Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-05-11

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous avons été alimentés. Est-ce que le micro est trop bas? Non? Est-ce que ça va, là? Alors, ce qu’on va faire, c’est nous donner des chances de comprendre ce que le Saint-Esprit a voulu nous faire comprendre. Nous allons continuer les questions et les réponses.

Nous avons eu beaucoup de nourriture, alors nous voulons vraiment assimiler cette nourriture. Vous avez beaucoup, beaucoup de questions à l’intérieur de vous, alors sortez-les pour ceux que vous aimez. Il faut vraiment s’entraider. Nous sommes ici à l’école de l’amour et le Saint-Esprit est avec nous. Alors, nous allons continuer avec les questions et les réponses.

 

Q.  Le Seigneur, il dit qu’il faut s’aimer en premier, mais si, au début, quand on était jeune, on ne s’aimait pas, comment fait-on pour s’aimer, si cela a continué toujours, même si on sait que le Seigneur nous aime, qu'on le ressent, avec la confiance en soi, ça va avec ça, là?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que vous avez tous compris?

 

Salle : Non.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque nous étions…, le Seigneur parle qu’il faut qu’on s’aime. Comment vivre ça, lorsque, dès notre enfance, on ne s’aimait pas? Comment est-ce qu’on peut vivre ça, là, aujourd’hui, au présent, alors que Dieu nous demande de nous aimer? On sait que Dieu nous aime, mais nous, qu’est-ce que l’on fait avec ça?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, on se laisse aimer par Dieu. On apprend à nous regarder, on laisse Dieu nous consoler; ça, c’est la première chose qu’il a faite. Il nous a montré, Dieu, que nous étions amour; il nous a parlé du oui à l’Amour; il nous a montré comment aller vers lui en se laissant prendre par son mouvement d’amour. Son mouvement d’amour, c’est quelque chose qui bouge toujours. Voilà, un mouvement, ça ne reste jamais inerte : c’est la vie; alors, tout ce qui bouge, c’est la vie, c’est le mouvement.

Alors, il est venu, lui, nous apprendre qu’il était dans notre vie. Une fois qu’on a su que Jésus était dans notre vie, là, il nous a parlé dans notre cœur. Il nous a montré que, oui, nous étions des pécheurs. Il nous a parlé aussi que nous avions fait des choix devant les péchés et il a dit : «Vous portez les conséquences». Alors, ces conséquences-là viennent de ce que nous avons fait, accepté : on a accepté, devant le péché, de répondre.

Le péché n'existe que s’il y a un oui; s’il n’y a pas de oui, il n’y a pas de péché. On a su, hier, que Satan, là, il n’est rien : c’est un néant, il n’a même pas de vie, il ne peut pas nous atteindre que si, nous, on dit oui. C’est lui le péché, ce n’est pas nous; nous, c’est le mouvement. On est la vie, on vient de la vie, mais si la vie répond oui à ce qui est mort, eh bien : va pour la mort! La mort devient dans notre vie quelque chose à qui on peut penser, à qui on peut parler, écouter, agir et ressentir; la mort se fait présence dans notre vie. Nous sommes vivants et nous côtoyons la mort parce que nous avons voulu répondre oui à la mort.

Alors, lorsqu’on est jeune, tout petit, les premières paroles que nous entendons font déjà de l’effet sur nous : elles réagissent face à nous. Même un tout petit bébé qui vient de naître – nous l’avons vu hier – il voit dans les yeux de la maman : "Oups, Il n’y a pas l’amour que je connais", et on sait que l’amour qu’il connaît, c’est lui : il vient de Dieu, il est nourri de Dieu. Hier, on a vu le mouvement de l’enfant qui se regarde et puis qui donne de l’amour. Alors, dès la naissance, déjà, il y a blessure, dès la naissance, et non pas dans l’âme, mais dans sa chair il y a comme (une) réaction; mais il ne répond pas oui à Satan, mais la chair emmagasine; elle a déjà des traces à cause de notre mère et à cause de notre père, à cause de toutes les personnes qui sont avant nous. La chair a déjà la douleur, dès qu’on vit, déjà!

Alors la mère, si, elle, elle se trouve à avoir de gros problèmes ou le papa aussi – n’oubliez pas, pas seulement la mère, mais le père aussi – imaginez-vous l’enfant, lui, au premier mouvement de vie, est en contact avec une grande douleur, tellement grande qu’il ne peut pas savoir, lui. Alors, tout ce qu’il fait : il ne répond pas oui, il cache ça; bien, il cache ça : ça s’enfouit, là, quelque part dans l’oubli. Mais ce qui est oublié ne veut pas dire que ça n’agit pas chez l’enfant : ça agit! Les blessures en notre chair agissent : une personne qui ne veut pas faire un mouvement le fait quand même, pourquoi? Parce que sa chair est sous l’influence du péché.

Pourtant, si on regarde saint Paul, 'saint' Paul, il était saint, hein? Est-ce qu’il n’a pas eu des tentations? Il l’a dit lui-même : "Il y a une écharde dans ma chair." Et on peut penser à saint François d’Assise : il se lançait dans les ronces. Combien de religieuses aussi se sont fait souffrir pour ne pas que la chair les tente. Ils allaient au-delà de la souffrance pour ne pas penser à la souffrance de la chair. Alors, lorsqu’on vieillit, on a cette souffrance, mais on a aussi les oui qu’on dit. Lorsqu’on est petit, tout petit et (qu')on réagit devant une peur – devant une peur, c’est (-à-dire) toujours face à l’amour, toujours face à l’amour – il y a comme quelque chose qui dit à l’enfant : "Je ne m’aime pas." Ça peut être (dans) plusieurs situations. Nous avons vu, hier, seulement le petit cendrier. Imaginez-vous, lorsqu’on vit avec une maman qui est dans la colère, une personne qui a été violée, battue par son mari, et elle met son enfant au monde, elle l’aime son enfant, mais elle montre à son enfant ce qu’elle est : sa souffrance. Elle ne veut pas, mais à travers ses paroles, ça sort; à travers son regard, ça sort; à travers ses gestes ça sort. Et l’enfant, lui, il est là, jusqu’au jour où il dit : "Je ne suis pas fin, je ne mérite pas ma maman, je ne suis pas capable d’être à la hauteur de ce qu’elle me demande". Et c’est la même chose pour papa : "Je veux être à la hauteur de mon papa, et j’en suis incapable; il me demande d’être comme lui, mais j’ai peur, j’ai peur de ne pas être capable". 'Je veux être comme maman' : c’est ça que je choisis; comme je ne m’aime pas assez, alors je vais prendre ce que je suis capable de prendre.

Alors là, lorsqu’on apprend qu’on est dans cette souffrance, Dieu libère. Oui, il y a des personnes qui reçoivent le don de libération, de guérison, et il y a aussi que nous sommes prêtres, prophètes et rois par le baptême. Lorsqu’on donne continuellement à Jésus sa vie : "Je n’accepte pas. Maintenant que j’ai découvert que je ne m’aimais pas, (que je n'aimais pas) vivre comme ça, je veux vivre mon premier commandement de Dieu : «Aime ton prochain comme toi-même», 'aime-le comme je t’ai aimé', c’est la même chose, alors je veux m’aimer, aide-moi."

Tranquillement, on donne : "Seigneur, je n’accepte pas de penser ainsi de moi, prends ça, je n’en veux plus". Ça revient : "Prends ça, je n’en veux plus".

Il y a des personnes qui ont des libérations par la puissance du Saint-Esprit, mais elles ont encore des combats dans d’autres situations. C’est un cheminement que Dieu fait pour aider les enfants de Dieu. Lorsqu’on se retrouve tout seul aussi, on n’est pas toujours avec des personnes qui ont ce charisme, alors on se sert du charisme que nous avons : nous avons tous reçu des dons de Dieu. Le premier don que nous avons reçu, c’est découvrir notre oui : oui à l’Amour. Si on prononce le oui à l’Amour, c’est : "Oui, je m’aime." Tranquillement, on veut continuer dans ce cheminement-là.

Une personne qui se fait battre par son époux depuis dix ans, vingt ans, décide du jour au lendemain de ne plus se laisser battre. Pourtant, elle continue à aimer son mari. Elle veut que son mari soit avec elle, mais elle prend la décision de se regarder face à Dieu et d’aimer Dieu, d’aimer Dieu tellement fort qu’à travers tout cela, elle apprend à s’aimer : "Dieu/moi, moi/Dieu." Tranquillement elle se découvre aimée de Dieu, tranquillement elle se voit avec de la valeur. Elle qui était dénigrée depuis quinze ans, vingt ans, dix ans, voilà qu’elle se découvre maman accomplie, elle se découvre comme quelqu’un d’intelligent, elle se découvre comme quelqu’un qui a de la valeur face à ses enfants, face à ses frères et ses sœurs du monde entier : l’amour guérit.

Elle a ce besoin d’aller à la messe, d’aller à confesse; elle a besoin de faire des actes d’adoration, soit même à la maison, dans une très grande intimité avec Dieu, elle adore son Dieu. À travers ses larmes, elle commence à savoir que Dieu la soutient; à travers ses douleurs parce qu’elle est à l’hôpital, encore une fois, elle se sait aimée de Dieu et elle prie, elle prie pour lui; elle apprend tranquillement à ne pas se mettre sur son chemin pour ne pas avoir des coups; elle apprend à se taire; elle apprend à ne pas écouter les paroles qui viennent de la souffrance parce qu’elle sait que son mari est en souffrance; elle apprend à écouter son Dieu d’amour et à donner ce qu’elle entend, sans que ça passe de là à là, mais de lui à Dieu, de Dieu à lui. Ce qu’elle apprend de Dieu, elle le met en pratique pour celui qu’elle aime, qui est pourtant son ennemi. Mais cette femme, elle n’a jamais considéré son mari comme son ennemi et pourtant, si, nous, on regarde ça, on va dire : "C’est son plus grand ennemi."

Elle est si proche de l’amour de Dieu! Elle est beaucoup plus proche que nous, parce que, elle, elle a su aimer inconditionnellement celui qui la battait, mais, oh, pas inconditionnellement comme elle aurait dû parce que c’est elle, en premier, qu’elle doit aimer. Elle se découvre aimée de Dieu avec une très grande valeur, et plus elle apprend à s’aimer et plus ses enfants ont un modèle d’amour, et plus ses enfants voient comment maman agit, plus elle, elle voit les fruits de Dieu et là, elle a la force de dire non aux tentations.

Parce qu’à travers toutes ces souffrances-là, l’être qui ne s’aime pas cherche toujours des consolations extérieures, toujours : il y en a qui exagère dans le magasinage; il y en a d’autres, c’est dans les jeux; il y en a d’autres, c’est dans la nourriture; il y en a d’autres, c’est dans la boisson; il y en a d’autres, c’est dans le travail, et on pourrait en nommer. Ces consolations-là qu’on s’est données, maintenant, partent. On ne veut plus de ces consolations-là, on veut s’aimer; on apprend tranquillement à s’aimer, à se donner du bien par amour, par amour pour nous parce que Dieu nous aime. On connaît ce qu’est la valeur entre Dieu et nous et ça se propage, et c’est lentement que cela se fait, lentement.

Il est vrai qu’elle doit demeurer encore avec son mari, mais elle apprend : elle apprend à ne pas prendre ses paroles, elle apprend à garder son silence, elle apprend à éviter certaines situations. C’est comme si Dieu l’aide à ne pas répondre à l’agressivité; alors, Satan perd de l’emprise sur la personne qu’il manipule. Tranquillement, ça se fait : l’amour, la patience.

Il n’y a que Dieu qui puisse nous aider, mais aidons-nous les uns et les autres. S’il y a autour de nous une personne qui, elle, elle est en Dieu, elle a les mots de la douceur, elle nous parle, elle parle de Dieu et (que) ça augmente notre amour pour Dieu : ne nous privons pas de sa compagnie.

Dieu met sur notre route des personnes qui nous aident : la communion des saints. On s’entraide entre nous et dans ces temps, c’est très important. Maman Marie nous le dit : «Tenez-vous ensemble, mes enfants.» Et cela aide. Nous avons besoin des uns et des autres, mais ne donnons pas trop d’importance à l’amitié aussi, à un tel point que ça peut remplacer Dieu. Dieu est jaloux. Lui, il va s’arranger pour écarter ça. Alors, faisons attention pour ne pas trop dépasser la barrière : on le ressent ça. Amen.

 

Tous : Amen.

 

Q.  Vous avez dit hier que la mission était terminée.

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, hier, l’Esprit de Dieu a parlé que la mission est terminée. Lorsqu’il a dit que la mission est terminée, c’est au moment où nous sommes ensemble, en ce moment. On avance dans un monde d’amour, et plus on avance et plus Dieu nous transforme, et la purification de la chair se fait; et plus la purification de la chair se fait et plus nous avançons et nous aidons. La purification de la chair : c’est aider nos frères et nos sœurs. Nous ne pouvons pas faire notre purification de la chair, sans que les autres aussi le fassent. Alors, par nos oui, par notre manteau de douleur que nous avons accepté, par tout ce qu’il nous montre tranquillement, en se laissant transformer par les grâces de Dieu : nous sommes en mission, nous sommes les pionniers de la purification de la chair. Si, à un moment donné, Dieu le Père nous appelle, bien, notre mission sur terre est terminée et les autres continuent.

Nous avions avec nous, Marcel, un grand ami à chacun de nous. C’est le mari de Lise Bourgeois, en arrière. Il a été avec nous et tu l’as connu Marcel, nous avons été chez toi d’ailleurs. Marcel s’occupait des sons avant Jurek, il s’occupait de voyager et c’est lui qui était choisi pour l’Internet. Ça, c’était vraiment Marcel. Il a fait sa purification avec nous; son cheminement se faisait, se faisait, jusqu’en septembre, hein, bien, septembre 2007. Dieu le Père l’a appelé et il est parti vers Dieu le Père. Sa mission à lui était terminée sur la terre, mais pas au Ciel, hein, Marcel? "Tu as affaire à travailler."

Alors, c’est ce que le Saint-Esprit a voulu parler hier. Chacun de nous, nous avons un temps sur la terre et  nous devons l’accomplir dans les œuvres du Seigneur qui deviennent nos œuvres, mais ce sont les œuvres du Seigneur, c’est la mission du Seigneur. Jésus est venu sur la terre pour nous ramener à son Père, et lorsque nous disons oui en Jésus, lorsque nous consentons de vivre pour Dieu, nous vivons en Jésus. C’est sa mission, mais nous en faisons notre mission parce que Jésus le consent. Alors, n’ayons pas peur, ce sont les plus beaux moments.

Oui on s’attache à ceux qu’on aime, oui on pleure après ceux qui sont partis, mais comme c’est bon de les sentir auprès de nous. Lorsque le manteau de la douleur devient un manteau d’amour, c’est ensemble que nous poursuivons la mission : nous sur la terre, eux au Ciel avec nous, avec nous! Dieu permet qu’ils soient en notre présence, toujours; même les âmes du purgatoire ne cessent d’intercéder pour nous, de prier pour nous : de prier pour nous afin que nous poursuivions notre purification de la chair. Pour suivre notre purification de la chair, il faut être en état de grâce, il faut toujours se tenir en état de grâce. Alors, ça prie en haut, ça prie et ça prie. "Lâchez-nous pas." Voilà, merci.

Est-ce qu’il y a une autre question? Oui.

 

Q.  Hier et avant-hier, vous avez traité beaucoup de la peur. Alors, moi, mes peurs je les ai perdues, mais par contre, il y a une parole de Jean-Paul II qui me revient à l’esprit, quand, au début de son pontificat, il a dit : "N’ayez pas peur." Quel est le sens profond de cette parole?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il a dit, lorsque le Seigneur a parlé de la peur, hier : "Moi, c’est parti ça, je n’ai pas peur, je vis dans ma paix". Mais il a dit aussi : "Lorsque le Seigneur a dit : «N’ayez pas peur», il y a une phrase qui est venue en moi, c’est celle de Jean-Paul II qui disait : "N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, vous êtes sauvés. N’ayez pas peur, Dieu prend soin de vous. N’ayez pas peur et faites ce que vous avez à faire. N’ayez pas peur, il y a l’Église qui vous soutient. N’ayez pas peur, vous n’êtes pas seul. N’ayez pas peur, vous êtes vivants. N’ayez pas peur, il y a l’amour; là où il y a l’amour, là il y a la vie. N’ayez pas peur, tout est déjà accompli. N’ayez pas peur, l’amour est en vous. N’ayez pas peur, tout ce qu’il y a autour de vous vous démontre la présence de Dieu. N’ayez pas peur, l’avenir est à Dieu."

Jean-Paul II nous communiquait son passé, son présent et son futur. Il avait passé par des dures épreuves, il avait connu ce qu’était l’oppression, la liberté, la domination, la privation, la séparation. Oui, il avait tout perdu et pourtant, cela l’a fait avancer. C’est cela qui a fait qu’il a découvert, avec son cœur de prêtre, qu’il était appelé au sacerdoce. Il vivait cela avec amour. Il voyait les conflits dans tous les pays du monde et il portait cela sur ses épaules. Il voyait la souffrance du monde et il la prenait comme sa propre souffrance. Il voyait la domination du monde et il savait qu’il y avait la force de Dieu à travers cela pour continuer à avancer. Il voyait des enfants se séparer et il avait foi en Dieu; ce que Dieu institue, c’est solide, ce n’est pas fait sur du sable. Il voyait les larmes des enfants de Dieu et il les portait sur son cœur pour qu’ils aient la force de toujours regarder vers le Ciel. Il vivait son présent dans l’amour, car il voulait être ce qu’il était par le Ciel : le pape, celui qui est le représentant de Dieu sur la terre, le premier de tous les enfants de Dieu sur la terre, et pourtant, il se voyait le dernier, le dernier, le plus petit de tout. Il acceptait de prendre tous les péchés du monde, il voulait les prendre et il les a pris. Il a pleuré sur lui, parce que lorsqu’il a pleuré sur lui, il a pleuré sur nous, et ses larmes nous ont valu notre place. Il avait foi en Dieu le Père. Alors, il savait que ce qui s’en venait était un temps d’amour et il a dit : "Un temps mystique vient." Et tout cela, nous le vivons. Il a toujours fait confiance en Dieu et il nous dit : "Si, moi, j’ai fait tout cela, vous êtes capables de le faire. N’ayez pas peur, vous êtes capables." Amen.

 

Q.  C’est quoi, hier, que Jésus disait pour qu’on puisse avancer, qu’il nous enlèverait des choses qu’on aimait beaucoup?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Pourquoi Jésus, hier, a-t-il dit qu’il était pour nous enlever ce à quoi on tenait beaucoup, pour nous montrer qu’il nous aimait beaucoup? Parce que Dieu le Père lui a enlevé la vie pour la lui redonner; alors, il veut que nous fassions la même chose. Il veut nous montrer qu’à travers tout ce que nous avons accepté, il y a quelque chose de plus important que ça : la vie éternelle. C’est lorsqu’on a tout qu’on ne pense pas à la vie éternelle; c’est lorsqu’on est dans le plaisir qu’on ne pense pas à l’amour du prochain; c’est lorsqu’on est dans notre confort qu’on ne pense pas à demander; c’est lorsqu’on est privé de toutes grâces qu’on crie vers Dieu d’augmenter les grâces parce qu’on ne les ressent plus.

Dieu veut qu’on aime au-delà de ce qu’on est, nous : conscients qu’on est capables d’aimer; on est capables d’aimer plus que cela encore. Il a dit : «Ceux qui ont la foi vont déplacer des montagnes», alors il veut qu’on se déplace. On s’est tellement enracinés sur la terre! Pour s’assurer qu’on était bien enracinés, on a mis des pesanteurs sur nos épaules : une maison, une auto, du confort, tout ce qui était de notre sécurité, et tout cela faisait en sorte qu’on était bien à notre place sur la terre. Dieu veut nous montrer qu’on n’a pas besoin de ça.

 

Q.  Ouais, mais pour l’instant....le travail.

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur, pour l’instant, il ne nous enlève pas, hein? Regardons ce que l’on vit. Mais quelque chose à accepter, c’est quelque chose qui doit être vrai.

Au début, lorsque j’ai perdu mon mari, je perdais mes cheveux, mais perdre mes cheveux, pas un petit peu! J’avais, bah, peut-être une queue grosse comme ça. Je me suis retrouvée avec ça. Alors, je les perdais, je les perdais. Un jour, le Seigneur m’a dit : «Veux-tu me donner tous tes cheveux?» Alors, il ne m’a pas demandé ça, tout bonnement, comme ça, là, il m’a prouvé qu’il m’aimait : il me parlait, il me donnait des messages, je voyais, je tombais (dans) des extases. Oh! qu’il était vrai le Seigneur qu’il était dans ma vie, il me montrait tellement de choses. Je voyais, et même il y avait à travers moi des guérisons extérieures, puis tout. Hey, il est là Jésus, et lorsqu’on dit quelque chose à Jésus, c’est vrai que ça se passe! Alors, lorsqu’il m’a demandé : «Veux-tu me donner tes cheveux?» Alors, je savais qu’en disant oui, il était pour tous les prendre. Alors, j’ai dit oui, j’ai été jusque-là et il fait la même chose, il a fait la même chose avec mes enfants. Parce qu’il était venu chercher mon mari, hein? «Donne-moi ton mari» et j’ai dit oui. «Choisis : veux-tu le garder avec toi ou tu veux qu’il soit avec moi?» Et là, il m’a fait choisir et j’ai dit : "Oui, avec toi".

Quelque temps plus tard, il me demande la même chose pour mes enfants. Là, je n’ai pas répondu tout de suite, hein? J’ai pleuré, j’ai fait des…, je ne voulais pas. Il m’a envoyé sa Mère et là, elle a redemandé cette question. Encore là, j’avais des larmes, oh, hey, perdre mes enfants! Et j’ai dit oui, jusqu’au dépouillement, jusque-là. Alors, tu comprends bien que la maison, le linge, toutes ces choses-là, ce n’est rien, ça. Moi, ça aurait été plus facile s’il m’avait demandé ma vie. Je lui avais donnée, d’ailleurs. Ce n'est pas ça qu’il voulait, c’est la vie de mes enfants. Alors, je les lui ai donnés et il continue à aller plus loin, hein? Les épreuves ne sont pas terminées, il en a encore dans la maison et il m’apprend à dire oui, toujours ce oui. Quelquefois, il est difficile à prononcer, mais il est le oui, mais il ne m'a pas enlevé mes enfants, tu comprends?

C’est ce qu’il attend de chacun de nous. Il ne veut pas un oui d’apparence, il veut un vrai oui, hein, Lucie? C’est vrai, quand on voit un papa partir et qu’on donne notre oui sans condition, et Dieu (qui) sonde les cœurs, il sait que c’est un vrai oui. Il n’épargne pas ses enfants, oh non, mais il les comble de grâces et, à travers les larmes, il y a de la joie; à travers les ennuis, il y a de la paix. On ne sait pas comment on peut vivre ça, mais on le vit, on le fait, ça, ce sont des oui.

Eh bien, c’est ce qu’il attend de nous. Il sait très bien que nous sommes attachés au matériel, nous. Il ne demandera pas la même chose à ceux qui sont dans des pays où ils n'ont rien, mais il va leur demander quelque chose, pourquoi? Parce que Dieu veut qu’on sente son amour, qu’on le vive comme Adam aurait dû vivre.

Adam devait vivre ce mouvement : «Aime, préfère-moi à toi, préfère-moi à tout ce qu’il y a autour de toi.» Il n’a pas dit ce oui et pourtant, il était le premier créé, le parfait enfant. Oh, il n’était pas encore parfait, mais il avait été créé pour être parfait. Il devait démontrer à Dieu cet amour infini; alors, comme il n’a pas encore eu cet amour infini, il nous le demande, et il attend de nous cela, et il va le faire, et il le fait. Certains enfants le vivent. Oh! on a encore des pas à faire, mais on est sur ce cheminement, comme toi tu es dans ce cheminement, et il sait ce qui est bon pour nous, et ce qui est bon pour nous, il va nous le demander. On n'aura qu’à dire oui, le reste : on le prendra. Amen.

 

Tous : Amen.

 

Q.  J’ai demandé au Seigneur une grande chose : une Fille du Oui comme toi. C’est beau, c’est merveilleux. J’ai demandé à Jésus qu’il y ait dans le monde entier une Fille du Oui comme toi où ça va si mal partout. Qu’il y en ait en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, partout. J’ai demandé ça au Seigneur. Est-ce que j’ai exagéré?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ça ne sera jamais assez exagéré, il en faut plus que ça. Il faut que nous soyons tous des filles du Oui à Jésus, tous des fils du Oui à Jésus : "Oui, Jésus, oui, je passe à travers ton oui." C'est le oui. On est du Oui de Jésus, on est le Oui de Jésus, mais pour être le Oui de Jésus, oh, qu’il nous fait passer à travers et lorsqu’on passe à travers : il nous le fait sentir ce Oui, il nous le fait goûter ce Oui, et c’est ça qu’il veut qu’on sache. Il ne veut pas seulement qu’on le prononce, il veut qu’on le vive. Mais avec ses grâces, on n’a pas à avoir peur, avec ses grâces. Et le prix, c’est une terre d’amour, là où il n’y aura plus de pleurs, où il n’y aura plus d’injustice, pas de pauvreté : de l’amour.

Alors, il a dit aussi que nous étions des pionniers; alors, on débute. Ça ne fait pas si longtemps qu’on découvre qu’on doit être totalement dans la Volonté de Dieu et pas dans notre volonté. Il y en a, avant nous, qui ont su que c’était ça qu’il fallait qu’ils vivent, mais ils ne savaient pas comment. Maintenant, c’est Dieu lui-même qui vient parler dans nos cœurs et qui nous dévoile ce qu’il y a de caché dans notre chair afin qu’on puisse le lui donner. Alors, il en faut des oui. Nous sommes toutes des filles du Oui à Jésus, nous sommes tous des fils du Oui à Jésus, et ce que nous entendons, ceux qui sont en nous, eh bien, ils en profitent, et Dieu, lui, il sait semer : il sème et il sait ce qu’il fait.

Alors, prions, prions, parce que cela ne se fait pas facilement; ce n’est pas accepté par la majorité et la majorité c’est 99.9 au Québec. On a seulement qu’à nous regarder dans nos familles. On va retourner à la maison et peu vont vouloir entendre ce qu’on a entendu : "As-tu passé une belle fin de semaine?" "Ah oui!" Oups, ils se virent de bord parce qu’ils ne veulent pas en savoir trop. C’est ce que nous allons vivre. Alors, on se sent souvent dans le .1, mais le reste, ça appartient à Dieu. N’ayons pas peur.

 

Q.  Tantôt tu parlais de ton mari, de tes enfants, de ton mari qui est parti, est-ce une partie, un détachement qu’il veut qu’on fasse?

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Bien, c’est une acceptation, c’est un abandon, c’est se détacher de ce qui est à Dieu, pour mieux lui donner afin de mieux aimer.

 

Q.  Je ne comprends pas.

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, moi non plus!!! Le Seigneur veut qu’on aime qui on est et ceux qui sont sortis de nous-mêmes, par la Volonté de Dieu, sont sortis par la Volonté de Dieu, pas par notre volonté, alors cela appartient à Dieu. Mais parce que c’est sorti de nous, de notre sein, on s’est accaparés de ce qui appartenait à Dieu, alors il y a eu un attachement exagéré.

Alors, maintenant qu’on s’est beaucoup attachés à nos enfants jusqu’à les attacher, jusqu’à les regarder de loin, même ils disparaissent, mais ma pensée, elle continue, là, elle les attache. Alors, c’est un attachement exagéré, il n’y a plus de liberté pour nous : nous! Alors, on empêche ceux qui doivent être totalement à Dieu d’être à Dieu. Alors, Dieu nous montre tranquillement à accepter ses grâces afin qu’on puisse découvrir que nous sommes aimés de Dieu et qu’eux sont aimés de Dieu, que nous sommes protégés par Dieu et qu’eux sont protégés par Dieu, que nous recevons des grâces et qu’eux reçoivent des grâces.

Si nous voulons qu’ils ressentent ces grâces, il va falloir faire de l’abandon : "Je t’abandonne de l’espace. Ce que moi j’ai pris entre tes enfants et toi, eh bien, je vais te le redonner." Parce que lorsqu’il a mis, il a mis la vie en notre sein par l’homme – c’est l’homme qui donne la vie et Dieu le permet, c’est lui qui choisit la vie – lorsque la vie est venue en nous et que nous avons accueilli la vie en nous, l’enfant s’est formé; lorsqu’il est sorti, là, il y eut la vie de l’enfant et Dieu a regardé sa création de l’extérieur; il la regardait à l’intérieur mais, de l’extérieur, il voyait son enfant.

Mais là, nous, on a rempli l’espace entre Dieu et l’enfant : "C’est le mien maintenant. J’en prends soin, Seigneur, je te prie pour lui." Alors, tout ça, les inquiétudes, on prenait de l’espace, de l’espace : "Tasse-toi, Seigneur, moi, je sais comment prendre soin de mon enfant. Tasse-toi, Seigneur, il est malade, moi, je vais savoir comment le soigner. Tasse-toi, il faut que j’aille à la pharmacie, puis il faut que j’aille lui chercher du sirop. Tasse-toi, là, je sais comment lui donner à manger, c’est moi qui vais le soigner, ce n’est pas toi parce que j’ai beau te prier, toi, tu n’agis pas trop vite." Alors, tout cet espace-là, Dieu, lui, veut qu’on la lui donne : "Je te donne mes enfants."

Mais, ce qu’il nous a donné, là, notre petit espace, là, entre l’enfant, oups, comme ça, là, il ne nous l’enlève pas. Il veut tout simplement qu’on lui donne cet espace-là, et nous autres on a seulement que ça : «Je t’aime.» Alors ça, ici, ce sont les grâces; c’est ça qu’il faut donner à Dieu : abandonner, accepter de lui abandonner ce qui est à lui.

Oui, Michel.

 

Q.  Ce qui me vient : il faut écouter le Père. Le Père a abandonné son Fils. Lorsque le Fils est venu, a pris chair, c’était le Fils unique, c’était quelque chose! Après ça, durant la vie terrestre de Jésus, Jésus était toujours en communion avec son Père, en prière. Puis, sur la Croix, le Père a encore abandonné son Fils parce que le Fils sur la Croix a crié à son Père : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?» C’est la même chose que Dieu nous demande. Jésus nous donne l’exemple comment il faut accueillir l’abandon, ce vide-là, pour pouvoir entrer dans un mystère, dans un renouvellement, dans une vie nouvelle qui jaillit du néant, qui jaillit du rien pour reprendre vie.

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci Michel. Michel exprime la joie du Père de nous avoir donné son Enfant, son unique Enfant par amour pour chacun de nous. Alors, nous devons aussi faire la même chose : exprimer notre joie de donner notre enfant à Dieu le Père, faire le même mouvement. Mais il y a aussi la croix. Il faut abandonner aussi notre enfant lorsqu’il est sur sa croix, lorsqu’il ressent ses douleurs. Lorsqu’on ressent ses douleurs, même si notre enfant nous dit : "Ton Dieu ne fait rien pour moi. J’ai beau le prier, il n’exauce pas mes prières", eh bien, on doit abandonner entre les mains du Père notre enfant : "Ta Volonté afin que tout s’accomplisse." Amen. Merci Michel.

 

Q.  Dieu sait que je voyais la Sainte Trinité à la maison. Je voyais Dieu Esprit Saint et un soir, il m’a fait bye, bye, et là,  je n'ai plus vu Dieu et la peine qui est restée dans son cœur! Là, je ne perdais pas un frère, une sœur, je perdais, là, mon Dieu qui m’avait donné la permission de le voir, de parler avec lui, de lui donner toutes mes peines, de tout lui donner et là, il me fait ça comme ça, il s’en va et des fois je me dis : "Peut-être qu’il a changé son visage, sa voix; le visage a changé ou on voit une illusion." Là, j’étais à ce stage-là en Dieu. Alors, c’est quoi qui se passe, Esprit Saint? Là, j’ai parfois l’impression que vous êtes là, pas de la même façon. Puis on dirait que l’autre me rend une illusion et là je ne comprenais plus. Je disais : "Mon Dieu d’amour, je l’aime tellement, pourquoi il est parti?"

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Elle dit : "Dieu m’a donné la grâce de voir la Trinité. Lorsque je regardais la Trinité, je me sentais dans la joie, je pouvais déverser mon cœur afin qu’il puisse le remplir de grâces de consolation. Ces moments ont été des moments de joie indéfinissable, jusqu’au jour où la Trinité me fit savoir que cela était terminé. J’ai vécu cela dans une très grande douleur, jusqu’à penser : "Est-ce que c’était bien cela?"

Parce que Satan veut me faire penser ça, mais je sais que Dieu m’aime, je sais que Dieu m’aime, parce que je suis transformée. Ma foi a grandi, je ne suis plus la même. J’ai acquis une confiance en moi que je n’avais pas. J’étais dans l’ésotérisme et me voilà dans la sainteté, j’étais dans le jugement envers ma Maman d’amour et me voilà à ses pieds à lui demander de prier constamment pour l’être que je suis, la petitesse, et Dieu m’a comme mise à l’épreuve : «Je t’ai montré ma Présence, maintenant, montre-moi que tu es à moi, montre-moi que tu m’aimes sans que j’aie à te montrer ma Présence, car ma Présence est là, alors toi, tu dois être là comme moi je le veux. Tout comme mes apôtres lorsque je suis parti vers mon Père, ils devaient aimer, ils devaient avoir confiance. Oh, ils ont eu peur, si peur de se faire persécuter qu’ils se sont rassemblés dans un lieu pour se retirer, et ma Mère s’est tenue au milieu d’eux pour les soutenir, car Satan voulait s’attaquer à la future Église, jusqu’au jour où le Saint-Esprit leur donna la lumière, la force.»"

C’est ce que chacun de nous doit vivre. Dieu a été loin avec elle. Il l’a même dépouillée complètement de ses biens. Elle n’a que ses vêtements aujourd’hui, mais elle a été accueillie par une âme d’amour, par une sœur qui l’aime et qui, elle aussi, lui est beaucoup demandé : partager, partager cet amour tout comme les apôtres ont dû faire. Chacun avait son caractère, chacun avait son tempérament. Ce n’était pas facile pour Pierre d’être avec quelqu’un de docile, lui qui était de feu, lui qui explosait, mais il a appris, il a appris à faire la Volonté de Dieu, car il devait construire l’Église. Il devait être le premier à avancer pour que les autres suivent. Pierre était l’Église, le premier, celui qui aime sans condition. Il devait être à la hauteur de ce que Dieu demandait. Dieu lui a fait sentir son amour. Pour qu’il puisse ressentir son amour, il a permis que Pierre soit mis à l’épreuve. Et Pierre a dit non par trois fois, mais ce non était un cri d’amour : "Je veux te suivre, mais montre-moi. Je veux te suivre, mais parle-moi. Je veux te suivre, alors, prends ma vie’’. Cela s’est fait par des larmes. Le refus devenait un oui inconditionnel, jusqu’à mourir à son tour sur la croix par amour.

N’est-ce pas ce qu’il nous demande? Il nous met à l’épreuve. Oui des larmes coulent, oui on résiste, oui on se pose des questions : "M’as-tu abandonné? Me refuses-tu ton amour? Je te donne ma vie et pourtant ma vie n’a plus de valeur. Est-ce qu’à tes yeux elle a encore de la valeur?" Oui, lorsque les larmes se changent en miséricorde pour soi-même, en miséricorde pour le monde entier, cela devient un oui prononcé avec le Sang du Christ. C’est comme si le Christ laissait couler en nous son Sang d’amour et il nous nourrit continuellement, car il veut que nous ressentions en notre chair la souffrance du monde avec un sourire, un abandon. Il veut que nous acceptions tout sans condition et ce tout, c’est ce que Dieu veut pour nous. Il sait ce qui est bon pour nous. Il connaît la valeur de notre vie, car notre vie, c’est la sienne. Nous avons la Vie de Dieu en nous et c’est ce qui coule en notre chair, mais nous ne la saisissons pas. Il faut passer par des chemins tout tracés pour nous, afin que nous puissions goûter à la vie en Dieu pour redonner à Dieu ce qui est à Dieu. Aimons-nous en frères et en sœurs, c’est : aimons-nous en Jésus pour lui.

Lorsqu’on vit avec une personne, alors qu’il y a de la souffrance entre les deux personnes, c’est l’Église que nous vivons : une Église séparée, une Église souffrante. L'Église de Dieu est une Église d’amour : les apôtres, les douze apôtres, car celui qui a trahi a été remplacé par un apôtre d’amour qui a donné sa vie. Ne sommes-nous pas cet apôtre? Le douzième, celui qui apprend à connaître Dieu, celui qui apprend à aimer Dieu, celui qui veut montrer au monde entier qu’il aime Dieu malgré l’opinion des autres, malgré que les autres ne veulent pas entendre parler de partage, de miséricorde, de simplicité : vivre en êtres simples, tous égaux sur la terre, sans qu’il n’y ait de plus grand que soi-même, si ce n’est Dieu.

Aujourd’hui est un jour de grâces. Nous devons porter particulièrement, oui, en ce temps de la Pentecôte, celle qui a été au milieu des apôtres, au milieu de nous : la Mère de Dieu. Elle est notre Maman et ce mois lui est consacré. Ses prêtres vont porter une attention tout à fait spéciale aujourd’hui pour l’Époux et pour l’Épouse. Amen.

 

Tous : Amen.