Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2005-05-13

 

La voix de l’Esprit Saint se fait entendre afin d’ouvrir les cœurs à l’Amour.

 

L’Esprit Saint : Votre cœur est dans le Cœur de l’Amour : l’Esprit vous enveloppe de sa puissance; comme des enfants, laissez Dieu vous prendre; laissez-vous prendre par l’Amour, il veut prendre votre être tout entier; il veut envelopper votre vie, il veut prendre tous ceux que vous avez en votre cœur pour leur apporter bonheur et joie.

La joie, mes enfants, est en votre cœur puisque je suis l’Amour, puisque je suis l’Hôte de votre vie : laissez couler l’Amour, laissez-vous envelopper par l’Amour : ce lieu est un lieu d’amour; il vous a rassemblés pour que vous soyez sous son toit; ce lieu est vivant, mes amours, il a été fait par la puissance du Saint-Esprit.

Laissez-vous prendre par ce mouvement, car Dieu veut vous amener là où vous, vous n’êtes pas capables d’aller; je vous aime, mes amours, et Dieu a toujours pris soin de vous, ce moment est pour vous.

 

Jésus : Chacun de vous, mes amours, est dans l’agir de Dieu; l’agir de Dieu, c’est ce que vous, vous ne pouvez pas contrôler.

Si vous, mes enfants, avez appris à vous abandonner, cela n’a pu se faire que par la puissance du Saint-Esprit; tout est venu à vous par l’amour de Dieu : Dieu vous a envoyé son Esprit Saint, il vous a enveloppés de sa puissance; la voix est Celui que Dieu a envoyé, tout se fait par la puissance du Saint-Esprit.

Rien ne peut venir des humains, car les humains n’ont pas ce pouvoir; il n’y a que Dieu qui puisse vous faire entendre sa Volonté, et tout se passe par l’amour.

Regardez ce que vous êtes : vous êtes assoiffés d’amour; vous voulez que Dieu vous enveloppe de sa puissance afin que vous puissiez donner votre vie : votre vie est à Dieu.

Comme des tout petits enfants, Dieu vous a appris à ne plus régenter votre vie, mais à la lui laisser.

Depuis votre jeunesse, depuis qu’on vous a appris à marcher, vous avez cru que tout venait de vous-mêmes, maintenant Dieu vous apprend que rien ne vient de vous, mais que de Dieu.

C’est par la puissance du Saint-Esprit que vous pouvez comprendre ces paroles, c’est par la puissance du Saint-Esprit que vous pouvez saisir la Volonté de Dieu.

Tout est en vous, mes enfants; tout est à l’intérieur, rien ne peut venir de l’extérieur, car ce monde n’a pas compris l’agir de Dieu : ce monde n’a pu que régenter ses propres erreurs.

Tout ce qui est bon vient de Dieu, tout ce qui vous porte à aimer vient de Dieu, la joie dans votre vie ne peut être que de Dieu.

Enfants d’amour, l’Église est pour vous un lieu de joie, là où tout n’est qu’espérance, là où tout n’est que vie éternelle.

L’Église, c’est comme un bouquet, mes enfants.

Lorsque vous avancez et que vous regardez en avant, vous regardez un ensemble des enfants de Dieu; vous regardez un tel et un tel et lorsque vous mettez tout cela ensemble, vous regardez l’Église, vous regardez l’amour de Dieu : Dieu qui s’est donné pour chacun de vous, Dieu qui a fait couler son Sang pour vous donner des couleurs.

Par mon Sang je vous ai montré à vous donner de la patience; par mon Sang je vous ai montré à vous donner gratuitement; par mon Sang je vous ai montré à partager; par mon Sang je vous ai montré à être des petits enfants oubliés de vous-mêmes pour les autres.

Vous êtes pour Dieu des fleurs d’amour; j’aime vous regarder, j’aime vous prendre entre mes mains afin de vous démontrer mon amour, ma tendresse.

À chaque pas que vous faites, Dieu est là; j’entends vos paroles, je vois vos gestes, et Dieu accourt vers vous pour vous combler de ses grâces afin que vous puissiez avancer dans l’Église.

Combien de pas vous avez faits, maintenant, et vos paroles ont commencé à changer, vos actions ont commencé à s’améliorer? Je transforme votre vie.

Je suis l’Église, j’instaure mon monde d’amour.

Vous êtes mes choisis, vous êtes les premiers dans mon monde d’amour.

Oui, mes enfants, je vous ai parlé de mon monde d’amour; je vous ai soufflé à l’oreille des paroles d’amour qui vous donnaient de l’espoir dans votre vie.

À l’instant où vous avez prononcé votre oui à l’Amour, toute votre vie commençait à se transformer; vous commenciez à regarder avec mes Yeux, vous commenciez à entendre avec ma Volonté : tout se faisait parce que Dieu avait attendu votre oui.

J’ai attendu votre oui, mes enfants, j’ai été patient; j’ai préparé des enfants avant vous afin que vous vous puissiez prononcer votre oui; voici des temps de joie pour vous; voici où vous, mes enfants, allez vivre : dans l’amour.

Je vous appelle à aller plus loin, je vous appelle à renoncer encore.

À chaque jour, je vous montre mon monde d’amour, et vous quittez votre monde; ce monde fait d’hommes, ce monde qui connaît la douleur : vous quittez ce monde; vous commencez à vous ouvrir à la vie intérieure; vous y avez goûté, maintenant vous ne pouvez plus vous passer de l’amour de Dieu.

Je vous fais connaître des paroles et ces paroles sont en vous, elles vous appartiennent comme vous appartenez à Dieu : vous êtes des paroles d’amour.

Les battements de votre cœur sont les battements de l’Église; vous savez maintenant que vous êtes tous réunis pour ne former qu’un seul cœur, voilà pourquoi, mes enfants, Dieu vous parle en votre Église.

En vous, je suis l’Église; je suis vous, je suis votre intérieur.

Vous êtes enfants de la Divine Volonté, vous n’appartenez plus à ce monde, vous renoncez à votre volonté humaine, vous vous laissez plonger dans mon océan d’amour.

Tous ces mois passés avec moi à écouter votre intérieur vous ont appris à ne plus être vous, mais être moi; oui, mes enfants, vous n’êtes plus vous, vous êtes le Christ, vous êtes moi, l’Église; je suis l’Amour, laissez-vous couler dans ce mouvement d’amour et Dieu fait tout pour vous.

Amours, vous êtes à moi; vous avez connu des moments difficiles, vous avez connu la souffrance, le désespoir, la colère; vous avez cru que vous étiez seuls en ce monde; vous avez pensé que Dieu ne vous écoutait plus, que l’Église était pour se perdre.

Vous avez regardé autour de vous et ce que vous avez vu n’était que désordre, n’était que haine, qu’indifférence envers les commandements de Dieu, que désolation parce que des enfants n’écoutaient pas les enseignements, mes enseignements; vous avez été témoins de la désobéissance à Dieu, et vous avez été les victimes.

Maintenant, vous êtes les témoins de l’Amour, vous êtes les enfants de la Promesse.

Je vous ai parlé d’une terre d’amour, de ma Terre Nouvelle; je vous ai montré à ouvrir vos yeux, je vous ai montré comment écouter votre intérieur.

Vous avez laissé votre volonté humaine entre mes mains, et parce que vous avez consenti à être ce que moi je voulais que vous soyez : vous avez goûté, goûté à l’amour de Dieu.

Vous avez été comme une feuille qui tombe sur l’eau et qui se laisse prendre par le courant; sans un mouvement, vous vous êtes laissé prendre par ce mouvement : mouvement de la Divine Volonté et, lentement, vous avez appris à renoncer à vous-mêmes; vous avez appris à ne plus regarder votre prochain avec ce que vous aviez connu; vous avez commencé à comprendre la Volonté de mon Père.

Tranquillement, mes enfants, vous avez appris que le ‘Notre Père’ était votre vie, votre vie sur la terre; cela devenait pour vous un mouvement de vie, non seulement une prière; vous étiez la prière, vous étiez pour mon Père l’enfant qui revient à la maison : vous avez compris que vous étiez l’enfant prodigue, vous avez accepté de vous pardonner.

C’est par la puissance du Saint-Esprit que vous avez pu comprendre cela; tout en vous était souffrance; tranquillement, Dieu mettait des baumes sur vos blessures : baumes de joie, de paix, de foi, des baumes d’abandon en la Divine Volonté; tout venait du Ciel, rien ne venait de vous, car tout était intérieur.

Vous avez appris à regarder, à regarder une lumière en vous, à vous laisser réchauffer par cette lumière, à vous laisser envelopper par cette lumière, et toute votre vie commençait à prendre une allure de jeunesse; tranquillement, la peur a commencé à s’estomper pour laisser la place à la paix dans votre vie.

Aujourd’hui, vous regardez tout cela, vous prenez conscience de tous ces mois passés avec Dieu, Dieu qui faisait pour vous des mouvements d’amour qui vous consolaient, qui vous montraient que vous n’avez pu avancer qu’avec sa Volonté; vous avez découvert que Dieu prenait soin de vous-mêmes, prenait soin de ceux que vous aimiez : vous avez appris que Dieu est tout dans votre vie.

Oui, je parle dans votre vie; oui, j’agis dans votre vie; ces paroles vous appartiennent; vous savez maintenant que ces paroles sortent de votre intérieur, que je réunis chacun de vous pour ne faire qu’un être en mon Être, car vous n’êtes plus vous, vous êtes moi, le Christ, et je suis votre cœur, je suis l’Église.

Ces paroles sont des paroles qui ont formé votre vie, et je les connais ces paroles parce qu’elles ont fait mes souffrances, parce qu’elles ont fait ma joie; oui, mes enfants, la joie de me donner, de m’offrir, de donner à mon Père ce que vous étiez, ce que vous êtes et ce que vous serez : «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime, il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie à Dieu le Père.»

Vous êtes à mon Père, votre vie est ma Vie, ma Vie est votre vie et tout est à mon Père.

Quelle est donc cette joie que celle de découvrir que vous êtes la joie de mon Père? Lorsqu’il a permis que son Fils bien-aimé vienne sur la terre, porte tous vos péchés, il a connu aussi la joie de votre oui.

Mon Père est le Tout-Puissant, il est l’Éternel : rien n’est inconnu de mon Père, tout est accompli, mes enfants.

Écoutez la voix de votre Dieu d’amour qui vous parle de connaissance, tout est dans la Divine Volonté; je suis l’Alpha et l’Oméga, je suis l’Éternité, tout en moi est mouvement; vous êtes mouvement dans l’éternité et je vous amène là où vous vous n’êtes pas capables, mes enfants, d’aller; je vous amène dans la profondeur de votre intérieur, là où tout est en Dieu, car Dieu connaît ce que vous êtes.

Vous, vous commencez à connaître ce que vous êtes; si vous saviez comme cela est si peu en comparaison avec ce que moi je connais de vous, de vous-mêmes, mes enfants.

«Un Enfant est venu en ce monde, il a pris en lui tous les enfants du monde, ceux qui étaient nés, ceux qui naissaient et ceux qui étaient pour naître : en son Être, tous les êtres étaient présents.

Il fit pour eux un mouvement d’éternité : il les enveloppa de son Être; lui, l’Être de l’Être, prit tous ces êtres pour qu’ils ne soient qu’un seul être afin que le bonheur soit dans son complément : au Ciel, sur la terre.

Tout était dans l’agir de cet Être, et toute création avait connaissance que cet enfant était le Tout et, dans un mouvement d’amour, tout s’accomplissait.

Rien de ce qui était du Ciel et de la terre n’était inconnu de cet Être, et la terre connut une joie; dans un mouvement, la terre rendait grâce à Dieu le Créateur parce qu’elle venait d’accueillir son Dieu.

Elle qui avait connu la perfection venait de rendre hommage à la perfection, car elle savait qu’elle était en présence du Créateur, elle savait que tout était pour redevenir parfait, car elle était du Créateur.

Et le Dieu d’amour présenta à l’Être suprême la terre; il dit à l’Être Suprême : "Ô Être, toi le Parfait, toi le Très-Haut, toi maître de tout voici ce lieu d’amour, lieu fait de ta force. Par toi la terre a connu la perfection et par toi elle connaîtra la perfection, car tu as permis que ton Enfant vienne sur cette terre, et parce que l’Enfant est venu sur cette terre, la terre rend hommage à ta grandeur. Aujourd’hui, Père, un grand mouvement se fait : la terre est témoin de ton Royaume, la terre sait qu’elle sera dans un mouvement qui lui rendra sa perfection."»

Et vous qui entendez ces paroles, vous avez été en moi, vous avez été témoins que Dieu a promis à la terre qu’elle redeviendrait pure.

Enfants de la promesse, vous êtes les élus de Dieu; vous êtes venus en ce monde afin d’habiter cette terre et ce lieu est à mon Père, il n’appartient à aucun humain, il n’appartient qu’à mon Père parce que mon Père est le Créateur, il a fait toute chose.

Aujourd’hui, Dieu vous dit que vous êtes les enfants de la Promesse, ceux qui vont connaître cette terre purifiée par la puissance de Dieu.

Beaucoup d’enfants à l’extérieur de ces murs n’entendent pas ces paroles, beaucoup d’enfants à l’extérieur de ces murs ne veulent pas entendre ces paroles parce qu’ils ne croient pas à la puissance de Dieu, ils croient à ce monde qui habite la terre de Dieu : la terre de Dieu est fidèle à son Créateur et elle sera obéissante à son Créateur.

Tout ce qui est pur demeurera à la surface de la terre : tout ce qui est impur sera dans un mouvement de purification.

Dieu, dans sa puissance, commandera à la terre de s’ouvrir afin de faire disparaître toute impureté, et, par la puissance de Dieu, tout ce qui sera impur disparaîtra : la terre elle-même digérera ce qui est dans l’ordre de Dieu et non pas dans l’ordre humain.

Ce que vous ne pouvez comprendre, il n’en est que de la Volonté de Dieu; vous êtes les enfants de Dieu, les enfants de la Promesse; tout être humain sur la terre ne peut comprendre que ce qu’il est capable de comprendre.

Dieu est le Tout-Puissant, Dieu est le Mouvement de ce que tout vous voyez, et Dieu est le Mouvement de tout ce que vous ne pouvez voir, de tout ce que vous ne pouvez comprendre, car Dieu est l’Éternel, Dieu est au-dessus des humains, Dieu est Dieu.

Petits enfants d’amour, comme votre âme en ce moment est dans la joie; elle se laisse bercer par ces paroles, car elle connaît son Dieu d’amour; l’âme vient de Dieu, elle est nourrie de Dieu, elle n’est pas nourrie de ce que vous, les humains, vous pouvez vous procurer comme nourriture, il n’y a que Dieu qui puisse nourrir l’âme, votre âme.

Voyez-vous, comment pouvez-vous comprendre ce qui vient, puisque vous avez à peine l’intelligence pour comprendre que Dieu nourrit votre âme avec ses grâces, ses grâces d’amour? Ses grâces d’amour, mes enfants, ce sont des mouvements, mouvements de puissance qui sortent de Dieu pour nourrir, nourrir la vie spirituelle, la vie en Dieu.

C’est comme si votre âme était la lumière et qu’elle a besoin de la lumière pour toujours être; sans la Lumière, la lumière n’est pas, car la Lumière est Dieu et votre âme est de Dieu; c’est Dieu qui nourrit l’âme, qui nourrit la vie et Dieu est l’Amour, Dieu est Essence d’amour.

Vous êtes un point de vie dans la vie et la vie est tout ce qui vous entoure; lumière, pénombre, ombre, air, mouvement, couleur, saveur, tout ce qui est et que vous ne pouvez contenir est amour.

Mon amour est partout, vous le respirez, vous le regardez, mais vous ne pouvez pas le contenir, car vous n’êtes pas Dieu.

Dieu est l’Amour et Dieu est le Mouvement; c'est Dieu qui vous prend et qui vous donne l’amour, qui vous enveloppe d’amour, qui vous fait sentir l’amour, qui vous fait vivre l’amour.

Comment vous, pouvez-vous saisir cela avec ce que vous êtes en tant qu’humains? L’âme seule peut saisir, seulement l’âme, car c’est l’âme qui reçoit l’amour, elle est l’amour; elle est ce point, car si elle est, c’est parce que l’Amour a voulu qu’elle soit : elle s’amalgame à l’Amour, elle disparaît dans l’Amour.

La puissance de Dieu ne peut vous apparaître que si Dieu nourrit l’âme de l’Amour; avec votre volonté humaine vous ne pouvez comprendre ces paroles, l’âme, elle, vit ces paroles; voilà pourquoi en cet instant vous pouvez saisir la puissance de Dieu : vous êtes un mouvement d’amour.

Je vous enveloppe, mes enfants, je vous fais sentir l’Amour; vous ne pouvez résister à l’Amour, l’Amour vous amène au plus profond de vous-mêmes.

Laissez couler ces paroles, ne résistez pas à l’Amour, venez; venez petits points d’amour, venez à moi là où votre volonté n’a pas été capable de vous amener, de vous faire entrer en moi.

Je vous nourris de moi; tout en moi n’est que bonheur, que lumière : en moi est la Vie; vous marchez en moi, vous regardez autour de vous et vous voyez que vous êtes vivants, vivants dans ma terre; avant que vous soyez dans votre volonté humaine, vous étiez là, en moi, vous étiez vivants, mes enfants : je veux vous faire goûter à cela.

Comme il est bon d’être dans ce mouvement d’amour, il n’y a que Dieu qui puisse faire cela.

Je vous aime, mes amours.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu nous fait connaître sa Volonté : la Volonté c’est la joie, la Volonté c'est l’amour, la Volonté c’est le Père; lorsqu’on arrive à goûter à la Volonté, on goûte au Père : à sa tendresse, à sa puissance.

Il n’y a que Dieu qui puisse nous amener dans notre intérieur sans qu’on ait peur, sans qu’on ait à se demander : pourquoi, comment, où; on ne se pose pas ces questions parce que : on découvre qu’on est des enfants, des enfants de Dieu, on ne regarde plus notre vie puisqu’on la lui a donnée.

Parce que maintenant on découvre qu’elle est à lui, on découvre que la vie est à Dieu le Père.

N’as-tu pas quitté cette vie humaine parce que cette vie humaine n’a plus maintenant son importance? On s’est attaché à cette vie et pourtant on découvre aujourd’hui que ce n’est qu’une carapace, ce n’est qu’une enveloppe, la vie est intérieure, elle est en nous.

Il n’y a que Dieu qui ait pu nous faire découvrir que nous étions tous ensemble, pareils devant Dieu : tous frères, tous sœurs, et que nous faisions un tout.

Lorsque j’ai entendu la première fois un tout, comment est-ce que ça se faisait que nous soyons un tout en l’Église? Je me voyais, moi, individuellement à l’église, à côté de mes frères et de mes sœurs; maintenant c’est différent, je sais que je suis en chacun de mes frères et de mes sœurs et que (mes frères) et mes sœurs sont en moi, on ne forme qu’un seul tout, on ne forme que l’Église : une Église.

Jésus nous a parlé lorsqu’il est venu sur la terre de son Église : une Église; notre Pape nous a parlé : une Église; eh bien, c’est nous, c’est nous l’Église : un tout en l’Église.

On commence à comprendre les enseignements de Jésus et si on les comprend, c’est parce que le Saint-Esprit nous les fait comprendre.

On a parlé de la Grande Pentecôte; on a attendu longtemps, hein? "Quand va être la Grande Pentecôte?" Ça, c’est notre volonté humaine qui a posé cette question : "Quand va-t-on vivre la Pentecôte, la Grande Pentecôte tant annoncée?" Eh bien, elle est là, nous la vivons : nous y sommes plongés.

Dieu est un Dieu de douceur, est un Dieu de sagesse; il est beaucoup plus sage que nous tous puisqu’il est la Sagesse et que nous, nous n’avons pas la sagesse.

Nous avons formé des plans, nous avons formé avec notre petite tête notre propre pentecôte; nous avons cru que cela était quelque chose de grandiose mais, au-dessus de nos têtes, qui était pour nous apparaître.

Mais tout est intérieur; notre vie, n’est-elle pas à l’intérieur de nous-mêmes? Nous regardons tout ce qui est avec nos yeux humains et nous, nous voyons que c’est grand, que c’est immense, alors que Dieu ne cesse de nous démontrer que notre vie, c’est comme un tout petit point à l’intérieur de nous et que nous sommes dans l’univers, dans l’éternité, dans l’immensité; voyez-vous que nous, nous comprenons à peine? Dieu nous parle avec sagesse.

Si, en un instant, on vivait la Grande Pentecôte à l’extérieur, on disparaîtrait : on serait pulvérisé; on serait incapable de regarder, nos oreilles seraient dans des douleurs terribles, nos membres ne pourraient résister à tant de puissance; alors Dieu, dans son amour, dans sa sagesse, a tout mis à l’intérieur de nous, là où est notre force, là où est notre âme : la vie.

Lorsque Jésus est venu sur la terre, il nous a enseigné, il nous a donné des paroles et ces paroles ont pénétré à l’intérieur; lorsque Jésus est venu sur la terre, il a fait des miracles et ces miracles ont pénétré notre vie, notre vie spirituelle : ils ont nourri notre vie intérieure.

Alors, Dieu dit : «Enfants d’amour, je vais vous parler de la Grande Pentecôte»; mais, avant, nous allons prendre un quinze minutes de repos.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L’Amour vous fait reconnaître comme étant les uns pour les autres un fruit d’amour; lorsqu’il parle ainsi, c’est parce qu’il veut nous faire comprendre l’importance que nous sommes pour les autres.

Lorsque nous regardons notre frère, lorsque nous regardons notre sœur et que nous trouvons en eux une paix, eh bien, cette paix se fait sentir en nous-mêmes : ils nous nourrissent; ils sont pour nous des joies dans notre vie pour qu’on puisse découvrir qu’en eux il y a de la paix.

Dieu est venu lui-même nous parler en notre cœur pour nous rappeler qui nous étions, d’où nous venions : c’est par la puissance du Saint-Esprit que nous avons pu comprendre l’importance de ce que nous sommes les uns pour les autres; Dieu nous rappelle ses mouvements d’amour.

Lorsqu’il était sur la terre avec ses apôtres, il a appris à ses apôtres à s’apprécier les uns avec les autres; ce n’était pas aussi facile que cela au commencement, ils avaient chacun leur caractère.

Lorsque le Saint-Esprit est venu, ces mêmes apôtres se regardaient différemment; ils se sont réunis, ils ont été une force dans l’Église : les uns et les autres se donnaient pour que chacun puisse profiter de l’autre; on commence à peine à se regarder, nous, ainsi; on commence à peine à se découvrir comme étant importants pour notre frère et notre sœur.

Jésus nous parle dans l’Église : il nous parle que lorsque nous faisons un mouvement dans notre vie, dans notre quotidien, et que ce mouvement est un mouvement d’amour, tout le monde s’en ressent; ce sont des actes qui nous amènent à réfléchir sur ce que nous faisons; maintenant, lorsqu’on regarde cela, on le regarde avec notre amour : on n’a plus peur, on avance, on avance dans l’Église Nouvelle.

Lorsqu’on a parlé tantôt de la Grande Pentecôte, on parle d’un mouvement d’amour où tous nous allons nous reconnaître unis les uns et les autres; tous nous allons nous reconnaître ne faisant qu’un; tous nous allons nous reconnaître comme des enfants de Dieu, égaux.

Tous nous allons nous reconnaître comme des êtres particuliers à nous-mêmes, avec les dons du Saint-Esprit, mais pour les autres : nous nous complétons, nous ne faisons qu’un seul être : c’est le Christ; nous vivons en ce moment même un mouvement de rassemblement.

Nous, avec notre volonté humaine, nous avons vécu avec notre caractère, notre tempérament, afin d’essayer de trouver un petit bonheur sur la terre : des petites joies quotidiennes.

Maintenant, c’est différent; par la puissance du Saint-Esprit, nous savons que nous formons un tout dans l’Église et que si nous avons notre caractère, c’est parce que c'est Dieu qui l’a voulu.

Si nous avons notre propre tempérament, c’est que Dieu le nourrit des dons du Saint-Esprit pour les autres, pour donner; nous sommes faits pour donner; comme Jésus est venu sur la terre pour donner, nous aussi nous sommes venus sur la terre pour donner; nous faisons la Vie de Jésus sur la terre avec ce que nous sommes; voyez-vous, nous commençons à vivre, nous commençons à vivre en l’Église.

Ce qui nous apparaissait comme quelque chose d’extraordinaire devenait, avec notre volonté humaine, quelque chose de sensationnaliste; mais lorsque nous regardons cela avec notre vie spirituelle, c’est différent : tout devient simple, tout devient lumineux, tout n’est que tendresse, qu’amour, parce que ces mouvements-là ne viennent pas de nous, viennent de Dieu, viennent de la puissance de Dieu : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit.

Il prend ce que nous sommes et il nous le montre : il nous montre ce que nous devons être en Dieu; tout prend une tournure différente, c’est comme un grand puzzle : tous les morceaux se mettent en place et c’est simple, ce n’est pas compliqué.

Lorsque nous avons lu la Bible, les enseignements de Jésus, nous avons lu avec notre volonté humaine; combien d’entre nous, nous avons trouvé cela compliqué? Maintenant, c’est différent parce que nous laissons couler le Saint-Esprit en nous, et lorsque nous laissons couler le Saint-Esprit en nous, lui, il prend ce que nous sommes, et il nous fait entendre et il nous fait voir les paroles de Jésus.

Là, on commence à vivre les enseignements de Jésus; on ne commence plus à les lire, mais à les vivre, et là encore on voit, on comprend : tout est facile, ça prend une tournure différente; les enseignements de Jésus, c’est comme si on se laissait plonger dans les Évangiles.

Aujourd’hui, on est assis, et lorsqu’on entend le prêtre, on a l’impression : “Mais il parle pour nous, c’est notre temps, c’est ce qu’on est en train de vivre”, c’est parce qu’on est plongé à l’intérieur de l’Évangile, on est en train de la vivre l’Évangile.

Tout semble vrai maintenant, c’est parce que nous sommes lumière, nous pénétrons la lumière; c’est le Saint-Esprit qui nous fait pénétrer la lumière; c’est ça la Grande Pentecôte : nous voyons et nous entendons.

Nous sommes prêts maintenant à renoncer à nos superflus; nous sommes prêts maintenant à renoncer à notre vie, une vie qui était faite de matériel, une vie qui était calculée, une vie qui n’était faite que du passé ou du futur; maintenant on vit au présent, en Dieu, enveloppés du Saint-Esprit pour Dieu le Père; nous nous laissons guider par Maman Marie.

Nous savons que nous avançons maintenant tous ensemble; nous savons qu’avant de nous coucher, maintenant, nous sommes en l’Église et que notre prière fait partie de toutes les prières, que notre prière porte des fruits; nous savons que notre journée a été une journée dans l’Église.

Souvenez-vous que les apôtres se sont rassemblés, ils ont formé une seule communauté; ils prenaient tous leurs biens et les mettaient en commun et personne ne manquait de rien; maintenant la Nouvelle Pentecôte nous apprend que nous mettons notre vie dans la vie de tous nos frères et de nos sœurs : nous sommes tous ensemble; nos prières, ce sont leurs prières; leurs prières, ce sont nos prières; leurs joies, ce sont nos joies; leurs peines, (ce sont) nos peines; même cela nous sommes prêts à le vivre.

Combien d’entre nous, maintenant, nous avons des souffrances et nous comprenons maintenant que nous portons les autres, parce que ces souffrances-là nous apparaissent une journée et après elles disparaissent.

Nous venons de comprendre que nous venons de vivre l’Église : on supporte les autres et nous, nous le consentons parce que c’est la grâce de Dieu qui le fait, c’est par la puissance du Saint-Esprit : nous vivons la vie de Jésus, nous sommes l’Église; voyez-vous que ce n’est pas ce que nous pensions?

Nous commençons à comprendre que les messages que nous avons reçus, ce sont des messages qui nous viennent du Ciel et que c’est seulement le Ciel qui va nous dévoiler le contenu de ces messages, la valeur de ces messages, l’impact de ces messages : tout est pour nous, pour l’éternité.

Nous devons maintenant comprendre que notre volonté humaine ne peut pas saisir ce qui vient du Ciel, c’est impossible; le Saint-Esprit est le seul qui peut nous faire comprendre ce que nous lisons parce que tout doit pénétrer à l’intérieur de nous avant.

Lorsque nous lisons un message, il doit pénétrer notre vie, pas demeurer à l’extérieur; notre volonté humaine ne peut pas comprendre ce qui vient du Ciel, il n’y a seulement que notre vie intérieure qui puisse le faire; voilà pourquoi cela doit pénétrer à l’intérieur de nous, et nous devons laisser faire le Saint-Esprit afin que nous puissions vivre les messages : nous laisser couler en le Saint-Esprit.

Une phrase va nous apparaître différemment; une simple phrase va devenir pour nous des jours, des mois, des années; nous ne pouvons pas comprendre cela, pas encore.

Mais tranquillement, notre intérieur commence à saisir qu’il y a quelque chose de puissant dans cette phrase, mais quoi? Qu’est- ce que je viens de lire? Il y a quelque chose à l’intérieur qui me dit que c’est plus que cela, ça nous amène plus loin que ça; mais qu’est-ce que je ne comprends pas encore?

Voilà ce que le Saint–Esprit est en train de nous expliquer : nous sommes en train de pénétrer notre vie; nous sommes en train d’entrer en nous, de saisir la puissance de ce qui s’est fait connaître à nous.

Alors Dieu dit, à ce moment même : «Mes enfants, je vais vous faire vivre votre vie, je vais vous faire comprendre ce que vous avez lu.

Beaucoup d’entre vous, (vous) avez lu et (vous) avez frissonné, beaucoup d’entre vous, (vous) avez lu et (vous) avez dit : “Mais qu’est-ce que cela veut dire? Quand est-ce que cela va arriver? Pourquoi est-ce que cela n’est pas commencé? Quand est-ce que cela va s’arrêter? Pourquoi avons-nous fait cela?”

Voyez-vous, toutes ces questions, c’est un réveil à vous-mêmes; vous commencez à réaliser que vous ne connaissez pas grand-chose, mes enfants.

Laissez le Saint-Esprit vous prendre, il va vous faire découvrir votre vie et vous allez apprendre à aller beaucoup plus loin en vous : vous allez découvrir l’Église, mes enfants; ce que vous ne pouvez saisir en ce moment même, laissez cela à Dieu; au moment où le Saint-Esprit vous le fera découvrir, vous comprendrez : vous êtes à l’école, à l’école de l’Amour.

Lorsqu’on vous montre un programme, mes enfants, on vous fait lire les premières lignes, on vous dit qu’il y a telle ou telle chose à apprendre : vous devez être attentifs à cela; c’est ainsi que vous êtes en ce moment; vous êtes à l’école de l’Amour : l’école vous a pris pour que vous soyez un bon élève.

Il faut laisser toute la place à Dieu, et les pas que vous ferez vous feront avancer au rythme de Dieu avec ce que vous êtes; souvenez-vous que je vous ai dit : “Je vais vous transformer, pas à la vitesse de vos jets, mais au rythme de votre vie”; Dieu seul connaît votre vie, vous, vous ne la connaissez pas; vous risquez de vous faire mal, et Dieu ne veut plus que vous ayez mal.»

Alors, Dieu nous montre que nous avons beaucoup à apprendre encore, mais maintenant que nous avons franchi les premiers pas, nous pouvons accepter de continuer, ça prendra le temps que ça voudra; ce n’est pas à nous, c’est le temps de Dieu, ce n’est pas notre temps.

Puisque nous avons l’éternité, qu’avons-nous à nous presser? Oui, c’est vrai que nous avons hâte que nos enfants reviennent à Dieu; nous voyons nos enfants, nos adolescents qui souffrent et qui nous font souffrir; nous avons peur qu’ils se perdent; ça, c’est notre volonté humaine.

Il s’est passé un mouvement dans ma vie cette semaine : un être cher est décédé d’un accident; sa vie était très mouvementée; alors, aujourd’hui, à la communion, Jésus m’a dit : «Je veux que tu me suives et reste avec moi»; alors, j’ai dit oui et j’ai attendu.

Alors, un instant, Jésus s’est arrêté et il a dit : «Va maintenant et continue»; alors, j’ai continué et tout d’un coup tout est devenu noir, très noir, et j’ai avancé; il y avait une personne qui était dans la noirceur et elle souffrait.

Cette personne était l’être cher qui était décédé et il a dit : “Je souffre beaucoup, beaucoup, mais je souffre avec de la joie”; alors, il a dit : “Prie, offre les jours que tu vas vivre.” – Il parlait de ces journées que j’étais pour passer ici. – Il a dit : “Offre-les à Dieu pour moi, Dieu veut que je te le demande.” J'ai dit : "Oui".

Alors, je suis revenue à moi et Jésus m’a dit : «Viens maintenant»; là, je me suis vue dans les mains du Père.

Cet être qui est décédé était dans la souffrance terrible sur la terre, dans une très grande souffrance; ce qu’il a fait, pour nous, nous semble très dur (pour) notre coeur; quelquefois, quand on regarde nos adolescents, quand ils vieillissent, on voit leur vie, on crie : “Seigneur, fais quelque chose, viens le toucher, il faut le sauver, il faut que tu fasses quelque chose pour lui, j’ai peur”; eh bien, c’est nous, notre volonté humaine, qui avons peur; mais son âme, l’âme de cette personne, de nos êtres chers, eh bien, elle, elle reçoit des grâces : il faut avoir confiance en nos prières, il faut avoir confiance en Dieu.

On n’a pas confiance en Dieu et Dieu, aujourd’hui, a permis que je voie cette personne au purgatoire; elle est sauvée, cette âme va connaître l’éternité; alors, il faut continuer, hein?

Il faut continuer à faire ce que Dieu attend de nous : nous donner, avancer, faire des pas, avoir confiance en Dieu, en l’Église.

Nous voulons la Terre Nouvelle; nous savons maintenant que c’est Jésus la Terre Nouvelle; oui, il nous a parlé tantôt que la terre va connaître un mouvement de purification, elle redeviendra pure; mais lorsque nous voyons cela avec notre volonté humaine, là nous commençons à voir des mouvements dans notre tête, mais laissons cela à Dieu; nous ne savons pas comment cela se fera, Dieu seul le sait.

Lorsqu’il nous parle de mouvements, ce sont des mouvements par la puissance de Dieu, pas par la puissance humaine; la terre se laissera purifier par Dieu, et nous, nous devrons vivre cela; nous devrons accepter tout ce qui va se passer, de la manière que Dieu le veut, au moment que Dieu le veut : nous vivons des mouvements d’amour, des mouvements de purification.

Combien d’entre nous maintenant connaissons que nous nous laissons purifier en notre chair? Chacun de nous ici présent, nous nous laissons purifier en notre chair et c’est différent pour les uns et pour les autres, et pourtant Dieu fait le même mouvement pour chacun de nous.

Lorsqu’il purifie les paroles, il fait en nous un mouvement de purification : il prend les paroles et il projette sa puissance à l’intérieur de nous comme un feu qui purifie tout, et lorsque cela se fait, nous ressentons une paix.

La douleur était avant : lorsque nous avons ressenti les paroles, lorsque nous avons écouté ce qui venait à l’intérieur de nous, nous nous sommes affolés : "Qu’est-ce qui se passe? Mais voyons donc, je ne suis pas comme cela d’habitude, pourquoi est-ce que ça me revient tout le temps? C’est dérangeant"; maintenant, nous savons que lorsque nous entendons cela, nous donnons tout de suite à Dieu ces paroles et Jésus les prend; et Jésus, avec son feu d’amour, nous purifie.

D’autres viennent et d’autres, et plus que d’autres reviennent, là nous ne paniquons plus, nous les donnons; nous continuons à donner, puis à donner et à donner : c’est que notre purification avance; nous vivons cela avec ce que nous sommes, c’est différent pour un et c’est différent pour les autres.

C’est la même chose en ce qui concerne la Terre Nouvelle; à l’intérieur de nous, Jésus est : Jésus est la Présence, Jésus est la Pureté, la Lumière, la Douceur, la Tendresse, la Patience, la Tolérance, l’Amabilité, la Charité, la Bonté.

Jésus est tout; alors, lorsque nous vivons à l’intérieur de nous, nous pénétrons la Vie de Jésus; alors, nous commençons à voir avec les yeux de Dieu ce que nous sommes, ce que les autres ont, et la bonté qui est en nous commence à prendre un aspect nouveau : nous sommes bons maintenant pour nous-mêmes, pour notre prochain, pour l’Église, pour Dieu; nous sommes bons pour la Trinité; nous sommes bons pour Marie; et plus nous sommes ainsi, plus la bonté a une saveur : une saveur différente pour un et une saveur différente pour les autres.

La bonté pour un semble quelque chose qui vient d’une personne, d’un autre vient de ce qu’il a reçu ou de ce qu’il va donner : son temps; ce n’est pas le matériel, c’est lui-même, mais il se voit à travers ce qu’il va donner; c’est parce que Dieu prend notre vie et la vit, alors notre bonté devient la bonté de Jésus : nous vivons cela sur la terre au présent; voyez-vous, la Terre Nouvelle, c’est ce que nous sommes, nous.

Lorsqu’Adam a été créé, il vivait sur la terre, il était lui-même, il était bon; il regardait tout ce que Dieu avait créé et tout lui apparaissait bon : la fleur était bonne à regarder, prendre l’eau devenait un geste de bonté envers lui-même, et lorsqu’il voyait l’eau couler et que les plantes en profitaient, il trouvait cela bon parce qu’il trouvait que lui-même était en harmonie avec ce qu’il venait de découvrir : il associait ce qu’il voyait avec ce que lui il était.

Si Dieu avait permis que l’eau coule pour nourrir les plantes, c’était pour lui aussi; voyez-vous, il vivait la bonté à partir de ce qu’il était, lui, sur la terre; c’est ce que nous sommes en train de faire, c’est nous avant la terre : Dieu va purifier ce que nous sommes avant la terre.

Alors, la bonté de ce que nous sommes est celle de Dieu, celle de Jésus; nous vivons la Vie de Jésus en nous et Jésus vit notre vie; tranquillement, cela va s’amplifier; regardez, maintenant, nous avons nos enfants autour de nous, nous voyons qu’ils font des gestes impurs et pourtant, nous les donnons à Jésus : c’est l’amour.

Nous essayons de regarder avec les yeux de Dieu ce qu’il fait; on est porté à moins se mettre en colère, à moins paniquer, d’avoir confiance en Jésus.

Avoir confiance en Jésus, c’est avoir confiance en Dieu le Père, en Dieu le Saint-Esprit; cela devient différent et pourtant nous n’avons rien fait; c’est par la puissance du Saint-Esprit que tout cela s’est fait : nous avons pénétré la Vie de Jésus en nous; c’est lui qui nous a amenés à l’intérieur de nous, nous vivons en Jésus.

Jésus est la Terre Nouvelle puisqu’il est nous et que nous, nous sommes lui; nous vivons sur la terre en Jésus; Jésus, tranquillement, est en train de nous montrer ce que nous attendions : c’est notre vie en lui, mourir en Jésus.

Il l’avait annoncé à ses apôtres, saint Paul le criait : “Vivre en le Christ, c’est ne plus vivre, c’est être lui”;

eh bien, c’est ce que nous, en ce moment même, nous sommes en train de vivre; nous sommes en train de renaître en la Terre Nouvelle, en Jésus, et cela se fait d’une façon que nous, les humains, nous n’aurions pu concevoir.

Qui aurait pu comprendre cela, il y a quelques années? Oh! pas si longtemps que ça, nous avons seulement qu’à penser qu’il y a un an, on le savait pas; Jésus dans les messages parle : «Je suis la Terre Nouvelle», il l’a annoncé à partir du livre II : «C’est moi, la Terre Nouvelle.»; oui, c’est vrai, mais nous n’avons pas compris qu’est-ce qu’il voulait dire!

Il y en a qui ont même été déçus : “Ah! non, c’est pas ça, moi qui m’attendais à autre chose!” C’est parce qu’on a beaucoup souffert dans notre vie, hein? Et ce sont nos souffrances qui ont crié : “Ah! non, c’est pas ça, c’est pas nous, c’est pas notre vie spirituelle!”

Maintenant, voyez-vous que notre volonté humaine a perdu de la place? C’est notre vie spirituelle maintenant, qui est en avant de nous, qui commence à se laisser prendre par le mouvement du Saint-Esprit, et nous le faisons tous ensemble.

Ce que nous apprenons en ce moment même, eh bien, c’est pour toute l’Église; ce que nous ressentons en ce moment, c’est de la joie, mais c’est pour toute l’Église.

Elle en a besoin, vous savez; elle souffre beaucoup l’Église; mais les premières heures de l’enfantement sont très souffrantes; mais, entre les douleurs, il y a toujours des moments où on apprend à respirer, et lorsqu’on apprend qu’on avance, que bientôt on va être délivrés, on a de l’espoir que la douleur va s’arrêter.

Oui, l’Église va bientôt connaître la délivrance; elle ne souffrira plus, mais le temps que cela va durer, personne ne le sait.

Qui ici, qui a accouché, peut dire : “Ça va s’arrêter, je sais; dans une minute, il va sortir le bébé"? Personne, ça peut durer une heure, vingt-quatre heures, quarante-huit heures? Personne ne le sait.

Alors nous devons aussi être ainsi, nous devons vivre le présent, et croyez-moi que (celles) qui accouchent et qui demandent de l’aide de Maman Marie, c’est beaucoup plus facile.

Nous devons toujours nous tenir dans le Cœur de Marie, le Cœur de la Mère de Dieu; Marie a été choisie avant que chacun de nous, nous soyons choisis : elle a été la première humaine à être choisie, avant Adam et Ève.

Nous ne parlons pas de Jésus, le Fils de Dieu, nous parlons d’une personne humaine et c’est Marie, la première de toutes, parce qu’elle devait être la Mère du Fils de Dieu le Père lorsqu’il viendrait sur la terre; alors, la Sainte Vierge est pour nous un refuge, une force; lorsque nous prions Marie, nous savons qu’elle est là à nous écouter.

La Mère de Dieu sera un point d’attache très fort pour ce que nous, nous allons vivre encore; elle nous a beaucoup soutenus : depuis plusieurs années la Sainte Vierge nous soutient.

Elle est apparue, il y a plusieurs années, à plusieurs personnes et aujourd’hui encore elle apparaît, et elle va encore apparaître jusqu’au moment où Dieu le Père décidera, et lorsqu’elle arrêtera d’apparaître, elle laissera la place à son Fils.

Car nous verrons le Fils de Dieu à l’intérieur de nous, pas à l’extérieur, là où est notre vie : là, à l’intérieur de nous, nous verrons Jésus, nous verrons la Lumière.

Comment nous allons le voir? Cela on peut même pas se l’imaginer tant cela sera – oui, là on peut le dire – grandiose.

Dieu nous fait comprendre que c'est tranquillement qu’il nous fait avancer, Dieu nous fait saisir l’importance de ce que nous vivons présentement; c’est très important ce que nous faisons : nous consentons à être entre les mains du Saint-Esprit pour l’Église, pour l’Église entière : nous sommes ses petits enfants.

Lorsque notre cœur bat, il bat dans le cœur de l’Église pour chacun de nous, pour les autres; nous sommes donation de nous-mêmes; ces paroles, il a fallu qu’il nous nourrisse avant pour qu’on puisse être ce que nous sommes, car nous sommes ces paroles.

En ce moment même, ce que nous entendons, c’est ce que nous sommes à l’intérieur de nous, pour les autres, pour nous autres aussi, parce que ça nous amène encore plus loin, plus profondément à l’intérieur de nous, afin que nous puissions encore et encore donner.

Dieu seul connaît le moment que ces rencontres se termineront, mais en attendant, nous, nous nous laissons prendre par la puissance du Saint-Esprit afin d’être des instruments d’amour.

Voyez-vous, lorsqu’il a dit : «Tu t’appelleras la Fille du Oui à Jésus», il disait en même temps que chacun de nous on était pour être appelé les filles du oui à Jésus, les fils du oui à Jésus : nous sommes tous à lui, nous sommes tous des instruments d’amour.

Je ne pourrais être ici en avant sans que vous, vous soyez en avant; nous nous donnons les uns et les autres pour ne former qu’un seul cœur : cœur de l’Église.

Voyez-vous ce que Dieu avait préparé pour nous? Nous, on ne le savait pas, hein? Eh bien, votre silence en ce moment même est mon silence; je n’entends pas ma volonté humaine, Dieu l’a permis ainsi.

Ces paroles, ce sont nos paroles à chacun de nous; (elles) se forment par la puissance du Saint-Esprit pour former les paroles de l’Église.

Ces paroles, ce sont les paroles de l’Église, une Église qui, au commencement, souffrait; une Église qui, à cause de la volonté humaine, a commis beaucoup d’erreurs, a commis des péchés; oui, l’Église a commis des péchés, puisque nous sommes l’Église; nous sommes des enfants qui (ont) commis des péchés véniels, des péchés mortels, même des sacrilèges.

Nous sommes l’Église : Jésus a purifié l’Église par son Précieux Sang; alors, les paroles étaient souffrantes, mais parce que nous gardions le silence, elles étaient vérité et elles étaient purifiantes; en même temps, on se laissait purifier; à l’instant où nous avons consenti à donner notre oui, nous avons commencé à nous laisser purifier.

Eh bien, depuis 2001, nous nous laissons purifier par la puissance de Dieu, et pas seulement nous puisque nous portons tous nos frères et nos sœurs du monde entier; eux aussi se laissent purifier par la puissance de Dieu, par l’amour de Dieu, par le feu de l’amour : nous sommes ce mouvement.

Alors Dieu dit : «Parce que vous êtes mes enfants, parce que vous êtes le mouvement de l’Église, parce que vous avez consenti à vous donner pour vos frères et vos sœurs, Dieu a fait de vous des instruments.

Avant même que vous prononciez votre oui, Dieu connaissait tous ceux qui étaient pour venir à ces rencontres; pas un seul n’a pas été connu de moi, votre Dieu.

Je suis l’Être d’amour, je vous ai tous pris en moi; j’ai connu vos non à l’Amour et j’ai connu votre oui à l’Amour; à l’instant où vous avez prononcé votre oui, votre oui devenait un oui d’amour; il a fait naître en vous d’autres oui et d’autres oui vont encore naître, mes enfants, car vous n’êtes plus de ce monde, vous êtes à moi.

Vous êtes dans mon monde d’amour, celui que j’ai créé pour vous; lorsque je suis venu, j’ai pris tout en moi, tout mouvement et je l’ai vécu; je suis votre monde, tout ce que vous êtes est en moi, tout ce que vous serez est moi; mes enfants, continuez à suivre les pas du Christ, en mes pas, et je vais vous faire connaître d’autres mouvements.

Pour ce soir, mes enfants, cela suffit.