Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-09-21

 

♪♪♪       Je suis né pour te louer, je suis né pour glorifier ton Nom

            En toute circonstance, apprendre à te dire merci.

            Je suis né pour t’aimer, je suis né pour t’adorer.

            Mon Dieu, obéir à ta voix, je suis fait pour toi.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il vient en moi quelque chose de très important : ce besoin d’être ensemble, c’est aimer et on ne peut pas aimer si on n’est pas sincère. Pour être sincère, il faut être ouvert à soi-même; si on n’est pas vrais avec nous-mêmes, on ne peut pas être vrais pour les autres et ceux qui nous regardent, eh bien, ne pourront pas se laisser aimer.

Marie, c’est notre Maman et elle nous tient la main : elle est notre Mère du Ciel et de la terre. Du Ciel, elle a porté le Fils de Dieu; de la terre, elle nous a portés : elle est notre Maman. J’aime Maman, mais je ne peux pas l’adorer. Aucun humain ne peut adorer un être de la terre. Maman est de la terre : elle a été créée comme nous. Elle n’est pas une déesse, il n’y a qu’un seul Dieu.

Hier au matin, lorsque le Saint-Esprit expliquait la croix : que lorsque l’on se met à genoux devant la croix et qu’on voit notre Jésus sur la croix : on adore Dieu et non pas ce personnage qui est moulé : on adore Dieu. Aucun être humain ne peut représenter, avec son imagination, notre Dieu; alors, lorsqu’on ferme nos yeux, lorsqu’on adore notre Dieu : on l’adore en nous; il est présent en nous, il fait partie de notre vie parce que c’est lui qui a fait en sorte que nous fassions partie de sa Vie puisque nous venons de sa Vie. Il n’y a qu’un seul Dieu : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, qui ne fait qu’un seul Dieu : un Dieu. Il est vrai qu’ils ont associé la Sainte Vierge à eux. Ils l’ont associée par les grâces. Par la grâce, elle est devenue notre Divine Maman : par la grâce. On n’adore pas Marie. Pourquoi je dis ça? Parce que le Seigneur me prend avec mes défauts, avec ma chair qui porte ses défauts. Vous vous souvenez, je dis Laurent : Roland; ça, ça fait partie de ce que je suis.

Lorsque j’étais toute petite, eh bien, je me trompais toujours de nom et je me trompe encore de nom. Lorsque j’étais en garderie, les enfants me disaient souvent : "Bien, je ne m’appelle pas comme ça". Alors, je leur demandais pardon : "Je m’excuse. Francine, parfois elle se trompe, mais son cœur ne se trompe pas". Eh bien, je dis la même chose. Hier, j’ai dit : "On adore Jésus, on adore Marie." Non, on honore Marie. Si ma langue, comme Monique elle a dit : "Elle a fourché", eh bien, mon cœur, lui, n’a pas fourché. Il est vrai parce qu’il est nourri, il est nourri par mon âme; alors, il faut être sincère. Oui, nous sommes pleins de défauts et nous avons à nous laisser purifier. Qu’il s’arrange avec ma langue et avec ma chair, c’est lui qui m’a choisie, eh bien, qu’il fasse avec et vous autres aussi! Mais je ne lâcherai pas de vous demander de prier pour moi, et je prie aussi Maman Marie de m’aider pour être l’instrument que Dieu veut que je sois entre ses mains. Il faut être francs, je vais être franche jusqu’au bout, Seigneur. Lorsque je fais des choses et puis que je sens que ça bascule, ah! je dis : "Seigneur, je vais avoir des vacances." À un moment, bien, je vais être comme tout le monde : je m’en retourne à la maison avec mes enfants, mes petits-enfants. Wow! mais ça ne dure pas longtemps parce que mon âme, elle, elle savoure : elle savoure cette présence et elle me la fait savourer, alors, je me reprends. On a des épreuves, tout le monde a des épreuves.

Tu peux enregistrer, Josée. Tu viens, Nicole?

Si Dieu permet tout cela, c’est pour nous montrer. Il dit : «Ce n’est pas toi qui vas parler, c’est moi, et je sais ce qu’il y a dans leur cœur et c’est moi qui vais leur parler dans leur cœur». Nous avons besoin de comprendre l’amour de Dieu pour nous.

Nous nous sommes souvent regardés comme des êtres incapables de comprendre les autres. Comme on était incapables de comprendre les autres, on voulait toujours demander à Dieu : "Change-le ou change-la." On devenait impatients envers Dieu parce qu'on disait : 'il ne le change pas', mais on continuait à demander, on continuait à demander, et comme on continuait à demander et que l’autre ne changeait pas, bien là, on disait : "Bien, Seigneur, tu n’écoutes pas ma prière." Eh bien, Jésus, lui, il patientait. Toutes les grâces nous étaient accordées pour nous-mêmes afin qu’on puisse comprendre que c’est nous qui devons nous laisser transformer par Jésus et c’est là que nous voyons des changements. Alors, voyez-vous combien notre Jésus a été patient envers nous? Nous qui pensions que Dieu n’entendait pas notre prière, eh bien, il entendait notre demande, c’est nous qui ne l’entendions pas.

Pour que nous puissions vraiment vivre les grâces de Dieu, il va falloir être sincères envers nous-mêmes : ne plus se cacher derrière nos défauts, nos faiblesses. On a peur, on a peur de dire la vérité et comme on a peur de dire la vérité, on se fait du mal et on fait du mal aux autres. Mais une vérité doit toujours être dite en Jésus, en le Saint-Esprit. Il faut lui faire confiance, il faut être entre ses mains : c’est lui qui répare, c’est lui qui guérit, c’est lui qui transforme; voilà la purification de la chair. La purification de la chair, c’est de nous regarder avec les grâces de Dieu.

Hier, lorsque Monique est venue m’avertir de cela, pour moi, ça m’a tellement surprise : c’est impossible, on ne peut pas adorer la Sainte Vierge. Alors, il fallait ne pas mettre sur l’enregistrement ce qui est faux; alors, Josée a enlevé cette partie, mais Jésus s’en est servi parce qu’il le voulait afin de nous apprendre. Vous savez, l’instrument est un instrument, alors elle doit être là pour servir et non pour être servie. C’est à travers la souffrance qu’il instruit. S’il ne faisait pas connaître en la chair la souffrance, on ne pourrait pas reconnaître la souffrance en la chair et cela, il le fait très souvent. C’est comme s’il se servait de ma chair, (de) tout ce qu’elle a connu, et là, il projette ça en avant et il nous parle de cela. Alors, cela veut dire que ce que j’ai dans ma chair, vous l’avez dans votre chair parce qu’on reconnaît entre nous nos souffrances : nous avons les mêmes souffrances et cela depuis toujours. Bien 'toujours', pour les humains, c’est depuis toujours qu’ils sont là dans leurs souffrances. Alors, on est là pour se laisser instruire par Dieu.

Lorsque j’ai été voir la Fondation Santa Cruz, il fallait parler à ces jeunes enfants qui étaient abusés. Chacun de nous, pratiquement, a été abusé dans sa vie : physiquement, moralement ou spirituellement. Physiquement, eh bien, combien d’entre nous avons reçu des coups quelquefois, que ce soit par notre mère, notre père, nos frères, nos sœurs, un étranger? Nous nous sommes sentis comme abattus, rejetés, négligés; on a ressenti qu’on ne nous aimait pas et là, tout notre être a réagi. À un moment donné, on a voulu se cacher pour pas qu’on vienne nous atteindre; à un autre moment, on a voulu se tricher en se disant : "Bien, moi, je ne suis pas comme ça, on me fait du mal et ce n’est pas juste, c’est incorrect", on veut comme se venger. À un autre moment donné, là, on rapporte tout ça à nous-mêmes : "C’est ma faute. Qu’est-ce que j’ai fait que je n’aurais pas dû faire?" Alors, tout ça, c’est de la manipulation, c’est tout notre être qui est blessé, et là, il vient un temps où nos pensées : nos pensées sont troublées. On ne sait plus quoi penser de nous-mêmes et quoi penser des autres parce que ce que les autres nous ont fait devient ce que nous, nous sommes; à un moment donné, on réalise qu’on fait de la peine aux autres, mais à un autre moment, on ne réalise plus qu’on fait de la peine aux autres et qu’on se fait de la peine : notre moral est atteint. Alors là, on a de la difficulté à aimer et notre vie spirituelle en est atteinte. Sans l’aide de Dieu, on ne peut pas avancer, mais il faut reconnaître qu’on a besoin de Dieu. Alors ça, c’est quelque chose qui est atteint profondément en nous : "Pourquoi moi? Pourquoi tu m’as laissé tomber? Où tu étais quand on a abusé, frappé, humilié, l’être que j’étais, ton enfant?" Tout notre être entier est blessé.

Lorsque j’ai été là-bas et que j’avançais et que j’avançais vers cet endroit, je savais que le Seigneur voulait que je m’abandonne, c’était comme (si) je revivais ce que j’avais donné à Dieu, c’est comme si je revivais ce que je ne voulais plus revivre, mais le Seigneur le voulait. C’est comme s’il (me) refaisait revivre en ma vie spirituelle ce que ma vie, dans ma chair, lui avait tout donné; alors, l’instrument : l’instrument devait consentir. Jésus ne demande pas à son instrument quelque chose qu’elle ne peut pas donner. Alors, le Seigneur nourrissait l’instrument et je sentais cette nourriture en moi, et je sentais (que) plus il nourrissait et plus il devait y avoir de l’abandon. Alors, quand je suis arrivée là-bas, nous ne faisions qu’un seul cœur : ces enfants et moi étions pareils parce que mon cœur portait tous les enfants, alors nous nous sommes reconnus. Alors, nous avons laissé Dieu parler en notre cœur afin qu’on puisse apprendre ce qu’il y avait dans notre cœur depuis toujours.

La purification de la chair ne nous est connue que par Jésus et le Saint-Esprit nous ouvre à cela. Nous sommes tous des instruments d’amour entre les mains de Dieu : nous ne devons pas nous cacher (de) ce qu’on a toujours caché. Si on n’accepte pas la lumière, comment les autres pourront-ils regarder la lumière qui se présentera devant eux? La purification de la chair, c’est tout voir ce qui est en notre chair et qui nous a fait souffrir. Depuis la première chair, Adam, qui a été créée, jusqu’à la dernière : ça fait partie de nous ça. Il est facile quelquefois de s’abandonner et laisser Jésus découvrir une chair plus souffrante que la nôtre et en parler, mais Dieu nous demande de nous dépasser et de dévoiler devant tout le monde notre chair : notre propre blessure qui est la blessure de tout le monde. Si ma blessure est profonde dans ma chair, elle va aider tout le monde, même en une personne qui a la même blessure, mais peu profonde. Jésus a porté tous les péchés du monde et il a porté toutes les conséquences, de la plus petite à la plus grande. Alors, ne nous cachons rien.

Nous voulons vivre la purification de la chair, alors laissons à Jésus toute la place. Jésus, lui, il prend soin de nous. Lorsqu’il a dit : «C’est moi qui vais vous défendre», eh bien, il nous défend contre notre propre souffrance. Ce sont les tentateurs qui ont fait en sorte de prendre nos mouvements de vie : les rendre malades. Comment on peut, nous, se défendre contre nous-mêmes? On ne peut pas parce qu’on souffre trop. Notre souffrance, c’est quelque chose qu’on veut donner à Dieu : on n’en veut pas, on ne veut pas s’en servir. Mais Jésus, lui, il dit : «Moi, laisse-moi me servir de ta souffrance, elle deviendra pour toi un baume d’amour parce que les autres aussi recevront, ils recevront un baume d’amour. Parce que toi tu ressentiras leur amour : tu guériras et eux guériront, c’est ça le baume d’amour, c’est l’amour». Il n’y a rien en ce monde qui nous guérira, sauf l’amour. La purification de la chair, c’est la guérison par l’amour. Voilà la purification de la chair : s’aimer.

Alors, disons la vérité. Ne donnons plus de place à Satan. Satan va tout faire pour arrêter ce mouvement de purification : il va se servir de nos secrets cachés et il va continuer à nous faire souffrir. Mais notre Jésus d’amour, lui, il n’a pas de secret pour nous. Il a amené à la Croix les tentateurs et il a apporté nos conséquences : il a apporté nos secrets cachés. Et tranquillement il nous en parle, tranquillement il nous dévoile nos secrets. Ce qu’on ne connaît pas devient pour nous comme quelque chose : "Ah! voilà pourquoi je mens!" Mais lorsqu’on sait qu’on a fait quelque chose, et qui pourrait nous nuire : on cache ça, non pas parce que ça pourrait nuire personnellement à ce que nous sommes, mais ça pourrait nuire à la mission que Dieu nous a confiée. Alors, ça deviendrait notre mission, et comme ça deviendrait notre mission, eh bien, on passerait avant Dieu : toujours la chair qui se prend pour des petits dieux. Voyez-vous, Satan a réussi à tromper Ève pour aller vers Adam. Il fait la même chose (avec) nous : il veut nous séduire, nous tromper pour vous tromper. Il se sert de l’instrument (et) du secret pour atteindre les autres. Il a atteint Ève pour Adam, mais c’est la même chose qui se reproduit.

Alors, il faut être vrais : être dans l’obéissance. Jésus a été obéissant, alors nous devons être obéissants. Jésus nous dit : «Vous êtes la lumière en ma Lumière, vous êtes la vérité en ma Vérité, vous êtes le petit chemin dans mon Chemin de vie». Alors, comment pouvons-nous être des petites lumières pour attirer les autres si on se met un bandeau devant nos yeux pour ne pas voir qu’il se passe quelque chose en nous. Une vérité, c’est une douceur, mais une vérité cachée devient un mensonge, une tricherie, une souffrance, une maladie. Une vérité devient pour nous une nourriture, mais lorsqu’on ne dit pas la vérité, cela devient un poison qui nous rend malades et qui empoisonne la vie des autres.

Nous sommes un chemin aussi. Un chemin, c’est quelque chose qu’on regarde et qu’on veut suivre. Alors Dieu témoigne de nous parce que c’est lui le Chemin, c’est lui qu’on doit suivre. Alors, si on veut être pour les autres un témoignage de la présence de vie de Jésus dans notre vie, il faut être vrais. N’essayez pas de tricher votre âme; notre âme, elle : elle voit Dieu; elle : elle adore Dieu; elle : elle aime écouter son Dieu. Notre âme vibre au son de l’amour, alors lorsqu’il n’y a pas de vérité, oh! notre âme ne peut pas vibrer. À l’instant où notre âme ne vibre pas, houp! notre chair ne reçoit pas les grâces, et comme notre chair, elle, souffre : elle a besoin des grâces; alors, quand elle n’a pas de grâces, elle souffre encore plus : "Alors, vient pas, toi, me dire que tu es amour pour moi, car je ne sens rien en ta présence". Parce que notre chair parle! Elle parle notre chair, la nervosité : "Tu me tapes sur les nerfs. Je parle un petit peu trop vite. L’autre ne peut pas suivre. Elle se trompe. Elle nous demande de répéter, puis ça ne nous tente pas." Mais lorsqu’on se sait dans la vérité, on a toujours les grâces de répéter; alors on poursuit notre purification avec les grâces de la joie. Mais un secret caché non dévoilé, alors que le Saint-Esprit nous le demande : on devient pour nous lourd; cela ouvre une porte à tout ce qui veut entrer : le néant.

Le néant, ce n’est rien, c’est quelque chose qui n’existe pas dans la vie. Alors, les esprits du néant vont se coller à nous : esprit de peur, esprits de mensonge, de tristesse et de vide. L’esprit de mensonge ne veut pas dire la vérité, ça : c’est souffrant; lorsqu’on n’est pas dans la vérité : on a peur. On a peur parce qu’un esprit de peur se colle à nous, et là : on devient triste, notre vie est triste, on ne trouve pas la joie dans notre vie, notre travail est lourd, les amis deviennent ennuyants. Là, un esprit de vide se colle à nous : nous sommes dans les ténèbres, on n’est plus capables de voir la vérité qui vient à nous, on n’est plus capables d’entrer en nous et de contempler la beauté de Dieu, on est entourés d’idoles et on ne voit rien, on est devant un mensonge, devant une idolâtrie, mais on se pose des questions : "C’est tu vrai? Ce n’est tu pas vrai?" Alors, on est porté à ne pas s’avancer : on se retire; alors on est comme dans un vide. Ce n’est pas parce que les esprits impurs nous habitent : ils se collent à nous, et à la moindre occasion où on leur ouvre une porte, houp! ils prennent des mouvements de vie.

L’obéissance nous amène toujours à la vérité. Lorsque nous sommes obéissants à Dieu, envers et contre tout, on dit la vérité. Jeanne d’Arc a dit la vérité et elle a été sur le bûcher, les Jésuites canadiens ont voulu dire la vérité et ils ont été martyrisés, et Marie-Anne Blondin a toujours été dans l’obéissance et elle a été confinée toute sa vie dans la cuisine, mais ils ont toujours été capables de se regarder. Parce que lorsqu'ils regardaient Dieu, ils voyaient qui ils étaient : faits à la ressemblance de Dieu. Alors, c’est ce que Dieu nous demande. Qu’importe si on reçoit des gifles, ça ne veut pas dire toujours des gifles physiques, là, mais on peut recevoir des bonnes gifles, hein, d’une autre façon. Mais si on se couche le soir, puis si on dit : "Merci, Seigneur", eh bien, voilà des guérisons, voilà des libérations, et là, on dort mieux. Notre âme va nous montrer : notre âme va nous montrer sa joie, elle va nous maintenir dans les grâces de la paix et nous entendrons l’amour. C’est bon d’être dans l’amour lorsque nous sommes envahis.

Oui, Denis, je vais le dire. Hier, on parlait ensemble, Denis et moi, juste vers la fin et c’était un échange. Je lui ai confié que j’aimais parler à mon âme. Je lui ai dit comme ça : "Ô mon âme, adore Jésus, aime-le et montre-le-moi". Alors, il a dit : "Tu devrais le dire". Un jour que je descendais de mon chalet, je disais à mon âme : "Ô mon âme, comme tu es chanceuse, ô mon âme, tu vois Dieu" et tout le long, je communiquais ça avec mon âme et l’amour, l’amour, l’amour était tellement fort! À un moment donné, là, je ne voyais plus rien, là, devant moi. Alors, je lui ai demandé : "Montre-le-moi, toi qui le vois, toi qui l’adores, montre-moi, montre-moi le visage de Jésus". Je suppliais mon âme de me montrer ce qu’elle voyait. Lorsque je suis arrivée, j’ai été à la messe et mon âme m’a montré : j’ai vu Jésus; avec les grâces, j’ai vu Jésus : il était majestueux, il était beau, il était dans la lumière. À un moment donné, la lumière fit place à Celui qui était dans la lumière : il avait les cheveux ondulés jusqu’aux épaules, ses yeux me regardaient, ils étaient grands, ils étaient beaux. Il y avait tellement de douceur dans ses yeux, tous ses traits ne semblaient être que de la douceur, et là, lorsque je l’ai regardé, je l’ai contemplé, il m’a souri : c’était un sourire d’amour. On n’oublie pas ça. Quelquefois, je vois Jésus, mais là, j’y avais goûté.

Je vois mon Ciel à l’intérieur, mais cette fois-là, j’avais eu la grâce par mon âme. On ne peut pas voir Dieu. On n’est pas assez purs pour voir, assez parfaits pour voir Dieu. Alors, quand je vois Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, c’est dans la lumière. Je peux voir les trois Personnes, mais c’est comme si je les voyais à travers d’une lumière qui me protégeait, parce que si je voyais Dieu, bien, j’exploserais. Lorsqu’hier, à la communion, il a dit : «Regarde-moi», j’ai vu une lumière intense dont elle prenait naissance du centre et elle faisait toujours ça, mais c’était toujours en activité, et je savais que c’était Dieu le Père. Dieu le Père, il est tellement puissant! Alors, ce qu’il nous montre, c’est sa puissance. Je ne vois pas son visage. Si je vois sa personne, c’est toujours dans la lumière et c’est comme blanc; je peux voir qu’il y a aussi sa tête et ses cheveux, mais dans la luminosité. Demandons à notre âme, elle va nous montrer ce que Dieu veut qu’on voit.

Nous vivons des moments uniques et je ne suis pas la seule à vivre ça, il y en a d’autres qui vivent ce que je vis, parce que, n’oubliez pas, il a dit tantôt : «Tu es un instrument et ce que tu vis, les autres le vivent». Alors, plus nous refuserons les tentateurs, plus nous dirons merci à Jésus de les envoyer au pied de sa Croix, plus nous lui dirons : 'merci de guérir tout mouvement de vie malade', et plus nous accepterons les grâces de Marie, la Dispensatrice de toute grâce : plus notre chair, notre chair connaîtra la guérison et la libération.

Alors, nous serons plusieurs à vivre ce que la Divine Volonté veut qu’on vive : le règne de Dieu sur la terre dans la paix, dans la joie, dans l’amour. C’est ce que nous sommes tous appelés à vivre. Mais comme je disais à Denis, hier soir, si Dieu le Père veut que nous le vivions sur la terre avec tous les autres, alléluia! Mais quelle joie! Quelle joie sera notre joie de savoir que nous avons été les instruments pour que les autres connaissent la paix, la joie, l’amour sur la terre, alors que Dieu le Père nous aura appelés!

Voyez-vous, laquelle des deux on préfèrerait : vivre cela sur la terre avec tous les autres ou vivre cela au Ciel devant Dieu le Père, et voir Dieu le Père, voir son visage rayonnant de bonheur pour tous ses enfants sur la terre? Ceux qui vont vivre sur la terre en enfants de la Divine Volonté ne verront pas le visage encore de Dieu le Père, non pas qu’ils ne seront pas purs, parfaits à l’image de Dieu, mais Dieu se réserve une joie pour lui. Voyez-vous, Dieu, c’est un Papa gâteau!

Alors, maintenant, nous allons nous arrêter, c’est la messe.

Merci, Seigneur. Louange à toi Dieu tout-puissant!