Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2006-10-06

 

Jésus : Êtes-vous prêts, mes enfants?

 

Tous : Oui.

 

Jésus : Là où Dieu veut vous amener, là où vous, vous voulez aller : dans la lumière de Dieu, dans la présence de Dieu, là où vous, en ce moment même, vous espérez être : en moi.

Oui, amours, Celui qui est en votre présence est Celui qui vous a rassemblés pour ne faire qu’un peuple : un peuple d’amour, un peuple qui se donne, un peuple qui espère, un peuple qui a foi en ce qu’il est.

Si, aujourd’hui, mes enfants, je vous appelle un peuple, c’est parce que vous formez un tout, un tout en Dieu; là où je suis, là sont les enfants de mon Père, là où vous, vous êtes : vous êtes enfants de mon Père.

Vous portez en vous tous vos frères et vos sœurs, vous vous reconnaissez être de moi; je vous ai pris en moi et je vous fais connaître votre place.

Temps de grâces : ce temps où vous, vous êtes présents est un temps de lumière; la lumière est en vous et la Lumière vous fait connaître que vous êtes enfants d’accomplissement.

Oui, vous vous accomplissez dans ma Volonté; vous cherchez à comprendre votre place, là, au présent, vous qui avez accepté de prononcer votre oui à l’Amour, vous qui avez accepté de vivre votre purification : purification de la chair, purification qui fait sortir de vous des mouvements : mouvements qui ont été dans votre vie et qui ont fait de vous des enfants de souffrance.

Oh! enfants d’amour, si, moi, j’ai porté la Croix, n’est-ce pas parce que vous, vous étiez en souffrance? Ma Croix est ce que vous, vous êtes : ma Croix est votre vie; j’ai déversé mon Sang afin que vous puissiez comprendre votre vie.

Lorsque vous me regardez, et lorsque vous contemplez votre Dieu, vous regardez mon amour, mon amour pour chacun de vous, mon amour qui a lavé vos mouvements impurs; tout ce que vous êtes, mes enfants, est mouvement de purification.

Chacun d’entre vous, ici, (vous) avez entendu parler de l’Amour; chacun d’entre vous, mes enfants, (vous) avez été devant l’accomplissement du Fils de Dieu.

Ma Parole est devant vous, vous vous êtes accomplis dans ma Volonté.

Lorsque vous avez lu l’Évangile, vous avez voulu accepter de vivre en ma Chair, ma Chair qui souffrait à cause de vos choix.

Enfants de ma Volonté, tout est amour en vous lorsque vous acceptez de vous regarder tels que vous êtes : vous êtes enfants de lumière.

Vous acceptez d’être lumière pour ceux qui n’ont pas encore compris qu’ils sont à moi, que je me suis donné pour eux, que je m’offre continuellement sur tous les autels du monde pour eux.

Vous, vous êtes lumière, vous êtes ceux qui bril(lent) en ces ténèbres afin que vous puissiez être près d’eux.

Oui, mes enfants, je vous envoie près d’eux afin que vous viviez votre vie en êtres d’accomplissement avec eux, les enfants de souffrance.

Vous qui acceptez de regarder vos pensées passées, tout ce que vous avez fait dans votre vie, tout ce que vous avez dit dans votre vie, tout ce que vous avez entendu dans votre vie, vous acceptez d’être auprès d’eux avec vos souffrances, vous acceptez de les donner à Jésus et, à l’instant où vous les donnez à Jésus, vous rayonnez, un sourire apparaît, un soulagement se fait sentir en vous, une action devient plus douce, persévérante, une écoute devient plus attentive.

Tout cela, ceux qui sont dans les ténèbres voient une lumière; à votre contact, ils sent(ent) qu’il y a de la vie, ils sent(ent) qu’il y a de l’espoir; ils ne voient pas l’Amour, pas encore, parce qu’ils ne savent pas qu’ils sont eux-mêmes amour, mais ce qu’ils perçoivent c’est de la lumière.

Vous avancez, mes enfants, avec eux; je vous fais vivre votre vie de purification avec les enfants de ce monde, ceux qui ne savent pas qu’ils sont en train de se laisser prendre par mon mouvement de lumière, mouvement qui (va) les apporter à se reconnaître enfants d’amour, peuple de Dieu choisi pour entrer dans une Terre Nouvelle; chacun de vous, vous êtes là à donner de vous-mêmes; oui, vous vous donnez pour eux.

Mais, mes enfants, si aujourd’hui je vous ai rassemblés, c’est pour vous donner encore des grâces, c’est pour vous faire comprendre que vous devez encore vous laisser entre mes mains; je veux vous transformer en êtres parfaits; vous avez encore, mes enfants, à apprendre, à découvrir que vous devez tout à votre Jésus d’amour.

Si, aujourd’hui, mes bien-aimés, vous êtes ici présents à écouter votre intérieur par la puissance du Saint-Esprit, c’est parce que vous avez à écouter, vous avez à vous donner, vous avez à apprendre que votre Dieu vous aime plus que vous-mêmes, plus que tout ce que vous pouvez imaginer.

Mon amour est infini, mon amour est parfait pour vous; votre langage, mes enfants, ne peut définir mon amour pour vous-mêmes; votre langage est limité à cause de vos souffrances, à cause de votre volonté humaine.

Si je vous parlais comme des enfants purs, vous ne pourriez demeurer assis, mes enfants : vous chanteriez pour Dieu; votre corps s’élèverait vers le Ciel pour acclamer votre Dieu; vous enten(driez) les saints du Ciel chanter Dieu, louer Dieu; vous pourriez percevoir les anges qui s’uniraient à vous pour chanter Dieu, adorer Dieu, louer Dieu.

Voyez-vous, mes enfants, votre langage ne peut rendre la justice, car mon amour est divin, mon amour est céleste, mes enfants; ce que vous entendez, c’est ce que vous pouvez entendre; ce que vous ressentez, c’est ce que vous pouvez ressentir.

Moi, je viens à vous et je me limite pour vous, par amour pour vous; c’est moi qui viens à vous et qui m’abaisse à votre niveau, par amour, car je veux vous élever jusqu’à moi, et pour vous élever jusqu’à moi, je viens à vous et je prends votre langage, je prends vos expressions.

Vous êtes enfants de lumière, vous êtes si petits dans un monde qui souffre, mais votre oui à l’Amour a fait que vous avancez, que vous acceptez, malgré les souffrances que vous percevez dans votre vie.

Vous êtes entourés d’enfants qui ne comprennent pas vos gestes d’abandon, vous êtes entourés d’enfants qui ne peuvent pas voir et comprendre ce que vous voyez et comprenez, alors ils vous font savoir que vous n’êtes pas réalistes, ils vous font savoir que vous devez revenir sur la terre.

Oh! enfants d’amour, laissez-vous prendre par moi; c’est moi qui vais les attirer à moi et je vais leur faire comprendre combien mon amour est bon pour eux, est miséricorde pour eux, est grâce pour eux : mon amour va guérir, va libérer.

Enfants de ma Volonté, je vous ai montré que chacun de vous êtes instrument d’amour pour ceux que vous aimez; je vous ai montré comment aimer vos frères et vos sœurs sans condition, aimer vos ennemis, aimer ceux qui vous persécutent, ceux qui vous délaissent, ceux qui préfèrent la compagnie des autres plutôt que la vôtre.

Combien d’entre vous, mes enfants, connaissez la solitude; combien d’entre vous êtes jugés par les autres, et vous gardez votre paix, votre joie;  vous vous réunissez autour de moi et je vous parle; je vous dis des mots d’amour pour vous, je vous dis des mots d’amour pour eux, car si vous êtes ici c’est pour eux autant que pour vous-mêmes; je vous prends en moi, je vous fais saisir mon amour pour vous qui est aussi mon amour pour eux : vous êtes l’Église, vous ne formez qu’un.

Ces paroles, mes enfants, guérissent, en ce moment même, vos petites blessures : lorsque vous venez entendre votre Dieu, lorsque vous entendez votre Dieu sur des appareils et que vos oreilles se tendent pour entendre, je guéris, je vous soigne.

Et aujourd’hui je vous rassemble pour encore vous donner, pour encore faire des guérisons : guérisons pour votre âme, votre cœur, votre chair; oui, vous apprenez à vous laisser entre les mains de Dieu, et je vous guéris.

Enfants de ma Volonté, vous avez reçu mon Corps, vous avez reçu mon Sang, est-ce que vous y croyez? Est-ce que vous croyez que vous avez reçu Dieu?

Tous : Oui.

Croyez-vous vraiment que mon Corps a enveloppé votre chair?

Tous : Oui.

Croyez-vous vraiment que mon Sang s’est répandu en vous? - Oui - Et que j’ai enveloppé de mon Sang votre sang?

Tous : Oui.

Croyez-vous que mon Sang est plus puissant que le vôtre? - Oui - Que le mien est pur? - Oui - Que tout cela est en vous?

Tous : Oui.

Croyez-vous alors à vos guérisons?

Tous : Oui.

Y croyez-vous sincèrement?

Tous : Oui.

Enfants d’amour, je suis la Puissance, je me suis donné pour vous.

Je vais vous raconter une histoire, oh! je sais, mes enfants, que vous aimez entendre mes histoires, parce qu’elles vous apportent de la lumière.

«Un jour, au bord d’un précipice, un enfant regardait; il regardait cette profondeur et il se demandait la distance qu’il y avait de lui à cette profondeur; il essayait d’imaginer le nombre de pieds qu’il y avait : 25 pieds? 50 pieds? 100 pieds? 250 pieds? Il s’arrêta, il s’arrêta parce que ce qu’il venait de dire semblait trop profond pour lui.

Il ne voulait pas imaginer qu’on pouvait tomber dans ce vide; le nombre de pieds qu’il avait dit lui avait fait peur, parce qu’il savait que si on tombait dans un vide et qu’il y avait 250 pieds de profondeur, ils y trouveraient la mort.

Alors, il leva les yeux, il regarda devant lui et il vit à l’horizon la lumière; il regarda la lumière; il semblait voir à travers de cette lumière un être d’amour qui avançait, un être qui portait une tunique et qui avait des cheveux qui tombaient sur ses épaules; il imaginait cet être avancer vers lui qui lui souriait; et plus il regardait et plus il voyait et plus il comprenait; il comprenait qu’il était en présence, en présence d’une image; une image se faisait de plus en plus présence, tout semblait si vrai.

Alors, il aima cette sensation, il continua avec le désir que cela ne s’arrête pas; alors, un personnage s’avança et ce personnage souriait; il lui dit : «Viens, avance».

Alors lui qui était sur le bord du précipice, il se demandait quoi faire : "Est-ce que je vais avancer et tomber dans le vide, alors qu’il pourrait y avoir au moins 250 pieds de profondeur?" Alors, la voix continua : «Avance, viens vers moi.

Il regardait en avant et son cœur se mit à battre, et la voix dit : «Je suis Celui qui a pris soin de toi; je suis Celui qui t’a fait avancer dans ta vie, qui t’a montré que tu dois faire attention pour ne pas te nuire; je suis Celui qui s’est penché sur toi et qui t’a consolé; je suis Celui qui t’a montré le chemin que tu devais prendre pour aller vers le bonheur».

Alors, il écoutait ces paroles et il voulait croire, il voulait croire à ce qu’il entendait, et plus il écoutait et plus sa peur diminuait, si bien qu’il fit un pas, il fit un autre pas, et la voix disait : «Avance, avance vers moi, je vais te montrer combien il est bon de faire confiance en Dieu».

Alors il avança, il avança, et il tendit les mains vers Celui qui l’appelait; il oublia tout, car la voix était en lui; tout était devenu là devant lui, et la voix le prenait; il l’amenait, il l’amenait là où lui était incapable d’aller; alors il suivit, il suivit l’Être d’amour qui était devant lui; il savait maintenant qu’il était Jésus; il n’avait plus peur maintenant, il avançait.

Soudain, il vit une porte, une grande porte, et Jésus pénétra; et lui vit la porte s’ouvrir, et à son tour il pénétra; il comprit, il comprit qu’il pénétra(it) en Jésus, que c’était Jésus, et Jésus lui montra, il lui montra qu’il était dans un lieu où peu d’êtres avaient pénétré; il regarda : il vit des chaînes, des chaînes par terre, et il avança et il vit d’autres chaînes; il avança, il vit d’autres chaînes; alors Jésus lui dit : «Avance.»

Alors, il avança et là il vit, il vit des êtres qui étaient présents; il y en avait qui berçait des enfants; son regard se porta sur d’autres et eux travaillaient à faire du pain dans une boulangerie; il y avait des personnes qui étaient autour de lui et il devait servir ces personnes.

Il avança et il vit un policier, un policier qui se penchait sur une personne âgée pour l’aider à se relever; il vit une autre personne qui, elle, était en train de passer (la tondeuse pour) le gazon avec un sourire; il vit une autre personne qui donnait de la nourriture à ses enfants, car cette personne, c’était une maman qui servait ses enfants à la table; il vit une autre personne, et celle-ci prenait soin des personnes âgées, elle avait le sourire.

Alors Jésus lui dit : «Tu vois, ce sont des personnes qui acceptent de vivre leur présent; (ces enfants,) ils acceptent l’amour de Dieu, et parce qu’ils ont accepté l’amour de Dieu, leurs chaînes ont tombé et ils ont pu vivre leur vie plus librement avec ce qu’ils sont; je ne leur ai pas enlevé ce qu’ils devaient faire dans leur quotidien, mais ils ont vu cela autrement, ils ont vécu cela autrement.

Tu vois, c’est ce que je veux t’apprendre»; alors Jésus lui dit : «Maintenant, tu vas retourner.»

Et l’Être s’en retourna; à cet instant, il se retrouva au bord du précipice; tout ce qu’il avait vécu était vrai, car il savait, il savait que ce qu’il avait vu, c’était la vie de ses frères et de ses sœurs avec qui il vivait car, dans son entourage, ces gens étaient ses frères et ses sœurs.

Alors, il regarda le précipice et, de nouveau, il calcula la profondeur : 10 pieds? 20 pieds? 50 pieds? 100 pieds? 250 pieds? Oh! qu’importe la profondeur de ce précipice, je sais qu’il ne me fait plus peur; je sais maintenant que cela est devant moi et que j’ai le choix; j’ai le choix de vivre avec, mais avec la lumière, en sachant que je peux me lancer dans ce précipice ou demeurer sur la terre ferme, et faire ce que j’ai à faire dans la paix.

Il s’en retourna chez lui, il était plus léger; alors, il rencontra une personne et cette personne lui dit : "Ôte-toi de mon chemin"; alors lui, il regarda cette personne et lui sourit, et il passa au côté faisant attention pour ne pas la nuire.

Il continua son chemin et il vit, il vit une autre personne qui était en train de labourer sa terre; alors, il s’arrêta et la personne dit : "Tu n’as pas d’autre chose à faire que de me regarder?" Alors lui, il regarda, il lui sourit, lui fit signe de la tête et continua avec le cœur léger.

Il continua son chemin, et là il vit, il vit un enfant qui lui fit la grimace; il regarda l’enfant, il lui sourit et il continua : il n’avait plus de peur en lui, la paix était en lui.

Il découvrait qu’il était bien en lui, il découvrait que ces personnes étaient comme lui sur la terre pour accomplir leur quotidien avec ce qu’(elles) étaient; il découvrait que le sourire qu’il avait montré les avait soulagées, leur avait apporté un soulagement, une espérance, car (elles) avaient vu, (elles) avaient vu un être rempli d’amour; (elles) ne comprenaient pas, ces personnes, qu’(elles) avaient rencontré l’amour, mais (elles) avaient vu un sourire.

Et lui avançait tout le temps avec ce qu’il était; il savait maintenant que des chaînes avaient tombé; il savait maintenant qu’il était pour rencontrer encore la souffrance, mais qu’il verrait la souffrance, et qu’il ne prendrait pas la souffrance comme étant pour lui, que cette souffrance était à Dieu.

Il savait que dans sa vie il était pour vivre des événements de souffrance, mais que des chaînes avaient été données à Dieu, et que cela lui donnait de la liberté.

Il comprenait ce qu’était la liberté maintenant; il comprenait qu’il était dans ses choix, oui, il était dans ses choix maintenant; il avait appris à donner sa souffrance à Jésus, il avait appris à donner la cause de ses souffrances à Jésus; maintenant, il savourait la liberté.

Il savait qu’il devait continuer à vivre parmi ses frères et ses sœurs qui n’avaient pas encore commencé leur purification; mais lui, il était libre maintenant, libre dans ses choix; ses choix devenaient de plus en plus lumière pour lui : ça lui réchauffait le cœur.

Il était la lumière, il pénétrait dans sa propre lumière; il sentait en lui une chaleur, la même qu’il avait ressentie lorsqu’il avait vu la lumière alors qu’il était sur le bord du précipice et qu’il avait été attiré vers la lumière et qu’il avait fait confiance en l’Être qu’il avait vu, car il ressentait en lui l’amour : un amour qui brûle mais qui ne fait pas mal, un amour qui réchauffe et qui apporte de la lumière sans cesse et sans cesse.

Il était dans le feu de l’amour : un feu qui purifie, un feu qui éradique toute souffrance en sa chair; il avançait maintenant sur cette terre aride, mais son feu à lui était si pur qu’il ne ressentait plus l’aridité du quotidien.»

Enfants d’amour, vous êtes à Dieu.

Cette histoire, vous avez reconnu que cela, c’est votre présent; vous apprenez tranquillement à découvrir ce que Dieu met dans votre vie au présent.

Je vous fais avancer avec ce que vous êtes devenus : êtres de lumière, êtres qui avancent parmi les enfants qui n’ont pas encore prononcé leur oui à Dieu, mais qui le portent en eux.

Vous êtes à moi, vous êtes mes petits enfants d’amour. Je vous aime et je rends grâce à mon Père pour vous avoir créés; ma joie, c’est de vous avoir en moi, vous, les enfants de mon Père.

Réjouissez-vous, car ce que vous venez d’entendre va vous amener encore à découvrir, et à découvrir, et à découvrir comme il est bon de se laisser purifier par le Purificateur : Jésus Crucifié, Fils de Marie et Fils de Joseph sur la terre.

Je vous aime.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Jésus nous amène à faire toujours des pas de plus dans notre purification : une purification d’amour, une purification qui nous apprend à nous reconnaître aimés, aimés de Jésus, avec ce que nous sommes.

Nous ne sommes pas encore parfaits, mais nous avons cette lueur.

Lorsque nous apprenons à sourire, malgré les peines que nous voyons autour de nous, nous apprenons à laisser la place à Jésus pour qu’il nous guérisse : c’est de la guérison.

Lorsque nous apprenons à garder notre paix malgré la guerre, malgré les événements provoqués par Satan pour décourager les enfants de Dieu, afin qu’ils ne puissent pas aller vers Dieu, nous démontrons à Dieu que nous avons accepté, accepté d’être amour pour les autres.

Vivre dans la paix, c’est vivre en enfants de Dieu, comme Dieu veut que nous soyons. Satan fait tout pour nous enlever cette paix; il sait, lui, que lorsque nous sommes inquiets, lorsque nous avons peur, il y a beaucoup plus de souffrances dans ce monde.

Le monde est en train de changer. Comment nous pouvons dire cela aujourd’hui : le monde est en train de changer alors qu’il y a tant de souffrances, alors qu’il y a tant d’enfants qui se suicident, alors qu’il y a tant d’avortements, alors que les couples mariés éclatent, alors que les enfants sont trimbalés d’une place à l’autre, alors qu’il y a la maladie qui augmente, alors qu’il y a des virus, des bactéries de plus en plus dans notre société, alors que nous on regarde un monde qui a perdu la foi.

Dieu dit : «Je fais un monde nouveau, un monde d’amour, un monde d’espérance, un monde de foi»; c’est qu’il met tout cela à l’intérieur de nous, à l’intérieur de nous, pas à l’extérieur.

Si on regarde ce que nous sommes, vous allez voir qu’on ride encore, nos cheveux blancs continuent encore à blanchir  – ils (ne) deviennent pas gris pour redevenir noirs ou bruns, non, ils continuent à blanchir, à tomber, à s’amincir, à disparaître –, mais tout est à l’intérieur de nous.

C’est à l’intérieur que Dieu est en train de faire des merveilles; nous sommes en train de renaître dans un corps d’enfants de Dieu; à l’intérieur de nous, il y a des mouvements qui se font; à l’intérieur de nous, il y a la joie, la paix.

Ce n’est pas toujours évident de garder notre joie et notre paix, mais si nous regardons le nombre de fois maintenant que nous sommes dans la joie, en comparaison à ce que nous étions il y a cinq ans, deux ans, un an, un mois, oui, nous avons plus de joie : notre joie semble plus pure; elle est entre les mains de Dieu notre joie, elle ne dépend pas de nous, elle dépend de Dieu : voilà la différence.

Avant, notre joie, on essayait de la retenir en nous, maintenant, on n’essaie même plus de la retenir en nous; elle est à Jésus cette joie, elle lui appartient; alors, qu’il en fait ce qu’il veut, c’est à lui de la nourrir, c’est à lui de nous donner les grâces afin que nous puissions vivre dans cette joie;  nous, ne nous rendons pas responsables de ressentir cette joie, nous la vivons; voilà la différence : nous la vivons cette joie.

Et plus nous laissons la place à Dieu et plus cette joie devient plus palpable, plus réaliste, plus vraie; alors, c’est une joie d’amour, une joie qui est justifiée.

Comment dire qu’une joie est justifiée alors que nous regardons nos enfants qui sont dans les dettes à cause de leur maison, de leurs autos; alors que nous regardons nos petits-enfants qui ne vont pas à l’église; alors que certains ne sont même pas baptisés; alors que nous regardons nos parents qui souffrent à cause du cancer, de maladies, qui perdent la mémoire?

Eh bien, Jésus, lui, justifie lui-même notre joie; cela veut dire qu’il met en nous sa justice d’amour; il nous fait comprendre que les choix de chaque enfant de Dieu (sont) à chaque enfant de Dieu et que cela n’est pas à nous, et que les conséquences viennent de ces choix; alors, cela fait que nous regardons les choix de nos enfants, les conséquences de leurs choix comme étant leur vie avec nos grâces; voilà la différence : nous les regardons avec nos grâces.

Nous savons que Jésus agit à l’intérieur d’eux; avant, on les regardait, mais on ne réalisait pas combien Dieu se penchait sur eux, combien Dieu prenait soin d’eux, et qu’il les aidait à avancer comme il nous aidait à avancer; maintenant, nous savons qu’il met en nous ce besoin de nous donner pour qu’on se garde dans la joie, et lorsqu’on se garde dans la joie, il y a multiplication de grâces pour nous et pour eux.

Souvenons-nous que Jésus a multiplié le pain, a multiplié les poissons; cela a apporté de la joie à ceux qui avaient faim; eh bien, Jésus, lui, le fait encore et encore, cela n’a pas cessé; ce qu’il a montré à l’extérieur, c’est ce qu’il faisait à l’intérieur : il multipliait les grâces afin de nourrir les enfants de son Père.

Et aujourd’hui, nous savons que lorsque nous nous gardons dans la joie, ils reçoivent des joies par les grâces que nous, nous leur obtenons par nos joies : voilà la justice de Dieu, voilà ce qu’est la justification de nos choix.

Si aujourd’hui nous gardons notre paix, si aujourd’hui nous acceptons de regarder nos enfants, nos frères, nos sœurs, nos parents, avec ce que nous sommes, avec ce que Jésus nous a montré, nous gardons notre paix, et plus nous gardons notre paix et plus notre joie demeure.

Tout cela est la Volonté de Dieu, tout cela est le mouvement de Dieu : plus nous donnons nos choix passés qui nous ont fait souffrir, plus nous donnons les conséquences qui nous ont apporté de la souffrance, plus Dieu met en nous des mouvements de libération, de guérison.

Il est en notre présence, il est le Pain de Vie, il est le Vin de Vie; sa Chair enveloppe notre chair, sa Chair prend notre pauvre chair et la transforme : ça c’est vivre en Jésus, ça c’est être vrai en Jésus.

Si nous sommes prêts à nous avancer vers ce Pain que le prêtre nous présente, eh bien, c’est que nous y croyons, c’est que nous croyons à quelque chose : un Pain se présente devant nous, un Pain consacré par le prêtre et qui est le Corps de Jésus; il se fait petit pour nous, pour nous nourrir, pour nous donner à manger; il nous donne son Corps, son propre Corps, sa Chair à manger et, à cet instant, nous entrons en lui.

C’est lui qui est la Puissance, ce n’est pas nous, c’est lui qui est le Pain de Vie, ce n’est pas nous; nous devenons Pain de Vie dans le Pain de Vie, nous sommes Vie en la Vie; alors Jésus se donne à nous et notre chair se laisse envelopper par la Chair de Jésus, le Corps de Jésus : le Fils de Dieu se donne à nous.

Sa puissance est en nous, il nous transforme, il nous rend vivants de notre intérieur; plus nous ressentons cette joie en notre chair, alors plus nous rajeunissons : nous ressentons une légèreté, nous ressentons ce besoin de nous donner, de faire de nous des êtres accomplis en lui, par lui, avec lui.

Nous goûtons, nous goûtons à l’Amour, nous goûtons à la Lumière, nous goûtons à la Divinité, nous goûtons à Dieu avec notre chair; alors, pour cela, il faut être en la Chair de Jésus pour goûter à ça.

Si, à l’extérieur, nous ne savourons pas ces mouvements d’amour, à l’intérieur tout se passe, tout est là; voilà pourquoi nous ressentons de plus en plus de la joie, voilà pourquoi cette joie nous atteint à l’intérieur de nous, ça nous réchauffe; quelquefois, c’est tellement chaud que les larmes viennent sur le bord de nos yeux, et nous sentons couler cette eau : une eau d’amour.

Il a fallu que ça bout à l’intérieur de nous pour faire des larmes à l’extérieur, il a fallu que ça soit chaud à l’intérieur de nous; c’est parce qu’à l’intérieur, il y avait la Lumière, à l’intérieur il y avait Dieu dans toute sa splendeur; c’est tellement bon de ressentir Jésus!

"Ô âme d’amour, toi qui vois, toi qui ressens, fais-nous ressentir un tout petit peu ce que tu ressens à l’instant où Jésus est là, avec son Corps et son Sang.

Ô âme d’amour, je m’arrête ici un instant pour te demander : Dis-moi, dis-moi comment il est?’"

 

Âme : «Comment te dire cela avec des mots humains : regarde le soleil, lorsqu’il brille, tu essaies de le regarder avec tes yeux et cela est impossible; ferme les yeux et laisse ton visage (se) réchauffer par le soleil.

Tu sens cette chaleur sur ton visage? Mon âme est ainsi, je sens cette chaleur, ça pénètre en moi; je suis la lumière dans la Lumière, je ne me vois plus : je suis.

Je contemple de l’intérieur la Lumière et la Lumière est là, elle enveloppe, elle est présente; elle fait mouvoir la présence et la présence se laisse prendre en ce mouvement d’amour.

Il y a des mouvements qui (sont) si légers, si légers que même la plus petite plume au vent ne peut être plus légère que moi, et la lumière prend soin du mouvement léger que je suis; le mouvement est là et la lumière enveloppe, la lumière guide, tout est rayonnement d’amour; je ne fais plus qu’un en la lumière et tout semble merveilleux.

Il y a l’amour, l’amour qui se fait sentir, mouvement qui est douceur, mouvement qui apporte à reconnaître la beauté, la beauté de tout ce qui se présente : l’infini amour de Dieu, la beauté de Dieu, l’amour de Dieu.

Il y a l’Amour qui se présente, tout enveloppé d’un rayonnement si lumineux que si je n’étais pas dans la lumière, je fondrais devant cette Lumière; la Lumière est si pure, si parfaite que tout ce qui est parfait devient mouvement éternel, mouvement qui ne cesse de se donner.

Il y a ce don d’amour qui est devant moi, en moi, et qui se donne sans cesse : Rayon qui prend un rayon et qui procure la chaleur; chaleur qui enveloppe tout ce qui est lumière, et la Lumière est dans tout ce qui bouge : rien ne s’arrête.

Je suis en la Lumière et la Lumière est en moi; la Lumière se donne et je me donne; je sens la Chaleur et la chaleur est moi; l’Amour se donne, se fait connaître, je suis l’amour, et l’Amour est moi.

L’amour devient si présent que je me donne, que je me donne comme un seul mouvement; je ne suis plus, je suis présente : mouvement d’amour.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : "Ô âme, ce que tu viens de dire est si beau et, en même temps, je ne puis comprendre, mais je m’incline devant ce que Dieu a voulu me faire entendre par la puissance du Saint-Esprit, car ce que tu es pour moi est amour et je rends grâce à Dieu d’avoir reçu une âme, et je rends grâce à Dieu de ce que je suis : enveloppe pour toi; si cela est amour, alors je donne cela à Dieu, car cela lui revient."

Lorsqu’on croit en cela, lorsqu’on croit qu’à l’intérieur de nous l’âme est en présence même de Dieu, c’est que nous croyons en la vie, en la vie éternelle, car ce qu’est l’âme, c’est la vie en Dieu, et Dieu est l’éternité.

On ne peut ne pas reconnaître que Dieu met en nous des mouvements de libération, des mouvements de guérison, des mouvements qui nous appellent à nous donner encore et encore pour ceux qui n’ont pas encore découvert la présence de Jésus en eux.

Être en présence de Jésus, c’est découvrir notre présence, notre joie, notre paix : voilà la justification de notre joie.

Aujourd’hui, nous entendons ces paroles : il en a fallu des guérisons, il en a fallu des libérations, des chaînes qui tombent pour accepter de vivre de notre intérieur; tout ce que nous entendons ne peut satisfaire notre extérieur, mais que notre intérieur.

C’est notre intérieur qui fait que notre extérieur commence à ressentir ces bienfaits.

Alors, le Seigneur vient de dire : «Mais cela n’est pas pour ce soir.»