Rencontre avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-12-14  

 

♪♪♪       Christ est Roi, Christ est Roi

            Christ est Roi des rois.

 

            "Oui, Dieu tu es Roi, oui nous nous inclinons devant toi.
            Tu viens chercher chacun de nous pour nous apprendre à t’aimer.

            Tu as parlé et nous avons écouté.

            Aujourd’hui, ô Dieu d’amour, tu viens chercher certains de tes enfants pour qu’ils aillent plus loin.

            Roi des rois, nous voici." 

 

Dieu le Père : Un jour, des enfants ont marché sur la terre. Ils criaient, ils criaient : "Ô Roi, entends-tu le battement de notre cœur? Il bat à l’unisson, il bat au rythme des enfants qui ont faim de Dieu, qui ont soif de sa Parole".

Ces enfants marchaient, ces enfants espéraient : ils voulaient vivre la promesse faite aux pères d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, ils voulaient vivre la Parole de Celui qui était venu : le Messie, le Sauveur, Celui qui était mort sur la Croix par amour pour eux. Ces enfants marchaient et marchaient et marchaient, et leur cœur se gonflait d’amour devant ce qu’ils entendaient et ce qu’ils voyaient. Ils comprenaient qu’ils étaient en Jésus, en Celui qui avait parlé de Dieu le Père; ils comprenaient qu’ils étaient sur une terre d’amour, une terre remplie de la richesse de Dieu; ils comprenaient que cette richesse était là, prête à être accueillie par eux.

Ces enfants croyaient, ces enfants espéraient un monde d’amour, un monde nouveau. Ils étaient le monde d’amour : ils vivaient dans une terre d’amour qui ne demandait qu’à se laisser voir, qu’à se laisser entendre, car la terre accompagnait leurs pas. La terre brûlait d’amour pour le Créateur; les montagnes s’élevaient vers le Ciel pour réclamer leur hauteur; les arbres étendaient leur bras vers le ciel et ils disaient au Créateur : 'nous sommes de toi'; l’eau coulait toujours et toujours, et chaque goutte s’unissait pour montrer à leur Créateur combien elles étaient reconnaissantes d’avoir été la nourriture : elles rendaient grâce à Dieu pour l’espérance de la pureté.

Les êtres dans le ciel étaient là à voltiger accompagnant les pas de ces enfants, démontrant qu’ils étaient toujours eux aussi devant leur Créateur. Tous les poissons entendaient cet écho qui venait à eux, ils savaient que les enfants de Dieu marchaient sur la terre dans une grande espérance et eux avançaient au rythme de cet écho. Les animaux écoutaient, car la terre vibrait, ils savaient : ils savaient que Dieu faisait avancer ses enfants : eux reconnaissaient la puissance de Dieu, du Créateur, de Celui qui est de toute éternité. Tous les animaux rampants étaient là aux aguets, au son des cris des enfants, car eux aussi savaient qu’ils devaient craindre la puissance de Dieu, car un Dieu avait fait d’eux des êtres rampants.

Tous étaient là devant ce temps, ce temps qui faisait d’eux des enfants d’espérance, de joie, de reconnaissance. Ces enfants étaient les enfants de la Promesse, ces enfants étaient les enfants de la foi, car ils pouvaient crier vers leur Dieu : "Je crois, je suis ce que toi tu veux", car ils ne faisaient plus qu’un : ils étaient l’enfant de la crèche entre les mains de Celui qui EST.

À un moment, il y eut le tonnerre, il y eut les éclairs, une eau descendit sur eux : ils étaient inondés par cette pluie. Mais que de joie ils ressentaient, comme ils étaient heureux, car ce qu’ils vivaient avait été préparé par Dieu. Ils louaient Dieu et ils avançaient, car l’eau ne les empêchait pas d’avancer, car ils savaient que cette eau était pour nettoyer. C’était la Volonté de Dieu.

Un vent se mit à souffler et le vent fit gonfler les eaux. Eux ont vu des vagues monter et monter. Ils applaudissaient devant la splendeur de ce qu’ils voyaient, car tout s’accomplissait. Ils étaient dans la joie, ils ne craignaient rien pour leur vie, car leur vie était entre les mains de Dieu, ils étaient maintenant la grâce de Dieu : ils se laissaient nourrir. L’amour était en eux, un amour si fort qu’on pouvait entendre le battement de l’enfant qui se présente à Dieu : l’unité, l’amour inconditionnel. Ils se regardaient entre eux : une force sortait d’eux. Ils étaient les enfants de Dieu, ceux qui étaient écrits dans le Livre de la Vie.

Sous leurs pieds, la terre se mit à bouger. Ils n’ont point eu peur, car ils étaient remplis de la grâce de Dieu. Rien ne pouvait ébranler leur foi, car leur foi avait été bâtie sur une terre solide où rien ne fut asséché. Ils avaient la foi, ils savaient : ils savaient que tout était pour eux des moments d’amour.

Leur regard se fixa sur l’horizon. Ce qu’ils voyaient, c’était la débâcle, car on n’avait pas écouté : on avait refusé; eux ensemble formaient une force, alors que ce qu’ils voyaient était désuni : on avait refusé l’amour. Mais ce qu’ils ressentaient, c’était la force de Dieu : "Ta Volonté, ô Dieu tout-puissant, que ta Volonté". Tous acceptaient la Volonté de Dieu et la paix régnait sur eux. La joie ne s’éteignait pas en leur cœur, elle jaillissait toujours et toujours comme un torrent qui vient frapper chacun d’eux pour leur faire écouter leur cœur : l’amour était en leur présence. Tout était là pour eux; ce qu’ils voyaient, ils le présentaient à Dieu. Voici ce qui a été présenté aux hommes de peu de foi.

Hosanna au plus haut des cieux et paix sur les hommes de bonne volonté : la Volonté de Dieu, la Volonté de l’Amour, car seule la Volonté de Dieu contient tout. Ils étaient dans cette Volonté, ils étaient là à avancer toujours et toujours vers la Lumière. Un spectacle était devant eux : un spectacle de vérité pour eux. Ce spectacle témoignait de la force de Dieu, de la puissance infinie de Celui qui EST. Rien ne pouvait arrêter cela. Ce qu’ils ressentaient en eux, c’est l’accomplissement. Ils s’accomplissaient comme Dieu le voulait. Ils ont avancé encore et encore, car le temps de l’amour était avec eux.

Tous ceux qui écoutent comprennent, tous ceux qui sont dans la Lumière voient. Oracle de Celui qui EST.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chacun de nous sommes en marche et vous l’avez tous compris. Nous vivons ce temps. Ne l’attendez pas, vous le vivez : nous le vivons. Gardons-nous dans la paix. Cette paix fleurit en nous au présent. Ne marchez pas dans le passé, vous n’y trouveriez pas votre paix : elle est au présent. N’allez pas au-devant, car au-devant, vous ne savez pas ce qui est, car on ne peut voir et entendre qu’au présent. Vivons sur notre terre d’amour, vivons dans notre monde d’amour.

Nous sommes les pierres de la Nouvelle Église, car maintenant nous voyons et nous comprenons. Nous sommes ensemble avec tous les enfants de la terre qui portent la même espérance que nous, qui ont la même foi que nous. Nous sommes les pierres qui forment l’Église renouvelée et c’est Dieu qui est le Maçon, ce n’est pas nous. Alors, n’ayons pas peur comment sera l’Église quand elle sera terminée, le Maçon, lui, le sait, c’est Jésus. Tout est déjà accompli. Mais il nous donne une grâce : c’est de voir son chef-d’œuvre. Voilà ce qu’est voir. Nous voyons l’agir de Dieu. Écoutons le cœur de l’Église qui est en train de renaître et cela ne peut se faire que si nous avons la grâce : par la puissance du Saint-Esprit, nous pouvons comprendre. Alors, nous sommes les témoins de ce temps d’amour.

Nous vivons les derniers temps. Nous ne vivons pas le dernier jugement où les morts ressusciteront, nous ne sommes pas encore rendus là, mais là où Dieu veut que nous soyons : nous le sommes. La terre : la terre se renouvelle en ce moment. Regardez vos pieds et sentez la terre. N’êtes-vous pas bien en ce moment?

 

Salle : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Eh bien, vous êtes sur la terre. Jésus est venu et il a dit à ses apôtres : «Je vous annonce le Royaume de mon Père». Il ne s’est pas trompé, Jésus. Jésus, c’est la Terre Nouvelle. Jésus, c’est le Royaume de son Père. Nous marchons en Jésus, avec Jésus, pour la plus grande Gloire de Dieu le Père.

Nous avons une terre et nous n’en aurons pas une deuxième, il nous l’a dit à maintes reprises, et encore, nous l’avons entendu tantôt. Ce que nous avons entendu n’a pu se faire que par sa Volonté. Alors, tout s’accomplit. Souvenons-nous de ce qu’il a dit : «Les glas» : bien, les glas pour ceux qui ne sont pas dans le oui à l’Amour, mais nous, nous sommes dans le oui à l’Amour. Alors, nous allons continuer sans crainte, car il n’y a que Dieu que nous devons craindre et craindre Dieu, c’est ne vouloir que lui plaire : "Donne-moi les grâces afin que je fasse ta Volonté, que je ne te déplaise pas." Alors, oui, toutes ces pluies, tous ces amas de neige qui vont tomber, eh bien, lorsqu’on prend cela avec la grâce de Dieu, ça ne nous atteint pas. On regarde cela et on loue Dieu : "Je te loue, Seigneur, pour cette abondance." Si cela ne tombe pas au bon endroit :"Je te loue, Seigneur, parce que ce que tu me donnes, eh bien, tu passes par moi pour le donner aux autres, et lorsque ça arrive là où ils en ont besoin, ça tombe en grâces."

Que pouvons-nous comprendre des desseins d’amour de Dieu? Nous ne sommes pas Dieu, alors nous ne pouvons pas les comprendre. Nous n’avons qu’à les vivre, par contre, au présent, et c’est ce qu’il nous demande. Cessons d’avoir peur. On parle beaucoup de catastrophes, n’est-ce pas, dans les messages des uns et des autres? Il parle pour ceux qui ne veulent pas de Dieu. Dieu parle à ses enfants, à son Église, en les cœurs, et son langage est différent, différent pour ses enfants.

Regardons une maman : une maman se lève le matin, elle prend son petit bébé, elle lui présente son sein et elle fait bien attention de le couvrir, mais en même temps pas trop, trop, parce qu’il va dormir sur sa tétée. Une fois terminé, elle lui donne son rot, elle lui donne des petites tapes, elle le brasse un petit peu parce qu’il dort. Une fois que tout est terminé, elle le recouche. Mais elle, elle ne s’arrête pas, elle va voir son autre enfant. Elle lui donne à manger, elle le change, le prépare pour la journée, et une fois qu’il est devant son petit train-train quotidien, parce qu’on ne change pas le petit train-train quotidien facilement à un petit enfant, il aime bien se retrouver dans son quotidien, elle, elle continue, elle regarde autour d’elle et elle fait du nettoyage. Une fois terminé, elle va à son repas sans oublier son petit bébé qui, bientôt, se met à bouger.

Et pendant ce temps, l’homme regarde. Le papa est là et il veille à la chaleur du foyer. Mais comme il sait ce qu’est travailler, il baisse un petit peu le chauffage : elle a chaud la femme, elle bouge beaucoup; alors, il fait attention. Il regarde ses petits et il voit à leurs nécessités, et comme il aime ses petits, il ne leur en donne pas trop, car les enfants, quand il y en a beaucoup, ils ne savent pas quoi choisir; alors, il l’aide en ne lui donnant que sa nécessité. Et là, il entend des rires, il entend la joie dans son foyer, et lui, il travaille à la nourrir. Mais il sait qu’un bon papa ne peut pas gâter, car ce qui se gâte, un moment donné, il y a de la pourriture; alors il donne de la nécessité. Il sait s’arrêter : il sait s’arrêter pour lui aussi prendre son repos, car un homme doit toujours être dans la force de Dieu. Il a compris que lorsqu’il abuse de la force, il puise dans sa propre force à lui. Il sait que Dieu, lui, lui a donné ce qui était nécessaire et pas plus parce que Dieu lui a montré à être un bon papa; alors, il se repose afin de continuer à prendre soin de la famille. Et sa joie est dans son cœur, car il sait qu’au moment des grandes intempéries, il a fait ce qui était nécessaire de faire. Maintenant, il sait qu’il peut s’appuyer sur l’épaule de son Dieu : il fait confiance. Et la femme fait confiance en son mari, car elle sait : elle sait qu’il est celui que Dieu a choisi pour la famille, elle et ses enfants; alors, lui, satisfait, il accueille la tendresse : la tendresse qui vient de Dieu.

Chacun de nous, nous allons vivre cela. N’est-ce pas ce qui nous a été montré dans l’Évangile? Alors, nous allons le vivre dans l’amour, dans la foi, en ne craignant pas ce qui vient.

On parle d’une récession mondiale, n’est-ce pas? Oh, les échos sont venus, même s’il n’y a pas de télévision et de radio à la maison. Mais n’ayant pas de radio et de télévision qu’on regarde à la maison, on ne se laisse pas atteindre par la peur. La peur n’est pas l’hôte de notre demeure. Croyez-vous que nos grands-parents, qui ont connu la crise de 19…16?

 

Salle : 29.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : 29, n’ont pas été saisis? Lorsqu’ils faisaient une soupe, ils prenaient l’os s’ils en avaient à la maison, sinon, ils prenaient des petits pois et le monde mangeait, la maisonnée mangeait, et il n’y avait pas deux, cinq personnes dans la maison : treize, quinze, seize, vingt-deux. La mère disait : "Va chercher des patates dans la cave". 'Il n’y en plus m'man'. "Va, tu verras". Il descendait en bas : eh oui, il y avait des patates! Le lendemain : "Va me chercher encore des patates". 'M'man, j’ai pris les dernières'. "Écoute ta mère et va chercher les patates". Il remontait avec les patates.

Où est partie notre foi? Mais on l’a eue, maintenant : sept ans qu’il a pris pour nous donner de la foi; même les derniers, ça fait sept ans que vous êtes préparés. Tout s’accomplit. On a des maisons chaudes? Alors, pensons à nos parents : ils avaient un poêle à bois, ils avaient une maison pour contenir quinze, vingt, vingt-deux, et il n’y avait pas deux poêles dans la maison, il n’y en avait un seul. Oh, il y avait de la glace dans la pinte de lait, mais tout le monde le matin se levait et ils allaient se réfugier autour du poêle : ensemble ça réchauffe. Ils étaient heureux.

Ils avaient des belles joues bien rouges. La  nuit, ils s’étaient collés : ils n’avaient pas un lit à eux tout seuls, les enfants : un à la tête, un au pied et ça se réchauffait. Ils ne s’occupaient pas de laver à tous les jours, car le linge durait une bonne semaine. Il est vrai que les bas restaient debout, mais ils avaient la grâce d’endurer l’odeur. Quand arrivait l’heure du lavage, eh bien, ils étaient consentants à laisser ça dans le lavage, ils avaient toujours une autre paire qui les attendait pour une autre semaine.

Chacun était à ses affaires : les enfants travaillaient, ils étaient dans la maison. Quand ça bouge comme ça, bien, ça réchauffe les membres et on sait se contenter de peu, car on apprécie. On apprécie la famille : à l’heure des repas, on est heureux, heureux d’entendre un tel et un tel dire ce qu’il a fait durant la journée. On n’avait pas de piscine dans la cour, on avait de la terre à tourner. Il (le) fallait, il (le) fallait pour que, durant l’hiver, on puisse nourrir. Il n’y avait pas une panoplie de légumes et de fruits, mais les patates ne manquaient pas, ni les carottes, ni les oignons, ni les navets, ni les choux. C’est assez, hein? Et que dire des lapins qui se multipliaient dans les cages! Et les poules! Le voisin, lui, en avait, alors il endurait tout ça, même le cri, le son du coq le matin. On était ensemble. Il y avait une chaleur, un feu qui brûlait toujours à la maison, toujours et toujours. C’était le feu de l’amour : la prière. On avait foi en la prière. Eh bien, ça ne fait pas si longtemps que cela! La dernière crise, n’est-ce pas de notre temps? Il y en a qui, ici, ont connu cela. Êtes-vous mort(e)s? Que de joie à repenser à tout ça! Qui ne se souvient pas des histoires d’un père, d’une mère, qui nous rappellent tout cela?

Dans d’autres pays, il y a eu de la souffrance, parce que n’oubliez pas qu’on annonce que cela est mondial. Est-ce que les autres pays n’ont pas connu la misère? Une grande misère, et ils ont passé à travers avec la foi. Arrêtons-nous au Tiers Monde. Eux sont habitués, eux autres, avec la famine, et c’est désolant parce qu’il y en a qui vont mourir, il est vrai. Croyez-vous que nous, nous serons mis de côté dans cette justice-là? Souvenons-nous de ce que Dieu a dit : «Lorsqu’ils quittent, ils savent qu’ils vont vers Dieu. Ceux qui restent au côté ne s’enfuient pas, ils les soutiennent». Alors, c’est ce que nous, nous allons vivre. Pourquoi avoir peur? Nous venons de qui? De la chair, de la Chair Immaculée, Éternelle. Alors, nous sommes faits de chair; ce n’est que de la chair qui sera au repos, nous, nous retournerons à la Maison. Chacun ne doit pas vivre cela avec la peur, la peur vient de Satan et nous nous le savons.
Nous sommes venus sur la terre pour présenter à Dieu des fruits. Nous avons reçu des talents, alors faisons-les fructifier, présentons-les à Dieu à tous les jours, et lorsque le temps sera venu et qu’il nous dira : «Viens» : "Me voici". Cessons d’être des êtres qui veulent demeurer sur la terre en nous y accrochant : on rentre nos doigts dans la terre et on s’agrippe. La terre, c’est une demeure, il est vrai, pour présenter nos fruits à Dieu. Mais notre demeure est en nous, en Jésus, c’est cela qu’il faut retenir. Nous sommes faits pour l’éternité.

Ne vous inquiétez pas pour ceux qui vont demeurer sur la terre. Regardons-nous : ne sommes-nous pas des témoins des personnes qui sont demeurées sur la terre alors que nos parents sont au Ciel, nos grands-parents, nos arrières arrière-arrière-grands-parents? Tous ceux qui ont prié et qui ont eu la foi, ils sont partis et nous, nous sommes là. Eh bien, tout cela, c’est une semence, c’est leurs fruits et nous aussi, nous avons droit à nos fruits. Alors, laissons-les entre les mains de Dieu et faisons ce que nous avons à faire à tous les jours, au présent. Vivons intensément chaque fraction de seconde avec l’amour de Dieu et accordons-lui plus de place.

C’est la peur qui rétrécit nos nerfs, c’est la peur qui durcit nos muscles, c’est la peur qui ralentit notre digestion, c’est la peur qui fait que nous augmentons notre appétit, c’est la peur qui fait que nous avons tant besoin de sucre, c’est la peur qui coupe notre appétit, c’est la peur qui nous empêche de bien dormir, c’est la peur qui nous amène à être toujours à l’écoute du prochain : à savoir s’il va nous déranger encore, c’est la peur qui nous amène la violence, c’est la peur qui amène le manque de confiance, c’est la peur qui amène la maladie, toutes les maladies, et qui amène le non-abandon. On ne veut pas s’abandonner entre les mains de Dieu : c’est la peur. Cessons d’avoir peur, ainsi les maladies vont disparaître. Lorsqu’on n’a plus peur, on a moins mal à la tête, lorsqu’on n’a plus peur, on sent couler en nous la présence de Dieu.

Voulez-vous fermer les yeux, s’il vous plaît? Maintenant, fermez vos yeux. "Sentez-vous Jésus? Jésus, il est tout. Jésus est présent, Jésus coule en nous. Chaque partie de notre être est en présence même de la douceur de Jésus. Il est l’Eau Vive. Il pénètre partout. Il n’y a aucune partie de nous qui n’est pas en présence de Jésus : il est la chaleur. C’est tellement bon de se laisser entre les mains de Dieu. Qui chercher d’autre que Dieu? Il nous emmène dans ses verts pâturages, là où rien ne nous manque. Chaque partie de nous est nourrie par la grâce. Nous n’avons aucun effort à faire, nous sommes des bébés qui recevons notre nourriture. Comme il est bon de vivre cet instant en Dieu!" Ouvrez vos yeux. C’est un instant d’éternité que nous venons de vivre et nous cherchons la relaxation en ce monde, alors qu’il est tout. Sentez-vous vos membres avec cette richesse? Faites-le souvent, vous allez le ressentir, vous allez voir : c’est bon.

La Mère de Dieu vivait cela. Elle vivait l’éternité. Lorsqu’elle a porté l’Enfant Jésus, elle fermait les yeux et tout son être pénétrait en Jésus : elle était en sa présence. Elle se laissait nourrir par la Lumière. La Lumière réchauffait tout son être.

Elle n’avait pas froid, Maman Marie. Il y avait des vents à l’extérieur, ça ne pénétrait pas Marie, elle était dans la Lumière. Dans les moments où elle voyageait, la nourriture n’était pas toujours là, mais elle, où était-elle? En elle, avec son Fils : il la nourrissait, elle n’avait plus faim. Elle ne ressentait pas la faim, elle était constamment dans cette abondance. On s’agitait autour d’elle, parce qu’il fallait aller au recensement. Il y avait tellement de monde. Tous ces cris! Et Marie entrait en elle, elle allait à son Fils : tout était calme. On pouvait regarder le visage de Marie et on n’y voyait que de la douceur. Les gens la regardaient et seulement qu’à sa vue, ils ressentaient : ils ressentaient cette douceur. Ils ne comprenaient pas. C’est que Marie était dans l’abandon et ce qui sortait d’elle, c’était la présence de son Fils, de son Dieu, et les autres pouvaient ressentir qu’il y avait une force qu’ils ne comprenaient pas à son contact.

Nous avons notre Dieu en nous : tout est là. Tout est de Dieu, vivons cet instant d’amour! Plus nous allons vivre cet instant d’amour – oh, il est court, mais il est éternel – combien cela sera bon! Lorsque nous n’aurons pas assez de patates pour manger à notre faim, lorsqu’il faudra partager avec celui qui a tout perdu : oh! que la maisonnée va être remplie! Comme ces moments seront bons! On se donnera les uns et les autres de la force parce que ce qu’ils recevront nous sera redonné. On ne s’inquiètera pas du froid, on sera en présence même de la Lumière. Ayez confiance : Pierrette a vécu cela. Chacun de nous aussi avons vécu des choses comme cela, n’est-ce pas? Nous avons été instruits par la puissance de Dieu et cela est vrai. Alors, pourquoi s’inquiéter de ce qu’on annonce? Laissons cela à ceux qui ne veulent pas de Dieu.

Les messages que le Ciel donne, ne savez-vous donc pas que Dieu avertit que s’ils ne changent pas, il leur arrivera malheur? Adam et Ève, qu’est-ce qu’ils ont entendu? «N’allez pas vers l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car il vous arrivera un malheur». Qu’est-ce que Jonas a dit à Ninive, pour Ninive? "Changez, sinon il arrivera un grand malheur à Ninive." Dieu a toujours averti. Qu’est-ce que Jean, saint Jean, a écrit par la puissance du Saint-Esprit? L’Apocalypse, afin d’avertir les Églises du danger qu’ils vivaient en ce temps-là. Et Dieu aussi a continué à parler à saint Jean pour les autres temps. Est-ce qu’il a écrit cela pour faire peur? Non. Il écrivait dans l’intention que les gens se tournent vers lui et qu’ils lui fassent confiance, alors faisons confiance. Ne sommes-nous pas dans la paix maintenant? Vous avez votre oui à l’Amour, alors vivez votre oui à l’Amour et laissez aux autres ce que Dieu veut pour eux.

Ces messages, ils sont pour les nations qui se battent entre eux. Les enfants des nations qui ne veulent que le pouvoir se souviendront que Dieu avait parlé : rien ne leur sera caché : ils sauront, et c’est eux qui se jugeront devant cela. Dieu, lui, nous a déjà instruits : la Bible, l’Évangile. Alors, vivons-la. Soyons dans la paix. Vous avez vécu ce moment dans la paix, maintenant, à vous de choisir. Ce sera toujours dans notre liberté que nous vivrons cela. Nous sommes libres. À nous d’en vivre dans les grâces de Dieu : vivre les grâces, être plongés dans sa Volonté.

Alors, remercions ce temps que Dieu nous a accordé, car ce qui vient sera un autre temps. Il nous l’a dit. Nous vivrons cela différemment. Ce qui a été depuis sept ans est déjà accompli. Nous sommes ensemble et nous nous retrouverons ensemble, mais de la façon que Dieu le veut. Amen.

 

Tous : Amen.