• L'agir de Dieu en la Fille du Oui à Jésus

     

    Priez, priez, je vous le demande

     

    2013-10-13

    La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur demande de l'abandon : abandonnez-vous, obéissance. Pourquoi, Seigneur? Nous sommes portés à dire : 'Pourquoi faut-il que je fasse ça?' Quand le Seigneur a dit à ses apôtres : «Préparez-vous, tout arrive. Le Royaume de mon Père s'en vient, préparez-vous», ils se sont préparés tout de suite. Et jamais le Seigneur n'a dit : 'Bien, peut-être ça ne sera pas pour votre temps', jamais il n'a dit ça. «Préparez-vous.» Alors, ils se sont préparés.

    Il y avait une raison à ça. Adam et Ève ont désobéi. Comment ça se fait qu'il nous a dit à Banneux : «Vous avez dit non comme vos premiers parents ont dit non», en voulant dire 'vous avez choisi autre que moi.' Alors, comment ça se fait, on n'était même pas là? C'est faux, on était là. On est enfants de la Divine Volonté. Il est très bien expliqué, dans le Livre 5, mot pour mot, comment on a vécu ça en Dieu. Tous les gestes, les paroles, les actions qu'Ève a posés, on était en communication avec elle. Et Adam aussi, on était en communication avec Adam, qui était en communication avec Ève qui perdait sa communication aussi. Voilà pourquoi, comme nous étions en présence même de nos premiers parents, comment pouvons-nous ne pas penser qu'on était en présence des apôtres lorsqu'ils ont eu cet enseignement du Seigneur : «Préparez-vous»?

    Ça toujours été comme ça. Quand Dieu a dit à Moïse, les commandements, tout a été pour nous une présence, une présence tellement forte, une présence tellement pleine d'amour que tout ce qu'était Moïse était illuminé. Mais de quoi était illuminé Moïse quand on dit : 'il portait un voile tant il brillait'? De quoi il brillait? De l'amour de Dieu pour nous : l'amour inconditionnel de Dieu se reflétait sur Moïse. Moïse était illuminé par l'amour de Dieu.

    Combien Dieu nous aime! Donc, il nous préparait à recevoir son Fils : il nous préparait à regarder son amour inconditionnel. Lorsque les apôtres ont regardé le Fils, ils ont vu quoi? L'amour inconditionnel du Père pour eux-mêmes. Et on peut le lire, on peut le vivre, on peut le savourer. C'est l'amour inconditionnel de Dieu le Père pour nous : un amour qui nous pénètre, un amour qui nous apprend à désirer cet amour, à entrer dans cet amour, à vouloir cet amour, le connaître. On le connaissait, on l'a perdu.

    Il fallait, il fallait qu'on ait un désir de connaître l'amour inconditionnel. Si on n'a pas un désir de connaître quelque chose, c'est qu'on ne le connaît pas ou on n'a pas d'approche. Est-ce qu'on peut désirer un mets espagnol mélangé au portugais, mélangé au polonais, mélangé au canadien? 'Ce mets-là, je ne le connais pas. Il existe? Je ne le désire même pas'. Mais on peut désirer un chocolat. De toutes les langues, on peut désirer un mets sucré, on peut désirer des bonnes patates cuites. Pourquoi? Parce qu'on connaît ce mets-là. Donc, pour désirer l'amour inconditionnel qu'on avait perdu, il fallait bien que quelqu'un nous dise qu'il existe cet amour, qu'il nous montre cet amour.

    Alors Dieu le Père s'est montré en premier : il s'est montré à Moïse. Après, Dieu le Père n'a pas simplement arrêté, tranquillement il nous a fait savourer ce bon repas qui était pour arriver. Il nous a donné toutes les facettes comment aimer ce repas, comment aimer approcher cet amour inconditionnel qui devait être son Fils : un amour qu'on peut dormir avec, manger avec, qu'on peut se reposer, prier avec, un amour si fort qu'on ne peut pas vouloir s'en séparer. Alors, il nous a donné son Fils, son amour inconditionnel : on l'a vu, on y a goûté, on l'a mangé, on dort avec, on se repose avec, on marche avec, on travaille avec.

    Jésus vient nous dire : «Vous allez connaître un amour, un amour inconditionnel.» Jésus nous a dit : «Préparez-vous, vous allez vivre dans le Royaume de Dieu.» Vivre dans le Royaume de Dieu, c'est quoi? «Vous allez connaître un amour inconditionnel.» Et c'est ce que le Seigneur est en train de nous préparer, et c'est ce qui est préparé depuis que le Seigneur a dit la première fois à quelqu'un : «Préparez-vous.» C'est pour nous, c'est pour les enfants de la terre.

    Dieu le Père avait préparé les cœurs. Dieu le Père avait fait goûter à cet amour inconditionnel pour nous donner ce désir-là. Ah! Qu'ils ont souhaité connaître le Messie! Ils l'ont désiré, ils l'ont voulu, ils l'ont attendu, ils se sont préparés. Oui, ils ont lâché; oui, c'est vrai, ils ont été vers des idoles; oui, c'est vrai, ils ont été vers l'impureté; oui, c'est vrai, ils ont préféré l'esprit du monde au détriment de leur cœur; parce que leur cœur était à Dieu, le peuple de Dieu appartenait à Dieu. Mais l'Autre est beaucoup après les enfants de Dieu. Satan ne veut pas qu'on aime inconditionnellement. Oh non!

    Il va tout faire pour qu'on n'aime pas inconditionnellement. Il a réussi, hein? Si on regarde autour de nous, on a l'impression que Satan a vraiment réussi. Qui, sur la terre, aime inconditionnellement? Qui est prêt d'aimer inconditionnellement? À part Marie, qui? Il y a toujours quelqu'un qui aime, mais : 'si, au cas, peut-être, je ne sais pas, c'est dur, je ne suis pas capable, j'ai peur, si c'était vrai, j'en doute.' Tout ça est le contraire de l'amour inconditionnel.

    Alors, Dieu nous demande de faire ce qu'il a demandé aux apôtres : «Préparez, préparez-vous; aimez; faites ce que vous avez à faire; soyez simples; ne faites pas des montagnes avec un grain de sel, mais regardez le grain de sel : aimez-le, apportez-le avec vous, soyez toujours prêts à l'utiliser dans votre façon d'être, de regarder, d'écouter, de parler, d'agir; mettez-en dans votre assiette, ça donnera toujours une saveur à tout ce que vous allez faire, tout ce que vous allez dire. Rien ne sera fade dans votre vie, tout aura le goût du Ciel.» Parce qu'on sera humbles et petits dans tout ce qu'on fait, on n'aura pas besoin de croire à autre qu'à nous-mêmes devant Dieu. On dira : 'Comment je vais faire ma journée?' Bien, ta journée sera faite comme Dieu le veut. Elle sera puissante. Elle sera tellement puissante qu'une seule journée transformera mille ans qui n'ont pas été comme Dieu le voulait.

    N'oublions pas que nous sommes de ce monde depuis des millions et des millions et des millions et des millions d'années. Dieu n'a pas créé l'univers en un jour, ça, c'est nos calculs humains. Dieu a déployé son amour inconditionnel, et il n'a pas de limites. Quand Dieu eut dans sa pensée de créer, là, il a déployé son amour. C'est comme s'il avait ouvert tout son intérieur, puis il avait dit : «Regardez-moi.» Tout ce qu'il y avait à l'intérieur de Dieu a commencé à prendre une place là où Dieu le voulait, et rendu à cette place-là, bien, ça savourait l'amour inconditionnel : l'éternité prenait sa place dans tout ce qui devait exister pour Dieu. Donc, pas de temps, pas de limites, rien ne pouvait arrêter la saveur de Dieu.

    Tout se plongeait en Dieu, tout 'se plongeait' en Dieu. Ce qui se faisait goûter voulait ressortir pour faire goûter à ce qui n'était pas entré, afin de l'inviter pour que tout se fasse. L'univers se créait. Et au-delà de tout l'univers que nous, les humains, nous ne pouvons pas aller, tout se créait. Il n'y a pas de limites en Dieu. Il y a tellement de saveur, tellement de puissance! Un amour inconditionnel, un amour qui n'a pas de plafond, pas de mur, qui n'a pas de plancher, c'est un amour tellement fort. Et il nous a mis dans cet univers, dans ce temps, et nous devons nous préparer. Ne nous limitons pas à un an. Ne nous limitons pas à dix ans, à mille ans. "Seigneur, ne nous limite pas. Fais de nous des enfants de Dieu, des enfants inconditionnels."

    On n'a pas à savoir le temps, car si Dieu nous donnait un temps : 'Préparez-vous, demain, voici ce qui va se passer à telle heure, telle seconde', voici que ma vie se limiterait à un temps : je conditionnerais mon amour à vivre un moment dans l'éternité. Dieu n'est pas comme ça. Dieu ne nous limitera pas. Pourquoi? Parce que je serais, moi, à vivre ça comme si je me dépouillais de ce qui est moi-même. Si je suis, moi, l'être que Dieu a voulu que je sois, bien, je dois le vivre comme il l'a créé. Il a créé l'univers avec des millions et des millions et des millions de temps d'amour. Cet amour qui se déploie et qui se laisse voir, et qui se laisse prendre et qui se laisse aimer, qui donne, qui reçoit sans cesse, eh bien, ça, c'est mon être.

    Mon être est en communion avec tout l'univers qui a été créé, donc mon amour dépend et dépendra toujours de l'amour inconditionnel de Dieu; et qui goûte à l'amour inconditionnel de tout ce qu'il a créé, donc mon amour et votre amour, votre amour et mon amour : inconditionnel est l'être que nous sommes pour l'un et pour l'autre. Ça ne se limite pas seulement qu'à nous. Si tout est amour inconditionnel, tout acte est amour inconditionnel, donc, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit nous aiment d'un amour si grand que leur Être a créé qui nous sommes. Dieu a tout fait à l'image de Dieu et à la ressemblance de Dieu qui est nous-mêmes, afin qu'on puisse le reconnaître à travers tout ce qu'il a créé.

    Ce que nous entendons, c'est la puissance du Saint-Esprit parce qu'il veut qu'on aime. Il veut qu'on aime ce qu'il a créé avant d'aimer ce qu'on crée avec ce qu'il a créé. On peut aimer une tarte, on la crée cette tarte-là avec ce qui appartient à Dieu. On peut, on peut aimer notre maison, on la crée cette maison avec tous les matériaux que Dieu nous a donnés, qu'il a créés. Mais quelle est cette saveur-là? Nous devons éplucher cette saveur-là. Ça vient de qui? Ça vient de Dieu et ça vient de tous ceux qui ont aimé Dieu et qui se sont servis de ce que Dieu a voulu leur donner.

    Tout ce que nous sommes, nous devons le connaître. Est-ce qu'on se connaît? On ne connaît que la surface de nous-mêmes. Je fais partie de votre vie, vous faites partie de ma vie; mes actes de vie sont vos actes de vie, vos actes de vie sont mes actes de vie. Et moi, j'apprécie mon fauteuil : j'ai de la difficulté à apprécier mon prochain.

    Si on regarde le premier qui dirige le pays, en Syrie, c'est mon frère, c'est ma chair. Ses actes de vie ont nourri mes actes de vie comme mes actes de vie ont nourri ses actes de vie. Est-ce que je l'ai aimé? Est-ce que j'ai appris à me bercer avec ses actes de vie que Dieu a purifiés? Non, j'ai appris à regarder la télévision, les nouvelles; j'ai appris à avoir peur de ces actes-là; j'ai appris à juger ces actes de vie. C'est ce que j'ai fait avec ma propre chair, avec mon amour conditionnel.

    Depuis que Jésus est venu sur la terre, j'ai vu l'amour inconditionnel de Dieu le Père. Dieu le Père nous a aimés. Oui, c'est vrai qu'on a un amour conditionnel, c'est pour ça que, d'ailleurs, Jésus est venu mourir sur la Croix. Il nous demande de nous préparer. On est ici ou ailleurs. Quelle est donc notre mission? Qu'est-ce que Dieu attend de nous? Aimer, aimer inconditionnellement. Il n'y a rien d'autre que ça : aimer inconditionnellement. Rien qui peut avoir autant de puissance que cet amour, rien. Mais je peux le trouver à travers mes gestes : en construisant ma maison, je peux le faire. Quand Jésus a demandé : «Va et que ce petit refuge soit le mien», on a construit ensemble avec beaucoup de personnes. Là, il nous parlait d'amour, il nous parlait à travers notre fatigue, il nous parlait à travers ce que nous étions : conditionnels. On n'a pas tout de suite compris ce qu'il nous demandait, mais on apprenait.

    On refaisait ce que Dieu avait fait avec ses apôtres. Quand Jésus est venu et qu'il a marché avec ses apôtres, il leur a parlé à tous les jours du Royaume de son Père, tous les jours! Il fondait son Église. Et comment il a fait ça? Il a été à la pêche avec eux; il a même été aider des veuves; il s'est arrêté, il a été dans les champs; il travaillait comme un cultivateur; il a marché; il a été dans les synagogues comme les prêtres, comme nous qui allons à la messe à tous les dimanches, dans la semaine; il a été visiter des malades, comme nous on va à l'hôpital, on est nous-mêmes malades ou on va en visiter d'autres; il a été visiter des personnes âgées. Il a fait la même vie que nous. Il a construit, il a fait de la construction même dans le temps de ses enseignements. Il a fait ce qu'il nous a montré : «Aime, et toi aussi aime, toi aussi aime. Ta vie doit être de l'amour, ta vie doit être ce que ma Vie est : tout pour mon Père cet amour inconditionnel.»

    Pourquoi il nous a comme réunis? C'est vrai, on est ensemble puis on est comme réunis. Mais pourtant, il m'a envoyée un peu partout. Je n'ai pas fait le tour du monde, j'ai fait quelques pays et on revivait exactement la même chose qu'on vit ici, pour nous dire : «Partout où vous allez être, faites ce que j'ai fait : aimez inconditionnellement, soyez ensemble. Je vais vous apprendre, je vais vous apprendre à quitter l'esprit du monde.» C'est ce qu'il a fait lorsqu'il est venu sur la terre avec ses apôtres : il leur a appris tranquillement à quitter l'esprit du monde.

    Croyez-vous que les apôtres n'allaient pas prendre des petits moments où ça tournait : en avant, en arrière, je recule, j'avance, je ne sais pas où je suis rendu. Et les femmes aussi, ça bavassait, ça bavassait inutilement, et lui les ramenait. D'ailleurs, on en a la preuve avec Marthe et Marie, hein? «Marthe, Marie, elle a la meilleure place, elle arrête de gesticuler pour rien et elle m'écoute.» Marthe, c'était quelqu'un de très bien. On est tous des sœurs ensemble, mais on s'en fait, on est toujours inquiets, et Dieu le Fils : «Ah! calmez-vous, calmez-vous, je vais vous apprendre.» On est encore rendus à ce point-là. On est inquiets encore. Qu'est-ce qui va arriver? Pourquoi on est ici? Qu'est-ce que je vais faire demain?

    Est-ce que vous avez regardé ce qu'il y a autour de vous ces jours-ci? La misère est de plus en plus grande dans les cœurs, les esprits sont de plus en plus troublés. L'écoute est trompée; on nous trompe de partout et on trompe les autres à écouter ceux qui nous trompent. Nos gestes, qu'est-ce qu'on fait avec nos actes de vie? Partout dans le monde on crie : est-ce qu'il y a quelqu'un de juste, quelqu'un de vrai, quelqu'un qui s'occupe des pauvres? On accuse notre Pape François d'être un faux pape. Quelle est donc cette fausseté si ce n'est que nous-mêmes on traîne quelque chose, car lorsqu'on a peur, c'est qu'on a péché contre l'amour inconditionnel et on le voit devant nous.

    Vous savez, on ne fera pas le procès de l'Église, mais tous nous savons qu'il y a eu des papes, des cardinaux, des évêques, des prêtres, des diacres, des religieux, des religieuses, des mères, des pères, des enfants, qui n'ont pas aimé inconditionnellement, qui ont fait souffrir leurs sœurs, leurs frères, qui ont été contre Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Vous savez pourquoi? Parce que nous avons peur. Nous avons peur, de quoi avons-nous peur? On a peur de quelque chose qui n'existe même pas.

    La peur n'existe pas. C'est quelque chose qui veut nous atteindre dans ce que nous ne sommes pas capables de comprendre, ni d'analyser, ni de faire. Et qu'est-ce que nous ne sommes pas capables de comprendre, d'analyser et de faire avec ce que nous sommes? Ce qui nous est inconnu. Ce qui nous est inconnu, c'est le péché. Lorsqu'on ment, on n'est pas capable de pénétrer ce mensonge, car si on le pénétrait on reculerait tout de suite, parce que lui nous emmènerait dans les profondeurs de l'abîme. Donc, on ne le connaît pas, on le tient en surface; alors, on se permet de folâtrer avec le mensonge.

    Le mensonge, c'est un esprit, un esprit  malin, un ange déchu. Le péché, par lui-même, existe-t-il? Est-ce que le mensonge est quelque chose que je peux manger avec, que je peux dormir avec, que je peux prendre conversation avec, que je peux m'habiller avec, qui me donne de la chaleur? Mais non, rien de tout ça.

    Le vol, c'est quelque chose que je prends qui ne m'appartient pas. Mais cela est contre Dieu : tout est à tout le monde. Ma maison est à Dieu, donc si quelqu'un vole ma maison, quel est donc le péché de voler? Il existe pour celui qui ne veut pas que sa maison soit à l'autre. Moi, je ne veux pas que mon bijou soit à toi, il est à moi, il est dans mon cou. À qui appartient le cou? À Dieu, c'est lui qui l'a créé. À qui appartient le bijou? À Dieu. Toute pierre sur la terre, ce n'est  pas moi qui l'ai créée, c'est Dieu. Donc, il y a vol parce que moi je consens à ne pas prêter, partager ce qui est à Dieu; donc, je m'approprie de ce qui est à Dieu et j'en fais mon affaire. Je profite donc de ce qui est contre moi-même. Cela veut dire que Dieu nous a tout donné gratuitement, mais, nous, on ne donne pas gratuitement. Tout n'est que mensonge, tout n'est qu'erreur, tout est voilé.

    La paresse de la prière, pourquoi connaissons-nous cela? La prière vient du Ciel, elle nous est donnée et, nous, on ne veut pas la prendre, ou quand on l'a, on la trouve lourde : 'ah, c'est ennuyant!' Pourtant, Dieu nous donne la grâce de parler avec, mais je n'en veux pas : ‘c'est long, c'est plate.' Qu'est-ce qui fait ça? C'est un esprit. Il vole ce qui est à Dieu, il vole ma confiance qui est à Dieu. Je dois prier, je dois aimer, je dois dormir avec la prière : c'est l'amour, c'est le partage. Lorsque je ne vais pas prier : mensonge. Qui a volé en toi ce besoin? Qui a pris en toi ce qui t'appartenait? Un esprit, les anges déchus.

    La colère, la 'colère' : je crie, je frappe, je tue. Ces actes sont contre l'amour que je suis, ces actes ne m'apportent pas ce que j'ai droit : j'ai droit à l'amour, j'ai droit de donner comme j'ai droit de recevoir. Lorsque je me fâche, je me fâche contre moi-même, mais je me fâche aussi contre mon prochain. Quelle est cette colère? D'où vient cette colère si ce n'est que cette colère n'existe pas? Ça n’existe pas la colère! La colère est un bruit qui vient de nulle part, mais je l'entends parce qu'elle sort de moi. Mais qui vient crier en moi? Mes souffrances. D'où viennent mes souffrances? Mes souffrances viennent de ce que je n’ai pas accepté la prière. Mais qui m'a volé ce qui était en moi? Des esprits impurs. Donc, la colère n'est que mensonge. Tout ça, ça me triche.

    L'envie, l'envie! C'est quoi l'envie? Désirer quoi? L'envie, c'est obtenir ce que j'ai déjà? Tout est à moi parce que Dieu m'a tout donné! Tout appartient à Dieu et Dieu m'a tout donné! Pourquoi j'envie ce qui m'appartient? J'envie parce que mon voisin en a, puis moi je n'en ai pas? ‘Mais n'as-tu pas compris que lui en profite pour t'en donner?’ Ce qu'il a, lui, bien, qui en profite en premier? C'est moi, c'est toi, parce que lorsque lui se met à frotter sa belle auto par amour pour son auto, eh bien, je sens qu'à l'intérieur de moi, je l'aime. Je l'aime parce que je l'aime, moi, son auto. 'Il est chanceux, lui! Il a une belle auto.' Qui la frotte l'auto? C'est lui. Il est en train de frotter ce que j'aime, ce que j'aimerais avoir. Je contourne, je contourne ce que j'aime : 'Oui, j'aimerais avoir une belle auto. J'aimerais ça avoir des vacances, tout.'

    Mensonge, ce n'est pas vrai. C'est lui qui est bien. Il y a des moments où Dieu l'a comblé de quelque chose que moi je dois apprécier à travers lui. Est-ce qu'on doit envier notre Pape d'être le premier de l'Église sur la terre? Mais non, je l'aime! On l'aime tous. Ça, c'est un amour inconditionnel. Eh bien, je dois l'avoir cet amour inconditionnel-là face à tout le monde qui a plus que moi. Mais des esprits impurs ne veulent pas. Ils me font accroire que je suis envieuse et je rentre dans le panneau. L'envie n'existe pas. L'envie, c'est quelque chose qui n'appartient pas à nous-mêmes, c'est quelque chose qui me fait souffrir. C'est un mensonge, c'est une vanité, c'est de l'orgueil.

    L'orgueil n'existe pas. L'orgueil, c'est un trompe-œil. Il trompe notre œil. Nous sommes faits pour regarder l'amour, la beauté, les couleurs, la lumière : on est faits pour ça. Mais lorsqu'on n'est pas capable de regarder plus loin que notre iris, c'est qu'on se regarde soi-même, on est devant notre propre miroir. On tourne toute la beauté de l'extérieur vers nous-mêmes et comme c'est tellement proche de nous, on ne le voit pas. On est orgueilleux de nous-mêmes, on est orgueilleux de notre propre souffrance de ne pas voir, alors on se triche à nous-mêmes, on souffre. Mensonge, la souffrance n'existe que si je veux souffrir; la souffrance est là que si j'entre dans la souffrance.

    Tout est amour, mais on aime tellement! On veut tellement aimer, on veut tellement aimer qu'on abuse de l'amour qu'on voudrait avoir, mais qu'on n'a pas. Lorsque je veux avoir une robe, alors que j'en ai déjà trois : j'abuse, j'abuse de l'amour que je me donne, j'abuse de l'amour que les autres peuvent me donner. C'est toujours un abus. Que ce soit dans l'alimentation, que ce soit dans la nutrition, que ce soit dans le confort, que ce soit dans tout, tout devient une gourmandise.

    La gourmandise devient ce qui me fait souffrir. Elle devient l'envie, la paresse, la colère; elle devient ce qui est contre moi. La gourmandise : je veux trop, je veux trop pour ce que je suis capable de comprendre. Qu'est-ce que je suis capable de comprendre : que j'ai tous les péchés du monde? Oui. Ça veut dire que j'ai donc tous les esprits impurs autour de moi. Tous les esprits impurs m'aveuglent, me rendent sourd, me font souffrir et j'accepte ça. C'est vrai qu'il faut refuser.

    On a une belle vie, mais on ne sait pas l'apprécier. Dieu nous a tout donné : son amour inconditionnel, et j'en ai mis mes conditions. Le monde est ainsi. C’est pour ça que je ne suis pas capable d'aimer inconditionnellement celui qui fait souffrir mes frères et mes sœurs en Syrie. Je n'ai pas su l'aimer comme il devait être aimé parce que j'ai tous les péchés du monde autour de moi. Il faut que j'apprenne, il faut que j'apprenne à les découvrir, pas à les aimer, à les découvrir, à devenir amour pour que je puisse m'apprivoiser moi-même : être un enfant de Dieu. C'est comme ça que je vais apprendre à refuser les tentateurs. Ils ont réussi à faire connaître en nous la souffrance, ils ont réussi à mettre en nous les sept péchés capitaux.

    Le Seigneur, il veut qu'on aide tout le monde, car si moi je veux m'apprivoiser avec l'enfant de Dieu que je suis à l'intérieur de moi, il va falloir aimer tout le monde, tous les enfants du monde inconditionnellement, 'inconditionnellement'.

    Vous souvenez-vous ce que Maman Marie a dit à Fatima? Elle a dit de prier, faire des sacrifices. Elle a dit aussi d'aimer. Elle a dit : «Que mon Cœur soit aimé.» Elle a demandé qu'on consacre le monde entier à son Cœur Immaculé afin que le communisme ne répande pas ses erreurs dans le monde entier. Partout, partout, l'esprit communiste est, même dans nos propres demeures. Nous sommes tous séparés les uns des autres. Ah oui, nous vivons tous en commun, nous partageons tous quelque chose : nos péchés! Tout le monde partage ses péchés : on est tous solidaires.
    Maman Marie, elle est la seule qui n'a pas peur, elle est la seule, Maman Marie, qui a un amour inconditionnel. Voilà pourquoi elle a demandé : «Consacrez le monde entier à mon Cœur Immaculé. De grands événements se produiront. Les guerres vont continuer si vous ne priez pas. Si le monde ne se convertit pas, si le monde n'aime pas mon Fils, le monde souffrira. De grandes souffrances sont partout dans le monde.»

    Dieu parle pour nous enseigner afin qu'on puisse comprendre que les événements que nous vivons nous ont ouvert les portes. Nous sommes devant des choix. Est-ce que je vais choisir l'amour inconditionnel de Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit ou je vais continuer à connaître un amour conditionnel où tout ne sera que pour les humains, où tout ne dépendra que des humains?

    Si votre cœur est ouvert à l'esprit de ce monde, des guerres continueront, des maladies se multiplieront. Partout dans le monde il y aura des enfants qui connaîtront les noirceurs du péché : la peur se faufilera dans les familles et les familles se diviseront encore et encore. Les petits enfants auront le cœur sec, l'esprit volatile, leurs mains se fermeront sur ce qui ne leur appartiendra pas. Il y aura de grands tumultes partout dans le monde à cause qu'on n'a pas cru que Marie était Celle qui devait protéger les enfants du monde. Plusieurs maladies se développeront jusqu'à faire disparaître le tiers de la planète parce qu'on n'aura pas voulu écouter le Ciel.

    Le Ciel laissera faire l'œuvre de Satan. Satan a voulu le mal pour tous les enfants de Dieu et les enfants de Dieu ont goûté à ce mal, et aujourd'hui les enfants de Dieu désirent ce mal, veulent pénétrer ce mal, veulent goûter à ce mal, ce qui a fait développer des incontinences, laissant couler sur ceux qui ne croient pas en Dieu la méchanceté de Satan. Ce que le Seigneur nous fait savoir, c'est dans les jours que nous vivons que nous les vivons, et cela se multipliera de jour en jour.

    Les maisons qui garderont la présence de la Vierge Marie, ces maisons seront bénies du Ciel. Ceux qui auront ces objets bénis devront se donner à Marie afin d'être protégés contre eux-mêmes, car la peur continuera à faire son œuvre dans leur cœur, car ils ont fait des actes de vie mauvais. Mais la Mère de Dieu veille sur eux. Il y aura des souffrances et Dieu connaît les enfants qui connaîtront ces souffrances. La Mère de Jésus, notre Sainte Maman, Marie du Saint Rosaire, a demandé à chacun de prier afin de laisser pénétrer dans leur cœur ce qui nourrira les cœurs les plus endurcis. Tout acte de vie : pensée, regard, écoute, parole, action et sentiment devront être offerts à Marie afin qu'elle soit la Reine dans la demeure.

    Dieu a fait bâtir des refuges. Vos refuges sont prêts à y vivre, à être dans un amour inconditionnel pour tous les enfants du monde. Invitez ceux qui font le mal afin de leur donner de l'amour, afin qu'ils apprennent à reconnaître que c'est dans le prochain qu'on y trouve les richesses du monde. La conversion du monde au Cœur Immaculé de Marie se fera par les enfants du oui à l'Amour. Tous devront se donner par amour pour tous les enfants du monde, et la terre entière se transformera. La Mère de Dieu demande de prier à tous les jours.

    Le 'Je vous salue Marie' : «Que celui qui ne prie pas, qui ne sait pas faire une dizaine de chapelet, ne voyant là que répétition», elle dit : «Mes enfants, dites-leur de dire un 'Je vous salue Marie' par jour. Je les protégerai.» Celui qui dira non, la Mère de Dieu dit : «Prenez-le dans votre cœur, protégez-le contre lui-même/contre elle-même.

    Ne jugez pas, aimez : soyez fidèles à tout ce que le Seigneur vous a enseigné.
    Demeurez les êtres vrais que vous êtes : regardez vos gestes qui sont purifiés par l'amour inconditionnel du Fils sur la Croix.
    Aimez sans mesure tous ceux qui font souffrir les enfants de Dieu : ne prenez pas part aux pensées de ce monde.
    Éloignez-vous de tout ce qui peut freiner votre amour qui se bâtit pour un monde meilleur : faites savoir à ceux que vous aimez que vous les aimez tels ils sont.
    Ne changez pas leurs mauvaises habitudes en vos propres habitudes, acceptez-les : la grâce de la prière est plus puissante que vos propres habitudes.
    Soyez toujours fidèles à l'Église : qu'un prêtre soit infidèle à son sacerdoce ne doit pas vous arrêter, mais doit vous motiver afin que vous soyez pour lui l'aide nécessaire à redevenir le consacré béni par le Pape, et il vous donnera ce dont vous méritez : les grâces du Ciel.
    Ne partagez pas vos douleurs qui sont les douleurs du monde, car un pays en guerre est un pays qui a besoin de votre paix, de votre joie, de votre amour.
    Ne vous donnez pas en partage avec ceux qui consomment ce qui n'est pas bon pour leur âme : retirez-vous de ces besoins inutiles.
    Ne faites pas votre part des choses en disant : 'Moi, je me prive de telle chose et elle, non' : cela rendrait ineffablevotre propre don d'amour.
    Soyez toujours les enfants de Dieu : les choisis de Dieu qui avancent à travers les pièges de Satan.
    Ne vous demandez pas si ce que vous faites apporte au monde les grâces nécessaires, ceci appartient au Ciel : cela ne ferait que mettre de l'inquiétude sur votre propre don d'amour.
    Ne vous inquiétez pas : Dieu sait ce qui est bon pour vous.
    Ne ramassez pas ce qui pourrait pourrir, mais partagez avec les pauvres : eux ont faim aujourd'hui; demain, Dieu pourvoira à leurs besoins, car tel il nourrit ses oiseaux, tel il les nourrira.
    Ne faites pas la tête à ce qui est incompréhensible : donnez-vous la paix de chaque instant, car la paix nourrit votre vie, et votre vie est capable de comprendre que tout ce qui vient du Ciel a la saveur de Dieu, et tout rentre dans l'ordre de l'amour inconditionnel de Dieu le Père, de l'amour inconditionnel de la Croix, de l'amour inconditionnel de la Lumière.
    Dieu s'est fait connaître à chacun de vous afin que vous soyez toujours l'enfant de Dieu que vous êtes, car Dieu parle à ses enfants : Dieu fait connaître à ses enfants tout ce dont il a besoin pour qu'il demeure dans son intérieur petit, heureux d'être ce qu'il est.
    Malheur à l'enfant qui ne voudra pas aider son prochain, celui-là connaîtra la souffrance de l'âme : cet enfant, je prie pour lui, je me donne pour lui.
    Tout ce que Dieu fait, il le fait avec amour : ne prenez pas ce qui n'est pas à vous, tout appartient à mon Fils. Tout est accompli.
    Ce que je vous demande, mes enfants, c'est être des tout petits enfants dans la lumière du Saint-Esprit, afin que chacun de vous soyez toujours prêt à vous donner : à vivre dans un amour qui se construit, un amour qui apprend à devenir saint, pur, pour que tous reçoivent et donnent.
    Vous recevrez, car le Ciel connaît votre don d'amour : priez, mes enfants, priez, mes enfants, priez mes enfants.
    Je vois la souffrance du monde et elle ne s'arrêtera pas demain, votre demain; mais gardez-vous de parler de la souffrance du monde : cela n'est pas une conversation qui nourrit les enfants du monde; parlez d'amour, parlez de l'amour de mon Fils, parlez de l'amour de l'Église.
    Le pape, votre pape François 1er, a été choisi par le Ciel : il garde sur ses épaules la Croix pour vous donner un exemple d'amour, un exemple de paix, un exemple d'accomplissement.
    Que tous ceux qui comprennent qu'il faut donner pour recevoir doivent donner de l'amour pour recevoir de l'amour : mes enfants, que votre don de vie soit pour chacun de l'amour, ils recevront ce que votre vie contiendra.
    Êtes-vous prêts, mes enfants, à recevoir ce que vous-mêmes allez donner? Ce que la Mère de Dieu vous a donné, c'est ce qu'elle contenait : un amour sans fin, un amour qui se donne à tous ceux qui ont faim et soif de mon Fils.»

     

    Que l'amour de Dieu le Père, de Dieu le Fils, de Dieu le Saint-Esprit vous couvre mes enfants. Amen.

    ♪♪♪ Tu es toute belle, acclamée par les anges.
    Tu es toute belle, Sainte Mère de Dieu.
      Entre et sois la Reine, au palais de Dieu.
    Entre et sois la Reine, au plus haut dans les Cieux.
      Tu es toute belle, acclamée par les anges.
    Tu es toute belle, Sainte Mère de Dieu.