Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Methuen, Massachusetts,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-05-22 -  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : (Et parce que tu acceptes de te donner avec les paroles de Dieu qui ont été placées en ton prochain pour) faire de ta sœur une offrande, toi, tu auras ressenti de l’amour que tu ne croyais pas découvrir en toi et, à ton tour, tu la consoleras, ta sœur. Cette consolation fera de toi un être prêt à découvrir que Dieu a toujours été dans ta vie; ainsi, ton cœur se gonflera d’amour parce qu’il aura ressenti ce que Dieu est en train de faire dans ton cœur. Ainsi, ton cœur apprendra à ne pas se défendre, il sera un cœur accompli au moment présent où Dieu parle. Ce que ton cœur recevra, ce sont des guérisons et des libérations parce que tu sauras que ton cœur, c’est aussi le cœur de tes enfants. Tu ressentiras la présence même de la Trinité dans ta vie comme jamais tu l’as ressentie. Ce cœur apprendra à reconnaître qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et lorsque tu sais que dans ton cœur il y a la présence même de tes frères et de tes sœurs en Dieu, tout ce que tu reçois dans ton cœur, Dieu le reçoit, prêts à toujours aller plus loin, prêts à donner, à donner et à donner sans jamais oublier personne.  

Ça, c’est l’Église et c’est ce qui va faire que nous allons être des instruments pour les autres. C’est ce que Dieu est en train de faire partout où il va  parler dans les cœurs. Il aurait le pouvoir de nous envoyer dans une salle où il (y) a mille, dix mille personnes : il a ce pouvoir Dieu. Mais Dieu a choisi, Dieu a choisi ceux qu’il voulait afin de les instruire pour qu’eux aillent voir les mille et les dix mille personnes : il veut la multiplication.

La Parole c’est l’amour, la Parole c’est la nourriture : nous vivons de l’Évangile. Jésus, lorsqu’il a été sur la terre, il a agi comme il le fait présentement. Ce n’est pas tout le monde qui voudrait entendre que : oui tu as été contre les dix commandements de Dieu, oui tu as été une pécheresse, oui tu as volé, oui tu as été une lesbienne, oui tu as violé; tout ça, c’est parce qu’on accepte d’être dans la chair de tout le monde. La purification de la chair : c’est qu’on a porté tous les péchés depuis Adam et Ève jusqu’au dernier qui commettra des péchés; c’est de ça qu’est composée notre chair; nous qui étions un mouvement pur, nous sommes devenus des mouvements impurs; alors, Jésus vient éplucher chaque chair. C’est comme s’il prenait chaque cellule, puis qu’il lisait dans chaque cellule de quoi elle est composée : tu as accepté une tentation et cela t’a amené à parler contre ton prochain, tu as accepté une tentation et tu as connu la colère, et pour une cellule, on pourrait en nommer et en nommer. Et cela nous a causé des maladies, cela nous a amenés à vieillir, cela nous a amenés à souffrir continuellement.

On veut guérir : c’est vrai qu’on veut arrêter de souffrir. On veut aller voir des personnes qui répondraient à nos souffrances, on voudrait aller voir une personne qui a un don de guérison : "J’ai le cancer et je veux que tu demandes à Dieu de prier sur moi pour que je n’aie plus le cancer." Est-ce que cela va arrêter la souffrance dans le monde? Il y aura toujours après une guérison, encore des guerres, des épidémies, des vols, des avortements, de l’alcoolisme, de la drogue, de la violence de la domination, le pouvoir, la mort : toujours, toujours et toujours, pourquoi? Parce que la chair est assujettie au péché; tant qu’il y aura cette chair assujettie au péché en les enfants de Dieu, il y aura de la souffrance.

Dieu veut arrêter cela. Il a dit dans l’Évangile qu’il n’y aura plus de pleurs, plus de pauvreté, qu’il n'y aura que de l’amour, que Satan ne viendra plus nous tenter, tenter ses choisis pour un temps jusqu’au moment où il reviendra, et là, de son souffle, Jésus l’anéantira pour toujours : nous n’avons pas encore vécu cela.

Jésus vient parler en le cœur de chacun de nous pour faire son monde d’amour. Avec des enfants qui souffrent, il vient parler en eux pour qu’à leur tour ils puissent être des instruments pour les autres. Cela se fera avec simplicité. Nous avons un Dieu humble, nous avons un Dieu d’amour. Il ne viendra pas avec de la grande théologie pour parler. Il veut atteindre tous les cœurs; alors, pour atteindre les cœurs, il vient parler dans les cœurs qui veulent s’ouvrir. Le Saint-Esprit a dit qu’il vient dévoiler aux petits ce qu’il cache aux grands, mais il dit aussi que ça ne se fera pas avec de l’eau de rose. Nous allons devoir passer à travers la purification avec ses grâces, avec son amour et cela ne se fera que dans la paix; alors il va falloir nous laisser plonger dans la paix de Dieu en faisant ce que lui demande. Plus nous allons faire ce qu’il nous demande et plus nous atteindrons la paix, et la paix nous montrera que tout est de Dieu et que rien ne viendra de nous.

Il nous a aussi parlé, au tout début, de l’amour. Ça, c’était la première chose. Il nous a parlé de l’amour de la Trinité, il nous a parlé de l’amour de la Mère de Dieu; alors après, il nous a parlé de l’amour du prochain. Oh! c’est là qu’on s’est vraiment regardés; on savait que Dieu était amour, on savait que Maman était amour, mais savoir ce que nous, nous étions, ça, ça été différent. Et le Saint-Esprit ne nous a pas ménagés : il a dit que nous étions des hypocrites, des menteurs, des contrôleurs; il a mis devant nous ce que nous avions accepté de Satan et, sans s’en rendre compte, on s’est servi dans notre vie. Il a dit qu’on avait aimé nos enfants en contrôlant nos enfants; il a dit que nous avons voulu suivre les dix commandements de Dieu, mais à notre façon; il a dit que nous avions fui la vérité pour entrer dans notre vérité; il a dit que nous avions été égoïstes envers l’amour qu’il nous donnait : on voulait le garder pour nous, on voulait le donner aux autres, mais en s’assurant que cela passerait par nous; il a dit que nous mettions toujours des conditions à l’abandon : il disait qu’on faisait des demandes à Dieu, des demandes, mais on lui faisait signer un contrat. Il a parlé comme ça, pas loin de cinq ans. Il y a plus de cinq cents rencontres et pas une seule n’est pareille. Il nous a parlé aussi de l’importance de ses prêtres dans l’Église. Il a dit que nous n’avions jamais regardé le prêtre dans sa beauté, nous l’avions comme associé avec la volonté humaine. Parce que nous avons fait ça, c’est comme si on avait ouvert une porte à Satan qui pouvait facilement les attaquer.

Dieu nous a parlé de la Divine Volonté. Divine : Dieu, tout vient de lui parce que tout vient de lui; Volonté : parce qu’il est le Dieu tout-puissant, la force. Tout est accompli, car il est le Mouvement, il est l’Éternité. Volonté humaine : connaître ce qui est le bien et connaître ce qui est le mal; volonté : qui doit choisir entre les deux; humaine : faiblesse, tu ne connais pas ce que Dieu connait, tu n’es qu’humain, tu n’es pas Dieu. Alors nous avons voulu, nous, être des dieux en se servant de notre volonté humaine pour choisir ce qui était le bien et le mal, alors que nous ne connaissions pas ce qui était le mal. Lorsqu’on dit à notre prochain : "Tu es contre les commandements de Dieu, tu agis mal," nous, on pense que cela doit être dit. Est-ce que nous sommes Dieu pour sonder son cœur? Est-ce que nous pouvons savoir ce que ses pensées ont été depuis tout temps? Est-ce que nous avons écouté ce que lui a écouté? Est-ce qu’on a toujours été présent devant chaque parole qu’il a dite? Est-ce que ses gestes ont été pour nous des mouvements qui ont été devant nous à chaque instant? Est-ce que son cœur a été pour nous un livre dans lequel on peut lire? Lorsqu’on dit : "Tu n’écoutes pas les commandements de Dieu", est-ce que nous jugeons? Nous n’aimons pas inconditionnellement et nous ne buvons pas au Sang de Jésus, nous ne sommes pas la miséricorde : aimons-nous notre frère où notre sœur comme on doit nous aimer devant Dieu? Avons-nous oublié qu’il fallait prier avant de parler? Avons-nous oublié que, nous, il fallait que nous soyons un modèle parfait devant lui? Avons-nous été capables de parler sans la peur, sans l’inquiétude, dans un abandon total en Dieu? Est-ce qu’on pouvait atteindre son âme afin que son âme puisse lui déverser les grâces nécessaires pour ses pensées, son regard, parole, écoute?

Regardons ce que Dieu a fait sur la terre : Jésus, il s’est approché doucement, doucement des douze apôtres. Il a commencé à les unir : si on se souvient bien Pierre et Matthieu : Pierre n’était pas d’accord à ce que Jésus aille vers Matthieu; déjà là, Dieu démontrait à Pierre : «Ouvre ton cœur et accueille ton frère». Il leur montrait à marcher ensemble : malgré que Judas, lui, ne marchait pas avec eux, Dieu leur montrait à marcher avec le pécheur. Dieu savait que Judas était pour le trahir et il montrait aux onze autres à marcher avec un pécheur, à ne pas l’écraser, parce que les apôtres étaient aussi au courant que, quelquefois, Judas volait : il leur montrait à être miséricorde. Quand Judas était orgueilleux : il disait d’être humbles aux autres, devant l’orgueilleux. Quand Judas voulait avoir la première place pour se réchauffer près du feu, eh bien, Dieu disait aux autres de laisser la place à Judas : comment auraient-ils pu apprendre à servir leur prochain sans que Jésus leur fasse vivre la souffrance?

Jésus aurait voulu que Judas soit aussi bon avec tous ses frères, avoir un cœur d’apôtre. Trois ans à le protéger, trois ans à lui montrer l’amour afin qu’il soit un apôtre de feu. Comment se fait-il que Jésus, qui était avec Judas et qui savait que Judas était pour le trahir, voulait quand même lui montrer qu’il pouvait être pardonné par Dieu? Parce que Dieu aime sans condition; parce que Dieu est la miséricorde; parce que Dieu est parfait, il n’a pas de faille en lui; parce que l’amour attire et ne pousse pas; parce que l’amour c’est gratuit, ça ne demande pas, ça ne force pas; parce que l’amour montre et ne cache pas. Alors, il montrait à tous ses apôtres à donner de l’amour gratuitement, même aux pécheurs. Judas venait de la chair de la Chair Parfaite. Judas était en nous comme nous en Judas. S’il n’avait pas été amour avec Judas, qui aurait souffert? Nous. S’il ne lui avait pas donné autant de sa présence, qui aurait manqué de la présence de Dieu en Judas? Nous. Nous sommes en ceux qui font le bien et nous sommes en ceux qui font le mal : nous sommes ensemble.

Tout ce que nous entendons, c’est pour nous faire comprendre ce qui est en notre chair, nous devons comprendre de quoi nous sommes faits. Chaque pensée est nourrie de mouvements de vie; c’est la même chose pour le regard, l’écoute, la parole, c’est la même chose pour les mouvements (actions), c’est la même chose pour les sentiments : nous sommes mouvements. Et tout ça, c’est nourri : c’est nourri par l’amour de Dieu; tout notre être, toute notre chair sont nourris de l’amour de Dieu. Nous avons été créés par l’amour de Dieu, en l’amour de Dieu, avec l’amour de Dieu. Alors Dieu veut nous démontrer de quoi est composée notre chair.

Dès le début, nous qui étions parfaits, nous sommes devenus, maintenant, imparfaits. Cette imperfection-là, il faut qu'on la connaisse afin que nous puissions (la) donner à Celui qui a tout pris pour l’amener à la mort. Il n’y a que Dieu qui pouvait connaître chaque pensée qui était impure à cause des attaques de Satan. Nous, ici, nous en avons eu des pensées depuis que nous sommes venus au monde! Chacun de nous, on ne peut pas savoir toutes les pensées d’une telle, d’un tel : cela est impossible. Comment on peut, nous, s’entraider, dire : "Oh, ne t’en fais pas, tu as eu telle pensée, donne ça à Jésus! Donne, tu as eu une autre pensée comme ça, donne! On ne peut pas éplucher les pensées de l’un et de l’autre, on ne les connait pas.

C’est la même chose pour nos regards : si on calcule le nombre de fois qu’on a regardé de l’impureté ou qu’on s’est servi de notre regard pour contrôler ou pour démontrer une déception, une colère, – et on pourrait en nommer de ce que notre regard a fait – nous on n’est pas capables de savoir, seulement ce petit nombre que nous sommes ici, tout ce que le regard a été comme impur. C’est la même chose pour les paroles, pour l’écoute, l’action, les sentiments, mais Dieu, lui, il sait tout. Jésus d’amour a connu tout ça. Ça prenait Dieu pour connaître tout ça; alors, Jésus est Dieu.

Dieu est Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Alors, par la puissance du Saint-Esprit, nous, nous allons connaître ce que Dieu veut nous faire connaître pour donner à Jésus ce qui est impur. Si l’on faisait cela par nous-mêmes, on se ferait souffrir : 'Je m’assois ce matin. Bon, bien là j’ouvre un livre, il n’y a rien d’écrit encore. Là, je décide de penser à tout ce que j’ai pu penser depuis mon enfance. J’essaie de me rappeler, j’essaie de me rappeler tout ce qui est impur, mais plus j’écris, et plus cela ne semble pas avoir de bon sens. J’ai souffert et pourtant je ne me souviens plus pourquoi. Ah, ça doit être à cause de telle ou telle chose. Voilà que je viens de penser à quelque chose qui était un petit peu trop gros pour moi : je laisse de côté ça; parce que là, ce que je viens de penser : ce n’est pas ma faute s'il m’est arrivé telle chose, si j’ai agi à cause d'une telle chose. Non, je ne mettrai pas ça'. Voyez-vous pourquoi? C’est parce qu’on n’avait pas les grâces pour ce travail.

La purification de la chair va se faire avec les grâces de Dieu. La purification de la chair, c’est aller chercher tout ce que la chair connaît et que nous, nous ne connaissons pas, tout ce qui a été logé dans notre chair et que nous ne savons pas que cela venait (du) temps de Caïn. Tout ce que nous avons dans notre vie vient des attaques de Satan. Nous avons si souvent dit oui à Satan. Pourtant, on n’a pas voulu dire oui à Satan, c’est par ignorance, nous n’avons pas l’intelligence du malin. À cause de notre volonté humaine, nous avons l’intelligence humaine, alors elle a perdu tout ce que Dieu lui avait donné avant le péché d’Adam et Ève : la pensée s’est embrouillée. La pensée a tellement souffert qu’elle a oublié. Tout cela, ce sont les attaques de Satan qui ont fait ça. Si Adam et Ève n’avaient pas désobéi à l’amour de Dieu, on n’aurait jamais connu la tache originelle : la désobéissance; leur amour inconditionnel venait d’être un amour conditionnel.

L’amour conditionnel est devenu un amour contrôlé par Satan. Comment a-t-il fait pour nous contrôler? Il s’est servi de l’intelligence du mal. Alors, pour avoir l’intelligence à sa merci et y faire entrer le mal, il fallait bien qu’il y ait de la place en nous. Nous, nous avons reçu une intelligence de Dieu. Elle était pure notre intelligence, petite, à cause de la tache originelle mais, quand même, elle était pure. C’est notre âme qui a été atteinte par l’amour conditionnel, non notre intelligence. C’est vrai qu'elle avait l'intelligence inconditionnelle, mais elle est devenue une intelligence conditionnelle à l’amour : la volonté humaine devait dorénavant ne faire que le bien, que l’amour pour Dieu.

Mais Satan! Satan est venu nous dire : "Tu es intelligent. Tu peux faire mieux que ton frère!" Et l’intelligence humaine n’a pas repoussé cette tentation. Elle venait d’ouvrir un passage au mal, et le mal a pénétré et a pris l’intelligence humaine et il s’en est servi : "Regarde ton frère, regarde, il offre à Dieu et cela est mieux que toi. Dieu agrée son offrande, mais il n’agrée pas la tienne, alors débarrasse-toi de lui. Si tu continues comme ça, tu vas souffrir, il va toujours être en avant de toi. Je vais te montrer comment te débarrasser de ton frère. Suis-moi et tu connaîtras. Attends un moment où il sera seul avec toi." Voyez-vous, Satan se servait de l’intelligence de Caïn pour atteindre son frère. Il n’aurait pu rien faire si Caïn avait dit non à la tentation. Ce sont les attaques, qui ont été en Caïn, qui l’ont affaibli. Plus il acceptait de laisser son intelligence entre les mains du mal et de ne pas refuser cela, et plus le mal lui montrait ce qu’il devait faire : il atteignait son intelligence.

Dieu nous donne cet exemple pour démontrer que nous, nous faisons exactement la même chose : 'Regarde ton enfant, il est onze heures et il commence à travailler à cinq heures demain matin'. Alors là, on ne refuse pas cette attaque, on entre dans cette attaque; on laisse Satan se servir de nous contre notre propre enfant sans s’en rendre compte : "Aïe, il va être fatigué demain s’il ne rentre pas. As-tu vu l’heure? Il est tard là." Là : 'Qui va faire son lunch, c’est toi encore? Il va être trop fatigué demain pour faire son lunch, il va falloir que ce soit toi qui le fasses'.

L’intelligence est un mouvement d’amour qui devient impur lorsqu’on accepte les attaques de Satan. Notre intelligence d’amour devient une intelligence contrôlée, insatisfaite, protectrice, jugeuse : mon amour inconditionnel pour mon enfant vient d’être atteint. Je dis aimer mon enfant : "Je l’aime, je fais ça parce que je tiens à lui". Mensonge, cela est faux : on a mal, on a peur, on veut protéger ce qui est à Dieu parce qu’on ne veut pas que cela nous atteigne au plus profond de nous-mêmes. Au plus profond de nous-mêmes, nous nous sentirons être coupables si on ne fait rien : "Il faut que je lui dise. Je ne peux pas le laisser faire, car qu’est-ce qui va arriver plus tard? Il va continuer puis il va tomber malade". Voilà que je contrôle la vie de mon enfant : "C’est moi qui sais ce qui est bon pour lui", et je calcule même le temps. On n’entend pas ces paroles comme quelqu’un qui dit : "Regarde-le, il rit de toi"; ce n’est pas ça qu’on entend. Mais lorsqu’on ressent un sentiment et ce sentiment nous montre : "Coudon, rit-il de moi?" Eh bien, c’est Satan qui a pris un mouvement de vie, l’a empoisonné et il le manipule : il a mis en nous, avant même que nous le sachions, un sentiment de honte, un sentiment de peur. Il l’a fait avec ceux qui étaient avant nous et cela fait partie de notre chair.

Nous n’avons seulement qu’une seule chair et c’est la chair que reçut Adam. Adam l’a reçue de la chair de la Chair parfaite. Lorsque Dieu a pris une partie d’Adam, Ève est venue. Adam et Ève étaient deux êtres parfaits, deux êtres purs - n’oubliez pas qu’Adam et Ève étaient purs - et avec leur sang pur ont eu des enfants. La même chair, celle d'Adam avec Ève, venait de mettre une chair au monde; c’est la même chair qui s’est multipliée, pas trois : la même. Adam et Ève ont eu encore d’autres enfants : la même chair encore qui s’est multipliée. Ces enfants ont eu des enfants, frères/sœurs ont eu des enfants; n’oubliez pas qu’ils venaient de la Perfection : ils ont eu beaucoup d’enfants.

Adam et Ève : les Écritures disent qu’ils ont vécu pas loin de mille ans, pourquoi? Parce qu’ils venaient de la Perfection et leurs enfants, et leurs enfants ainsi ils ont vécu : ils se sont multipliés. D’ailleurs, Dieu, dans la Genèse, nous l’entendons : «Multipliez-vous», alors ils se sont multipliés. Alors, ça veut dire que la chair, qui s’est multipliée, se multipliait; tout ce que la chair avait en sa chair, l’autre le recevait; tout ce que sa chair avait en sa chair, voilà une autre qui se multipliait, mais avec tout son contenu. Et c’est ainsi que nous, aujourd’hui, nous avons tout ce que les autres chairs ont eu avant nous.

Alors, lorsque nous voyons notre enfant et que nous disons : "Se moque-t-il de moi?" C’est que nous avons des souffrances dans notre chair et c’est ça qui remonte à la surface; et c’est avec ça qu’on parle, qu’on pense, qu’on regarde, qu’on écoute, c’est avec ça qu’on agit et qu’on ressent, alors on donne à notre enfant ce qu’on a reçu. On aime notre enfant parce que nous sommes faits d’amour. Nous sommes mouvement d’amour, nous sommes la vie, mais la vie est rendue malade, la vie est dominatrice parce qu’elle est empoisonnée par les attaques de Satan.

Les esprits impurs sont autour de nous. Nous avons en nous tout ce qu’il nous faut pour dire non aux attaques de Satan, non à tout ce qui est impur. Mais si nous ne le savons pas, si nous ignorons ce qui est contre nous, alors nous ne disons pas ce qui est pour nous parce qu’on l'ignore : "Qu'est-ce qui est bon pour nous? Comment refuser lorsque je me sens dans la peur?" Il faut connaître que la peur n’est pas un mouvement de Dieu, mais un mouvement qui est venu à nous par les attaques de Satan. Nous qui étions dans la paix, on a connu une attaque et on n’a pas refusé; alors là le mouvement de paix est devenu un mouvement impur, la peur.

C’est ce que Dieu est en train de nous montrer. Nous sommes faits de mouvements d’amour, mais de mouvements impurs parce que c’est nous qui l’avons choisi. Dieu est trop amour pour dire : «Hey! qu’est-ce que tu fais là, tu m’écoutes! Assis-toi, tais-toi, puis ne bouge pas»; Dieu l’aurait fait déjà à Adam, Dieu est trop amour pour ça. Dieu est la vie et la vie ça bouge, ça donne. Alors, en ces temps, Jésus nous apprend à donner : "Je te donne la cause de mes mauvais choix, je te donne mes mauvais choix devant les attaques, je te donne les conséquences qui sont venues de mes mauvais choix devant les attaques."

Et depuis que nous sommes au États-Unis, nous avons appris quelque chose de nouveau : que nous pouvons refuser. "Je refuse d’entrer dans la peur, je refuse de ressentir de la jalousie, je refuse d’être impatiente" : ça, c’est nouveau. Il nous a expliqué pourquoi il fallait refuser : on aurait pour sept ans encore, si on voulait savoir tout ce que Dieu nous a dit depuis plusieurs années. Mais parce que nous sommes ensemble, parce que nous voulons vivre la purification ensemble, ça se fait plus vite. Vos cœurs qui s’unissent pour être abandon entre les mains de Dieu : être en mission apporte de l’eau au moulin; ce qui fait que nous avons de la nourriture qui vient de tous ceux qui ont reçu des grâces parce qu’ils n’ont pas entendu et accepté. La purification de la chair se fait avec chacun de nous devant Dieu et en Dieu.

Il va falloir tout savoir. Cela veut dire que tout ce que Jésus a pu endurer par amour pour nous, il va falloir que nous, on le sache, il va falloir l’accepter, le donner. Alors, cela veut dire que Jésus a porté tous les enfants du monde et que nous devons aussi porter tous les enfants du monde. C’est au rythme d’amour de notre cœur que cela va se faire et pas au rythme de notre cœur qui est malade, mais au cœur de l’amour.

On veut la Terre Nouvelle, on veut le monde d'amour, on veut le Grand Avertissement, on veut l’illumination des consciences, on veut que la terre se laisse purifier : le grand châtiment. Rien ne se fera seul, tout se fera en Jésus et cela se fera comme Dieu le veut, pas comme nous, nous le voulons. Jésus nous a dit comme ça : «Vous attendez mon retour en les cœurs, alors je vais vous expliquer». Pendant une soirée, il nous a expliqué, en prenant qui nous étions, et nous avons parlé à Dieu, et cela s’est fait parce qu’il a pris notre volonté. Alors, nous avons découvert que Jésus n’est jamais parti, que c’est nous qui avions quitté notre cœur : nous avons délaissé notre demeure pour aller dans ce monde, nous avons même détourné notre regard de notre prochain, nous sommes devenus égoïstes, et Dieu nous a fait savoir que c’est nous qui devons retourner à la maison : entrer en nous, pénétrer notre vie, connaître notre vie et la vouloir, et notre vie, ce sont tous nos frères et nos sœurs avec nous. Il nous a dit qu’il avait tout pris, Jésus, même ce mouvement d’amour : son amour a été jusqu’à nous laisser penser que c’est lui qui était parti, que c’est nous qui l’attendions : "Viens-t-en Jésus, c’est long. Ton retour, Jésus, c’est quoi? Tu dis que tu t’en viens. C’est ton temps et ton temps est long". Jésus nous a dit cela, et avec amour il nous a dit que toutes ces paroles étaient nos souffrances, que nous n’avions rien compris, que tout avait été dit dans l’Évangile et que nous autres on avait passé à côté de ça.

Pour venir parler en nos cœurs, il fallait bien qu’on retourne en nos cœurs, alors il a attendu et il a attendu : il a attendu que nous soyons prêts à renoncer totalement à notre volonté humaine. Il a dit que s’il nous avait demandé cela il y a quelques années de cela, on aurait dit non : "Qu’est-ce qui va me rester si je te donne ma volonté humaine?" Alors, il a dit : «Il fallait que vous sachiez où elle vous a amenés votre volonté humaine». Il fallait que nous touchions au fond du baril afin qu’on désire sortir de là. Voilà pourquoi nous vivons dans un monde de souffrances : conséquences de nos choix devant le péché. Aujourd’hui, on vit sur une terre polluée : conséquence de nos choix devant le péché. Tout cela, il fallait qu’on y goûte, non seulement qu’on le voit, mais qu’on y goûte. Savez-vous où on goûte le plus à tout cela? En nos enfants : on goûte à la souffrance à travers nos enfants. Dieu nous regarde et il nous aime, et il vient nous dire combien il est amoureux de nous. Alors, il vient de dire : «Prenez un moment de repos».