Rencontre de l'agir de Dieu à Papineauville (Québec)

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2004-10-02 - Soir

 

Jésus : Amours, je suis avec chacun de vous : en vous, je suis.

Par la Volonté de mon Père, je veux vous accorder des grâces de paix, des grâces qui viennent du Ciel, afin que vous puissiez continuer à vivre dans votre transformation; vous avancez vers la Grande Purification, vous avancez avec tous ceux que vous portez en vous.

Vous voyez autour de vous tout ce qui se passe : un monde froid, un monde qui ne pense qu'à s'enrichir, un monde qui ne pense qu'à se donner du plaisir.

Enfants de ma Volonté, tout en moi n'est qu'humilité, tout en moi n'est que douceur; je ne viens pas avec des armes que vous connaissez, vous les humains : je viens avec l'amour.

C'est l'amour qui va vaincre ce que le mal a mis dans votre vie.

Avec l'amour, j'abattrai les murs que vous avez construits; avec l'amour, je ferai taire vos murmures; avec l'amour, je vous démontrerai que vous êtes capables d'avancer dans ma Volonté, non plus dans la volonté des hommes, car la volonté des hommes n'a pas fait votre bonheur.

Il n'y a qu'en moi que vous trouverez la paix pour vivre ces moments de purification qui se présentent à vous.

J'appelle tous les enfants de mon Père, mais peu entendent, peu veulent voir : ils refusent de venir à moi, ils se refusent eux-mêmes l'amour.

L'amour qui se fait entendre à vous, l'amour qui se fait voir en vous, c'est parce que votre oui est sincère : votre oui se prononce dans mon oui.

Je suis venu sur la terre afin de faire la Volonté de mon Père en tout et lorsque vous, vous acceptez de venir en moi, vous acceptez de faire la Volonté de mon Père en tout.

Il n'y a pas de demi-mesure en moi le Fils, et il ne doit pas avoir de demi-mesure en vous, mes enfants, car la Volonté de mon Père est parfaite : c'est ce qu'il attend de chacun de vous.

Laissez-moi prendre votre vie, laissez-moi vous transformer, laissez-moi vous faire découvrir ce qu'il y a à l'intérieur de vous.

C'est à l'intérieur de vous que vous allez aller puiser des grâces : ces grâces qui feront (voir) des merveilles autour de vous, ces grâces vous feront avancer dans ce monde moderne, dans ce monde qui ne croit plus en mes lois d'amour.

Mes lois d'amour ne sont que justice.

Elles procurent la paix; elles ne viennent pas commander aux hommes, elles viennent adoucir ce qui est froid, ce qui est injuste, ce qui n'est pas amour.

Les lois de mon Père vous ont été données parce que vous deviez découvrir ce qu'il y a en vous, c'est seulement par les lois de mon Père que vous pouvez vivre avec votre vie spirituelle.

Votre vie spirituelle est nourrie de moi, de l'Amour : voilà pourquoi je vous dis que les lois de mon Père sont douceur, que les lois de mon Père sont simples, parce que le Fils est doux et humble de Cœur.

Je veux changer votre cœur qui est si blessé en un cœur d'amour : un cœur d'amour pour vous et pour votre prochain.

Lorsqu'on adore Dieu avec son cœur, avec un cœur d'amour : on découvre qu'il n'est que bonté pour vous.

Mon Père vous a tout donné, alors il est bon de rendre à mon Père ce qu'il vous a donné, mais comment pouvez-vous lui rendre ce qu'il vous a donné puisque votre cœur n'est pas totalement amour? Ce que vous pouvez lui donner, c'est ce vous connaissez, c'est ce que vous pouvez.

En le Christ, vous allez adorer mon Père avec amour.

Vous allez voir en mon Père sa tendresse, sa Maternelle Présence et sa Paternelle Présence; vous allez voir en mon Père sa justice d'amour; rien n'est plus agréable qu'un enfant qui regarde son Père avec ses yeux remplis d'admiration pour tout ce qu'il a créé.

Rien ici-bas sur la terre n'a pu vous trahir, c'est vous qui avez trahi ce que mon Père vous avait donné; mon Père est la Perfection, mon Père est la Pureté, tout ce qu'il a fait n'était que beauté, n'était que pureté.

Rendre à mon Père ce qu'il vous a donné, c'est dire à mon Père : "Merci parce que tu as su me comprendre plus que moi-même; merci parce que tu as eu pitié de moi lorsque tu as vu combien j'étais infidèle à ce que tu m'avais donné; merci parce que tes yeux, Père, ont été sur moi et pas un instant tu as détourné ton regard pour me laisser seul; merci Père, parce que tu t'es attendri sur mes pleurs lorsque j'étais épris de moi-même avec mes défauts; merci Père, parce que tu as su toujours être là dans mes moments d'indifférence face à tes lois d'amour; merci Père, parce que tu m'as aimé jusqu'à me donner ton Fils. Que rendrai-je à ton Tout, moi qui ne suis rien? Tu m'as tout donné, tu m'as donné l'Être de ton Être, tu as fais de moi un être d'amour par ton Fils. Ô Dieu éternel, je t'aime avec ce que je suis et tu m'acceptes tel que je suis".

Voilà un acte d'amour pour mon Père.

Lorsque tu parles ainsi, incline-toi devant mon Père, car il est plus grand que tout, il est le Créateur du Ciel et de la terre et de tout son contenu : tout est en mon Père.

Un tel acte d'amour fait à mon Père est un acte d'adoration; vous ne pouvez faire un tel acte à un autre que mon Père, car seul mon Père a tout donné.

Voilà un acte d'adoration : un acte que vous ne pouvez donner à aucune autre personne ou autre chose, un acte que vous ne pouvez pas vous donner vous-mêmes, car mon Père est plus grand que tout.

Vous êtes enfants d'amour lorsque vous adorez mon Père; prenez conscience que le Fils vous rend tel que vous devez être : petits devant la grandeur de mon Père, enfants devant l'amour de mon Père.

Aujourd'hui, les enfants de ce monde ont perdu le sens du mot adorer.

On entend dans vos phrases le mot adoration; vous le prononcez comme quelque chose qui n'a aucun sens; comme votre vie, vous ne lui donnez aucun sens lorsque vous faites cela.

Lorsque vous dites adorer une fleur parce que vous la trouvez belle, vous vous abaissez, mes enfants, car la fleur a été créée pour vous afin d'enjoliver votre vie.

Vous dites que vous adorez quelque chose de plus bas que vous, alors que vous devez adorer un Être supérieur à vous; seriez-vous plus bas que la création de mon Père? C'est vous-mêmes qui vous vous identifiez ainsi par vos propres paroles.

Enfants d'amour, ce monde est contre lui-même, il a écouté le faux Adorateur : Satan a refusé Dieu et il s'est créé lui-même des adorateurs.

Amours, je vous dis : «N'écoutez plus ce monde, car lorsque vous dites ces paroles dans votre maison, dans votre milieu familial, vous montrez à vos enfants un acte simple qui les rabaisse au niveau des riens de ce monde : vous devez adorer mon Père, que mon Père.»

Ne prenez pas ce mot à la légère car, voyez-vous, les oreilles de vos enfants entendent; ils ne peuvent pas comprendre, eux, que le mot adoration est un culte qu'on donne à un être supérieur à (eux), à vous.

Et qui est supérieur à vous, sinon mon Père? L'enfant, lui, peut-il comprendre? Ce qu'il comprend, c'est que ce mot adoration devient un mot banal dans son quotidien; alors comment comprendra-t-il qu'il faut qu'il n’adore qu'un seul Dieu, alors qu'on lui dit des mots d'adoration pour toute occasion? "J'adore une robe; j'adore manger cela; ah! j'adore quand tu me dis que je fais une telle action; j'adore ta simplicité".

Voyez-vous à quel point vous vous abaissez? Vous mettez les actions devant vous, vous mettez des objets devant vous, à un tel point que tout cela vous dépasse.

L'âme en vous est à Dieu, elle connaît ce qu'est l'adoration, car elle adore son Dieu d'amour, mais vous à l'extérieur, vous vous mettez dans un mouvement contre Dieu.

Le monde dira : "Ah! ce n'est qu'un mot qui exprime le mot amour avec plus d'intensité".

«Oh! hypocrisie que ce monde! Toi qui connais ce mot, qui a étudié ce mot afin de l'implanter dans le cœur de mes enfants afin que celui-ci puisse s'en servir en toute occasion, tu connais ton hypocrisie et tu t'en nourris jusqu'à rire des enfants qui ne veulent pas se servir de ce mot, mais qui adorent Dieu de toute leur âme, de toutes leurs forces, de tout leur esprit, de tout leur cœur. Oh! monde, tu seras jugé et tu ne pourras rien cacher devant ton Dieu; tu ne pourras pas dire que tu n'as pas été averti!»

Enfants d'amour, soyez vrais avec vous-mêmes, avec votre intérieur, ne laissez plus ce monde manipuler votre vie : votre vie spirituelle n'appartient qu'à vous.

Votre vie spirituelle est la vie, la vie qui se nourrit de la Vie éternelle; la vie temporelle n'est qu'un passage pour aller vers la vie éternelle.

Vous devez rejeter loin de vous ces mensonges, ces hypocrisies, ces tournures de phrases qui tuent votre vie.

Lorsque vous prenez un plat qui contient de l'arsenic, vous savez que cela conduit à la mort, n'est-ce pas? Alors moi, je vous dis : «Si vous êtes contre le commandement de mon Père, vous tuez votre vie.»

Soyez amour avec vous, demandez-moi la lumière, laissez-vous plonger dans mon océan d'amour.

Je veux vous montrer la grandeur de mon Père pour vous; je veux vous dire que mon Père vous aime malgré ce que vous avez fait; c'est mon Père qui m'a envoyé parmi vous pour que vous soyez tous dans son amour.

Il est votre tout, il est tout pour vous, votre Père; il vous aime sans condition, alors aimez-le sans condition.

Que votre purification soit un acte d'amour pour lui, pour mon Père.

Demandez-moi tout et vous obtiendrez tout pour votre purification, pour l'amour de mon Père, pour sa plus grande Gloire.

Enfants d'amour, vous verrez le Fils glorifié en vous, vous participerez à ma Gloire.

Ma Gloire, c'est la Gloire de mon Père, car le Fils fait tout en le Père, pour le Père; alors vous ne faites qu'un avec moi et tout ce que mon Père m'a donné, je veux que vous l'ayez aussi.

Soyez petits, soyez humbles, simples; écoutez la voix qui est en vous, cela vient de votre intérieur, tout est amour :

«Aimez ceux qui parlent avec indifférence de mon Père, puisque moi je les aime;

puisque je me suis donné pour eux, aimez-les, ne les jugez pas, supportez-les en me les donnant;

donnez-moi ces mots, ces mots qui blessent votre vie spirituelle afin qu’eux reçoivent des grâces d'amour;

déposez-les sur ma patène, ils recevront des grâces comme vous, vous recevrez des grâces de force : ils verront un jour la lumière».

Le temps où ils verront n'est pas connu de vous, mais il est connu de mon Père; alors tout ce que vous consentez aujourd'hui à donner sera pour vous des grâces d'amour, sera pour vous des grâces de lumière.

Enfants de la Lumière, enfants d'amour, tout cela est votre nourriture quotidienne.

Vous avez reçu dès votre venue sur la terre un ange gardien : il sert son Dieu, il connaît son Dieu, alors mettez-le en service.

Déposez (en) moi votre vie, déposez la vie de tous vos frères (qui sont) en vous : dites à votre ange gardien d'aller à tout endroit où la messe se dit.

Votre ange gardien est un être (céleste) d'amour, un être d'esprit de Dieu : il n'est pas comme vous; il est dans la pureté, il est esprit, il est la création de Dieu; alors lorsque vous lui demandez de faire un acte d'amour pour son Dieu, il le fait avec amour, avec détachement, avec obéissance, car il connaît tout de l'amour du Père, du Fils, du Saint-Esprit.

Vous qui êtes si faibles, réalisez-vous que vous pouvez demander à votre ange gardien de faire ce geste d'amour, et qu’il écoute parce que Dieu l'a mis près de vous, dès votre naissance, pour vous protéger, pour vous aimer? Cela est un acte d'amour, faites cela et vous en serez récompensés.

Dans la Divine Volonté, demandez à tous les anges gardiens de vos frères et de vos sœurs de s'unir à votre ange gardien afin que toute vie soit en moi prête à faire ma Passion, à vivre ma Passion, tout en unisson dans l'amour, pour la plus grande gloire de mon Père.

Enfants d'amour, l'Église est sainte, l'Église est unité.

Je suis l'Église et vous êtes mes membres; qu'un seul s'unisse à mon sacrifice, et tous vous êtes unis à mon sacrifice; que deux soient unis à mon sacrifice, et tous vous êtes unis à mon sacrifice, et votre récompense est plus grande.

Voyez combien il est grand ce mouvement d'amour! Que dans l'Église vous vous réunissiez tous à mon sacrifice, et tous vous recevez.

C'est un mouvement qui est infini, c'est un mouvement de la Vie : vous êtes dans la Vie, vous mourrez en moi Jésus, en la Vie, pour renaître à chaque instant.

Revivre, mes enfants, c'est avancer : c'est avancer dans la lumière, c'est voir combien mon Père vous attire à lui.

La lumière attire la lumière et dissipe les ténèbres : votre monde a besoin de la lumière de mon Père.

Il faut que vos oui soient des oui d'enfants : croyez et tout s'accomplit; ne doutez pas, avancez, d'autres aussi vont venir.

Le règne de mon Père vient sur la terre comme au Ciel, le règne de mon Père ne sera que joie pour vous sur la terre.

Soyez assurés de la fidélité de mon Père.

Par le Fils, vous avez reçu la prière du Notre Père pour vous, pour ceux que vous aimez : c'est un accomplissement dans votre séjour éternel, séjour qui commence dès votre oui à l'Amour.

Tout se fait en moi, le Fils, car je suis en mon Père et mon Père est en moi; le Verbe accomplit la Volonté de son Père, et votre oui qui devient mon oui est dans le Verbe.

Que tout soit pour vous lumière, paix, vérité, saveur dans votre quotidien; n'ayez crainte pour ce qui vient, Dieu va prendre soin de vous, car il connaît ses enfants.

Vous vivez en vous à cet instant, vous vous laissez nourrir de ma Présence : ma Présence n'est qu'amour et mon Père le veut pour vous.

Oh! combien il sera heureux le jour où vous verrez tout ce que j'accomplis en vous dans votre vie! Par ma Présence, je vous soutiendrai, car sans moi vous ne pourriez résister à tant de joie.

Que ces paroles s'imprègnent en vous, que ces paroles soient une joie; même, mes enfants, si à cause de votre volonté humaine vous sortez d'ici, à l'intérieur de vous rien ne pourra s'effacer; même si vous travaillez, priez, même si vous dormez, rien de votre vie n'effacera ce qui est, car le Fils est plus puissant que tout : votre vie à l'instant même n'est plus, elle est ce que Dieu veut qu'elle soit.

Votre volonté humaine ne peut vous donner ce que vous venez de recevoir, seule la Divine Volonté le peut.

Demeurez dans ce mouvement d'amour avec moi, seul un instant en vous et dites-moi combien vous m'aimez.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu donne beaucoup de grâces; il nous donne des guérisons, il soigne.

Lorsqu'on donne, Dieu ne peut s'arrêter de donner; Dieu est l'Amour et l'Amour ne fait que donner; il n'exige rien l'Amour, il a su patienter (pour) ce moment.

Il a préparé ce moment afin qu'il soit, pour chacun de nous, un moment dans notre vie éternelle.

Dieu nous accorde un sursis.

Dieu avait jeté un regard sur notre monde, un monde rempli de lui-même, un monde qui s'activait sans vraiment s'arrêter sur le Créateur.

Dieu voyait notre vie, il voyait combien nous étions épris de nous-mêmes, oubliant la présence de Dieu dans ce que nous voyions, faisions.

Dieu n'a pas voulu (tout) interrompre pour nous faire entrer en nous; il aurait pu, mais Dieu dit que cela n'était pas bon pour nous, alors il a envoyé sa Mère pour nous préparer.

En entrant dans le Cœur de Marie, on apprenait à aller au Fils, et sa Mère nous enveloppait de sa protection contre Satan.

Lui le Tentateur, lui le Trompeur, le Menteur, il avait fait en sorte que nous oubliions Dieu;

son plan avait été de nous éloigner des commandements, des enseignements de Jésus, en mettant dans notre vie des objets qui remplissaient notre tête, des occupations qui occupaient nos journées;

il avait mis des images devant nous afin que (durant) la nuit même nous puissions vivre dans un monde trompeur;

il nous a attirés en nous présentant des plats, des nourritures sans amour pour notre chair, nous amenant loin, très loin (du) bon sens.

Tout cela a été calculé d'année en année sans que nous nous en rendions compte, et nous avons laissé notre propre vie entre ses mains : en laissant notre vie, on y laissait nos enfants.

Notre vie, c’est notre âme : elle appartient à Dieu, c’est lui qui nourrit notre âme.

On ne s’est pas occupé de notre âme, mais nous nous sommes occupés de notre chair; elle devenait plus importante et tout cela faisait de nous des êtres sans amour pour nous-mêmes, pour notre prochain; notre prochain, ce sont nos enfants, notre mari, notre épouse, nos frères et nos sœurs, nos parents, nos amis.

Nous avons commencé à regarder le travail comme si cela avait une importance tellement grande dans notre vie, car tout ce qu'on voulait, c'était d’obtenir de l'argent pour pouvoir s'offrir ce que nous voulions.

L'importance de la famille était devenue pour nous secondaire, car ce qui comptait en premier c'était le travail, le travail pour s'offrir une vie aisée, qu'importe si notre vie familiale en pâtissait.

En premier, il faut se souvenir que nous voulions une famille; alors pourquoi avons-nous passé le travail avant notre famille, laissant derrière nous une femme à la maison seule à élever les enfants, laissant derrière nous des enfants à la maison seuls à prendre leur vie en main avec une clé au cou, laissant derrière nous des petits enfants entre les mains de gardiennes?

Nous nous sommes dit qu'il faut aujourd'hui de l'argent pour survivre : nous ne nous sommes pas aperçus que nous avons idolâtré notre vie extérieure.

Dieu ouvre un passage en nous, il laisse couler dans ce passage des grâces d'amour pour nous.

Nous sommes ici sur la terre pour vivre une vie d'amour avec un époux\une épouse, des enfants; pour vivre une vie d’amour pour nous donner à tous nos frères et nos sœurs à la consécration

Nous devions travailler, mais pas comme nous le faisons maintenant.

Maintenant, nous travaillons et c'est le travail qui fait en sorte que nous ayons une vie : nous vivons pour travailler, pas pour être heureux.

Nous nous croyons être capables d'acheter un bonheur, mais cela est faux; on n'achète rien, car le bonheur c'est gratuit, ça vient de Dieu : il n'y a que Dieu qui peut nous faire découvrir le bonheur, l'amour.

Si on passe le travail (en premier), il n'y a pas d'amour : la famille se détruit, les enfants souffrent et notre société devient une société égoïste, une société froide, une société qui ne peut pas nous apporter la joie de vivre : c'est notre choix, c'est nous-mêmes qui avons consenti à tout cela, personne n'est venu nous tordre les bras.

Il a fallu qu'il y ait un commencement à tout cela et, tranquillement, cela s'est multiplié dans nos mouvements.

Mais Jésus est l'Amour, et Jésus va nous aider à renoncer à tout cela; si nous commençons dès aujourd'hui à lui demander des grâces, il le fera.

Et il faut avoir confiance, il faut commencer par nous afin qu'on puisse aider ceux qui ne sont pas présents ici, mais en nous : Dieu veut se servir de chacun de nous.

C'est l'amour qui va changer le monde : Dieu est plus puissant que tout.

Il faut avoir confiance puisque Jésus est venu (mourir) sur la Croix; il a laissé couler son Sang pour chacun de nous, il nous a rendus enfants de Dieu, n’est-il donc pas capable aujourd'hui de nous donner la main? Il est capable de tout, Jésus, mais c'est nous qui devons aller vers lui, c'est nous qui devons lui faire confiance : le oui d'amour : "Oui, Jésus, je le veux".

À chaque instant, quelque chose nous fait mal en nous, il faut le donner à Jésus : "Oui, Jésus, je sais que tu peux tout".

Lorsque le découragement se fait en nous, il faut continuer à dire : "Oui, Jésus, j'ai foi en toi, je veux m'abandonner en toi".

Si Jésus est capable de nous donner la vie éternelle et si nous y croyons, alors qu'avons-nous à craindre de demain? Demain appartient à Dieu, si on le lui laisse.

Nous ne pouvons rien faire, nous, pour demain alors que lui peut tout, alors laissons-lui toute la place et abandonnons-nous entre les mains de Dieu.

(Jésus s’adresse à deux petites filles, dans la salle, qui ont récité le chapelet.)

«Toi qui es si petite, toi qui as consenti à accompagner maman, tu as donné une partie de ta journée à Jésus, et Jésus a fait découvrir dans ton cœur qu'il est amour pour toi, que pour toi.

Lorsque tu as prié, tout ton intérieur était comme enflammé d'amour; il y avait de la lumière qui sortait de toi, elle te rendait toute lumineuse : tu étais dans la lumière de Jésus, tu étais en présence même de l'Amour; tu n'étais pas seule, autour de toi, il y avait des anges parce que (je) sais te récompenser, et les anges ont déposé en toi des grâces : ces cadeaux te rendent toute belle.

Marie est toute belle et lorsque tu pries, tu deviens à la ressemblance de Marie : toute belle; la beauté, c'est dans ton cœur.

Et toi aussi tu es dans la beauté de Dieu, tu fais jaillir en toi des mouvements; ces mouvements : c'est léger, c'est tout doux et ça porte à t'aimer; tu commences à aimer tout ce qu'il y a autour de toi et tu aimes les personnes qui sont autour de toi.

À l'intérieur de toi, c'est comme si tout le monde était bon, tu ne vois pas leur méchanceté, tu vois leur douceur parce que tu apprends à te garder en Jésus.

Tu es dans ta maison à l'intérieur de toi, c'est là où tu vis vraiment et lorsque tu continues à prier, eh bien, tu apprends que c'est bon; même si le sourire fait déranger les personnes, toi ça ne te dérange pas, car tu as le cœur léger; tu ris en Jésus, tu démontres ta simplicité : tu es toi-même, tu ne cherches pas à être une autre petite fille parce que tu t'aimes, toi.»

Voyez-vous, on a oublié tout ça : on a oublié qu'un jour on disait des "Je vous salue Marie" et que, parfois, ça nous faisait rire parce que c'est le coeur qui riait; c'était léger, on n'avait rien à se reprocher, on était devant Dieu tel que Dieu veut qu'on soit; nous n'étions pas un autre, mais en vieillissant, on s'est donné des gênes : on est devenu gêné à cause de notre maintien.

On a exigé un bon maintien : ce bon maintien est bon, mais pas si cela nous fait souffrir; on doit bien se tenir devant nos frères et nos sœurs, mais pas au point de se dire qu'on n'est pas correct, car Dieu est simple, Dieu est amour.

Cela, c'est la volonté humaine, ce n’est pas ce que Dieu attend de nous : Dieu, il veut qu'on demeure comme des enfants.

On n'a plus appris comment rire; aujourd'hui, il faut que ce soit les autres qui nous fassent rire : on appelle ça de l'humour.

Il faut sortir le rire du cœur avec simplicité, avec amour, et lorsque l'on se rencontrera, on sera nous-mêmes, on sera vrai et l'autre le sera parce que (le rire) sera facile pour nous.

Il faut demander à Marie de nous aider parce qu'on s'est écarté vraiment de ce qu'on était vraiment : on a tous été jeunes, tout petits devant Dieu.

Lui le sait que nous sommes tout petits devant lui; maintenant, c'est à nous de l'apprendre, de retourner là où il veut qu'on soit :

-       dans sa façon à lui, pas la nôtre; de la manière qu'il le veut, pas la nôtre;

-       avec ses grâces, pas par nous-mêmes parce que nous, on n'a aucune grâce, lui en a, alors allons dans les grâces de Dieu.

Ne cessons pas de demander parce que Jésus, il a dit : «Je m'étouffe, je m'étouffe (dans) mes "je t'aime". J'ai tant d'amour à vous donner, ne me laissez pas mourir».

Jésus se meurt d'amour, à nous d'aller nous plonger dans cet océan d'amour pour lui, que pour lui, pour la plus grande gloire de Dieu le Père.

Merci, Seigneur Jésus.

Tous : Merci, Seigneur.