Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2006-12- 03

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce matin, bien avant que j’entende les cloches, il faisait pas clair encore dehors; alors, Jésus me parle; il disait combien qu’il m’aimait, il me donnait des grâces d’amour, d’obéissance et d’abandon.

J’ai donné tout cela à Jésus, j’ai donné mes frères et mes sœurs et je louais le Seigneur, mais je l’entendais qui louait aussi, c’est comme si mon intérieur le fait pour mon extérieur. Ok.

Alors, là, j’ai vu Marie, la Sainte Vierge est apparue; elle était debout et elle avait une robe, et sa robe était pas comme droite, mais à peine ample, à peine, à peine, mais il y avait des enfants autour d’elle, il y avait beaucoup d’enfants autour d’elle.

Alors, elle a dit : «Regarde ces enfants, ce sont tous des saints et des saintes, ils ont tous obéi à mon Dieu».

Alors, elle m’a dit : «Les dimanches, tu garderas en servant Dieu dévotement».

Alors, elle a continué et elle a dit : «Ils ont écouté Dieu, ils ont choisi Dieu; lorsque le dimanche est honoré, les enfants de Dieu doivent assister à la messe; si cela est impossible, Dieu le sait».

Je savais maintenant ce qu’elle demandait.

J’ai été voir Michel et j’ai répété tout ça, et Michel avait dans son cœur quelque chose de merveilleux, et je voudrais que Michel, lui-même, le Diacre au service des hommes, de Dieu, vienne nous parler.

Je laisse la place à celui qui nous a sous sa protection.

 

Diacre Michel : Quoi que j'ai dit qui était si important; c’est jusque que moi, moi ça m’a pas surpris ça du tout, parce que moi, dans mes cours de formation que j’ai eus – c'est un cours du diocèse – on avait parlé de la communauté versus la paroisse.

Et puis le prêtre qui donnait le cours, ce cours-là, qui est maintenant vicaire épiscopal, je devrais peut-être pas dire ça, il nous a dit : "Pour lui ce qui est important, c’est la communauté, qu’on fasse communauté, qu'on reste communauté.

Donc, quand le prêtre est absent de la paroisse, pour maladie ou autres raisons, puis qu’il n’est pas disponible pour dire la messe, la communauté devrait demeurer unie et faire une liturgie de la Parole; il dit que ce n’était pas nécessaire d’aller faire un 10, 15, 20, 50 kilomètres pour aller à une autre église où la messe sera célébrée."

Et ça, c’est quelque chose, que beaucoup, qui m’a dérangé; je me sentais pas bien là-dedans, puis si moi je ne me sentais pas bien, ma femme, elle était au moins dix fois pire que moi : elle, ça la dérangeait beaucoup.

Pour moi, c’est une confirmation de l’importance de la célébration eucharistique. Jésus est vraiment présent, il se donne dans l’Eucharistie, il donne son Corps, son Âme, son Sang, sa Divinité, il donne tout, il se présente : tout; on revit tout le sacrifice pascal : sa Passion, sa Mort et sa Résurrection durant cette courte prière eucharistique, et quand on fait une célébration de la Parole, ce (n’)est pas.

(Pour) nous, même si on communie à son Corps et à son Sang, cette célébration-là qui est unique, qui est une continuation du Jeudi Saint, c’est le même Jeudi Saint; même si ç'a eu lieu il y a 2000 ans passés, c’est le même Jeudi Saint, parce que dans le sens biblique faire mémoire, ça veut dire rendre présent, c’est pas rappeler quelque chose qui s’est passé dans le passé, c’est revivre aujourd’hui le même événement, participer (au) même événement qui a eu lieu il y a 2000 ans passés; c’est ça faire mémoire, c’est ça s’unir au Christ.

Donc, quand on participe à la messe, on est en présence de la communauté des saints, on est en présence des apôtres qui étaient présents, on est en présence des saintes femmes, on est dans la présence de Marie, on est dans la présence des anges et des saints du Ciel, tout est là.

Donc, quand on fait juste une liturgie de la Parole, on n’a pas ça; on a la Parole et Dieu est présent dans sa parole que nous enseigne l’Église, que nous enseigne Vatican II, mais le cœur, c’est la prière eucharistique, c’est la consécration : c’est pour ça que c’est si important d’aller à la messe à chaque dimanche.

 

Noëlla St-Onge : Je vais ajouter mon grain de sel.

Dans la première année, la deuxième année que j’étais convertie, en tout cas, j’avais pas de voiture, j’étais isolée puis, en tout cas, j’étais dans une condition : là, j’étais dépendante des autres, j’étais vraiment 14 milles dans le bois.

Mais le Seigneur avait placé un couple à côté de moi pour m’amener à la messe, ç’a vraiment été des éducateurs pour moi; alors, aller à la messe, j’embarquais avec eux autres.

Mais un dimanche matin, j’ai décidé que, bon, c’était l’hiver, j’ai dit : "Bon, je vais regarder la messe à la télévision, ça va faire pareil."

J’ai décidé de ne pas aller à la messe quand j’avais une occasion d’y aller, je pensais que ça faisait rien; puis là, toute la journée, j’ai eu une peine au cœur, ça faisait mal, j’étais pas bien, j’ai passé un dimanche épouvantable, pas de joie.

Puis là, je disais : "Seigneur, qu’est-ce qui se passe?" Puis là, un moment donné, il a dit : «Tu dis que tu m’aimes, mais aujourd’hui, t’avais l’occasion de venir me rencontrer, puis tu as dit non; tu t’es privée de communion, tu t’es privée de moi, puis tu dis que tu m’aimes!»

Mon dimanche a tout été gâché par la souffrance que le Seigneur avait : j’avais dit non; j’avais l’occasion d’y aller et j’ai dit non : "Oh! la télévision ça va faire pareil." Non, c’est pas pareil.

Puis, c’est par la souffrance, moi je comprends, je comprends toujours dans la souffrance; j’ai la tête dure.

En tout cas, après ça, ça m’est plus jamais arrivé de dire : "J’ai l’occasion d’aller à la messe et je n’y vais pas", j’ai toujours été.

C’est arrivé cependant que j’avais le désir d’y aller et j’avais pas de voiture, j’ai pas pu y aller; j’ai pas eu de souffrances; j’ai présenté ça au Seigneur et j’ai vraiment regardé la messe à la télévision avec le désir de communier, et le Seigneur m’a pas fait vivre cette souffrance-là, mais c’est parce que je pouvais vraiment pas.

Ça fait que c’est important l'Eucharistie. Se déranger pour rencontrer quelqu’un qu’on aime, c’est notre rendez-vous de la semaine, les filles!

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, le Seigneur parle à travers des cœurs.

Nous devons tous nous donner ainsi, nous devons porter nos frères et nos sœurs et aller là où Dieu nous conduit, c’est lui qui prépare nos journées.

Il veut qu’on apprenne à ne pas vivre dans nos pensées; nous, on a pensé ça vendredi, mais Dieu, lui, nous attendait.

Dieu nous guide, Dieu nous fait avancer dans sa Volonté et non pas dans notre volonté, alors nous devons être dociles à la Lumière : oui.

 

Jésus : Enfants d’amour, il y a si longtemps, mes enfants, que des enfants marchent et viennent vers moi; beaucoup d’enfants font des kilomètres à pied pour venir assister à mon Saint Sacrifice.

Vous, petits enfants d’amour, vous êtes prêts à venir à moi, en prenant vos véhicules.

Oh! je ne vous demanderai pas de venir à pied, mes enfants, mais je vais vous demander d’amener avec vous tous ceux qui ne peuvent plus maintenant faire ces kilomètres parce qu’ils sont trop âgés.

Ils l’ont fait jadis; aujourd’hui, ils ne peuvent plus, ils ont des douleurs aux jambes, certains sont dans les chaises roulantes, d’autres ont perdu leur mémoire, ils ont des maladies; vous, emmenez-les, faites cela pour votre Dieu d’amour.

Apportez aussi vos jeunes à la maison qui croient que le magasinage est une messe, qui croient que les sports sont une messe, qui croient que leur bon lit douillet vaut une messe.

Emmenez-les-moi, je vais leur donner des grâces d’amour et de vaillance, je vais leur donner des grâces de lumière afin qu’ils s’aperçoivent que la rondelle ne vaut pas l’hostie consacrée, afin qu’ils sachent que la nourriture corporelle ne peut remplacer la nourriture spirituelle : celle-là, elle est gratuite.

Tout est pour les enfants de Dieu; je ne les condamne pas, j’ai faim d’eux; je les veux à moi, mais ces enfants, ils sont si sourds à mon appel, parce que la veille, mes enfants, ils ont écouté de la musique tellement forte que l’ouïe en a mangé un coup.

Oh! enfants d’amour, les vertus sont des grâces du Ciel; vous qui avez reçu les vertus théologales, regardez de quoi eux sont vêtus : de leur propre opinion : "Moi, je sais m’arranger avec Dieu"; alors, cela les amène à découvrir qu’ils sont eux-mêmes des dieux.

Moi, je les aime, moi, je veux les vêtir de mes grâces d’amour en passant par vous.

Si moi je ne les juge pas, ne les jugez pas, même s’ils viennent de passer la nuit dans une discothèque.

Oui, c’est vrai, mon instrument, (ça) fait longtemps qu’elle n’a pas été dans une discothèque, d’ailleurs, cela n’existait pas, c’était les salles de danse et les clubs.

Voyez-vous, mes amours, chacun de vous avez un passé; je vous apprends, moi, à être au présent et à vous nourrir de ce que vous êtes devenus : l’amour.

Je vous aime tendrement, mes enfants.

Je vous aime parce que vous avez écouté mon diacre; je vous aime parce que vous avez écouté la voix de l’acceptation.

Oui, Noëlla, tu as accepté; oh! tu as résisté, mais tu as dit oui parce que, dans ton cœur, il y avait l’amour et ç'a fait surface, et ç'a t’a enveloppée d’amour, et tout ce que tu es est devenu pour ceux qui t’ont écoutée : un exemple d’amour.

Oh! mes enfants, votre Maman est avec vous, elle vous guide; les petits enfants qu’elle a montrés, saviez-vous que c’était vous? Vous êtes enfants de mon Père, et à mon Père de montrer le futur : c’est vous qui étiez près de ma Mère, c’est vous qui avez été dans votre choix.

À moi, le Fils de Dieu, de vous dire ces paroles.

Je ne viens pas, mes enfants, pour ceux qui sont orgueilleux, je viens pour les humbles; je viens vous dire combien mon Père vous aime, combien mon Père veut tous ses enfants.

Vous êtes à Dieu, vous n’appartenez qu’à Dieu, vous n’êtes plus de ce monde, vous êtes dans mon monde d’amour.

Tout ce que vous vivez est voulu pour les enfants de ce monde; ce mouvement vous apporte des grâces d’abandon, des grâces de lumière.

Ce que vous avez vécu, mes enfants, est amour, et ce que vous vivrez est amour par moi, car je connais votre oui, c’est moi qui le nourris de ma Vie.

Enfants de ma Volonté, je veux que vous prépariez vos cœurs à ce que vous allez vivre à la Sainte Messe; je veux que vous gonfliez votre cœur de l’amour de Dieu pour tous les enfants, pour ceux qui oublient qu’aujourd’hui est un jour choisi de mon Père.

Le septième jour, mes enfants, est de mon Père.

Le commandement qui vous invite à célébrer ce jour est de mon Père.

La Cène, mes enfants, qui vous a été présentée comme un symbole d’amour, est un mouvement vrai, est un mouvement perpétuel qui se célèbre le dimanche, car JE SUIS est présent.

JE SUIS va se donner à vous; vous allez être présents au moment même où tout fut accompli.

Je vous aime, mes amours.

Il n’y a que Dieu qui puisse vous envelopper de sa puissance, il n’y a que Dieu qui puisse vous parler pour atteindre votre intérieur.

Les prêtres, mes enfants, sont moi et c’est vers moi que je vous attire.

Allez, mes enfants, allez vers mon prêtre, je vous attends; je me languis de vous avoir devant moi, en moi, par moi, pour la plus grande gloire de mon Père.

Enfants d’amour, levez-vous et préparez ce moment en louant votre Dieu, et lentement, en demeurant recueillis, vous allez venir vers moi.

 

Tous : ♪♪  Psaume de la Création (Patrick Richard)

 

Par les cieux devant toi, splendeur et majesté

Par l'infiniment grand, l'infiniment petit

Et par le firmament, ton manteau étoilé

Et par frère soleil, je veux crier :

 

                    REFRAIN

 

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau

Dieu vivant, Dieu très haut,

Tu es le Dieu d'amour.

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau,

Dieu vivant, Dieu très haut, Dieu présent

En toute création.

 

Par tous les océans et par toutes les mers

Par tous les continents et par l'eau des rivières

Par le feu qui te dit comme un buisson ardent

Et par l'aile du vent, je veux crier :         (refrain)

 

Par toutes les montagnes et toutes les vallées

Par toutes les forêts et par les fleurs des champs

Par les bourgeons des arbres et l'herbe des prairies

Par le blé en épis, je veux crier :           (refrain)

 

Par tous les animaux de la terre et de l'eau

Par le chant des oiseaux, par le chant de la vie

Par l'homme que tu fis juste moins grand que Toi

Et par tous ces enfants, je veux crier :     (refrain)

 

Par cette main tendue qui invite à la danse

Par ce baiser jailli d'un élan d'espérance

Par ce regard d'amour qui relève et réchauffe

Par le pain et le vin, je veux crier :        (refrain)