Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Newmarket, Ontario,
2007- 10-18 - Partie 1
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, si on prend le temps de se donner de l'attention, combien plus Dieu veut en faire pour chacun de nous.
Depuis le premier homme, Dieu a toujours pris soin de ses enfants; depuis la première femme, Dieu a toujours entouré ses enfants de sa tendresse. Pas un seul instant dans notre vie, Dieu ne nous a pas regardés, pas un seul instant dans notre vie, Dieu ne s'est pas penché sur chacun de nous. Ce que Dieu a fait pour chacun de nous, il le fait pour chacun de nos enfants, de nos petits-enfants, de tous ceux que nous aimons.
Ce temps est un temps de grâces, ce temps est un temps que beaucoup auraient aimé connaître. Que nous lisions l'Ancien Testament, que nous lisions le Nouveau Testament, Dieu nous a préparés à ce temps, car il a parlé par la bouche de ses prophètes. Le Fils de Dieu lui-même est venu nous enseigner la Parole de son Père.
Dieu le Père choisit lui-même ses enfants. Ce soir, vous avez tous été choisis par Dieu le Père, tout comme l'instrument que je suis, tout comme Nicole l'instrument qu'elle est, c'est Dieu qui l'a voulu.
Dans notre vie, on a toujours fait ce qu'on était capable de faire, pensant que cela venait de notre bonne volonté, mais Dieu regardait notre bonne volonté et la nourrissait de sa Volonté pour nous amener là où nous sommes aujourd'hui.
Il y a plusieurs années, avant 2001, ma vie était très simple; j'étais mariée, j'avais trois enfants et j'étais une personne qui fonctionnait comme tous les autres sans penser qu'un jour Dieu avait son dessein sur moi.
Lorsque Dieu regarde ses enfants, il sait à l'avance ce qu'ils vont faire, il connaît le oui qui sait se laisser prendre par la Volonté de Dieu; alors, il met devant nous tous ces mouvements afin qu'ils nous amènent là où il veut nous amener.
Lorsque j'ai su que Maman Marie était présente dans ma vie, mais concrètement là, avec ses odeurs de roses, cela m'a fait sortir de ce monde.
C'est Maman Marie qui nous apprend à suivre le chemin de Dieu le Fils; tranquillement elle nous amadoue. Oui, c'est la Mère de Dieu qui nous tend la main et elle nous apprend à mettre notre main dans sa main; elle nous apprend à préférer son Fils qu'à nous-mêmes, qu'à nos propres enfants, et elle le fait par les grâces que la Trinité veut nous accorder.
Elle m'a appris à ouvrir mon cœur, elle m'a appris à renoncer à tout ce qui était inutile.
Le besoin de prier dans ma vie a été très fort dans les années 98, 99, 2000; 2001, Maman Marie est venue se faire entendre en mon intérieur, et après elle m'instruisait, elle m'instruisait la nuit comme elle m’instruisait le jour et, quelque temps après, quinze jours plus tard, mon ange gardien s'est nommé à moi : j'ai entendu sa voix et j'entends encore sa voix, c'est toujours un rappel à l'obéissance de Dieu.
Dans la même semaine, lorsque j'ai entendu la voix d'Amystica, mon ange gardien, là j'ai entendu la voix de Jésus; il est venu à moi comme un professeur, parce qu'il me parlait jour et nuit! Il m'enseignait l'amour. Et lorsqu'il me faisait écrire, c'était comme à l'école; mais ce n'est pas un professeur comme nous on connaît, lui, il disait : "Ne t'occupe pas des fautes". Il voulait enseigner à mon cœur et non pas à ma tête; il laisse aux autres à corriger les fautes, lui, il corrige notre vie.
Il m'apprenait à me comporter bien envers mon mari; il m'apprenait aussi à me comporter comme une maman envers mes enfants, il le faisait en me donnant des grâces de patience, des grâces d'amour, il me disait de les aimer à travers de son amour. Il m'apprenait à avoir confiance en Dieu le Père, parce que Maman Marie m'avait demandé : «Abandonne-moi tes enfants».
Ça a pris au moins deux ans avant que cela soit vraiment accompli et même encore! Parce que le 4 mars 2001, la veille, on m'avait demandé l'abandon, l'abandon et l'abandon, alors je disais tout le temps oui, oui, oui, mais cela c'était pour que je donne mon oui. Le lendemain, mon mari mourait d'une crise cardiaque; j'ai vécu ce moment avec mes enfants dans la paix et dans la joie.
Et quelques mois plus tard, elle m'a dit : «Je veux que tu m'abandonnes totalement tes enfants» et ça, ça s'est fait au mont Krizevac à Medjugorje; mais là, je n'ai pas dit oui tout d'un coup, j'ai réfléchi; je pleurais, je disais : "Ah, tu ne me demandes pas ça, Maman?" Et elle me redemandait : «Donne-moi totalement tes enfants». Après ce que j'avais vécu avec mon mari, hein, j'y pensais, j'ai dit : "Ah, mon doux, mes enfants je vais les perdre, je vais vivre toute seule"; alors là, après, j'ai dit oui, mais j'ai encore mes enfants auprès de moi.
Maman Marie nous apprend l'abandon, l'obéissance, une obéissance absolue à la Volonté de Dieu; tout ça, pour me préparer à ce que je devais vivre. Elle m'apprenait à renoncer totalement à la volonté humaine.
Dieu m'a donné beaucoup d'enseignements sur la volonté humaine pour que je puisse totalement être plongée dans la Divine Volonté.
La Divine Volonté est un mouvement d'amour : il vient prendre ses enfants, il ne vient pas forcer ses enfants à devenir enfants de la Divine Volonté. Il faut savoir ce que l'on laisse pour nous plonger totalement dans la Volonté de Dieu.
Quand Satan a tenté Ève, il l'a tentée hypocritement. Il ne lui a pas dit ce qui était pour arriver lorsqu'elle connaîtrait sa volonté humaine; il se gardait bien de lui enseigner ce qu'était vivre dans la volonté humaine. Il lui a fait miroiter un mouvement afin qu'elle puisse s'y plonger.
Satan est le moi, le moi qui tourne tout vers lui-même, et il a voulu que l'être humain connaisse son moi afin d'atteindre son âme. Lorsque Adam a vu Ève dans son moi, il ne l'a pas reconnue comme étant abandonnée totalement dans la Divine Volonté, mais il s'est laissé plonger dans ce moi, et une fois plongé dans ce moi, il a accepté sa volonté humaine; alors, la Divine Volonté a respecté ce choix.
Nous, nous qui vivons dans notre moi : "Moi je choisis ce qui est bien, je ne choisis pas ce qui est le mal", il reste toujours que c'est notre moi qui est devant nous; ce moi, c'est comme une épée, il a deux côtés : "Je coupe mes grâces et je me donne ce qui me plait". Cela s'est fait au tout début : l'homme et la femme apprenaient à gérer le bien qui était en eux. Dieu ne quittait jamais ses enfants, Dieu instruisait ses enfants; il leur montrait avec quoi se vêtir, il leur montrait comment cultiver la terre, comment se servir de tout ce qu'il y avait autour d'eux. Dieu suivait ses enfants, Dieu était toujours en leur présence.
Caïn offrait ses meilleures récoltes; Abel offrait tout ce qu'il y avait de meilleur dans ce qu'il entreprenait; il offrait sa beauté à Dieu, Abel, il offrait tout ce qu'il y avait de meilleur à Dieu : c'est parce que Dieu lui montrait, Dieu lui montrait ce mouvement; cela ne venait pas d'Abel, Dieu mettait en Abel ce mouvement d'offrir tout ce qu'il y avait de plus beau et il prenait ce qu'il y avait de plus pur. Caïn aussi avait été instruit, Caïn aussi connaissait ce que Dieu attendait de lui.
Tous les deux avaient tranché : Abel décidait toujours d'offrir ce qu'il y avait de meilleur à son Dieu, il le faisait avec sa volonté humaine : "Oui, tout pour Dieu, je te donne ce que tu me donnes."
Caïn aussi tranchait : "Je garde pour moi ce qu’il y a de meilleur et je te donne, Dieu, ce qui m'est bon, pour toi" : le moi qui gérais le cœur de Caïn.
Alors, il a été facile pour Satan d’inciter Caïn à tuer Abel; c’est Caïn qui a tranché, c’est Caïn qui a voulu choisir tout cela; il avait la tentation devant lui, mais il choisissait.
Lorsque nous sommes devant des choix, nous avons devant nous le moi : "Est-ce que je m’oublie pour mes enfants? Est-ce que je m’oublie pour mon mari? Est-ce que je veux m’abandonner comme la Mère de Dieu le Fils s’est abandonnée? Est-ce que je veux être tout à Dieu avant d’être tout à moi? Est-ce que mes enfants appartiennent à Dieu avant qu’ils soient à moi? Est-ce que je me fais confiance ou je fais confiance en Dieu?"
Tout cela, c’est comme si on mettait notre moi en avant et on dit : "Choisis, toi", alors on laisse de la place à un moi. Eh bien, ce moi s’appelle aussi volonté humaine : tu as le pouvoir de régenter ta vie, tu as assez de connaissances pour savoir ce qui est bien pour toi et ce qui est mal pour toi.
Mais qu’est-ce qui fait que nous avons à l’intérieur de nous ce choix qui vient prendre de la place dans notre vie? C’est comme si ce choix était vivant, c’est comme si ce choix s’imposait dans notre vie. Essayons d’aller dans la puissance de Dieu et comprendre ce que Dieu veut nous faire comprendre.
Il y eut un temps où Adam et Ève vivaient dans le Paradis où tout n’était que perfection. Adam regardait toute la création et admirait cette création : la création pour Adam était vie et Adam pour la création était la vie. La création pour Adam était le langage de Dieu, était le regard de Dieu, l’écoute de Dieu, la parole de Dieu, le mouvement de Dieu et le cœur de Dieu.
Tout était pour Adam mouvement de Divine Volonté. La création, la création, mouvement de Dieu, répondait à Adam : la création se laissait entendre, la création se laissait voir, la création apportait de la joie à Adam; Adam n’avait pas à demander, il recevait tout, et Adam ne se retenait pas, il donnait tout.
Alors, la création accordait à Adam l’amour de Dieu et Adam accordait à la création l’amour de Dieu : l’amour qui se donne, l’amour qui ne cesse de se redonner. Pourquoi? Parce que Adam, Adam venait de la terre, Adam avait été formé de la matière de la terre. Adam avait aussi reçu le souffle de Dieu, la vie de Dieu, et la matière est de Dieu, le souffle de vie est de Dieu.
Avant que tout cela soit, il y avait Dieu : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Tout était en Dieu, donc la matière était en Dieu; mais la matière ne se faisait pas voir encore. Il y avait l’esprit de Dieu partout, partout.
Et Dieu avait créé les esprits purs : les anges, et les anges servaient Dieu, adoraient Dieu, et Dieu se laissait admirer par les anges; la Lumière se reflétait sur les anges et les anges étaient en beauté : Dieu qui se donne, les anges qui reçoivent et qui redonnent à Dieu ce qui est à Dieu.
Lorsque fut le moment, Dieu dit : «Que la Lumière soit», alors la Lumière fut : le Fils de Dieu, Homme-Dieu, fut. Car qui est la Lumière du monde si ce n’est Dieu le Fils fait Homme? Dieu n’avait qu’à vouloir et tout fut; à cet instant, la matière prenait une apparence, car Jésus fait Homme était devant eux, la Chair Éternelle était devant eux.
Dieu avait devant lui tout ce qui était en lui; le Tout de Dieu était devant Dieu : la Matière Parfaite, la Chair Éternelle. Tout ce que Dieu veut, il le veut par sa seule Volonté. Le Tout de Dieu est en le Fils. Alors, l’univers était en le Fils et tout ce que contient l’univers était en le Fils; la matière n’a pas été avant la Matière Parfaite : Jésus, Homme-Dieu, est l’Alpha et l’Oméga.
Avant que nous soyons ici, nous étions. Nous sommes matière, alors nous venons de la Matière Parfaite, Éternelle.
Jésus, Homme-Dieu, est éternel, il est la Vie Éternelle. N’est-il pas dit dans l’Évangile : «Qui croit en Jésus, croit en la Vie Éternelle»? C’est comme si on disait : "Qui croit qu’il est de Jésus, croit qu’il est éternel". Nous avons la chair, nous l’avons de la Chair Éternelle; nous devons tout à Dieu, absolument tout à Dieu.
Lorsque la terre fut créée, elle fut créée par la Volonté de Dieu; tout ce qui est en l’Homme-Dieu, en la Matière, en la Chair Éternelle, est présent. Il n’y a rien que nous ne puissions voir qui n’est pas de Jésus : tout est de Jésus, que ce soit les étoiles, que ce soit les astres, que ce soit la terre et tout ce qu’elle contient, c’est en Jésus.
Dieu a dit : «Voici mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toutes mes complaisances»; par là, il disait : «Tout ce qui est en moi est en mon Fils, tout ce qui est à moi est à mon Fils»; alors, nous sommes à Dieu le Père, nous sommes à Dieu le Fils. Nous ne pouvons pas nous séparer de ce que nous sommes, nous appartenons à tout ce qui est de la Chair Éternelle.
La création appartient à la Matière Éternelle, en Jésus; voilà pourquoi Adam, lorsqu’il regardait la création, il regardait l’amour de Dieu pour lui; voilà pourquoi la création, lorsqu’elle était avec Adam, en communication avec Adam, était avec la communication de l’Amour.
La brise qui venait caresser Adam, la chaleur qui venait entourer Adam étaient mouvements de Dieu; alors, Adam vivait cela et Ève aussi le vivait, parce que Dieu avait pris une partie d’Adam et il s’en est servi pour créer Ève : Adam de Jésus, Ève d’Adam, qui est de Jésus. Voyez-vous, il n’y a qu’une seule chair.
Lorsque Adam connut Ève, ils ont eu des enfants. C’est la même chair qui s’est multipliée, il n’y en a pas eu trois, il y en a eu une seule; alors, tout ce que les enfants d’Adam connaissaient par la chair, eh bien, Jésus, lui, le connaissait par sa Chair.
On aurait dû toujours être dans ce mouvement d’amour, mais Jésus, un Dieu d’amour, un Dieu libre, un Dieu qui respecte, un Dieu qui aime sans condition, avait donné tout à son Père, un oui inconditionnel : «Tout pour toi Père, rien que pour toi Père.»
Adam et Ève devaient connaître aussi ce mouvement : "Faire tout ce que tu veux Père, être tout pour toi Père. Je suis dans ta Volonté et je ne veux pas sortir de ta Volonté. Je veux connaître ta Volonté parce qu’elle me connaît. Ce que moi je ne sais pas, elle me nourrit pour que je connaisse tout. Ma pensée est en mouvement parce que ta pensée la met en mouvement, et je découvre l’éternité. Je me fais plonger dans cet amour parce que ta Divine Volonté m’y plonge".
Mais il fallait connaître cela : un oui total, un oui absolu. Alors, voici que le Tentateur est venu, il voulut faire connaître aux enfants de Dieu ce que lui avait connu.
Ramenons-nous à tous les anges devant la Lumière du monde qui prit forme; tant que les anges, les esprits purs, étaient en adoration devant Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, tout était pour eux mouvement d’adoration, mouvement de service, mais lorsqu’ils ont vu la Chair Éternelle, lorsqu’ils ont vu devant leurs yeux la Matière qui se laissait voir, là il y eut en certains anges un mouvement : "Quoi, adorer la Chair?" Alors, ils n’ont pas voulu.
Lucibel/Lucifer n’a pas voulu adorer la Chair, lui esprit pur, lui qui était près de Dieu, lui qui se laissait miroiter par la Lumière et la Lumière était sur lui, et dont certains anges n’avaient qu’à le regarder pour admirer la lumière de Dieu, se dit être trop important pour adorer la Matière, la Chair Éternelle; à cet instant, il venait de trancher, il venait de refuser d’adorer la Lumière du monde.
Alors, comme la lumière ne se reflétait plus sur lui, il devint la noirceur; lui, un esprit de lumière, devint un esprit de ténèbres; lui, qui était dans le mouvement de Dieu : intelligence d’amour, devint une intelligence du mal, et les anges qui ont été dans ce mouvement ont été aussi dans la noirceur; ils devaient connaître, ils devaient connaître pour donner leur oui absolu à Dieu, mais ils n’ont pas voulu.
Cette épreuve, qu’on appelle aujourd’hui épreuve, devait être présentée aux anges comme un mouvement d’amour, non comme un mouvement de défi : Dieu qui montre sa puissance, Dieu qui montre son tout, Dieu qui montre son amour en étant ce qu’il voulait être : Chair Éternelle, Matière éternelle.
Les anges, qui n’ont pas voulu regarder cet amour parfait comme étant un mouvement d’éternité parfait, n’ont plus eu le droit de regarder la Beauté avec leur laideur; la Beauté était devant eux et ils ne voulaient pas adorer la Beauté, alors ils sont devenus la laideur.
Jésus qui se donne par amour, Jésus qui ne cesse de prononcer son oui à Dieu le Père, nourrissait tous les anges, mais eux qui refusaient ne se sont pas laissé nourrir de ce don d’amour, alors ils sont devenus le refus à Dieu; dorénavant, ils ne devaient se nourrir que de haine : ils sont devenus le contraire de l’amour.
Adam devait passer cette épreuve, l’épreuve du oui à l’Amour, un oui absolu avec ce qui avait été créé : la matière qui doit tout à la Matière Éternelle. Lui qui était maintenant chair ne devait être chair que pour la Chair Éternelle, pas pour lui. Il devait reconnaître cela, il devait être devant l’amour de Dieu avec son oui absolu : "Tout pour toi Dieu. Je me reconnais être de toi et de tout passer par toi"; mais il a été dans la tentation et il a tranché : "Je veux connaître ce que Dieu connaît, je veux décider ce qui est le bien et ce qui est le mal pour moi afin de te montrer, Dieu d’amour, que je t’aime."
À cet instant, il avait passé son moi avant Dieu, il avait fait le même mouvement que Satan avec les anges déchus, mais à la différence qu’eux, les anges, savaient tout de ce qu’ils refusaient, ils en connaissaient les conséquences et ils se sont plongés dans ces conséquences.
Mais Adam et Ève, eux, ne connaissaient pas ça, car à l’instant où ils ont connu, ils ont regretté ce que Satan et les mauvais anges n’ont pas fait. Ils se sont juré de détruire tout ce qui est de la Chair Éternelle, car la haine nourrissait la haine : ils étaient la haine.
Mais Adam et Ève n’étaient pas la haine, ils étaient l’amour. Ils ont connu le mal en leur chair, ils ont regretté parce que l’amour était en eux, le souffle de Dieu était en eux. Ils se rappelaient tout ce que Dieu avait fait pour eux, mais ils devaient quitter tout cela; ils l’ont quitté en pleurant et Dieu leur a dit qu'il viendrait, le Messie, Celui qui les libérerait de cette souffrance.
Cette souffrance est en la chair, elle est en notre chair; voilà pourquoi Jésus est en train de nous parler de la souffrance de la chair, la chair qui est au bout de son chemin.
Il dit que ce temps est un temps voulu de Dieu pour nous faire connaître ce que notre chair a en elle. Nous n’entrerons pas dans la Divine Volonté sans connaissances : nous devrons connaître tout ce que la chair a accepté.
Notre âme, par la grâce des sacrements, est inondée d’amour, mais la chair ne se reconnaît pas encore dans les grâces, car elle ne les mérite pas.
Tout ce que la chair, par le choix de la volonté humaine, a connu devra être connu de nous, afin que nous puissions mériter d’entrer dans son monde d’amour, parce que Jésus est en train de nous préparer à vivre avec tous les enfants de Dieu dans son monde d’amour : sa terre éternelle en sa Chair Éternelle.
Jésus est la Terre Nouvelle, il a tout en lui. Il ne nous donnera pas une deuxième terre, il en a eu une et elle est en lui.
Jésus vient de dire : «Maintenant, mes enfants, allez vous reposer un peu.»
Merci, Seigneur.