsque nous avançons pour prendre Jésus, c'est tous les enfants qui avancent, même s'ils sont mutilés.

Ne sommes-nous pas mutilés, nous? Si nous avons une âme pure pour recevoir Jésus, ce n'est que par les grâces de Dieu; si nous avançons vers Jésus, c'est parce que c'est lui qui nous soutient malgré nos blessures; alors, avançons, allons à la messe avec tout notre cœur.

Quand on se lève le matin, levons-nous comme des enfants de Dieu; oui, quelquefois, c'est difficile parce que mon patron n'est pas de bonne humeur après moi, mes compagnons de travail sont incapables de me regarder avec amour; oui, j'ai de la difficulté à marcher parce que j'ai de l'arthrite, mes mains sont tout enflées; mais nous sommes vivants.

Nous vivons en Jésus, nous avons une croix, aimons-la notre croix, c'est Jésus qui porte notre croix parce que nous lui avons donné cette croix, mais nos frères et nos sœurs, nos enfants qui n'ont pas donné leur croix à Jésus, mais portons-les!

Tout pour toi, Jésus, pour ta plus grande Gloire.

Jésus est victorieux du mal, la croix est victorieuse du mal.

La croix est faite de nous-mêmes et de ce qu'elle est faite la croix : ce sont nos pensées, nos écoutes, nos paroles, nos regards, nos actions, nos sentiments; ça, c'est notre croix.

Lorsque nous aurons tout donné à Jésus d'amour, notre croix sera lumineuse parce qu'elle sera comme nous; nous sommes appelés à être lumière, n'est-ce pas?

Jésus, Maman Marie l'a dit : «Vous êtes enfants de lumière», alors plus nous allons donner tout ce qui n'est pas de Jésus, plus nous serons lumière; alors, notre croix illuminera dans la noirceur, notre croix guidera la croix de nos frères et de nos sœurs.

Nos enfants, nos enfants regarderont notre croix et ils commenceront à aimer leur croix, parce qu'ils savent qu'ils ont une croix parce qu'ils ont une épouse ou un époux qu'ils ont de la difficulté à supporter, ils savent que c'est une croix; lorsqu'ils ont un enfant malade, pris du cancer ou d'une autre maladie comme le sida, ils savent que c'est une croix.

Mais une croix sans Jésus est une croix lourde, mais s'ils ont le regard sur nous, s'ils voient qu'à travers nos souffrances nous gardons notre foi, que nous donnons nos moindres pensées à Jésus, que nous continuons à prier avec le sourire, là ils verront ce qu'ils n'ont jamais vu, l'amour : l'amour qui vit, l'amour qui marche, l'amour qui danse ou qui travaille.

C'est ce qu'ils ont besoin, ils ont besoin d'amour; ils n'ont pas besoin de remontrance, ils ont besoin qu'on leur affirme que nous les aimons tels qu'ils sont, parce que lorsqu'ils étaient petits, la première fois qu'ils ont fait une gaffe, ils se sont jugés sévèrement.

Ils ont cru que papa et maman ne les aimaient pas : alors, un mouvement contre l'amour est entré en eux, et là ils ont vu le regard de papa, le regard de maman qui avaient de la peine : un autre mouvement qui n'était pas amour rentrait en eux; alors, ils ont douté qu'ils étaient amour, ils ont vieilli avec ça.

Aujourd'hui, ils ne croient plus à l'amour, ils ne croient plus qu'ils sont amour; alors, ils ont tellement soif d'amour qu'ils vont demander à l'extérieur d'eux autres; alors, comme ils ont faim et ils ont soif, ils prennent n'importe quoi.

Alors là, quand ça rentre en eux, ils sentent comme un bouillonnement à l'intérieur d'eux, ils sont satisfaits; mais ils ne sont jamais satisfaits parce que ce n'est pas de l'amour.

Alors, ils sont si exigeants d'eux-mêmes, pas de nous-mêmes, d'eux-mêmes; et plus ils sont exigeants d'eux-mêmes et plus ils ne sont pas satisfaits de ce qu'ils voient, entendent; alors, ils n'ont que faire de nos sentiments qui ressemblent aux leurs parce que ce que nous sommes, c'est ce qu'ils sont.

Ce que nos mères, nos pères étaient, c'est ce que nous sommes parce que cela s'est répercuté depuis la première fois qu'il y a eu un mouvement sans amour.

Alors, Jésus vient de dire : «Dis-leur d'aller prendre un repos.»

Alors, nous allons nous arrêter quelques minutes.