Rencontre de l'agir de Dieu à Medicine Hat, Alberta

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2005-04-07

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu veut remplir nos cœurs ce soir de grâces de lumière, des grâces qui vont nous apprendre à ne pas juger, mais à donner; à ne pas essayer de comprendre, mais à s'abandonner entre les mains de Dieu.

Chacun de nous avons été choisi par Dieu le Père; si nous sommes ici présents, c'est la Volonté de Dieu qui veut que nous soyons rassemblés.

Lorsqu'on laisse toute la place à Dieu dans notre vie, Dieu prend chacun de nous, il nous fait avancer sur le chemin qui nous amène à lui.

Lorsque, moi, j'ai commencé à me donner totalement à Dieu, tout mon être se donnait à Jésus sans que moi j'en sois consciente.

Mon désir était de faire la Volonté de Dieu; c'est ce que nous voulons faire tous : nous voulons faire la Volonté de Dieu;  

mais lorsque nous voulons nous accomplir avec notre volonté humaine, nous mettons des freins à l'amour de Dieu;

c'est avec des blessures que nous voulons aimer Dieu.

Alors Dieu est venu me montrer qu'il ne fallait plus que je mette ma volonté humaine en avant de moi.

Toute ma vie j'ai prié, on me l'avait appris par mes parents qui étaient catholiques.

J'ai eu une éducation catholique au point de vue scolaire, et des frères et des sœurs qui, eux autres, essayaient aussi de suivre la religion.

Comme tout le monde, en vieillissant, nos yeux se sont tournés beaucoup vers ce monde.

Nous avons continué à aimer Dieu, mais nous avons découvert un monde extérieur qui nous attirait beaucoup.

Alors ça m'a amenée à vouloir des besoins; comme tout le monde, je voulais avoir dans ma vie : un époux.

Pour certains, c'était différent; les célibataires, ils voulaient trouver le bonheur en Dieu, mais c'était le même besoin que nous : c'était de trouver l'amour de Dieu à travers leur volonté humaine.

Alors Dieu regardait chacun de nous avec nos besoins, et Dieu veut ce que nous, nous voulons : alors, il nous a fait avancer dans la vie.

Et dans mon chemin, j'ai rencontré un jeune homme, je l'ai marié, j'ai eu trois enfants;

au bout de trente-deux ans, ma vie a trouvé un autre sens, non pas parce que ça venait de moi, mais parce que Dieu, lui, est venu me chercher.

Pendant toutes ces années-là, j'ai voulu aimer Dieu avec ma volonté humaine, et en l'an 2001, Dieu m'a parlé, il m'a demandé si je voulais lui donner ma volonté : ma vie.

Lorsque j'ai répondu oui à Jésus, il m'avait déjà préparée à dire oui; ce n'est pas venu de moi-même ce oui, c'est lui qui l'a mis à l'intérieur et qui l'a nourri.

Il m'a fait découvrir ce que j'avais déjà vécu dans ma vie : il m'avait montré ce qui était pour arriver.

J'ai eu beaucoup de visions, et je ne savais pas que c'était des visions; c'est lorsqu'il a commencé à me parler qu'il me l'a dit;

il m'expliquait ce que j'avais vu, et le Saint-Esprit faisait couler en moi les rêves que j'avais vécus.

Tout ce que j'avais vu dans le passé, pour moi c'était oublié, je n'y pensais pas, mais il me le rappelait, et je les revivais comme si c'était la nuit même où je les avais vécues.

Il disait : «Tu n'as pas à penser, laisse-moi faire, donne-moi ton oui et je fais tout pour toi.»

Alors, tout venait en moi; j'écrivais ce qu'il disait et tout ce qu'il disait, je l'avais déjà vu.

Tout ça parce que Jésus, c'est le Présent; Jésus a le pouvoir de nous ramener là où, lui, il le veut parce que Jésus, c'est l'Alpha et l'Oméga.

Il n'y a pas de temps en Dieu, parce qu'il EST.

Nous, avec notre volonté humaine, nous venons et nous partons.

Alors Jésus est venu parler dans nos cœurs : ce qu'il a fait avec moi, il le fait avec chacun de vous.

Parce que, depuis la fin de 2001, il m'envoie vers mes frères et mes sœurs, et tout se fait par la puissance du Saint-Esprit, car je peux entendre la voix de Jésus, et non pas parce que cela vient de moi, mais c'est parce que c'est voulu de Dieu le Père : nous sommes tous enfants de Dieu.

Nous pouvons avec un oui total être entre les mains de Dieu et, dans la Volonté de Dieu le Père, entendre la voix de Dieu à l'intérieur de nous.

Nous sommes tous habités de Dieu.

Nous avons tourné notre regard vers le monde, et le monde nous a retenus à l'extérieur.

À l'instant où Adam a désobéi à Dieu, la Divine Volonté s'est retirée pour laisser toute la place à la volonté humaine;

mais Dieu est en nous, Dieu habite en nous puisque nous sommes ses enfants.

Au moment où Jésus s'est déposé sur l'Autel, tout son Être se tendait vers Dieu le Père; il a dit : «Je veux faire ta Volonté, que ta Volonté, tout pour toi, Père»;

Dieu le Fils, Dieu le Père, Dieu le Saint-Esprit attend de chacun de nous que nous disions la même phrase.

Alors, voilà pourquoi il parle directement dans nos cœurs ce soir;

ce qui se passe en ce moment même : c'est la Volonté de Dieu le Père; à l'intérieur de nous, Dieu nous parle.

Il a fait naître en nous des mouvements d'abandon, afin que nous puissions être comme des tout petits enfants.

Lorsque Jésus a parlé à Nicodème, il lui a dit : «Il faut que tu reconnaisses les signes du Ciel, il faut que tu abandonnes l'esprit de l'homme pour connaître l'Esprit de Dieu. Regarde! »

"Comment est-ce que je peux faire cela, est-ce qu'il faut que je revienne de nouveau au monde? Est-ce que je peux entrer encore une fois dans le sein de ma mère?"

Dieu disait : «Meurs dans ta volonté humaine et viens en moi : je suis la Vie.»

Lorsque Jésus est mort sur la Croix, lorsque Jésus s'est donné, il montrait à tous les enfants de Dieu qu'il devait mourir dans la volonté humaine pour s'offrir à Dieu, afin de pénétrer l'Amour, afin de goûter à l'Amour.

Tout est à l'intérieur de nous.

Lorsque Dieu parle, il ouvre à l'intérieur de nous des grâces d'abandon afin que nous puissions quitter notre volonté humaine, afin que nous puissions écouter avec notre intérieur et non pas avec notre extérieur, car lorsque nous écoutons avec des raisonnements humains, tout demeure à l'extérieur : rien n'entre dans la vie spirituelle.

Pour que cela soit, il faut dire : "Oui, je le veux", et ce oui ne doit être adressé qu'à Dieu seulement, pas à aucun humain, pas à la personne qui vous le demande, mais à Dieu qui est en la personne.

La voix ne peut nourrir que celui qui l'écoute : si cette voix est humaine, elle n'apporte rien; mais si la voix est dans la Volonté de Dieu, si la voix n'appartient plus à la personne, c'est que Dieu fait sa Volonté.

Dieu vous demande de vous abandonner en lui, en l'Église : Jésus est l'Église, et nous sommes les membres de l'Église.

Jésus demande de laisser couler en chacun de vous la Volonté de son Père.

La Volonté de son Père est en vous, là où est le Fils, là est le Père : tout enfant doit écouter le Père afin qu'il soit l'enfant promis.

 

Dieu le Père : J'ai regardé vos vies : j'ai envoyé mon Fils afin que vous soyez sauvés de la mort.

Vous avez vécu sur cette terre en enfants libres.

La liberté ne peut être que si, moi, je vous l'accorde.

La liberté est pour vous comme un manteau qui vous couvre, afin que vous puissiez comprendre ma Volonté.

Ma Volonté est au dessus de tout ce que vous pouvez concevoir : la Volonté de Dieu ne peut se faire entendre que si, moi, je vous donne les grâces par mon Fils.

Une grande poussière est sur vous.

Cette poussière, c'est vous, mes enfants, qui l'avez déposée, ce n'est pas votre Père du Ciel;

je vous ai créés parfaits, je vous ai créés à ma ressemblance : la ressemblance du Père est à (l’image) du Fils, et le Fils est à l’image du Père.

En chacun de vous, vous portez des interférences : vous mettez votre volonté humaine en avant de ma Volonté et vous n'écoutez pas ce que Dieu le Père vous dit.

Ma Volonté n'est que douceur, ma Volonté n'est que tendresse; à cause de votre entêtement à vouloir faire votre volonté, vous obligez Dieu à élever la voix, vous obligez Dieu à mettre devant vous vos faits et gestes.

Ma voix résonne à l'intérieur de vous.

Oh! enfants de mon Église, pourquoi parlez-vous contre mes enfants?

Pourquoi les enfants se mettent-ils contre les enfants?

Pourquoi faire de vous des êtres inconditionnels à tout ce qui est mal?

Vous voyez le mal, et pourtant vous ne mettez pas un frein à vos actions, à vos paroles, qui vous amènent vers ce mal.

Enfants d'amour, je vais vous démontrer bientôt tout ce que vous avez fait, tout ce que vous avez conçu avec ce que vous avez cru être bon.

Pourquoi avez-vous dit que cela est bon, que cela est raisonnable, alors que cela était contre l'Amour?

Je vous ai donné des commandements, je vous ai donné une nourriture : ces commandements sont des lois d'amour.

L'Amour est un mouvement qui enveloppe toute action; ainsi, tout ce qui est, est amour : toutes mes paroles ont été amour et sont amour.

Je n'ai pas donné des commandements pour écraser mes enfants, mais pour aider les enfants, car la volonté humaine était une entrave à leur venue vers moi.

Tout commandement est un souffle d'amour, car ils sont sortis de mon Être pour se faire voir.

Tout enfant qui regarde mes commandements reçoit des grâces de moi afin qu'il puisse les vivre.

Les commandements de Dieu sont douceur, sont un appel au redressement.

J'ai donné ma Parole afin que vous puissiez vous redresser.

Toute parole donnée par Dieu est une douceur, car j'ai regardé vos actions, j'ai vu comment mes enfants souffraient à cause de leur volonté : je n'ai pas voulu qu'ils meurent à cause de leur volonté.

Les commandements sont une nourriture de vie, un dressement à la vie éternelle : soyez dans le mouvement de la Vie, soyez dans l'éternité en mourant en mon Fils, car celui qui veut vivre doit apprendre à mourir.

Ma voix est éternelle, ma voix est amour : écouter la voix de son Dieu, c'est vivre en être d'amour.

Dieu parle pour se faire entendre.

Au plus profond de vous, il y a un enfant, et cet enfant connaît Dieu le Père, cet enfant connaît les lois de Dieu le Père;

alors il s'adresse à Dieu le Père et il dit : "Ô Père Éternel, regarde ce que je suis devenu à cause de ma volonté humaine : j'ai lapidé tout le trésor que tu m'as donné :

j'ai étudié tes commandements, Père; j'ai voulu vivre tes commandements, Père;

Père, voilà que j'entends des sons à l'extérieur de moi, laisse-moi vivre ma vie en enfant libre : je quitte mon intérieur, Père, pour choisir ce monde".

Et l'enfant part et regarde tout autour de lui, et il est séduit : tout ce qu'il a en lui, il le gaspille.

La Parole de Dieu le Père devient pour lui un empêchement à sa liberté.

Il laisse donc de côté la pensée vers Dieu le Père afin d'aller chercher le plaisir, afin d'aller chercher le confort, afin d'aller chercher l'amour avec sa liberté : un amour calculé, un amour jugeur, un amour contrôleur : et l'enfant se trouve bien dans ce qu'il a trouvé.

Mais le soleil se mit à se cacher, car il avait beau le regarder il ne le voyait plus; il n'entendait plus le son du vent qui l'appelait à retourner vers Dieu le Père : alors il ferma son intérieur pour ne plus entendre.

Il ne voulait plus voir ce soleil, cette lumière, il aimait mieux la nuit car la quiétude des sens y était;

alors l'enfant devint pour lui-même un être de souffrance : il découvrait que par lui-même il ne pouvait pas être heureux.

Oh! enfant, ne vois-tu pas que ce monde a fait en sorte que tu t'oublies?

Tu as oublié qui tu es, tu ne sais pas d’où tu viens, et tu ne sais vers qui tu dois aller, car tu ne te rappelles plus de ton Père.

Au loin, il y a une lumière et elle brille pour toi; il faut que tu te reconnaisses tel que tu es, car cette lumière est la veilleuse qui te rappelle que Dieu le Père t'attend.

Pourquoi retardes-tu ton abandon?

Pourquoi fais-tu souffrir l'être que tu es?

Ne sais-tu pas que c'est en toi que tu dois être?

Ne vois-tu pas que ce monde ne peut te donner le bonheur?

Quitte cette noirceur, quitte cette effervescence qui n'est que le mal.

Dieu t'a donné l'amour, tu dois venir vers moi, je vais te faire découvrir l'amour de la Parole de Dieu.

En toi j'ai mis ma Parole; il y a, à l'intérieur de toi, les commandements de Dieu : viens, je t'appelle.

Toi qui es là, toi qui es devant moi, viens plus près de ton Père.

Écoute, je t'aime comme tu es, je connais tes réticences, tes réticences sont envers toi-même, non pas envers les autres enfants, car tu portes en toi le monde, tu portes en toi ceux que j'ai créés.

Je suis ton Père, je suis leur Père, tous les enfants sont mes créatures.

Lorsque tu as quitté ton intérieur et lorsque tu as vu l'extérieur, tu as souffert à cause de tes propres choix.

Les pensées que tu as eues, c'est toi qui les as contrôlées, ce n'est pas ton prochain.

Tout ce que tu as en toi en sentiments, c'est toi qui les as nourris, c'est toi qui as consenti à les conserver, non ton prochain.

Les souffrances que tu connais ont été causées par tes propres manques d'amour : cela n'est pas venu de ton prochain.

Lorsque tu regardes ton prochain et lorsque tu vois qu'il ne se conduit pas bien envers moi, n'est-ce pas parce que tu es dans tes manques d'amour?

Si tu juges, tu te juges; si tu t'écartes de l'Amour, c'est que tu t'es éloigné de l'Amour.

Voilà pourquoi tu remarques ceux qui sont loin de Dieu parce que tu as toi-même connu cela.

Chaque enfant doit être devant sa lumière : un seul qui juge un seul de mes enfants : se juge.

Les commandements de Dieu sont immuables : ils sont droits, ils sont purs, ils sont sages et ils sont amour.

Il n'y a pas un seul commandement qui fait souffrir mes enfants; ils t'ont été donnés afin que tu puisses regarder l'amour du Père pour ses enfants.

Le Père a parlé avec force, car je connaissais ton ressentiment envers toi-même.

Tu es amour, tu es enfant d'amour, tu dois avoir confiance en la Parole du Père.

Tu as reconnu que je parlais de l'enfant prodigue : tu es mon enfant, je t'appelle à la miséricorde envers toi-même.

Il faut que tu apprennes à découvrir mon amour pour toi; tu es celui que j'ai créé, tu es l'enfant de mon vouloir.

Il faut que tu aimes comme moi j'aime tes frères et tes sœurs; ils sont partis eux aussi loin de la maison, et je veille toujours afin qu'ils entrent à la maison.

Toi qui es maintenant près de ton Père, aime qui tu es, apprends à aimer avec mon amour.

Ton Frère est allé te chercher, ton Frère t'as parlé, ton Frère s'est donné pour toi : ton Frère est l'Être de mon Être, l'Amour de mon amour, la Lumière de tes jours.

Il a donné sa Vie pour toi, il a déversé son Sang pour toi, il a pris tous tes défauts qui se sont développés à cause de tes péchés; tes péchés, il les a amenés à la mort, et tes défauts, il les a enveloppés de sa Volonté jusqu'au moment où tu lui donnerais ta volonté.

Il faut tout abandonner.

Viens vers moi et tu vas apprendre à aimer tes frères et tes sœurs; tu vas accueillir à l'intérieur de toi tes frères et tes sœurs, comme moi je t'ai accueilli.

Ouvre ta porte, il y a à l'extérieur des prostitués, des homosexuels, des divorcés, des enfants qui ont quitté l'Église, qui ne croient plus en leur Frère; il y a tant d'enfants qui souffrent : ce sont tes frères et tes sœurs.

Voilà pourquoi je t'ai demandé d'apprendre les commandements, mes commandements, afin que tu les aimes comme moi je t'aime.

Au moment où ils voient leur vie, ils se jugent selon mes commandements, afin qu'ils puissent découvrir leurs actions, afin qu'ils puissent se juger avec mon amour et ma justice d'amour, car je les veux purs, je veux qu'ils s'habillent du vêtement de la pureté, comme je veux que tu sois pur comme moi je suis pur.

Reconnais l'être que tu es : tu es mon enfant, tu es mon choisi/tu es ma choisie : l'Amour est devant toi.

Mon Fils, mon unique Enfant divin, la Lumière de ma Lumière, a été vers toi pour te ramener à la maison : alors donne, donne sans retour, je te veux, moi.

Chacun de vous devez reconnaître cette parole, chacun de vous devez porter vos frères et vos sœurs.

Vous avez entendu et vous avez compris.

Aimez votre Dieu de toutes vos forces, aimez votre Dieu de tout votre esprit, aimez votre Dieu de toute votre âme, car Dieu va vous demander de vous donner par amour.

Aimer Dieu, c'est aimer son prochain comme il est, avec ce que moi je lui ai donné, mais qui n'a pas voulu.

Celui qui aime son prochain l'aime avec ce qu'il est, car ce que je lui ai donné est encore en lui.

Voilà pourquoi je vous demande d'aimer sans condition.

Moi, je suis le Père et à moi d'accueillir l'enfant que j'appelle.

Avec ma Justice d'amour, je l'envelopperai de mon amour afin qu'il puisse se pardonner.

Regardez vous-mêmes votre volonté humaine et vous verrez que vous êtes tous cet enfant : alors, aimer votre prochain, c'est vous aimer.

La volonté humaine ne peut saisir la Volonté du Père mais, par mon Fils, vous pouvez comprendre la Volonté du Père, parce que mon Fils est venu sur la terre pour vous parler de moi.

Faites ce qui est, en étant en mon Fils, et tout ce qui est vous apparaîtra amour.

Vous ouvrirez votre intérieur à l'appel de la Volonté de Dieu : celle d'aimer sans condition.

Le vent souffle et il vient vers vous pour vous rappeler que vous êtes tous dans la force du Saint-Esprit.

Le Paraclet est descendu sur la terre et il vous a ouvert votre esprit,

afin que vous puissiez comprendre mes commandements,

afin que vous puissiez vivre les enseignements de mon Fils.

Soyez l'enfant qui répond à l'appel enveloppé de la puissance du Saint-Esprit, plongé dans les grâces de la Divine Volonté afin de tout accomplir, par mon Fils, en mon Fils, pour ma plus grande Gloire.

Par mon choisi, recevez une bénédiction. Amen.

 

Bénédiction du prêtre

  

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu le Père nous apprend lui-même à nous donner avec son amour; il parle afin que nous puissions comprendre sa Volonté; il a lui-même déposé à l'intérieur de nous des lois d'amour.

À l'instant même où Moïse reçut les commandements de Dieu le Père, la Volonté de Dieu s'installait sur la terre; tout enfant apprenait la Volonté du Père, afin que nous puissions nous diriger vers lui : cela s'est fait avec l'amour du Père pour chacun de nous.

Le temps pour Dieu est un temps d'amour, que ce soit dans le temps de Moïse ou que ce soit dans notre propre temps à nous, il n'y a pas de différence pour Dieu le Père; ne s'appelle-t-il pas l'Éternel?

Alors lorsque Dieu le Père a donné sa Parole sur la terre, nous avons tous reçu la Parole de Dieu le Père sur la terre, c'était un mouvement d'amour pour nous, pour ses enfants.

Nous, on lit les commandements de Dieu et on se rappelle : on se rappelle qu'il faut les étudier, on se rappelle qu'il faut les suivre;

ça, c'est notre volonté humaine.

Combien de nous, si on disait : "C'est quoi le sixième commandement de Dieu?" Oh! on bégaierait.

C'est parce qu'on essaye d'apprendre les commandements de Dieu avec notre volonté humaine.

Et si on dit : "Oh! Je ne m'en souviens pas", il y a comme une honte face aux autres qui nous écoutent, parce qu'on devrait les savoir : ça, c'est notre volonté humaine.

Voyez-vous, on ne s'aime pas, on se prend pour des enfants qui n'ont pas appris ce qu'ils devraient apprendre;

mais Dieu le Père, lui, il est en nous par le Fils, et lui nous connaît, il sait que nous ne savons pas le sixième commandement,

il prend soin de nous et il nous donne des grâces quotidiennement parce qu'il nous aime.

Ces commandements ne sont pas des règles humaines : c'est un mouvement d'amour, c'est un mouvement éternel.

Avant même que nous soyons en ce monde, Dieu le Père avait vu tout ce qu'on était pour faire; il est lui-même venu se montrer à Moïse afin de nous donner la Parole : ce qui était en lui.

Comme les commandements sont sortis de Dieu, cela était de lui-même un mouvement d'amour qui venait vers nous.

C'était comme s'il mettait devant nous ce que nous, nous étions : ce que nous étions devant l'amour; ce que nous étions devant le bien : il nous rappelait que nous étions à lui constamment.

Mais il nous disait : «Parce que tu es dans ta volonté humaine, parce que tu es loin de moi, tu oublies ce que tu es, tu oublies que Dieu, ton Père, attend de toi de l'amour;

alors comme tu dois t'éloigner de moi, et que je sais que cela tu vas le faire, alors mets pour ton voyage ces paroles;

lorsque tu souffriras, lorsque tu ne sauras pas si tu es aimé de moi, alors va piger dans tes bagages et regarde ce que je t'ai donné parce que partout où tu iras, ma Parole sera :

tu n'oublieras pas que ton Père t'aime de tout son Cœur, de toutes ses forces, de tout son Esprit, car ma Vie est en toi : vois combien je t'aime!

et tout ce que tu me diras, je le graverai dans mon Cœur, et tu te souviendras de ce que tu m'as promis, car tu es à moi et je suis ton Père;

et dans ces moments d'amour, tu te souviendras de moi afin que tu puisses m'accorder un seul jour de ta vie pour moi, seulement pour moi : aime-moi; dans tes moments de solitude, je serai tout le temps là,

et le jour où tu m'oublieras, tu sauras que j'ai toujours été là parce que lorsque ton père sera près de toi, lorsque ta mère sera près de toi, et que tu l'appelleras papa et maman, ce sera comme si tu m'appelais parce que je serai toujours pour toi : un père, une mère : moi, je t'aime sans condition;

et lorsque tu auras des mauvais gestes contre ton prochain;

lorsque tu seras obligé d'aller voler pour manger;

lorsque tu croiras qu'on ne t'aime pas et que tu veux prendre ce qui est à ton voisin;

lorsque tu envieras ton prochain alors que moi je t'ai tout donné;

lorsque tu croiras que tu as droit à l'amour, mais tu forceras l'amour;

et lorsque tu auras l'amour et que tu ne respecteras pas l'amour;

si découragé que tu voudras tuer;

si découragé que tu voudras même t'enlever la vie :

moi je serai toujours là, car lorsque tu verras ta vie, je te montrerai mon amour.

Je te dirai : "Je t'aime parce que tu es mon enfant; et à chaque jour j'ai toujours suivi ton regard, j'ai toujours suivi tes gestes, afin que tu puisses me revenir.

Mes commandements sont amour, mes commandements sont tendresse, ils ne sont pas là pour juger, pour t'écraser, ils sont là pour te montrer que je t'aime.

Tu n'as rien compris de l'amour de ton Père, voilà pourquoi la journée où tu verras ta vie, tu devras tout me donner, tu devras purifier tout ton être.

Tout ce qui a fait souffrir ta chair, tout ce qui t'a amené loin de mon amour devra être purifié, car mon amour est pur, et je veux coller mon amour à ton être afin que tu sois lumière dans ma Lumière,

car tu as été créé à ma ressemblance, et tout ce qui est impur dans ta vie ne sera plus, car je vais te montrer l'amour qui aime sans condition".»

Voilà ce que sont les commandements de Dieu, l'amour de Dieu.

Mais à cause de notre volonté humaine, nous n'avons pas compris, et Dieu le savait, alors il nous a envoyé son Fils.

Il est venu nous parler de l'amour du Père, et tous les enseignements de Jésus nous rappellent les commandements de Dieu.

Les enseignements du Fils sont des paroles d'amour, des paroles de consolation, des paroles de miséricorde : ils nous rappellent tout le mouvement de Dieu pour nous.

Jésus est venu nous parler de l'amour du Père, il est venu nous parler de l'amour du prochain.

Il faut se rappeler que tout ce que nous sommes qui est bon : c'est de Dieu, c'est de Dieu le Père; tout ce qui n'est pas bon, c'est notre volonté humaine qui a accepté ça, et cela venait du mal.

Si le mal s'est installé à l'intérieur de nous, c'est parce que c'est nous-mêmes qui avons dit oui, parce que nous sommes dans le oui d'Adam face au mal.

Il a été le premier dans le Livre de la Vie et nous, nous sommes les descendants d'Adam et Ève; nous portons en nous la trace du refus à Dieu mais, par Jésus, nous avons été lavés de ce péché.

Notre âme a vu la lumière, notre âme a ressenti la présence de Dieu, mais à cause de la volonté humaine, c'est comme si nous avions un amas de poussière sur nous.

Nous avons étouffé l'être de lumière que nous sommes et, aujourd'hui, nous voyons à peine la petite lumière, la petite veilleuse qui est à l'intérieur de nous.

Jésus est en chacun de nous.

Combien son amour est grand pour se servir d'êtres humains comme des instruments pour parler.

Il est venu lui-même parler, il n'aurait pas dû se servir des personnes comme nous pour aider les autres parce que tout a été dit;

nous devions avancer dans les enseignements de Jésus comme des enfants de lumière, comme les apôtres l'étaient.

Le Saint-Esprit est descendu sur les apôtres et les disciples, ils nous ont appris tout ce que Jésus a dit sur la terre;

mais, nous, nous avons détourné notre regard vers un monde extérieur qui nous a séduits; mais les paroles de Jésus sont toujours en nous parce que Jésus est en nous : il est la Parole.

Il nous a donné son Corps, il nous a donné son Sang; nous le prenons en nous : il est une Nourriture continuelle dans notre vie; alors l'enseignement de Jésus est à l'intérieur de nous.

Tout comme les commandements de Dieu sont imprimés en nous, tout comme les enseignements de Jésus sont en nous!

Mais notre volonté humaine est aux prises avec ce monde.

C'est nous qui avons choisi cela : nous avions les commandements de Dieu, nous avions les enseignements de Jésus.

Avec les années, nous sommes devenus à dire tout le temps "non".

On voulait vivre notre vie librement, on voulait connaître le plaisir, on voulait connaître le confort, on voulait connaître le plaisir des sens aussi; alors, pour arriver à nos fins, nous avons laissé de côté l'Église, l'Église qui est Jésus; nous avons ouvert nos oreilles au monde, nous avons eu des yeux que pour ce monde : alors, nous avons fait de nous des êtres impropres à la présence de Jésus en nous.

Mais Jésus est en nous, il est vivant en nous, et il continue tout le temps à nous parler; il a fallu qu'il prenne des enfants qui sont impurs : nous sommes impurs.

Combien il nous aime pour prendre des personnes qui ne méritent même pas de prononcer le nom de Jésus!

Il prend notre volonté et il la purifie; il nous fait avancer dans le vouloir de son Père avec douceur et, tranquillement, nous apprenons à donner nos oui.

Il se sert de chacun de nous, ce soir, pour les autres : nous sommes l'Église, nous sommes Jésus.

À l'intérieur de nous, nous portons tous nos frères et nos sœurs du monde entier, afin qu'ils puissent recevoir des grâces de force au moment où ils verront leur vie défiler devant eux.

Les paroles que nous entendons présentement, c'est notre vie; vous avez consenti à ouvrir votre cœur à l'appel du Père.

Nous sommes devenus des instruments entre ses mains parce que toutes ces paroles, nous les connaissions, car Jésus a ouvert une lumière à l'intérieur de nous;

il nous a montré que nous on s'aimait, parce que si on ne s'aimait pas, on serait déjà parti.

Qui pourrait voir une partie de sa vie sans souffrir?

Qui pourrait entendre des paroles qui blessent notre cœur et demeurer présent?

N'est-ce pas parce que Dieu a déposé à l'intérieur de nous des grâces d'abandon, des grâces d'amour pour nous-mêmes?

Il nous apprend à nous aimer, il nous apprend à nous donner pour les autres, parce que si nous voulons aider les autres, c'est parce qu'avant nous avons appris à nous aimer;

mais on s'aime un tout petit peu : mais ce petit peu, c'est Jésus, lui, qui le tient dans ses mains et qui le présente à son Père afin de nous apprendre à nous donner, comme Jésus lui-même s'est donné.

Nous sommes les membres de l'Église : nous sommes dans une Église qui souffre, mais la souffrance est nécessaire à chacun de nous, parce que Jésus, il a fallu qu'il prenne chair pour venir à nous.

Comme il a pris chair pour venir à nous, il a consenti à vivre en être humain pour nous; comme il était le Fils de Dieu, il a pris toute notre volonté humaine et il l'a vécue.

Jésus, c'est l'Alpha et l'Oméga, c'est le Verbe.

Il accomplit tout mouvement, il a consenti à accomplir des mouvements qui n'étaient pas dans sa nature parce qu'il était parfait.

Il avait tout reçu du Père, mais son oui était inconditionnel, et son Père voulait tous ses enfants;

il lui a donné tout ce qui était de son amour dans sa chair, afin qu'il puisse accomplir la Volonté du Père.

Pas un instant Dieu le Père ne nous a quittés, alors pas un instant le Père n'a quitté son Fils : il a soutenu son Fils comme il nous a soutenus.

L'amour de Dieu le Père pour chacun de nous est immense parce qu'il a regardé tout cela à travers son Fils.

Son pardon était l'amour lui-même, son pardon était en son Fils; il avait tout donné à son Fils et il était prêt à tout pour son Fils.

Lorsqu'il a vu son Fils, l'Être de son Être, la Lumière de sa Lumière, souffrir, il regardait son Enfant et il s'attendrissait sur son Enfant.

Essayez d'imaginer que tout être vivant sur la terre, du premier jusqu'au dernier, qui a l'amour paternel pour ses enfants, et celle qui a l'amour maternel pour ses enfants, cet amour venait de Dieu le Père:

et c'est avec cet amour, au-dessus de tout ce qu'on peut concevoir, qu'il regardait son Enfant.

Nous, on essaye de comprendre ça avec ce que nous sommes; ce n'est seulement qu'une toute petite partie de ce que nous pouvons comprendre, mais nous pouvons nous attendrir à cause qu'on connaît l'amour paternel et maternel; en faisant ce geste d'amour, il nous montrait à être amour pour lui ; c'est comme s'il acceptait qu'on participe à son amour pour son Fils.

Tout cela, nous allons le comprendre lorsque nous serons devant la Lumière, devant notre vie.

Nous comprendrons que Dieu a aimé au-delà de tout ce que nous pouvons comprendre.

Dieu nous rappelle tout cela afin qu'on puisse aimer qui nous sommes.

Comprenez que toutes ces paroles sont tournées vers nous-mêmes, afin qu'on puisse aussi apprendre à s'aimer et afin qu'on puisse apprendre à aimer nos frères et nos sœurs.

Souvenez-vous que Jésus a dit : «Il est facile d'aimer lorsque quelqu'un nous aime» : il est facile de se donner lorsque quelqu'un accepte ce qu'on lui donne,

mais combien il est difficile d'aimer lorsque quelqu'un se retourne lorsqu'on le regarde, comme il est difficile d'aimer lorsqu'on nous insulte!

Combien plus c'est difficile aussi d'aimer ceux qui ne suivent pas les commandements de Dieu, parce qu'à l'intérieur de nous, ça nous rappelle nos propres blessures : de ne pas aimer notre prochain comme il est; alors pour nous protéger contre nous-mêmes, nous jugeons notre prochain, nous sommes incapables de nous regarder comme nous sommes à l'intérieur de nous.

Pourquoi? Parce que nous souffrons trop à cause de notre volonté humaine.

C'est notre volonté humaine qui nous bafoue, qui nous fouette,

parce que notre volonté humaine connaît l'enfant rebelle qui a quitté le Père.

Comme l'enfant rebelle est blessé à cause de ses propres conduites, comme l'enfant rebelle a honte à cause de sa conduite, il cherche à se punir, il se dit ne pas être digne de l'Amour et il ne veut pas de consolation parce qu'il veut souffrir à cause de ce qu'il a fait;

alors, il juge : il juge sa vie d'après ce qu'il voit et il se met facilement en colère lorsque la souffrance est trop grande; ce qu'il ne comprend pas, c'est qu'il a devant lui tout ce qui est impur; comme il est loin du Père, comme il est loin de l'Amour, il se juge sévèrement, et il juge sévèrement son prochain, alors qu'à l'intérieur de lui l'amour de Dieu le protège contre lui-même.

Dieu le Père nous donne continuellement des grâces, afin que nous puissions regarder avec amour certaines personnes.

Lorsqu'on regarde un enfant, lorsqu'on voit qu'il est dans son innocence, ça nous donne des joies.

Lorsqu'on regarde un adolescent qui respecte ses parents, ça nous encourage.

Lorsqu'on voit les adultères et qui reviennent vers les bonnes conduites, ça nous donne de l'espoir.

Si nous voyons tout cela, cela vient de Dieu, cela ne vient pas de nous-mêmes car, à l'intérieur de nous, il y a toujours l'enfant rebelle qui est là; c'est qu'à ce moment là, c'est comme si Dieu nous berçait, c'est comme si en ce moment l'enfant rebelle est tout seul avec lui-même et il entend :

il entend les paroles de Dieu qui ont été déposées depuis le mouvement de Moïse.

Les commandements de Dieu sont Paroles et se fait entendre en chacun de nous, et ça nous rappelle que Dieu le Père prend soin de nous : sans qu'on le sache, nous ressentons une joie;

c'est comme si nous sortions la tête de notre tas de poussière afin de respirer, mais bien vite, car à cause de notre volonté humaine, on s’enfonce dans notre poussière;

alors, on essaie d'avancer avec un vide à l'intérieur de nous :

l'enfant qui cherche le moyen d'aller voir Dieu le Père en ayant la tête haute, mais comme il est aux prises avec sa volonté humaine qui, à l'intérieur de lui, lui fait mal, il se rappelle de tout ce qu'il a fait et la honte revient sur lui.

Mais Dieu le Père veille tout le temps, il nous rappelle les commandements.

Des fois, on résiste de ne pas aller à la confession; des fois, on résiste pour ne pas aller vers le prochain et faire une bonne action; des fois, on résiste contre l'amour de quelqu'un qui veut nous en donner parce qu'on sent qu'on ne mérite pas ça : on veut donner, mais on ne veut pas recevoir.

Mais Jésus veille.

Lui, il sait donner, lui a appris de son Père les paroles de l'Amour, parce que le Père est en le Fils et le Fils est en le Père et le Père donne tout au Fils,

et il nous dit : «N'aie pas peur, je suis là, je suis venu et je t'ai parlé, je suis venu et je t'ai consolé, je suis venu et je t'ai montré l'espoir, je suis venu et je t'ai dit : viens.»

Ces paroles sont toujours à l'intérieur de nous, et ils nous attirent, même si parfois l'enfant rebelle que nous sommes, nous ne saisissons pas les paroles de Jésus :

elles nous habitent à l'intérieur de nous, elles font partie de notre vie.

Voilà pourquoi en ce moment même, par la puissance du Saint-Esprit, nous entendons les paroles de l'Amour.

Chaque parole, c'est Dieu qui le veut; c'est dans sa Volonté que cela se fait.

Il a enveloppé la volonté que je suis et Nicole, et il en a fait un mouvement d'amour pour les autres; et il vous a appelés afin que vous puissiez venir à la maison, afin que vous puissiez être pour vos frères et vos sœurs un son d'amour.

Puisqu'ils sont trop étourdis à cause de ce monde et qu'ils n'entendent pas, alors il dit : "Je vais aller de l'intérieur crier à mes enfants l'amour, en passant par vos cœurs."

Vous êtes tous amour, nous sommes tous amour: nous sommes l'Église, nous sommes membres de l'Église; l'Église est Jésus et Jésus est l'Amour.

Son amour a été jusqu'à nous faire découvrir nos faiblesses avec tout son Être, l'Être qui est en le Père.

Le Père est venu ce soir nous parler par la puissance du Saint-Esprit; nous avons entendu les paroles, car Jésus est en nous et le Père est en nous.

Nous n'aurions pas pu entendre, sans la présence de Jésus à l'intérieur de nous, la voix du Père, parce que nous ne pouvons pas aller au Père sans passer par le Fils.

Il a fallu qu'on donne notre oui à Jésus, et Jésus a pris ce que nous sommes : nous, les rebelles;

parce que tant que nous aurons un seul péché à l'intérieur de nous, nous serons des rebelles; et les péchés sont nombreux à l'intérieur de nous parce que nous portons tous nos frères et nos sœurs du monde entier, et combien il y a de péchés qui se font à l'instant même!

Comme le péché est grand lorsqu'on refuse la grâce de Dieu!

Mais comme la Lumière est en chacun de nous, comme nous acceptons d'entrer dans la Lumière, comme nous acceptons d'être des instruments pour nos frères et nos sœurs :

la grâce entre en nous, et la grâce sera sur eux parce que chaque enfant doit demander pardon pour le péché;

mais l'enfant qui a quitté la maison, l'enfant qui est en train de lapider son trésor, qui sont les grâces de Dieu, a besoin de grâces; à nous de lui permettre d'en avoir :

nous devons apprendre à partager;

nous devons apprendre à nous donner;

nous devons apprendre à nous oublier et à nous offrir car, nous, nous savons que nous sommes prêts d'entrer dans la maison du Père.

Nous, nous savons que Dieu nous appelle, car nous avons entendu sa voix.

Nous savons qu'il prend soin de nous, mais il ne faut pas oublier nos frères et nos sœurs qui ont faim, qui ont soif de l'amour de Dieu, de la présence de Dieu.

Nous aurons nous aussi notre bagage à laisser de côté; nous aurons nous aussi à faire un nettoyage dans nos valises afin d'aller chercher les commandements de Dieu, à les regarder et à les aimer, à les comprendre avec la Volonté du Fils, et non plus avec notre volonté humaine, afin que nous puissions savourer ce que Dieu le Père veut nous donner.

Mais comment pouvons-nous faire ça? Il n'y a que le Fils qui va nous apprendre à ouvrir nos valises.

Avec la présence de Marie, nous allons laisser tomber ce qui n'est pas utile dans notre vie.

Marie a vu ce que nous avons mis dans notre vie, et Maman Marie, comme toute bonne mère, va nous aider à faire une bonne valise parce que Maman a été enveloppée de la présence de la Trinité, elle a été plongée dans un océan d'amour et elle veut nous donner beaucoup de grâces.

Ces grâces sont de l'Amour : grâces d'humilité, grâces d'obéissance, grâces de pureté, de chasteté, grâces de patience, de persévérance, de tolérance, grâces de compassion, car nous en aurons besoin pour nous-mêmes, et avec ces grâces nous pourrons aider nos frères et nos sœurs, nous serons un exemple pour nos frères et nos sœurs.

Nous ne pouvons plus être un modèle avec notre volonté humaine, car nos frères et nos sœurs ne sont plus capables de nous regarder parce que ce qu'ils voient, c'est ce qu'ils sont : des enfants qui ont mal, des enfants qui souffrent à cause de leur volonté humaine; alors, tout ce que nous devons leur présenter, c'est notre intérieur, plus notre extérieur; alors Dieu va prendre toute la place dans notre vie, et tout ce qui va sortir de nous aura la trace de l'Amour, des enseignements de Jésus.

Nous serons la Parole, pas une parole humaine, mais une parole d'amour, une parole vraie, une parole pure, une parole de lumière.

L'enfant que nous sommes sera entre les mains du Père parce que c'est le Fils qui nous aura déposés dans les mains du Père, et Maman Marie nous enveloppera de son manteau parce que nous aurons encore à nous donner.

Il y aura beaucoup de souffrances à l'intérieur de nous, parce que nous participerons à la souffrance de nos frères et de nos sœurs; mais avec les grâces de Dieu nous demeurerons dans la paix et dans la joie.

Comme Maman Marie elle était debout au pied de la Croix, elle a vu toutes les souffrances de son Fils, et les souffrances de son Fils étaient nos souffrances, et elle a tout accepté.

C'est comme si Maman Marie nous demandait d'être comme elle : aimer nos frères et nos sœurs avec sa maternelle présence, se tenir debout près de Dieu pour l'amour de Dieu le Père.

La récompense, nous n'avons pas à le savoir.

Dieu le Père saura, lui, distribuer ses grâces, et les mérites ne doivent venir que de Dieu, et comme Dieu est le Maître de toutes ses grâces, et comme Dieu est la Justice d'amour, il saura nous donner ce que nous, nous méritons;

mais souvenons-nous du Père lorsqu'il a reçu son Enfant : il l'a habillé d'habit, il a mis un anneau à son doigt, il a tué le veau pour fêter la venue du fils ; alors, il en sera de même pour nous, car nous sommes tous des enfants rebelles.

Laissons à Dieu ce qui est à Dieu, il prendra soin de nous pour l'éternité avec ce que nous sommes, mais dans notre pureté, car nous sommes des enfants purs par Jésus.

Alors Dieu dit :

«Enfants d'amour, comme mon amour est grand pour vous!

Vous avez tellement besoin de tendresse et d'attention! Allez vous reposer.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Jésus vient nous dire : «Jésus lui-même va parler».

 

Jésus : Vous avez entendu la Volonté de mon Père, vous avez entendu la Volonté de l'Esprit de Dieu : tout est en Dieu pour vous.

Accueillez les paroles de l'Amour afin que vous puissiez mieux comprendre la Volonté du Père; laissez entrer à l'intérieur de vous ce que mon Père attend de vous.

Aidez-vous les uns et les autres, aimez-vous; il y a à l'intérieur de vous des mouvements qui vous font connaître ce que vous êtes.

À cause de votre volonté humaine, vous avez de la difficulté à comprendre, et Dieu veut faire des pas avec vous; pour faire des pas ensemble, il faut que nous soyons ensemble.

Alors, parlez-moi, demandez-moi des lumières : ce que j'attends de vous, ce sont un échange d'amour pour ceux que vous portez en vous.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors Jésus, ce qu'il vient d'exprimer et ce qu'il veut, c'est si vous avez des questions à poser sur ce qui a été dit :

il veut y répondre; il donne aussi la place à l'Esprit-Saint.

Alors, en chacun de nous quelquefois, on a des questions à poser, mais Dieu demande que ces questions ne soient pas personnelles; demeurons dans l'esprit de l'Église pour nos frères et nos sœurs.

 

Question : Ce soir, il a été dit qu'on porte en nous tous nos frères et nos sœurs ainsi que leurs péchés. Il me semble qu'à un moment donné il avait aussi été dit qu'on pouvait emmener ce péché au sacrement du Pardon : est-ce que vous pourriez expliquer ?

 

Réponse : Jésus : L'Esprit de Dieu est en tous les enfants du monde.  

Depuis le premier enfant, Dieu a mis son souffle de vie en lui : alors, l'Esprit de Dieu habite tous les enfants.

L'âme est à Dieu, l'âme vient de Dieu, et elle est en l'Esprit de Dieu, elle est nourrie par les grâces de Dieu.

L'âme doit toujours être pure pour accueillir les grâces de Dieu.

L'âme vit dans un corps; le corps est l'enveloppe de l'âme, mais à cause du péché de la désobéissance, la volonté humaine connaît le bien et le mal.

Le péché est connu de tous les enfants de Dieu et, à cause du péché, l'être humain souffre : la souffrance a fait des obstacles aux grâces de Dieu.

Lorsqu'un enfant souffre, il ne s'abandonne pas en Dieu, il cherche à se consoler, il cherche des moyens pour redevenir dans la paix parce que la souffrance est la conséquence du péché et, aujourd'hui, les enfants de ce monde souffrent.

Jésus est venu sur la terre, il a pris chair et il a connu toutes les souffrances; il a donné sa vie pour que votre vie soit sans souffrances : Jésus a porté tous les péchés du monde et les a emmenés à la mort.

Jésus a fondé son Église, il est la pierre angulaire.

Jésus est la Tête de l'Église et tous ceux qui sont en l'Église ont formé l'Église.

Les apôtres ont été les premiers, d'autres sont venus.

Les prêtres sont les membres actifs de l'Église : le prêtre n'est plus lui, il est le Christ par son sacerdoce; il renonce à ce qu'il est pour être le Christ-prêtre, il est en l'Église : tous les prêtres sont en l'Église, depuis Pierre jusqu'à ce jour;

et tous les membres sont les enfants de Dieu, ils sont en Jésus : alors, l'Église, c'est chacun de vous.

Qu'un seul membre souffre et tous les autres membres souffrent.

Qu'un seul commet un péché, et ce péché porte des conséquences, et l'Église souffre.

Voyez-vous pourquoi je vous demande de vous donner? À l'intérieur de vous, votre âme se nourrit des grâces de Dieu.

Lorsque vous acceptez de vous donner par amour pour Dieu, lorsque vous acceptez de donner votre vie à Jésus : vous donnez à chaque membre une partie de votre vie, et chaque vie qui est en l'Église reçoit votre vie.

Voilà pourquoi certains enfants qui commettent des péchés et qui ne vont pas à la confesse qui demeurent dans leurs souffrances, ont besoin de vous : Dieu se sert de chaque membre pour aider chaque membre.

Vous êtes un tout dans le tout de Dieu.

Donner à Dieu votre vie, c'est donner votre vie pour tous vos frères et vos sœurs.

Lorsque vous êtes dans la purification et que vous acceptez de laisser à Dieu tout ce que vous avez fait, Dieu enveloppe tout ce que vous avez fait de sa Volonté :

lui, il est la Puissance, lui connaît votre consentement, lui vous purifie d'un feu d'amour.

Ce que vous n'êtes pas capables de faire, lui le fait car Jésus est l'Église :

je suis l'Amour, je suis le feu de l'Amour : à moi de prendre votre vie et de la purifier.

Votre vie que vous consentez à donner à vos frères et vos sœurs est donc en eux, ils reçoivent des grâces; cela leur donne la force de passer à travers leurs souffrances.

Chacun devra vivre leur purification.

Vous ne pouvez pas prendre le péché d'un autre et le porter comme si c'était le vôtre, mais vous pouvez l'offrir à Dieu et Dieu va déverser des grâces d'amour,

des grâces de paix en vous, et les grâces de paix et d'amour en vous se répandra pour qu'eux aussi en reçoivent.

Dieu est un Dieu d'amour : une justice se fera.

Comme vous avez tous péché, comme mon Église, mon Corps, a connu la souffrance à cause de vous, comme mon Corps a laissé couler son Sang jusqu'à la dernière goutte, je vous demande d'en faire autant : donner la vie de votre vie à Dieu, car votre vie est ma Vie;

c'est moi qui suis en vous et qui tiens votre vie afin que vous puissiez avancer vers mon Père.

Laissez couler en vous ces paroles de vie, elles vous amènent là où vous n'êtes pas capables d'aller : dans l'amour du prochain.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint Esprit : Alors, Dieu dit : «Il y a un mouvement, un mouvement d'amour qui est commencé. L'âme a reçu de son Dieu la puissance de la purification, l'âme reçoit des grâces sanctifiantes : elle a la force, elle a la puissance de se donner à Dieu, elle n'a confiance qu'en Dieu.»

Mais la volonté humaine fait confiance en la chair et, à cause de cela, la chair souffre : la chair est aux prises avec le mal, elle doit se laisser purifier;

mais chaque enfant doit consentir à laisser Jésus purifier la chair; alors Jésus veut ouvrir votre intérieur avec la puissance de l'Amour.

Lorsque Jésus est mort sur la Croix, la Croix fut pour nous un signe d'amour.

Elle nous apporta la promesse du Père de nous emmener au Royaume.

Jésus a passé par la Croix, nous devons passer par la croix; mais la croix va être pour nous une Croix Glorieuse.

Jésus a été glorifié par le Père, nous serons glorifiés en le Fils.

Comme Jésus est la Lumière, il veut que nous soyons la lumière.

Voilà venir un temps d'amour pour nous où nous devrons accepter que Jésus fasse de nous des êtres de lumière promis pour la gloire, la gloire du Père.

Pour cela, il faut mourir en Jésus, il faut suivre le chemin qu'il nous a montré, et le chemin qu'il nous a montré est à l'intérieur de nous.

Il faut entrer en nous : là est le chemin qui va nous conduire à la Terre Nouvelle.

Pour aller à la Terre Nouvelle, il faut en être digne, il faut être pur.

Dieu dit : «Je vais purifier tout ce qui a été créé par mon Père; les enfants de Dieu doivent venir habiter Jésus afin qu'ils soient protégés de ce qui vient, parce que la terre devra être purifiée : tout ce qui a été créé par l'homme par orgueil devra disparaître.»

Alors, voilà pourquoi il nous parle de signes : nous devrons nous laisser marquer du signe d'enfants de Dieu afin que les Écritures s'accomplissent.

Jésus a demandé à ce que nous soyons marqués de la croix sur le front pour démontrer à tous ceux qui nous regarderaient que nous sommes les élus de Dieu.

Tous ceux qui sont marqués de ce signe vont se reconnaître entre eux, et la nature respectera le choix de Dieu et les anges sauront protéger ceux qui ont été choisis, et les anges devront éloigner ceux qui ne seront pas marqués de ceux qui sont marqués.

Tout cela se fera par la puissance de Dieu, au moment que Dieu le Père le voudra, et non pas à notre moment à nous.

L'Église nous a parlé de nous préparer pour le moment où nous devrons nous présenter devant Dieu : l'Église nous a toujours dit de veiller, car peut-être que c'est la dernière journée que nous vivons sur la terre.

Alors Jésus dit : «Préparez-vous pour ce qui vient en sachant que c'est déjà commencé.

Le temps n'appartient qu'à mon Père; cela ne vous appartient pas, mais vivez votre présent en sachant que Dieu prend soin de vous.

N'essayez pas de calculer avec votre volonté humaine, vous ne ferez que vous perdre;

n'essayez pas de comprendre les signes du Ciel, vous ne ferez que vous nuire;

mais accueillez cela comme un enfant et vous verrez le Royaume de mon Père, car je suis le Royaume de mon Père, je suis la Joie de mon Père, je suis la Volonté de mon Père, et vous ferez la Volonté de mon Père sur la terre comme ceux qui la font au Ciel, dans son Royaume, devant la Face de mon Père.

Voilà pourquoi je demande à mes choisis de vous marquer sur le front.

Cela est de votre volonté de choisir, c'est le seul droit que vous avez de dire "oui" ou de dire "non".»

 

Merci