Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2005-10-14 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chacun de nous, nous sommes rassemblés dans le Cœur même de l’Amour; il est venu lui-même nous apporter ce qu’il y avait de plus beau dans notre vie : notre présence en lui.

Nous sommes venus sur la terre afin d’aller vers son Père et, pour aller vers son Père, il fallait que nous soyons présents, présents en le Fils pour ne faire qu’un tout, un tout dans l’Amour : nous sommes des êtres d’amour.

Depuis plusieurs années, et cela depuis le premier péché qui s’est commis, l’homme s’est cherché parce qu’il avait perdu, il avait perdu son identité : celui d’être fidèle en tout à Dieu.

Il voulait être parfait; tout cela s’est caché à l’intérieur de lui à cause du péché, à cause de la désobéissance; l’homme ne pouvait plus se regarder tel comme qu’il était parce qu’il se voyait désobéissant devant Dieu : il s’est senti indigne, indigne de cet amour, parce qu’il avait connu l’amour, il avait senti l’amour, il avait vu l’amour, il avait vécu l’amour, il avait plongé dans l’amour.

Comment ne pas regarder cela avec de l’indignité? Il avait tout reçu, il avait tout perdu à cause d’un non : tout cela s’est répercuté dans le temps; avec les années, l’homme est devenu un être toujours à la recherche de l’amour, à la recherche de ce qu’il est.

Depuis le premier jusqu'à aujourd’hui, nous sommes parce qu’Adam était et nous étions; on ne pouvait pas se séparer de ce qu’il était et il ne pouvait pas se séparer de ce que nous sommes parce qu’il était en Jésus; il était en le Christ parce que la promesse était faite : nous étions, alors nous étions dans le temps.

Nous avons toujours cherché à découvrir l’être d’amour que nous avons toujours été, voilà pourquoi aujourd’hui nous sommes tous rassemblés afin de ne former qu’un seul Cœur en le Christ : vivre en lui, battre en son Sang : nous sommes faits du Sang de Dieu.

Il y a autour de nous beaucoup d’enfants qui, eux, n’ont pas encore senti la Présence, parce qu’ils ne savent pas qu’ils sont présents en Jésus; ils se demandent : “Où est ma place parmi les autres? Pourquoi est-ce que je suis incapable d’être heureux? Pourquoi est-ce que je souffre, parce qu’on ne m’aime pas? Pourquoi est-ce que je me retrouve seul parmi une foule? C’est parce qu’ils cherchent ce que nous, nous avons trouvé.

Ce que nous avons trouvé : c'est notre présence, notre présence en Jésus.

Nous n’avons pas eu beaucoup d’effort à faire, nous avons eu seulement à prononcer un oui à l’Amour; c’est le premier oui qui nous a semblé le plus difficile : oui je veux être tout à toi, oui je veux m’abandonner en toi, oui je veux mourir en toi, oui je veux renoncer à ma volonté humaine, je suis prêt à tout pour cela.

Cela a été difficile en nous parce qu’il restait toujours notre volonté humaine qui avait connu une liberté, une liberté dans sa propre souffrance; notre propre souffrance nous empêchait de dire oui à l’Amour librement, comme un tout petit enfant qui vient de venir au monde.

On se souvenait, on se souvenait de nos paroles qui nous faisaient souffrir, qui faisaient souffrir ceux que nous aimions, mais ces paroles étaient prononcées avec ce que nous étions et nous y tenions.

Nous avons eu peur de quitter nos gestes, les gestes qu’on avait connus depuis notre enfance, et on y tenait à cela : on voulait se lever et prendre nos propres décisions; on voulait atteindre un but avec ce que nous avions fait; avec nos gestes, on voulait être ce que nous avons toujours été : déterminés à avancer avec nos actions, nos agirs : on y tenait, on ne pouvait pas faire autrement.

Qu’est-ce qu’on connaissait d’autres? Que ce que nous avions toujours connu : on savait les dix commandements de Dieu, on avait eu connaissance des enseignements de Jésus.

Avec notre volonté humaine, on avait fait notre possible; nos paroles, on les calculait, nos gestes on les regardait et on en prenait conscience, mais avec notre volonté humaine blessée, avec ce que nous connaissions; maintenant, Jésus a ouvert une porte et cette porte était en nous.

Il y a plusieurs années, Jésus nous avait parlé d’amour, il nous avait parlé du moi, moi en mon Père et mon Père en moi, il était un tout en son Père.

Nous avons écouté ces paroles et nous ne les avons pas comprises.

On  savait que Jésus aimait son Père et que son Père l’aimait, mais qu’avons-nous compris du Fils qui est en le Père et le Père en le Fils? C’est un mouvement d’amour, c’est un mouvement qui se donne sans cesse : le Père est la Volonté et le Fils est le Verbe, le Tout qui se donne dans le Tout.

C’est un mouvement d’amour, c’est l’Amour lui-même qui se donnait, qui se nourrissait; c’est l’amour qui ne cessait de croître; c’est un amour qui avait tout accepté et cet amour nous était donné, nous était présenté par le Fils lui-même; il est venu lui-même parler de son Père alors que son Père était venu avant le Fils par la Parole.

La Parole a été donnée aux prophètes; la Parole a été donnée aux pères Abraham, Isaac et Jacob; le Père nourrissait ses enfants sans cesse et sans cesse pour nous faire comprendre ce que nous devions comprendre, parce que le Père savait que le Fils était pour venir.

Il nous a donné l’Être de son Être pour nous parler, et une porte en nous commençait à s’ouvrir; il fallait que cette porte soit devant nous, une porte qui n’avait pas de serrure; elle était pour nous cette porte, il fallait qu’on la franchisse avec notre oui, et lorsque nous avons franchi le oui, tout s’est présenté en nous : tranquillement, nous avons appris à aimer, à aimer le Fils.

Et lorsqu’on arrive à aimer le Fils, il y a un mouvement qu’on ne peut plus empêcher : c’est d’aimer le Père; le Fils nous faisait découvrir le Père et lorsqu’on découvre le Fils en le Père, on ne peut pas ne pas découvrir le Saint-Esprit : Dieu, Dieu dans notre vie.

Dieu est Amour, Dieu fait partie de nous et nous faisons partie de Dieu : nous, des simples humains, qui par le péché d’Adam, nous avons été pécheurs, mais par l'Amour nous sommes devenus enfants de Dieu.

Nous sommes à Dieu, nous n’appartenons pas à personne d’autre qu’à Dieu; nous n’appartenons pas à ce monde, nous n’appartenons pas à nos parents, nous n’appartenons pas à notre mari, à notre épouse, nous n’appartenons pas à nos amis, nous n’appartenons pas à une société, à un monde, nous n’appartenons qu’à Dieu.

Dieu, avant que nous, nous sachions que nous appartenions à Dieu, lui savait, lui nous avait choisis, nous étions ses enfants et aujourd’hui nous avons fait des pas en le Christ; c’est lui-même qui nous a ouvert cette porte par notre oui.

Nous avions un oui en nous, mais nous étions incapables de le prononcer; il nous appartenait ce oui, mais nous n’étions pas maîtres de notre oui, puisqu’à cause de notre volonté humaine, nous ne cessions de nous donner à un monde, à un monde qui était impersonnel.

Alors, Jésus nous a fait découvrir qui nous étions : des êtres d’amour, des êtres faibles, des êtres de son Père; voilà pourquoi aujourd’hui il est plus facile d’entendre ces paroles; nous avons fait cela en chacun de nous avec la puissance du Saint-Esprit.

Toutes ces paroles nous habitent parce que ce que vous entendez, ce sont des paroles qui sont en vous, elles vous appartiennent; nous sommes un tout, nous sommes l’Église en Jésus, maintenant nous le savons.

Beaucoup d’entre nous, (nous) vivons des mouvements qu’il y a quelques années nous paraissaient impossibles, et aujourd’hui nous vivons cela avec amour, nous vivons cela avec la foi; ce ne sont pas nos gestes, ce ne sont pas nos paroles qui ont fait ça.

Aujourd’hui, nous vivons notre vie dans la foi; c’est le Christ, c’est ce qu’il nous a donné, c’est ce qu’il a fait pour nous : nous envelopper de son Précieux Sang, nous prendre en lui et nous présenter sans cesse à son Père; cela, aujourd’hui, nous le vivons avec la foi, une foi si forte que si à l’instant même on nous demandait : “Est-ce que tu veux mourir pour le Christ?” Pas un seul n’hésiterait, pas un seul : nous serions prêts à mourir.

Et c’est avec la foi que vous entendez ces paroles parce que nous sommes maintenant enfants de la Promesse et nous en sommes conscients.

Nous sommes entrés dans un monde d’amour, nous vivons un monde d’amour : regardons ce que nous sommes, regardez votre frère, votre sœur à côté de vous, et vous y verrez l’amour dans ses yeux, vous verrez une chair qui accepte de se laisser purifier par amour, par amour pour celui ou celle que nous regardons.

Nous sommes prêts à vivre la souffrance de notre frère et de notre sœur par amour; nous sommes prêts à renoncer à tout ce que nous avons connu.

Si, aujourd’hui, on vous demandait : “Est-ce que tu es prêt à renoncer à ton emploi pour aller aider un enfant qui est en train de mourir et qui a besoin de ta présence pour aller vers Dieu?” Renonceriez-vous à votre emploi pour cet enfant qui a besoin de la présence de Dieu, d’entendre les paroles de Dieu, de voir l’amour, le vrai, le sincère, celui qui ne cache pas son cœur, qui a eu de la difficulté à prononcer oui à Dieu, qui ne cache pas qu’il a été lui aussi pécheur, celui qui ne juge plus, qui ne se met plus en colère sans demander pardon, celui qui est prêt à demeurer des heures debout pour prier?” Cet enfant qui a besoin d’amour le verrait dans vos yeux, il le sentirait.

Jésus dit : «Enfants d’amour, je viens parler en vos cœurs, je viens réclamer en chacun de vous votre oui, votre oui qui est votre vie.

Je prends tout de vous et je vous fais miens afin que vous puissiez comprendre que la parole est vous, afin que vous puissiez comprendre que l’agir est vous en moi.

Vous avez accepté de mourir en le Christ, vivre en le Christ, n’agir que par moi afin d’être dignes de votre oui, oui à mon Père sans condition, renoncer à l’enfant que vous avez connu, l’enfant qui a pensé par lui-même, qui a agi par lui-même; cet enfant, vous, vous avez consenti à le faire mourir, à le donner pour la plus grande Gloire de mon Père : vous êtes le sacrifice d’Abraham.

Il fallait, mes enfants, que votre tout soit sincère, que votre tout soit connu de vous-mêmes, afin que vous puissiez vivre votre sacrifice, donner votre oui à Dieu pour ne faire qu’un en le Christ.

Vous êtes vous-mêmes, aujourd’hui, vous êtes les enfants de mon Père, vous êtes les enfants de la Promesse.

Tout ce que vous êtes est devenu lumière pour vous-mêmes : vous n’avez plus peur des ombrages, vous n’avez plus peur de ce que demain sera, car ce que vous êtes aujourd’hui est une vérité; vous connaissez ce que vous êtes, vous connaissez ce que j’ai fait pour vous et vous connaissez ce que vous serez pour mon Père, sans un regard sur votre passé.

Votre passé ne vous paraît plus souffrance, il a été libéré par moi; aucun de vous n’aviez ce pouvoir, aucun de vous pouviez comprendre l’agir du Fils, il fallait que vous passiez par le feu de l’amour, il fallait que vous connaissiez la profondeur de la souffrance.

Regardez ce que vous étiez avec mes grâces et acceptez de tout donner à Jésus : pensées, paroles, actions, sentiments; tout cela, vous me l’avez donné sans cesse et sans cesse et j’ai pris, mes enfants.

Chacun de vous avez pensé à votre frère, à votre sœur; chacun de vous avez donné votre oui, ne pensant pas à vous-mêmes mais à eux, par amour pour Dieu.

Vous êtes l’amour sur la terre : terre bénite par Dieu mon Père, terre souffrante, terre de promesses, terre où les enfants de la Promesse devaient marcher en étrangers, afin d’atteindre le lieu de l’amour où le Fils devait parler en les cœurs.

Chacun de vous avez été choisis afin que vous puissiez comprendre les Écritures; c’est moi qui es la Parole, c’est moi qui (suis) l’Agir, c’est moi la Lumière qui a guidé vos pas afin que vous puissiez avancer dans vos ténèbres.

Enfants de l’Amour, soyez bons, aimez continuellement, car d’autres mouvements (vont) vous être connus, d’autres vont venir, mes amours; ce que vous êtes aujourd’hui vous a préparés à cela; l’Amour vous a ouvert ce passage afin que vous puissiez avancer avec amour.

Ayez la foi; ce que vous êtes aujourd’hui, aucun d’entre vous n’a pu savoir, aucun d’entre vous n’a pu comprendre, aucun d’entre vous n’a pu entendre qu’au moment où mon Père le décidait, et tout cela s’est fait dans la foi, et ce qui vient doit se faire dans la foi et l’abandon.

L’abandon est une source d’amour entre les mains de Dieu.

Vous êtes une source d’amour pour vos frères et vos sœurs, car vous êtes les enfants de l’abandon, vous êtes les enfants de l’Amour.

Ma Mère vous a protégés et elle vous protège; elle vous a couverts de son amour.

Mes enfants, vous êtes les enfants de la Lumière; vous êtes les enfants qui (ont) été choisis pour parler à mes autres enfants.

Ma Mère vous tient cachés encore afin que vous puissiez être protégés des attaques de Satan; ce que vous êtes aujourd’hui, c’est parce que ma Mère vous a conduits au Fils.

À l’instant où elle fut en ce monde, Dieu a regardé sa Fille bien-aimée; Dieu a contemplé l'amour, l'amour de tous les enfants de la Lumière; Dieu regardait sa Fille et il voyait en sa Fille tous les enfants qu’elle devait porter, qu’elle devait protéger : tout n’était que beauté.

Vous êtes la beauté de Dieu, vous êtes les enfants de la Lumière, mes enfants.

Tout autour de vous brille, tout autour de vous, il y a de la chaleur, et plus, mes enfants, vous allez avancer et plus cette chaleur se répandra au-delà de ce que vous pouvez comprendre, voir et entendre.

Vous vivez cela dans la foi, vous êtes mes enfants, enfants de la Promesse, enfants du Très-Haut.

Amours, je vous aime; amours, vous êtes le présent, vous êtes le présent : tout est en Dieu.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chacun de nous, nous entendons ces paroles et ces paroles nous transforment; elles sont grâces, elles sont vivantes et elles sont pour nous puisqu’elles nous habitent.

Nous avons beaucoup donné de nous-mêmes, nous aurons encore beaucoup à donner de nous-mêmes, beaucoup va nous être encore demandé.

C’est comme si nous avions monté, monté la montagne, la montagne de l’Amour qui nous amène à la Croix glorieuse; nous avons fait un bon bout de chemin, mais il reste encore des pas à faire.

Souvenez-vous que Dieu nous a parlé que nous montions et que lorsque nous montions, nous avions comme une corde attachée après nous et, au bout de cette corde, il y avait des enfants; alors, nous avons toujours cette corde autour de notre taille et nous montons cette montagne avec nos frères et nos sœurs.

Nous avons reçu des grâces, beaucoup de grâces.

Maman Marie nous aide à monter; nous devons continuer à prier et nous savons, aujourd’hui, que les prières que nous acceptons de faire sont grâces : notre foi augmente sans cesse et sans cesse; nous voyons autour de nous l’agir de Dieu et Dieu dit qu’il y aura beaucoup de mouvements d’amour qui vont être.

Nous n’avons pas à savoir ces mouvements, nous devons avancer, et si Dieu veut nous les dévoiler, eh bien, merci Seigneur; mais lorsqu’il va nous dévoiler ces mouvements, ce sera toujours pour augmenter notre humilité, notre obéissance, notre don d’amour : donne-toi, offre-toi, oublie-toi sans cesse et sans cesse.

Mais la paix, la paix augmentera en nous, nous la connaissons cette paix maintenant; nous allons continuer à avancer dans cette paix.

Nous avons vu des souffrances autour de nous, beaucoup, et vous avez été témoins des souffrances du monde par les médias, par des amis; ces souffrances nous avaient été (annoncées) par Marie, par Jésus, ils (ne) nous avaient rien caché et, aujourd’hui, nous voyons tout cela et nous gardons notre paix.

Nous acceptons cela en donnant de nous-mêmes, pas en pleurant, en criant, en se révoltant, mais en donnant : “Je te donne, Seigneur, ce que je viens d’entendre, je te donne Seigneur ceux qui souffrent, qui connaissent les inondations, les tremblements de terre, la solitude, le froid, la famine, la guerre, les révoltes, les maladies.”

Nous donnons et nous avons foi en ce que nous venons de prononcer; nous savons que cela n’est pas inutile, nous savons que le don que nous venons de faire est vrai et il porte des fruits.

Dieu est là, Dieu nous regarde comme il a regardé Marie et qu’il nous a vus; Dieu regarde ceux que nous donnons, Dieu regarde nos oui, Dieu regarde notre foi en lui parce que c’est lui qui l’a nourri notre foi, c’est lui qui a fait de nous des êtres vrais, des êtres qui avancent malgré tout ce que nous voyons, entendons et ce que nous allons voir et entendre.

Aujourd’hui, tout ce que nous entendons devient non une catastrophe, mais une réalité de ce que nous, nous-mêmes, nous avons fait, car ce sont les conséquences de nos péchés; nous ne pouvons plus dire les péchés d’un ou des autres, non : nos propres péchés.

Alors, nous donnons cela à Dieu et nous savons que maintenant, Jésus, à travers notre don d’amour, à travers notre oui, nous savons que Jésus agit.

L’Église est vivante, l’Église est agissante, nous allons avancer malgré cette souffrance, car Jésus a dit : «Vous aurez la force, ma force, non pas votre force», et tout se réalise, tout est vrai.

Nous sommes un petit groupe, et pourtant ce groupe contient tous les enfants du monde en chacun de nous malgré qu’il y en a qui pleurent, qui crient et qui ragent; il y a quelque chose en eux : il y a nous; nous sommes en eux et nous sommes vrais; ils nous portent comme nous, nous les portons; alors, nous devons garder notre foi et continuer à faire ce qu’il attend de nous : nous devons être des êtres vrais.

Beaucoup attendent de ces rencontres, beaucoup ont été des instruments; chacun de nous, (nous) avons été des instruments; c’est une nourriture que nous recevons, c’est une nourriture que nous donnons.

Jésus, à travers nous, a donné; Jésus, à travers nous, a fait connaître; Jésus, à travers nous, nous a montré et c'est pour tous les enfants du monde; nous sommes ce que nous devons être, pas plus et ni moins.

Il nous appelle enfants de Dieu, enfants de lumière; c’est lui qui connaît notre valeur, nous, nous commençons à peine à connaître notre valeur; lui, il dit : «Si tu savais la valeur de ta vie, tu ne cesserais de louer ton Dieu pour la vie qu’il t’a donnée.»

Ce que nous connaissons de nous-mêmes est si peu, très peu; nous avons connu depuis notre naissance : un être fragile, un être qui avait peur, un être qui doutait, qui manquait de confiance, un être qui se plaignait, un être qui se mettait en colère, un être qui avait de la difficulté à pardonner, un être qui n’avait pas de foi en Dieu, un être qui avait de la difficulté à suivre les dix commandements de Dieu, à vivre les enseignements de Jésus, un être qui ne pensait qu’à lui-même, égoïste, un être qui voulait aimer et qui ne savait pas comment, un être qui voulait que les autres aiment et qui exigeait des autres, un être qui volait l’amour des autres, un être triste, menteur, envieux, paresseux, un être jaloux, orgueilleux, désobéissant; c’est ce que nous avons connu de nous-mêmes.

Jésus est venu nous parler, Jésus est venu nous dire combien il nous aimait; il a fallu, Jésus, qu’il nous parle doucement, qu’il nous apprivoise; nous étions rétifs à sa Parole parce qu’on avait peur de souffrir; on avait peur de faire des sacrifices, on avait peur de se donner, on avait peur de notre prochain parce que ce que nous connaissions de notre prochain nous avait tellement fait souffrir.

Alors, doucement, c’est avec des paroles d’amour qu’il s’est approché de notre cœur, et il a soufflé des mots d’amour, des “je t’aime” et il a prononcé ces “je t’aime” de mille façons afin que nous puissions être à son écoute; et lorsqu’on a arrêté, on a écouté les “je t’aime”; notre cœur a commencé à se fondre, à se fondre d’amour pour lui et on s’est mis à trembler, on s’est mis à pleurer, on s’est mis à douter de nous-mêmes devant cet amour qui se laissait découvrir; on s’est demandé : “Est-ce que c’est possible que Jésus m’aime autant, est-ce que c’est possible qu’on m’aime autant, est-ce que c’est possible que je puisse, moi aimer?”

Tout doucement l’amour nous prenait, tout doucement il enveloppait notre cœur, il le réchauffait; il est devenu chaud, cet amour : il était à l’intérieur de nous.

Dans notre intérieur battait notre cœur pour Dieu, pour notre prochain; mais on était tellement maladroit; lorsqu’on a appris que Jésus nous aimait tant, comme ça, on voulait le crier très fort; on sortait de nous-mêmes pour le dire à ceux qu’on aimait et eux prenaient peur.

Ils avaient peur de nous, et doucement Jésus disait : «Chut! Laisse-moi te dire comment parler, laisse-moi te montrer comment regarder, laisse-moi te montrer comment faire», et il s’est repris à plusieurs reprises.

On était parti en peur, on voulait tellement et, tranquillement, nous sommes devenus plus sages.

La sagesse de Dieu nous nourrissait et nous avons compris tranquillement que nous n’étions pas prêts encore; et ceux qui étaient avec nous, nous regardaient, ils se demandaient ce qui changeait en nous, ils commençaient à voir l’être que nous étions à l’intérieur de nous.

Et Jésus, tranquillement, a continué à nous montrer, à nous montrer comment nous aimer nous-mêmes.

Nous étions en face de ce que nous étions et là, tranquillement, il nous a parlé de ce que nous avions fait dans notre vie, doucement, pour pas qu’on se juge trop sévèrement parce qu’il savait, lui, que nous manquions de miséricorde envers nous-mêmes, nous avions de la difficulté à nous pardonner.

Alors, il nous en fallait de l’amour, il fallait que nous allions puiser en nous l’amour qu’on avait découvert pour nous donner des pardons; alors, lorsqu’on pensait à ce que nous avions fait, il y avait une fontaine à l’intérieur de nous qui nous nourrissait : c’était les grâces de Dieu, les grâces d’amour et ça nous nourrissait, et notre cœur devenait chantant pour nous-mêmes.

On découvrait que nous n’étions pas si mal, que nous étions capables de nous regarder; des larmes coulaient, des larmes qui guérissaient notre cœur, ce coeur qui était chaud maintenant, ce cœur qui apprenait à aimer l’être d’amour du petit enfant de Dieu.

Et là, d’autres mouvements se faisaient connaître à nous-mêmes; Jésus nous montrait, nous montrait aussi des gestes que nous avons faits, que nous avons cachés, des gestes que nous avions oubliés; et, encore là, tranquillement, Jésus nous enveloppait de son amour, il nous donnait des grâces afin qu’on puisse ne pas se rebuter sur ce que nous venions de découvrir, ce que nous avions fait à notre être, ce que nous avions de caché en nous, ce qu’on avait en nous de caché par ceux que nous portions en nous, ce que nos parents, nos arrière-grands-parents, nos ancêtres, avaient mis en nous : nos mauvaises manies, et tout cela était devant nous, et les grâces guérissaient, guérissaient notre être.

Il y avait des émotions, ces émotions qui nous portent à nous juger sévèrement; des émotions, des émotions qui nous amènent à voir nos propres peurs; tout cela Jésus, lui, le connaissait et nous, nous apprenions à le connaître avec ses grâces, avec son amour, sa tendresse, sa compassion : nous avions de la compassion pour nous-mêmes.

Maintenant, nous pouvons nous regarder et nous dire : “Oui, je suis pécheur, je suis pécheresse, je suis aimé et je m’aime; j’ai mérité de me reconnaître enfant du péché, mais enveloppé du Précieux Sang de Jésus; tout ce mérite en revient à Dieu, tout cela je peux le voir maintenant parce que j’ai donné mon oui, ce mérite m’en revient par la grâce.”

Nous sommes comme un feu d’amour, nous brûlons en nous et ce feu est alimenté par le feu de la purification : tout n’est qu’amour.

Souvenez-vous, qu’au tout début, Dieu a parlé d’un feu de purification; il y en a même qui ont cru qu’ils étaient pour avoir des brûlures sur leur chair; ils se frottaient avec une huile afin d’enlever les douleurs : tout cela, c’était notre volonté humaine, parce que ce n’était pas évident au commencement.

La première fois, lorsque Jésus a énuméré dans le quatrième volume tout ce qui était pour nous montrer : pensées contre l’amour, contre nous-mêmes, contre notre prochain, pensées inconnues en nous-mêmes, pensées qui étaient alimentées par des émotions, toutes les actions que nous avions posées, actions que nous avions enfouies en nous, quand il énumérait tout cela, oh! les larmes m’en coulaient, je disais : “Ah! Seigneur, ne vient pas tout de suite; Seigneur, laisse-moi le temps de me purifier” : j’avais peur.

Et tout cela se fait d’une façon si pleine d’amour; oui nous avons pleuré, oui nous avons demandé pardon à Dieu, nous avons supplié Dieu, nous avons pensé à nos frères et à nos sœurs, et notre cœur était serré parfois, mais c’est un serrement d’amour, c’est un mouvement d’amour.

Nous avons appris à prononcer des oui sans cesse, des je t’aime, je t’aime, des je te donne, je te donne, je m’abandonne, je m’abandonne, je t’offre, je t’offre.

Nous les avons dit si souvent que quelquefois nos journées n’étaient que des “je te donne”; des nuits à dire : “Je te donne tout, Seigneur”, et cela s’est fait.

C’est Jésus qui fait tout, c’est lui qui purifie tout l’être que nous sommes et cela va continuer; même si Jésus dit qu’il y a la plupart des gens ici qui ont terminé leur purification; à l’intérieur de nous il y a des enfants, des enfants qui portent leurs souffrances et qui n’ont pas encore prononcé leur oui, et à l’intérieur de nous, il y a des mouvements qui vont continuer à nous faire souffrir, à nous faire penser que nous sommes pécheurs, incurables : nous allons continuer.

Ces mouvements seront pour nous des mouvements qui nous apporteront des joies, des mouvements qui nous apporteront des lumières, des mouvements qui guériront, car nous avons beaucoup de souffrances; notre chair connaît la souffrance de la maladie; alors, nous allons continuer à poursuivre ce mouvement de purification afin de guérir.

La guérison appartient à Dieu le Père; certains d’entre nous, (nous) connaissons des guérisons, certains d’entre nous, (nous) connaissons des gens qui ont été guéris, mais Dieu dit : «Ce n’est qu’un début.»

D’autres mouvements de purification vont nous apporter des guérisons et nous devrons continuer; ce n’est pas à nous de comprendre, mais à accepter; il nous a habitués à cela; nous allons continuer, nous allons continuer à nous donner, nous allons continuer à louanger, nous allons continuer à apprendre, à apprendre des renoncements.

Il y aura beaucoup encore de renoncements à faire, nous sommes prêts maintenant à (les) faire, sans cesse et sans cesse pour ceux que nous aimons.

Jésus, il dit : «Enfants d’amour, êtes-vous prêts à être tout pour ceux que vous aimez? Êtes-vous prêts à n’être que flamme pour ceux que vous aimez? Êtes-vous prêts à vous donner dans la prière afin d’obtenir les grâces nécessaires à la guérison physique?

Voyez-vous, vous avez fait bataille contre les ténèbres, et regardez-vous aujourd’hui, enfants de la Lumière, vous êtes amour, et vous brillez; vous brillez en ces temps de ténèbres, on peut vous voir de très loin : continuez, mes amours.»

Ce moment se termine ainsi.