Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-05-10 - Soir Partie 2    

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous avons vécu des moments d’amour. Nous avons été comme une éponge. Nous avons voulu que Dieu nous inonde de ses grâces et nous avons reçu : nous l’avons ressenti en nous. Dieu veut faire sa Volonté sur nous et faire sa Volonté sur nous, c’est nous donner tout ce qui est en lui. Lorsqu’il n’y a pas de barrière entre nous et lui : il donne. Nous avons reçu beaucoup et nous recevrons encore beaucoup, car l’Église est avec nous, l’Église est vivante. Nous avons ressenti la présence même de Jésus. Il était tellement avec nous que nous avons pu le regarder. La présence de Dieu a fait de nous des enfants comblés ce soir.

Après avoir consenti le manteau de la douleur, il est venu nous montrer ce qu’il attendait de nous : de l’amour. Il nous donne de l’amour et il veut de l’amour. Plus nous allons être des instruments d’amour et plus il va donner. Ses mains étendues sur nous étaient des mains étendues sur le monde entier. Qu’un seul prêtre étende ses mains, c’est Jésus lui-même qui étend ses mains. Lorsque Jésus était à la montagne, il étendait ses mains et tous les enfants de Dieu recevaient. Lorsque les enfants de Dieu ont goûté à la présence même de Jésus, ils le suivaient partout. La chair reconnaissait son repos, la chair reconnaissait qu’il y avait de l’amour pour elle. L’enfant de Dieu en voulait et en revoulait.

Lorsque nous avons eu la première bénédiction, oh, comme c’était court! On en voulait encore. Alors, notre cœur s’est mis comme à l’unisson et là on s’est adressé à Dieu et il a su ce qu’on voulait : on voulait encore de ses grâces, et ses prêtres, la présence même de Dieu, ont répondu à notre demande.

Alors, imaginez-vous, lorsque nous allons nous promener, là, parmi nos frères et nos sœurs et que nous battons dans le cœur même de chacun de nous, afin de vivre ce moment d’amour, Dieu ne nous refuse pas ce que notre cœur veut : il nous donne des prêtres qui étendent leurs mains sur nous pour bénir l’enfant de Dieu que nous sommes et tous les enfants de Dieu reçoivent. C’est la Pentecôte : nous vivons la Pentecôte.

La puissance de Dieu est sur tous les enfants de Dieu. Jésus a dit à ses apôtres : «Je serai toujours avec vous.» Il nous a dit qu’il était pour toujours être avec nous, alors il tient ses promesses : nous l’avons vu ce soir. Pourquoi l’avons-nous vécu tant ce soir, alors qu’à tous les dimanches, cela se reproduit, pourtant c’est le même cœur qui bat en nous? C’est comme si, ensemble, on avait fait une force : c’est qu’on a ressenti le battement du cœur de tous nos frères et nos sœurs. On voulait de l’amour pour nos frères et nos sœurs, on voulait qu’ils reçoivent ce que nous on recevait; lorsqu’on entendait qu’un enfant était guéri, ça nous donnait de la joie. Voilà ce que nous devons vivre dans nos églises.

Ne nous attristons pas lorsque nous n’entendons pas le battement du cœur de nos frères et de nos sœurs, si notre cœur bat toujours d’amour pour eux, ils vont le ressentir. Oh! ils ne sauront pas ce qui se passe à l’instant en eux, mais ils vont savoir qu’il y a eu quelque chose. Il faut garder le même rythme d’amour que ce soir. Partout où on se trouve, on se trouve avec notre cœur nourri des grâces de Dieu; alors, nous devons avoir ce cœur qui parle à Dieu, nous devons aimer inconditionnellement notre cœur d’amour. Ne le faisons plus souffrir; lorsque nous doutons de notre joie, lorsque le prêtre étend les mains sur nous, nous faisons souffrir notre cœur : il devient un cœur de douleur. Lui, il a connu la joie, il a connu ce qu’est battre d’amour pour Dieu, alors ne le privons pas de ce bonheur. Un bonheur d’un instant en Dieu, avec Dieu, pour Dieu, est un bonheur éternel : ça ne s’arrête pas. Alors, faisons connaître, toujours, toujours et toujours ce même bonheur à notre cœur.

Soyons vrais avec nous-mêmes. C’est nous l’Église, alors nous devons être vrais partout où nous sommes. Que nous soyons ici, que nous soyons à la maison, à notre travail, à l’église, nous sommes une Église vivante; alors, nous sommes une Église vraie. Alors, nous devons battre d’amour pour Dieu, notre cœur doit battre au rythme de l’Église, partout où nous sommes. Oh! il est difficile d’entendre notre cœur battre d’amour pour Dieu lorsqu’on entend quelqu’un qui bat des mains, mais pas pour Dieu, surtout lorsqu’il ne bat pas dans ses propres mains, mais qu'il bat dans les mains des autres; ça fait quelquefois très mal. Mais nous devons aimer inconditionnellement, nous ne devons pas passer notre peur avant l’amour : l’amour en premier et la peur en dernier; alors, là, nous aurons la force de prier pour cette personne.

Chaque personne a le droit à la prière. Il n’y a aucune personne sur la terre qui n’a pas le droit à la prière : c’est un droit d’enfant de Dieu. Lorsque nous étions en France, Dieu a dit : «Aimez (les gens de) la franc-maçonnerie» et Dieu sait ce qu’il dit, hein, il sait très bien que la franc-maçonnerie, c’est un mouvement contre lui. Alors, il a dit : «Priez pour ceux qui sont dans la franc-maçonnerie, car ce sont mes enfants.» Il nous apprend par là à aimer ses ennemis, il nous apprend à aimer ceux qui nous font souffrir. Il ne nous dit pas d’aller nous mettre sous la rafale (d'injures), il sait que nous sommes faibles, mais il nous demande de prier, il nous demander d’aimer, il nous demande de prendre le manteau de la douleur avec amour et c’est lui qui se charge de nous donner de l’amour pour ce manteau.

Si nous voulons entendre notre cœur battre au rythme de l’amour, il va falloir aimer les ennemis de Dieu, car Satan a voulu s’attaquer aux enfants de Dieu en les trompant pour qu’ils n’aiment pas Dieu. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’amour; alors, à nous de prier avec le Cœur de Dieu. Lorsqu’on parle de franc-maçonnerie, quelquefois on parle de gens qu’on ne connaît pas trop, trop, hein. IIs sont avec nous, ils font partie de notre quotidien. Nous devons être conscients que ces personnes sont avec nos enfants, sont avec nos petits-enfants, sont avec les personnes qui sont avec nos enfants; alors, nous devons être prêts à les aimer afin qu’ils ne nuisent pas à nos enfants et à nos petits-enfants. Lorsque nous aimons inconditionnellement, de nous sortent des grâces que Dieu a déposées en nous et cela se promène un peu partout.

La grâce, c’est un mouvement d’amour. On ne peut pas arrêter le mouvement d’amour : c’est la vie. Alors, lorsque nous aimons inconditionnellement à travers la douleur, les grâces se promènent et les grâces guérissent et libèrent, et ceux que nous aimons en profitent. Aimer nos ennemis, c’est redonner ses grâces à Dieu : "Alors, Dieu, fais ce que tu veux avec tes grâces. Je te redonne ce qui traîne un peu partout. Utilise-les pour ceux qui sont avec nous. Toi seul connais ceux qui sont en vie." Alors, Dieu reconnaît qui nous sommes : nous venons de gagner des mérites. Il est facile de prier, mais prier avec la douleur d’amour, ça, c’est autre chose.

Dieu veut nous montrer que nous devons mériter ses grâces. Il nous donne gratuitement, mais il faut quand même mériter ses grâces. Il ne veut pas qu’on se serve de ce qui est à lui et qu’on le donne aux porcs, il veut les donner à ses enfants avec amour, il veut que nous soyons dans les mérites de la croix afin que cela porte beaucoup de fruits. Il ne faut pas que nos grâces reçues de Dieu soient stériles. Nous recevons des grâces de Dieu, mais qu’est-ce que l’on fait avec les grâces de Dieu? À force de les garder pour nous, pour ceux qu’on veut, on devient sec. C’est comme si le fruit n’avait plus de goût. Dieu veut que nous soyons un fruit d’amour, il veut qu’on donne ce qu’on reçoit pour qu’on puisse en recevoir au centuple. En aimant  nos ennemis, nous allons recevoir encore, encore, encore et encore. Plus nous allons apprendre à aimer inconditionnellement ceux qui nous font souffrir et plus il y aura de grâces qui se donneront.

Dieu nous regarde et il sait qui nous sommes. Il regarde ses priants, ses grands priants; alors il leur dit : «Je vais vous mettre à l’épreuve, je vais vous enlever ce à quoi vous tenez. Vous tenez à mes grâces, alors je vais vous enlever des grâces, afin que vous ayez un jour soif de mes grâces. Vous êtes tellement habitués à mes grâces que vous ne savez pas comment en profiter. Si vous voulez en profiter, il faut que cela se multiplie et cela se multiplie dans la douleur.»

Il nous amène dans des chemins, des chemins tout tracés pour des priants et là, il nous fait avancer comme des toutes petites brebis qui écoutent la Parole de Dieu et là, l’enfant de Dieu avance, avance et avance et là il écoute la voix qui lui dit : «N’aie pas peur et avance, abandonne-toi et aie confiance.» Alors on avance, on avance, on avance et on dit oui, et là le oui se dit, et là le oui se dit, et plus le oui se dit et plus on tombe amoureux de Dieu; plus on tombe amoureux de Dieu et plus on veut connaître Dieu et on veut connaître la Mère de Dieu et là on avance, on avance et on avance; on devient tellement amoureux que, là, on donne tout : on ne veut plus rien pour nous, mais tout pour les autres, on ne tient plus au matériel, on ne retient plus nos sentiments : "Fais-en ce que tu veux, je suis ton esclave d’amour, je suis ta Volonté. Prends-moi et fais ce que tu veux de moi. Je veux me plonger dans ton Sang. Je veux sentir tes plaies. Je veux connaître ton amour infini afin que je puisse t’aimer avec cet amour." Et là, une fois entrés dans la Volonté de Dieu, là, nous faisons la Volonté de Dieu.

Et Dieu veut qu’on aille encore plus loin, et il nous sait prêts à mourir d’amour. Et là, une lance vient nous frapper le cœur : là on a mal, là on sent la souffrance du prochain, là on regarde et on ne comprend pas : "Pourquoi ces insultes? Pourquoi est-ce que je souffre tant d’être avec cette personne? Pourquoi est-ce que je souffre tant dans cette situation là? J’ai fait ce que tu voulais, Dieu. J’ai écouté ta Volonté. Est-ce que c’était ma volonté ou ta Volonté? Je ne sais plus, Dieu." Alors je plonge dans la douleur. Là il y a de la colère et je me bats contre cette colère : "Non! Je t’aime, Dieu. Pourquoi est-ce que je suis en colère contre une telle ou une telle personne? Je t’aime, Dieu. Ne permets pas que je ressente cela envers cette personne." Il n’y a pas de repos, voilà que ça continue, je me sens comme bousculé : "Qu’est-ce que c’est qui me fait perdre ma paix? Qu’est-ce qui m’emmène dans la douleur, moi qui étais tellement amour?" Me voilà dans un jugement. "Qu’est-ce que c’est cette douleur, Dieu? Ne me laisse pas ainsi, je ne comprends pas ce qui se passe : je veux faire ta Volonté. Est-ce que là, je m’éloigne de toi?" Et dans ce bouleversement, Dieu nous maintient. Combien de temps? C’est si long, c’est si long et c’est si long! Brusquement, il y a quelque chose qui vient dans mon cœur : sans qu’il y ait de ma volonté, voilà que je viens d’aider une personne; elle vient me dire que, sans ma présence, elle aurait pensé au suicide. "Je ne comprends rien, Seigneur, pourtant je suis dans la souffrance et voilà que dans ma journée, j’ai fait du bien à une personne : qu’est-ce qui se passe?"

Tranquillement, tranquillement, Dieu nous fait découvrir le manteau de la douleur; tranquillement, Dieu nous fait mériter le manteau de la douleur. L’enfant apprend maintenant avec les plaies du Christ à être ce que Dieu veut. Dieu lui apprend que ce n’est plus sa volonté, mais la Volonté de Dieu.

Voilà que cela prend un aspect totalement différent : la joie. La joie de se donner à Dieu, on ne la ressent plus, elle est entrée profondément en nous; elle est si profondément entrée en nous qu’on ne peut la ressentir qu’à travers de la douleur d’amour. Nous sommes le manteau de la douleur afin de mieux comprendre l’amour du Christ pour les pécheurs. Nous sommes les clous qui pénètrent dans la chair de Jésus, mais avec amour : "Je suis ta plaie, Jésus, mais je consens à la ressentir comme toi tu veux et non plus comme moi je la veux." Avancer sans connaître à l’extérieur la joie, mais la vivre; vouloir la joie et vivre la joie : c’est différent.

Ce que Dieu est en train de nous dire, c’est lorsqu’on avance en Dieu que l’on vit la vie de Dieu. Lorsqu’on regarde une personne qui nous fait souffrir et qu’on continue à l’aimer, ça, c’est la joie de Dieu, ça, c’est vivre la vie de Dieu. Jésus n’est pas venu sur la terre pour se faire aimer comme étant quelqu’un d’important, d’intéressant, il voulait plus que cela : il voulait être aimé pour ce qu’il était : un être qui était prêt à prendre tous les péchés du monde et goûter la souffrance du monde par amour. Voilà ce qu’est vivre en Jésus.

Il est vrai qu’il est facile de prier dans la joie extérieure, on peut le montrer aux autres : "Je vais prier pour toi. Je vais t’emmener à la messe." Tout cela, ce sont les priants, mais Dieu veut aller plus loin que cela avec les priants : il veut que nous soyons mouvement/action. L’homme qui travaille dans une usine et qui aime celui qui travaille avec lui, qui l’aide, alors que lui, lui dit : "Je ne peux pas te sentir. Viens pas m’achaler avec tes connaissances." Lui est un priant, cet homme vit la Vie de Dieu, cet homme ne hait pas son frère, il l’aime inconditionnellement. Alors, il veut que nous soyons ainsi, il veut qu’on quitte tout pour lui, il veut nous apprendre à aimer nos ennemis, comme lui les a aimés.

Comment pouvons-nous aimer nos ennemis en ayant tout ce qui fait notre bonheur, en tant que matériel, confort, amitié? Sommes-nous prêts à nous laisser dépouiller par Dieu? Il est facile de dire : "Dieu, je te donne mes 99 coqs, je vais décorer maintenant avec les 99 images." Mais lorsqu’il nous enlève nos 99 amis, lorsqu’il nous enlève tout ce qui est de notre confort : maison, meubles, nourriture, vêtements, et qu’on continue à aimer inconditionnellement notre Dieu, là on est prêt à dire : "Dieu, me voici." C’est ce qu’il va faire et qu’il a commencé à faire.

Regardons les enfants de Dieu partout dans le monde. Qui sourit le plus? Ce sont ceux qui ont faim, ce sont ceux qui n’ont rien en tant que maisons, en tant que vêtements, et ils ont des sourires, ils ont confiance en Dieu, ils ne connaissent pas ce que sont les ennemis (de leurs matériels), ils n’ont rien, ils n’attendent rien des autres, il n’y a pas de pluie, qui va (faire en sorte de) leur donner à manger? Pour eux, c’est Dieu. L’ennemi, c’est Satan, ce ne sont pas les enfants de Dieu, car ceux qu’ils regardent sont comme eux : ce sont tous des enfants qui meurent de faim, ce sont tous des enfants qui meurent sous la maladie, mais ils ont le cœur qui bat d’amour pour Dieu.

Ceux qui ont tout, ceux qui sont habitués d’avoir nourriture, vêtements, maison, attendent des autres. On attend des autres quelque chose; alors, comme nous n’avons pas ce qu’il nous faut, des sentiments se développent : "J’ai peur de ne pas avoir ce que je demande; j'ai peur de ne pas continuer à pouvoir payer ce que j’ai." Alors on ne pense pas à prier, on ne pense pas à s’abandonner comme Dieu le veut, alors on a ce qu’on mérite.

Dieu veut construire un monde d’amour avec des enfants prêts à tout abandonner pour Dieu. Si nous n’entrons pas cela dans notre cœur, nous allons demeurer à l’extérieur et nous allons continuer à vivre avec notre peur. Apprenons à tout délaisser entre les mains de Dieu pour ne plus avoir peur. Lorsque nous n’avons plus rien, nous savons que nous sommes sauvés par Dieu, nous n’avons plus peur qu’on nous enlève quelque chose : on n’a plus rien. Alors, il faut toujours se garder dans cet esprit-là.

Alors, si l’on voit son enfant perdre son emploi : eh bien, il fera comme nous : il s’adressera à Dieu, il priera Dieu, il aimera Dieu, il n’espèrera qu’en Dieu : découvrir l’amour de Dieu, vouloir vivre en Dieu. Heureux celui qui n’a rien : il a tout, il ira où le riche n’ira pas. Dieu va faire 'ces' pas avec nous et ce n’est pas 'ses', mais c'est 'ces' : nos pas. Il sait que nous devons avancer avec ce qu’il nous montre à chaque enseignement. Les enseignements de Jésus sont dans l’Évangile; alors, il a toujours été là et il va continuer. N’ayons pas peur pour demain et faisons confiance en Dieu.

On est les premiers à admirer saint François d’Assise : j’admire, mais je ne suis pas dedans. Nous sommes les premiers à regarder le prêtre et dire : " Wow, il a tout délaissé pour Dieu!" Nous, sommes-nous prêts à faire de même? Alors, Dieu va nous le demander et cela sera dans notre vie de différentes façons. Et croyez-moi qu’il est très intelligent, Dieu! Il ne manque pas de moyens pour nous le faire vivre : il va nous emmener sur le chemin tout tracé pour nous. Il a déjà commencé pour plusieurs, hein? Grande surprise quand on découvre que c’est là qu’il voulait nous emmener. Il faut continuer maintenant : aller jusqu’au bout en essayant de garder nos cheveux sur notre tête, surtout ne pas aller chercher les cheveux des autres! Alors, il faut s’endurer, même si on est homme et femme.
Dieu sait ce qu’il fait, alors faisons-lui confiance. Nous voulons vivre dans un monde d’amour? Alors, nous allons entrer dans un monde d’amour. Nous avons commencé à connaître ce qu’est le vrai amour : "C’est difficile le vrai amour, Seigneur, il est souffrant! Ce grand 'A', Seigneur, j’ai toujours pensé qu’il était merveilleux, jusqu’au jour où tu m’y as fait goûter comme toi tu veux." Là, il faut commencer à y goûter à compte-gouttes parce que c’est difficile d’embrasser la croix, c’est difficile de la prendre avec amour et de ne pas l’échapper. Il faut continuer, continuer et continuer, aimer, aimer, aimer, et savoir que c'est nous, parfois, qui reculons mais que Dieu, lui, nous fait avancer.

Dans les mouvements que nous allons vivre, dans ce dépouillement, il y aura des moments où nous choisirons les chemins faciles. Lorsque nous choisirons les chemins faciles, il va falloir écouter notre intérieur, et là nous saurons que ce que nous avons choisi, ce n’était pas ce que Dieu attendait de nous. Alors, il va falloir retourner là où Dieu nous voulait.

On veut vivre ce monde d’amour ensemble, on veut vivre cela dans la joie, dans l’émerveillement que Dieu nous prépare quelque chose de merveilleux, alors, quelquefois, on va vouloir connaître ce bonheur et on va même le provoquer. Mais Dieu va toujours nous faire ressentir que ce bonheur vient de ce qu’on a voulu et non pas de ce que lui voulait. Dieu veut un bonheur vrai, il ne veut pas un bonheur qu’on construit sur du sable.
Alors, si on veut aider les enfants du monde entier, il faut commencer par soi-même. Si on veut que le monde entier reconnaisse que Dieu seul va les aider, il va falloir aussi qu’on reconnaisse que Dieu seul va nous aider et de la manière que lui le veut et pas la nôtre.
Alors, ce que l’on va faire pour quelques minutes, si vous le voulez bien, c’est s’arrêter ici et essayer de comprendre ce que Dieu veut de nous. Il y a des personnes qui ont entendu, mais elles se posent des questions, elles veulent comprendre ce que Dieu veut dire. Alors, on va écouter ces personnes qui vont poser des questions et Dieu va répondre. C’est pour nous aider entre nous.

Est-ce qu’il y en a qui… Oui?

 

Q.  Moi je me pose toujours la question à savoir où Dieu me veut et où il veut m’emmener.

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu ne veut qu’une seule chose de nous : le oui, l’abandon, et tout le reste est à Dieu. Si, parfois, on savait où Dieu veut nous emmener, on dirait non : on ne veut pas la souffrance, on ne veut pas compliquer la vie des autres, on ne veut pas faire trop de sacrifices face à nous-mêmes. S’il m’avait dit, à moi : «Tu vas aller parler en avant», j’aurais dit non. Il a fallu que je prononce des oui pour qu’il me transforme.

Combien de fois nous avons prié, combien de fois il a entendu nos prières : il a exaucé nos prières, mais nous, ça ne faisait pas notre affaire : "J’ai prié pour que mon enfant revienne vers toi et tu es venu me le chercher. J’ai prié pour que mon mari soit dans la prière avec moi et aujourd’hui il ne marche plus." Dieu, lui exauce nos prières. Il sait que si le mari avait eu sa vigueur jusqu’à ce moment-là, il serait parti avec une autre femme, il n’aurait pas dit non à la tentation. Il sait aussi que l’enfant aurait été dans une très grande souffrance s’il avait continué à vivre sur cette terre. Alors, il a exaucé les prières, mais nous, nous ne comprenons pas les desseins d’amour de Dieu.

Combien de fois des personnes ont prié pour que la température soit belle afin d’avoir de bonnes récoltes et cela n’est pas arrivé? Mais elles ont eu dans le cœur de garder des légumes bien à l’abri; avec beaucoup de privations, elles ont pu se nourrir jusqu’à la prochaine récolte. Eh bien, Dieu avait mis ça dans leur cœur : ce courage de ramasser le petit peu et de le mettre à l’abri parce qu’il savait qu’il y aurait eu beaucoup de sauterelles qui auraient dévasté toute la récolte, et il y aurait eu un manque de nourriture.

Nous ne savons pas ce que Dieu sait, mais nous savons que Dieu fait toujours ce qu’il y a de meilleur pour nous. C’est cela s’abandonner et ne pas chercher à savoir ce que demain sera. Laissons à Dieu ce qui est à Dieu.

Merci, Seigneur.

 

Q.  Je voudrais demander au Seigneur…, tantôt, il a mentionné que certaines personnes ont commencé à vivre cela et puis je voudrais demander au Seigneur si, il me semble que pour plusieurs d’entre nous, c’est commencé le dépouillement puis l’isolement…

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il est vrai que nous avons commencé à vouloir être des vrais apôtres, il est vrai que nous avons commencé à nous dépouiller, mais nous avons des pas à faire encore, car nous regardons encore en arrière. Nous continuons encore à écouter la douleur de ce monde, mais au plus profond de nous, nous faisons confiance en Dieu et nous attendons, nous attendons : "Peut-être que c’est nous qui allons vivre cela dans peu de temps". Mais c’est comme si on abandonnait tout à Dieu : "Seigneur, on t’abandonne ça, tu nous donneras des grâces qu’il nous faut".

On n’avance pas comme des enfants qui portent le désespoir sur leurs épaules, nous avançons comme des enfants remplis d’espérance que des enfants vont connaître le bonheur sur la terre. Certains d’entre nous se disent : "Bah! Si ce n’est pas pour nous, ce sera pour ceux qui seront après nous." Nous aurons été dans les premiers à entrer dans un monde d’amour et là où on se trouvera, c’est Dieu qui le voudra. S’il nous appelle, nous irons vers lui parce que notre mission sur la terre est terminée.

C’est ce que nous sommes, en ce moment, en train de vivre : une purification d’amour, un don de soi, un oui qui appelle tous les autres oui à se donner, être prêt à aimer inconditionnellement : "Ta Volonté, non pas ma volonté". Tout est à Dieu. Amen.

 

Q.  On a parlé de la peur, on nous a eus par la peur. Moi je suis en garderie avec des enfants et puis quand je veux qu’ils écoutent, c’est sûr que je peux dire : "Là, si tu n’écoutes pas, tu vas aller t’asseoir". Puis, j’ai ma fille avec moi dans un milieu familial, là des fois, elle me fait des crises, elle veut quelque chose puis elle part à hurler. Je lui dis : "Veux-tu aller dans ta chambre?" "Non". "Bien, ça suffit, parce que sinon tu vas y aller".

Je la gère par la peur, on gère tout le monde, notre vie est continuellement gérée par la peur, dans tout. Moi, ce que je me demande, c'est comment qu’on vit ça? Demain matin, si je lui dis, quand j’arrive : "Tu sais, mon amour, maman elle n'aime pas ça quand tu …." Elle m’embarque dessus, ça fait que là, si tout le temps je ne lui fais pas peur, comment qu’on le vit? Comment le Seigneur va…  On continue pareil, puis on lui donne quand on s’aperçoit que…? Comment qu’on va le vivre? Ça m’a bouleversée, moi j’ai dit : "Seigneur, moi je n’y arriverai pas, je vais capoter". Je ne sais pas comment faire, il n’y a personne qui me l’a montré, comment je vais le vivre? Je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire…

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : En étant le Christ. Lorsque Jésus est venu sur la terre, il a parlé de l’amour. Jésus est un être ferme et il est vrai dans ce qu’il est. Lorsqu’il parlait aux enfants de Dieu, il parlait avec conviction. Dieu n’avait pas de peur en lui, il avait confiance en son Père. Dieu se savait aimé de Dieu, il savait que son Père était avec lui, donc il n’avait pas peur que les autres ne l’aiment pas : il était aimé de Dieu. C’était à Dieu le Fils de montrer aux enfants à aimer Dieu, ce n’étaient pas aux enfants à (savoir comment) aimer Dieu puisque le Fils était venu sur la terre pour montrer comment aimer. Ils ne savaient pas comment aimer, ces enfants, mais parmi eux, il y en avait qui avait des têtes de cochon, il y en avait qui étaient sûrs d’avoir les bonnes réponses. Mais Dieu, lui, gardait sa fermeté : il n’avait pas peur d’eux, il n’avait pas peur de la Croix. Il a été vers eux et il leur a parlé. On a voulu le tuer et lui s’est retiré : ce n'était pas le moment.

Alors, les enfants auront leur moment un jour. Pour le moment, ils doivent écouter celle qui est au-dessus d’eux. Élevons nos enfants comme Dieu nous élève. Dieu, lorsqu’il sait que nous ne voulons pas l’écouter, il nous fait vivre nos conséquences, mais lorsque Dieu sait que nous voulons de lui, là, il nous fait passer par des chemins : qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, qu’on connaisse notre oui ou qu’on ne le connaisse pas, il est toujours en nous, et c’est avec le oui qu’il va nous emmener là où on doit être.

L’enfant est ainsi. L’enfant qui est avec une grande personne sait que la grande personne sait ce que lui ne sait pas. Mais lorsque lui sait ce que la grande personne sait, alors c’est son 'sait' qui compte avant la grande personne. Alors, il faut que la grande personne garde toujours sa place : "Parle fort, crie, pleure : je sais". Nous crions, nous pleurons, nous nous mettons en colère : Dieu sait, et Dieu, lui, ne se laisse pas ébranler. C’est lui Dieu, ce n’est pas nous. Si nous pensons savoir ce que Dieu sait, il nous montrera que ce que nous savons n’est pas ce que lui sait : obéissance d’amour avec une fermeté d’amour sans peur, sans reproche.

Nous devons nous aimer. Alors, si nous nous aimons, les autres vont ressentir : 'elle sait ce que je ne sais pas'. Elle, elle sait que l’autorité vient d’en haut, et que si on se sert de (notre) autorité, il nous manquera quelque chose : la sagesse de Dieu. Élevons nos enfants avec amour toujours en se gardant droits devant Dieu. On a les cheveux blancs et on a perdu la fermeté de Dieu. Pourquoi on a perdu la fermeté de Dieu? À cause de nos cheveux blancs? On a toujours cette fermeté-là. Si nous aimons Dieu inconditionnellement, ils sauront que nous ne sommes pas branlants, nous sommes droits devant Dieu, alors même si on leur dit : ‘Moi je n’accepte pas ça', ils le verront en nous : ils ne verront pas la peur, ils verront la confiance en Dieu, même si on a des cheveux blancs. Ça, ça ne vieillit pas la fermeté de Dieu.

Il n’y a qu’un seul Dieu et il n’y en a pas deux, alors sachons être à notre place afin que le tout petit enfant sache qu’il a aussi sa place. Si la grande personne perd sa place, comment l’enfant va se placer dans ce monde, parce qu’il y aura toujours quelqu’un qui parlera plus fort et qui pleurera plus fort?

Ce que Dieu veut pour nous, c’est de l’amour pour nous-mêmes et lorsqu’on s’aime, il n’y a pas de peur en nous. On n’a pas à avoir peur d’élever nos enfants avec amour en leur montrant l’obéissance. Suivons notre cœur, lui, il sait toujours consoler l’enfant qui pleure. Amen.

Est-ce que ça va Martine? Alors, est-ce qu’il en a qui veulent continuer? Dix heures et quart, c’est bientôt le dodo. Alors, il n’y a pas de mains levées, alors on va maintenant penser au dodo.

Merci, Seigneur.