Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Montréal, Québec,

par son instrument la Fille du Oui à Jésus

 

2004-03-10

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il est la Présence : Dieu est vivant, Dieu nous parle à tous les jours.

Il est dans tout ce qui est beau, alors nous devons apprendre aussi à découvrir notre intérieur, car la beauté est à l’intérieur.

Dieu va parler ce soir pour chacun de vous.

Les mots que je vais entendre, je vais les dire en Jésus; ce ne seront pas des mots qui viennent de mon humanité, ils viennent de Dieu directement.

Comment cela se fait? Dans l’abandon. C’est Dieu seul qui décide, et ce n’est pas nous!

Lorsqu’on laisse la place à Dieu, Dieu prend la place.

Par obéissance à Dieu, je vais fermer mes yeux, c’est ce qu’il demande et je vais répéter les mots.

 

Jésus : Je suis avec vous tous, chacun de vous est en présence de l’Amour.

L’amour est pour vous un sentiment, une émotion, mais l’Amour est moi. Je suis venu parmi vous vous enseigner l’amour. Je suis venu parmi vous vous parler de mon Père : mon Père est l’Amour.

JE SUIS vient de Dieu le Père. Le Saint-Esprit est l’Amour.

Nous, la Trinité, nous sommes en vous, nous vivons en vous.

Si chacun de vous connaissez ce mot amour, c’est parce qu’il a été nourri de moi, car je suis le Verbe, je suis

l’Agir : la Volonté de mon Père.

Vous, enfants de ce monde, vous devez apprendre à vous comporter avec amour, à vous aimer les uns les autres avec amour, à faire votre quotidien avec amour.

Beaucoup d’enfants, et le nombre est incalculable, font leurs actions sans amour, parlent sans amour et se disent des mots comme ‘je t’aime’, mais ils n’en connaissent pas le sens.

Je suis venu parmi vous pour donner ma Vie.

Donner sa vie, c’est laisser les autres découvrir qui ils sont; donner sa vie, c’est laisser les autres découvrir leur intérieur; donner sa vie, c’est vivre en vous, mes enfants, c’est vivre avec votre intérieur, c’est prendre votre vie, la donner, et vivre avec ce que vous êtes en vous, non pas avec ce que vous êtes à l’extérieur de vous.

Je ne dis pas que ce n’est pas utile l’extérieur.

Mon Père vous a donné tout ce qui vous entoure : vous devez regarder avec les yeux de Dieu ce qui vous entoure; vous devez écouter avec les oreilles de Dieu ce que vous entendez; vous devez vous servir des mains de Dieu pour faire vos actions; vous devez, mes enfants, donner votre vie à Dieu pour pouvoir vivre de votre intérieur.

Lorsque ma Mère vous dit : "Priez avec le cœur,

il faut que vous donniez votre vie pour prier : là seulement, vos prières, mes enfants, sont dites avec votre cœur.   

Je suis le Verbe, c’est moi qui vais prendre tout de vous.

Tout ce que vous allez faire, tout ce que vous allez dire, tout ce que vous allez entendre, tout ce que vous allez voir, c’est moi en vous qui vais tout prendre et le faire : vos actions seront dans mon agir.

Voilà, mes enfants, ce que j’attends de vous.

Lorsque vous dites une toute petite prière, avant, dites : "Jésus, c’est toi qui la dis" et moi, je vais prendre vos paroles et les rendre agissantes, car je suis le Verbe.

Tout n’est que simplicité en moi, cela n’est pas compliqué.

Mourir en Jésus, c’est accepter que Jésus fasse tout à travers vous.

Ainsi, je donne à mon Père tout ce que vous faites : mon Père reçoit du Fils, il ne reçoit pas de vous.

Il faut passer par moi pour aller à mon Père et mon Père passe par moi pour accueillir ce que vous voulez lui donner.

J’ai dit : «Ceux qui veulent aller à mon Père doivent passer par le Fils» : alors, un simple oui par vous et le mouvement se fait.

Il faut que j’aie votre consentement, je ne puis, moi, prendre sans votre consentement votre vie.

Votre vie, c’est un tout : c’est ce que vous faites; c’est ce que vous voyez; c’est ce que vous entendez; c’est ce que vous percevez à l’intérieur de vous : toutes émotions.

Voilà ce que j’attends de vous : un consentement à me laisser tout.

Ne cherchez pas à compliquer votre vie.

À cause de votre volonté humaine, vous avez compliqué ce que mon Père vous avait donné et, aujourd’hui, vous êtes aux prises avec des peurs, avec des angoisses.

Vous avez peur, mes enfants!

À chaque jour, vous vous demandez si telle action plaît à Dieu ou si cette parole ne nuirait pas à votre vie éternelle.

Laissez à Dieu votre vie : j’ai tout pris en moi, j’ai souffert pour chacun de vous; il faut tout me laisser, moi seul, je suis le Verbe, moi seul, je suis l’Action, il faut tout remettre à Jésus, je suis en vous.

Il n’est pas compliqué ce geste : il faut que vous le consentiez et cela se fait à chaque jour.

Ne pensez pas que cela est quelque chose de compliqué.

Lorsque vous ouvrez vos yeux le matin, vous consentez à faire ce mouvement, alors faites-le en disant : "Oui, me voici" et moi, je vais prendre votre vie et c’est moi qui vais tout faire pour vous.

Vous verrez que, tranquillement, il y aura des joies qui entreront dans votre vie, la paix viendra vous habiter tranquillement, car vos peurs vont commencer à disparaître.

Je parle, mes enfants, de la peur, car la peur a détruit votre vie.

Nul n’est plus en danger que celui qui garde sa peur en lui.

La peur fait obstacle à la paix.

Si vous lui donnez de la place en vous : elle va prendre toute la place, et vous, vous ne saurez plus si ce que vous faites, ce que vous dites, ce que vous entendez vient de votre peur, car vous ignorerez que vous avez la peur en vous, car vous êtes tellement habitués de vivre avec qu’elle est votre compagne de vie.

On a instauré des lois humaines au nom de la peur.

C’est à cause que l’homme a peur qu’on a formé des lois humaines.

Mon Père avait donné des lois d’amour pour vous guider, pour vous éclairer.

Les commandements sont lumière, ils sont amour, ils sont justes, ils ne sont que douceur, tendresse.

C’est à cause de la peur en l’humain que l’homme a formé ses propres lois et, aujourd’hui, les enfants confondent les lois de Dieu avec les lois humaines.

Ils ont sur leurs épaules un poids qu’ils ont eux-mêmes fabriqué au nom de la peur, et ils portent ce poids très lourd sur leurs épaules.

À cause de cela :

vous avez rejeté les commandements de mon Père, en disant que cela était trop lourd, trop difficile à suivre; alors que les lois humaines étaient justifiables selon ce que vous étiez capables d’accepter.

C’est votre peur qui a fait en sorte que vous acceptiez les lois humaines.

Lorsqu’une épouse avec son époux se voient dans une situation difficile, l’un commence à lui dire sa façon de penser, alors que l’autre lui dit sa façon qui est différente de la sienne; alors le couple commence à avoir des objections, et cela devient compliqué pour chacun d’eux, car il faut que l’autre accepte l’opinion qui n’est pas son opinion.

Lorsque cela devient compliqué dans la famille, il y a des mots qui se disent, des mots désagréables, et même parfois cela en vient à des gestes de violence; alors, ils vont vers la loi humaine afin de couper court à leur union.

Cela s’est produit par la peur en eux, ils n’ont pas fait confiance en Dieu.

S’ils avaient accepté que l’autre ait sa propre opinion tout en gardant sa paix, tout en sachant que l’autre est un choisi de Dieu : il aurait vu en lui un être fragile, un enfant d’amour qui a sa propre façon de penser.

Au lieu de cela, ce qu’elle ou ce qu’il a vu, c’est quelqu’un qui n’est pas en accord avec son opinion : alors une peur est venue, elle a resurgi et elle a démontré qu’ils étaient fragiles.

C’est la peur qui fait ébranler l’intérieur;

c’est la peur qui fait monter le ton;

c’est la peur qui fait qu’il faut se défendre;

c’est la peur qui fait que cela n’est pas acceptable :

tout ça parce que les humains ne vont pas vers Dieu.

Il n’y a que Dieu qui peut redonner la paix.

Si vous donnez la nourriture à la peur par des pensées, par des gestes : cela grossira;

il viendra un moment dans votre vie où cela débordera et vous aurez recours à des lois humaines pour venir à votre secours.

Dieu vous a tout donné. Dieu vous a donné des lois d’amour,

mais vous les avez vues avec votre peur.

Regardez : «Un seul Dieu tu adoreras, tu aimeras de toutes tes forces, de toute ton âme, de tout ton esprit, de tout ton cœur» : cela est amour. Mais, à cause de la peur, les hommes ont développé une lourdeur : Comment pouvoir aimer Dieu avec tout son cœur, alors que parfois le cœur fait mal, alors que parfois le cœur est porté à la colère, alors que parfois le cœur est si affolé par la maladie?

Comment aimer un Dieu avec tout son esprit, alors que les pensées sont sous l’influence de la peur? Comment pouvoir donner à Dieu ce qu’il attend, alors que je n’arrête pas d’avoir des pensées impures, alors que je n’arrête pas d’avoir des pensées de contradiction envers mon prochain? Comment pouvoir vivre dans un esprit de contrariétés et aimer Dieu?

Comment aimer Dieu de toutes ses forces, alors que je me sers de la force pour me défendre lorsque j’ai peur, alors que je me sers de la force lorsque quelque chose m’arrive et que moi, je ne veux pas? Comment pouvoir me servir de la force pour faire de la violence et aimer Dieu? Tout votre être est habité par la peur!

Comment aimer Dieu de tout son être en ayant la peur qui habite mon être?

Dieu le Père connaissait tout, il voyait tout.

C’est pour ça qu’il vous a donné ce commandement d’amour, afin que vous ne soyez qu’à lui.

Lorsque vous avez peur et que vous vous servez de votre force, allez vers lui, par le Fils, en disant : "Je te donne tout", et Dieu le Père vous nourrira de ses grâces, car il vous connaît mieux que vous vous connaissez.

Il a donné ses lois d’amour parce que vous êtes des enfants qui aviez besoin de lui, pas de lois humaines,

de lois de Dieu, de sa force, de sa puissance, de son amour.

Et que votre esprit soit ainsi!

N’ayez pas un esprit humain, car l’esprit humain porte en lui ses propres lois.

Dieu, lui, sait tout de vous, Dieu est Puissance : il est un Esprit d’amour.

Donnez-lui tout, il va vous couvrir de sa puissance d’amour; c’est lui qui va mettre en vous le désir d’aller vers lui; vous, vous n’êtes pas capables par vous-mêmes, vous êtes trop dans votre humanité.

Lui seul a le pouvoir de vous prendre et de vous ramener dans un esprit d’amour.

Il en est de même pour votre cœur!

Le cœur est relatif à l’humanité, mais le cœur, c’est Dieu.

Le cœur est le tout, le cœur contient tout, il est rempli d’amour, il n’a que de l’amour en lui, alors, laissez-vous prendre par son mouvement.

Dieu va prendre votre cœur qui est rempli de blessures, il va le soigner avec sa puissance d’amour.

Ne savez-vous pas qu'il connaît vos blessures?

Ce ne sont pas les humains qui vont soigner votre cœur, c’est Dieu.

Est-ce que Dieu aurait ouvert son Cœur pour rien? Il a déversé sur vous sa puissance d’amour, car il connaissait combien vous en aviez besoin!

Ne cherchez pas des consolations en allant chercher chez l’humain des paroles qui consoleraient votre cœur :

il n’y a que Dieu qui peut vous consoler.

Aimez votre Dieu avec la pureté de votre être, et si votre être est impur, il n’y a que Dieu qui peut vous rendre pur.

Il a donné un pouvoir, un pouvoir de purification dans le sacrement de la Pénitence afin que votre âme reçoive guérison, afin que votre âme soit dans la consolation, afin que votre âme soit dans la lumière, afin que votre âme soit dans l’amour.

Une âme qui est pleine d’amour pour Dieu l’adore, l’aime, le vénère, le remercie.

Enfants de ce monde, aimez votre Dieu par Jésus, par moi.

Donnez-moi tout de vous et je vous rendrai purs.

Par la puissance de mes sacrements : vous recevez des grâces de purification, vous recevez des grâces de force, vous recevez des grâces de paix, et ces grâces de paix vont guérir votre intérieur qui est blessé par la peur.

Ces temps vous font voir la peur autour de vous.

Vous la voyez, elle est sur le visage de tous mes enfants; la peur est dans les actions de mes enfants; la peur est dans leurs paroles.

Je vous demande de me donner tout cela afin que je puisse, moi, déposer des grâces de paix en vous, et ceux que vous portez en vous, par ma puissance, par l’amour, vont recevoir des grâces de paix.

Il est très important que vous puissiez comprendre mon agir.

Je viens parler en vos cœurs.

Vous entendez la voix de la Divine Volonté, elle veut nourrir votre intérieur blessé par vos péchés.

Votre chair est faible, votre chair succombe au péché car elle a été, depuis tant et tant et tant d’années, incitée à faire le mal par le péché.

Donnez à Dieu ce qui est à Dieu : vous, vous appartenez à mon Père, mon Père vous a donnés à moi.

Je vous ai pris en moi, j’ai porté votre vie : elle a formé ma Croix, elle a blessé mon Corps à cause de vos péchés.

J’ai tout accepté par amour pour mon Père, par amour pour vous : c’est pourquoi j’ai besoin de votre oui.

Il faut faire ce mouvement d’amour avec tout ce que vous êtes : votre petitesse. Vous êtes rien!

Il faut que vous compreniez que vous êtes trop petits pour prendre votre vie et l’offrir à mon Père.

Moi, j’ai passé avant vous, je vous ai précédés en portant votre vie, en faisant ma Passion et en l’offrant à mon Père et, vous, vous étiez en moi.

Vous, petits êtres d’amour, vous étiez en mon Être, c’est pour cela qu’un oui à chaque jour est un oui qui vous fait grandir en vous et vous montre : combien vous êtes petits, combien vous êtes rien!

Et là, vous devenez les enfants de Dieu, les choisis de Dieu.

Amours, amours, accomplissez-vous dans la Volonté de l’Amour

en prononçant votre oui avec ce que vous êtes : des petits enfants.

Ne regardez pas votre extérieur, mais regardez votre intérieur et vous verrez combien c’est simple de prononcer un oui, et tout vous apparaîtra amour pour vous.

Vous n’aurez pas peur de vous tromper car, si vous vous trompez, comment peut-on en vouloir à un tout petit enfant?

Dieu le regarde et Dieu accourt vers lui pour remettre à l’ordre ce qu’il a fait : voilà pourquoi je vous veux petits.

À moi de remettre à l’ordre votre vie, pas à vous : tout doit s’accomplir en Dieu, par Dieu, avec Dieu!

Dieu a voulu mettre en ce monde sa puissance afin que vous puissiez la voir.

Elle est en votre présence. Cette puissance est en les mains de tous fils consacrés.

Avec sa permission, je demande à mon fils d’étendre ses mains sur vous,

afin que ma puissance descende sur chacun de vous.

Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous sommes des personnes comme vous qui ont été choisies pour écrire des messages du Seigneur.

Dieu ne particularise pas une personne plus qu’une autre, il veut qu’on soit tous égal parce qu’il veut qu’on demeure dans l’humilité.

Ces temps sont très importants, Dieu me le fait comprendre.

Il veut qu’on demeure humble, et c’est dans l’humilité qu’on apprend à obéir à Dieu.

Si nous devenons suffisants de nous-mêmes, on risque de désobéir à Dieu parce que c’est l’orgueil qui va passer en avant.

Vous savez, l’orgueil est beaucoup déguisé; il peut être en une personne qui se dit petite! Il faut faire attention!

Il faut demeurer comme on est : simple, en acceptant ce que Dieu a fait pour nous.

À tous les jours, on doit s’accomplir : en faisant la popote à la maison, en élevant nos enfants, à notre travail, quand on sort à l’extérieur.

On a reçu des dons du Saint-Esprit : on doit les utiliser avec ce qu’on est, mais avec humilité, en n’essayant pas de dépasser ce qu’on est capable.

Ça aussi, c’est dangereux : l'un comme l’autre, c'est dangereux.

Ça veut dire qu’on peut aussi ne pas s’accomplir.

Si on se dit : "Ah! non, cela je le ferai pas parce que pour qui je me prends!"

Et, pourtant, Dieu veut qu’on le fasse!

C’est parce qu'on est en train de développer une humilité qui vient de notre volonté à nous, et si on développe une humilité qui est développée par nous, c’est l’orgueil qui peut se développer en nous et, là, c’est dangereux.

Être ce qu’on est, c’est accepter ce que Dieu nous a donné.

Si on a un esprit de vouloir travailler à faire la popote, c’est le Saint-Esprit qui nous l’a donné : on doit le faire à une certaine mesure, ni plus, ni moins.

Et dans le travail, c’est la même chose : si on est habile à faire comme un meuble, on doit le faire avec amour, avec simplicité; mais si on essaie d’en faire quelque chose de : "Ah! il va être beau!" alors, on dépasse ce qu’on est capable de faire : alors on devient orgueilleux.

Et c’est la même chose si on fait l’inverse : Dieu nous a donné quelque chose ‘un don’ pour faire un meuble : faisons-le comme il le faut!

Si on se plaint de telle et telle chose : "Je ne suis pas capable, je suis trop petit", on n’accepte pas ce que Dieu nous donne, c’est quelque chose qui est contre nous; aussi on va s’asseoir, puis on se plaint sur notre sort, et ça, ça peut être contre nous : lorsque quelqu’un va nous approcher, puis qu’il va nous dire : "Ah, tu ne fais pas telle chose, tu ne fais pas ce meuble-là?"

"Hé, moi! Bien non, je suis pas capable de faire ça!" c’est comme s'il serait orgueilleux de ce qu’il n’est pas capable de faire : il le démontre.

Qu’il garde silence! On doit garder silence quand on n’est pas capable de faire telle et telle chose, mais on doit remercier, par contre, Dieu quand on est capable de le faire.

Être ce qu’on est : pas plus, ni moins!

Vivre notre vie, notre quotidien avec ce qu’on est : c’est être dans tout ce qu’on fait.

On est là à dire : "Bon, j’ai donné ma vie à Dieu, alors ce repas-là, tiens, je ne le mange pas parce que je vais donner ça à Dieu. Ah! non, je ne prendrai pas ce verre-là, je vais en prendre juste un petit peu, je vais donner ça au Seigneur."

Savez-vous qu’au bout de trois mois, quatre mois, six mois, ça va être trop lourd pour lui? Alors, il va se poser des questions, il va douter que ça vient de Dieu.

Pourquoi? Parce que c'est venu de lui et non pas de ce que Dieu voulait de lui.

Si Dieu veut lui donner un repas complet, qu’il prenne ce repas complet, mais pas en mangeant trop, mais pas en mangeant moins : il faut doser ce qu’on est capable de faire.

C’est la même chose dans les breuvages.

C’est la même chose dans notre quotidien.

Si on a le goût d’aller se promener aujourd’hui, faites-le, mais n’exagérez pas.

Si vous voulez courir le marathon, mais vous n’êtes pas préparés à ça, ce n’est pas bon.

Et, d’un autre côté on dit : "Non, moi, je suis dans les sacrifices, moi je prie, je dis mon chapelet, mon rosaire; je suis tout ankylosée, je ne sors pas de la maison."

Ce qui est important, c’est de faire quelque chose de bien pour le Seigneur.

On doit lui donner notre vie avec ce qu’on est capable de faire avec les grâces que Dieu nous donne; c’est ça qui est important!

On va le vivre!

Si on s’en demande trop et si on ne s’en demande pas assez, c’est très dangereux pour nous.

Nous allons devoir vivre notre quotidien en enfants de Dieu.

Et c’est quoi être enfants de Dieu?

Est-ce vivre comme des martyrs?

Si on est capable, merci Seigneur, parce que tu m’auras donné des grâces pour le faire.

Mais ce n’est pas tout le monde qui peut vivre en êtres qui acceptent le martyre, non, ce n’est pas tout le monde!

Il y en a, oui, grâce au Ciel parce que le Québec a été développé avec les Saints Martyrs canadiens!

Dans d’autres pays : Jeanne d’Arc, on peut en nommer.

Mais nous, on doit accepter d’être ce qu'on est : pas plus, ni moins;

alors, n’essayons pas de vivre en martyr.

Si vous dites un chapelet par jour, c’est bien.

Satan, lui, il va vous dire : "Tu n’es pas capable de dire trois chapelets aujourd’hui, hein? Regarde, tu n’es pas vaillante."

On va se replier sur nous-mêmes et les grâces de Dieu ne passeront pas parce qu’on va passer notre temps à s’inquiéter : "Non, ce n’est pas correct ce que j’ai fait."

Et Dieu va attendre, il va attendre en nous pour nous donner la grâce.

Alors, ne faites pas attention à ces pensées : tout ce qui est contre nous, tout ce qui nous enlève la paix ne vient pas de Dieu, ça vient de Satan; c’est lui qui suscite ces pensées-là, il faut faire attention à tout ça!

C’est sûr qu'on sait que les personnes qui ne prient pas et qui ne veulent pas prier ne sont pas dans un esprit d’amour pour Dieu, mais si la personne n’a pas le temps de dire son chapelet et la première pensée qu’elle a eue : "Je te donne ma journée", ça vaut bien des chapelets!

Elle sait, cette personne, qu’elle ne peut pas prier parce qu’elle n’a pas le temps : c’est un médecin, une garde-malade, un professeur d’école qui travaille des heures incroyables.

Sa journée devient prière parce qu’elle l’a offerte à Dieu : ça, c’est prière!

S’il y a des personnes qui disent des chapelets, prenez donc tous vos frères et vos sœurs que vous avez en vous et dites : "Seigneur, on prie."

Toutes ces personnes-là prient; toutes, nous sommes en Jésus, nous devons apprendre à vivre avec tous nos frères et nos sœurs du monde entier, en nous.

Jésus veut qu’on meure en nous, alors on va mourir en nous avec tous nos frères et nos sœurs : alors, toutes nos actions que nous allons faire, c’est avec nos frères et nos sœurs du monde entier et nous allons tout offrir ça à Jésus : lui, il sait quoi faire, avec tout ça.

Maman aussi le sait : Maman d’amour.

Elle est venue sur la terre parce que Dieu le Père l’a permis, c’est la Divine Volonté.

Maman Marie est la première après Jésus à vivre dans la Divine Volonté, pas faire la Volonté de Dieu, Maman Marie : elle avait dépassé ça.

Elle vivait en son Fils, elle vivait en Dieu,  elle laissait tout à Dieu : toutes ses pensées, ses regards, toute son écoute.

Elle donnait tout à Dieu et Dieu prenait tout et il faisait tout pour elle : c’était le mouvement de Dieu en elle.

Et c’est pour ça que Marie a pu accomplir un acte d’amour, le plus grand acte d’amour qu’aucune maman peut faire sur la terre : offrir son Fils, le soutenir, marcher avec, souffrir avec.

Marie a fait la Passion de son Fils.

Comment pouvait-elle avoir fait la Passion de son Fils?

Elle ne pouvait pas le faire, elle : il fallait qu’elle soit en son Fils; elle était en Jésus, elle vivait dans la Divine Volonté et elle s’accomplissait.

Elle ne demandait pas : "Est-ce que je vais être capable de souffrir aujourd’hui? Est-ce que je vais être capable de laisser mon Fils partir? Est-ce que je vais être capable, moi, de continuer à faire mon quotidien en sachant que mon Fils est sur la route, alors qu’il est sans abri?"

Elle ne se posait pas ces questions-là, elle disait oui : c’était son Fiat.

Son Fiat se faisait à chaque jour et elle disait oui Maman Marie, elle s’accomplissait, et Dieu lui donnait des grâces d’amour, il l’enveloppait de son agir, et elle faisait tout.

C’est ce que Dieu nous demande.

Il veut qu’on lui donne tout : mourir en le Christ!

Paul le dit : "Mourir, je ne suis plus moi, je veux vivre en le Christ."

C’est tout donner : faire tout en Jésus.

Si on dit un "Je vous salue Marie", ce n’est pas vous autres qui le dites : c’est le Verbe, c’est l’Action, c’est le Mouvement, c’est lui qui le fait.

Il va tout prendre, Jésus est en nous.

Quand on reçoit Jésus à la communion, il prend toute la place en nous; quand on lui donne notre oui, il ne se met pas dans un petit coin!

Ça, c’est notre volonté humaine qui prend la place!

Jésus prend la place qu’on lui donne : une petite place en dedans de nous.

Mais Jésus veut plus que ça! Il veut toute la place!

Puis il veut, lui, nous prendre, et nous mettre dans un petit coin en lui : c’est le mouvement de l’Amour.

C’est ça qu'il veut qu’on fasse : vivre en Jésus, ne plus se poser de questions

et faire ce qu’on a à faire.

Si on a à manger quelque chose, qu'on le mange parce que c’est lui qui le mange : alors on le mange!

Mais Jésus, on sait qu'il n’abusera pas de la nourriture! On ne fera pas manger Jésus comme un gourmand!

Jésus aimait bien manger aussi.

Il aimait prendre soin de son corps.

Jésus aimait son corps, il aimait qui il était.

Dieu le Père, avant même qu'il soit sur la terre, avant même chacun de nous, il avait montré le Fils de l’Homme à ses anges.

Il fallait bien qu’ils voient le Corps, avant même qu’il soit dans le sein de Marie.

Il aimait son Corps, Jésus, parce que c’est son Père qui l’avait choisi, pas Jésus.

C’est le Père lui-même qui a choisi le Corps de son Fils parce qu’il a choisi aussi la Mère.

Dieu le Père a choisi Marie parce que Dieu le Père est le Père de Marie.

Marie est la Mère de Jésus, elle ne pouvait pas être choisie avant, il fallait que le Père choisisse la Fille; alors après, elle est devenue la Mère.

Parce que Jésus est le Fils, lui, il a vu son Corps avant toute chose,

avant chacun de nous, avant tout ce qui a été créé.

Alors, si Jésus aime son Père plus que lui-même, il a aimé son Corps parce que ça venait de son Père.

Alors nous devons en faire de même, nous devons aimer qui nous sommes.

Nous devons aimer notre corps, pas avec orgueil, parce que Dieu le Fils n’a pas été orgueilleux de son Corps, parce qu’il l’a laissé flageller.

Il est devenu un corps très laid, mais il a accepté ça par amour pour nous!

Nous devons aussi accepter un corps qui souffre.

Si parfois, on a un corps qui est tout croche avec de l’arthrite, courbé parce qu'on manque de calcium; si on a un corps qui a été difformé par nos péchés, parce que tout corps aurait dû être parfait, mais à cause de nos péchés,

et on parle du premier d’Adam et Ève jusqu’à aujourd’hui et ceux qui vont venir après nous : nos corps souffrent.

Dieu n’a pas voulu qu’ils souffrent, c’est notre volonté humaine parce que nous avons en nous le bien et le mal,

mais nous devons aussi aimer notre corps dans cette souffrance, comme Jésus.

Il n'a pas rejeté son Corps parce qu’il l’a vu tout difformé par la souffrance qu’il a dû endurer : les coups de fouet, la croix, la couronne d’épines, tous les coups qu’il a reçus :

il a aimé son Corps qui n’était qu’en lambeaux, il l’a aimé!

Nous devons aussi aimer notre corps; même si on n’a plus de cheveux sur notre tête : on doit l’aimer parce que Jésus a permis qu’on tire sur ses cheveux.

Il a tout enduré avant ce que nous, nous  allions endurer, tout, absolument tout!

Et nous devons tout accepter, mais pas sans les grâces, c’est là la différence!

Si on accepte, avec notre volonté humaine, que notre corps soit laid, si avec notre volonté humaine, on accepte que notre corps souffre : vous allez souffrir,  mais pas avec amour, et nous allons voir aussi un corps qui n’est pas à notre goût à cause de notre volonté humaine parce qu’il n’y aura pas de grâces en nous.

La volonté humaine ne porte pas de grâces, c’est Dieu qui porte les grâces, ce n’est pas nous.

Il nous les donne les grâces, c’est parce qu’il est en nous.

Dieu est en nous et Dieu distribue; Dieu est la source, la sève : tout coule en nous.

On doit laisser la place à Dieu, on ne doit pas interrompre ce mouvement d’amour, et c’est là que la vie va nous sembler beaucoup plus acceptable.

Je dis acceptable parce que nous savons que nous allons continuer à vivre avec le mal en nous encore.

Tant que nous serons dans notre volonté humaine, nous allons vivre avec le mal qui va continuer à nous habiter.

Et c’est pour ça que Jésus nous a donné des prêtres afin que nous puissions aller vers les prêtres recevoir des sacrements.

Les sacrements : ce sont des grâces : les sacrements, ce sont des moyens : les sacrements, c'est comme quelque chose qu'on peut voir, mais sa puissance, c’est ce qu’on ne voit pas.

Lorsqu’on reçoit un baptême, on peut voir l’eau qui coule; lorsqu’on reçoit un baptême, on peut voir le mouvement du prêtre qu'il nous fait, mais sa puissance est à l’intérieur.

La puissance du baptême purifie, elle efface le péché originel : c’est par sa puissance que tout se fait et non pas par ce qu’on voit.

Mais l’humain a besoin de voir; l’humain a besoin de contempler; l’humain a besoin d’avoir une raison de remercier.

Mais notre âme, elle, n’a pas besoin de cela, elle accueille; notre âme, elle, se laisse purifier; notre âme se nourrit; notre âme, elle, donne, et elle nous donne ses forces à l’intérieur, et notre corps, lui, en profite.

Nous avons besoin de cette nourriture : notre vie est à l’intérieur de nous, c’est l’âme, ce n’est pas notre corps.

L’âme vient de Dieu, c’est le souffle de Dieu, c’est la vie de Dieu.

L’âme est la merveille que Dieu a faite pour nous et ce corps que nous avons reçu enveloppe l’âme.

Mais nous en avons besoin de ce corps, afin qu’on puisse communiquer ensemble, afin qu’on puisse voir les sacrements, afin qu’on puisse sentir le bien-être.

Ce corps, Dieu nous l’a donné.

Dieu savait ce qu’il faisait en nous donnant un corps, et c’est pour ça que nous devons en prendre soin; mais pour en prendre soin, il faut le donner à Jésus parce que si vous croyez qu’avec votre volonté humaine vous êtes capables de prendre soin de votre corps : on se trompe!

Nous avons seulement qu’à nous regarder : on est rendu qu’on a peur, on a peur de tout!

La peur est quelque chose qui est pire que le cancer.

On a peur du cancer! Eh bien, ce n’est rien!

Le cancer : on ne devrait jamais avoir peur du cancer parce que le cancer, qu’est-ce qu’il va faire?

C’est tout simplement faire mourir notre corps, mais pas notre âme.

Notre âme, elle, ne peut pas mourir, mais la peur peut faire mourir notre âme : ça, c’est terrible!

Parce que lorsqu’on a peur, on se tient dans notre volonté humaine, on cherche à contrôler, on cherche à se servir de notre force humaine pour essayer de l’éloigner, de l’oublier, de la camoufler, et la peur est contente de tout ça parce que c’est son but, parce que son Maître : c’est Satan.

C’est important d’aller vers Dieu quand on a peur.

C’est lui qui peut renverser tout ça en nous donnant des grâces de paix.

La peur ne disparaîtra pas comme ça!

Si on va vers Dieu et qu’on lui donne tout, il va nous donner des grâces de paix, mais cela ne veut pas dire que la peur va s’en aller pour ne plus jamais revenir.

Tant qu’il va y avoir du mal en nous : la peur va nous habiter.

Nous devons continuellement avoir confiance en Dieu.

Nous avons tout reçu de Dieu; il a mis sa Parole dans l’Évangile, nous devons vivre de l’Évangile.

Vivre en Jésus, vivre de l’Évangile!

L’Évangile, c’est la Parole de Jésus : nous devons nous nourrir aussi de la Parole de Jésus.

Mais lorsque nous le faisons en Jésus, il y a quelque chose qui se passe en nous : on arrive à comprendre l’Évangile.

Moi, et je le dis souvent, j’ai essayé de lire l’Évangile, pas essayer de lire l’Évangile, mais le commencement, l’Ancien Testament.

Je ne comprenais pas, mais je le lisais, parce que c’était bien.

J’avais moins de misère à comprendre ça que l’Évangile elle-même; c’était compliqué pour moi l’Évangile : moi, toi, puis tout ça; c’était des choses qui étaient trop compliquées pour moi; et comprendre l’Évangile, c’était aussi compliqué.

Vous savez, les paraboles, toutes ces choses-là, quand le prêtre disait ça à la messe, j’écoutais le prêtre qui disait  ça, mais croyez-moi, je ne comprenais pas tout à fait ce qu’il disait.

Mais c’était pas important que je le comprenne, là je comprends que ce n’était pas important que je comprenne, pourquoi.

Parce que le Seigneur sait quand on va accueillir sa Parole.

J’étais dans ma volonté humaine, alors je voulais trop.

C’est lorsque j’ai commencé à donner mes oui que c’est venu tranquillement, et aujourd’hui je peux comprendre ce qu’il veut que je comprenne et pas ce que je veux comprendre.

C’est lui qui ouvre les lumières et s’il veut fermer une lumière, c’est bien!

Alors, à nous de donner notre oui à Jésus et à lire en Jésus, enveloppés du Saint-Esprit, avec Maman Marie et le consentement de Dieu le Père : et là, on peut lire! Amen.

C’est merveilleux quand on n’attend rien de nous, mais tout de Dieu.

Lorsqu’on attend quelque chose de nous, on se prend pour quelqu’un de grand et, pourtant, c’est là qu’on ne comprend rien, c’est là que Dieu ferme les portes et nous rend sourds, parce qu’il veut nous protéger en nous rendant sourds; eh bien, on essaie de prendre sa Parole puis d’essayer de l’analyser : on ne peut pas analyser ce qu’on ne comprend pas.

On ne nuit pas à notre âme. Notre âme demeure dans ce qu’elle est.

Si Dieu nous fait comprendre ces choses, c’est que nous avons à apprendre ce soir.

Nous devons apprendre à demeurer ce qu’on est : petit, en n’ayant pas peur.

La peur est tellement contre nous!

Il faut donner tout à Dieu.

Si parfois cela semble exagérer les paroles de Dieu, exagérer ce que Dieu veut nous faire comprendre, c’est que nous avons encore à apprendre.

Nous n'avons pas compris comment devenir ce que nous devons être : des riens.

Lorsqu’on apprend que nous ne sommes que poussière, lorsqu’on apprend que Dieu attend de nous que nous demeurions poussière, c’est que Dieu avance tranquillement vers nous pour nous montrer sa puissance.

Bientôt, Jésus va venir en nous.

Quand? Nous n’avons pas à savoir.

Mais ce que je sais, c’est que Jésus est en train de nous préparer à quelque chose de très grand, et pour que nous puissions comprendre tout cela, il faut lui laisser toute la place afin que nous ne puissions pas souffrir.

Vous savez, ce que j’écris à la maison n’est pas toujours aussi facile à comprendre : "Comment Dieu peut-il venir nous faire découvrir la Volonté de son Père à nous, en 2004? Pourquoi nous?" à cause de notre volonté humaine, nous cherchons des réponses à tout ça; à cause de notre volonté humaine, on regarde tout ce qui se passe autour de nous : les apparitions de Marie, de notre Mère;  les mystiques, il est vrai qu’il y en a beaucoup!

Nous vivons un temps : un temps de grâces;

nous vivons un temps qui a été choisi de Dieu le Père lui-même.

Il se passe des choses autour de nous; nous les vivons, mais nous ne devons pas nous arrêter à la volonté humaine.

Lorsqu’on parle (de la misère) d’Haïti, c’est la volonté humaine qui en est la cause; lorsqu’on parle de guerres entre le peuple de Dieu, son peuple : c’est la volonté humaine; lorsqu’on entend parler de maladies, de cancer;

lorsqu’on entend parler aussi de péchés et qu’on se bouche les oreilles parce qu’on ne veut pas en entendre parler : c’est la volonté humaine.

Tout nous semble naturel!

Mais lorsqu’on entend parler de Jésus qui va venir en nous se montrer, de Jésus qui va venir purifier la chair pour qu’on devienne immortel, non, on n’est pas capable d’accepter ça.

Essayez de devenir tout petits à l’état où vous étiez avant même de parler; vous allez voir que vous étiez plus près de Dieu que de l’humain, mais à cause qu’on a vieilli, on est rendu qu’on donne plus de l’importance à tout ce qui vient de la volonté humaine, et on s’est éloigné de tout ce que Dieu veut.

On est rendu à cette étape-là : on vit ça.

Alors, on va laisser tout à Dieu et on va remercier Dieu pour ce qu'il nous a fait apprendre ce soir,

 et si on chantait un beau chant. Merci Seigneur.