Message reçu par la Fille du Oui à Jésus

 

2013-03-26 

 

La foi, c'est croire sans voir

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La foi, c'est croire sans voir. Dieu nous fait avancer sur les pas de l'Amour. Lorsque Jésus est venu sur la terre, il a marché et ses pas étaient faits dans la confiance en son Père. Il a aimé le monde avant que le monde soit. Il est venu parmi le monde pour apprendre le monde à aimer le monde. Il nous a fait connaître un amour inconditionnel, et cet amour inconditionnel il l'a déposé dans notre cœur.

Nous devons nous aimer inconditionnellement. Nous aimer inconditionnellement, c'est être en chacun pour chacun, c'est reconnaître que notre Dieu a ouvert une source abondante qui coule de notre cœur en le cœur de tous les cœurs. Il fallait passer par le Cœur de Marie pour rejoindre tous les cœurs. La Vierge Marie est le Cœur de l'amour. Elle nous a pris entre ses mains et lorsqu'elle nous a maintenus dans le creux de sa main, notre cœur s'est ouvert et notre cœur a rejoint son Cœur : à l'instant même, tout coulait donc pour tous les cœurs.

À nous maintenant d'apprendre à accueillir tous les cœurs. Cette abondance, c'est comme l'eau.  Il faut savoir quoi faire avec cette abondance. Vouloir trop, c'est dépasser ce qui nous est permis; vouloir un tout petit peu, c'est manquer d'abondance. Il n'y a que la Vierge Marie qui puisse elle-même doser cette eau qui coule de notre cœur à son Cœur pour rejoindre tous les cœurs.

Il faut garder la foi en l'an 2013, car tout est accompli pour ce temps. Le temps 2012 nous a été donné et il s'est accompli : il a nourri le 2013. Maintenant, nous devons accomplir le 2013 pour que le 2014 soit nourri. Ce que nous sommes, nous le sommes pour tous nos frères et nos sœurs, pour 'tous' nos frères et nos sœurs : passés, présents, futurs. Là où ils seront, ils auront besoin de nous, 'là où ils seront'; que ce soit au purgatoire, que ce soit en enfer,* ils auront besoin de nous. S'ils se trouvent au Ciel, nous aurons besoin d'eux.

Un jour, le Seigneur nous a ouverts à sa lumière, et nous avons maintenant fait des pas et nous aurons encore des pas à faire. Dieu seul nous donne ce dont nous avons besoin pour comprendre et entrer dans sa lumière. Laissons tout à Dieu. Prions pour les uns et pour les autres afin qu'on puisse s'accomplir, afin qu'on puisse aimer.

Ce temps est un temps d'amour, un temps d'amour! À travers nos souffrances, on aime encore plus. C'est là la foi, cette foi qui nous fait voir ce qu'on ne voyait pas, cette foi qui nous fait comprendre ce qu'on ne comprenait pas. Lorsqu'il nous a dit : «Portez votre croix», oui, j'ai embrassé la croix comme Pierrette, tous ceux qui ont eu le cancer, de nos amis, tous ceux qui auront le cancer, tous ceux qui auront des maladies. C'est lorsqu'on sent le souffle nous manquer qu'on réalise : "Je n'ai besoin que du souffle de Dieu. Le reste, il va en prendre soin."

Chaque épreuve nous fait grandir. Comme Paul disait : "C'est lorsque je suis à terre que je sens ma force." Oui, on est fort dans la faiblesse. On apprend à aimer l'amour qui nous habite, à aimer l'amour. On veut être amour, mais il faut aimer l'amour. Il faut vouloir y goûter et pour goûter l'amour, il faut connaître la croix. Sans la croix, il n'y a pas de saveur.

Soyons toujours fidèles à la Parole de Dieu. Elle est écrite, elle est écrite dans notre cœur, pas sur une pierre, plus maintenant. Notre cœur de chair qui parle, qui regarde, qui accepte, qui se nourrit et qui s'accomplit : c'est l'écriture du Seigneur qui est pour nous, c'est la Parole du Seigneur qui nous enveloppe, c'est la présence du Seigneur qui nous entoure. C'est notre Dieu qui fait pour nous ce que nous devons accomplir.

Mangeons cette nourriture que le Seigneur nous a donnée depuis plusieurs années et que nous avons, avec obéissance à ses demandes, mise sur ces feuilles. C'est dans ses cahiers. Nous avons à lire ce que le Seigneur a fait pour nous, 'ce que le Seigneur a fait pour nous.' Cela va nous aider à nous rappeler qu'il ne faut pas oublier qu'il nous a aimés jusqu'à la Croix et cette Croix, il continue toujours à la porter, toujours et toujours. Il nous aime, il est notre amour, il est notre espérance, il est notre foi. Il ne faut pas se décourager, il faut avancer.

La purification est commencée. Elle est belle, hein? Oui, on croit comprendre les mots du Seigneur. À travers ces cahiers-là, on va comprendre que les mots du Seigneur ne sont pas les nôtres, que l'agir du Seigneur n'est pas le nôtre, que l'accomplissement du Seigneur n'est pas ce que nous pensons. C'est à travers toutes ces années qu'il est venu nous parler en les cœurs qu'on peut seulement voir la lueur de ce qu'est la Grande Purification : la lueur. C'est beaucoup  plus que ce que l'on pense, c'est plus profond. Dieu est la Profondeur, hein? On ne peut pas être plus profond que Dieu.

On dit toujours, hein, que demain ce sera toujours le meilleur, mais c'est vrai. Aujourd'hui on pleure, mais lorsqu'on boit les larmes, là on peut goûter à ce qu'elles goûtent. Une larme goûte toujours l'amour, mais une larme qui n'est pas appréciée, n'est pas acceptée, ne goûte que ce que nous on pense que ça goûte. C'est la même chose pour la purification. On pense à la purification, on y goûte avec ce qu'on est soi-même. Pourtant, la purification c'est l'amour, ce sont les larmes qui nous inondent d'amour pour qu'on puisse s'aimer les uns et les autres, aimer notre prochain, le passer avant nous-mêmes.

Savoir qu'il sera devant nous au moment de la Grande Purification nous donne des instants de joie. Il verra combien nous avons aimé patienter le grand moment ultime, l'absolu où tous les enfants de Dieu seront devant ce qu'ils sont. Aimez ce moment-là parce qu'on va savoir, et eux autres aussi ils vont savoir qu'on a pris le temps de les aimer pour qu'ils soient prêts, prêts à vivre la Grande Purification. Il ne peut y avoir de Grande Purification si on ne les passe pas avant nous. Il faut les passer avant nous.

Oui, est-ce qu'avec mon cancer je vais vivre cela? Oui, je vais le vivre. Là, où je serai je vais le vivre, 'là où je serai' je vais le vivre, parce que Dieu ne se trompe pas quand il dit que nous avons, pour la plupart, terminé notre purification – pas l'absolu, mais notre purification – il ne se trompe pas, pour la plupart. Mais nous, qu'est-ce qu'on a compris de tout ça? Ce qu'on était capable de comprendre.

Merci, Seigneur. Merci Seigneur de ce moment, de ce petit mot que tu viens de nous dire. Dans notre éternité, il est important. Et lui, il nous a parlé en sachant ce qu'on était capable de comprendre, et ce que nous n'étions pas capables de comprendre, il ne s'est pas arrêté, il a continué à parler. Sachons prendre cet instant et dire à notre Seigneur : "Mon Maître, je suis ton esclave d'amour. J'attends tout de toi parce que tu es mon Maître et je sais que tu prends soin de ton esclave que je suis parce que toi tu es le Maître. Tu as toujours pris soin de moi et je sais que parce que tu m'as choisi(e) pour esclave, tu t'es toujours engagé à prendre soin de moi éternellement. Ta Volonté, pas ma volonté. En tant qu'esclave, je n'en ai plus, je n'ai qu'une volonté, c'est la tienne : ta Volonté."

Sachons reconnaître que nous sommes tous ensemble pour aimer notre Maître, notre seul Maître. Et aimons, aimons ceux qui ne croient pas qu'ils sont esclaves d'amour. Aimons-les. Même s'ils parlent contre le Maître, ils sont esclaves comme nous, la même chose. Si on se croit meilleur qu'eux face au Maître, le Maître va nous le dire. Il va nous faire ressentir, hein, que nous passons en avant d'eux et que nous les faisons souffrir.

Nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu, que ce soit pour n'importe quelle situation : prophètes ou non-prophètes, catholiques ou non-catholiques, croyants en quelque chose ou non-croyants – parce qu'il y a plus que les athées, il y a ceux qui ne croient pas en ce qui est devant eux, ils ne croient en rien, absolument en rien. Ce vide qu'ils vivent, c'est un vide qui les prépare à vivre dans le vide. Alors, il faut les aimer pour qu'un jour ils ressentent qu'il y a quelque chose en eux : la Vie.

Aimons-nous en frères et en sœurs. Aimons notre Pape François. Il nous a été donné par Dieu. Nous aurons toujours les papes que nous méritons. C'est dans la prière que nous obtenons ce dont nous méritons. Continuons à prier pour le Pape, continuons à prier pour ceux qui sont contre le Pape, parce que le Pape les aime, lui. Alors, faisons comme le Pape François : aimons-les. Ce sont les plus pauvres de la planète. Gardons notre foi en notre seul Maître. Marchons à la suite de tous les cardinaux, les évêques, les prêtres, les diacres, les consacrés. Marchons en arrière d'eux, ils nous conduisent, par leur exemple, vers la vie éternelle.

Merci, Seigneur.

 

* Ceci nous sera expliqué par Dieu lui-même dans le volume 5.