Rencontre avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-05-10 - A.M.  Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, on va commencer. Si tu veux répéter, Nicole, on va commencer les questions et les réponses. Alors, vous savez pour la plupart d’entre vous comment ça se passe. Alors on demande toujours des questions en ce qui concerne les enseignements. Des questions personnelles : mais aujourd’hui, que de questions personnelles! Qui n’a pas peur? Essayez de poser des questions pour aider les autres.

Oui, mon frère.

 

Q.  Est-ce que la peur n’est pas la conséquence de notre manque de foi? Si on sait que Dieu est le Tout-Puissant, il est le Père le plus aimant, et nous avons la tête dure, on se met dans toutes sortes de pétrins. Est-ce que la souffrance qu'on a, c’est la conséquence de nos péchés ou la conséquence des péchés du monde, ou qu’on soit bon ou mauvais, on va souffrir pareil puis on l'offre à Dieu?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La peur, c’est un mouvement qui est en nous. Elle n’est pas en notre âme, elle est en notre chair et notre chair, c’est tout ce que nous sommes. C’est quelque chose qui a pénétré par tout ce que nous avons vu, entendu; alors, nos pensées se sont nourries. Nous avons ce sentiment qui gruge notre cœur, ce qui fait que nous faisons des gestes de peur. Si cela vient du manque de confiance, c’est que cela vient de la désobéissance.

Si nous n’avions pas désobéi à Dieu, on n’aurait pas peur; on ne peut avoir peur que ce qui n’est pas comme il faut. Lorsqu’on se conduit en enfants de Dieu sans reproche, n’ayant de crainte que de déplaire à Dieu tout en se sachant choyés par Dieu, tout vient à nous que dans la paix.

Lorsqu’on était tout petits, on a regardé les yeux de notre maman, on a aussi entendu des mouvements qui se passaient autour de notre maman. Est-ce que l’enfant est intelligent dès la naissance? Il est l’intelligence de Dieu. Disons que l’intelligence de l’enfant est pure, l’intelligence de l’enfant n’a pas encore été contaminée par les autres intelligences, alors l’enfant vient au monde avec une intelligence au-delà de la moyenne de ce monde. Comme il vit de son intérieur, il peut percevoir ce qu’un adulte ne peut pas percevoir. Donc, la peur devient pour lui quelque chose qu'il peut percevoir parce qu’il n’a jamais été dans la peur encore. Mais son intelligence fait qu’il peut être dans 'connaître' : "Ça, ce mouvement-là, je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais entendu. Il ne fait pas partie de ma vie. Ah, je cache ça." Alors, l’enfant perçoit la peur avant même de parler, avant même de marcher. Il est intelligent, il est enfant de Dieu, mais comme il vient de s’apercevoir d’un mouvement étranger à ce que lui est, cela devient comme douloureux à cause de sa chair.

N’oublions pas que l’enfant qui vient au monde, vient au monde avec une volonté humaine et non pas avec une Divine Volonté : pas encore. Alors, comme il n’est pas capable de comprendre cette douleur, il est assez intelligent pour ne pas vivre avec, alors il la cache, il la cache pour ne pas vivre avec, pour ne pas la donner : pas encore. Un jour, il apprendra par la mère et par ceux qui sont autour à faire ressortir ce qui est caché : les choix.

L’adulte ou l’enfant, qui commence à raisonner avec sa volonté humaine, lui a appris à dire oui à la peur, à vouloir vivre avec involontairement, mais il apprend à vivre. Apprends : c’est quelque chose qui vient de quelqu’un, alors il apprend de quelqu’un à vivre de peur.

L’enfant, c’est un mouvement. C’est vivant un enfant, et comme il est vivant, il ne veut pas de la peur, alors il la refuse la peur; mais il vient un temps où il commence à apprendre comment gérer tel ou tel mouvement : la désobéissance. Tant que l’enfant n’est pas désobéissant, il ne vit pas dans cette peur, mais lorsque l’enfant, dans sa chair, commence à désobéir, là, le sentiment de peur qui était caché ressurgit : "Maman m’a dit de ne pas aller dans ce plat qui est rond, puis il y a quelque chose à l’intérieur que papa met dans sa bouche." Alors l’enfant sait qu’il ne faut pas qu’il aille dans le cendrier, mais il fait un choix : il va toucher; là, désobéissance à sa maman et il le sait. Voilà que ce sentiment de désobéissance fait ressurgir un sentiment caché : la peur, il a peur de se faire chicaner.

Cela ne s’est pas fait dans le premier mouvement. Quand il a été dans le cendrier la première fois, lui ne désobéissait pas, c’était qu’il voulait découvrir, il voulait aller dans son environnement découvrir quelque chose qui lui apprend; alors, il a été toucher au cendrier, mais là, maman, elle, elle a réagi : "’Touche pas au cendrier, cela ce n’est pas pour toi, c’est pour papa. Ce n’est pas bon pour les petits enfants."

Oh! lui, il a regardé. Il a regardé : encore un sentiment, un sentiment de peur. Il a vu que maman a eu peur qu’il prenne quelque chose qui était défendu. "Pourquoi quelque chose qui est rond contient-(il) quelque chose (qui) est dangereux, alors que papa le met dans sa bouche?" Pour lui, il n’y avait pas de danger, il voulait expérimenter quelque chose de nouveau : il apprend!

Bien, maman, elle, elle a laissé passer en avant sa peur; alors, il a vu que maman, oh, elle n’était pas d’accord avec lui : "Elle, elle va nettoyer le cendrier, elle met ses mains dedans, puis moi, elle ne veut pas’’. Mais ce qui l’a le plus frappé, c’est ce qui était accompagné de ses paroles et de ses gestes : un sentiment, un sentiment qui, lui, se pose des questions : "Quoi? C’est quoi, ça? Pourquoi maman, elle est si affolée?" Il n’arrive pas à comprendre, alors il met à l’intérieur de lui ce qu’il ne comprend pas. Alors, il lève les épaules en disant: "Bon, bien, il doit y avoir une vérité là-dedans."

Mais lorsque cela se reproduit, là, l’enfant se souvient : il se souvient que cela est permis à maman, mais pas à lui; il se souvient que maman, elle s’est affolée : "Alors, je vais le faire sans qu’elle le sache pour pas qu’elle s’affole." L’enfant ne connait pas encore la désobéissance, il veut tout simplement apprendre. Puisque cela est permis par papa et maman, cela est permis pour lui. Alors, pour éviter à ce moment qu’elle se fasse du mal, il va le faire en cachette. Mais lorsqu’il a les doigts dans le cendrier, voilà que maman, elle lève la voix : "Je t’avais dit de ne pas aller dans le cendrier, c’est pas gentil." Et là, elle l’assoit, mais…ouais…

Là, lui, il attribue voix et gestes. Il dit, bien, pour lui, il remarque la voix de maman et maintenant, un geste qui vient de se rajouter à tout ça. Alors là, il va s’asseoir, mais il se relève et là, il veut savoir : "Est-ce qu’elle va encore faire la même chose?" Il va encore dans le cendrier : "Est-ce que maman va encore lever la voix puis m’asseoir encore? C’est permis le cendrier, papa y va puis maman y va, je ne comprends pas. Elle s’est sûrement trompée". Alors, lui y retourne, mais là, maman a réagi encore. Voilà que non seulement elle lève la voix, l’assoit, mais elle lui tourne le dos sans amour. Là, ce sentiment vient de le frapper au cœur : "Maman ne m’aime plus, j’ai fait de la peine à maman." Voilà qu’il a peur parce que le sentiment qu’il avait caché à l’intérieur de lui très profondément a ressurgi de lui.

Ce manque d’amour a fait en sorte de lui faire vivre la peur. La peur était en sa chair, elle était cachée profondément en lui, mais pour que la peur puisse se laisser vivre par l’enfant, il a fallu qu’il vive un manque d’amour et le premier manque d’amour est venu de lui et non pas de maman en premier, mais de lui. C’est lui qui ne s’est pas assez aimé pour aimer sa maman.

Comment un enfant, un tout petit enfant, puisse comprendre ce que nous on ne sait pas? C’est qu’on a oublié. On a oublié que c’est nous-mêmes qui ne nous sommes pas aimés au tout début avant de ne pas se savoir aimés d’un autre. On ne se souvient plus de cela. Tout ce qu’on se souvient, c’est que maman ne m’aime plus, papa ne m’aime plus, les autres ne m’aiment plus, mais on ne se souvient pas que c’est nous au tout début qu’on ne s’est pas aimés. Ça, c’est comme quelque chose qui est parti. C’est que la peur a mis comme un blocage à l’intérieur de nous.

La peur, c’est quelque chose qui vient de la désobéissance et non pas de l’obéissance. La peur vient de la tentation. La tentation n’est autre que le mouvement de Satan. Alors, c’est Satan qui a fait en sorte qu’on ne se souvienne pas que nous, on ne s’est pas aimés au tout début.

Alors, il vient de dire : "Je vous en parlerai cet après-midi’’.

Merci, Seigneur.