Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-03-14  Partie 1  

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Je vais demander à Nicole de venir. Alors, on va aller chercher encore l’autre micro. Aujourd’hui, c’est moi qui te sers, Nicole.

 

Nicole : Il est à peu près temps! On a été trois semaines ensemble. Je ne sais pas ce que je viens faire ici?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nicole était supposée de laver mon bain tout le long du voyage.

 

Nicole : J’ai fini ses assiettes au lieu.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Qu’est-ce que tu viens faire ici! Tu viens faire ce que le Seigneur te demande.  C’est ce qu’elle a fait avec moi, à partir du 21 février jusqu’au 9 mars. Alors, ensemble, nous avons fait un bout de chemin. Nous sommes arrivées dans un pays, qui était pour moi tout à fait étranger, mais pas Nicole. Pourquoi Nicole?

 

Nicole : Probablement ce que tu veux dire par ça, c’est que j’avais déjà eu la chance d’aller en France. J’étais allée quatre fois déjà, j’avais eu cette chance. Mais ce voyage-ci, c’était complètement différent, c’était de l’intérieur. Je ne suis pas allée voir la Tour Eiffel, cette fois-ci, c’était tout à fait une autre affaire, ça doit être ça que tu veux dire?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui. Nous sommes arrivées là-bas et nous avons été accueillies par des gens qui ont été choisis par Dieu, totalement choisis par Dieu. Le premier, c’est le père Le Bras. Le père Le Bras, lui, nous a accueillies et c'a été tout à fait voulu par Dieu parce qu’il connaissait les livres de la Fille du Oui à Jésus, mais il ne savait pas que j’étais demandée par Dieu d’aller en France.

Alors, c’est un ami que nous avions rencontré au Nouveau-Brunswick qui va voir le père Le Bras, et de sa poche tombe la carte de la Fille du Oui à Jésus sur la table. Alors, il la prend, il a dit : "Tu la connais?" Serge a dit oui. Il a dit : "Je voudrais la rencontrer." Ça, s’en est un et on pourrait vous le dire pour plusieurs. (À) plusieurs personnes, il est arrivé que le Seigneur les avait préparées à nous rencontrer toutes les deux.

Ce que nous avons vécu là-bas, c’est vraiment voulu de Dieu. La première place où nous nous sommes rendues, c’est à, à quelle place Nicole l’endroit, la première que nous avons été?

 

Nicole : La première rencontre?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui.

 

Nicole : Bien c’était dans une maison, mais je ne me souviens pas le nom du village, mais c’était un cénacle de Don Gobbi et le père Le Bras était comme l’aumônier de ça et lui voulait vraiment que la Fille du Oui rencontre ses cénacles, mais de là à dire le nom de la ville, je ne me souviens pas. J’aurais dû penser à ça, amener mes notes.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Non, ce n’est pas grave.

 

Nicole : Mais c’est en Provence, ce n’était pas très loin de Toulon.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Pas loin de Toulon et pas loin de Marseille.

 

Nicole : C’est ça.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il y avait un but à ce que nous soyons, au tout début, allées dans le sud de la France. C’est parce qu’au tout début, la France a accueilli les choisis de Dieu : il y avait Marie-Madeleine, Marthe, Lazare, Maximin, son serviteur; il y en avait un autre aussi, mais nous n’avons pas été mises au courant de la personne, des autres personnes.

Alors, pourquoi, à la première rencontre nous avons entendu parler de Marie-Madeleine? Tout entrait dans ce que Dieu voulait pour nous et pour la France : pour nous, parce que nous venons de la France pour la plupart. Pour la plupart d’entre nous, nous venons de la France, soit que nous sommes Bretons où soit que nous sommes Normands. Nous sommes partis avec Jacques Cartier pour la plupart, ce que Nicole a déploré. Pourquoi, Nicole, tu as déploré que Jacques Cartier ne devait pas nous emmener ici au Canada?

 

Nicole : En arrivant en Provence, où on habitait : le matin on sortait, on ouvrait les volets et il y avait des orangers pleins d’oranges, là il y avait un citronnier plein de citrons, là il y avait un amandier, des oliviers, les mimosas en fleurs… Alors, c’est là qu’on a déploré que Jacques Cartier s’était …….

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Elle a déploré!

 

Nicole : Moi aussi, je vais dire tes secrets tantôt.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, la première rencontre, vous allez l’écouter : tout a été enregistré. Nicole, elle s’est servie de l’appareil pour filmer; elle a eu cinq minutes de formation et on est parties avec ça. Arrivées là-bas, le Seigneur nous a maintenues dans sa Volonté.

Quand on part, on quitte tout, absolument tout, c’est comme s’il saisit notre pensée et il la maintient dans sa pensée. On n’arrive même plus à penser à ceux qui demeurent là dans notre demeure : nos enfants, nos petits-enfants, nos amis. On part et on part sans penser à chacun de vous et on vous emmène dans notre cœur, mais à la fraction de seconde, là où on est en mission, tout s’arrête; c’est comme si notre vie s’arrêtait et là, ce que nous sommes, nous sommes vraiment des instruments. Tout devient pour nous une vie pour les autres : on ne pense plus à nous, mais pas du tout, tout est pour eux, absolument pour eux.

Ça, c’est depuis la première fois que nous sommes parties. Lorsque nous sommes parties dans l’Ouest Canadien et que nous avons été voir Denis, nous avons été accueillies chez Denis et Jacqueline et on quittait tout. Lorsque nous sommes arrivées là-bas, c’était vraiment la mission.

C’est vrai, lorsqu’on part en mission, le Seigneur prend tout ce que nous sommes et il nous enlève ce que nous ne devons pas avoir avec nous, c’est comme s’il vidait notre bagage : «Tu n’as pas besoin de ça, tu n'as pas besoin de ça.» C’est ce qu’on a voulu faire dans la valise de Nicole avant de partir : on a ouvert la valise et là, nous avons dit : "Ah! elle n’a pas besoin de ça, elle n’a pas besoin de ça, elle n’a pas besoin de ça." Le Seigneur fait la même chose quand on part.

Non, c’est faux, hein? C’est vrai que nous avons dit ça, mais nous, nous ne faisons pas cela, mais Dieu, lui, le fait. Dieu vide nos pensées à sa façon à lui, afin que nous ne puissions être qu’à son écoute. Ce sont ses enfants que nous allons rencontrer, ce sont ceux qui ont été choisis comme vous vous avez été choisis pour entendre. Nous ne formons qu’une seule famille et ce que nous avons entendu, c’est notre vie en premier. En premier, nous avons entendu…

 

Nicole : La première fois que tu as parlé, tu sais là...

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Parle plus fort, ils n’entendent pas.

 

Nicole : Je voulais juste que toi tu le dises.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dis-le, Nicole.

 

Nicole : C’était la première rencontre où la Fille du Oui a parlé en France, c’était très, très émouvant parce qu’elle avait dit que le mercredi matin – on prenait l’avion le mercredi après-midi, – le mercredi matin, elle était allée à la messe avec le Père Clément, puis contrairement – corrige-moi si… – habituellement, tu vois une main, tu te vois toute petite dans la main, et ensuite la main se ferme et Dieu le Père te dit : «Tu n’es plus». Sauf que là, la main était couverte, couverte, couverte, couverte d’enfants et tu m’as dit dans l’avion que c’était toutes les personnes que tu emmenais avec toi, que le Seigneur envoyait tous. C’est comme si, la suite de ça, c’est que le surlendemain quand la Fille du Oui a parlé pour la première fois en France, c’est toute la Nouvelle-France qui pleurait en France. D'ailleurs, tu as dit : «Comment ça se fait, est-ce qu’il a fallu qu’il y ait une Nouvelle-France, est-ce que la France avait commencé à laisser de côté ce qu’elle avait reçu de Clovis?» Et là, vraiment, c’était comme le cri du cœur de la Nouvelle-France qui criait.

Nous autres, le Seigneur nous a dit qu’au Québec, on est les plus, les plus…, en tout cas, qu’on faisait le plus dur, mais il l’avait dit avec une délicatesse : les plus à plaindre de la planète, quelque chose comme ça, en tout cas. Puis, il a dit : «Et vous, la France, qu’avez-vous fait pour vos cousins du Canada, avez-vous prié pour eux?» Alors ça été un moment très émouvant, très, très émouvant, ça été dès le premier jour.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dès le début.

 

Nicole : C'est que le lien s’est fait entre la France et la Nouvelle-France.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tout le long des rencontres, cela nous a emmenées toujours à faire un pas de plus avec eux : nos frères et nos sœurs de la France. Il nous a maintenues avec cet amour ensemble. Nous avons senti que nous avions quitté notre chez nous pour venir au Canada : nous l’avons vraiment vécu. On retournait à nos racines, on était chez nous là-bas, non pas qu’on n’est pas chez nous ici, mais là-bas on était chez nous, on savait qu’on était à la maison.

On avait consenti à venir ici au Canada. Parce que lors d’une rencontre, le Seigneur a comme expliqué tout ce qui était arrivé lorsque nous sommes arrivés ici au Canada, dans un pays étranger où il faisait froid, où on ne savait pas comment soigner nos enfants qui étaient pour tomber malades, alors qu’ici il y avait des personnes qui nous ont accueillies et qui ont partagé leurs connaissances avec nous. Alors tout ça, on l’a vécu là-bas.

On a vécu quelque chose aussi de très spécial avec Louis Xlll, ce roi qui avait choisi les familles les plus pieuses pour les envoyer fonder une Nouvelle Jérusalem. C’était le but du roi, nous ne le savions pas. Ce que Dieu faisait avec nous : c’était des pas. C’est comme s’il nous faisait découvrir en même temps notre histoire. Les rencontres que nous avons eues nous ont fait vivre notre histoire, nous le vivions aussi en dehors des rencontres. Tu veux parler un peu de Martine?

 

Nicole : Martine et Jean : Jean, c’est un ancien officier de carrière, il a été capitaine sur les bateaux et puis son épouse, je pense qu’elle est de la noblesse, mais je ne suis pas sûre, mais en tout cas. Elle, ce qu’elle portait très fort, Martine, c’était la mission divine de la France. Ça, c’était quelque chose qui était nouveau pour nous et c’est quelque chose dont on s’est fait parler souvent, à plusieurs reprises, supposément quelque chose dont les mystiques parlent depuis au-delà de cent ans. Et ça commencé, supposément, quand saint Rémi a sacré Clovis après sa conversion. C’était ça, hein? Ils avaient vu une colombe qui est arrivée dans la cathédrale et qui portait dans sa bouche une ampoule et avec cette huile – il y avait de l’huile là-dedans – et c’est cette huile que saint Rémi a pris pour sacrer Clovis, roi. Et après ça, de génération en génération, les rois de France ont toujours été sacrés avec cette huile. Donc, c’est de là, je pense, que partait la notion que le roi recevait son pouvoir de Dieu à cause de ce miracle qui était arrivé au sacre de Clovis. La sainte Ampoule, vous avez peut-être entendu parler de ça?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, le Seigneur nous a mis dans le cœur des mouvements que nous ne connaissions pas. Il veut qu’on prie pour la France, il veut qu’on prie pour nos frères et nos sœurs qui ont besoin de nous.

Après plusieurs jours, ils nous avaient réservé une journée pour aller à l’endroit où Marie-Madeleine avait vécu pendant trente ans : c’est dans une grotte, à Sainte-Baume.

Lorsque je suis arrivée là-bas, Nicole (et) moi, on était avec Martine, Serge et son enfant; nous sommes arrivés là-bas et là, il y avait eu une journée de relâche parce qu’on avait comme condensé les rencontres. Alors, cette journée-là était consacrée à aller visiter. On ne savait pas si on était pour aller voir la Salette ou Marie-Madeleine, et l’endroit où saint Joseph avait apparu à Cotignac, et Dieu a mis dans mon cœur : Marie-Madeleine.

Alors, arrivées là-bas, on voit une montagne; d’ailleurs on monte, on monte avec l’auto et on monte longtemps; on peut voir que c’est vraiment (haut), il faut faire ça en auto là, parce qu'à pied c’est très long. Alors, arrivés à un certain endroit, on quitte l’auto et là, on poursuit à pied pour arriver au pied d’une montagne où on peut apercevoir, dans la montagne, (qu)'on a fait comme un genre de porte et on sait que derrière cette porte, c’est la grotte où Marie-Madeleine a demeuré.

Lorsqu’on avançait, on avançait, le Seigneur mettait en moi que Marie-Madeleine avançait en ayant dans son cœur les paroles de Dieu qui lui disaient d’avancer. C’est Jésus lui-même qui lui montrait le chemin où elle devait aller, et elle avançait, elle avançait, et elle avançait. Et croyez-moi que c’était une femme qui devait être robuste parce que le chemin n’est pas facile. Alors (pour) nous, il y avait un chemin qui pouvait monter.

Mais repensons à il y a 2 000 ans en arrière! Une femme qui porte dans son cœur l’amour du Christ, l’amour d’un Homme qui l’a pardonnée alors qu’elle a été infidèle, elle qui a été vers le péché. Pendant trente ans, elle a été dans le repentir, trente ans elle a été dans le repentir, et quelquefois elle allait vers les gens où elle descendait et elle allait évangéliser. On voit une femme qui a les cheveux longs, c’est ce qui la réchauffait. Elle n’avait qu’un linge, on dit : "Elle était nue", elle n’était pas flambant nue, elle était nue, dénudée de tout. Elle ne se réchauffait qu’avec ses cheveux. Et lorsque nous sommes entrés…, tu veux décrire la grotte Nicole, s’il te plaît?

 

Nicole : La grotte, c’est à peu près grand comme ici dedans, peut-être, et puis c’est humide, c’est froid. Et une des choses qu’on a vue aussi à la fin, c’est que le Saint-Sacrement est présent dans la grotte et on peut s’asseoir devant la Sainte Présence et au-dessus, on a commencé à voir, et c’est comme si, avec le temps, l’eau, le calcaire, les minéraux ont fait des silhouettes. C’était de toute beauté, hein? C’est juste après avoir passé un certain temps devant le Saint-Sacrement (que) nos yeux l’ont vu : on voyait la silhouette de la Vierge. Moi, je pense que je voyais Dieu le Père ou c’était peut-être saint Joseph, je ne sais pas, il était au-dessus. Toi, je ne me souviens plus ce que tu avais vu?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Moi, j’ai vu une silhouette de femme, j’ai vu le visage, un visage, d’après moi c’était le Christ; chacun vit ces choses. Et un petit plus vers notre droite ou peut-être à gauche de la personne, ça dépend où on se place, il y avait un personnage, mais ce n’était pas une femme, on voyait que c’était une silhouette d’homme et ça, on peut le voir, c’est vraiment au-dessus d’un autel qu’on a comme bâti là.

 

Nicole : Ce que tu avais dit aussi, c'est que sainte Marie-Madeleine venait avec toi dans chaque rencontre.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui. Lorsque je suis arrivée, avant d’entrer dans la grotte, il y avait quelque chose de très fort en moi. Alors, là, je savais qu’il fallait que je monte, que je monte, que je monte et très vite. C’est comme si le Seigneur m’avait fait vivre ce que Marie-Madeleine avait vécu le matin de Pâques. Lorsqu’elle a voulu aller au tombeau de Jésus, elle a marché très vite, elle avait tellement hâte de le voir, tellement hâte de le voir! Moi j’ai monté et j’ai monté, j’ai monté et j’ai monté tellement, tellement vite! Et lorsque je suis arrivée, la première chose que j’ai faite, ce n’était pas d’aller à la grotte, c’était d’aller au pied, là où on voit Jésus en croix avec le bon larron et le mauvais larron. Et j’ai tellement pleuré! J’ai pleuré pendant longtemps et Nicole est venue elle aussi, et toutes les deux on a pleuré au pied de la Croix. Alors, imaginez-vous comment Marie-Madeleine devait être désemparée.

 

Nicole : Oui, on disait qu’elle vivait des extases des fois, dans la grotte.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, dans l’extase, oui.

On voit au-dessus de la montagne, juste au sommet de la montagne, ils ont fait comme une petite maison très rudimentaire; elle a peut-être, je vais le dire en pied, elle a à peu près 3 x 5 pieds et, de haut, 8 pieds. Lorsqu’il fait froid, c’est froid là-bas; lorsque le soleil disparaît, c’est très froid, car lorsque nous étions dans la grotte – on était avec un manteau, un foulard, et on était, là, bien habillés en dessous – et c’était tellement froid à l’intérieur, tellement froid!

Alors, les anges prenaient Marie-Madeleine et la soulevait et l’amenaient au-dessus pour qu’elle puisse être au soleil, et là, elle louait, elle rendait grâce à Dieu, et après elle retournait dans sa grotte, dans ce froid-là. C’est impossible que cela soit fait sans les grâces de Dieu, cela est impossible, elle serait malade, elle aurait eu une pneumonie. Elle a vécu pendant trente ans comme ça.

J’ai entendu la voix qui m’a demandé d’aller à un endroit plus bas; ça été le premier endroit où j’ai été dans la grotte. On peut descendre par des marches, alors cela veut dire qu’à cet endroit, il n’y avait pas de marches pour Marie-Madeleine; elle devait faire attention parce qu’il fait noir pour ne pas tomber en bas, c’est plus haut qu’ici, là. Alors là, j’ai descendu les marches et on voit Marie-Madeleine qui, elle, elle est en méditation; elle semble être en méditation et elle a le regard tourné vers le Ciel qu’elle ne voit pas, mais on voit comment ils l’ont comme sculptée, et là son regard est vers le Ciel.

Alors, j’ai été là et Marie-Madeleine a parlé. Elle a dit : "Je vais être avec toi." Partout où j’ai été, je savais que Marie-Madeleine était près de moi et elle a dit aussi : "Il faut redonner à mon Jésus d’amour, à mon Dieu, la première place. Il faut honorer la Croix, adorer Jésus." Elle a dit qu’en France, on avait consacré ce pays à Satan.

Après plusieurs années, alors que Clovis avait consacré la France à Marie, Mère de l’Assomption, plus tard on avait consacré la France à Satan. Et c’est Marie-Madeleine elle-même qui me l’a dit. Les gens là-bas le savent aussi, ils le sentent, ils le sentent, Ils savent que la France a été consacrée à Satan, mais il y a quelque chose en eux. Tu peux leur dire, Nicole, ce que tu as ressenti en parlant de ceux qui ont la foi en France, côté patriotique qu’ils ont à l’intérieur d’eux et qu’on a ressenti, toi et moi.

 

Nicole : Bien, je ne sais pas si c’est ça que tu veux dire, mais c’est qu’eux autres, ils ont : oui, la foi et le patriotisme sont liés, c’est vraiment lié, tandis que nous, en tout cas moi, ce n’est pas si fort que ça. C’est qu’on a la foi, mais on n'a jamais pensé qu’il pourrait y avoir une mission divine pour le Canada, ou quelque chose comme ça. C’était toute cette notion qui était complètement nouvelle pour moi et ce n'est pas quelque chose que tu…, c’est palpable que leurs racines y touchent jusqu’au centre de la terre. Comparés à eux autres, on a l’impression que nos racines ont un pouce ou deux; c’est difficile à expliquer, c’est juste quelque chose qui se sent. Et aussi le fait qu’il y a quelque chose : il y a une église à chaque coin de rue, il y a un événement, il y a un saint qui a vécu là, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus parlait, sainte Marie-Madeleine, en tout cas, il y a une richesse, une richesse, une densité, là.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Une vie spirituelle! On sentait la vie spirituelle, non seulement à l’intérieur, mais on la voyait dans les murs qu’on voyait. On pouvait visiter une église et on sentait que l’église avait reçu de Dieu. Dieu avait mis la main là, à cet endroit, Marie (Madeleine) marchait à cet endroit, les saints marchaient à cet endroit : on pouvait le sentir.

 

Nicole : À tout bout de champ, on entendait qu’un tel s’en allait à un pèlerinage; dans chaque église, il y a toujours un pèlerinage, deux, trois, quatre d’organisés. Les statues : il y a des statues partout, mais des statues qui ont 800 ans, 1 200 ans, 500 ans, partout, partout. Bien, c’est sûr qu’on était dans des milieux privilégiés, mais quand même, on a vraiment goûté à ça. Et toute la révolution, c'est ça; comment…..

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que nous avons vécu, nous l’avons vécu dans l’amour, nous l’avons vécu dans la foi. Ce que le Seigneur nous faisait vivre, c’était notre vie, on le sentait. On sentait que là-bas, c’était notre foi qu’on voyait, c’était quelque chose qu’on pouvait toucher, qu’on pouvait raconter à un et à l’autre. On était, Nicole et moi, comme à l’écoute de tout ce qui pouvait nous instruire sur ceux qui avaient été avant nous et on savait que c’était la vérité, on savait que ce n’était pas des gens qui voulaient nous en mettre plein la vue, oh non, ils ne voulaient pas nous en mettre plein la vue, ils étaient amoureux, ils étaient vraiment amoureux de ce qui leur appartenait.

Dieu leur avait donné leur place et ils en étaient fiers : la Fille aînée de l’Église, oui la Fille aînée de l’Église : la France, et nous l’avons sentie, nous l’avons aimée. Oui, nous avons aimé la Fille aînée de l’Église, c’est notre sœur, nous sommes ses petits. C’est comme si la Fille aînée de l’Église : nous sommes d’elle, nous venons d’elle; elle nous a comme ouvert les bras et elle nous a apporté beaucoup. Ça, nous l’avons senti par Marie.

Marie a ouvert les cœurs là-bas, parce que nous avons aussi été à la rue du Bac. Nous avons été aussi au Sanctuaire du Cœur Douloureux de Marie et du Cœur de Jésus : la Miséricorde de Dieu. Nous avons vécu cela avec beaucoup d’intensité. À chaque pas, on voyait la souffrance, on voyait cette souffrance qui avait été dans leur vie à partir de la Révolution. Nous avons vécu l’amour de l’Église, mais nous avons aussi vécu sa souffrance.

Là-bas, il y a beaucoup de franc-maçonnerie, et ils en parlent ouvertement. C’est très souffrant là-bas. Nous voyons des enfants dont les parents ne croient plus. Nous voyons aussi des jeunes qui retrouvent la foi, retrouvent la foi par l’agir de Dieu. Ils sentent la présence de Marie, ils sentent la présence de Dieu. Dieu se manifeste à eux et Marie se manifeste à eux. Ils ont mission de témoigner de ce qu’ils sont; ils le font avec beaucoup de simplicité, sans savoir qu’ils sont vraiment en mission. À travers leur journée quotidienne, ils affrontent les gens qui ne croient plus, et ça fait partie de leur quotidien. Nous l’avons vu à Paris.

Lorsque nous avons été en Provence, non, c’était la fois…, mais à Paris! Oh! Paris, ville où il y a beaucoup d’enfants de Dieu qu’on a entassés. C’est comme s’ils veulent tous vivre dans une ville, c’est comme s’ils avaient tous concentré leur espoir dans cette ville, c’est comme s’ils avaient voulu vivre pour cette ville. Ce ne sont pas eux qui vivent, c’est Paris qui vit : Paris qui vit avec ses petites terrasses, avec ses vitrines, avec son quotidien qui est très, très…. Oui, ils sont pressés! Ils se lèvent le matin, ils s’en vont là; ils tournent de bord, ils s’en vont là; ils vont ici, ils vont là; le métro, ils sortent du métro, ils sont déjà tous placés. Ils vivent tellement comme des gens (monopolisés) qui ne s’aperçoivent pas qu’ils ont perdu leur liberté.

Dieu nous a envoyées là pour qu’on puisse voir, je crois, pour qu’on puisse voir combien ils ont besoin de nous et combien nous avons besoin d’eux.

Malgré cette souffrance, il y a des églises comme Montmartre, et qui se remplissent (et) dont il y a beaucoup de gens qui prient, qui adorent.

 

Nicole : Puis l’animation est faite par des jeunes Bénédictines, des religieuses toutes très jeunes : 30 ans, 32 ans, 28 ans. Il y en avait plusieurs, il y en avait au moins 15 qui faisaient l’animation et qui sont responsables du Sanctuaire. On n’est pas habitués à voir des jeunes Bénédictines comme ça.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C’était beau. On a aussi été accueillies par les prêtres. Les prêtres nous ont accueillies. Ils ont été comme tous les autres prêtres : prudents. Mais lorsqu’ils entendaient et qu’ils voyaient que cela ne contredisait pas l’Évangile, ils accueillaient l’enseignement.

Nous avons été accueillies aussi par Grand-maman sainte Anne. Il s’est passé quelque chose de très beau là-bas. Après un certain temps…, ça faisait quoi? Combien de temps avant d’aller à Sainte-Anne-D’auray?

 

Nicole : Au moins deux semaines.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Au moins deux semaines. Au bout de deux semaines, j’étais fatiguée, Nicole aussi était fatiguée. On avait quitté l’endroit où on dormait; on avait dormi six jours, mais après c’est à tous les jours qu’on avait un endroit pour dormir, différemment. Nicole a même couché dans un camping car.

 

Nicole : Faut dire les campings car! Les campings car!

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, nous avons eu Marie-France avec nous et cela a été des moments merveilleux avec elle. Alors, dans cet endroit bien simple, c’est comme si on avait vécu cela avec Jésus qui faisait de ville en ville, c’était vraiment fantastique de vivre ça. Mais il venait des moments où on était fatiguées, si bien que les gens disaient : "Vous allez revenir?" Alors, moi je disais : "Si le Seigneur le veut", pas trop avec de la conviction. Si bien qu’un soir, j’ai dit : "Ah! Seigneur, ça doit être la première fois et la dernière fois que je viens en France, Seigneur, hein?" Alors, il ne disait pas un mot, hein!

À quelle église que j’ai vu Grand-maman, à quelle ville?

 

Nicole : De Guillac.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : De Guillac. Alors, c’est à la communion : j’ai vu une hostie et là des rayons sont sortis. Et Jésus, avant, m’avait demandé : «M’aimes-tu?» alors j’ai dit : "Oui, Jésus." «M’aimes-tu?» - "Oui, Jésus." Encore une fois : «M’aimes-tu?» - j’ai dit : "Ah oui! Jésus." «Dis-le-moi», mais je le disais en dedans de moi, alors là je l’ai dit avec ma voix : "Oui, je t’aime." Et là, il s’est passé un mouvement dans l’hostie, c’est comme si l’hostie devenait comme lumineuse, et j’ai vu une colombe. La colombe est arrivée vers moi et elle tenait un papier dans son bec; alors là, j’ai vu ma main qui s’est présentée et le petit papier s’est déposé. J’ai ouvert le petit papier et c’était marqué : «Je t’aime. L’Amour», avec un grand A.

Alors Jésus, il a dit : «Cela n’est pas seulement pour toi, va leur dire.» Alors j’ai dit oui; bien, j’ai dit…, je consentais. De mon intérieur je consentais, et là j’ai regardé la colombe, elle était tellement belle. Ses yeux! Ses yeux étaient d’une très grande beauté. Je regardais ses yeux et là, pour moi, c’était beau! c’était beau! c’était beau! Et, dans un mouvement, elle a fait un tour (sur elle-même) et elle a comme ouvert les ailes et là, une dame est apparue, une belle dame! Elle était habillée tout en blanc, elle était comme drapée; le châle était, oh : un petit beige, peut-être un tout petit peu plus…, ce n’était pas blanc, c’était ce qui différenciait de sa robe, et elle souriait. Elle était grande et elle avait le regard, le regard que j’avais vu dans les yeux de la colombe et elle souriait. Je ne savais pas qui était la grande dame, elle avait l’air d’une reine. Après, j’ai été voir le prêtre et j’ai dit ce que j’avais vu.

Le lendemain, c’était une journée qu’on nous avait donnée de congé. Alors on a été visiter Sainte-Anne-D’auray. C’est un grand sanctuaire là-bas et lorsque nous sommes arrivés, nous avons pénétré et j’ai été voir Jésus directement : j’ai été adorer Jésus. Et juste à la droite de l’autel central, vers la droite, on voit Grand-maman; alors là, j’ai été voir Grand-maman et j’ai entendu la voix de Grand-maman : «Approche, approche-toi.» Il y avait des gens, je n’osais pas trop prendre de place, alors elle a dit encore : «Approche-toi.» Alors, je me suis approchée en passant devant eux et là je me suis placée où on dépose les lampions. Et là, elle a dit comme ça : «Sois obéissante à mon Petit-Fils, sois obéissante à mon Dieu, sois obéissante –  trois fois 'obéissante' –  fais ce qu’il te dit.» Alors, elle a dit : «C’est moi que tu as vue.»

C’était Grand-maman sainte Anne! Hé là, je vous assure qu’elle est belle Grand-maman sainte Anne! Il n’y a aucune statue qui a la beauté de sainte Anne, aucune! Elle est tellement belle! Elle n’est pas vieille Grand-maman sainte Anne, du moins, moi je ne l’ai pas vue vieille. Elle était tellement belle, tellement belle! Même tantôt à la communion, j’ai dit : "Ah! j’aimerais tant (te) voir encore comme je t’ai vue." Alors, elle a dit quelque chose. Grand-maman sainte Anne, elle a dit : «La France souffrira beaucoup, le sang coulera», et elle a dit quelque chose aussi : «Une goutte de ton sang se mélangera à ce sang.» Et elle a dit de prier –  "Merci Grand-maman" –  de prier et de prier. Ça, nous l’avons su le lendemain. Le lendemain, Grand-maman sainte Anne, elle a parlé à ses enfants et elle a dit : «Priez, priez, priez.»

Lorsque, aussi, nous avons été à l’église où Maman – elle a le Cœur de Marie et la miséricorde…

 

Nicole : Chez les religieuses.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui. Trois mots ont été dits par Maman Marie à la fin.

Est-ce que tu te souviens? Moi, je ne m’en souviens plus : trois mots.

 

Nicole : Oh! les temps approchent, les temps avancent ou les temps approchent.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ok, par trois fois. Tu peux le dire tout haut? Vers la fin.

 

Nicole : C’était soit les temps avancent, les temps avancent, les temps avancent ou les temps approchent, les temps approchent, les temps approchent.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Elle a dit par trois fois. Alors après, nous avons continué notre voyage et nous avons été à Dozulé. Au tout début, on voulait que j’aille voir Madeleine Aumont; beaucoup de personnes voulaient que j’aille voir Madeleine Aumont, mais je n’entendais rien. Quand je n’entends rien, eh bien, je ne bouge pas. Alors, on répétait encore et je n’entendais rien, alors je ne bougeais pas. Et juste la veille, la veille, Jésus a dit : «Tu vas aller à Dozulé et tu vas aller à la montagne, à la butte. Tu n’iras pas voir mon instrument, tu viendras à la croix, c’est là que je te veux. Et non pas que mon instrument n’est pas important.»

Alors là, lorsque nous sommes arrivés à Dozulé –  je ne l’avais pas encore dit à personne, j’attendais qu’il me le dise – et c’est juste au moment où nous sommes entrés dans la ville de Dozulé que, là, le Seigneur, il dit : «Maintenant, dis-le.»

Alors, c’est là que je leur ai dit : "Jésus veut que j’aille à la croix." Alors, nous nous sommes rendus à la croix et là, le Seigneur –  je savais qu’avant d’aller à la croix, il y avait eu un endroit; cet endroit avait été comme choisi de Dieu avant même d’avoir la croix, et cela m’avait été dit durant la nuit : qu’il y avait eu à cet endroit un lieu choisi par Dieu, mais il n’avait pas dit ce que c’était –  alors, lorsqu’on a avancé, il y avait comme une affaire de ciment, alors j’ai regardé et je savais que c’était en rapport avec ce que le Seigneur m’avait dit : il y avait eu jadis quelque chose à cet endroit. La personne qui nous a accompagnées a dit que c’était un couvent d’Augustiniens; à cet endroit même, il y avait eu autrefois des pères Augustiniens.

 

Nicole : Ils ont été éliminés à la Révolution.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Veux-tu le dire dans ton micro?

 

Nicole : Et ces pères-là, le couvent et les pères ont été éliminés à la Révolution, comme beaucoup d’autres personnes. Un jour, Francine a eu trois rencontres; on s’est fait kidnappées –  ça c’est une autre histoire – mais c’est ça, on est retournées sur nos pas en Vendée, puis les gens dans la voiture nous expliquaient que beaucoup de personnes avaient fui Paris avec les événements et s’étaient enfuies en Vendée. Il y en avait même 400 000, mais éventuellement elles ont été rattrapées.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et brûlées! Le Seigneur me montrait beaucoup de choses, me montrait beaucoup. Je fermais les yeux et je voyais des gens qui se faisaient violer, je voyais des gens qui se faisaient tuer à coup d’épée; après, je voyais des gens dont la tête partait avec une très grande violence, je voyais des gens qui se faisaient tuer à coup d’épée; je voyais ça et c’était tellement nombreux, je le voyais! Il me le faisait vivre.

C’est un pays qui a connu beaucoup, beaucoup de violence. Malgré cette violence, ils ont rebâti l’église, ils rebâtissaient. On brûlait les églises, on détruisait les statues et les gens rebâtissaient, rebâtissaient avec la grâce, parce que Maman Marie réapparaissait, elle refaisait revivre sa présence. On détruisait des statues qu’on avait montées en l’honneur de Marie, parce que Marie l’avait demandé, et on détruisait et les gens rebâtissaient! Tout était tellement comme un témoignage. Partout où on allait c’était un témoignage!

Alors, quand je suis arrivée là devant la croix, Jésus, il a dit : «Embrasse ma terre bénie». Alors, j’ai embrassé le sol. Alors maintenant, il dit : «Avance. Comme Judas m’a trahi d’un baiser, toi, viens embrasser la Croix en acte de réparation». Alors, il m’a fait embrasser la Croix, et il me disait comment l’embrasser. Il a voulu que je l’embrasse comme si c’était un visage : d’une joue à l’autre, et j’ai embrassé la Croix tel qu’il me l’a demandé. Après il a dit : «Maintenant, chantez le 'Gloria'». Alors, nous avons entamé le 'Gloria'. Et près de toi, je crois, il y avait une dame qui pleurait parce qu’elle a témoigné qu’un ami avait souhaité qu’on dise le 'Gloria'.

Alors, voyez-vous, le Seigneur démontrait par là que c’était sa Volonté. Nous avons été, après, au bassin pour la purification : un signe de purification. Alors, nous avons, Nicole et moi, été nous asperger de cette eau. Les gens disaient : "Faut pas la boire." Le Seigneur, il dit : «Ma fille, aurais-tu peur de la boire? Bois cette eau.» Alors à l’instant où j’ai bu cette eau, il a dit : «C'est pour mes enfants du Canada.»

 

Nicole : Moi, ce qu’il avait mis dans mon cœur, je me suis lavée une première fois le visage, et la deuxième fois, ça m’est venu : "Lave-toi pour toute les personnes qui viennent à Plantagenet". Alors, vous avez reçu ça.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, nous sommes vraiment parties ensemble en France.

Je vais demander à Nicole de dire ce que saint Joseph m’a dit lorsque nous avons été à Fatima. Tu l’a écris sur un papier, tu te souviens? C’est en rapport avec nous, le Canada.

 

Nicole : Puis la France –  Oui –  Saint Joseph a dit : «Quand la France va se tenir debout, le Canada sera sauvé». Non, non ce n’est pas ça. C’est que : «La France est au bas de sa résurrection, au pied de sa résurrection; quand elle va se tenir debout, le Canada sera sauvé.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, Denis?

 

Denis : Le répéter, s'il vous plaît?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Veux-tu le répéter plus fort?

 

Nicole : Saint Joseph a dit : «La France est au pied de sa résurrection, quand elle va se tenir debout, le Canada sera sauvé.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Grand-maman sainte Anne, elle a dit que lorsque la France sera sauvée, nous serons sauvés. Voyez-vous, tout…

 

Nicole : Les conséquences, aussi. Grand-maman sainte Anne, de la révolution, puis de tout ça, il me semble! Te souviens-tu?

 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tu veux le répéter, toi?

 

Nicole : C'est vague dans ma tête.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Moi aussi. Alors là, nous sommes vraiment liés avec la France.

 

Nicole : Veux-tu parler de ce que l’âme privilégiée avait reçu devant le Saint-Sacrement juste la veille que tu arrives? Ça confirmait ça aussi là, à Malakoff.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tu veux le dire, toi?

 

Nicole : On a su par un monsieur Sorin, mais aussi par la personne elle-même : la famille qui nous a accueillies en banlieue de Paris, c’est une âme privilégiée aussi, et puis deux, trois jours avant que la Fille du Oui arrive, elle est allée devant le Saint-Sacrement, puis là –  elle a dit ça à Francine –  elle a dit : Jésus lui a dit : «Quand tu vas accueillir la Fille du Oui à Jésus, c’est moi et ma Mère que tu vas accueillir. Ce sera une alliance entre la France et la Nouvelle-France.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous sommes parties de la France, mais nous n’avons jamais quitté la France. La France, ce sont nos racines. Nous venons d’un pays saint. La France est sainte, elle n’appartient pas à Satan; elle est à Dieu tout comme le Canada. Le Canada entier est à Dieu, il n’est pas à Satan, bien qu’on ait voulu croire que Satan avait une emprise sur le Canada.

Car Nicole vient du centre du Canada. Maintenant, à toi de parler de ce qui s’est passé, Nicole; ce que tu m’as déjà dit à propos qu’on avait voulu consacrer le Canada à Satan, à Winnipeg.

 

Nicole : Est-ce que tu veux dire l’affaire avec les évêques?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Non, savez-vous que Winnipeg est au centre du Canada?

 

Nicole : C’est aussi au centre géographique de toute l’Amérique du Nord, mais je ne me souviens pas de quoi, je ne me souviens pas de ce que je t’ai dit.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Que le Canada, c’est à partir du centre qu’il avait été comme consacré à Satan. Et savez-vous que des gens là-bas prient en auto, afin de redonner cette flamme à l’Église, pour que les prêtres, les prêtres soient enflammés d’amour pour Dieu. Nous ici, au Québec, nous avons la foi, nous prions, mais il y a des gens qui agissent. Vous savez, il faut le faire, hein? Partir en auto et faire le tour de la ville.

 

Nicole : Denis l’a fait.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Denis, merci Denis, merci beaucoup. Voyez-vous, il y en a qui bouge. Là-bas aussi on bouge, il y en a qui marche à pied pour la foi.

 

Nicole : Eux autres, ce qu’ils ont fait –  c’était une quinzaine de personnes qui faisaient un pèlerinage de réparation justement –  puis le prêtre qui avait laissé du sel exorcisé ...

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tu veux le dire, Nicole?

 

Nicole : Il y avait un prêtre qui était aussi un ermite qui accompagnait ce groupe de quinze pèlerins. Puis il nous a dit, je pense, que deux, trois ans avant, avec justement Micheline Boisvert qui est une âme privilégiée du Canada, ils avaient loué un avion à trois places et ils avaient fait du sud au nord et de l’est à l'ouest de la France et ils avaient fait tomber du sel exorcisé tout le long. Ils étaient trois dans l'avion. Et ça, Francine, on a appris ça juste après que Marie-Madeleine lui ait dit ça à la Sainte-Baume : que la France avait été consacrée à Satan.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Voyez-vous, tout est là pour nous apprendre que nous formons une Église. Nous sommes unis les uns aux autres afin de laisser toute la place à Dieu.

Maman Marie, elle est si présente en France! On peut sentir le Cœur de Maman Marie battre dans le cœur des enfants de Dieu. Là-bas, il y a beaucoup, beaucoup de souffrances, énormément, mais il y a beaucoup, beaucoup de foi dans ceux qui croient.

Nous sommes ensemble et c’est ensemble que la Sainte Vierge nous a demandé de prier : le Canada avec la France, la France avec nous. Parce que, c’est comme si toute l’Europe avait les yeux fixés sur la France. C’est très important que la France retrouve son état d’âme afin que d’autres sachent que ce que Clovis a fait, cela a répandu des grâces sur toute la surface de la terre. Lorsque la France fut consacrée à Maman Marie, Louis XIII devait consacrer la France au Cœur de Jésus et cela n’a pas été fait.

Qu’est-ce que nous avons vécu avant l’année 2008? Lorsque nous avons été à l’Île-du-Prince-Édouard, nous avons reçu : de consacrer notre cœur, qui appartient maintenant à Marie, au Cœur de Jésus, et nous l’avons fait. Lorsque nous sommes venus ici en décembre, encore cela nous a été rappelé : que nous devons consentir à donner notre Cœur à Marie pour que notre cœur soit en le Cœur de Jésus et de disparaître.

Alors, voyez-vous, tout converge autour de la Volonté de Dieu. Tout cela, c’est pour nous en ces temps. Nous vivons un temps de grâce. Nous ne savions pas ce qui nous attendait en France et pourtant tout avait été préparé par Dieu. Nous vivons un temps privilégié.

Nous avons aussi été témoins de messages qui ont été en France et qui ont été comme répandus de la Russie à la France. Au mois de novembre 2007, dans un petit village en Russie, un prêtre juif a été témoin d’un signe dans le Ciel. Il a vu une main blanche écrire. Tu veux aller chercher la feuille, Lucille?

Lucille, je crois que dans mon sac brun, va voir dans mon sac brun, juste en avant, en avant, non, oui, oui, essaie pour, j’ai une feuille, je ne suis pas sûre… Je vais essayer de me rappeler, non ce n’est pas ça, o.k.

Alors cette main qui était dans…, est-ce qu’il y en a qui en ont entendu parler ici? O.k. Tu veux aller la chercher, ça ne sera pas long.

Cette main elle était blanche et elle écrivait. Il y eut neuf petites phrases qui se sont écrites dans le Ciel, en or, couleur or, et cela a été vu par plusieurs personnes, d’ailleurs tout le village a sorti dehors. Cela a duré près de trois heures et créant un embouteillage monstre que les journaux disent. Alors, les paroles, vous allez pouvoir les avoir tantôt, vous allez avoir chacun une feuille, d’ailleurs on en a fait des photocopies pour chacun de vous. Cela veut dire en gros que Jésus a regardé les cœurs et les cœurs sont froids, ils ne portent plus de fruit. Il y a beaucoup de souffrances.

Tu as fais vite Lucille, hein! Merci.

Alors, je vais vous lire ici ce que la presse elle, bien, la presse, les journaux ont écrit : "En Russie, à Tumbas, petit village tout près de Moscou, le curé, un prêtre suisse allemand du nom de Rolf Schlenburger, voit une main blanche qui écrit dans le ciel durant une demi-heure. L’écriture dorée reste trois heures dans le ciel. Voilà les mots : «Il n’y a plus de petites fleurs. Le mal a dépassé le bien. Quel hiver dans les âmes. Il n’y a plus de petites fleurs, ni de fruits. Je reviens bientôt. Les âmes pieuses ne peuvent plus rester plus longtemps avec les mauvaises et inversement. Le blé va être séparé de l’ivraie, ce qui va rapporter les fruits du bien. Ceux qui craignent Dieu seront sauvés.» Cela a été traduit du russe au français; alors, on peut voir aussi, dans la petite revue l’Étoile Notre-Dame, qu'ils ont mis ça aussi. Alors, tout ça pour nous préparer à ce que nous vivons : nous vivons un temps de grâce, nous vivons vraiment quelque chose qui est déjà préparé par le Ciel.

Ce que nous sommes, ce sont des grâces sur la terre en ce moment même, parce que nous témoignons de notre foi et la foi vient de Dieu, elle n’est pas de nous, elle est de Dieu. Alors Dieu prend ce que nous sommes et le montre aux autres qui veulent voir et qui veulent entendre. Nous ne pouvons pas tenir cela caché; ceci, nous pouvons le montrer à nos enfants, nous pouvons le montrer à nos frères et nos sœurs qui ne croient pas; à eux de décider, ce n’est pas à nous, mais nous ne pouvons pas cacher ça dans le fond de nos tiroirs : 26 novembre 2007. Tout cela, c’est pour faire grandir notre foi.

Il y a beaucoup, beaucoup de signes du Ciel. L’Église, elle, on pourrait dire : "Mais pourquoi, pourquoi ne nous les montre-t-elle pas?" Parce que l’Église, elle, elle nous donne carte blanche : vous êtes membres de l’Église, alors répandez, répandez la Bonne Nouvelle, allez évangéliser.  Nous, on regarde l’Église, on dit : "Ah! l’Église, pourquoi elle ne nous dit pas ça?" Eh bien, pourquoi nous, on ne le répète pas? Maintenant que nous savons que cela s’est produit, alors répétons-le, disons-le à nos enfants, disons-le à nos frères et à nos sœurs.

L’Église a besoin de nous. Elle est très persécutée par la franc-maçonnerie. La franc-maçonnerie veut la faire taire, elle la lapide en ces temps. On contrôle l’Église et les enfants de Dieu contrôlent l’Église : si nous sommes devant des situations qui nous semblent invraisemblables, c’est parce que nous-mêmes, nous avons porté oreille à tout cela.

Nous avons une Église sainte, apostolique, catholique, alors nous devons la soutenir. Nous devons prier pour elle. Nous devons soutenir notre Pape, nous devons soutenir la Fille aînée de l’Église. Nous sommes une famille, alors nous devons nous maintenir ensemble. Nous vivons un temps de purification, nous vivons un temps de grâce. Ce que nous sommes, nous le sommes pour toute l’Église.

Là où nous avons été ensemble, nous l’avons été parce que c’est Dieu qui l’a voulu, ce n’est pas nous. Les gens là-bas voulaient savoir : "Qui a voulu que tu viennes parler ici?" Ils ne voulaient pas entendre : "C’est moi", ils ne voulaient pas. Lorsqu’on disait la vérité, lorsqu’on disait : "Jésus a préparé ce temps. Marie a ouvert les cœurs et Dieu le Père a envoyé les enfants du Canada ici", ils étaient dans la joie, ils étaient heureux de savoir que nous étions envoyés par Dieu le Père, parce que lorsque le Saint-Esprit disait cela, il disait : «Nous, les enfants du Canada» : on était tous envoyés par Dieu.

Nous avons fait ce que nous avions à faire : notre mission! Mais elle ne s’arrêtera pas là, car si nous voulons que nos enfants se lèvent debout, si nous voulons être près d’eux, alors il va falloir prier pour la France. Nous devons nous aimer en frères et en sœurs. Eux maintenant vont prier pour nous, le Canada, et nous, nous prierons pour la France : la Fille aînée de l’Église; nous prierons pour l’Europe entière, nous prierons pour l’Amérique du Sud, l’Amérique entière, nous prierons pour l’Asie, l’Afrique, l’Orient. Nous sommes une seule famille.

Satan n’arrêtera pas les mouvements qui sont déjà commencés. Satan n’est pas le vainqueur, c’est Dieu. Alors, nous avons vaincu le mal en Jésus, tel comme notre bon Père Provencher tantôt l’a dit : nous sommes victorieux.

Tout est accompli. Le passé, le présent et le futur sont entre les mains de Dieu : à nous de nous accomplir et d’avancer.